SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Ils ont rejoint ma PAL (167) (et blog en pause) http://rsfblog.fr/2025/01/31/ils-ont-rejoint-ma-pal-167/ RSF Blog urn:uuid:2b06590b-69fd-84d0-3865-65e9f04330cc Fri, 31 Jan 2025 17:30:13 +0100 <p>Nous sommes fin janvier 2025, et comme annoncé précédemment, le blog sera mis en pause tout le mois de février, tout comme les réseaux sociaux. Les commentaires sont sous modération pour filtrer au maximum les messages qui passent le filtre anti-spam. J&#8217;essaierai de publier vos commentaires au fil de l&#8217;eau (il y aura peut-être un [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/31/ils-ont-rejoint-ma-pal-167/">Ils ont rejoint ma PAL (167) (et blog en pause)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les indispensables des libraires : Louisa Van Breusegem de la librairie Claudine https://www.actusf.com/detail-d-un-article/les-indispensables-des-libraires-louisa-van-breusegem-de-la-librairie-claudine SF | ActuSF - Events urn:uuid:a9cf3cd3-fb92-5d74-138d-e932a8fe7a7f Fri, 31 Jan 2025 16:56:41 +0100 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/Août 2023/Les Sentiers des Astres, Stefan Platteau.jpg" /> Le retour du Guide Tolkien en librairie ! Interview du spécialiste Yannick Chazareng https://www.actusf.com/detail-d-un-article/le-retour-du-guide-tolkien-en-librairie-interview-du-spécialiste-yannick-chazareng SF | ActuSF - Events urn:uuid:449bc1fd-5930-0793-a713-b63fa8dd85ad Thu, 30 Jan 2025 22:18:41 +0100 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/Août 2023/GuideTolkien.jpg" /> Parutions février 2025 http://rsfblog.fr/2025/01/29/parutions-fevrier-2025/ RSF Blog urn:uuid:0ecb61d6-ed3a-3b8b-4cab-bb47768cdfbb Wed, 29 Jan 2025 17:30:25 +0100 <p>Voici, avec un peu d&#8217;avance (pour pouvoir mettre le blog en pause sans vous priver de cette liste tant attendue), les parutions de février 2025 en littérature de l’imaginaire. Cette liste est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit  et vous pourrez retrouver les couvertures sur sa page Facebook (dans [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/29/parutions-fevrier-2025/">Parutions février 2025</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les projets 2025 d'Aurélie Haderlé https://www.actusf.com/detail-d-un-article/les-projets-2025-daurélie-haderlé SF | ActuSF - Events urn:uuid:6f6d8ab8-114d-e1ae-e670-af1dcdf3f499 Wed, 29 Jan 2025 17:30:01 +0100 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Malemort.jpg" /> Des dinosaures et des fourmis – Liu Cixin https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/29/des-dinosaures-et-des-fourmis-liu-cixin/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:8da3f1bd-d8af-ae11-69f6-850d2dc25c4e Wed, 29 Jan 2025 08:36:29 +0100 Des dinosaures et des fourmis est un roman assez court (moins de 200 pages) de Liu Cixin publié chez Actes Sud dans la collection Exofictions. La traduction est signée de Gwennaël Gaffric, habitué de l&#8217;auteur. Le roman se révèle assez différent des autres livres de l&#8217;auteur, bien que l&#8217;on soit toujours dans le registre de [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="53781" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/actessud20020-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg" data-orig-size="628,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="actessud20020-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=188" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=628" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg" alt="" class="wp-image-53781" style="width:420px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Des dinosaures et des fourmis</em> est un roman assez court (moins de 200 pages) de Liu Cixin publié chez Actes Sud dans la collection Exofictions. La traduction est signée de Gwennaël Gaffric, habitué de l&rsquo;auteur. Le roman se révèle assez différent des autres livres de l&rsquo;auteur, bien que l&rsquo;on soit toujours dans le registre de la science-fiction.</p> <p>Un beau jour il y a très très longtemps, un Tyrannosaurus rex est pris d&rsquo;un mal de dent à cause d&rsquo;un morceau de viande coincé entre ses énormes dents. Une colonie de fourmis y voit une aubaine et malgré les risques va terminer le morceau de viande gênant. Il revient le lendemain voir les fourmis pour la même raison et bientôt d&rsquo;autres dinosaures font de même. Voilà qui marque le début d&rsquo;une coopération aussi bien inattendue que inégalé entre les 2 espèces que tout oppose, à commencer par la taille.</p> <p>Liu Cixin parvient à décrire l&rsquo;ère du Crétacé qui aurait pu être. Il fait défiler les années et les générations de fourmis et de dinosaures à partir de cet événement fondateur et imagine tout un monde qui en découle, allant de l&rsquo;invention de la médecine aux progrès technologiques, créant une véritable civilisation. L&rsquo;auteur décrit des siècles d&rsquo;évolution et d’interactions entre les deux espèces en y ajoutant une pointe de satire pour nous faire réfléchir à notre société humaine. En effet, plusieurs thématiques sont abordées comme la religion, l&rsquo;environnement, les guerres, la technologie. Bien entendu, on n&rsquo;atteint pas le même vertige que dans les autres romans de l&rsquo;auteur, mais on sourit tout en se questionnant et en appréciant l&rsquo;aspect satirique de cette civilisation qui aurait pu être.</p> <p>Le roman est une réflexion sur l&rsquo;humanité, un conte philosophique jamais moraliste. Derrière la civilisation formée par les fourmis et les dinosaures, on voit sans mal la notre, en pensant qu&rsquo;elle court à la même fin et qu&rsquo;une autre civilisation (certainement celle des pieuvres) nous remplacera peut-être. La traduction est soignée et on se prend facilement au jeu, le livre se lit assez vite. </p> <p><em>Des dinosaures et des fourmis</em> se révèle ainsi un excellent moment de lecture, un récit surprenant où l&rsquo;auteur imagine un monde qui aurait pu être, une civilisation qui ressemble à la notre avec le même genre de défauts et de folie.</p> <p>Autres avis: </p> <p>Auteur: Liu Cixin</p> <p>Traduction : Gwennaël Gaffric</p> <p>Éditions: Actes Sud</p> <p>Parution : 08/01/2025</p> <p>Un jour lointain des tréfonds du Crétacé qu&rsquo;un Tyrannosaurus rex s&rsquo;agace d&rsquo;un morceau de viande coincé entre ses énormes dents, une colonie de fourmis voisine prend le risque d&rsquo;entrer dans sa gueule pour en faire son festin. À partir de cet humble début va se développer au fil des siècles et des millénaires une civilisation symbiotique qui réalisera des progrès étonnants, atteindra des sommets vertigineux dans d&rsquo;innombrables domaines scientifiques et sociaux, mais qui devra aussi affronter des dangers et savoir exploiter des opportunités à chaque tournant. Dans ce récit captivant, Liu Cixin, à son meilleur, parvient à décrire un monde qui aurait pu être.</p> Devenir Zéro - Anthony McCarten https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/devenir-zero-anthony-mccarten.html Les Lectures du Maki urn:uuid:6398961a-c240-4f29-d6ce-70b92b61d09d Wed, 29 Jan 2025 07:30:00 +0100 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDMZkU1oGRjjUCI_0p754LpKsR5pQcDKHAjzLKXq5PqdJJQ_Vi8IBig2BZ3rYe7pj_PkYNnD3SpGUZj4VP-QSZ7ca_8TZ5UnXoN8qr5MFLDkc9svLDqOHJzuZkOR6FEhduWiYDLxrSJWzLGSwMwe0s5FweOhHtRU8W1lA4x-AeWBULFI1AxUhBlBm6Gts/s1051/Devenir%200.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1051" data-original-width="650" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDMZkU1oGRjjUCI_0p754LpKsR5pQcDKHAjzLKXq5PqdJJQ_Vi8IBig2BZ3rYe7pj_PkYNnD3SpGUZj4VP-QSZ7ca_8TZ5UnXoN8qr5MFLDkc9svLDqOHJzuZkOR6FEhduWiYDLxrSJWzLGSwMwe0s5FweOhHtRU8W1lA4x-AeWBULFI1AxUhBlBm6Gts/s320/Devenir%200.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Tout est sous contrôle</span></div><div><br /><div style="text-align: justify;"><i>Devenir Zéro</i> d'<b>Anthony McCarten</b>, réédition en poche chez <i><b>J'ai Lu</b></i> d'<i>Objectif Zéro,&nbsp;</i>publié initialement dans la collection <i><b>Sueurs Froides</b></i> des <b><i>Editions Denoël</i></b>, est un thriller dystopique qui nous plonge dans les méandres de la surveillance généralisée via les traces numériques que nous laissons (in)volontairement dans notre vie quotidienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Fusion</i>, une société à la pointe des nouvelles technologies, a développé un système révolutionnaire de surveillance des citoyens grâce à l'intelligence artificielle et basé sur des outils divers comme la reconnaissance faciale, les algorithmes prédictifs et l'utilisation massive de drones... La CIA, intéressée par cette technologie, demande des preuves solides de son efficacité avant d'engager des fonds. Pour cela, <i>Fusion</i> organise un bêta-test grandeur nature. Dix candidats, minutieusement sélectionnés en amont, auront deux heures pour disparaitre dès la réception du message lançant le "jeu". Si, au bout de trente jours, les équipes de <i>Fusion</i> ne les ont pas localisés, ils empocheront trois millions de dollars. Parmi les dix personnes sélectionnées, Kaitlyn, une bibliothécaire en apparence tout à fait banale, est déterminée à remporter la bataille...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Anthony McCarten</b>&nbsp;concentre son récit sur Kaitlyn, une personne lambda, la personnalité la moins susceptible de contrecarrer les plans de <i>Fusion</i>. Mais on découvre au fil du roman que celle-ci est très (trop) bien préparée et que le plan qu'elle a imaginé avant que le "jeu" commence a d'autres enjeux pour elle. En parallèle, il nous introduit au coeur de la société <i>Fusion</i> et de ses compromissions avec la CIA. Les deux histoires s'alternent et se complètent parfaitement pour ne faire qu'une. L'auteur intercale tout le long du texte les histoires des neuf autres bêta-testeurs montrant leur plus ou moins grande habileté à déjouer les plans de <i>Fusion,</i> et surtout les moyens phénoménaux que celle-ci peut mettre en œuvre pour trouver le point faible qui les fera chuter. Ces petits intermèdes sont autant de signes qui alertent le lectorat sur sa dépendance et sa vulnérabilité aux nouvelles technologies.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Efficacité est le maitre mot de ce récit mené tambour battant dont le seul défaut est un final trop hollywoodien qui fait perdre un peu la crédibilité patiemment mise en place tout le long du roman. Avec <i>Devenir Zéro</i>, <b>Anthony McCarten</b> nous démontre qu'aujourd'hui, quoique nous fassions, nous sommes constamment sur "écoute" ou susceptible de l'être. Que chaque achat sur le net, que chaque like sur les réseaux sociaux, que chaque passage devant une caméra de vidéo protection,... laisse une trace indélébile exploitable qui permet aux IA de nous connaitre mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, <i>Devenir Zéro</i>&nbsp;n'est pas l'énième thriller surfant sur l'Intelligence Artificielle et les dérives qu'elle peut engendrer mais une réflexion intéressante sur les sociétés de surveillance et de contrôle qui peuvent être mises en place et sur le peu de possibilité d'y échapper...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Les avis de : <a href="https://touchezmonblog.blogspot.com/2023/10/anthony-mccarten-objectif-zero.html" target="_blank">TmBM</a>,&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Francis Scott Fitzgerald - L'Étrange Histoire de Benjamin Button https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/01/francis-scott-fitzgerald-letrange.html 233°C urn:uuid:2f1088d8-6660-a54d-868c-f7cb0c6c37e4 Tue, 28 Jan 2025 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheqpH5zc-FoT5VACKrdNwL2Dw-So2y9RA13pZASDZpJSQbz8VAfAP2i-wK79zikj9tfp_Jkjum05j3ucljAvECHVlXUy5feYwab_nHX1taaTn2v6TvAsL8fWa8uplfYMfhbEFdHQH4yR-_fFIbwADRsxd9LVlVNnkb7q6-UDz0g5Sy3CeZ_oungcHDVogI/s2102/letrangehistoiredebenjaminbutton.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2102" data-original-width="1276" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheqpH5zc-FoT5VACKrdNwL2Dw-So2y9RA13pZASDZpJSQbz8VAfAP2i-wK79zikj9tfp_Jkjum05j3ucljAvECHVlXUy5feYwab_nHX1taaTn2v6TvAsL8fWa8uplfYMfhbEFdHQH4yR-_fFIbwADRsxd9LVlVNnkb7q6-UDz0g5Sy3CeZ_oungcHDVogI/w242-h400/letrangehistoiredebenjaminbutton.jpg" width="242" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>L'Étrange Histoire de Benjamin Button, Francis Scott Fitzgerald, 1922, 101 pages</i></div><br /> Tout le monde (ou presque) connait le pitch de <i>L'Étrange Histoire de Benjamin Button</i> : au lieu d'être un bébé normal, Benjamin Button nait en ayant l'allure d'un vieillard. Puis, au lieu de vieillir, il rajeunira tout au long de sa vie.<br /><br /> Et une fois que vous savez cela, vous savez tout de cette nouvelle de Francis Scott Fitzgerald. Il ne s'y passera rien de plus. L'idée de base est remarquable mais elle n'amène à rien : ni péripéties ni réflexions réellement intéressantes. Ça se lit facilement et sans déplaisir mais cela ne l'empêche pas d'être un texte insignifiant au-delà de son idée initiale.<br /><br /> Cette nouvelle ne faisant qu'une soixantaine de pages, ce petit recueil est complété d'un deuxième texte, <i>La lie du bonheur</i>. Un récit là aussi plutôt agréable à lire mais dont je cherche encore à savoir à quoi il mène et quel est son objectif. Je l'ai trouvé malheureusement vain.<br /><br /> <i>Couverture : Biljana Nikolic - EyeM - Getty Images / Traduction : Véronique Béghain</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i><br /> Utopiales 2024 : Solaris, un demi-siècle de revue SF https://www.actusf.com/detail-d-un-article/utopiales-2024-solaris-un-demi-siècle-de-revue-sf SF | ActuSF - Events urn:uuid:ea9b700f-d39e-a734-9a51-fb9a0b26d062 Tue, 28 Jan 2025 16:02:15 +0100 Anthologie Apophienne – épisode 18 https://lecultedapophis.com/2025/01/28/anthologie-apophienne-episode-18/ Le culte d'Apophis urn:uuid:674e9349-82b0-1912-4d0f-f4f07a7245cd Tue, 28 Jan 2025 08:39:25 +0100 L’anthologie Apophienne est une série d’articles sur le même format que L’œil d’Apophis (présentation de trois textes dans chaque numéro), mais ayant pour but de parler de tout ce qui relève de la forme courte et que je vous conseille de lire / qui m’a marqué / qui a une importance dans l’Histoire de la SFFF, &#8230; <a href="https://lecultedapophis.com/2025/01/28/anthologie-apophienne-episode-18/" class="more-link">Continuer de lire <span class="screen-reader-text">Anthologie Apophienne &#8211; épisode&#160;18</span></a> Poster Girl https://lebibliocosme.fr/2025/01/27/poster-girl/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:4c7548d4-0019-2664-ddb4-dae149b5cfd6 Mon, 27 Jan 2025 10:00:37 +0100 Titre : Poster girl Auteur/Autrice : Veronica Roth Éditeur : Michel Lafon / Pocket Date de publication : 2022 / 2024 Synopsis : Pendant des années, Sonya a été le visage &#8211; placardé dans toute la ville sur des affiches propagandistes &#8211; de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable. Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques. Quand un vieil ennemi lui demande de retrouver une adolescente disparue en échange de sa liberté, l&#8217;ex-Poster Girl ne peut qu&#8217;accepter. Quitte à déterrer un sombre passé. &#8230; La dictature… et après ? De Veronica Roth, on connaît surtout la désormais célèbre trilogie « Divergente », une dystopie ayant cartonné auprès des ados et rendue encore plus populaire après son adaptation au cinéma. Avec « Poster girl », l’autrice s’adresse cette fois à un public adulte mais renoue d’une certaine manière avec le même sous-genre puisqu’elle met en scène une post-dictature. Le roman se passe dix ans après que la Délégation et son régime totalitaire aient été mis à bas par des rebelles à l’origine de l’instauration d’un nouveau système plus souple appelé Triumvirat. C’est dans ce contexte que l’on fait la connaissance de Sonya, une jeune femme d’une vingtaine d’années qui purge une peine de prison à perpétuité dans l’Objectif, une sorte de ville-prison réservée aux anciens partisans de la Délégation qui n’ont pas été tués lors de la révolution. Condamnés à finir leur vie dans cette sorte de purgatoire, les habitants vivent dans le dénuement mais s’auto-gèrent, les gardiens n’interférant jamais dans leur quotidien et se contentant de s’assurer qu’ils ne tentent pas de s’enfuir. Sonya végète donc là depuis dix ans, incarcérée à dix-sept ans pour avoir incarné le visage de la dictature, son père l’ayant fait poser pour l’une des principales affiches de propagande de l’ancien régime. Et puis, un jour, une opportunité lui est donné de gagner sa liberté. Pour se faire, la jeune femme va devoir retrouver une adolescente, enlevée à sa famille biologique à l’âge de trois ans pour être placée dans une famille fidèle à la Délégation. Un cold case presque impossible à résoudre mais qui va lui permettre de sortir périodiquement de sa prison pour mener l’enquête dans une société qu’elle ne reconnaît plus, débarrassé du contrôle exercé par la dictature. L’occasion pour la jeune femme de gagner sa liberté, mais aussi de questionner, enfin, ce régime qu’elle a ardemment soutenu, et de déterrer les atrocités dont il s’est rendu coupable et qu’elle ne soupçonnait pas. Contrôler et conditionner Le roman se lit comme un vrai page-turner, l’enquête de Sonya se révélant passionnante. Bien rythmé, le récit lève progressivement le voile sur les mystères qui entourent l’ancien et le nouveau régime, tout en laissant suffisamment de zones d’ombre pour maintenir le lecteur en halène. Le moment choisi par l’autrice comme cadre de son récit participe énormément à l’attrait qu’on ressent pour l’intrigue, tant il est rare de voir la période post-dictature étudiée. Les dystopies se concentrent en effet d’ordinaire sur la dictature elle-même, et l’histoire se termine souvent au moment de sa chute, sans nous dévoiler ce qui se passe après. Ici, Véronica Roth nous dépeint une société encore fortement marquée par les stigmates de la Délégation, un régime totalitaire ayant rendu obligatoire la pose d’un implant pour chaque citoyen.ne dans le but d’exercer un contrôle absolu sur leur vie et de récompenser les bons comportements et punir les mauvais. Appartenant à une famille haut placée dans le régime, Sonya a embrassé l’idéologie du régime dont elle était devenue juste avant la révolution une fidèle particulièrement zélé. Obnubilée par les cryptodeniers virés sur son compte à chaque fois qu’elle se pliait aux règles de la Délégation, la jeune femme a bien du mal à sortir du conditionnement auquel on l’a contrainte, et la voir se débattre avec ses anciens réflexes et ses nouveaux doutes fait partie des aspects les plus intéressants du roman. Le profil de Sonya jure d’ailleurs lui aussi avec ce qu’on a l’habitude de voir dans ce type de récit, l’héroïne étant d’ordinaire toujours du côté de la résistance, et non des oppresseurs. Le choix opéré ici par Véronica Roth s’avère pourtant astucieux car il permet de faire prendre conscience du poids du conditionnement auquel les individus se retrouvent confrontées dans un régime tel que celui de la Délégation. Une héroïne pas banale C’est là à mon sens que réside la plus grande force du roman : nous faire réaliser que les personnages qui peuplent l’Objectif, qu’on trouve sympathique et pour lesquels on a tendance à avoir de l’empathie, sont aussi d’anciens serviteurs zélés de la dictature. On est ainsi sans arrêt partagé entre l’affection que l’on porte aux prisonniers et l’horreur de savoir qu’ils se sont vraisemblablement rendus coupables du pire, par conviction, mais aussi simplement par passivité ou par confort. Le nouveau régime instauré n’est cela dit pas tout rose non plus, et il est d’ailleurs dommage que l’autrice ne nous donne que si peu d’informations sur son fonctionnement. La question du contrôle des individus par le biais de la technologie reste en tout cas centrale et invite à nous interroger sur la place que nous lui accordons et au rôle qu’elle pourrait jouer dans notre privation de liberté. Une thématique loin d’être nouvelle en SF et dont la réflexion n’est ici pas particulièrement poussée mais qui s’inscrit malgré tout assez bien dans le récit. On prend beaucoup de plaisir à suivre l’enquête de Sonya, une héroïne qu’on devrait détester en raison de sa froideur et de son attachement toujours manifeste au système de récompense/punition mis en place par la Délégation, mais à laquelle on ne peut s’empêcher de s’identifier et dont la détresse ne peut que toucher. « Poster girl » est un page-turner efficace qui raconte l’enquête menée par une jeune femme pour retrouver une petite fille enlevé à ses parents biologiques sous le régime totalitaire de la Délégation. Veronica Roth met ici en lumière un moment politique charnière qu’on rencontre peu en SF : la reconstruction une fois la dictature tombée. Le roman est bien rythmé, l’héroïne attachante et, si certaines thématiques sont plus convenues, d’autres sont plus originales et permettent à l’ouvrage de tirer son épingle du jeu. Autres critiques :  ? Rapports lapidaires | La cité des nuages et des oiseaux, Migrant, Les quinze premières vies d’Harry August https://dragongalactique.com/2025/01/27/rapports-lapidaires-la-cite-des-nuages-et-des-oiseaux-migrant-les-quinze-premieres-vies-dharry-august/ Le dragon galactique urn:uuid:053c9581-a787-0209-84d2-b24becb1337d Mon, 27 Jan 2025 08:12:00 +0100 Voici une nouvelle édition de chroniques courtes de mes dernières lectures. Cette fois-ci, je vous parle de deux lectures audio : La cité des nuages et des oiseaux d&#8217;Anthony Doerr et Les quinze premières vies&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2025/01/27/rapports-lapidaires-la-cite-des-nuages-et-des-oiseaux-migrant-les-quinze-premieres-vies-dharry-august/">Plus</a> Les projets de David Bry pour 2025 ! https://www.actusf.com/detail-d-un-article/les-projets-de-david-bry-pour-2025 SF | ActuSF - Events urn:uuid:fd653dd8-2c7a-5cb3-5831-9f4facb39f94 Sun, 26 Jan 2025 23:32:03 +0100 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/Août 2023/DavidBry02.jpg" /> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : L’Atalante https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-latalante-3db8b5404546?