SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Ray Nayler remporte le Grand Prix de l’Imaginaire https://lepauledorion.com/2024/05/12/ray-nayler-remporte-le-grand-prix-de-limaginaire/ L'épaule d'Orion urn:uuid:5bce2f33-7e3a-ee07-56a9-d7038e869f10 Sun, 12 May 2024 13:23:15 +0200 En ce dimanche 12 mai 2024, et une semaine avant la remise des prix à La Comédie du livre à Montpellier où les littératures de l&#8217;imaginaire seront mises à l&#8217;honneur, le jury du prix a annoncé les lauréats pour cette 50e année d&#8217;existence. L&#8217;annonce est ici. Et devinez quoi ? Le recueil Protectorats de Ray &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/05/12/ray-nayler-remporte-le-grand-prix-de-limaginaire/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Ray Nayler remporte le Grand Prix de l&#8217;Imaginaire</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="699" height="1023" data-attachment-id="15055" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/05/12/ray-nayler-remporte-le-grand-prix-de-limaginaire/protectorats-2/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg" data-orig-size="1024,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="protectorats" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=699" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-15055" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=699 699w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=102 102w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=205 205w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/protectorats.jpg 1024w" sizes="(max-width: 699px) 100vw, 699px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">En ce dimanche 12 mai 2024, et une semaine avant la remise des prix à La Comédie du livre à Montpellier où les littératures de l&rsquo;imaginaire seront mises à l&rsquo;honneur, le jury du prix a annoncé les lauréats pour cette 50e année d&rsquo;existence. L&rsquo;annonce est <a href="https://gpi.noosfere.org/gpi-2024/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">ici</a>.</p> <p class="has-text-align-justify">Et devinez quoi ? Le recueil <strong><a href="https://lepauledorion.com/2023/09/19/protectorats-ray-nayler/">Protectorats </a></strong>de Ray Nayler a remporté le Grand Prix dans la catégorie meilleure nouvelle étrangère. On est un peu content sur l&rsquo;épaule d&rsquo;Orion. </p> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="494" data-attachment-id="15059" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/05/12/ray-nayler-remporte-le-grand-prix-de-limaginaire/capture-decran-2024-05-12-120342/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png" data-orig-size="1121,541" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="capture-decran-2024-05-12-120342" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=748" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=1024" alt="" class="wp-image-15059" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=1024 1024w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=150 150w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=300 300w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/capture-decran-2024-05-12-120342.png 1121w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure> La couleur du froid – Jean Krug https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/12/la-couleur-du-froid-jean-krug/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:ce3c5791-46e0-8fb4-5ff1-106916aa3894 Sun, 12 May 2024 08:37:57 +0200 En 2021 paraissait Le Chant des Glaces, premier roman de Jean Krug chez Critic. Jean Krug a la particularité d&#8217;être glaciologue et d’ecrire des romans entre deux expéditions en Antarctique. Son dernier ouvrage, La couleur du froid, est pour le mois de mai toujours chez Critic. Nous sommes en 2070. Le réchauffement climatique a laissé [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="600" height="921" data-attachment-id="52184" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/12/la-couleur-du-froid-jean-krug/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg" data-orig-size="600,921" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg?w=195" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg?w=600" alt="" class="wp-image-52184" style="width:339px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg 600w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg?w=98 98w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/05/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg?w=195 195w" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" /></figure></div> <p>En 2021 paraissait <em>Le Chant des Glaces</em>, premier roman de Jean Krug chez Critic. Jean Krug a la particularité d&rsquo;être glaciologue et d’ecrire des romans entre deux expéditions en Antarctique. Son dernier ouvrage, <em>La couleur du froid</em>, est pour le mois de mai toujours chez Critic.</p> <p>Nous sommes en 2070. Le réchauffement climatique a laissé son impact sur la Terre. L&rsquo;Antarctique a changé, les entreprises en lien avec le climat ont trouvé un nouveau territoire à exploiter. Mila Stenson est la présidente d’une multinationale tentaculaire dont le fonctionnement est lié aux changements climatiques. Elle a hérité son entreprise à la mort de ses parents. Depuis quelques années, le temps semble changer et les températures baissent. Mila est aussi sujette à des rêves étranges et des soucis de vision. Dans le même temps des messages apparaissent dans la glace de l&rsquo;Antarctique. </p> <p>Le récit suit 3 fils narratifs principaux et trois personnages qui vont se retrouver lier par des évènements étranges. Mila va s&rsquo;entourer de Valda Kalitsch, une climatologue maladroite et brillante avec qui elle va se lier d&rsquo;amitié. Paul Damann, un technicien polaire rongé par son passé, va se joindre à l&rsquo;aventure pour essayer de comprendre ces messages qui sont bizarrement lié à Mila et à son passé. </p> <p>Le livre est divisée en 4 parties. Les deux premières parties posent les bases de l&rsquo;histoire, permettent de se familiariser avec les différents personnages. Elles sont très prenantes, on a envie de comprendre ce qui se passe, pourquoi Mila a des visions d&rsquo;époques passées et où tout cela va les mener. Puis les 2 parties suivantes apportent les explications à tous ces mystères. L&rsquo;auteur y développe toute une mythologie sur le froid intéressante et bien construite. Pourtant, j&rsquo;ai trouvé ces explications un peu trop complexes, un peu alambiquées pour vraiment y croire. J&rsquo;ai été plutôt déstabilisée par cette deuxième partie du roman, même si je la trouve pleine de qualités. Ce qui fait que j&rsquo;ai aussi eu du mal à véritablement m&rsquo;attacher aux personnages, par manque d&#8217;empathie pour eux.</p> <p><em>La couleur du froid</em> est ainsi une lecture agréable et prenante. L&rsquo;auteur y déploie une mythologie très imaginative autour de sa passion pour le froid. La première partie du roman est très réussie.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteur: Jean Krug</p> <p>Éditions: Critic</p> <p>Parution: 17/05/24</p> <p></p> <p>Et si le réchauffement climatique s’inversait ?<br>Une bonne nouvelle ? Pas si sûr…</p> <p>&nbsp;&nbsp; Antarctique, 2070.</p> <p>&nbsp;&nbsp; Mila Stenson est l’héritière tourmentée d’une multinationale tentaculaire, fondée sur le cryo-dollar et le réchauffement climatique. Mais la chute inexpliquée des températures menace son empire et des rêves étrangement réalistes troublent son sommeil.<br>&nbsp;&nbsp; Lorsqu’elle apprend qu’un message rédigé à son attention dans une langue inconnue a été détecté dans la glace, c’est le déclic. Accompagnée par Valda Kalitsch, une climatologue maladroite et brillante, et Paul Damann, un technicien polaire rongé par son passé, elle décide de répondre à l’appel austral. Une enquête dans la poudreuse et le vent déchaîné, à la toute pointe du froid, avec la promesse de comprendre, peut-être, qui ils sont vraiment.</p> <p>Un récit tout aussi rafraîchissant que <em>Le Chant des Glaces</em> et impactant que <em>Cité d’Ivoire</em>. <em>La Couleur du froid</em> nous plonge une nouvelle fois au cœur des tourmentes polaires. Un récit fleuve et choral conjuguant vulgarisation scientifique et beauté violente des pôles, qui débute comme une aventure à la Jack London et nous emporte bien vite vers des pistes inattendues&#8230;</p> Imaginales 2024 http://rsfblog.fr/2024/05/11/imaginales-2024/ RSF Blog urn:uuid:abcf33c2-76bc-6fdc-67e9-94feb85852f5 Sat, 11 May 2024 11:00:31 +0200 <p>Le festival des Imaginales 2024 (couplé à la fête des Images 2024) se tiendra du 23 au 26 mai 2024, à Épinal, dans les Vosges. Le thème de cette édition est Memento Mori et l&#8217;affiche est signée Daria Schmitt dont l&#8217;exposition, Sombres fééries, est à découvrir du 18 mai au 18 juin, à la Bibliothèque [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/05/11/imaginales-2024/">Imaginales 2024</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Au cœur des Méchas https://lechiencritique.blogspot.com/2024/05/au-cur-des-mechas.html Le chien critique urn:uuid:af22a8cc-cdbe-5e39-9e4e-bcdcbe7648b7 Fri, 10 May 2024 15:11:00 +0200 <div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSZfjfkko_KFH4NFvMqp18_BANck8-BDSBLbkr9uxzwT8YacsauumhyjVE3Gu-HxIEmI41fJKRJtl-SwBKdF60mpH1zZHH61_47Byg-k_YyCzUPcjRP-uvZaJIeSG9J1fF5eA5sTo3ufOS1NIanyLM0XbNb2JwTPsqSB7bUbTHXQA_iRzB8i7Gvm4rRGzH/s545/9782385630171.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="545" data-original-width="400" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSZfjfkko_KFH4NFvMqp18_BANck8-BDSBLbkr9uxzwT8YacsauumhyjVE3Gu-HxIEmI41fJKRJtl-SwBKdF60mpH1zZHH61_47Byg-k_YyCzUPcjRP-uvZaJIeSG9J1fF5eA5sTo3ufOS1NIanyLM0XbNb2JwTPsqSB7bUbTHXQA_iRzB8i7Gvm4rRGzH/w294-h400/9782385630171.webp" width="294" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><h3 style="text-align: left;">Denis Colombi, Editions 1115, 2024, 96 p., 9€ papier</h3><p style="text-align: left;"><br />Une histoire de petites mains dans un monde de géants<br /><br /></p><h4 style="text-align: left;">Pitch de l'éditeur :&nbsp;</h4><p style="text-align: left;"></p></div><div style="text-align: justify;">Quand on ne peut plus faire l’économie des combats titanesques face aux assauts répétés de la menace extraterrestre, ne reste qu’une solution pour sauver l’humanité : l’amputer d’une fraction de sa population en l’envoyant travailler au cœur des Méchas. Mais pour combien de temps, encore ?<br /><br /><br /><h4>Mon ressenti :</h4>Lorsque une personne a des compétences dans un domaine et se met à pondre un texte littéraire, ma crainte est : et si son bouquin n'était qu'un prétexte pour nous asséner un cours magistral ? En l'occurrence, il s'agit d'un sociologue, donc de la science molle, ça s'étale mieux ! et de voir de longs passages bien didactiques pour te montrer qu'il est celui qui sait. D'autant plus quand le savant n'est pas le plus médiatisé, il faut prouver encore plus son talent. Bref, voici mon état psychologique qu'en j'ai ouvert le livre dont le pitch me faisait bien envie. <br /><br />Si vous avez déjà vu Neon Genesis Evangelion ou Pacific Rim, vous savez ce qu'est un mécha, un robot géant piloté par un humain. Mais on sait moins d'autres trucs, c'est qu'il y a toute l'équipe d'ingénierie qui se trouvent à l'intérieur de la bestiole pour la réparer. Le job de notre protagoniste, c'est mécano, qui raconte son histoire à un quidam venant admirer le prochain combat entre un mécha et un méchant alien. <br />Un protagoniste goguenard et cynique qui prends conscience de sa place dans la société, un rouage indispensable mais invisible et méprisé. Une réflexion profonde mais jamais lourde sur la condition humaine.<br /><br />Un texte lu d'une traite, et dont la chute, géniale, permet de continuer l'histoire. Cela m'a fait penser au livre Le vieil homme et la guerre de John Scalzi, un sujet proche, de la chair à canon, et un ton léger pour une réflexion profonde. Le bémol aurait pu venir d'un univers un peu limité au vue du nombre de pages, la menace alien est présente et peu développé, le peu de personnages idem. Mais je n'ai pas trouvé de manque. J'ai cru à l'univers et au personnages, comme au traitement de l'homme, du moins ici de la femme, car notre mécano est une femme. Une belle réussite, même si les thèmes abordés ne vous séduisent pas d'emblée.<br /><br />Qu'en est il de l'étalage de sciences de l'auteur ? Il n'y en a pas ! On en redemande. Pas de lourdeurs conceptuelles ni d'étalage de connaissances sociologiques à l'horizon ! Juste une histoire prenante, un personnage attachant et une critique sociale fine et intelligente.<br /><br />Même son de cloche chez <a href="https://www.outrelivres.fr/au-coeur-des-mechas/" target="_blank">De l'autre côté des livres</a>&nbsp;: le résultat est un texte à la fois intelligent et amusant qui se lit également très bien et vous offre un moment de détente, avant de vous fournir matière à réflexion. </div><div><br /></div> Le Fruit de leurs Entrailles - Estelle Faye / L'Oeuf - Arnauld Pontier https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/03/httpsles-lectures-du-maki.blogspot.com202403wimenon.faye.pontier.html Les Lectures du Maki urn:uuid:be33ef9c-0f46-9549-b53d-c9383d6a5074 Fri, 10 May 2024 07:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7hh67WZb2XKtk_C-ASKKYD84ahoEtOPHKTu00QQOBau4ZcCQtwl8EPtgLm2ML0SzVdANoH-UnR9yXRBC1WpAbTo2dUO88SEI9O7dgZgN_DetXp_stTNbRENe7-XmGqtEgI0JYcdQ66jAq5WR9ST2GsfXvBeRoWkwaXFRxmt_fAs9GH6gEZWEPCxZcga0/s688/POntier%20FAye.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="688" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7hh67WZb2XKtk_C-ASKKYD84ahoEtOPHKTu00QQOBau4ZcCQtwl8EPtgLm2ML0SzVdANoH-UnR9yXRBC1WpAbTo2dUO88SEI9O7dgZgN_DetXp_stTNbRENe7-XmGqtEgI0JYcdQ66jAq5WR9ST2GsfXvBeRoWkwaXFRxmt_fAs9GH6gEZWEPCxZcga0/s320/POntier%20FAye.jpg" width="233" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Un sympathique petit bonus</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour les abonnés de la collection <i><b>Chronopages</b></i> des <b><i>Editions Mille Cent Quinze</i></b>, un petit Hors Série intitulé <i><b>Wiménon !</b></i>&nbsp;est arrivé récemment dans les boites aux lettres. Ce petit opus nous permet de découvrir deux courtes nouvelles signées <b>Estelle Faye</b> et <b>Arnauld Pontier</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Fruit de leurs Entrailles</i> est le premier texte que je lis d'<b>Estelle Faye</b>, autrice que je connais par ailleurs de nom et par ses prises de positions affirmées sur les réseaux sociaux. Mais revenons à cette fantasy médiévale aussi sanglante que bien écrite. L'autrice nous narre le combat de deux magiciens lors du siège d'une forteresse qui, à chaque sort lancé, payent physiquement de leur personne. J'ai découvert une écriture très visuelle, une plume acérée très agréable et un univers construit en quelques lignes dans lequel on s'immerge aisément. Une nouvelle sympathique pour peu que l'on aime la Fantasy.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Arnauld Pontier</b> est un habitué des <b><i>Editions Mille Cent Quinze</i></b>&nbsp;puisqu'il a déjà publié plusieurs novellas dont <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2019/04/sur-mars-arnauld-pontier.html" target="_blank"><i>Sur Mars</i></a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/04/dehors-les-hommes-tombent-arnauld.html" target="_blank"><i>Dehors, les Hommes tombent</i></a>. Avec <i>L'Œuf</i>, l'auteur s'est amusé, à l'instar de la nouvelle de <b>Clément Rouault</b> - <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/03/le-bazaar-k-clement-rouault.html" target="_blank">Le Bazaar K</a></i>, à nous projeter dans une science-fiction absurde et loufoque. Quand un immense oeuf apparait au milieu de nulle part sur notre bonne chère planète bleue, c'est la stupéfaction et la curiosité qui priment. Les scientifiques essayent d'appréhender cet objet qui résiste à toutes les analyses. Plus le temps passe plus les convoitises autour de cet œuf deviennent importantes mais celui-ci reste hermétique, entrainant des bouleversements inimaginables pour l'Humanité. Ce récit dont les notes de bas de pages sont assez ubuesques est plutôt pessimiste sur la nature humaine et pointe du doigt les dérives de nos sociétés : impatience, cupidité, égoïsme... jusqu'à cette chute prévisible mais amusante ! Une nouvelle sympathique pour peu que l'on aime la SF humoristique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, ce petit bonus permet de passer quelques minutes de bon temps, deux petites pastilles à savourer pleinement.</div><p style="text-align: justify;"><br /></p> Le dernier des Aînés | Adrian Tchaikovsky https://dragongalactique.com/2024/05/09/le-dernier-des-aines-adrian-tchaikovsky/ Le dragon galactique urn:uuid:69512ea3-7a74-6081-d453-4e4c8508e507 Thu, 09 May 2024 08:11:00 +0200 Le dernier des Aînés est une&#160;novella&#160;écrite par&#160;Adrian Tchaikovky&#160;et publiée au Bélial’ dans la collection&#160;Une heure Lumière&#160;en 2023. Je poursuis mon rattrapage de lecture de la collection avec cette 46è publication, la cinquième&#160; de l’année 8.&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2024/05/09/le-dernier-des-aines-adrian-tchaikovsky/">Plus</a> Vlad Eisinger - Du rififi à Wall Street https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/vlad-eisinger-du-rififi-wall-street.html 233°C urn:uuid:6edb5dc7-9ab4-9797-a814-8adb91adbee2 Wed, 08 May 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg38AjGjC8rNlkpgsVfQvJDKglaGAbpCrXTmrTs6TqrQO-IrS0BNTMTQ7Rjtt8NKKyih6Yw-KmhyphenhyphenA3_MD3FYcWEKYTa5ctkdrtd6G6EAs4vygGfufiTyklrzkcQ5FwBmVC9NIwZBOvESebOl6EzZvuN1SN6Hc70YQXIYbjuch476z1opxeCqmZm7BjsM4jr/s1000/durififiawallstreet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="703" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg38AjGjC8rNlkpgsVfQvJDKglaGAbpCrXTmrTs6TqrQO-IrS0BNTMTQ7Rjtt8NKKyih6Yw-KmhyphenhyphenA3_MD3FYcWEKYTa5ctkdrtd6G6EAs4vygGfufiTyklrzkcQ5FwBmVC9NIwZBOvESebOl6EzZvuN1SN6Hc70YQXIYbjuch476z1opxeCqmZm7BjsM4jr/w281-h400/durififiawallstreet.jpg" width="281" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Du rififi à Wall Street, Vlad Eisinger, 2020, 309 pages</i></div><br /> Ancien journaliste, Vlad Eisinger est devenu un romancier dont la carrière végète. Il est heureusement contacté pour écrire la biographie d'un grand patron. Sauf que cela ne se passe pas très bien, Vlad ayant des envies de Littérature, et le projet s'arrête. Vlad va alors répondre à une autre commande et écrire un roman noir très codifié, mettant en scène un écrivain travaillant sur la biographie d'un grand patron et y découvrant des choses louches. <i>Du rififi à Wall Street</i> conte autant l'histoire vécue par Vlad que l'histoire écrite par Vlad. <br /><br /> Jusque-là, tout semble à peu près normal. Surtout si on ne sait pas que Vlad Eisinger était un des personnages de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/01/antoine-bello-roman-americain.html"><span style="color: #da901f;"><i>Roman Américain</i></span></a> d'Antoine Bello. Antoine Bello qui est le traducteur de ce livre, expliquant en préface avoir reçu ce texte de Vlad Eisinger, aujourd'hui porté disparu. Il n'y a donc pas seulement un roman dans le roman, il y a un auteur d'un auteur d'un auteur.<br /><br /> Pourtant tout est extrêmement fluide et compréhensible à la lecture, bien plus que mes premiers paragraphes. <i>Du rififi à Wall Street</i> est un ouvrage très joueur, brouillant les frontières entre l'écrivain et sa création, questionnant sans cesse la frontière entre fiction et réalité (avec notamment une très intéressante explication de la "non-fiction" de Truman Capote). Le tout en rendant hommage au roman noir, en en décortiquant les codes et en les appliquant parfaitement. C'est d'une manière générale un roman très riche, mais qui ne perd jamais le lecteurice, restant simple en toutes circonstances.<br /><br /> Il y a énormément de points que je pourrais évoquer, mais Antoine Bello le fait bien mieux que moi. Car l'auteur est si lucide (et taquin) que les réactions que peut provoquer <i>Du rififi à Wall Street</i> se trouvent à l'intérieur même du livre. Rien ne vaut donc mieux que de le lire. Mais c'est en résumé une très grande réussite, un ouvrage très intelligent et bien mené, et ça l'est peut-être encore plus en connaissant le reste de la bibliographie de l'auteur. Ça m'aura en tout cas confirmé dans mon idée de continuer à la découvrir.<br /><br /> <i>Couverture : / Traduction : Antoine Bello</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2024/02/du-rififi-wall-street-2020.html"><span style="color: #da901f;">Alys</span></a>, <a href="https://touchezmonblog.blogspot.com/2020/03/vlad-eisinger-du-rififi-wall-street.html"><span style="color: #da901f;">TmbM</span></a>, ...</i> Prix ActuSF de l’Uchronie 2024 – La sélection http://rsfblog.fr/2024/05/08/prix-actusf-de-luchronie-2024-la-selection/ RSF Blog urn:uuid:f0cb52c7-a09e-5bd7-5249-c1471bd7ff2a Wed, 08 May 2024 11:00:53 +0200 <p>La sélection pour le Prix ActuSF de l’Uchronie 2024 a été annoncée. Du changement pour le Prix ActuSF de l&#8217;Uchronie ! Les jurés ont le plaisir de vous annoncer une double actualité. D&#8217;abord la liste finale des œuvres et initiatives retenues pour sa sélection 2024. Ensuite un partenariat avec le festival Hypermondes à Mérignac. Il accueillera [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/05/08/prix-actusf-de-luchronie-2024-la-selection/">Prix ActuSF de l’Uchronie 2024 – La sélection</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Recueil factice – Avril 2024 https://nevertwhere.blogspot.com/2024/05/recueil-factice-avril-2024.html Nevertwhere urn:uuid:4cbe6323-3bb0-bd95-b0d1-cd6a25b40bbb Wed, 08 May 2024 09:05:00 +0200 <div style="text-align: center;"><img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /></div><p>Décidément, 2024 est une année prometteuse : cela faisait longtemps que je n’avais pas lu autant je crois. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que malgré cela, ma PàL refuse de diminuer, je me demande bien à quoi cela est dû Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? Episode 1 - La note d'intention https://www.actusf.com/detail-d-un-article/pourquoi-lire-de-la-science-fiction-et-de-la-fantasy-episode-1-la-note-dintention SF | ActuSF - Events urn:uuid:f680ba1e-6d1b-d104-2fad-64ab5fef3f06 Tue, 07 May 2024 12:34:55 +0200 Les sélections 2024 des prix Imaginales de jurys professionnels https://www.actusf.com/detail-d-un-article/les-sélections-2024-des-prix-imaginales-de-jurys-professionnels SF | ActuSF - Events urn:uuid:df49010b-8025-37dd-7907-05762fe2048a Tue, 07 May 2024 06:42:36 +0200 Semper Feri, bienvenu dans des futurs en prise avec aujourd'hui ! https://www.actusf.com/detail-d-un-article/semper-feri-bienvenu-dans-des-futurs-en-prise-avec-aujourdhui SF | ActuSF - Events urn:uuid:a628f881-7931-396a-d62a-ef298f8200bd Mon, 06 May 2024 17:08:31 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/semper-feri-space-marines.jpg"> Ils ont rejoint ma PAL (158) http://rsfblog.fr/2024/05/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-158/ RSF Blog urn:uuid:486e7fbb-1e94-ac54-e08f-8037ef935e9c Sun, 05 May 2024 16:00:57 +0200 <p>Le mois d&#8217;avril tire sa révérence, emportant avec lui une météo maussade et la pluie (enfin, on l&#8217;espère) et j&#8217;ai l&#8217;impression que le mois a filé a une vitesse déconcertante. Il y a eu une séance de dédicace au festival Trolls&#38;Légendes et un week-end à Paris pour la délibération du prix ActuSF de l&#8217;uchronie (on [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/05/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-158/">Ils ont rejoint ma PAL (158)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Aimer un robot avec Blade Runner – Frédéric Landragin https://lepauledorion.com/2024/05/05/aimer-un-robot-avec-blade-runner-frederic-landragin/ L'épaule d'Orion urn:uuid:57b948f3-22ea-1f1f-3c47-25fc9d8899a4 Sun, 05 May 2024 12:22:33 +0200 En ce joli mois de mai 2024, les éditions Dunod lance une nouvelle collection de vulgarisation des sciences à travers la fiction, Les Imaginaires de la science, et dont la lettre d’intention annonce&#160;: «&#160;La science nourrit des imaginaires qui à leur tour façonnent la manière dont nous nous représentons le monde. À travers une œuvre &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/05/05/aimer-un-robot-avec-blade-runner-frederic-landragin/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Aimer un robot avec Blade Runner &#8211; Frédéric&#160;Landragin</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="700" height="1023" data-attachment-id="15023" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/05/05/aimer-un-robot-avec-blade-runner-frederic-landragin/landragin/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg" data-orig-size="1026,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="landragin" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=700" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-15023" style="width:366px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=700 700w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=103 103w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=205 205w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/05/landragin.jpg 1026w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">En ce joli mois de mai 2024, les éditions Dunod lance une nouvelle collection de vulgarisation des sciences à travers la fiction, <em>Les Imaginaires de la science</em>, et dont la lettre d’intention annonce&nbsp;: «&nbsp;La science nourrit des imaginaires qui à leur tour façonnent la manière dont nous nous représentons le monde. À travers une œuvre emblématique de la science-fiction chaque ouvrage de cette collection nous plonge dans la science contemporaine. Exoplanètes et exobiologie, androïdes et intelligence artificielle, voyages interstellaires et trous de vers, génétique et transhumanisme, réchauffement climatique et énergétique… Embarquez pour une exploration au-delà de l&rsquo;ordinaire, à la découverte du réel ! »&nbsp; On fera évidement le rapprochement avec la collection <em>Parallaxe</em> créée par Roland Lehoucq et publiée par les éditions Le Bélial’ à partir de 2018 et dont le <a href="https://lepauledorion.com/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-roland-lehoucq/">11<sup>e</sup> volume</a> est paru le mois dernier. Le principe est le même, utiliser la science-fiction populaire comme matériau de vulgarisation des connaissances scientifiques, dans un juste retour des choses, puisque l’une se nourrit des autres depuis ses premiers balbutiements littéraires.</p> <p class="has-text-align-justify">Le format proposé par Dunod est un peu différent, plus court avec moins de 200 pages par ouvrages (lorsque les parallaxes dépassent allègrement les 300 pages), et se focalisant sur une unique œuvre de SF par thématique. Pour ce lancement, trois volumes sont à paraître&nbsp;: <strong>Rencontrer la vie ailleurs avec Alien </strong>d’Arnaud Cassan, astrophysicien à l’Institut d’Astrophysique de Paris et maître de conférence à Sorbonne-Université, <strong>Aimer un robot avec Blade Runner</strong> de Frédéric Landragin, directeur de recherche au CNRS spécialisé en linguistique et en traitement automatique des langues, et <strong>Découvrir le primate en nous avec La planète des singes</strong> de Jean-Baptiste de Panafieu, conférencier scientifique et docteur en océanologie.</p> <p class="has-text-align-justify">Cet article est consacré à <strong>Aimer un robot avec Blade Runner</strong> de Frédéric Landragin, que l’auteur a eu la gentillesse de m’envoyer, et que nous connaissons bien par ici car il est l’auteur de deux volumes parus dans la collection <em>Parallaxe</em>, &nbsp;<strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/01/30/une-collection-parallaxe-chez-le-belial/">Comment parler à un alien</a></strong> (octobre 2018) et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/04/01/comment-parle-un-robot-frederic-landragin/">Comment parle un robot</a></strong> (juin 2020), et a contribué au volume <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/21/dune-exploration-scientifique-et-culturelle-dune-planete-univers-collectif/">Dune, exploration scientifique et culturelle d’une planète-univers</a></strong> (octobre 2020). Il a aussi contribué au dossier spécial sur l’intelligence artificielle proposé dans le numéro 113 de janvier 2024 de la revue Bifrost pour l’article «&nbsp;Les langages de l&rsquo;intelligence artificielle&nbsp;».</p> <p class="has-text-align-justify">Cet article était une sorte de mise à jour de son ouvrage <strong>Comment parle un robot</strong>, rendue nécessaire par le développement rapide des IA conversationnelles, et un bref avant-goût d’Aimer<strong> un robot avec Blade Runner</strong>. En un peu plus de 160 pages, l’auteur s’appuie sur le film Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982, et les personnages des réplicants pour faire un état des connaissances scientifiques actuelles sur l’intelligence artificielle, ou ce que l’on nomme ainsi, en comparaison avec ce qui était projeté dès les années 80 dans la science-fiction.</p> <p class="has-text-align-justify">Votre première réaction, lecteurs fidèles mais néanmoins critiques à qui l’on n’en raconte pas sous prétexte de mise en avant des bouquins des copains, sera porté par l’émotion et le désir de contradiction&nbsp;: pourquoi prendre exemple sur un film de 1982 complètement dépassé sur la question pour exploser les connaissances de 2024, alors que, comme je viens de le dire, celles-ci ont très rapidement évolué ces derniers temps&nbsp;? Tout d’abord parce que Blade Runner est un chef d’œuvre intemporel du cinéma de science-fiction, mon film préféré comme le nom même de ce blog en atteste, et qu’il était très en avance sur son temps. Ceci est indiscutable. Et d’autre part, parce que la recherche sur l’intelligence artificielle s’appuie sur des théories sur l’intelligence humaine qui ont été développées à travers tout le 20<sup>e</sup> siècle, voire depuis la fin du 19<sup>e</sup>. Or si l’intelligence artificielle en science-fiction apparait souvent, si ce n’est toujours, en miroir de l’humain, il s’avère, et Frédéric Landragin le montre bien, que la recherche fondamentale dans le domaine est portée par la même motivation. Je parle bien ici de recherche fondamentale et non des motivations des entreprises privées à visées commerciales.</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Aimer un robot avec Blade Runner</strong> est avant tout une exploration de l’intelligence, ou plutôt des différents types d’intelligence, dûment expliqués dans l’ouvrage, mais aussi des différentes formes de mémoire et d’émotion, et d’empathie, qui sont l’apanage des humains, mais aussi du règne animal. L’auteur relève ainsi l’immense complexité, voire l’impossibilité pour l’artificiel programmé, ne serait-ce que d’émuler toutes des composantes, sans même parler de les acquérir. Ayant lu les précédents ouvrages de vulgarisation de Frédéric Landragin, il y a certes là des choses que je connaissais déjà, mais tout en restant très abordable dans son discours, <strong>Aimer un robot avec Blade Runner</strong> ajoute à son propos quelques couches de complexité pour nous montrer qu’on est encore très loin de ce qu’on pourrait appeler une intelligence artificielle, et quelle en sont les raisons.</p> <p class="has-text-align-justify">D’autre part, la lecture de cet ouvrage m’a montré à quel point Blade Runner est un film remarquable, plus encore que je ne le pensais malgré toute l’admiration que j’en avais. En étudiant chacun des réplicants du film dans des chapitres qui leur sont dédiés, Frédéric Landragin souligne la qualité de l’écriture, notamment des dialogues qui permettent de caractériser à partir de critères scientifiques chacun des personnages, leur niveau d’intelligence(s), d’émotion(s), d’empathie(s). Hampton Fancher et David Webb Peoples savaient ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont écrit le scénario. Les fans de Blade Runner trouveront là un essai de haute volée qui ne fera que solidifier leur appréciation pour ce chef d’œuvre.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul> <li><strong>Titre : </strong>Aimer un robot avec Blade Runner</li> <li><strong>Auteur :</strong> Frédéric Landragin</li> <li><strong>Publication :</strong> 15 mai 2024, Dunod, coll. Les imaginaires de la science</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 160</li> <li><strong>Support :</strong> papier (15,90 €)</li> </ul> La trilogie Baryonique- 1.La tragédie de l’orque de Pierre Raufast https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/05/la-trilogie-baryonique-1-la-tragedie-de-lorque-de-pierre-raufast/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:583a1291-d0f9-3b31-d76b-20d5eb0c987a Sun, 05 May 2024 08:37:10 +0200 La Trilogie Baryonique de Pierre Raufast est la première trilogie spatiale publiée par les éditions Aux Forges de Vulcain. Elle est aussi qualifiée de Hard-Science-Fiction, mais cela me parait un peu exagéré. Le premier tome La tragédie de l&#8217;orque vient de paraître chez Pocket alors que le 3 est sorti en grand format à quelques [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="351" height="576" data-attachment-id="52060" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/05/la-trilogie-baryonique-1-la-tragedie-de-lorque-de-pierre-raufast/9782266335645ori/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg" data-orig-size="351,576" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782266335645ori" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg?w=183" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg?w=351" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg?w=351" alt="" class="wp-image-52060" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg 351w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg?w=91 91w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/9782266335645ori.jpg?w=183 183w" sizes="(max-width: 351px) 100vw, 351px" /></figure></div> <p>La <em>Trilogie Baryonique</em> de Pierre Raufast est la première trilogie spatiale publiée par les éditions Aux Forges de Vulcain. Elle est aussi qualifiée de Hard-Science-Fiction, mais cela me parait un peu exagéré. Le premier tome <em>La tragédie de l&rsquo;orque</em> vient de paraître chez Pocket alors que le 3 est sorti en grand format à quelques jours près.