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:d989ab36-ac29-3f0e-a903-6373746125c1 Sun, 26 Jan 2025 21:34:43 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*3huSHa0uf064IPtkf_2svw.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : L’Atalante</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2025, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!<br>Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*h2extYWwdAD9C2f2.jpeg" /></figure><h3>Yann Olivier :</h3><p>En 2025, le catalogue de <em>L’Atalante</em> s’enrichit des œuvres de <strong>Premee Mohamed</strong>. Comme pour <strong>Phenderson Djélì Clark</strong>, <strong>Nghi Vo </strong>ou encore <strong>Martha Wells</strong>, nous allons publier plusieurs romans courts de l’autrice dans l’année. <br>La première est déjà sortie ce mois de janvier : <strong>La migration annuelle des nuages</strong>.</p><p>Province de l’Alberta, Canada. Les catastrophes climatiques ont peu à peu ravagé le continent, entraînant des pénuries alimentaires, l’effondrement de l’industrie et l’éclatement de la civilisation. Puis est apparu le cad, parasite semi-conscient qui érode le corps et altère l’esprit de son hôte.<br>La vie ne sera plus jamais la même, et elle est rude, mais le printemps succède toujours à l’hiver. Reid reçoit une lettre d’admission à l’université : une opportunité inestimable de rejoindre l’un des « <em>dômes </em>», derniers vestiges de la société d’avant où l’on a encore de l’électricité, où l’on mange à sa faim, où le remède au cad — dont Reid est porteuse — pourrait exister. Peut-être.<br>Dans ce portrait de la détermination humaine à vivre quoi qu’il en coûte, ni la peur de l’avenir, ni la colère contre les générations précédentes n’empêchent l’avènement de l’espoir et du courage. <br>Car le monde ne se reconstruira pas seul — <em>« pas le monde en général (qui se fiche de notre présence comme de notre absence), mais le monde dans lequel nous vivons, auquel nous contribuons. Celui qui a un pouls ».</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*jpeSu7O8a_Ol8bJrf8VK9w.png" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*R-zeRR-Fki8Fh46mspf4jA.jpeg" /><figcaption><strong>Premee Mohamed</strong></figcaption></figure><p>La suite et fin arrive rapidement, puisque nous publions <strong>Ce qui se dit par la montagne</strong><em> </em>en mars. Avec brio, <strong>Premee Mohamed</strong> continue de remettre en question les notions de privilèges et de bien commun, d’individualité et de communauté, nos agissements et nos fautes face aux bouleversements climatiques… tout en semant des graines d’espoir. <br>Reconstruire le monde, voire le rendre meilleur, est un grand œuvre qui commence à la plus petite échelle.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*L5ewj12LVn7Azd57o2jkTQ.jpeg" /></figure><p>Ses deux autres romans courts de l’année montreront l’immense diversité de son talent : une anticipation dystopique et une <em>dark fantasy</em>, après un dyptique post-apocalyptique ! <br>Son amour pour le genre sous toutes ses formes est manifeste !</p><p>C’est l’histoire d’un duo de gens de mer, associés pour faire de l’argent au gré de divers transports de marchandises et de contrats parfois douteux. Tous deux sont habités par un chagrin immense.<br>Rafel, marqué par l’exil qu’a subi sa famille, chassée d’Espéragne à cause de sa foi, n’a de cesse que les siens soient à l’abri du danger et du besoin. Lenia s’est fait enlever par des corsaires, encore enfant, et a vécu des années de servitude auprès d’un calife ; étant devenue experte dans le maniement du poignard, elle l’a tué et s’est échappée. Depuis elle trace sa route, rongée par la honte d’avoir été abusée et sa soif de vengeance.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/684/1*MSJO6TC-e8_-GH5YHKQ-pA.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*5igu7N7v6UdM9cVe2CJTLQ.jpeg" /><figcaption><strong>Guy Gavriel Kay </strong>© Ted Davis</figcaption></figure><p>«<em> Il est également vrai que l’équilibre des vies des gens, si dérisoires qu’elles puissent paraître au sein d’une tapisserie plus vaste, peut avoir tout autant d’importance dans certains types d’histoires. La plupart des existences sont insignifiantes au regard du monde, après tout, bien qu’elles ne le soient pas pour ceux qui les mènent. Il est possible de les relater malgré tout. Peut-être est-ce même nécessaire.</em> »</p><p>Sur fond d’un théâtre historique majeur, <strong>Kay </strong>nous plonge au cœur des émotions et des motivations intimes tant des plus humbles que des puissants. Car, qu’importe le rang, l’intensité des passions et les effets dominos engendrés par les bifurcations de la vie sont les mêmes.<br>Lui qui magnifie toujours les arts a choisi d’honorer cette fois l’art du conte, si propre à célébrer la mémoire, les choix opérés au fil de l’existence et le rôle joué par la roue de la fortune. D’ailleurs, qui nous conte cette histoire est un mystère savamment entretenu par l’auteur tout au long du récit.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Ng88cDk-OLk0E03UJ1VM5A.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*60jgxFrL_eT05Z9s0uax6g.jpeg" /><figcaption><strong>Pierre Bordage</strong> © LENSMAN-Michael-MENIANE</figcaption></figure><p>Pour les trente ans de la publication des <strong>Guerriers du Silence</strong>, nous avions commencé 2024 avec une belle nouvelle édition d’<strong>Abzalon</strong>. <br>Ce n’est que justice que de commencer 2025 avec la suite, <strong>Orchéron</strong>. <br>Des siècles après l’exode stellaire d’<strong>Abzalon</strong>, les ancêtres sont devenus des mythes, la planète des origines une légende, la technologie camouflée en magie par un nouvel ordre religieux dirigé par un matriarcat. <strong>Pierre Bordage</strong> réussit le tour de force de passer d’un <em>space opera</em> à un <em>planet opera</em> au parfum de fantasy. <strong>Orchéron </strong>est un splendide exemple de l’intrication des mythes et de la réalité. De plus, à la fin du printemps, nous publierons un recueil de nouvelles de <strong>Pierre Bordage</strong> : <strong>Nouvelles vagues</strong>.</p><p>Nous sommes heureux de pouvoir enfin vous présenter en février un roman sur lequel nous travaillons avec <strong>Philippe Battaglia</strong> depuis deux ans ! Une apocalypse survitaminée à travers les yeux de l’amant de Jésus : un certain Judas. Immortel et séparé de son cher et tendre depuis quelque deux mille ans, il trouve enfin une raison de sortir de sa tristesse : empêcher la fin du monde. Drôle et érudit à la manière d’un <strong>Pratchett</strong>, ce page-turner nous rappelle que la Bible, c’est de la pop-culture !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*LiaJc2IN3O3l5M3yOdymSg.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*OzsLipfNBZ4S_2Qu1IY30w.jpeg" /><figcaption><strong>Philippe Battaglia </strong>© Thomas Masotti</figcaption></figure><p>L’immortalité est une malédiction pour Judas qui, sous le nom de « <em>monsieur J </em>», loue une misérable chambre sous les combles à Rome. Chaque nuit, il tente de mettre fin à ses jours, regrettant sa trahison envers Jésus. Chaque matin, il se confesse, en vain. Seule une communauté de marginaux, qui ont trouvé refuge dans un hangar abandonné, parvient à lui donner encore l’envie de pratiquer l’enseignement du Christ et de faire usage des pouvoirs que lui a conférés le don de l’Esprit saint. <br>D’ailleurs, lors de sa dernière visite au Peuple de la rue, il s’est engagé à célébrer avant Noël un mariage…<br>Mais c’est sans compter un disque antique qu’un prêtre persuade Judas de voler au Vatican. Il y serait expliqué la véritable trahison — celle de Dieu. Judas n’a plus désormais qu’une obsession, faire rendre gorge à l’Histoire et retrouver Jésus avant que la fin du monde n’advienne.</p><p><strong>Philippe Battaglia</strong> peint, dans un esprit résolument punk, une galerie de personnages et d’histoires au cœur de notre imaginaire collectif. Luttes au sein des instances de l’Église et des représentants des mythes emblématiques, frères ennemis aux rancœurs éternelles, complots de sociétés secrètes datant de la Genèse : tous les ingrédients du cocktail parfait d’une fin du monde déjantée.</p><p>En attendant des nouvelles de l’adaptation en série télévisée par <em>Apple TV</em>, les aventures d’AssaSynth continuent avec le septième volume. <br>Dans ce nouvel opus, l’androïde de sécurité affranchi, toujours prêt à tout pour protéger « <em>ses </em>» humains et adepte de programmes multimédias, doit faire face à de nouvelles défaillances non seulement matérielles, mais aussi psychologiques, qui le pousseront à interroger, avec son sarcasme habituel, les notions de traumatisme, de solidarité, de guérison émotionnelle, et, finalement, ce qu’être humain signifie vraiment : entre vulnérabilité et résilience.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/853/1*ccrO8FoGxRQzdhgefoApxQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/900/1*mjsK8zjZRNx0-8QB2Ijqyw.jpeg" /><figcaption><strong>Martha Wells </strong>© Lisa Blaschke</figcaption></figure><p>Nous ajoutons une nouvelle : « <strong><em>CHEZ-SOI : FOYER / PÉRIMÈTRE / NID / TERRITOIRE</em></strong> » à <strong>Effondrement système</strong>. <br>Elle se déroule juste après le quatrième volume, <strong><em>Stratégie de sortie </em></strong>et est raconté du point de vue du Dr Mensah. <br>Je l’ai trouvée splendide !</p><p>Nous travaillons depuis longtemps sur ce lancement… <br>Enfin, nous pouvons en parler : nous lançons une nouvelle collection poche, <strong><em>Neptune </em></strong>! <br>Neptune, planète invisible à l’œil nu, a été le premier corps céleste découvert par déduction mathématique, du fait de perturbations inexpliquées de l’orbite d’Uranus, et n’a été observée à la lunette qu’en 1846.</p><p>Elle fut baptisée du nom du dieu romain des eaux vives et des sources, devenu dieu des mers au terme des guerres puniques qui ont vu la victoire de la flotte romaine contre Carthage. La devise de Nantes, notre port d’attache et lieu de naissance de Jules Verne, en découle :<em> Favet Neptunus Eunti</em>, Neptune favorise le voyageur, celui qui ose s’aventurer plus loin. Nul doute, alors, qu’il favorise aussi les voyages immobiles.</p><p>Les informations vont venir peu à peu, mais, pour le moment, je peux vous parler des artistes qui illustrent les couvertures : <strong>Førtifem</strong>. J’en suis particulièrement heureux tant j’admire leur travail — que j’ai connu via leur implication dans les sphères des musiques extrêmes — depuis longtemps. Ils apportent une identité à la fois à la collection dans son ensemble, tout en individualisant chaque roman. Leur talent n’a d’égal que leur profonde sympathie : concevoir avec eux ce projet a été une joie !</p><p>Quand un cinéma ouvre ses portes près de la blanchisserie de ses parents et qu’elle assiste à la projection de Roméo et Juliette, Luli Wei voit naître l’ambition qui dictera toute sa vie : devenir une star hollywoodienne. Dès lors, elle nourrit son rêve plutôt que son estomac, échangeant sous forme de mèches de cheveux un peu de sa vie contre une séance, jusqu’au jour où le hasard l’emmène sur un lieu de tournage et lui offre son premier rôle de figurante.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*oBOkTRp8E-g6I6TzjA2SaQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*3Wb2Q9L9iW8umI8-Y9VU-w.jpeg" /><figcaption><strong>Nghi Vo</strong> © CJ Foeckler</figcaption></figure><p>Comme toujours chez <strong>Nghi Vo</strong>, merveilleux, métaphore et monde dit réel ne font qu’un. La magie du grand écran transparaît partout, mais elle est synonyme de danger. Chaque contrat se négocie et se signe avec du sang ; les studios de cinéma veulent s’emparer de tout ce que Luli Wei possède, de son visage à son nom, en passant par les femmes qu’elle aime. Mais rien n’est un obstacle assez important pour l’empêcher de vivre selon ses propres termes, pas même renoncer à son humanité.<br>Envoûtant comme le chant de la créature dont il tient son nom, <strong>La Reine sirène </strong>est le récit du parcours tumultueux vers les feux de la rampe d’une jeune femme queer, d’origine asiatique, décidée à ne pas se laisser dévorer par une société entachée de racisme, de misogynie et d’homophobie.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*yR6T4pcsLBCIzBK5Ba9apw.jpeg" /><figcaption><strong>Louise Carey</strong> © Kevin Lines</figcaption></figure><p>À la fin d’<strong>Insubordination</strong>, les dés ont été jetés. <br>Le troisième et dernier volume du « <strong>Programme Harlow</strong> », <strong>Mutinerie</strong>, prend la suite immédiate. Intech a gagné la bataille en effectuant sur sa population la redoutable mise à jour du système d’exploitation Harlow 2.0, ce qui a ramené le calme et stimulé l’effort de guerre contre Thoughtfront, la corpo rivale. Tanta et Cole, eux, ont pris la décision sans retour de vivre dans la clandestinité en dehors de la zone d’influence des corpos. Avec une motiva­tion intacte : tirer cette partie de Londres de son hébétude harlowienne et rendre à ses citoyens leur état normal.<br>Terré dans un bunker afin d’échapper à la mise à jour, le petit groupe d’insurgés ne peut compter, pour agir, que sur Fliss, qui a toujours refusé les implants et choisi de longue date de vivre dans la zone non-affiliée. Elle seule est à même de s’infil­trer dans la ville et d’y nouer les contacts qui les aideront à ne plus être une cible pour la mise à jour.<br>Mais Reet, l’ex de Tanta, devenue co-directrice de la DRI, a été à bonne école, et son enquête avance si bien qu’elle déterre, au sens propre, les insurgés, qui doivent fuir. Une course contre la montre s’engage, d’autant que Cole est gravement blessé. <br>Une seule solution : rejoindre la ville libre de Gatwick, où Fliss a grandi, et dont elle espère que les portes sont toujours ouvertes aux étrangers en difficulté…</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Vpvx8y9QzX98OqDaM4UQ7A.jpeg" /></figure><p>Nous avons encore d’autres merveilles pour le reste de 2025 : un nouveau roman de fantasy de <strong>Phenderson Djélì Clark</strong>, la suite de nos nouvelles éditions du <strong>Vieil homme et la guerre </strong>de <strong>John Scalzi</strong> et de la série <strong>Chroniques des rivages de l’Ouest</strong> d’<strong>Ursula K. Le Guin</strong> ou encore une nouvelle traduction d’un chef-d’œuvre de <strong>John Crowley</strong> !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=3db8b5404546" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-latalante-3db8b5404546">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : L’Atalante</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Utopiales 2024 – Les expositions http://rsfblog.fr/2025/01/26/utopiales-2024-les-expositions/ RSF Blog urn:uuid:94a8ccc0-f572-5771-0e98-573c2c4d3261 Sun, 26 Jan 2025 11:00:47 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, le focus sur les remises de prix, les conférences inaugurales, et celles du jeudi, du vendredi et du samedi et du dimanche, passons à présent aux expositions de cette édition : un voyage artistique entre science, monstres et pop culture que nus avons [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/26/utopiales-2024-les-expositions/">Utopiales 2024 &#8211; Les expositions</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les morts posséderont la terre – Margaret Killjoy https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/26/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:63f709c3-f1af-bf26-5070-dad9a8178728 Sun, 26 Jan 2025 09:19:20 +0100 Voici le troisième ouvrage de Margaret Killjoy publié par les éditions Argyll après Un pays de fantômes et L’agneau égorgera le lion. Ce dernier roman faisait partie du lancement de la collection RéciFs (pour récits féminins) des éditions Argyll. Les morts posséderont la terre est une suite à L’agneau égorgera le lion, dans la mesure [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="683" height="1024" data-attachment-id="53906" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/26/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/les_morts_possederont_la_terre-914x1371/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg" data-orig-size="914,1371" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="les_morts_possederont_la_terre-914&#215;1371" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53906" style="width:372px;height:auto" /></figure></div> <p>Voici le troisième ouvrage de Margaret Killjoy publié par les éditions Argyll après <em>Un pays de fantômes</em> et <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/09/30/lagneau-egorgera-le-lion-margaret-killjoy/"><em>L’agneau égorgera le lion</em></a>. Ce dernier roman faisait partie du lancement de la collection RéciFs (pour récits féminins) des éditions Argyll. <em>Les morts posséderont la terre</em> est une suite à <em>L’agneau égorgera le lion</em>, dans la mesure où on retrouve les mêmes personnages quelques temps après. Cependant, les deux ouvrages peuvent parfaitement se lire indépendamment car leur histoire ne sont pas liées.</p> <p>Dans <em>L’agneau égorgera le lion</em>, on découvrait le personnage de Danielle Cain, jeune femme punk sans cesse sur les routes, aimant voyager, et ne possédant que ce qui lui est strictement nécessaire. Dans le précédent opus, elle a rencontré une communauté de personnes qui lui ressemblent et a affronté le surnaturel en leur compagnie. Au debut de l’histoire, on retrouve Danielle et ses amis formant une joyeuse bande de chasseurs de démons en route au milieu des États-Unis. Suite à un malencontreux accident de voiture, ils finissent par atterrir à Pendleton, dans le Montana. Ils y sont accueillis par un couple de bibliothécaire anarchiste, et découvrent vite que la ville semble porter une malédiction. En effet, des habitants y seraient revenus d&rsquo;entre les morts et d&rsquo;autres auraient disparus. Ni une ni deux, la bande se met au boulot et finit par découvrir la trace d&rsquo;un nécromancien.</p> <p>Voici le pitch de départ de ce second roman des aventures de Danielle Cain, et on espère pas le dernier tant le potentiel de série est bien présent. J&rsquo;avais beaucoup aimé le premier roman mais j&rsquo;avoue avoir encore préféré celui-ci. Il se lit d&rsquo;une traite car on est très vite pris dans cette histoire de ville étrange et marquée par le passé. C&rsquo;est aussi l&rsquo;occasion de développer les personnages, de leur donner plus de profondeur. Le surnaturel est très bien développé et utilisé pour donner matière à des réflexions sur ce qu&rsquo;on est prêt à faire ou non pour sauver la vie de quelqu&rsquo;un. Margaret Killjoy ancre son récit dans notre monde en utilisant de nombreuses références à la pop-culture. Le mélange des tons entre un peu d&rsquo;humour et des événements tragiques fonctionne très bien.</p> <p><em>Les morts posséderont la terre</em> est ainsi une très belle réussite, un roman qui se dévore tout en apportant matière à réfléchir. Les personnages sont réussis, l&rsquo;ambiance également. On espère vraiment pouvoir retrouver cette joyeuse bande de punks très vite!</p> <p>Autres avis: <a href="https://syndromequickson.com/2025/01/18/recifs-4-danielle-cain-t2-les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Le syndrome Quickson</a>, </p> <p>Autrice:Margaret Killjoy</p> <p>Traduction: Mathieu Prioux</p> <p>Éditions: Argyll collections Récifs</p> <p>Parution : 7 février 2025</p> <p>Désormais en cavale, Danielle Cain et son équipe d’apprentis chasseurs de démons atterrissent à Pendleton, dans le Montana, après un accident de voiture.<br>La ville, qui a connu des jours meilleurs, leur réserve bien des surprises : une bibliothèque occulte anarchiste, des habitants qui prétendent être revenus d’entre les morts, ou d’autres ayant carrément disparu sans laisser de traces.<br>Voyant là l’occasion idéale de développer ses compétences magiques, la bande de joyeux punks se met en tête de sauver la ville du nécromancien local, au risque de déclencher, au passage, rien moins que l’apocalypse elle-même !</p> Les quatre filles du docteur March – Louisa May Alcott https://nevertwhere.blogspot.com/2025/01/les-quatre-filles-du-dr-march-louisa.html Nevertwhere urn:uuid:98a4442c-a92b-de96-3522-a970702305f7 Sat, 25 Jan 2025 14:25:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture du livre Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott" border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn5xVj9pS20ljmQk_RYFJLiQTA3ED7oj3Tfw2klEKRhzxZCrcB5W0RM2O6HbIqhCk-Y6vGgHhH1ybJ5-XJW3m1Rd89sZkaWQ4kSIMFqjT2_hryKMBK6E7GMPxpgzkbzvfu-wHNo2_cDKMMzKkCNXjtOmaIY2jjL2pSjIlXoLMEKjMIBFRDAFmyWdUAzHyP/w266-h400/4fillesdrmarch.jpg" width="266" /></div>Assez bizarrement, bien qu’il fasse partie de la bibliothèque familiale et qu’il ait l’apparence du genre de « gros » pavé que j’affectionnais lorsque j’étais encore une enfant, je n’ai jamais lu <i>Les quatre filles du docteur March</i>. J’y suis venue sur le tard, d’abord parce qu’il était évoqué dans mon entourage, et aussi parce qu’Ursula K. Le Guin en parlait dans <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/04/danser-au-bord-du-monde-ursula-k-le-guin.html">un de ses essais</a>.<span><a name='more'></a></span><p></p><p><i>Les quatre filles du&nbsp;</i><i>docteur</i><i> March</i> (<i>Little Women</i> en VO) est un roman qui se déroule pendant la Guerre de Sécession aux États-Unis. On y suit les pérégrinations de Meg, Jo, Beth et Amy, les filles d’un pasteur qui s’est engagé (oui il n’est absolument pas docteur, vraiment ce titre français est un chef d’œuvre !). Chacune a son caractère et ses rêves, et on va suivre leur parcours pendant plusieurs années.<br /><br />Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début. En effet c’est un roman de son temps, et à ce titre il exprime souvent un sens de la morale et de ce que doit être une femme qui est parfois exaspérant avec un regard actuel. Et j’ai plus de mal à passer outre qu’à une époque.<br /><br />Mais je me suis accrochée et j’en suis contente, parce que c’est un roman qui dit beaucoup de choses sur la place des femmes. Je ne suis pas sûre qu'on puisse parler franchement de féminisme mais on sent des choses en gestation là-dessous lorsqu’on voit cette bande de filles qui se débrouille étonnamment bien sans homme à la maison.