</p> <p>En 2173, la crise climatique a causé de nombreux morts et entraîné de nombreux changements sur Terre. Les avancés technologiques ont tout de même continué, et ont permis d&rsquo;apaiser certaines tensions. Les progrès ont été importants notamment au niveau spatial, où on arrive à créer des trous-de-ver et ainsi à aller dans des zones inexplorées de l&rsquo;espace. La recherche d&rsquo;antimatière occupe une grande partie de ces voyages spatiaux, elle permettrait en effet de décupler les puissances de calcul des Intelligences Artificielles. Sara et Slow sont à bord d&rsquo;un de ces vaisseaux, l&rsquo;Orca-7131, et vont rencontrer un problème important. Elles se retrouvent bloquées sans possibilité de retour en ayant créer un mini trou noir dans le système solaire. Une véritable course contre la montre s&rsquo;ensuit pour essayer de les sauver, mais aussi s&rsquo;occuper du problème du trou noir.</p> <p>Le récit va suivre plusieurs personnages et fils directeurs : celui de Sara et Slow, celui de Tom et Youri, un équipage parti à la rescousse des 2 femmes, la famille de Sara sur Terre et l&rsquo;agence sur Terre qui gère le sauvetage. Le début du roman est assez prenant, on a envie de savoir comment vont se résoudre les différents fils narratifs.</p> <p>Cependant, plusieurs choses m&rsquo;ont dérangé pendant ma lecture. Tout d&rsquo;abord la manière dont le background est exposé. L&rsquo;auteur a tendance à balancer dans de longs passages le passé de la Terre pour expliquer la situation présente au lieu de montrer. Certains évènements sont évacués en quelques lignes comme le problème du réchauffement climatique. On ne sait pas vraiment comment les choses se sont améliorées ni quelle est véritablement la situation sur Terre. L&rsquo;auteur va parfois trop vite sur certains faits, et prend trop de temps pour d&rsquo;autres. J&rsquo;ai aussi eu du mal avec certains personnages qui sont beaucoup trop caricaturaux ( l&rsquo;adolescente difficile, le petit ami complotiste dont j&rsquo;ai du mal à comprendre l&rsquo;utilité dans l&rsquo;histoire, le pilote qui rêve de prendre sa retraite&#8230;). Certains auraient vraiment mérité plus de développement pour qu&rsquo;on s&rsquo;attache un peu à eux.</p> <p>C&rsquo;est dommage car pas mal d&rsquo;autres points sont intéressants, comme toute la partie sur les découvertes de Sara et Slow, qui seront certainement développées dans le second tome. En effet, il ne faut pas oublier que ce tome sert d&rsquo;introduction à la suite. Le roman est rythmé, de nombreux rebondissements rendent la lecture plaisante.</p> <p><em>La tragédie de l&rsquo;orque</em> est ainsi un roman plaisant à lire mais dont de nombreux aspects auraient pu être mieux amenés ou développés. On se prend à l&rsquo;histoire, on s&rsquo;inquiète pour les protagonistes mais l&rsquo;auteur est par moment trop didactique ou trop évasif sur certains points.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lebibliocosme.fr/2023/05/09/la-trilogie-baryonique-tome-1-la-tragedie-de-lorque/">Boudicca</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2023/03/16/la-tragedie-de-lorque-la-trilogie-baryonique-1-pierre-raufast/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/03/la-tragedie-de-lorque-pierre-raufast.html">Gromovar (Quoi de neuf sur ma pile ?)</a> – <a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/2023/03/24/la-tragedie-de-lorque-la-trilogie-baryonique-1-3-pierre-raufast/">Sur mes brizées</a> , <a href="https://lesaffamesdelecture.wordpress.com/2023/05/21/la-tragedie-de-lorque/">Les affamés de lecture</a> ,<a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/trilogie-baryonique-tragedie-de-l-orque-pierre-raufast.html"> le maki</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/la-tragedie-de-lorque/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Outrelivres</a>, <a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/2023/03/24/la-tragedie-de-lorque-la-trilogie-baryonique-1-3-pierre-raufast/">sur mes brizées</a>, <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2024/04/18/la-trilogie-baryonique-de-pierre-raufast/">les blablas de tachan</a>, </p> <p>Auteur: Pierre Raufast</p> <p>Éditions: Pocket / Aux forges de Vulcain</p> <p>Parution: 07/03/24 &#8211; 03/03/23</p> <ol start="2173"> <li>L&rsquo;humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.<br>Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui doivent se cacher quelque part dans l’espace. A cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers. Sara et Slow sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe. Une expédition de la dernière chance s&rsquo;organise alors &#8211; une tentative de sauvetage qui va peut-être marquer le retour de la denrée devenue la plus rare : l&rsquo;espoir.</li> </ol> Somnambule - Dan Chaon https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/05/somnambule-dan-chaon.html Les Lectures du Maki urn:uuid:3cf3dd63-b8b5-360f-1f55-53743eecada2 Sun, 05 May 2024 08:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNrhK2dawWqExPgEWoFyndGOiCvoNsOdaIbrINrHLBcNnEwEYdb_N2dLcJMkj_F4zhR4-CwDBbmGJBOYAlllhw3OSQA1zt9btcMKE59rzpeuj5siD2UKQSn6qMfWEBu1jub9i4EhVKShHtDDD5gwtY0Z_rMqJM9UCWtADER_zcQJDuuPE42TrDblDt_JE/s862/Somnmabule.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="862" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNrhK2dawWqExPgEWoFyndGOiCvoNsOdaIbrINrHLBcNnEwEYdb_N2dLcJMkj_F4zhR4-CwDBbmGJBOYAlllhw3OSQA1zt9btcMKE59rzpeuj5siD2UKQSn6qMfWEBu1jub9i4EhVKShHtDDD5gwtY0Z_rMqJM9UCWtADER_zcQJDuuPE42TrDblDt_JE/s320/Somnmabule.jpg" width="223" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Road trip postapocalyptique</span></div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Six ans après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2019/01/une-douce-lueur-de-malveillance-dan.html" target="_blank"><i>Une douce lueur de malveillance</i></a>, <b>Dan Chaon</b> revient avec <i>Somnambule</i> un nouveau roman noir grandement teinté de science-fiction. En effet le background est purement science-fictif entre dystopie et postapocalyptique, et l'auteur nous immerge dans ce futur "proche" par petites touches insidieuses en nous amenant à penser que nous sommes dans un présent bien réel.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais <b>Somnambule</b> est avant tout un immense road-trip à travers les Etats-Unis, où l'on suit Will Bear ou William Baird ou Bill Berh... différents pseudonymes que notre héros se donne et qu'il regroupe sous le doux et parlant sobriquet de "<i>nébuleuse brumeuse</i>". Ce mercenaire de cinquante ans sillonne les routes des Etats-Unis à bord de son camping car en compagnie de son pitbull, alternant les missions allant du vol au meurtre pour survivre. Hors du système, d'ailleurs il n'a pas de papiers, il essaye de passer incognito en se jouant de la télésurveillance, utilisant des téléphones portables jetables. Son quotidien est mis à mal quand une jeune fille se disant sa fille biologique le contacte sur ses téléphones anonymisés. Sa paranoïa d'un niveau déjà très élevé atteint l'acmé mais le désir de rencontrer une possible progéniture est trop fort et l'amènera à se dévoiler.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Dan Chaon</b> fait de son personnage antipathique, alcoolique, violent, drogué et meurtrier... un être auquel on s'attache et qui nous devient sympathique. On se prend d'amitié et d'empathie pour cet homme peut-être père, qui est dépassé par les événements qu'il pensait contrôler. On le suit dans ses déambulations d'Etat en Etat à la recherche de son passé (et de son futur). Comme dans son précédent roman, <b>Dan Chaon</b> plonge le lecteur dans la folie humaine quand l'obsession défie l'entendement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Prenant tout son temps dans l'immense majorité du récit, il jette en pâture de nombreuses idées (probablement trop) dont certaines demandent une suspension d'incrédulité assez élevée, avant de clore son histoire un peu trop rapidement mais qu'importe la destination, c'est le voyage qui vaut le déplacement et celui-ci mérite amplement que l'on s'y attarde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, <i>Somnambule</i> est un roman coup de poing, violent et tendre à la fois, non dénué d'humour tout en étant très noir, qui restera longtemps dans les esprits.</div><div><br /></div><div><br /></div><div>CHez <a href="https://weirdaholic.blogspot.com/2024/03/affronter-mes-fantomes.html" target="_blank">Weirdaholic</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/04/03/somnambule-dan-chaon/" target="_blank">Le Nocher des Livres</a>, <a href="https://gruznamur.com/2024/03/20/somnambule-dan-chaon/" target="_blank">EmOtionS</a>, <a href="https://www.nyctalopes.com/somnambule-de-dan-chaon-terres-damerique-albin-michel/" target="_blank">Nyctalopes</a></div><div><br /></div><div><br /></div></div> Parutions avril 2024 http://rsfblog.fr/2024/05/03/parutions-avril-2024/ RSF Blog urn:uuid:d5e4a65e-9dbe-f546-9384-834be27e60a1 Fri, 03 May 2024 17:00:12 +0200 <p>Avec un peu de retard sur le calendrier habituel, voici les parutions d&#8217;avril 2024 en littérature de l’imaginaire. Elle est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit (vous trouverez les couvertures sur sa page Facebook et plus spécifiquement dans deux albums : ici &#38; là). Comme  d&#8217;habitude, cette liste est [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/05/03/parutions-avril-2024/">Parutions avril 2024</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Bulles de feu #61 - Avril 2024 https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/bulles-de-feu-61-avril-2024.html 233°C urn:uuid:f715e618-06de-7eaf-3551-63ebc1c3f7a8 Thu, 02 May 2024 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLyGxaM1uu6puFgwKEUYExLlC_RTaUeoQjJOJVQ7tddc2NPLJK7JmMt2BQwHFHt8b5cj6pUdXtXzhg3I8RdcZ_3Jux5N1BKbRVaAjNJZDyzHgPS_BSFehtfkVXqfgah3LYKLz-ShqASq5Fqy4R0Le-X0VWKdPQAZ-71dekI0sO2VmZ1fzcs9CggiMAXuFy/s1087/Couv_477607.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1087" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLyGxaM1uu6puFgwKEUYExLlC_RTaUeoQjJOJVQ7tddc2NPLJK7JmMt2BQwHFHt8b5cj6pUdXtXzhg3I8RdcZ_3Jux5N1BKbRVaAjNJZDyzHgPS_BSFehtfkVXqfgah3LYKLz-ShqASq5Fqy4R0Le-X0VWKdPQAZ-71dekI0sO2VmZ1fzcs9CggiMAXuFy/s200/Couv_477607.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Le ciel dans la tête</i> - Antonio Altarriba et Sergio García Sánchez</b><br /><br />La migration d'un enfant-soldat congolais vers l'Europe, désespérant comme il se doit, malgré le style graphique plutôt lumineux. Une BD tout à fait ok mais un peu trop décousue. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijPF_tpIOBnCgmaGa153GELu24a3nl7iFsqUlFoAleUNYK40oIfSxWdN2ya9cI8_YetK6WTSGWCk8iXSMx4dg8UPKe1vsApc8sJjgS5ZwjNWv8rcLzFBQFNg9yn2j_sXMmRjbNALkQDXaXS14Jkn8QA0poXq8aNF67rVlfG_8iuxqlBy-5QwdvZilJEcZh/s1180/Couv_478684.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1180" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijPF_tpIOBnCgmaGa153GELu24a3nl7iFsqUlFoAleUNYK40oIfSxWdN2ya9cI8_YetK6WTSGWCk8iXSMx4dg8UPKe1vsApc8sJjgS5ZwjNWv8rcLzFBQFNg9yn2j_sXMmRjbNALkQDXaXS14Jkn8QA0poXq8aNF67rVlfG_8iuxqlBy-5QwdvZilJEcZh/s200/Couv_478684.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Frieren</i> T.10-11/? - Kanehito Yamada et Tsukasa Abe</b><br /><br />Deux volumes qui prolongent le tome 9 et constituent quasiment un seul même grand arc. Et c'est peut-être le meilleur de la série, une histoire portée par des personnages forts, qui font sens, une vraie réussite. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZu3FH1IB2a_TRFgdrMYyzjCNL2x_Rws5TERF5akYQZS7h-hGY9Qu1NXTBLqGr-jy-RDos5yXJH2ikbx_emcyN-WeMObxdhavz5PKJxnelNGpRddKtQ76iuaj_TIA3H1luq4AE0jX4X1MRohY-09yNHsflgz2JsgOkSWT7UPinsXRte4hQ8HtUFc2Qx7JW/s1143/Couv_483661.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1143" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZu3FH1IB2a_TRFgdrMYyzjCNL2x_Rws5TERF5akYQZS7h-hGY9Qu1NXTBLqGr-jy-RDos5yXJH2ikbx_emcyN-WeMObxdhavz5PKJxnelNGpRddKtQ76iuaj_TIA3H1luq4AE0jX4X1MRohY-09yNHsflgz2JsgOkSWT7UPinsXRte4hQ8HtUFc2Qx7JW/s200/Couv_483661.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Vinland Saga</i> T.27/? - Makoto Yukimura</b><br /><br />Un tome complètement dans le thème de la série, questionnant le pacifisme et la peur de l'autre, aussi juste qu'énervant. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiuVT2F1nUfspvrL0qfMI4_hgg51_bk2OsP9KRxnaV-0Od1zKY9ixggy5XXW4Wt8zM9-Eytazo57yPX8BQsxk-hhRmspSuc8Kg3NTmq5ALVfcpZ-UBRe8C9AgjvL4rddsKJYH2R6R9KoYIjwsSA6zYWUIwJ8enN4zwXo4XUdmGj9FXq0ruq2A9jSDytoMM/s860/Couv_302371.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="860" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiuVT2F1nUfspvrL0qfMI4_hgg51_bk2OsP9KRxnaV-0Od1zKY9ixggy5XXW4Wt8zM9-Eytazo57yPX8BQsxk-hhRmspSuc8Kg3NTmq5ALVfcpZ-UBRe8C9AgjvL4rddsKJYH2R6R9KoYIjwsSA6zYWUIwJ8enN4zwXo4XUdmGj9FXq0ruq2A9jSDytoMM/s200/Couv_302371.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Giant</i> T.1-2/2 - Mikaël</b><br /><br />Un très bel hommage à l'émigration irlandaise qui a contribué à la construction du New-York moderne, avec une histoire qui sonne vraie et une belle place laissée à la narration par l'image. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhIqNIezaXQnEoIuN24abjB068IeFFmjdvpXflo_QCnZR0uEvdBmm9NIFPznz9nxnavzXHgwV9-zbmcUNLpOHRJq3528Lk8xkEG7prO8IuA_ONAixMCkdq7hPeMWdeS54zVu0JkUXqadAXkru2twZgv_QOgJZDvc6oAnL3arbBuoHtP81yYZ8aHoWlS_y5/s669/Couv_491159.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="669" data-original-width="468" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhIqNIezaXQnEoIuN24abjB068IeFFmjdvpXflo_QCnZR0uEvdBmm9NIFPznz9nxnavzXHgwV9-zbmcUNLpOHRJq3528Lk8xkEG7prO8IuA_ONAixMCkdq7hPeMWdeS54zVu0JkUXqadAXkru2twZgv_QOgJZDvc6oAnL3arbBuoHtP81yYZ8aHoWlS_y5/s200/Couv_491159.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Hirayasumi</i> T.4/? - Keigo Shinzô</b><br /><br />Toujours du pur bonheur, doux et attachant. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMhFr7qnHx7AayuIASyB5yGazYEFJHEoEHiLhv_W_-WVsYB2P-AGKr4jYqTLMW10QVQXK7vZJimwj5gsyKuAS3lcOeHii29kL1rhrgqvtmYAso2VphfXR7RiJby6U_EAUY9iaRrTQ8BMi1GgRGBT5KZ53XPjQlFsuO7yFsE4cMDCt56lPSxsQhyoctKLSM/s1191/Couv_477140.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1191" data-original-width="779" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMhFr7qnHx7AayuIASyB5yGazYEFJHEoEHiLhv_W_-WVsYB2P-AGKr4jYqTLMW10QVQXK7vZJimwj5gsyKuAS3lcOeHii29kL1rhrgqvtmYAso2VphfXR7RiJby6U_EAUY9iaRrTQ8BMi1GgRGBT5KZ53XPjQlFsuO7yFsE4cMDCt56lPSxsQhyoctKLSM/s200/Couv_477140.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Friday</i> T.2/3 - Ed Brubaker, Marcos Martín et Vicente Muntsa</b><br /><br />Un deuxième tome aussi réussi que le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/04/bulles-de-feu-60-mars-2024.html"><span style="color: #da901f;">premier</span></a>. Une enquête très prenante qu'on relira avec grand plaisir quand sortira le dernier volume. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjzKm58nTPRnuCYqEDj54Xyc2EsWCgZo1ECyJFyZJTIqKB_cMTc35E_1hFYplHsk9E2o5STwFHqeETGRRpJBH7jYM-MWHH8FUk9GKMJwzD2zUa9uH5rP2KkDe1vcXSZehKoZ9mqXAComAsBY_Sq-QtssEhqYEYhE_4cCvhsTjzudF_IjqjeYv6j00zaB-/s900/Couv_336576.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="900" data-original-width="645" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjzKm58nTPRnuCYqEDj54Xyc2EsWCgZo1ECyJFyZJTIqKB_cMTc35E_1hFYplHsk9E2o5STwFHqeETGRRpJBH7jYM-MWHH8FUk9GKMJwzD2zUa9uH5rP2KkDe1vcXSZehKoZ9mqXAComAsBY_Sq-QtssEhqYEYhE_4cCvhsTjzudF_IjqjeYv6j00zaB-/s200/Couv_336576.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Zero</i> - Taiyô Matsumoto</b><br /><br />Un excellent manga de boxe, un one-shot volumineux qui ne plaira pas à tout le monde, qui ne prône pas les grandes valeurs du sport, mais qui s'est avéré une lecture puissante et haletante. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpgGQ_Cm1rdO1xM1rgFSJRkyp-hBEsfJVVwhcFAZitH5TEZZ5_nTKGXiU4geUuucIEgtEC2yB_J68KIEAtXuvahv6bh9aw94rNzMWKdIDvcg2c3s1xymDhH8q6gcnJCgdwuu71FfmKwPZyh7bR4IdXFpH3mVXjs1gfvpWDiFQ9nyqc54RFz-tZSfBC_mh4/s523/Couv_452118.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="523" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpgGQ_Cm1rdO1xM1rgFSJRkyp-hBEsfJVVwhcFAZitH5TEZZ5_nTKGXiU4geUuucIEgtEC2yB_J68KIEAtXuvahv6bh9aw94rNzMWKdIDvcg2c3s1xymDhH8q6gcnJCgdwuu71FfmKwPZyh7bR4IdXFpH3mVXjs1gfvpWDiFQ9nyqc54RFz-tZSfBC_mh4/s200/Couv_452118.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Perpendiculaire au soleil</i> - Valentine Cuny-Le Callet et Renaldo McGrith</b><br /><br />Un ouvrage massif à tous les niveaux, dont ni l'épaisseur (plus de 400 planches, mais c'est aéré et ça se lit tout seul) ni le thème (la relation épistolaire entre l'autrice et un condamné à mort aux USA, en parallèle de la création de cette BD) ne doivent effrayer. C'est une grande oeuvre, qui donne à réfléchir et qui est graphiquement très riche. Le Messie de Dune (Dune 2) – Frank Herbert https://nevertwhere.blogspot.com/2024/05/le-messie-de-dune-dune-2-frank-herbert.html Nevertwhere urn:uuid:a9644f73-088f-3b68-c601-c75ceeafe804 Thu, 02 May 2024 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture du Messie de Dune" border="0" data-original-height="824" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi0Tmu7Xl_2f9jrCe32h9IC3Zl3LXVYlyFPIKQD6s6OOvadN_u9O3tCue9lUV-ntKxacSFpkGT-n2WNfZwUoMgw4DHcFYl4faCXfM2n4Ev9bLeUMvTmICy9c8wknRXxR2NJ73c5m_YOCBR7mdjoKbd-NEhiMP-3ii1xIpcPB_UHIdUkKfRDxsUU6Khk61O/w242-h400/dune2.jpg" width="242" /></div><p>Après avoir relu <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/04/dune-frank-herbert.html">Dune</a>, je ne me suis pas arrêtée en si bonne route et j’ai plus ou moins enchaîné directement sur <i>Le Messie de Dune</i>. Au moins j’aurais une longue d’avance pour la sortie du prochain film !<span></span></p><a name='more'></a><i>Le Messie de Dune</i>, c’est la suite incontournable de <i>Dune</i>. On retrouve les mêmes personnages douze ans après le précédent roman. C’est l’occasion de voir comment les choses ont évolué au sein de l’Empire dirigé par Paul Muad'Dib, tandis que dans l’ombre de nombreux ennemis complotent contre lui.<br /><br />C’est un roman plus court, plus compressé dans le temps et dans l’espace : c’est pratiquement un huis-clos qui se déroule principalement à Arrakeen, sur une période de quelques mois à peine. Pourtant l’intrigue semble plus riche en circonvolutions avec des antagonistes aux enjeux différents et parfois assez troubles (c’est quelque chose le Bene Tleilax !).<br /><br />J’ai passé un bon moment avec ce roman. Comme Dune, il se lit tout seul. On retrouve avec plaisir l’univers et les personnages. Certains éléments développés dans le roman sont également très intéressants (on s’amuse tout de suite plus quand les gens changent de visages et ramènent les morts à la vie !). Et j’aime bien l’ambiance très fataliste (c’est un peu le problème lorsqu’on voit le futur en permanence !).<br /><br />Ceci dit, si Frank Herbert ne manque pas d’idées, je dois dire que je ne suis pas non plus transportée par ses écrits. J’ai parfois du mal à comprendre où il veut m’emmener. Et comme c’est un classique encensé je ne sais pas si c’est qu’on m’a survendu ce roman ou moi qui passe à côté d’un truc, allez savoir.<br /><br />Bref j’ai bien aimé ma relecture mais sans effet « waouh ! » même si ça se lit très bien. Il est probable que je poursuive ma relecture jusqu’à <i>L’Empereur-Dieu de Dune</i> (on ne se moque pas, c’est celui que j’ai le plus aimé je crois), mais après une petite pause.<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Le Messie de Dune</i> (<i>Dune Messiah</i> en VO) est un roman de Frank Herbert paru en 1969 en VO. Première parution française en 1972 chez Robert Laffont avec une traduction de Michel Demuth. J’ai lu l’édition de 2021 avec une traduction révisée par Fabien Le Roy et L’Épaule d’Orion. 336 p.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/10/14/le-messie-de-dune-de-frank-herbert/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2021/09/30/le-messie-de-dune-cycle-de-dune-tome-2-de-frank-herbert/">Les Chroniques de FeyGirl</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2021/10/07/le-messie-de-dune-frank-herbert/">Le dragon galactique</a>, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2023/11/25/le-messie-de-dune-edition-collector-frank-herbert/">Les lectures de Xapur</a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2021/09/23/le-messie-de-dune-de-frank-herbert/">Lorhkan et les mauvais genres</a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/frank-herbert-le-messie-de-dune/">Zoé prend la plume</a><br /><p></p> Carnet de bord – avril 2024 https://bibliosff.wordpress.com/2024/05/01/carnet-de-bord-avril-2024/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:d36108fd-a6e7-557b-0ab0-efe536a34d62 Wed, 01 May 2024 15:20:49 +0200 Comics, lectures, films, séries, jeux... le récap mensuel ! <p>Comme tous les mois, voici mon billet culturel concernant lectures (livres, comics et BD), visionnages (films ou séries télévisées), et jeux (vidéos ou de rôle).</p> <span id="more-17819"></span> <h2 class="wp-block-heading">Livres</h2> <figure data-carousel-extra='{"blog_id":26269565,"permalink":"https:\/\/bibliosff.wordpress.com\/2024\/05\/01\/carnet-de-bord-avril-2024\/"}' class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg"><img data-attachment-id="17825" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/05/01/carnet-de-bord-avril-2024/bilan-avril-sfff/" data-orig-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg" data-orig-size="1000,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="bilan-avril-sfff" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=300" data-large-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=723" width="1000" height="1000" data-id="17825" src="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=1000" alt="Carnet de bord SFFF avril 2024" class="wp-image-17825" srcset="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg 1000w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=150 150w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=300 300w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/bilan-avril-sfff.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1000px) 100vw, 1000px" /></a></figure> </figure> <p>Un mois bien malazéen puisque j&rsquo;avais environ 800 pages à finir dans <em><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/15/le-livre-des-martyrs-tome-7-le-souffle-du-moissonneur-steven-erikson/">Le Livre des Martyrs, tome 7 : <strong>Le Souffle du Moissonneur</strong></a></em> de Steven Erikson, ce qui m&rsquo;a bien occupé. J&rsquo;ai ensuite voulu passer à quelque chose de plus rapide à lire et j&rsquo;ai donc parcouru (hélas, voir mon avis) <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/27/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/"><strong>Un pays de fantômes</strong> de Margaret Killjoy</a>. Avant de passer au tome 8 de la <strong>saga malazéenne</strong>, je me refais les précédents en lecture rapide (enfin, pas tant que ça vu que les livres sont touffus) et je participe au <a href="https://encyclopedie-malazeenne.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Encyclop%C3%A9die_Malaz%C3%A9enne">Wiki malazéen</a> créé par Onos le tavernier ! Rejoignez-nous en cliquant sur l&rsquo;image ci-dessous !</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://encyclopedie-malazeenne.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Encyclop%C3%A9die_Malaz%C3%A9enne" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener"><img data-attachment-id="17822" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/05/01/carnet-de-bord-avril-2024/wiki-livre-martyrs-2/" data-orig-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp" data-orig-size="500,250" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="wiki-livre-martyrs" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=300" data-large-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=500" width="500" height="250" src="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=500" alt="wiki livre des martyrs" class="wp-image-17822" srcset="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp 500w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=150 150w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=300 300w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure></div> <h2 class="wp-block-heading">Jeux de rôle et vidéo</h2> <p>Une partie de <strong>Delta Green</strong> et quelques excursions en solo avec le système de jeu allégé de <strong>Cairn</strong>. EN JV, c&rsquo;est Assassin&rsquo;s Creed Origins qui m&rsquo;occupe. Je détaille tout cela sur mon autre blog, bien sûr.</p> <h2 class="wp-block-heading">Films &amp; Séries</h2> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg"><img data-attachment-id="17824" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/05/01/carnet-de-bord-avril-2024/amazon-fallout-serie-tv/" data-orig-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg" data-orig-size="780,439" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="amazon-fallout-serie-tv" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=300" data-large-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=723" width="780" height="439" src="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=780" alt="serie tele fallout" class="wp-image-17824" srcset="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg 780w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=150 150w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=300 300w, https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/05/amazon-fallout-serie-tv.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 780px) 100vw, 780px" /></a></figure> <p>Je dévore la série Fallout (malgré les coupures de pub très pénibles que nous impose maintenant Amazon Prime Videos) et j’y retrouve bien l’esprit et les lieux des jeux vidéos, même si je ne les connais pas très bien. C’est amusant, ironique et parfois bien gore !</p> <h2 class="wp-block-heading">La Vie de ma PAL</h2> <p><strong>La Vie de ma PAL</strong> vous présente de façon succincte mes entrées et sorties de PAL. Les liens vers mes avis seront mis à jour à leur parution.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Entrées</strong></h3> <ul> <li><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/27/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/"><strong>Un pays de fantômes</strong> de Margaret Killjoy</a></li> <li>Bifrost 114 : Ian M. Banks (ne compte pas en PAL)</li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>1 entrée</strong>.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Sorties</strong></h3> <ul> <li><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/27/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/"><strong>Un pays de fantômes</strong> de Margaret Killjoy</a></li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>1</strong> <strong>sortie</strong> <em>(je compte tout livre commencé, même s’il n’a pas été fini à la date de rédaction de ce billet).</em></p> <h3 class="wp-block-heading">Bilan</h3> <p><strong>Et donc un bilan nul pour ma PAL à fin avril.</strong></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p><em>Retrouvez mes autres carnets de bord mensuels au bout de ce&nbsp;<strong><a href="https://bibliosff.wordpress.com/tag/carnet-de-bord-mensuel/">clic</a></strong>&nbsp;!</em></p> Lee Winters Shérif de l’étrange – Lon T. Williams et Lasth https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/01/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:8503a65b-85a5-93a7-4aa2-fa92f10d3929 Wed, 01 May 2024 09:00:00 +0200 La Bibliothèque dessinée est une collection des Moutons électriques dédiée aux romans graphiques. Les illustrateurs sont souvent issus du milieu de la bande dessinée. En 2022, la collection a connu une refonte totale avec un plus grand format, des couvertures cartonnées, et du papier couché de meilleur qualité. Quatre nouveautés sont au programme de 2024, [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="791" height="1024" data-attachment-id="52087" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/01/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth/lee-winters-bd/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg" data-orig-size="800,1036" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="lee-winters-bd" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=232" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=791" alt="" class="wp-image-52087" style="width:409px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=791 791w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=116 116w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=232 232w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/lee-winters-bd.jpg 800w" sizes="(max-width: 791px) 100vw, 791px" /></figure></div> <p>La Bibliothèque dessinée est une collection des Moutons électriques dédiée aux romans graphiques. Les illustrateurs sont souvent issus du milieu de la bande dessinée. En 2022, la collection a connu une refonte totale avec un plus grand format, des couvertures cartonnées, et du papier couché de meilleur qualité. Quatre nouveautés sont au programme de 2024, et parmi elles on trouve <em>Lee Winters, shérif de l&rsquo;étrange</em> tiré d&rsquo;une nouvelle de Lon Thomas Williams et illustrée par Lasth.</p> <p>Un recueil de 11 nouvelles de Lon T. Williams avait déjà été publié chez Les Moutons électriques en février 2013, et portait le même titre <em>Lee Winters, shérif de l&rsquo;étrange</em>. Lon T. Williams (1890-1978) a écrit de nombreuses nouvelles publiées dans les pulps Real Western Stories et Western Action. On y trouvait principalement deux héros : le Judge Wardlow Steele (20 nouvelles) et le Deputy Marshal Lee Winters (30 nouvelles). Lasth est un illustrateur français dans l&rsquo;édition des littératures de l&rsquo;imaginaire. Il est également storyboarder et concept artist pour des films documentaires, institutionnels ou commerciaux, qu’il s’agisse d’animation ou de prise de vue réelle.</p> <p>Lee Winters est un shérif en poste aux alentours de Forlon Gap, ville de l&rsquo;Ouest américain. La ville est peu peuplée, mais pas tranquille pour autant. Des créatures étranges ont été aperçues aux alentours. Alors qu&rsquo;il rentre d&rsquo;un duel contre un criminel, Lee Winters fait une étrange rencontre et semble basculer dans un autre monde. Au début, le shérif n&rsquo;a qu&rsquo;une envie: fuir. Mais une nouvelle rencontre va le faire changer d&rsquo;avis. Une mystérieuse femme lui explique qu&rsquo;il a été choisi pour les aider, elle et plusieurs autres personnes à échapper à une créature démoniaque.</p> <figure data-carousel-extra='{"blog_id":105587112,"permalink":"https:\/\/aupaysdescavetrolls.fr\/2024\/05\/01\/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth\/"}' class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="724" data-attachment-id="52106" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/01/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth/sans-titre-1-1/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg" data-orig-size="1170,828" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="sans-titre-1-1" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=723" data-id="52106" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-52106" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-1-1.jpg 1170w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="724" data-attachment-id="52105" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/01/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth/sans-titre-2-2/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg" data-orig-size="1170,828" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="sans-titre-2" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=723" data-id="52105" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-52105" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/sans-titre-2.jpg 1170w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure> </figure> <p>Lee Winters est un personnage ordinaire, il semble vouloir mener une vie normale dans le bourg où il habite. Mais le destin en a décidé autrement, et il va devoir affronter une terrible menace. L&rsquo;histoire est assez simple mais elle s&rsquo;inscrit parfaitement dans le Weird Western. Le shérif est un cowboy solitaire, chevauchant dans le désert, qui va croiser des créatures diaboliques et aider à la rédemption de fantômes. Si on aime le genre, l&rsquo;histoire se lit très bien et on se prend à la quête de Lee Winters.</p> <p>Les illustrations sont en noir, blanc et rouge. Le style est particulier, très épuré au point qu’on a parfois l’impression de lire un storyboard de cinéma, mais il correspond très bien à l&rsquo;histoire racontée. Le style est nerveux, le shérif est représenté avec des traits anguleux faisant un peu penser à Clint Eastwood par moments. La jeune femme est plus détaillée, avec des contours plus doux. Le découpage du récit fait penser à une série. Les dessins de Lasth rendent le récit plus actuel et vivant.</p> <p><em>Lee Winters, shérif de l&rsquo;étrange</em> permet ainsi de (re)découvrir un auteur de littérature populaire et le Weird Western. L&rsquo;histoire est assez classique mais on passe un très bon moment en compagnie de Lee Winters.</p> <p>Autres avis:</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img loading="lazy" width="1011" height="1023" data-attachment-id="52155" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/01/lee-winters-sherif-de-letrange-lon-t-williams-et-lasth/20240430_121856/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg" data-orig-size="2568,2601" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.5&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-G973F&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1714479536&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4.32&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;250&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20240430_121856" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=296" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=1011" alt="" class="wp-image-52155" style="width:323px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=1011 1011w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=2020 2020w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=148 148w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=296 296w, https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/04/20240430_121856.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1011px) 100vw, 1011px" /></figure></div> <p>Auteurs: Lasth &amp; Lon T. Williams</p> <p id="translator">Traduit par Stéphan Lambadaris</p> <p>Éditeur : Les Moutons électriques</p> <p>Parution : 17 avril 2024</p> <p>Pour Lee Winters, shérif d’une bourgade perdue de l’Ouest profond, s’il n’y avait que des malandrins à appréhender tout serait tellement simple&#8230;</p> <p>Mais le Far West recèle bien d’autres mystères, autrement plus terrifiants et que le seul maniement du colt ne saurait résoudre. Alors qu&rsquo;il rentre d&rsquo;un duel contre un criminel, Lee Winters croise la route d&rsquo;une mystérieuse femme.</p> <p>Si elle ne semble pas tout à fait appartenir au monde des vivants, ce qu&rsquo;elle fuit s&rsquo;avère bien pire. Que peut un six-coups contre les hordes de l&rsquo;Enfer ?</p> La Croisière Bleue - Laurent Genefort https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/la-croisiere-bleue-laurent-genefort.html Les Lectures du Maki urn:uuid:f27332cd-2f69-5e89-c26e-1016e267e14f Tue, 30 Apr 2024 12:05:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0SSMIc65KT5hhWpUoYWTUJbEfJV-fwoWIsE0ZgZ3mQ8jhxGny3a1fjhc5FFSVaiSRb-U9JPWr1msbJzgWQU1LSXGDuQfCdNXA5SjAdsajYI5tpXZn7RBnsDAkL0Lj-sGa5HAOOaptMbpknQ7eBMbC1YQwmFSeOWx2tpxht7gKXKQjFE6bkHTRcQAvVM/s1463/La%20crosi%C3%A8re%20bleue.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1463" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0SSMIc65KT5hhWpUoYWTUJbEfJV-fwoWIsE0ZgZ3mQ8jhxGny3a1fjhc5FFSVaiSRb-U9JPWr1msbJzgWQU1LSXGDuQfCdNXA5SjAdsajYI5tpXZn7RBnsDAkL0Lj-sGa5HAOOaptMbpknQ7eBMbC1YQwmFSeOWx2tpxht7gKXKQjFE6bkHTRcQAvVM/s320/La%20crosi%C3%A8re%20bleue.jpg" width="219" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Cavorite : clap de fin</span></div><p></p><p style="text-align: justify;">A travers cinq nouvelles inédites, quelques pastilles sous form<span style="text-align: left;">e d'articles de presse et de <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2021/12/abrege-de-cavorologie-hippolyte.html" target="_blank"><i>L'abrégé de Cavorologie</i></a> que l'on avait eu la possibilité de télécharger gratuitement à la sortie <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/03/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort.html" target="_blank">Des Temps Ultramodernes</a></i>, <b>Laurent Genefort</b> revient, avec <i>La Croisière Bleue,</i> dans son univers steampunk uchronique de la Cavorite.</span></p><p></p><div style="text-align: justify;">Si <i>Les Temps Ultramodernes</i> mettaient en avant les bienfaits de la Cavorite, ce nouvel élément permettant de s'affranchir de la gravitation, le présent recueil nous retrace la fin d'un monde...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout commence avec le <i>Facteur Pégase</i>, une fable utopique, poétique et mélancolique qui n'est pas sans rappeler <i><a href="https://www.facteurcheval.com/" target="_blank">Le Palais Idéal du Facteur Cheval</a></i>. Une mise en bouche délicieuse qui nous annonce le début du déclin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">S'ensuit la nouvelle éponyme au recueil, <i>La Croisière Bleue</i>, un cosy mystery au sein d'un paquebot de croisière qui traverse les continents, tiré par une locomotive. Ce mix entre Jules Verne et Agatha Christie est un petit bijou d'humour, d'action et d'aventures, le tout doublé d'une réflexion géopolitique. <b>Laurent Genefort</b>, après moult fausses pistes, nous surprend avec une chute délicieuse qui augure le début de la fin de la Cavorite.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Changement d'horizon avec la troisième nouvelle, <i>Cinquante hectares sur Mars,</i> qui nous amène sur la planète rouge, où Germain a abandonné famille, travail et amis pour prendre possession d'un bout de terrain Martien (gagné à la loterie !) dans le but de le cultiver et de s'enrichir. A travers les lettres qu'il envoie à sa famille, on suit les aventures martiennes de Germain, de l'espoir à la désillusion. Une revisite de la conquête de l'Ouest aussi plaisante que surprenante dans sa conclusion.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le quatrième texte intitulé&nbsp;<i>Le Sisyphe cosmique</i>&nbsp;nous amène sur Mercure pour l'extraction de la dernière chance. La Cavorite se faisant de plus en plus rare, celle se trouvant le plus loin, le plus inaccessible devient l'Eldorado.&nbsp;Un court texte balançant entre espoir et désillusion.</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>A la poursuite de l'Anticavorium</i> conclut admirablement la cycle des <i>Temps Ultramodernes</i>. Alors qu'un astéroïde menace la Terre, une expédition spatiale de la dernière chance est lancée. Tension, grand spectacle et Sense of Wonder pour clore définitivement la série. Le tout sur une note d'espoir emplie de mélancolie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec <i>La Croisière Bleue</i>, <b>Laurent Genefort</b> nous emmène dans un monde uchronique mais parle surtout de nos sociétés d'aujourd'hui et de leurs dérives. Chaque point traité dans le livre aura son écho dans notre réalité, le plus parlant étant la disparition de la Cavorite qui n'est pas sans rappeler l'épuisement de nos ressources naturelles. Mais l'auteur y aborde de nombreux autres thèmes comme la politique, l'économie et les rapports humains...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce nouveau livre de <b>Laurent Genefort</b> nous montre encore une fois, s'il en était besoin, qu'il est l'un des maitres incontestés de l'Imaginaire francophone et qu'il n'a rien à envier aux écrivains anglophones. Roi incontesté du Worldbulding, il lui suffit de quelques lignes, quelques pages pour nous emmener loin dans l'espace et/ou dans le temps. Son imagination sans borne, doublée d'une rigueur scientifique lui permet de rester crédible techniquement et scientifiquement mais aussi politiquement ou économiquement. Bref, c'est toujours un régal de le lire...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Laurent Genefort</b> fait (encore une fois) l'unanimité :&nbsp;<a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/03/29/la-croisiere-bleue-laurent-genefort/" target="_blank">Le Nocher des Livres</a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2024/04/19/la-croisiere-bleue-de-laurent-genefort/" target="_blank">FeyGirl</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/10/la-croisiere-bleue-laurent-genefort/" target="_blank">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://jackbarronreads.com/livres/04-2024/la-croisiere-bleue/" target="_blank">Jack Barron</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p> Les Maîtres enlumineurs : Les terres closes https://lechiencritique.blogspot.com/2024/04/les-maitres-enlumineurs-les-terres.html Le chien critique urn:uuid:d484cbe1-1137-0ec5-8484-e701138b2dd5 Tue, 30 Apr 2024 10:45:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisFZr2j98aX7Xur1qCUQzQYzS3SbQlvZL5ihw_GxhWIjTHwV_5XyIkDSTi6G_CoMBjaGENaiwS_Y-sCZ9Ms5XsWSXnlIfo0b6lUUEGFr2DVcxhILYbbqZBcT2PeclPhuEnaL6HAZtKc1qvCmScLilZLqKxmPO_XUREBK0Oxsk15qhd8YkrTPQeEakBdlcW/s1000/albin47061-2023.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="684" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisFZr2j98aX7Xur1qCUQzQYzS3SbQlvZL5ihw_GxhWIjTHwV_5XyIkDSTi6G_CoMBjaGENaiwS_Y-sCZ9Ms5XsWSXnlIfo0b6lUUEGFr2DVcxhILYbbqZBcT2PeclPhuEnaL6HAZtKc1qvCmScLilZLqKxmPO_XUREBK0Oxsk15qhd8YkrTPQeEakBdlcW/w274-h400/albin47061-2023.jpg" width="274" /></a><br /></p><h3 style="text-align: left;"><span class="AuteurNiourf">Robert Jackson Bennett</span>, Albin Michel Imaginaire, 2023, 688 p., 13€ epub sans DRM</h3><div style="text-align: left;">&nbsp;</div><div style="text-align: left;">Je savais lire en diagonal, je sais désormais lire en levant les yeux au ciel !</div><div style="text-align: left;">&nbsp;<br /></div><h4 style="text-align: left;">Pitch de l'éditeur : </h4><div style="text-align: left;"><div id="quatrieme" style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;">Autrefois, Sancia Grado n'était qu'une jeune voleuse dotée d'un talent rare. Puis elle a appris à utiliser ce talent et a battu les grandes maisons marchandes de Tevanne à leur propre jeu. Avec Clef et Bérénice, elle a même éliminé un hiérophante immortel – mais la guerre qu'ils mènent maintenant semble perdue d'avance. Sancia et ses alliés n'affrontent plus les élites de l'enluminure ou un hiérophante revenu d'un passé oublié ; cette fois, ils veulent détruire une entité dont l'intelligence est répartie sur la moitié du globe : un fantôme bien caché, qui utilise la magie pour posséder les objets, mais aussi contrôler les esprits humains. <br />Malgré tous les efforts de Sancia et de ses alliés, leur implacable ennemi se rapproche de son véritable but : une ancienne porte qui mène au cœur-même de la création.<br /> Mais peut-être leur reste-t-il une ultime chance de survivre à ce combat, en réalisant le casse le plus audacieux qu'ils aient jamais tenté…</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><h4 style="text-align: justify;">Mon ressenti :</h4><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Moi qui pense que la fantasy c'est de la merde, j'avais adoré le système de magie original que l'auteur nous avait pondu dans le <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2021/03/les-maitres-enlumineurs.html">premier tome</a>, faisant l'osmose entre magie et science, un peu comme si Einstein avait décidé de jeter des sorts de relativité restreinte ou de mécanique quantique. <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2021/10/les-maitres-enlumineurs-le-retour-du.html"> Le second roman</a> partait plus vers la fantasy et le réalisme que j'avais trouvé dans le premier tome avait disparu, Mais voilà, dans le deuxième opus, l'auteur a pris un virage à 180 degrés vers la fantasy pure et dure, abandonnant toute crédibilité au passage, au grand dam de mon esprit cartésien qui s'est senti trahi.</div><div style="text-align: justify;"><div class="min-h-[20px] text-message flex flex-col items-start gap-3 whitespace-pre-wrap break-words [.text-message+&amp;]:mt-5 overflow-x-auto" data-message-author-role="assistant" data-message-id="f55e4651-2165-48c6-8e0a-3308bb7bbfb5" dir="auto"><div class="markdown prose w-full break-words dark:prose-invert light"><p>Et puis, le dernier tome ! C'était comme si j'avais pris un billet pour le dernier blockbuster Marvel. Des combats spectaculaires, mais tellement exagérés que j'ai cru que les personnages allaient débarquer avec des costumes moulants et des capes en spandex. On y arrache des morceaux de montagne pour les balancer sur ses ennemis, on se balance des îles dans la gueule... Bref des demi dieux qui se battent, l'éternelle lutte du Bien contre le Mal. Trop hardcore pour moi.<br /></p><p>Pourtant, au milieu de tout ce spectacle, il y avait une lueur d'espoir, une société utopique un peu original, mais esquissée trop rapidement, reléguée au rang de simple anecdote dans ce défilé de grandiloquence. Résultat, je n'ai même pas lu ce roman en diagonal, je l'ai lu en levant les yeux au ciel ! Seul bonne nouvelle, le cycle est terminé.</p>Je n'en dis pas plus, ayant perdu trop de temps avec ce roman de fantasy trop hardcore pour moi.</div></div>&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div></div> </div> Alien Clay – Adrian Tchaikovsky https://lepauledorion.com/2024/04/30/alien-clay-adrian-tchaikovsky/ L'épaule d'Orion urn:uuid:c85bfc66-e68d-f652-e41e-491f6fb9dcae Tue, 30 Apr 2024 10:23:04 +0200 Imaginez que vous soyez prisonnier politique et condamné aux travaux forcés dans une colonie extrasolaire. Votre chance ? Celle-ci présente des conditions de vie proches de celles de la Terre. Mais alors que vous pensiez débarquer sur la Pandora d’Avatar, vous vous retrouvez dans la Zone X d’Annihilation. C’est ce qui arrive au professeur Arton Daghdev, &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/04/30/alien-clay-adrian-tchaikovsky/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Alien Clay &#8211; Adrian&#160;Tchaikovsky</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="666" height="1024" data-attachment-id="15002" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/30/alien-clay-adrian-tchaikovsky/alien-clay/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg" data-orig-size="1200,1846" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="alien-clay" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=195" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=666" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=666" alt="" class="wp-image-15002" style="width:364px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=666 666w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=98 98w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=195 195w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/alien-clay.jpg 1200w" sizes="(max-width: 666px) 100vw, 666px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Imaginez que vous soyez prisonnier politique et condamné aux travaux forcés dans une colonie extrasolaire. Votre chance ? Celle-ci présente des conditions de vie proches de celles de la Terre. Mais alors que vous pensiez débarquer sur la Pandora d’Avatar, vous vous retrouvez dans la Zone X d’Annihilation. C’est ce qui arrive au professeur Arton Daghdev, exobiologiste renommé, dont la rigueur professionnelle l’a amené à tutoyer des idées s’éloignant de l’orthodoxie prônée par le Mandat, soit le régime autoritaire qui gouverne l’humanité et a placé sous tutelle la pensée scientifique et philosophique de l’époque. Bien que non théiste, la ligne directrice de la pensée scientifique du Mandat est une téléologie dans laquelle la finalité intrinsèque est anthropique : l’univers a pour but ultime l’apparition de l’homme dans toute sa perfection, ce qui politiquement lui permet de justifier la place de certains individus tout en haut de l’échelle des pouvoirs. Mais une telle représentation du monde ne résiste pas à l’examen scientifique des faits et quelques intellectuels, comme Daghdev, se croyant protégés par leur statut, se retrouvent un jour aux côtés des agitateurs, syndicalistes et criminels, ennemis de l’ordre social, sur le banc des accusés. Daghdev a certainement été dénoncé, car dans un système comme le Mandat, le zèle à plaire aux maitres permet, à défaut d’attirer les faveurs, au moins d’éviter les coups. Il y a toujours un dénonciateur.