<br /><br />Forcément on s’attache tout particulièrement à la figure de Jo qui ne rentre vraiment pas dans le moule et qui rêve de devenir écrivaine. Il y a tout une diatribe sur la fin où l’autrice invite son lectorat à ne pas se moquer des vieilles filles, c’est sans doute un discours très personnel mais je l’ai trouvé très touchant et très vrai. <br /><br />Il y a aussi plein d’autres petits moments que j’ai trouvé très justes, surtout quand c’est des séquences qu’on peut relier à ses propres expériences.<br /><br />Typiquement il y a un passage dans la deuxième partie où Meg est débordée par ses enfants. La façon dont cela est amené et traité m’a parfois fait lever les yeux au ciel (en gros elle ne prend pas assez soin de son cher mari et cela pourrait ruiner son mariage). Mais suite à cela, on voit son mari aller coucher un des enfants et sa mère lui envoie sa domestique pour garder les enfants. <br /><br />Bref, mine de rien, sont évoqués discrètement le poids de la charge mentale qui pèse sur les femmes et la nécessité que Meg prenne du temps pour elle. Enfin pour s’occuper de son époux. Ce qui fait qu’elle prend le temps de s’apprêter et de s’installer au salon pour discuter avec son mari alors qu’elle ne le faisait plus. Et il y en a plein de passages comme ça, qui résonnent quand on les dépouille un peu de leurs atours de l'époque.<br /><br />Je suis donc contente d’avoir pris le temps de rattraper ce classique. Il est parfois un peu vieillot mais aussi plein de surprises. Et maintenant je vais enfin comprendre les 40 000 références à son sujet qu’on trouve ici et là.<br /><br />Une petite note de fin : j’ai commencé à lire ce livre après avoir regardé son adaptation par Greta Gerwig à laquelle j’avais assez peu accroché. Je ne l’ai pas revu après ma lecture (désolé Baroona As-tu mérité tes yeux ? - Eric LaRocca https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca.html Les Lectures du Maki urn:uuid:bb404f10-146f-3a49-8652-1b571c27737b Fri, 24 Jan 2025 07:30:00 +0100 <p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqt2l6M0I1a4oJmGbP7UxUIQCnm_Erbpg5LVjcohBh0vj_sFuzmUgc9iZBasjguWOBUhxoaBYDhDG0HiSh2i8yF8FGZOiTpcB-CrGJ0WRjqfaNoeLBWnhy-eUCYBWh2Dq1s-0tEH_kC9yr8RskErADLqVrca7wjXwZ00H3bF0KtEnKqUPb-b05CKis-XU/s1500/Lorca.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="998" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqt2l6M0I1a4oJmGbP7UxUIQCnm_Erbpg5LVjcohBh0vj_sFuzmUgc9iZBasjguWOBUhxoaBYDhDG0HiSh2i8yF8FGZOiTpcB-CrGJ0WRjqfaNoeLBWnhy-eUCYBWh2Dq1s-0tEH_kC9yr8RskErADLqVrca7wjXwZ00H3bF0KtEnKqUPb-b05CKis-XU/s320/Lorca.jpg" width="213" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Dérangeant</span></div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Eric LaRocca</b>, spécialisé dans le genre horrifique outre-Atlantique, débarque en France pour la première fois avec sa novella&nbsp;<i>Things Have Gotten Worse Since We Last Spoke</i> traduite par <b>Mélanie Fazi</b> sous un titre des plus énigmatiques&nbsp;<i>As-tu mérité tes yeux ?</i>&nbsp;L'illustration de couverture signée&nbsp;<b>Aurélien Police, </b>représentant une salamandre est tout aussi mystérieuse.&nbsp;Mais ils représentent deux instants clé du récit et prennent tout leur sens pendant la lecture.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En préambule, je tiens à préciser qu'il ne faut peut-être pas mettre ce texte entre toutes les mains.&nbsp;<i>As-tu mérité tes yeux ? </i>n'est pas une lecture facile, ni une lecture plaisir, c'est une expérience assez déroutante voire dérangeante (et c'est un euphémisme !)<i>. </i>Elle ne laissera personne indifférent mais risque aussi de laisser du monde au bord du chemin...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans cette novella épistolaire nous suivons les échanges de maisl entre Agnes Petrella et Zoe Cross, deux femmes qui font connaissance sur le net quand Agnes met en vente un épluche-pommes appartenant à sa famille depuis longtemps. Elle veut se défaire de cet objet à haute valeur sentimentale pour payer son loyer. Zoe et Agnes, après plusieurs échanges par mail et par messagerie instantanée, s'accordent sur la transaction, en parallèle une complicité voire une amitié se développe entre les deux jeunes femmes. Mais petit à petit, Zoe prend l'ascendant psychologique sur Agnes, et cette dernière se voit dominer et satisfait les desiderata de Zoe. Un engrenage infernal s'installe...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>As-tu mérité tes yeux ?</i> nous plonge dans les méandres nauséabondes des relations toxiques sur la toile quand certaines personnes profitent de la détresse des autres, d'un besoin d'amour, de reconnaissance, pour assoir leur emprise et les détruire. <b>Eric LaRocca</b> pousse le curseur de la cruauté humaine assez loin, en nous proposant un texte de plus en plus déplaisant, de plus en plus malsain, de plus en plus horrifique, mettant mal à l'aise le lectorat, jusqu'à la nausée... Impossible de rester insensible à cette immense claque qui bouleverse, esquinte, abasourdit et révolte. Expérience rare, qui nous fait sortir des sentiers battus, de nos habitudes de lecture et de notre zone de confort, et n'en reste pas moins traumatisante.</div><div><br /></div><div><br /><span style="text-align: left;">Les avis de </span><a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/01/eric-larocca-as-tu-merite-tes-yeux.html" style="text-align: left;" target="_blank">Gromovar</a><span style="text-align: left;">, </span><a href="https://lepauledorion.com/2025/01/22/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/" style="text-align: left;" target="_blank">Epaule d'Orion</a></div><div><br /></div> Utopiales 2024 – Les conférences du dimanche http://rsfblog.fr/2025/01/23/utopiales-2024-les-conferences-du-dimanche/ RSF Blog urn:uuid:055adae6-da55-519f-d88d-3936190f7be0 Thu, 23 Jan 2025 17:30:30 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, le focus sur les remises de prix, les conférences inaugurales et celles du jeudi, du vendredi et du samedi, voici celles du dimanche. Pour ce dernier jour, nous démarrons un peu plus tard avec la conférence de 10h30 intitulée Adaptations, équilibres et trahisons [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/23/utopiales-2024-les-conferences-du-dimanche/">Utopiales 2024 &#8211; Les conférences du dimanche</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Top 10 des meilleurs films de 2024 https://dragongalactique.com/2025/01/23/top-10-des-meilleurs-films-de-2024/ Le dragon galactique urn:uuid:527eff8b-a2da-5489-782e-d7753905ea9b Thu, 23 Jan 2025 08:12:00 +0100 Cette année a été moins riche en excellentes surprises que les 2 dernières. Néanmoins 2024 marque la sortie de La Zone d&#8217;intérêt et Pauvres créatures. Sans plus attendre, je vous propose de faire le bilan&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2025/01/23/top-10-des-meilleurs-films-de-2024/">Plus</a> Chris Vuklisevic - Du thé pour les fantômes https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/01/chris-vuklisevic-du-pour-les-fantomes.html 233°C urn:uuid:ade0c45e-7d4c-5455-1b51-a8b16dfbc7cb Wed, 22 Jan 2025 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4wJsAug5ufyKhCQ70l0oy6macPUuVn_jB5f3o0rooEVJeZXrCTVgy0XAlRSXoo6IXgvJhT-_t6DsOvf-sL67T81VvoAvI1jrIaLRh0-kWyq6VxNrUUyE0sRWlZU80TIneUnZlsd4b4wHjeOBacLwxmpzFIW42YWn3sbuCYeE3eHq-vyB0Mq7c8Pl22wzs/s1000/duthepourlesfantomes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="683" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4wJsAug5ufyKhCQ70l0oy6macPUuVn_jB5f3o0rooEVJeZXrCTVgy0XAlRSXoo6IXgvJhT-_t6DsOvf-sL67T81VvoAvI1jrIaLRh0-kWyq6VxNrUUyE0sRWlZU80TIneUnZlsd4b4wHjeOBacLwxmpzFIW42YWn3sbuCYeE3eHq-vyB0Mq7c8Pl22wzs/w274-h400/duthepourlesfantomes.jpg" width="274" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Du thé pour les fantômes, Chris Vuklisevic, 2023, 439 pages</i></div><br /> Félicité et Agonie sont deux soeurs qui ne se sont pas vues depuis des dizaines d'années. Deux soeurs un peu particulières : l'une dialogue avec les fantômes pour leur permettre de partir en paix quand l'autre est une sorcière recluse au fond des montagnes. Mais la mort de leur mère va réunir les jumelles et les mettre en quête de leurs origines.<br /><br /> C'est peu dire que <i>Du thé pour les fantômes</i> commence de manière déstabilisante. Les personnages sont peu sympathiques, les capacités d'Agonie font frissonner, la place et le rôle du narrateur est peu clair, l'enjeu du récit n'est pas évident et le tout n'est pas conté de manière linéaire. L'ensemble donne une sensation vraiment étrange qui a eu du mal à m'accrocher. Mais pourquoi autant de personnes ont bien pu adorer ce roman ? C'est en poursuivant que j'ai compris.<br /><br /> <i>Du thé pour les fantômes</i> est un roman qui ne cesse de s'améliorer au fil de ses pages. Il m'aura défintivement acquis à sa cause lors d'un sublime passage à deux voix, aussi réussi sur le fond que sur la forme, qui dit parfaitement les rancoeurs et les points de vue différents que deux personnes peuvent acquérir, sans que l'une ait plus raison que l'autre. C'est un point de bascule pour moi mais ce n'est pas une rupture, c'est seulement l'aboutissement - le premier aboutissement - d'une grande maitrise de la part de Chris Vuklisevic dans sa construction du récit.<br /><br /> <i>Du thé pour les fantômes</i> est donc un livre qui se dévoile peu à peu, au niveau de ses personnages comme de son histoire. Si tout parait d'abord un peu bizarre, l'impression finale est tout autre : chaque mot est dosé, chaque mot compte, chaque mot est utilisé à bon escient. D'une manière extrêmement satisfaisante, tout finit par faire totalement sens et avoir ses raisons d'être jusqu'à se terminer en apothéose.<br /><br /> Il y aurait énormément de choses à dire sur ce roman. Je n'ai pas évoqué le cadre ultra-réaliste de la région niçoise, je n'ai pas évoqué toutes les bonnes idées liées aux thés et aux fantômes, je n'ai pas évoqué ces passages qui parviennent à donner du baume au coeur malgré l'ambiance tragique, je n'ai pas évoqué la réflexion globale sur l'identité, la sérénité et l'acceptation. Je n'ai pas évoqué tout ce qui fait que ce roman est un très très beau roman. Mais je n'ai pas besoin de le faire parce qu'il n'y a qu'une seule chose que vous vous devriez faire : le lire.<br /><br /> <i>Couverture : Cécilia Leroux</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://fourbistetologie.fr/2023/06/28/du-the-pour-les-fantomes/"><span style="color: #da901f;">Sabine</span></a>, <a href="https://yuyine.be/node/1178"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2024/11/20/chronique-du-the-pour-les-fantomes-de-chris-vuklisevic/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/03/30/du-the-pour-les-fantomes-chris-vuklisevic/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2023/05/02/du-the-pour-les-fantomes/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, <a href="https://bulledelivre.wordpress.com/2024/06/20/du-the-pour-les-fantomes-chris-vuklisevic/"><span style="color: #da901f;">Snow</span></a>, ...</i><br /> As-tu mérité tes yeux ? – Eric LaRocca https://lepauledorion.com/2025/01/22/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/ L'épaule d'Orion urn:uuid:96cf91ba-a92b-3b43-a3c9-e880f69e0f14 Wed, 22 Jan 2025 10:26:53 +0100 Première sortie de l’année chez Le Bélial’, et 56e novella inscrite dans la collection Une Heure-Lumière, As-tu mérité tes yeux&#160;? d’Eric LaRocca ouvre le bal avec un texte décrit comme un récit d’horreur psychologique. Il s’agit de la première traduction en français de l’auteur bostonien, et on la doit à Mélanie Fazi. Tout débute comme &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/01/22/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">As-tu mérité tes yeux ? – Eric&#160;LaRocca</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="643" height="1000" data-attachment-id="16172" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/22/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/rocca/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/rocca.jpg" data-orig-size="643,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="rocca" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/rocca.jpg?w=193" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/rocca.jpg?w=643" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/rocca.jpg?w=643" alt="" class="wp-image-16172" style="width:368px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Première sortie de l’année chez Le Bélial’, et 56<sup>e</sup> novella inscrite dans la collection Une Heure-Lumière, <strong>As-tu mérité tes yeux&nbsp;?</strong> d’Eric LaRocca ouvre le bal avec un texte décrit comme un récit d’horreur psychologique. Il s’agit de la première traduction en français de l’auteur bostonien, et on la doit à Mélanie Fazi.</p> <p class="has-text-align-justify">Tout débute comme une banale histoire d’annonce postée sur internet qui va mettre deux personnes étrangères pas en relation. Agnes Petrella, 24 ans, reniée par sa mère depuis qu’elle a révélé son homosexualité, se trouve en difficulté et n&rsquo;arrive plus à payer son loyer. Elle se résout à se séparer d’une antiquité familiale, un épluche-pomme du XIX siècle ayant appartenu à sa grand-mère italienne, qu’elle met en vente via une annonce postée sur un forum queer. L’annonce est longue de plusieurs pages, elle y raconte l’origine de l’objet et son attachement sentimental. Zoe Cross y répond et se déclare intéressée par la transaction. Les deux jeunes femmes commencent à discuter via une messagerie, et apprenant les difficultés financières d’Agnes, Zoe lui propose de l’aider puisqu’elle n’a aucun souci d’argent. S’engage alors une relation épistolaire, qui le restera, mais qui va rapidement prendre une tournure sombre. Zoe va profiter de la solitude affective d’Agnes et de sa fragilité psychologique pour exercer sur elle, simplement par jeu, une emprise grandissante jusqu’à la pousser à accomplir des choses stupides, humiliantes, et dont le lecteur aura pris connaissance des conséquences dramatiques dès l’avant-propos.</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>As-tu mérité tes yeux ?</strong> a ceci d’original qu’il adopte la forme d’une retranscription fidèle et complète, à quelques suppressions près pour raisons juridiques, des échanges entre Agnes et Zoe. Une forme épistolaire donc, qui permet d’exposer les mécanismes de l’emprise et plonge le lecteur au cœur du drame sans lui imposer le regard, forcément biaisé, d’un narrateur. C&rsquo;est efficace. Mais malgré cela, le texte n’a pas fonctionné comme il aurait dû sur moi. Tout d’abord parce qu’il est court et ne se donne pas véritablement le temps d’installer une tension psychologique aussi angoissante qu’elle aurait pu être pour un meilleur effet. Par ailleurs, je trouve Eric LaRocca bien trop timide dans ses propositions. Il ne s’aventure pas bien loin dans le régime de la perversion et du mal, et il m’est arrivé d’être autrement plus horrifié par des histoires d’emprises réelles vécues dans mon entourage ou rapportées régulièrement par la presse, qui sont bien plus scabreuses que le récit fait dans cette novella. Tant et si bien que j’aurais du mal à qualifier <strong>As-tu mérité tes yeux ?</strong> de roman d’horreur psychologique tant la réalité est souvent bien plus sordide. L’imagination de l’auteur me semble en deçà de celle des prédateurs ou des imbéciles malveillants qui sévissent en ligne. Le sentiment d’horreur, l’angoisse, m’aura fait défaut à la lecture de ce récit. Je dois être trop anesthésié par le quotidien dans ce monde pour qu’une telle histoire imaginaire m’émeuve. C’est en soi un triste constat.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D’autres avis&nbsp;: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/01/eric-larocca-as-tu-merite-tes-yeux.html">Gromovar</a>,</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>As-tu mérité tes yeux&nbsp;?</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Eric LaRocca</li> <li><strong>Traduction&nbsp;:</strong> Mélanie Fazi</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 23&nbsp;janvier 2023, Le Bélial’, coll. Une Heure-Lumière</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 176</li> <li><strong>Support&nbsp;:</strong> papier (12,90&nbsp;€) et numérique (6,99&nbsp;€)</li> </ul> Le Chant des glaces https://lechiencritique.blogspot.com/2025/01/le-chant-des-glaces.html Le chien critique urn:uuid:4a3a0ffd-ffa9-a9a1-b244-d557dded3ffa Wed, 22 Jan 2025 10:26:00 +0100 <div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8PcayTZEvqrCI16UYPLzTNri9asCicFlw_Nolm_c6qkXmp09-vekVb12v3qMnWGVS9elsOuyfuTX94bgx8P6MvXdEVotrajLGPgk1vTOROtt2xR6f-rt5DoRcowaeqIR9C4AL7QHBF-Yw5t19lVEQXTRhT5BRzFmT_OQqrItwE8G3bScP5oJ6a1_5OXrB/s1220/1ere-couv-chant-glaces-def-site.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1220" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8PcayTZEvqrCI16UYPLzTNri9asCicFlw_Nolm_c6qkXmp09-vekVb12v3qMnWGVS9elsOuyfuTX94bgx8P6MvXdEVotrajLGPgk1vTOROtt2xR6f-rt5DoRcowaeqIR9C4AL7QHBF-Yw5t19lVEQXTRhT5BRzFmT_OQqrItwE8G3bScP5oJ6a1_5OXrB/w263-h400/1ere-couv-chant-glaces-def-site.jpg" width="263" /></a></div><h3>Jean Krug, Critic, 2021, 350 p., 11€ epub sans DRM</h3><br /><br />Jean Krug nous sert un cocktail glacé de science-fiction… mais attention, à mettre trop de glaçons, le goût se perd !<br /><br /></div><b><br /><br />Pitch de l'éditeur :</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Delas est une planète glaciaire dont les ressources, extraites jour et nuit par des milliers de prisonniers, alimentent en eau potable le reste de la galaxie. Mais on y trouve également le cryel, un morceau de glace aux propriétés spéciales que seuls les plus agiles des détenus parviennent à prospecter : les chanteurs.<br /> Lorsqu’un jour, l’occasion est donnée à Bliss et Fey, chanteurs insurgés, de se libérer, ils n’hésitent pas une seconde.<br /> Accompagnés par Nox, ancien pilote et Jennah, scientifique exilée, ils vont plonger au cœur du plus gigantesque des glaciers. Et dans les méandres de ses galeries obscures, animés par la quête folle d’un cryel parfait, c’est surtout leur propre conscience qu’ils vont explorer. Avec cette question lancinante : « Au fond, quelle liberté ? »<br /></div><br /><h4><b>Mon ressenti : </b></h4></div><div style="text-align: justify;">Le nom de Jean Krug circule depuis quelques temps dans la sphère de l'imaginaire. En plus d'être romancier, il est aussi glaciologue, et en ces temps de changement climatique où les hivers disparaissent peu à peu, un peu de fraîcheur ne peut faire de mal. Donc en route vers ce chant des glaces.<br /><br />Chant qui m'a très vite désarçonné : n'ayant pas lu le pitch, je croyais que l'action se déroulait sur notre Terre, mais pas du tout ! Nous sommes loin dans le futur, sur une planète glacée qui sert de prison esclavagiste. Le roman se concentre autour du cryel, un cristal de glace aux propriétés exceptionnelles, l'énergie du futur...<br /><br />Le Chant des glaces navigue à travers plusieurs sous-genres de la science-fiction : space opera, planet opera, SF militaire, et roman d’aventure… avec plus ou moins de réussite. Parfois, je me suis demandé où l’auteur souhaitait réellement m’emmener. Personnellement, c’est le côté thriller qui m’a le plus emporté, ainsi que les passages se déroulant dans ou sur la glace. J’avoue avoir craint que l’auteur parte dans trop d'explications scientifiques autour de la glace, de par son métier. Mais non, c'est même l'inverse, j'aurais voulu en apprendre d'avantage sur les glaciers, gourmand que je suis...<br />Le principal défaut de ce livre réside dans sa volonté de s’aventurer dans trop de directions à la fois. J’ai eu l’impression que l’auteur y mettait tout son amour pour la SF. Mais il a un trop gros cœur Mes repérages sorties littéraires février 2025 https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/22/mes-reperages-sorties-litteraires-fevrier-2025/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:f2442e58-56d7-d730-f6f1-9fd2f551b462 Wed, 22 Jan 2025 08:00:00 +0100 L&#8217;année 2025 a débuté avec quelques belles parutions, certaines maisons d&#8217;éditions ont fait le choix d&#8217;attendre un peu pour sortir leurs premiers ouvrages. Le mois de février approchant à grands pas, il est temps de se pencher sur ce qui est prévu. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en [&#8230;] <figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img width="723" height="287" data-attachment-id="53919" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/22/mes-reperages-sorties-litteraires-fevrier-2025/sl0225/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/sl0225.jpg" data-orig-size="1022,406" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="SL0225" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/sl0225.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/sl0225.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/sl0225.jpg?w=723" alt="" class="wp-image-53919" style="width:760px;height:auto" /></figure> <p>L&rsquo;année 2025 a débuté avec quelques belles parutions, certaines maisons d&rsquo;éditions ont fait le choix d&rsquo;attendre un peu pour sortir leurs premiers ouvrages. Le mois de février approchant à grands pas, il est temps de se pencher sur ce qui est prévu. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour février (même si je ne craquerai pas forcément pour tout):</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="683" height="1000" data-attachment-id="53923" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/22/mes-reperages-sorties-litteraires-fevrier-2025/albin48592-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/albin48592-2025.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="albin48592-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/albin48592-2025.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/albin48592-2025.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/albin48592-2025.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53923" style="width:170px;height:auto" /></figure></div> <p><em>La Cité des miracles</em> de Robert Jackson Bennett<strong> Albin Michel Imaginaire</strong> 26 février. Troisième roman se situant dans le même univers des Cités Divines tout en pouvant se lire de manière indépendante avec cette fois Sigrud comme personnage principal. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="683" height="1024" data-attachment-id="53906" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/?attachment_id=53906" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg" data-orig-size="914,1371" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="les_morts_possederont_la_terre-914&#215;1371" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/les_morts_possederont_la_terre-914x1371-1.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53906" style="width:157px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Les morts posséderont la terre</em> de Margaret Killjoy <strong>Argyll</strong> collection Récifs 7 février. Roman déjà lu et chroniqué, il suit les aventures de Danielle Cain et sa bande de punks anarchistes dans une histoire fantastique. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="683" height="1000" data-attachment-id="53927" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/22/mes-reperages-sorties-litteraires-fevrier-2025/denoel-lunes18247-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/denoel-lunes18247-2025.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="denoel-lunes18247-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/denoel-lunes18247-2025.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/denoel-lunes18247-2025.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/denoel-lunes18247-2025.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53927" style="width:188px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Des Siècles et des Siècles</em> de Stéphane Przybylski <strong>Denoël collection Lunes d&rsquo;encre</strong> 5 février. J&rsquo;avais beaucoup aimé les précédents romans de l&rsquo;auteur, celui-ci est décrit comme un thriller d&rsquo;espionnage, à voir. </p> <p>Pour les autres sorties dont on connaît les dates:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><em>Playground </em>de Richard Powers <strong>Actes Sud</strong> 5 février</li> <li><em>La Dernière Tentation de Judas</em> de Philippe Battaglia <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 6 février</li> <li><em>River Clyde </em>de Simone Buchholz <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 13 février</li> <li><em>Effondrement système </em>de Martha Wells <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 20 février</li> <li><em>Une vie de saint</em> de Christophe Siébert <strong>Au diable Vauvert</strong> 13 févier</li> <li><em>Changements de Plans</em> d’Ursula K. Le Guin <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 27 février</li> <li><em>Chroniques de Durdane </em>de Jack Vance <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 13 février</li> <li><em>La Guerre sans fin </em>de Danielle L.Jensen <strong>Bragelonne</strong> 12 février</li> <li><em>Une Marée d&rsquo;acier noir</em> de Anthony Ryan <strong>Bragelonne</strong> 12 février</li> <li><em>The Sword of Kaigen</em> de M.L.Wang <strong>Calix</strong> 12 février</li> <li><em>La Chute du Feu</em> de Elise Kova <strong>Castelmore</strong> 5 février</li> <li><em>La Boussole de la Nuit</em> de Amanda Foody <strong>Casterman </strong>5 février</li> <li><em>Chasse nocturne</em> de Alexandra Christo <strong>DeSaxus</strong> 27 février</li> <li><em>Decimus Fate : Le talisman des rêves</em> de Peter A.Flannery <strong>Elder Craft</strong> 12 février</li> <li><em>L&rsquo;homme qui n&rsquo;existait plus</em> de Leafar Izen <strong>Les éditions L&rsquo;alchimiste</strong> 25 février</li> <li><em>Bain de boue</em> de Ars O&rsquo; <strong>Folio SF</strong> 13 février</li> <li><em>Terra Humanis</em> de Fabien Cerutti <strong>Folio SF</strong> 13 février</li> <li><em>Himilce</em> d’Emmanuel Chastellière <strong>Folio </strong>20 février</li> <li><em>Le Cycle des secrets, tome 3 : Le palais des géants</em> de Manon Fargetton <strong>Gallimard Jeunesse </strong>27 février</li> <li><em>L&rsquo;Exode de Trisolaris</em> de Liu Cixin <strong>Hachette Heroes</strong> Le rayon Imaginaire 12 février</li> <li><em>Le Peuple des Rennes</em> de Megan Lindholm <strong>J&rsquo;ai Lu </strong>12 févier</li> <li><em>Le frère du Loup</em> de Megan Lindholm <strong>J&rsquo;ai Lu </strong>12 févier</li> <li><em>The Killing Moon</em> de N.K.Jemisin <strong>J&rsquo;ai Lu </strong>26 févier</li> <li><em>The Shadowed Sun</em> de N.K.Jemisin <strong>J&rsquo;ai Lu </strong>26 févier</li> <li><em>Ruine (Le Livre des terres bannies 3 )</em> de John Gwynne <strong>Leha</strong> 13 février</li> <li><em>Léopard noir, loup rouge</em> de Marlon James <strong>Livre de poche </strong>5 février</li> <li><em>La Maison aux mille étages</em> de Jan Weiss <strong>Livre de poche </strong>12 février</li> <li><em>Eriophora</em> de Peter Watts <strong>Livre de poche </strong>19 février</li> <li><em>Les Épreuves de la Reine Soleil </em>de Nisha J. Tuli <strong>Livre de poche </strong>19 février</li> <li><em>Les Carnets de l&rsquo;apothicaire, Tome 5 </em>de Natsu Hyuuga <strong>Lumen</strong> 6 février</li> <li><em>La Fille du Diable</em> de Jenni Fagan <strong>Métailié</strong> 17 février</li> <li><em>Isaiah Hale</em> de Suzanne Wright <strong>Milady</strong> 19 février</li> <li><em>Never</em> de Jessa Hastings  <strong>Milady</strong> 19 février</li> <li><em>Le Golem de pierre </em>de Claire Krust <strong>Mnémos</strong> 19 février</li> <li><em>Le Chant Des Épines </em>&#8211; Intégrale 30 ans d&rsquo;Adrien Tomas <strong>Mnémos</strong> 19 février</li> <li><em>Brûlées</em> de Ariadna Castellarnau <strong>L&rsquo;Ogre</strong> 7 février</li> <li><em>La Dixième Prophétie</em> de Anna Triss <strong>Pocket</strong> 20 février</li> <li><em>La Guerre Céleste</em> de Anna Triss <strong>Pocket</strong> 20 février</li> <li><em>Les Hérétiques de Dune</em> de Frank Herbert <strong>Pocket</strong> 27 février</li> <li><em>La Maison des mères</em> de Frank Herbert <strong>Pocket</strong> 27 février</li> <li><em>Le Golem</em> de Gustav Meyrink <strong>Points</strong> 7 février</li> <li><em>Nimbus</em> de Jan Eldredge <strong>Saxo </strong>6 février</li> <li><em>Ne pas déranger les dragons</em> de Michelle Robinson <strong>Saxo </strong>13 février</li> <li><em>La Cité dans les nuages</em> de Megan Hopkins <strong>Saxo </strong>27 février</li> <li><em>Ascenseur pour le futur </em>de Nadia Coste <strong>Syros</strong> 6 février</li> <li><em>Le Diable sur mon épaule</em> de Gabino Iglesias <strong>UGE 10/18</strong> 20 février</li> </ul> <p>Et vous pour quoi allez vous craquer ces mois-ci?</p> Lectures 2023-2024 https://lecultedapophis.com/2025/01/21/lectures-2023-2024/ Le culte d'Apophis urn:uuid:3ca6f29e-4bd9-bfed-f903-9b336109ccdf Tue, 21 Jan 2025 13:35:27 +0100 Un article, 9 chroniques ! Comme vous le savez sans doute, j&#8217;ai dû interrompre l&#8217;activité de ce blog pendant un an du fait de problèmes de santé (principalement) et autres. Je ne me suis toutefois pas totalement arrêté de lire : cela s&#8217;est parfois fait laborieusement, mais je suis arrivé à terminer un certain nombre &#8230; <a href="https://lecultedapophis.com/2025/01/21/lectures-2023-2024/" class="more-link">Continuer de lire <span class="screen-reader-text">Lectures 2023-2024</span></a> Astronautes morts – Jeff Vandermeer https://lepauledorion.com/2025/01/20/astronautes-morts-jeff-vandermeer/ L'épaule d'Orion urn:uuid:8f599820-c05f-1165-b35e-036aa57c69c1 Mon, 20 Jan 2025 18:01:15 +0100 Voilà une expérience quelque peu déroutante. Chef de file et théoricien du&#160;New Weird, mouvement littéraire visant à rogner les der­niers liens entre l’Imaginaire et une quelconque forme de réalisme, Jeff VanderMeer se doit de conduire sa nef des fous toujours plus à l’avant-garde et, pour cela, de faire preuve d’audace créative. C’est ce qu’il a &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/01/20/astronautes-morts-jeff-vandermeer/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Astronautes morts – Jeff&#160;Vandermeer</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="672" height="1023" data-attachment-id="16165" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/20/astronautes-morts-jeff-vandermeer/astronautes-morts/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/astronautes-morts.jpg" data-orig-size="919,1400" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="astronautes morts" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/astronautes-morts.jpg?w=197" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/astronautes-morts.jpg?w=672" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/astronautes-morts.jpg?w=672" alt="" class="wp-image-16165" style="width:367px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Voilà une expérience quelque peu déroutante. Chef de file et théoricien du&nbsp;<em>New Weird</em>, mouvement littéraire visant à rogner les der­niers liens entre l’Imaginaire et une quelconque forme de réalisme, Jeff VanderMeer se doit de conduire sa nef des fous toujours plus à l’avant-garde et, pour cela, de faire preuve d’audace créative. C’est ce qu’il a accompli avec&nbsp;<strong>Astronautes morts</strong>, qu’il situe dans le même univers que son précédent roman,&nbsp;<strong>Borne</strong>&nbsp;(2020), mais qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu pour aborder celui-ci Ou disons que sa lecture ne vous viendra pas en aide. Ne vous illusionnez pas, rien ni personne ne viendra à votre aide.&nbsp;</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Astronautes morts</strong>&nbsp;plonge le lecteur dans une apocalypse écologique et biotechnologique, produit des expérimentations sans limites de la Com­pagnie installée au sein de la Ville. Le monde est mort, et avec lui le tangible. Les fractures qui défigurent la réalité sont profondes. L’es­pace et le temps ont perdu de leur consistance au point de n’avoir plus d’existence con­crète. Grayson, Mousse et Chen sont trois astronautes morts, ou peut-être qu’ils sont vivants et qu’ils ne sont pas astronautes. Dans tous les cas, ils ne sont plus vraiment humains, si jamais un jour ils l’ont été. Sautant d’une réalité à une autre, en suivant des lignes temporelles divergentes où il est possible de se croiser soi-même et de se tuer, tous trois tentent de combattre la Compa­gnie où et quand il serait encore possible de le faire. À l’assaut de la Ville, dans ses multiples versions, ils croisent, encore et toujours, les mêmes êtres mon­strueux, chimériques et métaphoriques&nbsp;: le renard bleu, l’oiseau sombre, le poisson géant et le mystérieux Charlie X à tête de chauve-souris. Puis tout change et c’est le récit du poisson géant devenu léviathan, et dont les souvenirs ne sont pas les siens, qu’on lit tout au fond de pages à moitié blanches. Et enfin, dans un troisième mouvement, s’offre le récit de Sarah dont le présent ap­par­tient au passé et qui a reçu du futur le journal de Charlie X. Sarah nous accorde un autre regard sur l’histoire que l’on vient de découvrir, une tentative d’explication. Sarah, avant qu’elle ne devienne Mousse.</p> <p class="has-text-align-justify">Jeff Vander­Meer alterne les modes narratifs, multiplie les voix, les points de vue, les réalités. Humains et monstres, victimes et bourreaux échangent leurs rôles.&nbsp;<strong>Astronautes morts</strong>&nbsp;n’est pas un roman destiné à ceux qui aiment les récits linéaires et limpides. C’est une expérience littéraire, postmoderne et déjantée. À l’image du monde qu’il décrit, le récit est fracturé, les mots sont génétiquement modifiés, dissous dans des rivières toxiques et recrachés dans d’autres mondes. Il faut ici saluer l’extraordinaire travail de traduction de Gilles Goullet, qui a su transporter les expériences de l’auteur jusque dans notre langue. Pour le lecteur, c’est une expérience sensorielle tenue éloignée de toute rationalité. Jeff VanderMeer ne l’autorisera pas à comprendre, à donner du sens. Alors, au lecteur, il ne restera que des images, fortes, pré­gnantes, dérangeantes.</p> <p>Je n’ai rien compris mais c’était beau.</p> <p><em>[Cette chronique a été publiée initialement dans le numéro 113 de la revue Bifrost en janvier 2024]</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Astronautes morts</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Jeff VanderMeer</li> <li><strong>Traduction&nbsp;:</strong> Gilles Goullet</li> <li><strong>Publication :</strong> 14 septembre 2023 au Diable Vauvert</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 400</li> <li><strong>Support&nbsp;:</strong> papier (23 €) et numérique (12,99€)</li> </ul> Utopiales 2024 – Les conférences du samedi http://rsfblog.fr/2025/01/20/utopiales-2024-les-conferences-du-samedi/ RSF Blog urn:uuid:60cd46af-d6ec-9cb8-edec-526713612c75 Mon, 20 Jan 2025 17:30:10 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, le focus sur les remises de prix, les conférences inaugurales, et celles du jeudi et celles du vendredi, poursuivons avec celles du samedi. A 9h15 (c&#8217;est toujours trop tôt), direction la Scène Shayol pour la table-ronde Dans le reflet de la machine avec [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/20/utopiales-2024-les-conferences-du-samedi/">Utopiales 2024 &#8211; Les conférences du samedi</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Strange Pictures - Uketsu https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/strange-pictures-uketsu.html Les Lectures du Maki urn:uuid:f6ddb9fe-aba9-e6eb-3eb4-a444949b5864 Sun, 19 Jan 2025 17:25:00 +0100 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwMm8OrmY78c0PPdfTWB0QMUwaoPmM41AHTM5uwU-JbYv8WkM1VzHAOUQqavfHvbOP4sDXQwzHT9TWYUgN1P47A8c18SLtHOd_eCRQvEgjMc5xsWEIChA8-zV_wF45ElfUOkhysYBc5CsXya2HVzNvxvoOqXQhapoBKYafgPCQJOibkJGFC1KO-9GQ_eM/s1000/seuil157810-2025.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwMm8OrmY78c0PPdfTWB0QMUwaoPmM41AHTM5uwU-JbYv8WkM1VzHAOUQqavfHvbOP4sDXQwzHT9TWYUgN1P47A8c18SLtHOd_eCRQvEgjMc5xsWEIChA8-zV_wF45ElfUOkhysYBc5CsXya2HVzNvxvoOqXQhapoBKYafgPCQJOibkJGFC1KO-9GQ_eM/s320/seuil157810-2025.jpg" width="224" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">La forme au service du fond</span></div><br /><div style="text-align: justify;"><i>Strange Pictures</i> est un livre qui attire l'oeil : couverture noire, titre en blanc et surtout ce dessin au trait, de couleur verte. L'objet est beau et mystérieux, et quand on le prend en main et qu'on le retourne, on apparait une photo d'<b>Uketsu</b>, enfin d'un homme portant un masque blanc et vêtu d'un haut noir (la marque de fabrique de l'auteur japonais dont personne ne connait la réelle identité !) et d'autres dessins verts. Ne reste plus qu'à le feuilleter et l'on découvre un texte entrecoupé de dessins, d'images et de croquis. Tout cela est bien intrigant, d'autant plus que les <i><b>Editions du Seuil</b></i> jouent sur ce côté mystérieux à travers une communication importante sur les réseaux (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=SLWYLfvsReM" target="_blank">Youtube</a>). Mais qu'en est-il exactement ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Strange Pictures</i> n'est en fait qu'un thriller classique, une histoire de meurtre(s) et une enquête pour le(s) résoudre. Classique, enfin pas tant que cela, tout d'abord la construction du roman est habile : quatre chapitres racontant quatre histoires avec des personnages, des lieux et des temps différents, qui semblent au premier abord distincts mais dont les liens apparaissent au gré de la lecture. Tout commence par un court prologue où une psychologue décortique le dessin réalisé par une jeune fille de onze ans arrêtée par la police pour le meurtre de sa mère. Jusque là, rien ne sort des sentiers battus mais s'ensuivent les différentes parties, agrémentées d'illustrations, qui sont autant d'indices et de guide pour le lectorat (et les enquêteurs). Et c'est cette mise en forme et cette mise en page qui sortent&nbsp;<i>Strange Pictures</i> du classicisme, en faisant un livre à part.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Est-il nécessaire d'en dire plus ? Je ne le pense pas. Si vous voulez davantage d'informations sur ce livre, la toile en regorge mais il serait dommage d'en savoir plus, d'en savoir trop au risque de perdre la surprise de la découverte.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Strange Pictures</i> est donc sur le fond un polar classique (dont l'intrigue est beaucoup plus cohérente et solide que nombre de livres du même genre) et sur la forme un puzzle littéraire à la construction millimétrée où tous les indices présents sous nos yeux s'assemblent dans les dernières pages pour donner un bien beau résultat.</div><p><br />Les avis d'<a href="https://www.outrelivres.fr/strange-pictures/" target="_blank">Outre Livres</a></p><p><br /></p> Planètes – Voyage dans les mondes de la science-fiction de Renaud Jesionek https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/19/planetes-voyage-dans-les-mondes-de-la-science-fiction-de-renaud-jesionek/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:7a0c0ce5-f27f-d67e-ccba-e2d64812008f Sun, 19 Jan 2025 09:36:54 +0100 Renaud Jesionek (également comédien et animateur de télévision) a fondé en 2014 la chaîne YouTube Nexus VI, dans laquelle il analyse les œuvres et les thématiques de la science-fiction. Étant assez peu férue de YouTube, j&#8217;avoue ne pas connaître la chaîne qui s’intéresse à la science-fiction sous toutes ses formes (cinéma, jeu vidéo et littérature). [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="775" height="1023" data-attachment-id="53835" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/19/planetes-voyage-dans-les-mondes-de-la-science-fiction-de-renaud-jesionek/planetes_coverdef-indd/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg" data-orig-size="2879,3803" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;IGS-CP&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;Ce document a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9 et certifi\u00e9 chez IGS-CP, Charente (16)&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;planetes_coverdef.indd&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="planetes_coverdef.indd" data-image-description="" data-image-caption="&lt;p&gt;Ce document a été créé et certifié chez IGS-CP, Charente (16)&lt;/p&gt; " data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=227" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=775" alt="" class="wp-image-53835" style="width:450px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=775 775w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=1550 1550w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=114 114w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=227 227w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/01/files.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 775px) 100vw, 775px" /></figure></div> <p>Renaud Jesionek (également comédien et animateur de télévision) a fondé en 2014 la chaîne YouTube Nexus VI, dans laquelle il analyse les œuvres et les thématiques de la science-fiction. Étant assez peu férue de YouTube, j&rsquo;avoue ne pas connaître la chaîne qui s’intéresse à la science-fiction sous toutes ses formes (cinéma, jeu vidéo et littérature). Renaud Jesionek a publié un ouvrage intitulé <em>Planètes, Voyage dans les mondes de la science-fiction</em> aux éditions Hoëbeke en novembre 2024. Le thème du livre est les planètes des plus grandes œuvres de science-fiction.</p> <p>Le livre est un grand format avec une belle couverture cartonnée et une illustration rappelant la chaîne de l&rsquo;auteur. On prend plaisir à le feuilleter, à découvrir les différents mondes présentés, qu’ils soient réels ou imaginaires, les illustrations proposées étant nombreuses et de belle qualité. Les premiers chapitres s&rsquo;intéressent à notre système solaire avec surtout la Terre, Mars et Vénus avant de continuer avec la ceinture d’astéroïdes, puis en s&rsquo;éloignant de plus en plus jusqu’à l’espace profond. Des notions de science sont reprises avec notamment les distances séparant les différentes planètes de notre système. Cela permet de remettre ses connaissances sur notre système solaire à jour, même s&rsquo;il ne s&rsquo;agit que de vulgarisation. L&rsquo;ouvrage n&rsquo;étant pas un livre scientifique à proprement parler, il n&rsquo;est pas fait pour faire passer des notions scientifiques mais plus pour offrir un panorama de ce qui existe en science-fiction en terme de mondes existants ou imaginaires.</p> <p>Les différentes planètes existant dans les œuvres de science-fiction sont classées par types : désertiques, océaniques, froides, luxuriantes ou encore œcuménopoles (quand les planètes sont entièrement recouvertes par une mégalopole). On y retrouve des mondes connus de tous, et d’autres moins, dans une présentation non exhaustive de ces différents mondes. Le livre est richement documenté et propose une invitation au voyage. On se prend à rêver et à s’imaginer voyager dans tous ces mondes tout en ayant envie de découvrir ou redécouvrir les œuvres mentionnées. L&rsquo;écriture est agréable, l&rsquo;auteur distillant au fil du livre ses opinions sur les oeuvres mises en exemple (avec parfois des positions assez tranchées). L&rsquo;écriture sur les images aurait également méritée d&rsquo;être un peu plus grande pour permettre plus de lisibilité.</p> <p><em>Planètes, Voyage dans les mondes de la science-fiction</em> est ainsi un très bel ouvrage, richement documenté et enrichissant. Il s&rsquo;adresse plus selon moi à ceux qui veulent voyager et pousser les portes de la SF, qu&rsquo;aux amateurs de SF déjà initiés qui trouveront un beau livre de voyage à défaut d&rsquo;apprendre grand chose. Une belle réussite au niveau vulgarisation de ce genre bien diffusé actuellement dans la culture en général.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteur: Renaud Jesionek</p> <p>Éditions: Hoëbeke</p> <p>Parution: 07/11/2024</p> <p>Partez à la découverte des planètes des plus grandes œuvres de la science-fiction et marchez sur les traces de vos personnages préférés dans les vastes étendues de l&rsquo;espace.<br>Cinéma, littérature, séries, jeux vidéo, animés : Renaud Jesionek – alias le Capitaine du Nexus VI – décrypte les représentations des mondes nouveaux de la science-fiction sous toutes ses formes. Ces mondes sont une invitation à l’exploration et à la découverte des lieux étranges de notre univers physique et sont tout autant révélateurs de valeurs et d’émotions humaines universelles. La science-fiction, c’est l’ultime voyage.