</p> <p class="has-text-align-justify">Avec d’autres, dont certains de ses anciens collègues, Arton Daghdev se retrouve déporté sur la planète Kiln qui a la particularité, rare parmi les quelques planètes explorées, de pouvoir supporter la vie. Et la vie elle supporte, avec une exubérance qui échappe à la compréhension des scientifiques. Tout d’abord, ici tout est fondamentalement étranger. &nbsp;La biologie ne repose pas sur l’ADN ou un équivalent kilnois, mais semble beaucoup plus complexe et adaptive. Ce qui aurait pu être un paradis se révèle être un enfer dont l’hostilité n’a d’égal que la violence avec laquelle il rappelle aux humains qu’ils ne sont ici pas chez eux. Tout contact avec la faune ou la flore (bien qu’aucun de ces termes ne soient appropriés) kilnoise est mortel. De même, bien que sa composition l’autorise, il est hors de question de respirer l’atmosphère de Kiln tant l’air est infesté de microorganismes qui provoquent… de très vilaines choses. Aussi la petite colonie humaine, composée de quelques centaines d’individus dont une grande part de prisonniers, vit sous un dôme à l’atmosphère purifiée, recyle à l’infini ses déchets, et toute sortie exploratoire en combinaison intégrale est suivie d’un protocole de décontamination interne et externe auquel on ne survit pas toujours. Peu importe, la vie humaine dans ce camp de travail n’a que peu de valeur face à l’intérêt que la planète présente pour le Mandat. Car voilà, Kiln possède un mystère, dont la résolution pourrait conforter ou anéantir l’orthodoxie du Mandat. Ce n’est pas la biologie étrangère qui amène ici les hommes mais la découverte de ruines d’un passé lointain, des constructions à l’évidence artificielles, le témoignage d’une intelligence qui a développé des techniques avancées et une écriture. Mais où sont-ils&nbsp;? Que sont devenus&nbsp;ces habitants de Kiln ? Aucune trace autre de leur présence que ces ruines n’a été découverte et la civilisation kilnoise semble bien s’être volatilisée. La question qui obsède le Mandat est de découvrir s’ils étaient semblables à l’homme, suivant des principes d’évolution convergente, ou plutôt de le prouver à tout prix et en dépit des observations.</p> <p class="has-text-align-justify">Pour les prisonniers, dont Arton Daghdev, la priorité est surtout de survivre à la brutalité du camp de travail et à l’hostilité de la planète. Mais celle-ci a aussi son mot à dire.</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Alien Clay</strong> est le dernier roman en date d’Adrian Tchaikovsky, qu’on ne présente plus tant il est l’auteur de très nombreux romans à raison remarqués, notamment la trilogie de <a href="https://lepauledorion.com/2018/03/24/children-of-time-adrian-tchaikosky/">La Toile du temps</a>. À nouveau, il y expose tout son talent de créateur de mondes. Kiln est une planète fascinante, et si les prémices – prisonniers devant survivre à l’hostilité d’une planète étrangère – ne sont pas originaux (comme c’est souvent le cas chez lui), il y apporte son savoir faire de conteur et une dimension purement hard-SF qui donne toute sa saveur à un worldbuilding très convaincant. Car il s’agit bien de hard-SF comme Tchaikovsky sait parfaitement en écrire. Sans être assommantes au cours du récit, les explications livrées sur la biologie originale de Kiln et son étrangeté sont essentielles à l’histoire et alimentent l’émerveillement que l’on ressent à la lecture du roman. Kiln est bien entendu le personnage principal face à la narration à la première personne de Daghdev. D’autre part, les thématiques abordées, scientifiques et politiques, s’imbriquent implicitement à différents niveaux, comme des strates supplémentaires de compréhension, finement assemblées par l’auteur. Comme à son habitude, Adrian Tchaikovsky ne laisse rien au hasard, tous les recoins sont explorés et utilisés dans le récit. Les révélations et l’évolution (!) de l’arc narratif sont amenées progressivement et le lecteur est amené à comprendre, voire anticiper, la direction prise.</p> <p class="has-text-align-justify">Il y a une part importante d’horreur dans <strong>Alien Clay</strong>, jusque dans sa conclusion. Comme souvent (voire par exemple <a href="https://lepauledorion.com/2019/05/28/walking-to-aldebaran-adrian-tchaikovsky/">Sur la route d’Aldébaran</a>), Adrian Tchaikovsky la mitige d’un humour, un flegme typiquement britannique face aux situations les plus éprouvantes, qu’on pourrait lui reprocher car il crée une distance entre le récit au premier degré et le narrateur/lecteur. On apprécie ou pas, mais cet humour fournit au roman une légèreté qui n’est pas déplaisante, telle une corde de rappel tendue par l’auteur pour ne pas laisser sombrer son lecteur dans des abysses de noirceur. Adrian Tchaikovsky cherche avant tout à distraire.</p> <p class="has-text-align-justify">Adrian Tchaikovsky, j’en ai déjà parlé à de nombreuses reprises sur ce blog, écrit beaucoup. Sa production littéraire est volumineuse et tout n’y est pas égal en qualité mais ses propositions sont riches et diverses au point que chaque lecteur peut y trouver son bonheur, en science-fiction comme en fantasy. Etant pour ma part plus attiré par le volet hard-SF de son œuvre, <strong>Alien Clay</strong> signe pour moi un grand retour de l’auteur dans le genre. <strong>Alien Clay</strong> est un très bon roman sur l’altérité, qu’elle soit biologique ou intellectuelle.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul> <li><strong>Titre : </strong>Alien Clay</li> <li><strong>Auteur :</strong> Adrian Tchaikovsky</li> <li><strong>Publication :</strong> 28 mars 2024, Tor</li> <li><strong>Langue :</strong> anglais</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 400</li> <li><strong>Support :</strong> papier et numérique</li> </ul> Un pays de fantômes – Margaret Killjoy https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/27/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:bfdb1a54-43d4-30bf-d806-28b8c930b8d8 Sat, 27 Apr 2024 22:09:12 +0200 Mon avis sur le roman Un pays de fantômes de Margaret Killjoy paru chez Pocket <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/04/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy.jpg"><img data-attachment-id="17799" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/04/27/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/" data-orig-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/04/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy.jpg" data-orig-size="611,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="Un Pays de fantômes &#8211; Margaret Killjoy" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/04/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy.jpg?w=183" data-large-file="https://bibliosff.files.wordpress.com/2024/04/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy.jpg?w=611" width="611" height="1000" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/04/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy.jpg" alt="Un Pays de fantômes - Margaret Killjoy" class="wp-image-17799" /></a></figure></div> <p>Je n&rsquo;avais pas spécialement prévu de lire <strong>Un Pays de fantômes</strong> car le résumé ne me donnait pas vraiment envie mais, après l&rsquo;épais tome 7 du dernier Erikson et suite aux bons retours de ce court roman que j&rsquo;ai pu trouver en ligne, je me suis laissé convaincre. Parfois, il vaut mieux s&rsquo;en tenir à sa première impression !</p> <span id="more-17798"></span> <h1 class="wp-block-heading">Mon avis</h1> <p>Dans un pays imaginaire, en train de conquérir son voisin, à une époque rappelant notre révolution industrielle, un jeune journaliste, Dimos, doit partir sur le front pour écrire des chroniques hagiographiques concernant un héros de guerre. Arrivé sur place, il comprend vite qu&rsquo;il devra relater ce qu&rsquo;on lui dit et passer sous silence les exactions des conquérants. Lui qui pondait des articles en étoffant de simples dépêches va se retrouver confronté à la réalité de la guerre. Et de la censure, car ses scrupules couchés par écrit n&rsquo;arriveront jamais à son journal.</p> <p>Les choses vont prendre un tour inattendu suite à une attaque massive des défenseurs des montagnes enneigées où ont lieu les combats. Dimos se retrouve prisonnier et va pouvoir observer de près ceux qui résistent à l&rsquo;envahisseur, au point petit à petit d&rsquo;adopter leur point de vue et de rejoindre leurs rangs.</p> <p>La première partie du roman est celle qui m&rsquo;a le plus plu, avec un bon rythme, quelques péripéties et une histoire intéressante quoique peu originale au demeurant. La suite est, hélas, moins réjouissante. Je l&rsquo;ai ressentie comme un pamphlet (voire un pensum), avec un plaidoyer pour l&rsquo;anarchie, l&rsquo;auto-détermination, le rejet du capitalisme, la liberté (y compris sexuelle, le héros étant gay). Heureusement, le livre est court&#8230; Dimos n&rsquo;est là que pour interroger et surtout laisser ses interlocuteurs exposer leurs modes de fonctionnement utopiques. L&rsquo;autrice ne cache pas ses sympathies pour l&rsquo;anarchie (elle vit d&rsquo;ailleurs dans une petite communauté) où chacun fait ce qu&rsquo;il veut quand il veut, participant au collectif s&rsquo;il le souhaite et étant &laquo;&nbsp;juste&nbsp;&raquo; mal vu s&rsquo;il ne le fait pas. Bien sûr, Dimos explore le pays et est conquis par ce mode de vie, à peine entaché par une ville où les rejets de la société et autres criminels sont repoussés. Sauf qu&rsquo;ils sont bien utiles lorsqu&rsquo;il faut s&rsquo;allier et combattre, aidant et fédérant ainsi des communautés disparates sans hiérarchie, chefs et armes&#8230;</p> <p>On peut, éventuellement, y voir des modes de gouvernement, des systèmes organisationnels sur lesquels réfléchir, une inspiration digne d&rsquo;Ursula K. Le Guin (je n&rsquo;ai pas lu <em>Les Dépossédés </em>qui semblent être le pendant d&rsquo;<strong>Un pays de fantômes</strong>, toutes proportions gardées) mais le message manque de subtilité. J&rsquo;y trouve les mêmes limites qu&rsquo;à <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2012/10/19/la-zone-du-dehors-alain-damasio/">La Zone du Dehors</a> de Damasio : une utopie qui ne peut durer et se retrouve finalement à utiliser ce qu&rsquo;elle a rejeté pour tenter de survivre.</p> <h2 class="wp-block-heading">D’autres avis</h2> <p><a href="https://rsfblog.fr/2023/06/07/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">RSF blog</a> &#8211; <a href="https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2022/09/20/un-pays-de-fantomes-de-margaret-killjoy/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les Chroniques du Chroniqueur</a> &#8211; <a href="https://yuyine.be/review/book/un-pays-de-fantomes" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Chez Yuyine</a> &#8211;&nbsp;<a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/08/29/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Nocher des livres</a> &#8211;&nbsp;<a href="https://lebibliocosme.fr/2022/09/27/un-pays-de-fantomes/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Bibliocosme</a> &#8211; <a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/2022/12/08/un-pays-de-fantomes-margaret-killjoy/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Sur mes brizées</a> &#8211; … </p> <h1 class="wp-block-heading">Résumé</h1> <p>(source éditeur)</p> <p>Poussé par une industrie florissante et une politique expansionniste, l&#8217;empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d&rsquo;une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.<br>Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l&rsquo;envoie au front écrire un article élogieux sur un général en vue de l&rsquo;armée impériale.<br>Sur place, Dimos découvre la réalité de l&rsquo;expansion coloniale, et surtout, il met un visage sur leurs mystérieux ennemis, les anarchistes de Hron, qui défendent non pas leurs possessions, mais leur mode de vie et leur indépendance. Et tandis que la guerre fait rage autour de lui, que ses pas le portent de ferme en village jusqu&rsquo;à la cité-refuge de Hronople, le reporteur voit peu à peu ses convictions voler en éclats.</p> <p>Editeur : Pocket &#8211; Traduction : Mathieu Prioux &#8211; Date de parution : 04/04/2024 (08/2022 chez Argyll) &#8211; 272 pages</p> <h1 class="wp-block-heading">L’Autrice</h1> <p>(source éditeur)</p> <p>Margaret Killjoy est une autrice américaine transgenre qui s&rsquo;illustre dans l&rsquo;imaginaire, mais aussi une musicienne à l&rsquo;origine du groupe féministe Feminazgûl depuis 2018.<br>Elle tient également un podcast anarchiste survivaliste du nom de &nbsp;&raquo; Live Like the World Is Dying &nbsp;&raquo; et a lancé un autre podcast en 2022, &nbsp;&raquo; Cool People Who Did Cool Stuff &laquo;&nbsp;.</p> Koinè : spleen révolutionnaire https://justaword.fr/koin%C3%A8-spleen-r%C3%A9volutionnaire-6ac6fa270f47?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:6a3b2dc3-7953-5748-2bfe-075796a59a49 Sat, 27 Apr 2024 11:34:51 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*-5K8OW2UsPW2GUkTxooRjg.jpeg" /></figure><h3>Koinè : spleen révolutionnaire</h3><h4>Après la Révolution</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*_K-8y2EkvG2nZZz2RaQv9g.jpeg" /></figure><p>Après la déception constituée par <a href="https://justaword.fr/sauve-qui-peut-demain-la-sant%C3%A9-ccbfbcf6565c"><strong>Sauve qui peut, Demain la Santé</strong></a>, difficile de dire que l’on attendait le prochain texte de <strong>Mélanie Fievet</strong>. <br>Pourtant, elle nous revient dans la collection de novella placée sous le signe de l’utopie pilotée par <strong>La Volte</strong> : <em>Eutopia</em>. <br>Avec Koinè, nous voici de retour dans un monde d’après le capitalisme où une pension accueille des personnes brisées cherchant un nouveau souffle. L’utopie post-capitaliste ne serait-elle donc pas parfaite ?</p><blockquote>« Aucun projet politique ne peut changer fondamentalement la nature humaine. C’est étrange qu’à travers les siècles ont ait eu si peur de ça. »</blockquote><p>Pas de surprise pour qui connaît <strong>La Volte </strong>et le précédent texte de <strong>Mélanie Fievet </strong>de la retrouver avec une novella qui nous parle d’une utopie aux accents communistes et anarchistes. <br>Ce qui surprend, par contre, c’est que l’admiration béate du nouveau « <em>système </em>» n’est ici pas de mise. <br>Comme on l’a dit précédemment, <strong>Koinè </strong><em>(qui signifie en fait Commune)</em> prend place dans une sorte d’archipel de communautés <em>(ou plateaux)</em> organisées autour des ruines d’une <em>Ville </em>jamais nommée. <br>Chacune possède ses singularités : Kimris et ses bambouseraies, Elam et ses pratiques alchimiques ou encore Urartu et ses spécialistes en tous genres. Ce qui les rapproche ? Une nouvelle philosophie de vie faites de partage, d’abolition de la propriété et des richesses, de répartition du travail selon les capacités de chacun ou encore de permaculture et d’écologie. <br>Pourtant, alors que tout semble idyllique sur le papier, une pension dirigée par un certain Bob Blaine devient le refuge de personnes en proie au doute, au remord ou à la colère. Des gens qui ont connu <em>(ou pas) </em>la Révolution elle-même et qui savent que l’ancien monde rôde toujours quelque part. <br>Elpy, Aliocha ou encore Soran. Trois personnages d’âges et d’horizon différents qui logent là en attendant de retrouver des lendemains qui réenchantent. De l’ancien leader désabusé au <em>nerd </em>asocial confronté à des jeux dangereux en passant par une femme à la recherche de sa sœur. <br>Chacun reçoit une lettre, chacun croit y trouver quelque chose ou quelqu’un. Comme si les douleurs se rejoignaient. <br><strong>Mélanie Fievet</strong> étonne. Non seulement parce que son style s’est affiné, plus calme et plus maîtrisé, moins dans l’esbrouffe et plus dans l’intime et le réel. Elle s’interroge d’ailleurs d’emblée : <em>« Pourquoi, dans un monde utopique, est-ce qu’on choisit quand même de se suicider ? »</em><br>De là, découle une réflexion passionnante sur la fragilité de l’utopie et sur l’imperfection des révolutions à travers le chagrin, le doute et la colère des trois <em>(quatre ?)</em> personnages.</p><blockquote>« Je pourrais meubler le vide. Je les laisserais parler et je partirais, une ultime fois, m’injecter trois chapitres de romance musico-parfumée dans chaque narine. Une histoire de soldat abîmé par la guerre et d’escroc à la petite semaine qui se réfugient ensemble dans un sous-sol pendant une catastrophe naturelle et s’abandonnant à la passion dévorante qui les électrise. Je voudrais m’abîmer, me soûler d’amour fictif jusqu’à mourir, laisser pour de bon mon œuvre me survivre, la délivrer de moi comme elle m’a libérée d’elle, boire et manger tous mes livres d’une seule infinie gorgée, jouir de leur goût de miel dans ma bouche et de leur amertume dans les entrailles. »</blockquote><p>Dans <strong>Koinè</strong>, la <em>Ville </em>n’est que ruines amères qui rappellent naguère. <br>Pourtant, d’autres choses avancent et tâtonnent, construisent le futur de façon originale et vivante. Le <em>Chœur </em>d’un côté, qui chante-décide-pense la Commune, le <em>Texte </em>de l’autre, sorte de cadavre exquis numérique d’où poussent les vies de chaque citoyen dans cette utopie nouvelle. <br>Mais cela ne suffit pas. On découvre qu’il reste des échardes de l’ancien monde, de ce capitalisme et de cette méritocratie qui viennent hanter le réel comme le réseau, où des jeux proposent une nostalgie risquée. <br>Il reste des remords, des crimes, du sang. Car la Révolution ne peut pas s’accomplir dans la douceur, parce qu’elle s’est faites par la violence et que ceux qui l’ont vécu l’ont encore en eux. <br>Il faut comprendre alors qu’une fois l’utopie atteinte, elle s’échappe de nouveau, qu’il faut sans cesse la travailler, l’accompagner, l’écouter. <br>Qu’elle va prendre du temps, de la sueur et des larmes. Des départs, même.<br>Soran, l’ancien idéaliste, celui que l’on devait citer avant pour chaque grande décision le sait bien. Bob Blaine aussi, au plus profond de lui.<br>Reste alors cette histoire de lettre, puis ce meurtre étrange qui semble complètement irréel sans même parler du tremblement et de l’éruption qui s’annoncent. Autant de métaphores plus ou moins palpables pour comprendre le séisme qui se joue dans l’esprit des personnages en pleine mutation, autant de transformations qui feront les nouveaux hérauts de demain. <br>Finalement, c’est cette image de pension mélancolique qui habite à la fin le lecteur, ces destins croisés rongés par le doute d’hier et d’après, même si parfois l’ensemble se fait cryptique ou exagère sa poétique pour affirmer sa singularité, l’ensemble touche par la précision de sa prose, par le relief marquant de ses émotions et par la beauté de ses promesses.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*iPBYoLhyR7cBO1K3V7LhUw.jpeg" /></figure><h4>Koinè rassemble les rêves d’un monde débarrassé du capitalisme pour montrer les fantômes derrière les façades encore fragiles. Mélanie Fievet a gagné en maturité et en style, elle trouve la voix médiane qui sait mettre en avant ceux qui doutent et ceux qui espèrent, et le résultat en est aussi beau qu’intrigant malgré quelques errements un peu trop cryptiques qu’on pardonnera aisément.</h4><h4>Note : 7.5/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=6ac6fa270f47" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/koin%C3%A8-spleen-r%C3%A9volutionnaire-6ac6fa270f47">Koinè : spleen révolutionnaire</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Régis Goddyn - Le Sang des 7 Rois : Livre Premier https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/04/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html 233°C urn:uuid:d183fa02-e53f-781c-f514-bb0f49cfce8f Fri, 26 Apr 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0tMIFpjWFluae39WqCYBaeAV1Btn2v_N882xzwx1JQR20axoqkaeK127XC_RLUOWzO5VWIDV4EvAxpRgHYjd3ExyDMrxLruwRmyvTyJdQMOlQaYkYFbhNn_Zk1Gt6VAtdJO1s5Sx0kQtDIQxtcGf09M4PxAWWOR-PIhM662sWrnCbpCfmcsDm902jLjkV/s1000/livrepremier.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="731" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0tMIFpjWFluae39WqCYBaeAV1Btn2v_N882xzwx1JQR20axoqkaeK127XC_RLUOWzO5VWIDV4EvAxpRgHYjd3ExyDMrxLruwRmyvTyJdQMOlQaYkYFbhNn_Zk1Gt6VAtdJO1s5Sx0kQtDIQxtcGf09M4PxAWWOR-PIhM662sWrnCbpCfmcsDm902jLjkV/w293-h400/livrepremier.jpg" width="293" /></a></div> <div style="text-align: center;"> <i>Le Sang des 7 Rois : Livre Premier, Régis Goddyn, Tome 1/7 du Sang des 7 Rois, 2013, 400 pages</i></div><br /> Tout commence par l'enlèvement de deux jeunes enfants dans le fief de Hautterre. Un évènement qui aurait pu se limiter à la poursuite des ravisseurs par le sergent Orville, promu pour l'occasion capitaine-ambassadeur-militaire. Mais c'est aussi le début d'un bouleversement de grande ampleur qui s'étendra à l'ensemble des sept royaumes et réveillera d'anciens secrets sur le sang bleu, aux propriétés surnaturelles, qui coule dans les veines d'une partie de la population.<br /><br /> J'ai <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2013/10/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">recommencé</span></a> <i>Le Sang des 7 Rois</i> avec deux envies : lire une grande épopée de fantasy et enfin terminer, en en profitant pleinement, cette série que j'avais arrêté après le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2015/07/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">quatrième tome</span></a>. Et vu la qualité de ce premier tome, nul doute que ces deux souhaits sont et seront exaucés.<br /><br /> Ce <i>Livre Premier</i> a toutes les caractéristiques du genre : un monde d'inspiration médiévale, un héros aux capacités supérieures, une situation impossible, des antagonistes très puissants, des grands secrets à découvrir, ... Du classique mais qui n'apparait pourtant pas lambda ou quelconque à la lecture, avec un univers qui parvient à se démarquer et à proposer quelques suprises, notamment grâce à cette idée de sang bleu au sens littéral. C'est surtout extrêmement efficace, avec une écriture et un déroulé simple et clair à suivre, et déjà beaucoup de révélations et d'avancées dans l'histoire, ça n'a rien d'un longuet tome d'introduction.<br /><br /> Tout n'est peut-être pas parfait dans ce premier tome, mais l'impression générale est très largement positive. Sa réussite se mesure facilement : j'ai grandement envie de lire la suite. D’autant plus que, à une exception près, tout ce dont je me souvenais s'étant avéré se trouver dans ce <i>Livre Premier</i>, la suite aura bien plus des allures de lecture que de relecture.<br /><br /> <i>Couverture : Yann Tisseron</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i> Des nouvelles de Bifrost (n°114) https://lepauledorion.com/2024/04/26/des-nouvelles-de-bifrost-n114/ L'épaule d'Orion urn:uuid:36876d43-6179-2438-0078-cec97aca5040 Fri, 26 Apr 2024 10:59:37 +0200 Le numéro 114 de la revue Bifrost, consacré à l’auteur britannique Iain M. Banks, est sorti hier dans toutes les bonnes librairies. Il livre, comme à l’accoutumée, son lot de nouvelles inédites, ou pas. Nous y découvrons Les Nuits de Belladone d’Alastair Reynolds, Quelque chose dans l&#8217;air de Carolyn Ives Gilman, Roger Will Comply de &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/04/26/des-nouvelles-de-bifrost-n114/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Des nouvelles de Bifrost&#160;(n°114)</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="731" height="1023" data-attachment-id="14976" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/26/des-nouvelles-de-bifrost-n114/bifrost114/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg" data-orig-size="1071,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="bifrost114" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=214" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=731" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=731" alt="" class="wp-image-14976" style="width:370px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=731 731w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=107 107w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=214 214w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/bifrost114.jpg 1071w" sizes="(max-width: 731px) 100vw, 731px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Le numéro 114 de la revue Bifrost, consacré à l’auteur britannique Iain M. Banks, est sorti hier dans toutes les bonnes librairies. Il livre, comme à l’accoutumée, son lot de nouvelles inédites, ou pas. Nous y découvrons <em>Les Nuits de Belladone</em> d’Alastair Reynolds, <em>Quelque chose dans l&rsquo;air</em> de Carolyn Ives Gilman, <em>Roger Will Comply</em> de Jean Baret, et <em>Descente</em> de Iain M. Banks. Ces quatre nouvelles ont la particularité de toutes relever du space opera, genre dans lequel Iain M. Banks s’est particulièrement illustré. Ce dernier n’a écrit aue peu de nouvelles et toutes ont été traduites et publiées en français, la plupart dans le recueil <strong>L’Essence de l’art</strong> paru en 2010 aux éditions Le Bélial’. Ainsi <em>Descente</em> n’est pas un texte inédit mais provient de ce recueil.</p> <h3 class="wp-block-heading"><em>Les Nuits de Belladone</em> &#8211; Alastair Reynolds</h3> <p class="has-text-align-justify">Cette nouvelle s’inscrit dans le cycle dit de La Maison des soleils, composé de trois textes&nbsp;: la novella <a href="https://lepauledorion.com/2022/08/15/la-millieme-nuit-alastair-reynolds/">La Millième nuit</a> (publiée en août 2022 dans la collection Une Heure Lumière chez Le Bélial’), le roman <a href="https://lepauledorion.com/2018/03/17/house-of-suns-dalastair-reynolds/">La Maison des Soleils</a> (publié en avril 2024 chez Le Bélial’), et la nouvelle <em>Les Nuits de Belladone</em>. Sachez que si la novella et le roman peuvent se lire indépendamment bien que l’ordre de lecture ci-dessus est préférable, il faudra lire la nouvelle après avoir lu le roman, sinon les enjeux vous échapperont.</p> <p class="has-text-align-justify">Les événements racontés dans ce cycle se déroulent dans un avenir très lointain. L’humanité a colonisé les galaxies sans rencontrer d’autres formes de vies intelligentes. Mais l’univers est vaste et soumis aux lois de la physique qui interdisent le voyage plus rapide que la vitesse de la lumière. Les contacts entre les différentes branches de l’humanité dispersée sont donc rares et espacés dans le temps par des milliers, voire des centaines de milliers d’années. Certains individus ont choisi de se cloner pour former des lignées d’êtres quasiment immortels qui parcourent l’univers en glanant des informations sur l’apparition et la disparition des civilisations intergalactiques et témoignent de la destinée humaine. Bénéficiant d’une technologie très avancée, ces lignées paraissent presque des dieux aux yeux des autres humains. L’histoire, celle de la novella comme celle du roman, est centrée autour d’une de ces lignées constituées de 1000 clones d’Abigail Gentian, dont les membres parcourent l’univers à bord de gigantesques vaisseaux et se réunissent tous les deux cent mille ans lors de grandes retrouvailles pendant lesquelles ils partagent leurs souvenirs durant 1000 nuits. La novella et le roman s’intéressent à la lignée Gentiane. Mais d’autres lignées existent. <em>Les Nuits de Belladone</em> raconte l’histoire de l’une d’entre elles, et ce n’est pas très joyeux. La nouvelle a été très joliment traduite par Laurent Queyssi.</p> <h3 class="wp-block-heading"><em>Quelque chose dans l&rsquo;air</em> &#8211; Carolyn Ives Gilman</h3> <p class="has-text-align-justify">Voici une nouvelle que j’avais lue en VO dans l’anthologie de hard-SF&nbsp;<strong>Mission Critical</strong>&nbsp;de Jonathan Strahan et chroniquée il y a cinq ans. Je terminais ma chronique par ces quelques mots sibyllins&nbsp;: «&nbsp;Si les béliaux ont l’envie de publier une autre bonne nouvelle de Carolyn Ives Gilman dans les pages de Bifrost,&nbsp;<em>Something in the air</em>&nbsp;me semble un bon choix&nbsp;». Comme quoi les béliaux sont durs de la feuille mais avec de la patience et un peu d’insistance, on arrive à leur faire entendre raison. Plutôt que vous renvoyer vers ma chronique de l’époque, je la reproduis ci-dessous.</p> <p class="has-text-align-justify">Le Tangier est un vaisseau d’exploration scientifique qui a voyagé pendant 12 années vers T46C, une jeune étoile bleue. Il s’agit d’un navire de petite taille, qui n’emporte que six personnes en sommeil cryogénique. En plus des trois membres composant le personnel de navigation, trois scientifiques complètent l’équipage : Willem (astrobiologiste), Gifford (géologue), et Mariela (astrophysicienne).&nbsp; C’est depuis la Terre que Mariela a commencé à étudier le spectre de lumière émise par l’étoile. Confondant les scientifiques par son instabilité, il constitue un des mystères qui ont motivé la mission du Tangier. Mariela a proposé un modèle mathématique qui implique que l’étoile se trouverait dans un état d’indétermination quantique, oscillant en permanence, et se comporterait comme un seul atome. L’autre versant du projet scientifique qui guide la mission est l’étude d’une planète rocheuse découverte dans la zone d’habitabilité lors du premier passage du Tangier. C’est le projet de Willem. Il leur faudra se mettre d’accord sur le déroulement de la mission en définissant les priorités malgré leurs intérêts divergents et des personnalités qui ne manqueront pas de s’opposer.</p> <p class="has-text-align-justify">Dès leur arrivée dans le système, l’étrangeté de T46C devient énigme. L’étoile ne se comporte plus comme observé précédemment. Pour décrire ce phénomène, Mariela le compare à la réduction du paquet d’onde en mécanique quantique, processus qui intervient lorsque l’on observe une particule, fixant ainsi le résultat de la mesure. La planète de Willem ne tient pas ses promesses mais Mariela découvre une anomalie qui se révèle être une autre planète, montrant des caractéristiques intéressantes, dont la présence d’une atmosphère respirable. Ce qu’ils découvriront sur place remettra en question leur perception de l’univers.</p> <p class="has-text-align-justify">Dans <em>Quelque chose dans l&rsquo;air</em>, Carolyn Ives Gilman se saisit d’un concept scientifique, l’interprétation de von Neumann-Wigner de la mécanique quantique, et en explore les conséquences comme l’avait fait Egan de manière très différente dans le roman <a href="https://lepauledorion.com/2018/02/28/isolation-de-greg-egan/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Isolation</a>. L’interprétation de von Neumann-Wigner en mécanique quantique est l’équivalent de l’hypothèse de Sapir-Whorf en linguistique. On sait que ça ne marche pas, mais ça fait de bonnes histoires de SF. Dans cette interprétation, la conscience est responsable de la réduction du paquet d’onde du système observé. L’intervention d’un observateur conscient détermine donc le résultat de l’observation. Carolyn Ives Gilman pousse les choses un peu plus en invoquant la conscience de l’observé et son rapport à l’observateur, se rapprochant des théories sur l’holomouvement et de l’ordre implicite du physicien David Bohm. De manière un peu plus terre à terre, ce que Carolyn Ives Gilman propose dans <em>Quelque chose dans l&rsquo;air</em> est une illustration extrême de la perturbation irréversible des écosystèmes étrangers par l’explorateur humain.</p> <p class="has-text-align-justify">Carolyn Ives Gilman propose une nouvelle de hard-SF très réussie, riche et dense, qui mêle habilement aventure scientifique spatiale et réflexion sur la conscience et la perception de l’altérité dans les recoins les plus étranges de notre l’univers.</p> <p class="has-text-align-justify">La traduction est de Pierre-Paul Durastanti qui a dû bien s’amuser tant le texte regorge de termes très techniques.</p> <h3 class="wp-block-heading"><em>Roger Will Comply</em> &#8211; Jean Baret</h3> <p class="has-text-align-justify">Fidèle à lui-même, c’est le ton de l’humour qu’adopte Jean Baret pour raconter l’histoire d’un duo de «&nbsp;sans-dent&nbsp;», des déclassés au sein d’un empire galactique capitaliste. Roger est laveur de vitre dans une station orbitale et Lycos est un homme chien, «&nbsp;une créature sortie d’un labo à la con&nbsp;». Tous deux sont désabusés et vont lancer une rébellion désespérée et sans avenir, à moins que… Les références à la science-fiction apparaissent en pagaille au sein de ce texte dont le ton humoristique accompagne le propos, pourtant grave.</p> <h3 class="wp-block-heading"><em>Descente</em> &#8211; Iain M. Banks</h3> <p class="has-text-align-justify">Je vous avais déjà parlé de cette nouvelle dans le cadre d’un article sur l’IA dans l’armure. Voilà ce que j’en disais. Publiée originellement en 1987 dans l’anthologie&nbsp;Tales from the Forbidden&nbsp;Planet&nbsp;chez Titan Books, la nouvelle a été traduite en français par Sonia Quémener et publiée dans le recueil&nbsp;L’essence de l’art&nbsp;chez Le Bélial’ (2010). Le texte s’inscrit dans le cycle de la Culture, mais uniquement à la marge à travers quelques détails que les afficionados reconnaitront comme les mentions d’Orbitales, ou de missiles couteaux. Sa thématique centrale est en effet assez éloignée de celles qu’on rencontre dans le cycle. L’histoire est celle d’un homme (une identité à considérer au sens large dans l’univers pan-humain de la Culture) et de son scaphandre intelligent luttant pour leur survie. Suite à l’attaque surprise de leur module de transport par un missile, ils se sont crashés sur une planète étrangère, dénuée de vie et d’atmosphère respirable. L’homme est blessé, et a perdu connaissance plusieurs jours. Le scaphandre a subi d’importants dégâts et ses capacités de rechargement sont limitées par le faible éclairement de la planète. Ils dépendent l’un de l’autre pour se mouvoir à tour de rôle avec l’espoir de rejoindre la base qui était leur destination et qui se situe à un millier de km, soit une quarantaine de jours de marche. Le scénario rappelle celui de la nouvelle&nbsp;<a href="https://lepauledorion.com/2019/07/05/marche-au-soleil-geoffrey-a-landis/">Marche au Soleil</a>&nbsp;(1991) de Geoffrey A. Landis (l’IA en moins) ou encore&nbsp;<a href="https://lepauledorion.com/2019/02/17/helstrid-christian-leourier/">Helstrid</a>&nbsp;(2019) de Christian Léourier (si on remplace le scaphandre par un rover). Il y a évidemment un twist final. Très beau texte&nbsp;!