</p> Utopiales 2024 – Les conférences du vendredi http://rsfblog.fr/2025/01/17/utopiales-2024-les-conferences-du-vendredi/ RSF Blog urn:uuid:81d3b323-7cee-c050-b9fd-e69ca23b31ab Fri, 17 Jan 2025 17:30:52 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, le focus sur les remises de prix, les conférences inaugurales, et celles du jeudi, poursuivons avec celles du vendredi. Pour commencer, direction la scène Shayol à 9h15 (oui, c&#8217;est trop tôt) pour la conférence sur Les vaisseaux générationnels qui réunissait Roland Lehoucq (astrophysicien [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/17/utopiales-2024-les-conferences-du-vendredi/">Utopiales 2024 &#8211; Les conférences du vendredi</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Comptine pour la dissolution du monde : Perdre pied jusqu’à l’horreur https://justaword.fr/comptine-pour-la-dissolution-du-monde-perdre-pied-jusqu%C3%A0-l-horreur-769aa68df993?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:b9b49256-abc9-6b91-dbba-0e597ea066ee Fri, 17 Jan 2025 12:47:32 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*3Vv28HbMwh-djSDB5hyf0w.jpeg" /></figure><h3>Comptine pour la dissolution du monde : Perdre pied jusqu’à l’horreur</h3><h4>Maintenir le cap</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*dslPtT-xU5S-VMlk.jpeg" /></figure><p>De retour sur les tables françaises depuis quelques années maintenant, l’écrivain américain<strong> Brian Evenson</strong> est désormais un habitué de la collection <em>Rivages Imaginaire</em> après <strong>Immobilité </strong>en 2024 et avant la parution tant attendue cette année de la suite de <a href="https://justaword.fr/la-confr%C3%A9rie-des-mutil%C3%A9s-9473e905cecc"><strong>La Confrérie des mutilés</strong></a>. <br>Dans cette logique éditoriale, il n’est donc pas surprenant de voir débarquer <strong>Comptine pour la dissolution du monde</strong>, lauréat du <em>World Fantasy Award</em> et du <em>Shirley Jackson Award</em>. <br>De nouveau traduit par <strong>Jonathan Baillehache</strong>, voici 22 nouvelles oscillant entre fantastique, horreur et science-fiction qui ne vous laisseront pas de marbre !</p><blockquote>« Voulait-il même vivre dans un tel monde, un monde qui menaçait sans cesse de se dissoudre autour de lui ? »</blockquote><p>Faire l’expérience « <strong><em>Brian Evenson</em></strong> », c’est accepter de pénétrer dans un univers qui se délite, où la folie envahit la page sans crier gare, où le monde perd de sa substance et où l’horreur est aussi frontale qu’insidieuse. <br><strong>Comptine pour la dissolution d’un monde </strong>ne déroge pas à la règle et cela dès la première nouvelle <strong><em>Quelle que soit la direction</em></strong> où il est question d’une femme qui n’a plus de visage comme s’il lui manquait la moitié de son corps, comme si tout n’était plus qu’une illusion d’optique malaisante. <br>Que faire d’une telle « <em>chose </em>» ? Surtout quand on l’a demandé au ciel…<br>Court, glauque et obsédant. La méthode <strong>Evenson</strong>.<br>Pour mieux comprendre, penchons-nous sur la nouvelle qui donne son titre au recueil : <strong><em>Comptine pour la dissolution du monde</em></strong>. <br>Ici, un père se réveille chez lui et réalise que sa fille a disparu. Il retourne la maison dans tous les sens et toutes les pièces y passent mais elle n’est plus là, comme volatilisée. <br>De façon étrange, il se met à chercher dans des endroits incongrus comme le frigidaire, les bouches de ventilation ou les tiroirs. Puis il va voir sa voisine qui affirme n’avoir jamais vu de petite fille avec lui. Plus on avance dans le récit et plus l’on comprend la perversité du réel tel que reconstruit par cet homme. Autour du père, la consistance de l’univers s’effondre, le sens perd sens et une comptine l’obsède. C’est un accroc dans le réel qui fait tomber le rideau. <br>La quasi-totalité du recueil joue dans un même registre. <strong>Brian Evenson</strong> aime tisser des histoires où un petit élément, souvent insignifiant en apparence, va venir fracasser ses personnages et les faire sombrer.<br>Un des meilleurs exemples : <strong><em>Ambiance sonore</em></strong>. <br>Cette fois, c’est un cinéaste bien déterminé à tourner son film dans la maison de son choix qui voit sa prise de vue contrariée par la revente précoce de ladites maison. Sauf que voilà, il lui manque une minute de silence sur sa bande sonore. Et il faut absolument que ce soit le silence de <em>CETTE </em>maison. Alors il fera tout pour enregistrer dedans. <br>L’obsession vire à l’horreur et à la démence. <br><strong><em>Menno </em></strong>procède de la même façon avec un narrateur qui n’arrête pas de déménager car il est persuadé qu’on lui dérobe des choses. Son nouvel appartement est pourtant parfait, alors il est hors de question de déménager de nouveau. Et si ce Menno, ce voisin à la face un peu trop familière, était le vrai responsable de ces vols ? <br>L’idée est plantée, et elle ronge notre personnage jusqu’au drame. <br>L’accroc devient une obsession, l’obsession devient pathologique.</p><blockquote>« On ne peut pas se dépouiller si facilement de son humanité. Ou du moins, quand on le peut, ça ne dure qu’un instant. »</blockquote><p>Chez <strong>Brian Evenson</strong>, c’est le raisonnement lui-même qui est mis en défaut. Les chemins de la pensée s’affaissent et l’on assiste impuissant à des associations d’idées qui vont mener à des actes terribles, parfois d’une violence insoutenable. L’Américain n’est cependant pas dans une démarche des plus frontales ici et la violence n’est parfois que suggérée.<br>Comme dans <strong><em>La Tour </em></strong>et son monde post-apocalyptique étrange ou <strong><em>Lien d’affinité</em></strong> et ses deux sœurs pas-tout-à-fait-humaines.<br>On remarquera d’ailleurs que <strong>Brian Evenson</strong> ne rechigne pas à partir complètement dans un registre science-fictif. <br>Pour s’en convaincre, il faut suivre les survivants du <strong><em>Seigneur des Cuves</em></strong> alors qu’un vaisseau spatial voit sa coque compromise et la majorité de ses occupants tués. Sauf que voilà, ce n’est peut-être pas la brèche qui est coupable de tout. <strong>Evenson </strong>ajoute même une note clairement fantastique et reparle d’un de ses thèmes favoris : le double. Des copies numériques des passagers tentent d’aider notre narrateur à résoudre l’équation du drame. <br>Et déraillent quand elles découvrent qu’elles ne sont que des copies.<br>Le double, <strong>Brian Evenson</strong> adore ça. C’est tout naturellement qu’on en croisera dans <strong><em>Né mort-né </em></strong>et son double-thérapeute qui n’en est pas un, une nouvelle particulièrement réussie et qui convoque elle aussi ce petit élément qui fait tout basculer, en l’occurrence l’emploi d’une expression inattendue pour notre patient de plus en plus instable. <br>On pourrait aussi déceler des doubles dans <strong><em>Le trou</em></strong> dans laquelle une expédition de sauvetage sur une autre planète tourne au drame et au trouble. Ou encore dans <strong><em>La seconde porte</em></strong> où on se retrouve bloquer dans une mystérieuse bâtisse avec un frère et sa sœur…qui finit par ne plus être sa sœur…à moins que…<br>Ce qui reste tout de même le plus tétanisant dans les histoires de <strong>Brian Evenson</strong>, c’est lorsque le lecteur se rend compte que la préoccupation à priori exagérée <em>(pour ne pas dire complètement absurde)</em> du personnage débouche sur une horreur qui existe bel et bien. <br>Dans <strong><em>Ligne du regard</em></strong>, un cinéaste est obsédé par l’imperfection qu’il perçoit du film qu’il vient de boucler. Ce sentiment de malaise culmine quand il remarque que la ligne de regard n’est pas bonne lorsqu’il filme à l’intérieur d’une certaine maison. Une impression confirmée par le caméraman qu’il contacte pour l’occasion avant que l’on découvre que ce grain de sable cache une réalité horrible. <br>On s’amuse également dans <strong><em>Soeurs </em></strong>avec les conceptions complètement décalées de deux sœurs et de leurs mères non-humaines autour de fêtes et traditions humaines. Petit à petit pourtant, le ton change et l’on se rend compte que la gentille famille Adams est en fait aussi monstrueuse que cannibale. Ou du moins, <em>en quelque sorte</em>. <br>Il suffit d’un rien pour que <strong>Brian Evenson </strong>nous emmène dans un chemin de traverse et qu’il nous perde avec ses personnages. On sent l’envie de l’écrivain américain de briser nos acquis et notre façon de pensée, de tordre le réel et d’en faire quelque chose qui n’a plus rien de certain. <br>Comme une <strong><em>Tache </em></strong>sur une visière qui peut, à la fin, vous tuer d’une façon atroce, ou un film qui n’existe pas peut prendre vie et vous tenir prisonnier. Prenez gare au réel, il n’est pas sûr.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/595/1*_YWSZ-IHYzq-BfYbjar1Bw.jpeg" /></figure><h4>Toujours génial, toujours dérangeant, Brian Evenson renouvelle son talent pour le format court dans ce recueil qui obsède le lecteur comme une écorchure sur le palais. Inventif et souvent terrifiant, voici le genre de Comptine qui risque bien de vous empêcher de dormir !</h4><h4>Note : 9/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=769aa68df993" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/comptine-pour-la-dissolution-du-monde-perdre-pied-jusqu%C3%A0-l-horreur-769aa68df993">Comptine pour la dissolution du monde : Perdre pied jusqu’à l’horreur</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> TJ Klune - La Maison au milieu de la mer céruléenne https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/01/tj-klune-la-maison-au-milieu-de-la-mer.html 233°C urn:uuid:b456e443-e78c-7cf0-1d62-6d287a5e1287 Thu, 16 Jan 2025 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdFNfOtRRnLy5EKb8Cb5mollMeos1pa2NXUoDy7TlKawWx8c_eQG0dy2boE1s0F0c1phBojsAtY5wAdU6sgYbAPTwyKyDfslDzpV_rfmrVH3ItuTbgpMvzym67W49wMwJL19XhYLxIuqsUSbkNY-pkj_MeKzucSA9Br8P9R-efoS3hPbFqtrWDD31MsHZF/s1000/lamaisonaumilieudelamerceruleenne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="691" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdFNfOtRRnLy5EKb8Cb5mollMeos1pa2NXUoDy7TlKawWx8c_eQG0dy2boE1s0F0c1phBojsAtY5wAdU6sgYbAPTwyKyDfslDzpV_rfmrVH3ItuTbgpMvzym67W49wMwJL19XhYLxIuqsUSbkNY-pkj_MeKzucSA9Br8P9R-efoS3hPbFqtrWDD31MsHZF/w276-h400/lamaisonaumilieudelamerceruleenne.jpg" width="276" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La Maison au milieu de la mer céruléenne, TJ Klune, 2020, 474 pages</i></div><br /> Linus Baker travaille au Ministère de la Jeunesse Magique, en charge d'évaluer des orphelinats. Il mène une vie assez austère, solitaire et routinière jusqu'au jour où il est envoyé en mission sur l'île de Marsyas, dans un étrange et secret orphelinat qui accueille des enfants "particuliers", dont notamment l'Antéchrist.<br /><br /> <i>La Maison au milieu de la mer céruléenne</i> n'est pas un roman qu'on lit pour son scénario. Ses grandes lignes sont facilement prévisibles : il y aura une romance (qui m'aura laissé indifférent dès le départ), le personnage principal va s'émanciper en découvrant une vie plus heureuse et tout finira bien. C'est limpide dès le départ.<br /><br /> <i>La Maison au milieu de la mer céruléenne</i> est-il un roman ennuyant pour autant ? Pas du tout. Parce qu'il a une énorme qualité : ses personnages. Tous plus adorables les uns que les autres individuellement, ils forment collectivement un groupe encore plus attachant. Ce qui fait que les deux meilleurs moments du livre sont deux péripéties assez anodines, deux activités de groupe, qui se vivent comme des bulles de bonheur.<br /><br /> Si <i>La Maison au milieu de la mer céruléenne</i> n'est pas un coup de coeur pour moi (mais tout de même une très agréable lecture), je comprends très facilement pourquoi ça a pu l'être pour beaucoup. TJ Klune y fait preuve d'une grande représentativité et d'une aura positive, sans pour autant prétendre révolutionner le monde. Il apporte simplement sa pierre à l'édifice et offre surtout un moment de paix et d'espoir aux lecteurices, comme de belles vacances au bord d'une mer céruléenne.<br /><br /> <i>Couverture : Peter Stanimirov / Traduction : Cécile Tasson</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://fourbistetologie.fr/2021/07/07/the-house-in-the-cerulean-sea/"><span style="color: #da901f;">Sabine</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2022/03/12/chronique-la-maison-au-milieu-de-la-mer-ceruleenne-de-tj-klune/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://ombrebones.wordpress.com/2021/09/03/la-maison-au-milieu-de-la-mer-ceruleenne-tj-klune/"><span style="color: #da901f;">OmbreBones</span></a>, ...</i><br /> Bilan 2024 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/01/bilan-2024.html Nevertwhere urn:uuid:76435467-5378-0808-3a8c-77b320ba5896 Wed, 15 Jan 2025 08:00:00 +0100 <p> Le dernier recueil factice de l’année, c’est fait.<br />L’épisode de Noël de Doctor Who, c’est fait.<br />Allez, on s’y met à ce bilan annuel avant qu’on soit déjà en février ?<span></span> </p> <a name='more'></a> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <div style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">LES CHIFFRES</span></b><br /> </div> <div> <br />Cette année j’ai lu <b>76 livres</b> KillPal – bilan 2024 http://rsfblog.fr/2025/01/14/killpal-bilan-2024/ RSF Blog urn:uuid:d710aec8-df3c-68a5-d7ad-0e5274d1606f Tue, 14 Jan 2025 17:30:14 +0100 <p>Il est temps de faire le bilan annuel de l’opération KillPaL (opération qui ne vient à bout d&#8217;aucune Pile à Lire. Cette année j&#8217;ai repris la carte mentale de l&#8217;année dernière et je l&#8217;ai enrichie. En plus des données habituelle (merci ExcelVador), elle est accompagnée d&#8217;une liste détaillées des lectures et des visionnages (SFFF et [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/14/killpal-bilan-2024/">KillPal – bilan 2024</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Apophis Box – Janvier 2025 https://lecultedapophis.com/2025/01/14/apophis-box-janvier-2025/ Le culte d'Apophis urn:uuid:498b9346-1cf4-02e1-72a0-6cf01c321127 Tue, 14 Jan 2025 11:01:07 +0100 Elfes et mutation, sources de Hard SF (de qualité) autres que les romans et &#171;&#160;Belle au bois dormant&#160;&#187;&#8230; en SF L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la &#8230; <a href="https://lecultedapophis.com/2025/01/14/apophis-box-janvier-2025/" class="more-link">Continuer de lire <span class="screen-reader-text">Apophis Box &#8211; Janvier&#160;2025</span></a> The Strange – Nathan Ballingrud https://lepauledorion.com/2025/01/14/the-strange-nathan-ballingrud/ L'épaule d'Orion urn:uuid:a4decb3c-b65d-1e00-3d6a-5f25bd406e67 Tue, 14 Jan 2025 09:43:15 +0100 J’ai fait la connaissance de Nathan Ballingrud à la sortie en 2019 aux États-Unis de son recueil de nouvelles horrifiques Wounds qui, bien que je ne sois pas particulièrement friand de récits d’horreur, m’avait fait forte impression par la plume évocatrice de l’auteur et les images inspirées de l’iconographie médiévale infernale qu’il déployait. Ce recueil &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/01/14/the-strange-nathan-ballingrud/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">The Strange – Nathan&#160;Ballingrud</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="672" height="1023" data-attachment-id="16138" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/14/the-strange-nathan-ballingrud/thestrange/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/thestrange.jpg" data-orig-size="985,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="thestrange" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/thestrange.jpg?w=197" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/thestrange.jpg?w=672" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/thestrange.jpg?w=672" alt="" class="wp-image-16138" style="width:365px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">J’ai fait la connaissance de Nathan Ballingrud à la sortie en 2019 aux États-Unis de son recueil de nouvelles horrifiques <strong><a href="https://lepauledorion.com/2019/04/10/wounds-nathan-ballingrud/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Wounds</a></strong> qui, bien que je ne sois pas particulièrement friand de récits d’horreur, m’avait fait forte impression par la plume évocatrice de l’auteur et les images inspirées de l’iconographie médiévale infernale qu’il déployait. Ce recueil a depuis été traduit par Alice Ray, très joliment dit-on, et est paru en septembre 2024 sous le titre <strong>Atlas de l’enfer</strong> aux éditions Les Moutons électriques. Malheureusement, André-François Ruaud a annoncé hier que la maison d’édition déposait le bilan après 20 ans d’activité, et les livres publiés ne seront rapidement plus disponibles.</p> <p class="has-text-align-justify">L’auteur américain a publié en mars 2023 son premier roman de science-fiction, <strong>The Strange</strong>. Je l’ai lu à sa sortie et, ayant été déçu, je n’ai pas pris la peine de le chroniquer. Mais un camarade blogueur me faisait récemment remarquer qu’il est de plus en plus difficile d’orienter ses choix à la lecture des blogs tant il semble que les chroniqueurs se laissent aller au dithyrambe et se refusent à émettre des avis négatifs. Mea culpa, et donc : <strong>The Strange</strong>…</p> <p class="has-text-align-justify">Le récit se déroule en 1931 sur Mars. L’astronaute américain Chauncy Peabody est le premier à avoir posé le pied sur la planète rouge, il y a une soixantaine d’années. Une petite colonie humaine s’est depuis développée, mais elle est limitée en taille et a tout du Far West. Sur cette Mars uchronique, on vit à l’air libre, bien qu’il fasse un peu frais, l’atmosphère est tout à fait respirable. L’action principale se déroule dans deux bourgades&nbsp;: New Gavelston, qui sert d’astroport, et Dig Town, une ville minière. La seule ressource de la planète est un minerai tiré du sol martien appelé le <em>Strange</em>. Il sert de source d’énergie et permet de donner — on ne sait comment — une illusion d’intelligence aux robots qui assistent les humains dans des tâches quotidiennes. D’autre part, une longue exposition à cette substance change la couleur des yeux, en leur donnant une teinte <s>bleue de l’Ibad</s> verte. Quelques mois avant le début du roman, la Terre est devenue silencieuse. Plus aucune nouvelle ne parvient jusqu’à Mars et plus aucun vaisseau n’arrive. Les Martiens sont isolés.</p> <p class="has-text-align-justify">L’héroïne du roman est Anabelle, une jeune fille de 14&nbsp;ans, qui tient avec son père le <em>diner</em> de la ville de New Gavelson depuis le départ de sa mère vers la Terre juste avant que les communications ne soient coupées. Un soir, le restaurant est attaqué par un groupe de brigands qui dérobent les cylindres de programmation du robot domestique, dont l’un contient le dernier enregistrement de la mère d’Anabelle. Elle va tout faire pour partir à la poursuite de ces brigands, avec l’aide de quelques adultes, et récupérer ce cylindre. Au fil de ses aventures, elle va découvrir que le Strange est bien plus qu’il ne semble et qu’il a des effets cruels sur les humains.</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>The Strange </strong>est un western. Qu’il se déroule sur Mars n’a en fait aucune conséquence. L’aspect uchronique n’est pas développé au-delà du simple fait que l’action se déroule en 1931. Aucune explication n’est fournie. Tout comme aucune explication n’est donnée au sujet de cette substance appelée le Strange, dont il faut reconnaitre qu’elle est très inspirée de l’épice de Dune. On assiste même à la brève apparition d’un ver des sables géant dans le désert martien. Au-delà de ces prémices qui auraient pu donner lieu à un roman intéressant, j’ai trouvé l’histoire contée totalement ridicule. Les motivations des personnages ne sont pas explicitées et leurs actions ne sont jamais crédibles. Tout ceci n’est que le prétexte à écrire une nième variation sur le thème des zombies dans un décor de western. Si on retrouve parfois le talent de l’auteur pour les scènes horrifiques et dans quelques descriptions, celles-ci sont bien insuffisantes pour en faire un roman intéressant. Grosse déception, donc, en ce qui me concerne.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D’autres avis&nbsp;: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/01/the-strange-nathan-ballingrud.html">Gromovar</a>,</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>The Strange</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Nathan Ballingrud</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 21&nbsp;mars 2023, Titan Books</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 320</li> <li><strong>Support&nbsp;:</strong> papier et ebook</li> </ul> Poisson Poison - Ned Beauman https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/poisson-poison-ned-beauman.html Les Lectures du Maki urn:uuid:5cd3d276-ec75-5ffe-e88e-47f7d66a5046 Tue, 14 Jan 2025 07:30:00 +0100 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwkNcd9sSMsconUhn8anmeqLzOgSM5ffD4UHEn-NlGFo-VNdktKOaOiNmK5BaLvcX2b-aDOe-fjLOFKiy1s2wpZUR8XisGhTVpsQW1fLuOWfzswUvUHUE3ZPUIYfcgX94XMd9O74-mTfv1KySecaTCvyTRftf4Ho2vueY2c7fBOtKxLt8CpyW5rqG2i68/s1024/Poisson%20Poison.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwkNcd9sSMsconUhn8anmeqLzOgSM5ffD4UHEn-NlGFo-VNdktKOaOiNmK5BaLvcX2b-aDOe-fjLOFKiy1s2wpZUR8XisGhTVpsQW1fLuOWfzswUvUHUE3ZPUIYfcgX94XMd9O74-mTfv1KySecaTCvyTRftf4Ho2vueY2c7fBOtKxLt8CpyW5rqG2i68/s320/Poisson%20Poison.jpg" width="219" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">L'écologie : un business</span></div><br /><div style="text-align: justify;">La Science-Fiction se fait rare en ce début d'année, même chez <b style="font-style: italic;">Albin Michel Imaginaire, </b>où<b style="font-style: italic;">&nbsp;</b>au premier semestre 2025, un seul roman est estampillé Science-Fiction : <i>Poisson Poison</i> du britannique <b>Ned Beauman</b>. Cet auteur, plutôt méconnu en France, a écrit en une quinzaine d'années cinq romans dont deux ont été traduits chez les <i><b>éditions Joëlle Losfeld</b></i> avant que son dernier, auréolé du prestigieux prix <b>Arthur C. Clarke</b>, soit publié chez <b><i>Albin Michel</i></b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Ned Beauman</b> nous plonge dans un avenir proche, dans les années 2030, où la Terre va de plus en plus mal et où les espèces disparaissent à tour de bras. Parmi elles beaucoup d'indispensables aux écosystèmes mais totalement invisibles aux yeux du grand public, ce qui n'était pas le cas du Panda Géant dont le dernier spécimen vivant n'est plus. Suite à ces nombreuses extinctions, et pour endiguer l'hécatombe, a été créé le "crédit-extinction". Copié sur le modèle du crédit-carbone qui était censé limiter les rejets de CO2 dans l'atmosphère par un accompagnement financier, le crédit-extinction s'applique lui au vivant en incitant financièrement les industries, entreprises et états à limiter les actions humaines responsables de la disparition animale. L'auteur détaille avec minutie le système et ses principes de fonctionnement, rendant le sujet très lisible, compréhensible, sans jamais être ennuyeux. Il faut dire qu'avec un sarcasme sans nom et une ironie plus que mordante,&nbsp;<b>Ned Beauman</b> se délecte de décortiquer le système mis en place, d'en trouver les failles pour que les grands exterminateurs puissent continuer à éliminer à tout-va. Bienvenue dans l'écologie business, quand frauder et corrompre sont les seules réponses humaines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Karin Resaint, une biologiste, spécialiste de l'intelligence animale, a pour mission d'évaluer le degré d'intelligence d'un poisson : le <i>Venomous Lumpsucker</i>. L'aire de reproduction du poisson se trouve au large de la Suède, là où une société indienne veut démarrer de gros travaux d'extraction. Le rapport de la biologiste est donc très attendu. Mark Haylyard est employé par cette société, et s'occupe de tout ce qui touche à l'environnement. Cadre égocentrique et petit arnaqueur, il ne s'intéresse que moyennement aux extinctions animales et "spécule" sur les "crédits-extinction" espérant faire de bonnes affaires. De situations absurdes en rebondissements improbables, ces deux personnages que tout oppose vont devoir faire équipe et parcourir l'Europe pour retrouver des lompes venimeux vivants.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Ned Beauman</b> nous immerge dans un futur sombre mais très différent de celui que nous connaissons géopolitiquement parlant, et il est très difficile de le visualiser et d'y adhérer. A la limite de l'irrationnel, ce monde est trop extravagant pour que l'on puisse y croire. A l'inverse l'idée des "crédits-extinction" est non seulement originale mais aussi terriblement bien amenée avec toutes les dérives pouvant être engendrées. De même, les personnages sont des caricatures d'eux-mêmes, l'auteur pousse l'absurdité du monde à son paroxysme ce qui, à mes yeux, dessert l'histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, je ressors mitigé de <i>Poisson Poison :</i>&nbsp;enthousiasmé par le "crédit-extinction", je reste perplexe sur le worldbuilding et devant les aventures rocambolesques des deux protagonistes. Heureusement, le message sur la préservation de notre environnement est clair : toutes les espèces doivent être protégées, il n'y a pas d'espèces anodines et, malheureusement le constat est lui aussi sans appel, l'Humain est une calamité pour la planète.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les avis de <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/08/venomous-lumpsucker-ned-beauman.html" target="_blank">Gromovar</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/01/02/poisson-poison-ned-beauman/" target="_blank">Epaule d'Orion</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/12/poisson-poison-de-ned-beauman/" target="_blank">Au pays des caves troll</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/01/02/poisson-poison-ned-beauman/" target="_blank">Le Nocher des Livres</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Top 12 de mes meilleures lectures de 2024 https://dragongalactique.com/2025/01/13/top-12-des-mes-meilleures-lectures-de-2024/ Le dragon galactique urn:uuid:d2048320-a7b6-d491-4a72-69e28eb76f71 Mon, 13 Jan 2025 08:12:00 +0100 Le Top 12 de mes meilleures lectures de 2023 Le Livre des Martyrs, tome 6 : Les Osseleurs – Steven Erikson https://bibliosff.wordpress.com/2025/01/13/le-livre-des-martyrs-tome-6-les-osseleurs-steven-erikson/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:e641c33f-25a1-5cb7-28d7-639a3dffa3a6 Mon, 13 Jan 2025 08:00:00 +0100 Mon avis sur le roman Les Osseleurs (Le Livre des Martyrs, tome 6) de Steven Erikson paru aux Editions Leha <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg"><img data-attachment-id="18200" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/11/02/carnet-de-bord-octobre-2024/les-osseleurs-steven-erikson/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg" data-orig-size="1093,1700" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="Les Osseleurs Steven Erikson" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=193" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=658" width="658" height="1023" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=658" alt="Les Osseleurs Steven Erikson" class="wp-image-18200" srcset="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=658 658w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=96 96w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=193 193w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg?w=768 768w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-osseleurs-steven-erikson.jpg 1093w" sizes="(max-width: 658px) 100vw, 658px" /></a></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Dans ma longue et lente relecture des sept premiers volumes du <strong><a href="https://bibliosff.wordpress.com/tag/le-livre-des-martyrs/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Livre des Martyrs</a>,</strong> je redécouvre le tome 6, <strong>Les Osseleurs</strong> et j&rsquo;en profite pour le chroniquer puisque je ne l&rsquo;avais pas fait précédemment.</p> <span id="more-18251"></span> <h2 class="wp-block-heading">Mon avis</h2> <p>Il m&rsquo;en aura fallu du temps pour lire ce bouquin ou, en tout cas, il sera resté longtemps en cours puisqu&rsquo;avec une panne de lecture en plein milieu, j&rsquo;ai passé plusieurs semaines sans y toucher. Quoi qu&rsquo;il en soit, je l&rsquo;ai fini (à nouveau, puisque c&rsquo;était une relecture), et voici donc un avis rapide. </p> <p>En effet, si vous suivez mes avis sur le Livre des Martyrs, il va être difficile de ne pas divulgâcher. Et de plus, il y a tellement d&rsquo;intrigues et de personnages qu&rsquo;il est compliqué de résumer, relater, donner une appréciation de chaque trame narrative tellement cela commence à être complexe. Deux grandes parties se détachent néanmoins. </p> <p>Dans la première, l&rsquo;Adjointe Tavore, à la tête de la XIVe armée malazéene, poursuit les rescapés de l&rsquo;Apocalypse à travers le désert. Les fourbes se retranchent dans la ville martyre de Y’Ghatan, que les malazéens vont envahir. Bien mal va leur en prendre, regardez la couverture, elle vous décrit ce que certains (survivants, hein, mais de peu) vont endurer. Ils prendront alors le surnom d&rsquo;Osseleurs mais surtout, le lien entre l&rsquo;Adjointe et la XIVe se renforcera.</p> <p>Dans la seconde partie, l&rsquo;armée, de retour à Malaz, trouvera un accueil là aussi enflammé, si j&rsquo;ose dire. Et la fidélité de Tavore à l&rsquo;Impératrice Laseen sera mise à rude épreuve, dans un final haletant où la traversée de la ville se fera dans un bain de sang.</p> <p>Ajoutons à cela l&rsquo;assaut sur un Trône magique, les tribulations du Maître du jeu, l&rsquo;errance de Crokus et Héboric, la quête d&rsquo;Icarium, l&rsquo;arme ultime manipulée par des &laquo;&nbsp;amis&nbsp;&raquo; mal intentionnés, l&rsquo;inimitable Karsa Orlong qui se rapproche, lui aussi, du nouvel empereur immortel, des dieux interventionnistes, de la magie surpuissantes, des bains de sang et un humour désabusé&#8230; Vous connaissez la recette et elle fonctionne très bien, une fois de plus, dans ce sixième opus.</p> <p>Hop, dans la foulée, j&rsquo;ai recommencé la lecture du <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/15/le-livre-des-martyrs-tome-7-le-souffle-du-moissonneur-steven-erikson/">Souffle du Moissonneur</a>, lu en début d&rsquo;année et chroniqué ici-même, pour ensuite poursuivre la saga.</p> <h2 class="wp-block-heading">D&rsquo;autres avis</h2> <p><a href="https://limaginaerumdesymphonie.wordpress.com/2020/11/15/le-livre-des-martyrs-t6-les-osseleurs-steven-erikson/" target="_blank" rel="noreferrer noopener nofollow">L&rsquo;Imaginaerum de Symphonie</a> &#8211; <a href="https://latavernedonos.fr/2022/06/07/revue-litteraire-le-livre-des-martyrs-t6-les-osseleurs-de-steven-erikson/" target="_blank" rel="noreferrer noopener nofollow">La Taverne d’Onos</a> &#8211; <a href="https://hildrsworld.wordpress.com/2024/04/17/les-osseleurs-le-livre-des-martyrs-t6-steven-erikson/" target="_blank" rel="noreferrer noopener nofollow">Hildr’s world</a> &#8211; &#8230;</p> <h2 class="wp-block-heading">Résumé</h2> <p>(source éditeur)</p> <p>La rébellion du continent de Sept-Cités a été écrasée.</p> <p>Les derniers insurgés fanatiques se sont réfugiés dans la ville de Y’Ghatan, sous le commandement de Léoman des Fléaux. Y’Ghatan, une ville légendaire, qui a déjà goûté plus d’une fois le sang des Malazéens. La perspective d’assiéger cette ancienne forteresse inquiète justement la XIV<sup>e</sup>&nbsp;armée de Malaz, épuisée par le conflit. L’odeur de la mort règne, alors qu’une épidémie de peste se propage.</p> <p>Mais, aux quatre coins du monde, les agents d’un conflit bien plus important ont posé leurs premières pièces. Les dieux eux-mêmes doivent choisir leur camp, car les règles ont désormais changé de manière irrévocable.</p> <p>Et comme souvent, ce sont les mortels qui en pâtiront les premiers. Héboric, Apsalar, Couteaux, le féroce guerrier Karsa Orlong ou les deux compagnons de route Icarium et Mappo…, chacun est à la recherche de son destin, de son passé ou de son avenir, guidé par sa propre volonté mais aussi celle de puissances supérieures. La guerre s’annonce, dans les garennes comme sur terre. Car, une fois de plus, les dieux ne les laisseront pas tranquilles.</p> <p>L’enjeu ? L’existence même du monde.</p> <p>Editeur : Leha &#8211; Traduction : Emmanuel Chastellière &#8211; Date de parution : 10/2020 &#8211; 1024 pages. Disponible également au Livre de Poche.</p> <h2 class="wp-block-heading">L’Auteur</h2> <p>(source éditeur)</p> <p class="has-text-align-justify">Archéologue et anthropologue de formation, féru d&rsquo;histoire, <strong>Steven Erikson</strong> s&rsquo;est inspiré de ces univers et des grands récits de la mythologie à l&rsquo;instar de l&rsquo;Iliade pour sa série <em>Malazan Book of the Fallen</em>. Son oeuvre, empreinte de grandes épopées et de mystères (nul ne peut prédire l&rsquo;évolution de ses romans), est loin des clichés collant parfois à la fantasy. Il dépeint des personnages aux multiples facettes, alternant les bons comme les mauvais côtés, à l&rsquo;image de l&rsquo;être humain. Son oeuvre, multi-primée, est considérée par beaucoup comme une des toutes meilleures sagas d&rsquo;epic fantasy jamais écrites. Né le 7 octobre 1959 à Toronto, au Canada, il a grandi à Winnipeg puis alterné son lieu de résidence entre son pays de naissance et l&rsquo;Angleterre dont sa femme est originaire.</p> Doctor Who Christmas Special – Joy to the World https://nevertwhere.blogspot.com/2025/01/doctor-who-christmas-special-joy-to.html Nevertwhere urn:uuid:0377fdac-abd6-2996-c4ba-c2daa44ed59e Sun, 12 Jan 2025 15:03:00 +0100 <div><div style="text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <img alt="Affiche de l'épisode avec Ncuti Gatwa et Nicola Coughlan" border="0" data-original-height="400" data-original-width="270" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu0goblvb6DOuuFTV_fOgKRUYoEtgBcNaG7IhDBm3ZLGIznC5E5suRspMm3jxrzpa9_PKN7K3UYJ63i6d8wb4RH-js_-WvfXjGxH-pwd9Ysh399yi9VdKAopIckY9HXHyNHbulCkVPg_KkOKsLARvaEON7qOBmQsgDi1_4LHB8crb5U9RRf5Akpv0DwPW1/w270-h400/DWCS2024.jpg" width="270" /> </div> <p style="text-align: left;"> C’est Noël (enfin c’était Noël il y a quelques temps), et qui dit Noël dit épisode de <i>Doctor Who</i>, comme le veut une tradition bien établie. Cette année, la série joue la carte de l’épisode complètement déconnecté de l’intrigue principale mais avec Steven Moffat au scénario, vous vous doutez que ça ne manquera pas de timey-wimey.<span></span> </p> <a name='more'></a><p style="text-align: left;"><i>Joy to the World</i> fait tourner son intrigue autour d’un hôtel au concept particulier, un Time Hotel où les chambres sont des portails vers d’autres époques. Forcément il y a de quoi s’amuser, surtout quand le Docteur s’invite et commence à mener l’enquête sur une mystérieuse mallette qui passe de main en main.<br /><br />J’ai l’impression que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un épisode aussi noël-esque, et ce n’est pas uniquement parce que l’intrigue se déroule en partie le jour de Noël. Enfin les jours de Noël. À plusieurs périodes. Je m’égare. Je disais donc, il y a vraiment un esprit de Noël qui plane sur l’ensemble, dans cette manière de parler de la solitude du Docteur et dans les amitiés qu’il tisse avec ses compagnons temporaires.<br /><br />C’est aussi un épisode curieusement inégal, dont l’intérêt n’est pas forcément où on l’attend. Comme avec le personnage de Joy, joué par Nicola Coughlan (Penelope dans <i>Bridgerton</i>). Je pensais que l’épisode reposerait en partie sur ses épaules mais en fait pas du tout.</p><div style="text-align: center;"><img alt="Nicola Coughlan tenant un sèche-cheveux pour se défendre" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmN2fb95wbBGp7OyxWq5hgXI68M0eJPrQVmaMHiqDAF2byQBlu-msISW1Ds1t6fyfzNvW4G0TNgCwECWOI9B1JgzhhkbWOTD3WuRHmsQsJ4p-QFzjUyGeIGXDehD6pkTHzGkvb-rvcbZ6rrtaVF2qrCCUvR9KGs_CKtJHoNXB8trrY1rqoKMqeNTxgtVwd/s16000/DWCS2024-01.jpg" /><br /></div><br />Paradoxalement au milieu de tout ce jeu sur les différentes époques, c’est le segment où le Docteur est coincé pendant un an à notre époque, en tête à tête avec le personnage d’Anita que j’ai trouvé le plus réussi. Cette réunion de personnages solitaires est bien menée et très touchante.<br /><br />Et comme elle occupe beaucoup de place, on a finalement assez peu de temps pour s’attacher au personnage de Joy et son intrigue est assez vite résolue. C’est vraiment étrange.<br /><br />L’ensemble ceci dit est plutôt agréable. C’est un brin gentillet à mon goût et il y a toujours trop de « ta gueule c’est magique » par ci par là, mais certaines séquences sont très réussies (notamment l’intro façon room service) et Ncuti Gatwa continue à incarner un formidable Docteur.<br /><br />Ce n’est pas le plus mémorable des épisodes de Noël, mais c’est un petit plaisir qui ne se refuse pas en fin de soirée avec une tisane et des papillotes, en attendant la prochaine saison qui devrait arriver cette année.<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><i><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYzt3Ueqo7YZWR0m_rvEbLvefwGAIboUPtEhH77D9i_vGLFsg1kiATUS27DWyUGI-SeWq5ET85K_jHSvKrUMpJjaAhMKflQHAnwcCeB1aefM5pyVU6tNqVJh8Niw5J_IyaeyFrd0wNSbXCwg79zrb-gr-wJ92ie0E_DPh8aa2w9uP7Zje0fUzUDj31fpIQ/s16000/DWCS2024-02.jpg" /></i><br /></div><div><b><br />Infos utiles : </b><i>Joy to the World</i> est un épisode spécial de Noël de <i>Doctor Who</i>. Première diffusion le 25 décembre 2024. Scénario de Steven Moffat. Réalisation de Alex Sanjiv Pillai. 55 minutes environ.<br /> <p style="text-align: left;"></p> <div style="text-align: left;"> <p> <b>D'autres avis : </b>je vous recommande <a href="https://www.denofgeek.com/tv/doctor-who-christmas-special-review-joy-to-the-world/">la review du site <i>Den of the Geek</i></a>, qui souligne un des atouts majeurs de l'épisode : il est assez déconnecté de l'intrigue pour pouvoir être regardé en famille sans avoir besoin de prévoir un Powerpoint de présentation pour résumer trois ans d'intrigues tortueuses Poisson poison de Ned Beauman https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/12/poisson-poison-de-ned-beauman/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:4302fe29-7ca9-0455-870c-8b00a3e28d9c Sun, 12 Jan 2025 09:27:55 +0100 Poisson poison est un roman de l&#8217;auteur britannique Ned Beauman. Celui-ci est connu pour son style et son humour noir, notamment dans le roman L&#8217;accident de téléportation publié en 2012 puis traduit en France en 2015. Poisson poison, qui a reçu le prix Arthur C. Clarke en 2023, est publié par Albin Michel Imaginaire en [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="683" height="1000" data-attachment-id="53783" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/albin49361-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="albin49361-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53783" style="width:412px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg 683w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=102 102w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=205 205w" sizes="(max-width: 683px) 100vw, 683px" /></figure></div> <p><em>Poisson poison</em> est un roman de l&rsquo;auteur britannique Ned Beauman. Celui-ci est connu pour son style et son humour noir, notamment dans le roman <em>L&rsquo;accident de téléportation</em> publié en 2012 puis traduit en France en 2015. <em>Poisson poison</em>, qui a reçu le prix Arthur C. Clarke en 2023, est publié par Albin Michel Imaginaire en ce début janvier.</p> <p>Le monde imaginé par Ned Beauman est le notre, en légèrement pire et dans quelques années. Le réchauffement climatique est toujours là, les espèces animales disparaissent sans que cela n&rsquo;affecte vraiment l&rsquo;humanité, exceptée celle du dernier panda géant qui a pour conséquence la création du &laquo;&nbsp;crédit d&rsquo;extinction&nbsp;&raquo;. Celui-ci a pour but d&rsquo;inciter les nations à limiter les disparitions animales dues à l&rsquo;action humaine. Comme tout système a toujours ses failles vite trouvées et vite exploitées, des sociétés se créent pour détourner le système en numérisant et conservant l&rsquo;ADN des espèces animales disparues.</p> <p>Karin Resaint est une biologiste spécialisée dans l’évaluation du niveau d&rsquo;intelligence des espèces animales menacées. Elle travaille depuis quelques temps sur un poisson nommé le lompe venimeux. La zone de reproduction de l&rsquo;animal est au large de la Suède, là où la compagnie minière Brahmasamudran veut lancer ses travaux. Les conclusions du travail de Karin Resaint sont donc primordiales pour la compagnie. La future extinction du lompe venimeux va l&rsquo;amener à rencontrer Mark Halyard, un cadre supérieur de la compagnie minière. Ensemble, ils vont essayer de trouver s&rsquo;il reste des lompes en vie au cours d’un périple en Europe du nord.</p> <p>Le ton du récit est celui de l&rsquo;humour noir et grinçant. Le roman est une critique de notre société et de la manière dont elle gère la protection de la biodiversité. L&rsquo;intelligence des espèces est un enjeu important pour décider ou non de leur survie, sans prendre en compte l&rsquo;impact sur le climat, sur la biodiversité, sur la planète. Le capitalisme est roi, et Ned Bauman le met parfaitement en scène. L&rsquo;intrigue est riche, cohérente. Le récit est dynamique et le rythme assez intense. L&rsquo;auteur pousse au maximum les travers et erreurs humaines pour imaginer un futur encore plus cynique où tout a empiré. Ned Beauman se paye même le luxe d’apporter des moments d&rsquo;humour tout en satire. Cependant, un point n&rsquo;a pas su me convaincre: les personnages auxquels je n&rsquo;ai pas accroché. Les deux protagonistes sont assez caricaturaux et manquent de nuances, leurs motivations sont très personnelles et frisent la folie (pour Karin Resaint surtout).</p> <p><em>Poisson poison</em> est ainsi un roman prenant et intelligent sous forme de satire sociale des nombreux travers de l&rsquo;humanité. Il permet sous couvert d&rsquo;humour noir de nous faire réfléchir sur nos comportements envers l&rsquo;environnement et les autres espèces. </p> <p>Autres avis : <a href="https://lepauledorion.com/2025/01/02/poisson-poison-ned-beauman/">L&rsquo;épaule d&rsquo;Orion</a>, </p> <p>Auteur: Ned Beauman</p> <p>Éditions: Albin Michel Imaginaire</p> <p>Traduction&nbsp;: Gilles Goullet</p> <p>Publication&nbsp;: 15 janvier 2025</p> <p>Treize centimètres de long. Des yeux globuleux. Une lèvre plus épaisse que l’autre… Le lompe venimeux est loin d’être le poisson le plus sexy de la planète. Autrement dit, la bestiole est moche à crever. Et pour arranger le tout, sa morsure est extrêmement douloureuse. L’anéantissement probable de cette espèce lors d’un accident minier quelque part en mer Baltique n’est donc pas un drame pour l’Humanité. Deux personnes, pourtant, ne l’entendent pas de cette oreille, pour des raisons diamétralement opposées. Karin Resaint, convaincue que le lompe venimeux pourrait jouer un rôle capital dans ses recherches sur l’intelligence animale. Mark Halyard, cadre sup’ de la compagnie minière, risquerait quant à lui très gros si le poisson avait vraiment disparu. Contraints de faire équipe, Karin et Mark vont traverser les paysages étranges d’une Europe du nord qui va droit dans le mur, sur les traces de l’insaisissable poisson.</p> Parutions janvier 2025 http://rsfblog.fr/2025/01/11/parutions-janvier-2025/ RSF Blog urn:uuid:776630ee-d3ab-7f05-874d-0ff0384b6c12 Sat, 11 Jan 2025 11:00:24 +0100 <p>Voici les parutions de janvier 2025 en littérature de l’imaginaire. Cette liste est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit  et vous pouvez retrouver les couvertures sur sa page Facebook (et plus précisément dans cet album). Comme  d&#8217;habitude, cette liste est non exhaustive. Vous pouvez signaler toute parution dans les [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/11/parutions-janvier-2025/">Parutions janvier 2025</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Régis Goddyn - Le Sang des 7 Rois : Livre Quatre https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/01/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html 233°C urn:uuid:44ff12e2-b1a0-0d9c-6452-d8a1fc735e93 Fri, 10 Jan 2025 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg57jakfTg2rH9rwTDb9k4w5EmTxErB422NK-jmno5WJbYUFTBWG-IMr8ESog7L2DF_OuLDObD1cEIj_23Sg_NpXIUFWFbNhS5h0HuBAGe4C2U2oPbhPiYU8gwzwNHHS4DqwMnuf5nxi8Hg8c9ZQXE9JBqClyH1zr8vhqx7P_5QA0k8JY8zwWL_XIegXxAa/s1000/lesangdes7rois4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="719" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg57jakfTg2rH9rwTDb9k4w5EmTxErB422NK-jmno5WJbYUFTBWG-IMr8ESog7L2DF_OuLDObD1cEIj_23Sg_NpXIUFWFbNhS5h0HuBAGe4C2U2oPbhPiYU8gwzwNHHS4DqwMnuf5nxi8Hg8c9ZQXE9JBqClyH1zr8vhqx7P_5QA0k8JY8zwWL_XIegXxAa/w288-h400/lesangdes7rois4.jpg" width="288" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Sang des 7 Rois : Livre Quatre, Régis Goddyn, Tome 4/7 du Sang des 7 Rois, 2014, 401 pages</i></div><br /> Après les <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/04/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">premier</span></a>, <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">deuxième</span></a> et <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/06/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">troisième</span></a> livres, ce quatrième tome poursuit les aventure d'Orville, de Rouault, de Jof, de Fanette, de Braseline, de Rosa, de Fernest, d'Asertimas, de Pétrus, de (...). Et ceci n'est réellement qu'une petite partie des protagonistes de cet univers. C'est peu dire que c'est riche en personnages, et cela rend l'enchaînement des tomes quasi-obligatoire pour ne pas s'y perdre. Rien que plusieurs mois entre deux volumes et quelques subtilités se perdent en route.<br /><br /> Ce qui n'empêche pas de tout de même s'y retrouver assez vite, les différents fils étant assez différents et ponctués de scènes suffisamment marquantes pour laisser des images en tête. Le contrecoup positif de cette multiplicité des points de vue, c'est qu'il permet de se concentrer sur les moments importants et de faire plus facilement passer les temps morts. C'est doublement une bonne chose car l'écriture est parfois un peu trop mécanique dans les passages d'exposition et d'exploration, elle est bien plus vivante dès lors qu'il y a des interactions.<br /><br /> Après trois tomes ressemblant à une longue descente aux enfers, c'est la résistance qui s'organise plus concrètement dans ce quatrième livre. Tout n'est pas parfait mais force est de constater que ça se lit vraiment bien et surtout qu'il y a une ampleur assez folle dans l'univers développé. Ça a des conséquences terribles sur le plan humain mais ça donne un sentiment assez vertigineux qui est assez satisfaisant.<br /><br /> <i>Couverture : Yann Tisseron</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Au Diable Vauvert https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-au-diable-vauvert-1c2ed894e63b?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:8ea04306-2a35-d2f6-0a11-71aacfe98d7a Fri, 10 Jan 2025 17:22:40 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*k20CS1eqvmcI_YopA4XOxQ.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Au Diable Vauvert</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*zdaD_Qy4VoRaD7mW.jpeg" /></figure><h4>Nathalie Paino :</h4><p>2025 pour les éditions <em>Au diable vauvert</em>, ce sera l’anniversaire des 25 ans de la maison : un quart de siècle d’indépendance, d’engagement, d’audace et de mélange des genres en littérature, ça se fête par un programme tout à fait exceptionnel en SFFF !</p><p>On commence en frappant fort dès février avec le retour du formidable <strong>Christophe Siébert</strong> avec <strong>Une vie de saint</strong>, une épopée à grand spectacle mêlant uchronie, polar, roman historique, autour d’un personnage déjanté et fantasque, un symbole trash de la phase ultime de la décadence du capitalisme oligarchique occidental, Nikolaï le Svatoj, dans un contexte horrifique et ésotérique inspiré par <strong>L’Appel de Cthulhu</strong>, <strong>Hellraiser </strong>ou <strong>Le Festin nu</strong>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*z-MdpLouR_aKIdDbJEwCPw.jpeg" /></figure><p>En mars, nous rééditerons dans <em>Les Poches du Diable</em> le fameux <strong>Rocky, dernier rivage</strong> du grand <strong>Thomas Gunzig</strong>, une nouvelle fois finaliste du GPI l’an dernier avec ce virtuose et décapant huit clos familial d’après la fin du monde. Son roman, qui mixe les genres pour mieux les sublimer, a réussi été un vrai succès autant en littérature blanche <em>(mais sa couverture est bleue)</em>, qu’au rayon imaginaire.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/638/1*NJrwVRLRofyD5FIWXQBKgw.png" /></figure><p>Évènement en avril, avec la parution du premier volume de la saga <strong>Patternist, Mauvaise Graine </strong>d’<strong>Octavia E. Butler</strong>.<br>Première œuvre de <strong>Butler</strong>, cette série culte parue chez <em>Opta </em>dans les années 80 rassemble et contient tous les grands thèmes de l’œuvre butlerienne. Elle est déjà une métaphore du combat séculaire des femmes noires contre les dominations par leur courage et leur résilience, à travers l’affrontement de deux entités séculaires qui contrôlent les humains par la pensée. Ce préquel qui allie aventure, fantastique et politique, fut écrit postérieurement à la saga pour en expliciter l’origine et n’avait jamais été encore traduit mais l’autrice tenait à ce que l’ordre chronologique de la série soit respecté dans les rééditions futures. <br>Sa suite, <strong>Le Motif</strong>, paraîtra en septembre et les deux derniers volumes en 2026. C’est le dernier inédit en France à paraître de <strong>Butler</strong>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/746/1*EeHNg8lejUYfTuS8RWYhSQ.png" /></figure><p>Également en avril, après le succès d’<strong>Alfie</strong>, <strong>Christopher Bouix</strong> récidive avec <strong>Le mensonge suffit</strong>, un roman surprenant, bref et glaçant dans un monde d’après sous contrôle, entre télé-réalité et réseaux sociaux.<br>Comme <strong>Gunzig</strong>, <strong>Christopher Bouix</strong> mixe les catégories de genre pour faire feu de tout bois, et confirme son talent avec ce roman aux frontières de tout comme on les aime au <em>Diable</em>, qui va projeter le cadre familial dans l’anticipation, le polar ou un thriller de prétoire dystopique.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/716/1*1zy2mewmBV6AAY9gAITyKg.png" /></figure><p>En mai nous aurons la joie de recevoir en France le sensationnel et facétieux <strong>James Morrow</strong>, lauréat du GPI et de tous les grands prix US, car il sera présent aux <em>Imaginales </em>et à la <em>Comédie du livre </em>pour la parution de <strong>Le Monde et vice versa</strong>.<br>Depuis la création de la maison, le <em>Diable </em>voue un culte à <strong>Morrow </strong>pour son art de mêler aventure, humour et philosophie, la Grande et les petites histoires, de faire pétiller ensemble les genres, l’aventure et les questions philosophiques ! <br>Il a ici imaginé une civilisation humaine vivant secrètement sous la croûte terrestre. Satire rétrofuturiste biopunk, voyage au centre de la terre, ou plutôt sous la terre, <strong>Le Monde et vice versa</strong> est drôle, intelligent, et une cinglante et formidable critique adressée aux fauteurs de la crise climatique.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/746/1*AGT9RNcXgA5mU0Hr-vLRgQ.png" /></figure><p>Nous fêterons d’ailleurs aux <em>Imaginales </em>nos 25 ans, avec pour l’occasion deux anthologies de nouvelles, celle du festival des <em>Imaginales </em>dirigée par <em>Gilles Francescano</em> autour du thème de la 24ème édition <em>Hors normes (qui nous va comme un gant)</em>, et de la première anthologie du Prix <strong>Jacques Sadoul </strong>remporté en 2024 par<strong> Christophe Carpentier</strong>. <br>Chaque année, ce nouveau prix met à l’honneur un genre différent, choisi parmi ceux que le grand éditeur de <em>J’ai lu</em> a consacré sa vie à défendre : science-fiction, policier, romance et érotisme, fantasy et alchimie, fantastique et ésotérisme. Pour cette première édition, le genre était la science-fiction et la phrase contextuelle « <em>Je vais au café pour lire le journal d’avant-hier </em>». <br><a href="https://search.app/KBuAnb3UHBAGd3Lm9">Pour 2025, le genre est la romance <em>(y compris la romantasy)</em> et la phrase contextuelle « <em>Vous ne devez croire que les compliments que je ne vous fais pas</em> »</a>.</p><p>En mai, nous entamons également la réédition systématique de l’œuvre d’un écrivain que nous pensons essentiel en imaginaire, <strong>China Miéville</strong> avec <strong>Perdido Street Station</strong>, un roman culte épuisé depuis sa parution en France en 2003 et publié ici pour la première fois en un volume intégral, qui se déroule dans la ville tentaculaire de New Crobuzon, théâtre d’une lutte désespérée contre des créatures dévoreuses de rêves. Intrigues politiques, aventures épiques et personnages baroques s’entrelacent dans cette œuvre magistrale, en un mélange explosif de fantasy et de steampunk.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/635/1*GEfxmG6XhNEL7LF3H1msrQ.jpeg" /><figcaption>Couverture US</figcaption></figure><p>Un nouveau roman de <strong>Justine Niogret</strong> est toujours un événement, que nous défendrons bec et ongles en septembre pour la rentrée littéraire, parce qu’il est magnifique, dans cette écriture au couteau qui est la sienne où chaque mot et chaque silence compte. <strong>Niogret </strong>poursuit ici son travail de déconstruction et de restitution réaliste de nos mythologies. <br>Après Arthur et ses chevaliers, après l’Antarctique du <a href="https://justaword.fr/quand-on-eut-mang%C3%A9-le-dernier-chien-le-roman-glac%C3%A9-de-la-rentr%C3%A9e-ad846ca9abf9"><strong>Quand on eut mangé le dernier chien</strong></a>, elle s’est attachée à Calamity Jane, un homme comme les autres. On est bouleversé.e dans sa chair par la façon dont elle rend justice à cette femme héroïque, et sans doute la réhabilite comme on ne l’avait encore jamais fait. <br>Pourquoi en parler ici ? <br>On comprendra l’effet Canada Dry du roman en le dégustant !</p><p>Et puis pour clore l’année en apothéose avec le mois de l’imaginaire de nos 25 ans, en octobre, le magistral <strong>Absolution</strong> de <strong>Jeff VanderMeer</strong> viendra clore l’un des cycles de science-fiction les plus insolites de notre époque, la série culte du « <strong><em>Rempart Sud</em></strong> ». C’est, après <a href="https://justaword.fr/la-trilogie-du-rempart-sud-volume-1-annihilation-13da88877800"><strong>Annihilation</strong></a>, <a href="https://justaword.fr/la-trilogie-du-rempart-sud-volume-3-acceptation-a967d4bc962a"><strong>Acceptation</strong></a><strong> </strong>et <a href="https://justaword.fr/la-trilogie-du-rempart-sud-volume-2-autorit%C3%A9-31a0b54e7190"><strong>Autorité</strong></a>, un quatrième tome surprise, un préquel qui relate de nouvelles expéditions dans la Zone X dont tous les mystères n’ont pas été élucidés. Son succès a été considérable aux États-Unis et l’auteur nous fait l’honneur rare de venir le présenter en France aux <em>Utopiales</em>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*1kOImKwLTJysPY_b0qYTuw.jpeg" /><figcaption>Couverture US</figcaption></figure><p>Mais ce qui sera sans doute un événement phare de notre année, sera la parution le même mois de <strong>The Book of Elsewhere</strong>, fruit de la collaboration unique de deux génies de la contre-culture, <strong>China Miéville</strong> et <strong>Keanu Reeves</strong>. Depuis <strong>Matrix </strong>et à travers toute son œuvre cinématographique, <strong>Keanu Reeves</strong>, artiste fort de tous les talents, est un symbole culturel mondial qui dépasse le cinéma. Il a développé en BD un univers fictionnel qui a inspiré cette collaboration unique avec <strong>China Miéville</strong>, une des voix les plus originales et novatrices de l’imaginaire. L’association des deux artistes est aussi détonante que fertile, autour d’un personnage où l’on retrouve l’esthétique de <strong>John Wick</strong>, dans un roman d’aventure qui met en scène un guerrier immortel qui a vu un millier de civilisations s’élever et s’effondrer et veut désormais pouvoir mourir.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*khuooryXXyf9J-pHr8Iw2w.jpeg" /><figcaption>Couverture US</figcaption></figure><p>Mais la fin de l’année 2025 sera aussi la date anniversaire des 10 ans de la mort d’<strong>Ayerdhal</strong>, écrivain fondateur dont l’œuvre visionnaire et éternelle et aujourd’hui plus indispensable que jamais. <br>Nous entamerons une réédition de son œuvre sous forme d’intégrales et déclinerons des hommages toute l’année.</p><p>Enfin, un must pour les cadeaux de fin d’année, les fans de légendes nordiques et les collectionneurs, nous sortirons l’époustouflante édition illustrée par <strong>Levi Pinfold</strong> de <a href="https://justaword.fr/la-mythologie-viking-8b34d02dffc1"><strong>La Mythologie viking</strong></a> de <strong>Neil Gaiman</strong>, en tirage limité. Les légendes nordiques et la grande saga des dieux scandinaves qui ont inspiré l’œuvre de <strong>Gaiman </strong>se parent de nouvelles couleurs dans cette sublime édition collector.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/538/1*D0MZS2UUdnvoqtUdSjpLuQ.png" /></figure><p>Et puis, pour revenir aux sources de la SF, la jolie collection « <em>À 20 ans</em> » se penche sur la genèse d’une œuvre immortelle et on pourra découvrir en novembre avec le <strong>Mary Shelley </strong>à 20 ans de <strong>Macha Séry</strong>, comment la grande autrice anglaise a posé les bases de la science-fiction moderne avec son chef-d’œuvre <strong>Frankenstein</strong>, en mêlant horreur et réflexion philosophique pour créer un mythe qui continue d’inspirer les générations.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=1c2ed894e63b" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-au-diable-vauvert-1c2ed894e63b">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Au Diable Vauvert</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Les chroniques de St Mary, tome 1 : Un monde après l’autre https://lebibliocosme.fr/2025/01/10/les-chroniques-de-st-mary-tome-1-un-monde-apres-lautre/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:8fef8a72-7701-c711-6e85-e17a9cb24d6d Fri, 10 Jan 2025 10:00:48 +0100 Titre : Un monde après l’autre Cycle/Série : Les chroniques de St Mary, tome 1 Auteur/Autrice : Jodi Taylor Éditeur : Hervé Chopin / Pocket Date de publication : 2018 / 2024 Synopsis : Quand la jeune historienne Madeleine Maxwell, alias Max, pousse les portes de St Mary, elle découvre que les chercheurs se déplacent dans le temps pour trouver des réponses aux plus grandes énigmes, en évitant bien sûr de mourir en cours de route ! Car la première leçon que l’on apprend, c’est qu’au moindre faux pas l’Histoire se retourne contre vous. Et les nouveaux collègues de Max sont passés experts en catastrophes involontaires et autres mésaventures chaotiques aux confins du temps. Du grand incendie de Londres aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du Crétacé à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, suivez Max dans ses aventures historico-rocambolesques… &#8230; Vivre l’histoire au lieu de la documenter Et si les historiens n’avaient plus besoin de se plonger dans des sources forcément partiales ou lacunaires pour en apprendre plus sur une période ? Et s’il leur était donné d’assister en direct aux événements qu’ils veulent documenter ? Voilà évidemment le rêve de tout amateur d’histoire, et c’est aussi le pitch de la série « Les chroniques de St Mary » qui met en scène un institut spécialisé dans l’envoi de chercheurs à diverses époques grâce à des capsules temporelles. Impossible de ne pas penser à Connie Willis a qui on doit plusieurs romans reprenant le même concept (« Le grand livre » ou encore le magnifique diptyque « Blitz »), aussi avais-je une légère appréhension en me plongeant dans le roman de Jodi Taylor. Allait-il s’agir d’une redite des ouvrages de la maîtresse du voyage temporelle ? Et bien non, rien à voir, mais ce n’est pas particulièrement positif pour autant. Rien à voir, d’abord, parce que, si les romans de Connie Willis reposaient sur une documentation remarquablement solide et plus que conséquente sur les périodes historiques abordées, ce n’est absolument pas le cas de la série de Jodi Taylor (en tout cas pour le premier tome). L’histoire ne sert en effet ici que de prétexte, si bien qu’elle passe complètement au second plan la plupart du temps. Oui, on se promène dans certaines époques, oui l’autrice nous livre tant bien que mal quelques détails sur l’habillement ou le contexte politique, mais rien de plus. On a donc affaire à un roman qui a fait de l’histoire l’un de ses thèmes principaux et qui ne s’appuie pourtant sur aucune documentation, aucun travail de recherche permettant de s’immerger ou de mieux cerner un contexte particulier. Paradoxalement, « Les Chroniques de St Mary » n’est donc pas du tout une série destinée aux amateurs d’histoire qui resteront en permanence sur leur fin et n’apprendront strictement rien sur les périodes visitées par celles et ceux qui sont pourtant censés faire de la recherche leur passion. Intrigue superficielle, histoire accessoire Voilà un premier bémol, et c’est malheureusement loin d’être le seul. Puisque l’histoire a été reléguée au rang de simple accessoire ou de joli décor, il faut bien que l’intrigue repose sur autre chose, aussi l’autrice a-t-elle tout misé sur deux aspects : l’action et la vie sentimentale de son héroïne. On suit en effet tout au long de ce premier tome une certaine Madeleine Maxwell, brillante historienne légèrement tête-à-claques qui va intégrer le fameux institut et devoir se familiariser avec ses méthodes et ses occupants. Le récit va alors se focaliser sur le problème posé par un petit groupe de voyageurs temporels du futur qui tentent de s’immiscer dans les différentes missions de St Mary dans le but de les faire échouer, faisant ainsi courir de gros risques aux historien.nes. Cette fois c’est aux « Brigades du temps » que j’ai pensé et, si l’idée est loin d’être inintéressante, elle est traitée de façon assez superficielle par l’autrice qui ne s’en sert que dans le but d’avoir de belles scènes d’action. Le roman multiplie ainsi les moments spectaculaires, à base d’attaques de dinosaures, de prise d’otage, d’incendie ou de mission de sauvetage désespérée, si bien qu’on ne s’ennuie effectivement jamais. Cette surabondance de scènes d’action ne permet cependant pas de masquer la superficialité avec laquelle les événements sont abordés, et finit même par donner un peu le tournis, les personnages n’ayant que rarement le temps de se poser deux minutes pour réfléchir. Maxwell est une héroïne très impulsive et comme la chance est toujours de son côté et que tout ce qu’elle entreprend fini par réussir, elle aurait de toute manière tort de perdre du temps à prendre du recul. Caricature, violence et romance On arrive là au troisième et dernier gros bémol du roman : ses personnages. Maxwell est une héroïne assez agaçante car non seulement sans arrêt en situation de réussite, mais en plus sans paraître fournir le moindre effort, ce qui est assez énervant. Ce qui m’a le plus frappé toutefois, c’est la place qu’occupe dans l’intrigue sa vie sentimentale, et surtout la manière dont celle-ci est abordée. Parce que Maxwell n’est pas que très intelligente, brillante et sportive, mais qu’elle est évidemment aussi attirante, il paraissait assez évident qu’une romance allait finir par arriver. On déchante toutefois assez vite en raison de la façon dont tourne la relation entre la jeune femme et l’un de ses supérieurs (oui oui…) puisque ce dernier adopte un comportement visiblement problématique et pourtant jamais présenté comme tel. Les scènes de sexe sont surréalistes (c’est le septième ciel, bien sûr, et tout de suite, et tout le temps) et on frôle avec les frontières du viol dans le cas du premier rapport (sur le capot d’une voiture, en attendant la dépanneuse, si, si&#8230;). Sans oublier que son compagnon l’infantilise sans arrêt, et va même jusqu’à la traiter de salope (et en public) parce qu’elle lui a caché quelque chose (mais le pauvre, faut le comprendre, il était malheureux&#8230;). Cela ne va pas les empêcher de se rabibocher assez vite, et j’ai été assez hallucinée de constater que le comportement dérangeant du personnage était érotisé au lieu d’être questionné. D’autant que cela s’ajoute à d’autres scènes gênantes comme plusieurs « presque viols » de l’héroïne par des mâles en rut, ou encore une rivalité féminine tellement caricaturale que ridicule, surtout dans les proportions qu’elle finit par prendre. « Les chroniques de St Mary » est une série de quatorze romans dans lesquels Jodi Taylor met en scène des historiens et historiennes capables de voyager dans le temps et donc de visiter le passé. En dépit d’un pitch prometteur, l’ouvrage souffre de trop nombreux défauts pour parvenir à convaincre : l’histoire n’y est qu’un simple décor et à aucun moment un sujet d’intérêt en soi, l’action est omniprésente et prend le pas sur tout le reste, l’héroïne est agaçante et surtout sa relation amoureuse pose problème par son côté très cliché et surtout par la violence qui s’y exerce. Voir aussi : Tome 2 Autres critiques :  ? Les Essaims : le temps de la jachère en science-fiction https://justaword.fr/les-essaims-le-temps-de-la-jach%C3%A8re-en-science-fiction-ae4ce517cdf9?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:8b4c3dba-a8da-8455-d1e5-11f98afbeddb Thu, 09 Jan 2025 16:20:57 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*W9OpuMEIn3iRDol11OZOFQ.jpeg" /></figure><h3>Les Essaims : le temps de la jachère en science-fiction</h3><h4>Préserver le futur</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*v3s4ZphgTxIHPRf3Ytcl3g.jpeg" /></figure><p>Plutôt connue des amateurs de fantasy avec <strong>Les Récits du Demi-Loup</strong>, son excellente tétralogie parue chez les <em>Moutons Électriques</em>, la française <strong>Chloé Chevalier</strong> nous revient chez <em>Robert Laffont</em> dans la collection <em>Ailleurs et Demain</em> pour une excursion science-fictive aussi courte que passionnante.<br>L’occasion de parler d’utopie, de mélancolie et, bien sûr, d’humanité.</p><blockquote>« La Reine a déployé ses ailes d’or. Elle décélère. La planète unique du système qu’elle approche est visible de la géode. Une sphère grosse comme un poing fermé. »</blockquote><p>Dans cette courte novella de cent pages, <strong>Chloé Chevalier </strong>imagine l’existence d’immenses vaisseaux organiques qui traversent la galaxie pour l’ensemencer. Appelés « <em>Reines </em>», ces structures ne sont pas inhabitées et chacune sont guidées par un conducteur ou une conductrice choisie pour ses dons particuliers et, notamment, sa capacité à éluder la dimension temporelle, une caractéristique essentielle pour des voyages dans les espaces interstellaires. C’est d’ailleurs lors de l’un de ces voyages que Tenyka rejoint un système composé de deux planètes et d’une lune habitables : Kaoni, Mourdzou et Tsapira. Elle remarque alors une chose étonnante : l’une des planètes héberge 90% des humains du secteur quand les 10 % restant se trouvent sur la lune, Tsapira. La dernière planète semble complètement vide et cela malgré l’absence de traces de catastrophes majeures. Intriguée, elle va alors participer à un évènement des plus singuliers appelé la <em>Rotation</em>. <br><strong>Chloé Chevalier</strong> accomplit un double exercice dans <strong>Les Essaims</strong>. <br>Elle imagine à la fois le futur de l’humanité à base de vaisseaux ensemenceurs vivants et de <em>Matière Pourpre</em>, et elle pose en même temps sa loupe sur un système de planètes qui a trouvé un moyen de perpétuer l’espèce sans détruire son environnement.<br>Autour du concept de jachère, la française offre en réalité une vision d’utopie où les êtres humains ont pris conscience de leur rôle dans le cycle naturel ainsi que de leur potentiel nocif pour les autres espèces, animales ou végétales. Dès lors, il faut laisser du temps au temps et savoir changer. <br>Sauf que tout n’est pas parfait, comme toujours.</p><blockquote>« Nous giclons à l’aveugle, comme des poissons dans l’océan, et comptons sur le hasard des courants pour perpétuer la débilité de notre espèce. »</blockquote><p>Première réussite des <strong>Essaims</strong>, sa capacité à émerveiller le lecteur avec peu de moyens. Que ce soit ce ballet de mise en orbite de toute une civilisation observée par Tenyka ou l’ensemencement d’une planète par le vaisseau qu’elle guide, le roman regorge de <em>sense-of-wonder</em> où l’économie des descriptions fait mouche. Le format novella aidant, <strong>Chloé Chevalier</strong> se recentre sur ce que son histoire a de plus fascinant : l’acceptation de son destin par les uns et les autres. On pourrait évidemment parler de sa vision d’utopie avec une civilisation « <em>éco-responsable</em> » qui voue son existence toute entière à pérenniser son habitat en prévision de la prochaine <em>Rotation</em>, mais c’est surtout l’impact que ce changement radical et brutal peut avoir sur les individus et les cellules familiales qui intéresse la française. <br>Devoir choisir son lieu et mode de vie pour les cinquante prochaines années, vivre avec le souvenir de ceux que l’on a perdu — volontairement ou accidentellement — et éprouver dans sa chair les conséquences de ce choix. <br>Derrière sa façade de conquête interstellaire qui relève encore une fois l’hubris d’une espèce humaine voulant laisser sa marque dans la galaxie et ne pouvant s’empêcher de se répandre à travers les étoiles, on trouve surtout un récit sur la résilience face au temps qui passe et au déracinement. En écho au peuple de ce système, Tenyka représente une certaine forme d’adaptation extrême à son milieu naturel : un fascinant vaisseau vivant qui n’est pas sans rappeler <strong>Les Étoiles sont légions</strong> de <strong>Kameron Hurley</strong>, la dimension guerrière en moins. <br>C’est la personnalité d’exception de Tenyka qui lui permet d’endurer l’espace et son objectif, mais elle semble pourtant conserver en elle un œuf brûlant de mélancolie et d’humanité. Ses sentiments vont nourrir sa « <em>Reine-Cathelle</em> » et permettre de laisser derrière elle une ponte, sorte de bouteille à la mer qui semble crier à l’infini de l’univers qu’ici et ailleurs des humains ont vécu, aimé, pleuré, regretté et qu’ils sont morts en silence ne laissant que des os blanchis dans un coin oublié de l’espace. <br>Comme si au fond, ce qui réunit toutes ces sociétés, c’est le sentiment du rêve ou du cauchemar, du regret ou de l’accomplissement, du contact — aussi fugace soit-il — avec l’autre qui nous donne la mesure de nous-mêmes.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*lQFgU5KzZNdFAYoxWv6x0g.jpeg" /></figure><h4>À travers cette novella, Chloé Chevalier déploie tout ce qu’on aime chez elle. Une plume sensible et intelligente qui sait faire économie de mots mais pas d’humanité. Des concepts brillants au service d’une histoire touchante, peu importe l’échelle. Et bien sûr, une poésie et une mélancolie qui laissent une trace parmi les étoiles, comme seule la science-fiction sait le faire.</h4><h4>Note : 9/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=ae4ce517cdf9" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/les-essaims-le-temps-de-la-jach%C3%A8re-en-science-fiction-ae4ce517cdf9">Les Essaims : le temps de la jachère en science-fiction</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Un lac inconnu - Eric Chauvier https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/un-lac-inconnu-eric-chauvier.html Les Lectures du Maki urn:uuid:206c6603-af34-d631-4e0f-2d89e3d360ba Thu, 09 Jan 2025 07:30:00 +0100 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwj85ec7l7VyFCXolSyKw9UEBKAcoe-DGyx27qITkXRgEDFZ3tVP6LhYtqT3yOLjxOc2HCvWhVUoeBuCmhY-mZxVeDqY3HUTbhd4QZVW-ButjqGWsjOiLgbd4VH_TI-7PcU7rmQNwjb1HDg2RW5B8pJx_2-PG2Ah1TZFQ6BmOktQdN5K3MIsJuNFhFasA/s1000/Un%20lac%20inconnu.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="588" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwj85ec7l7VyFCXolSyKw9UEBKAcoe-DGyx27qITkXRgEDFZ3tVP6LhYtqT3yOLjxOc2HCvWhVUoeBuCmhY-mZxVeDqY3HUTbhd4QZVW-ButjqGWsjOiLgbd4VH_TI-7PcU7rmQNwjb1HDg2RW5B8pJx_2-PG2Ah1TZFQ6BmOktQdN5K3MIsJuNFhFasA/s320/Un%20lac%20inconnu.jpg" width="188" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">De Stephen Baxter à Greg Egan</span></div><p></p><div style="text-align: justify;">Les <b>éditions Allia</b> ne sont que peu citées dans la blogosphère Imaginaire pour ne pas dire jamais, et pour ma part je ne les connaissais pas avant de tomber par hasard sur <i>Un lac inconnu</i>, une novella d'<b>Eric Chauvier</b>. Une phrase de la quatrième de couverture a particulièrement retenu mon attention et a suffi à me convaincre : "<i>Parti des origines, ce voyage vertigineux vous emmènera au-delà : vers notre avenir</i>".</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Un lac inconnu</i> est un voyage long de plusieurs millénaires résumant l'histoire de l'humanité, de ces origines à nos jours, et échafaudant l'avenir lointain. Une réflexion philosophique sur notre finitude et les moyens de la dépasser, où chaque moment, chaque découverte, chaque invention nous ont fait évoluer, progresser, jusqu'à ce que nous sommes et ce que nous serons peut-être demain. A travers une vingtaine de très courts chapitres parfois de quelques lignes, <b>Eric Chauvier</b> dresse notre parcours à travers les âges, du moment où la bipédie devient la norme jusqu'aux découvertes majeures du feu, du langage... Avec l'évolution, la conscience prend forme et surtout la conscience de la mort, de sa propre mort et avec elle l'émergence des rites et des croyances. Le temps fait son œuvre, les révolutions se succèdent jusqu'à celles de l'ère moderne, s'ensuivent les crises et les nouveaux développements techniques et scientifiques, tout s'accélère. Arrive l'ère numérique où l'Intelligence Artificielle se développe puis prend les commandes jusqu'à ce que l'humanité et la technologie s'imbriquent l'une dans l'autre. Voilà la ligne temporelle de cet essai flamboyant, une réflexion sur notre Humanité et sa finitude qui ne peut que nous interroger.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Un lac inconnu</i> est une courte lecture pour une épopée grandiose. <b>Eric Chauvier</b> retrace en quelques mots ce long chemin qui nous sépare de nos origines et dont la suite n'est qu'hypothétique. Maîtrisé de bout en bout, <i>un lac inconnu </i>est autant un voyage à travers le temps qu'en nous-mêmes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour le lectorat d'Imaginaire, on peut résumer <i>Un lac inconnu</i> comme la rencontre d'<i>Evolution</i> de <b>Stephen Baxter</b> et de <i>Diaspora</i> de <b>Greg Egan</b> condensés en quelques pages, et accessible au plus grand nombre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <br /> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Nouvelles éditions ActuSF https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-nouvelles-%C3%A9ditions-actusf-b792b44237c2?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:60d600b0-dc3f-b6a2-0f14-79fd6914126d Wed, 08 Jan 2025 19:20:51 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*YDljiA_v33PPsK1yuKj5KA.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Nouvelles éditions ActuSF</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2025, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!<br>Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*zj3DmBMXN_KaKdwi.jpeg" /></figure><h4>Jérôme Vincent :</h4><p>En janvier, c’est le grand retour de <strong>Johannes Cabal</strong>. <br>Le personnage de <strong>Jonathan L. Howard </strong>a connu un joli succès pour le livre <strong>Johannes Cabal, le Nécromancien</strong>. <br>Fin janvier, ce type qui n’a aucune morale et qui adore jouer avec les morts sera donc de nouveau en librairie pour une nouvelle aventure : <strong>Johannes Cabal le détective</strong>. <br>Alors qu’il est dans les geôles d’un pays obscur au bord du coup d’état, la chance lui sourit. L’Empereur a la mauvaise idée de mourir, ce qui n’arrange pas du tout ses partisans. Les voilà obligés de recourir aux remèdes de Cabal pour remettre l’aristocrate sur pied… au moins pour quelques heures. Comme quoi la nécromancie peut parfois être utile. <br>C’est drôle, irrévérencieux et grinçant. Et en plus ça peut se lire de<br>manière totalement indépendante du premier tome.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/552/1*AY09raMDjxUq_uDpKsfS0Q.jpeg" /></figure><p>Février et mars seront les mois de deux premiers romans de fantasy.<br><strong>Thibault Lafargue</strong> nous proposera <strong>Le bouffon de la couronne</strong>, un récit<br>dans lequel un jeune homme qui se destinait à la prêtrise devient par<br>un coup de sort bouffon de sa majesté le roi. <br>Le voici obligé d’apprendre très vite à divertir la cour, mais surtout à naviguer entre toutes les intrigues politiques du château. <br>Un roman passionnant, très riche mais aussi parfois très dur. <br>Et puis en mars, les lecteurs et lectrices pourront découvrir une nouvelle voix également avec <strong>Julie Elles </strong>et son roman <strong>La Rose et le Serpent</strong>. <br>Elle évoque un royaume dominé par les mages, un livre censuré qui remet en cause leur domination et une chasse aux hérétiques, tout cela au<br>travers d’une jeune femme qui s’engage dans l’armée pour essayer de<br>prouver sa valeur aux yeux de son père et d’un duelliste à gages,<br>engagé dans une bien sombre affaire.<br>Deux nouvelles plumes à surveiller !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/634/1*CgtPfhOTsHUa8HjWbZWwUQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Zs81Wxg1Ps9WLMjrTzcyBg.jpeg" /></figure><p>En avril, nous aurons le retour du duo <strong>Morgane Caussarieux </strong>et <strong>Vincent<br>Tassy</strong> pour un livre vampirique passionnant… <br><strong>Festin de larmes</strong> nous entraîne en Louisianne dans une famille endeuillée, dans laquelle le fils voit sa mère recevoir tous les soirs le soutien d’un ami… <br>Franchement, l’écriture est splendide, l’atmosphère géniale et les<br>thématiques très fortes, notamment sur les questions d’emprises. <br>Un grand roman qu’il ne faudra pas manquer.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*-PpHOmaPJZtVdxFon6zhuQ.jpeg" /></figure><p>En mai et juin, dans la ligne des guides et des essais, nous aurons un<br>livre sur <strong>Hayao Miyazaki</strong> par <strong>Yannick Chazareng</strong>, auteur<br>multirécidiviste chez nous. <br>Nous aurons aussi le premier livre de <strong>Josepha Juillet </strong>au sein des nouvelles éditions Actusf. <strong>Mutation </strong>est un livre de science-fiction qui prendra place dans une collection <em>Young Adult</em>. <br>Et nous attaquerons l’été avec une <strong>Histoire de la science-fiction en France entre 1945 et 2000</strong> par <strong>Alain Grousset</strong>.</p><p>Sans oublier le retour en <em>Hélios </em>de <strong>L’Opéra de Shaya</strong> de <strong>Sylvie Lainé</strong>,<br>du <strong>Guide Tolkien</strong> de <strong>Yannick Chazareng</strong>, d’<strong>Entrevue Choc avec un vampire</strong><br>de <strong>Morgane Caussarieu</strong> et <strong>Vincent Tassy</strong>, et de <strong>L’œil du Héron</strong> d’<strong>Ursula<br>K.Le Guin</strong>.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=b792b44237c2" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-nouvelles-%C3%A9ditions-actusf-b792b44237c2">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Nouvelles éditions ActuSF</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Sorcier empereur, Ars Obscura T3 – François Baranger http://rsfblog.fr/2025/01/08/sorcier-empereur-ars-obscura-t3-francois-baranger/ RSF Blog urn:uuid:02dd628f-e68e-9296-a677-e479f5623d96 Wed, 08 Jan 2025 17:30:46 +0100 <p>Sorcier empereur Ars Obscura T3 De François Baranger Denoël Lunes d&#8217;encre &#8211; 624 pages Que celles et ceux qui n&#8217;ont pas lu les deux premiers tomes passent leur chemin. Ce billet divulgâche malgré tout mes efforts&#8230; Dans le troisième tome de la série Ars Obscura, intitulé Sorcier Empereur, François Baranger poursuit son exploration d&#8217;un monde [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/01/08/sorcier-empereur-ars-obscura-t3-francois-baranger/">Sorcier empereur, Ars Obscura T3 &#8211; François Baranger</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Dragons et merveilles – Philippe Henri Turin https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/ L'épaule d'Orion urn:uuid:9449c830-edf0-06ee-6185-3a694a87dd5c Wed, 08 Jan 2025 13:01:56 +0100 L’Épaule d’Orion est née en février 2018, voilà bientôt 7 ans. L’expérience est heureuse, merci, tout va bien. Je n’avais toutefois pas mesuré qu’en donnant mon avis sur quelques bouquins, sans y être invité, mes habitudes de lecture s’en trouveraient perturbées. Je voulais juste parler de Greg Egan, moi ! Mais voilà, la prise de parole publique &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Dragons et merveilles &#8211; Philippe Henri&#160;Turin</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="775" height="1024" data-attachment-id="16111" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/dragons/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/dragons.jpg" data-orig-size="1135,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="dragons" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/dragons.jpg?w=227" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/dragons.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/dragons.jpg?w=775" alt="" class="wp-image-16111" style="width:364px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">L’Épaule d’Orion est née en février 2018, voilà bientôt 7 ans. L’expérience est heureuse, merci, tout va bien. Je n’avais toutefois pas mesuré qu’en donnant mon avis sur quelques bouquins, sans y être invité, mes habitudes de lecture s’en trouveraient perturbées. Je voulais juste parler de Greg Egan, moi ! Mais voilà, la prise de parole publique engendre des réponses, et les invitations à élargir ses intérêts poussent à s’aventurer vers des ailleurs hétéroclites. C’est souvent dans les contacts établis avec les acteurs du milieu, auteurs et éditeurs, que les horizons s’élargissent et que nait la curiosité pour d’autres propositions. Et, souvent, cela commence par « Dis Feyd, ça t’intéresserait de lire tel ouvrage ? »</p> <p class="has-text-align-justify">Suite à la critique peu enthousiaste d’un roman à côté duquel j’étais passé, j’ai eu l’occasion de rencontrer et discuter avec Brigitte Leblanc, directrice de la collection Le Rayon imaginaire chez Hachette Heroes depuis 2021. C’était un peu mal barré au départ, mais, par un twist improbable, on s’est bien entendus. Si bien que l’éditrice me contacte de temps à autre pour me suggérer des lectures. Elle m’a ainsi depuis fait découvrir quelques très beaux textes de sa collection, comme <a href="https://lepauledorion.com/2022/06/27/analog-virtuel-lavanya-lakshminarayan/">Analog/Virtuel</a> de Lavanya Lakshminarayan (2022) ou <a href="https://lepauledorion.com/2023/11/20/sauvage-joan-mickelson/">Sauvage</a> de Joan Mickels (2023).</p> <p class="has-text-align-justify">Mais parfois madame Leblanc pousse le bouchon un peu loin ! Comme en novembre dernier lorsqu&rsquo;elle m’a dit : « Je t’écris pour une raison inhabituelle. » Ma méfiance était là déjà à son paroxysme. Et de continuer « Tu jetterais un coup d’œil à une œuvre graphique estampillée jeunesse ? »  À moi ! J’ai pris une grande inspiration, j’ai séché mes larmes dans les pages du dernier texte raté de Greg Egan (oui, il y en a), et j’ai susurré à regret : « Bon, si tu insistes, mais c’est vraiment par ce que ça parle de dragons. Et qui n’aime pas les dragons ? »</p> <p>Quelques jours plus tard, je recevais un gigantesque carton, du type qui inquiète même le livreur tant l’objet semble n’exister qu’en deux dimensions. Un album en format géant&nbsp;qui ne rentre pas dans les rayonnages d’une bibliothèque. Bref, je tortille, mais vous vous doutez bien que, si j’en parle, j’ai été charmé par ledit ouvrage.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="862" height="1023" data-attachment-id="16114" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/20250108_110635/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110635.jpg" data-orig-size="2239,2659" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1736334396&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;320&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250108_110635" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110635.jpg?w=253" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110635.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110635.jpg?w=862" alt="" class="wp-image-16114" style="width:341px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify"><strong>Dragons et merveilles</strong> est du genre inclassable. Il s’agit d’une sorte d’encyclopédie dessinée et mise en texte par l’illustrateur lyonnais Philippe-Henry Turin, dont on devine rapidement qu’il s’agit d’une œuvre très personnelle, qu’il a dû produire au long cours avec une passion et une fascination pour son sujet venues, on le devine aussi, de l’enfance. Il est publié chez l’éditeur jeunesse Gautier-Languereau.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="1024" height="773" data-attachment-id="16116" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/20250108_110451/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110451.jpg" data-orig-size="3040,2296" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1736334293&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;320&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250108_110451" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110451.jpg?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110451.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110451.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-16116" style="width:424px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify"><strong>Dragons et merveilles</strong> est un ouvrage de 80&nbsp;pages contenant les portraits en double page de 35&nbsp;dragons, inspirés de multiples cultures à travers le monde. Chacun s’accompagne d’un texte court, un conte, une berceuse, un haïku. Le tout forme un conte féérique qui nous dit l’existence de ces créatures merveilleuses, de Lulinel, le dragon libellule qui se cache parmi les fleurs des champs, à Sulrazar, le grand dragon cosmique qui organise entre ses griffes le ballet planétaire autour du Soleil. C’est poétique, rêveur et beau.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="723" height="1023" data-attachment-id="16117" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/01/08/dragons-et-merveilles-philippe-henri-turin/20250108_110606/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110606.jpg" data-orig-size="2145,3037" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1736334368&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;400&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250108_110606" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110606.jpg?w=212" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110606.jpg?w=723" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/01/20250108_110606.jpg?w=723" alt="" class="wp-image-16117" style="width:340px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Est-ce que l’ouvrage s’adresse en priorité à un public jeune ? Peut-être. Mais cette part de rêve qui a accompagné la création de l’ouvrage, et qui accompagne sa lecture, tous les adultes bercés de fantasy que nous sommes, on l’a gardée. Et on ne peut que s’émerveiller en parcourant ces grandes pages magnifiquement illustrées, sans y chercher autre chose qu’une émotion pure propre à l’enfance.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Dragons et merveilles</li> <li><strong>Auteur :</strong> Philippe-Henry Turin (texte et illustration)</li> <li><strong>Publication :</strong> 6 novembre 2024, Gautier Languereau</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 80</li> <li><strong>Format :</strong> reliée (24,95 €)</li> </ul>