</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>Ce numéro s’avère donc être un très bon cru en matière de fictions, quand bien même il manque un peu de Ray Nayler…</p> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="576" data-attachment-id="14980" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/26/des-nouvelles-de-bifrost-n114/manquenayler/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg" data-orig-size="2048,1153" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="manquenayler" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-14980" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=1024 1024w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=2046 2046w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=150 150w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=300 300w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/manquenayler.jpg 2048w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure> L'Absence selon Camille - Benjamin Fogel https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/labsence-selon-camille-benjamin-fogel.html Les Lectures du Maki urn:uuid:426da837-ac95-bdc7-4583-b2ca74e78898 Fri, 26 Apr 2024 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3EHXvuYLG0zli04voQTd7SLeL-qnKuLxKpGnx18qfqJ1wN1WilQ6SU432XdfEJSdck1cWidvYHl6sqySKP4lPjlk37SYsQ1BGuksuPQbYSfPmmQdidGoOq539Yh97jMVX2c2jGmlJtQuT9lf8spztUjXIOQtiPdqMgJL4FYEMrTpoRcW0QEhFYDxSgPM/s2657/absence.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2657" data-original-width="1829" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3EHXvuYLG0zli04voQTd7SLeL-qnKuLxKpGnx18qfqJ1wN1WilQ6SU432XdfEJSdck1cWidvYHl6sqySKP4lPjlk37SYsQ1BGuksuPQbYSfPmmQdidGoOq539Yh97jMVX2c2jGmlJtQuT9lf8spztUjXIOQtiPdqMgJL4FYEMrTpoRcW0QEhFYDxSgPM/s320/absence.jpg" width="220" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">La fin de la Transparence ?</span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Avec <i>L'Absence selon Camille</i>, <b>Benjamin Fogel</b> clôt la trilogie de la <i>Transparence</i> entamée avec&nbsp;<a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/02/la-transparence-selon-irina-benjamin.html" target="_blank"><i>La Transparence selon Irina</i></a> et poursuivie avec <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/03/le-silence-selon-manon-benjamin-fogel.html" target="_blank">Le Silence selon Manon</a></i> bien que l'action se déroule presque trente ans plus tôt. Le troisième volet est dans la continuité temporelle du premier opus et intègre tous les personnages et tous les évènements croisés dans les deux précédents romans. Il va sans dire qu'il est préférable, voire indispensable, d'avoir lu les deux premiers opus pour saisir l'ensemble de la réflexion présentée ici et ne pas se sentir perdu face aux innombrables allusions sur les évènements passés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">2060, l'ère du capitalisme est révolue, la Transparence fait foi. Du citoyen lambda au chef d'état, du directeur général à l'employé, tous sont tenus à l'exhibition de leur vie sur les réseaux. Les données personnelles de tout un chacun sont désormais disponibles et accessibles par tous, tout le temps. C'est la fin de la corruption et autres dérapages d'autant plus qu'avec la mise en place du Revenu Universel chacun dispose de moyens financiers suffisants pour "vivre". Seuls quelques contestataires hors-système prônent un retour à l'anonymat. Leur leitmotiv, la transparence est un leurre, malgré elle, on vous ment !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est sur ces trois mots&nbsp;<i>on vous ment</i>&nbsp;que Benjamin Fogel construit son intrigue, déroulant un univers dystopique plausible et cohérent, il pousse les curseurs assez loin sans jamais tomber dans l'exagération. Evidement quelques facilités ou raccourcis émaillent le récit mais cela reste à la marge et n'enlève rien au propos. Il évite, comme je le soulignais déjà dans le précédent roman, tout manichéisme primaire. Cela se ressent surtout au niveau de ses multiples personnages, aucun d'entre eux n'est irréprochable, chacun a ses convictions mais face à la réalité, le choix de la raison n'est pas forcément celui du coeur. Ces différents portraits plus vrais que nature sont la vraie réussite du roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La construction du récit, avec des chapitres courts et une alternance des points de vue, participe à la réflexion, l'auteur ne s'arrêtant jamais à une idée, la contrebalançant aussitôt par une opinion contradictoire.<i> L'absence selon Camille</i>, bien qu'étant le livre le plus romanesque de la trilogie, est celui qui apporte le plus de questions et de réflexions sur nos sociétés modernes, tout en mettant en avant notre schizophrénie entre le désir d'un état plus coercitif et l'envie d'une plus grande liberté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le petit plus étant l'imbrication des trois romans l'un dans l'autre, permettant d'avoir un angle nouveau sur les évènements passés, de découvrir ou redécouvrir certaines scènes et d'en appréhender l'essence même. Une très grande réussite qui n'est pas sans rappeler les écrits d'<b><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/search/label/E.%20St.%20J.%20Mandel" target="_blank">Emily St John Mandel</a></b>. Les similitudes sont nombreuses entre les deux écrivains (la première étant que j'aime beaucoup les histoires qu'ils nous narrent !).</div><br /><br />D'autres avis chez <a href="https://gruznamur.com/2024/03/13/labsence-selon-camille-benjamin-fogel/" target="_blank">Emotions, blog littéraire</a>,&nbsp;</div><div><br /></div><div><br /></div><p></p> Arborescentes - Tome 1 https://lechiencritique.blogspot.com/2024/04/arborescentes.html Le chien critique urn:uuid:c2f0e077-95d4-848f-65bd-ceeae613c1d3 Thu, 25 Apr 2024 15:11:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX5Bhel9pA0pSfMXbDsg8FJJcSh1wkzZfHL-9iO2KlM4QcpVoT3aQqJZ-1APiLTwTArjzM13ocDjvltIH1hwEef6klyClsG7iiwNSXDhqLoPdYCLUjpLYejVgz-EbOYnQR1X1PYMFpxSEFLDH9kHKw9ezph2lcjrwvk12P7e6hcsUR6s5Oc9e44g1WeErx/s423/9791028114480.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="272" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX5Bhel9pA0pSfMXbDsg8FJJcSh1wkzZfHL-9iO2KlM4QcpVoT3aQqJZ-1APiLTwTArjzM13ocDjvltIH1hwEef6klyClsG7iiwNSXDhqLoPdYCLUjpLYejVgz-EbOYnQR1X1PYMFpxSEFLDH9kHKw9ezph2lcjrwvk12P7e6hcsUR6s5Oc9e44g1WeErx/w258-h400/9791028114480.jpg" width="258" /></a></div><h3 style="text-align: left;">Frédéric Dupuy, Bragelonne, 2024, 384 p., 13€ Epub sans DRM</h3><p><br /></p><p>Arborescentes : là où les arbres ont des secrets et les héros sentent parfois l'oignon ! Les Planétaires – John Brunner https://lepauledorion.com/2024/04/25/les-planetaires-john-brunner/ L'épaule d'Orion urn:uuid:7fc9b2bd-cec9-72e2-2004-90b9fcb8ce3c Thu, 25 Apr 2024 11:54:41 +0200 De John Brunner, on retient principalement les visions dystopiques d’un proche avenir. L’écrivain britannique de la New Wave a acquis une notoriété internationale grâce à quatre romans : Tous à Zanzibar (1968), L’Orbite déchiquetée (1969), Troupeau aveugle&#160;(1972) et Sur l’onde de choc (1975), récemment été réédités chez Mnémos en omnibus sous le titre La Tétralogie &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/04/25/les-planetaires-john-brunner/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Les Planétaires &#8211; John&#160;Brunner</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="672" height="1023" data-attachment-id="14948" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/25/les-planetaires-john-brunner/planetaires/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg" data-orig-size="985,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="planetaires" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=197" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=672" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=672" alt="" class="wp-image-14948" style="width:366px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=672 672w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=99 99w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=197 197w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/planetaires.jpg 985w" sizes="(max-width: 672px) 100vw, 672px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">De John Brunner, on retient principalement les visions dystopiques d’un proche avenir. L’écrivain britannique de la <em>New Wave</em> a acquis une notoriété internationale grâce à quatre romans : <strong>Tous à Zanzibar</strong> (1968), <strong>L’Orbite déchiquetée (1969)</strong>, <strong>Troupeau aveugle</strong>&nbsp;(1972) et <strong>Sur l’onde de choc</strong> (1975), récemment été réédités chez Mnémos en omnibus sous le titre <strong>La Tétralogie noire</strong> (2018). Mais John Brunner a aussi écrit de nombreux space opera. C’est ce pan de son œuvre que l’éditeur nous propose de découvrir à travers une sélection de huit romans, dont deux sont inédits, regroupés dans <strong>Les Planétaires</strong>. Si ces textes remplissaient pour l’auteur une fonction alimentaire, comme le note Patrick Moran qui a dirigé, préfacé et révisé les traductions de cet omnibus, il serait erroné que les considérer comme œuvres secondaires. Ecrits entre 1965 et 1982 et produits de leur époque, les récits proposés montrent certes la patine du temps, et n’échappent pas aux clichés du héros compétent ou à des conventions sociales datées. John Brunner prend toutefois le contrepied du space opera classique et détourne le genre dans une approche moderne et sociale, loin du triomphalisme des récits de conquête intergalactique.</p> <p class="has-text-align-justify">Huit romans, huit planètes. C’est le programme proposé dans <strong>Les Planétaires</strong>. L’ordre de présentation des textes fait le choix judicieux d’une chronologie interne plutôt que par date de publication. Contant une histoire de l’humanité sur des milliers d’années, ils forment aussi une boucle thématique. Futur proche ou lointain, en présence d’autres espèces ou seule dans l’univers, l’humanité réveille toujours les mêmes démons lorsqu’elle se confronte à des mondes étrangers. Les deux premiers romans, <strong>Eclipse totale</strong> et <strong>La Planère asile</strong>, font le récit de la colonisation difficile de planètes éloignées aux premiers temps de l’expansion humaine dans la galaxie. <strong>Eclipse totale</strong> tente notamment de comprendre comment une civilisation avancée peut disparaitre soudainement. Dans <strong>Le Long Labeur du temps</strong>, l’humanité est désormais installée sur plusieurs mondes, chacun possédant son propre système politique et sa propre culture. Les sociétés n’évoluent plus au même rythme, les anciennes colonies s’émancipent et, dès sa naissance, l’empire galactique doit se réinventer pour ne pas disparaitre. Les trois textes suivants, <strong>Les vengeurs de&nbsp;Carrig</strong>&nbsp;(inédit), <strong>Polymath</strong> et <strong>Les réparateurs de Cyclops </strong>(inédit) forment une trilogie dite des rescapés de Zarathustra. L’humanité est devenue une société galactique utopique, socialement et technologiquement très avancée. Confrontée à une diaspora humaine retombée à un stade préindustriel suite à une catastrophe cosmique, la question de l’ingérence est soulevée alors que des agents infiltrés observent le développement de ces sociétés isolées. 20 ans plus tard, Iain M. Banks créera le cycle de <strong>«</strong>&nbsp;<strong>la Culture&nbsp;»</strong> sur les mêmes bases. Enfin, <strong>Les Dissidents d’Azrael</strong> et <strong>Les Dramaturges de Yan</strong>, deux récits se déroulant plus loin encore dans le futur, déclinent à leur manière la question de la menace existentielle abordée dès <strong>Eclipse totale</strong>, et mettent en lumière la fragilité des civilisations usées car trop anciennes.</p> <p class="has-text-align-justify">Par le choix des textes qu’il met en avant et un agencement intelligent, <strong>Les Planétaires</strong> offre au lecteur une passionnante exploration du space opera selon John Brunner. Hautement recommandable.</p> <p>[Cet article est paru une première fois dans la revue <a href="https://www.belial.fr/collection/le-belial-bifrost" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Bifrost</a>, n°110 en avril 2023.]</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul> <li><strong>Titre : </strong>Les Planétaires</li> <li><strong>Auteur :</strong> John Brunner</li> <li><strong>Edition :</strong> janvier 2023, Mnémos</li> <li><strong>Traduction :</strong> (inédites et révisées) Patrick Moran</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 880</li> <li><strong>Support :</strong> papier (38 €)</li> </ul> Citadins de demain (Capital du Nord 1) – Claire Duvivier https://nevertwhere.blogspot.com/2024/04/citadins-de-demain-capital-du-nord-1.html Nevertwhere urn:uuid:ce5877fc-3241-49c1-4613-41d87cb351c1 Wed, 24 Apr 2024 08:00:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxi-ZHX2FH1fj2OzHnm5lSufZOU3jl2Ml1QxrODV7Vwwyaz5s9RiQTX3KvxhTOkWImRgq_u5Bz3OorUNbs4_t_2NBkXUhos2lOTSaFbzwfWLL532FeNFS64jLUVWHwFZH-iXb3L9iJHx9k_V8L0U7w5Ce96Sl9oJTcNv5j7xr5Fx2LKk61k6FoP6AcvJUR/s732/citadinsdedemain.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="732" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxi-ZHX2FH1fj2OzHnm5lSufZOU3jl2Ml1QxrODV7Vwwyaz5s9RiQTX3KvxhTOkWImRgq_u5Bz3OorUNbs4_t_2NBkXUhos2lOTSaFbzwfWLL532FeNFS64jLUVWHwFZH-iXb3L9iJHx9k_V8L0U7w5Ce96Sl9oJTcNv5j7xr5Fx2LKk61k6FoP6AcvJUR/w274-h400/citadinsdedemain.jpg" width="274" /></a><br /></p><p>Après avoir passé un bon moment du côté de la <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/03/le-sang-de-la-cite-capitale-du-sud-1.html"><i>Capital du Sud</i></a> de Guillaume Chamanadjian, j’ai naturellement poursuivi ma lecture du cycle de la Tour de garde en faisant une incursion du côté de la trilogie <i>Capital du Nord</i>, signée par Claire Duvivier.<span></span></p><a name='more'></a>J’avais prévu de les enchaîner mais figurez-vous que je les emprunte à la bibliothèque et que ce tome-ci n’était pas disponible. Finalement cette petite pause était plutôt salutaire.<br /><br />On laisse donc de côté Gemina et Nox pour aller à la découverte de Dehaven, une autre cité florissante, sans doute moins tentaculaire dans son plan mais non moins importante. C’est une cité gouvernée par des familles puissantes où le commerce joue un grand rôle. Ainsi la famille de notre héroïne a un fort poids politique, mais est aussi à la tête d’une grande compagnie commerciale.<br /><br />Ici, nous suivons donc les pas d’Amalia, une jeune fille éduquée avec quelques autres enfants de façon particulière par ses parents. Ceux-ci souhaitaient élever des citoyens nouveaux dont l’instruction se base entièrement sur la raison, les sciences, loin de toute croyance.<br /><br />On retrouve ensuite un peu la même recette que pour Le sang de la cité : on fait connaissance avec les différents protagonistes mais ce premier tome est surtout l’occasion de découvrir la ville de Dehaven, son organisation et ses conflits internes. J’ai trouvé qu’on les percevait un peu mieux que dans Le sang de la cité, sans doute parce qu’Amalia est beaucoup plus éduquée à comprendre ces questions.<br /><br />J’ai trouvé ce roman très plaisant à lire, pour l’univers mis en scène évidemment, pour son intrigue qui promet des développements intéressants, mais aussi pour ses personnages. Il y a vraiment une belle dynamique dans le trio Amalia-Hirion-Yonas et je suis curieuse de voir où cela va nous mener.<br /><br />Comme je le disais plus haut, j’étais contente d’avoir fait une pause, ce qui m’a permis de ranger <i>Le sang de la cité</i> dans un coin de ma tête. J’ai bien reconnu en cours de lecture quelques noms et quelques personnages, mais ça restait diffus. C’est uniquement à la fin que certains éléments m’ont frappé et que j’ai commencé à voir certains liens flagrants entre les deux séries. Si j’avais enchaîné les romans, je crois que j’aurais passé toute ma lecture à jouer au jeu des comparaisons !<br /><br />Me voilà donc avec un pied dans chaque cité, et pour le moment je suis très contente du voyage. La suite du chemin est toute tracée : aller emprunter le tome 2 de <i>Capital du Sud</i> à la bibliothèque !<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Citadins de demain</i> (<i>Capital du Nord</i> 1) de Claire Duvivier est le deuxième roman du cycle de <i>La Tour de garde</i>. Première parution aux Forges de Vulcain en 2021. Couverture d’Elena Vieillard. 373 pages.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2022/02/claire-duvivier-citadins-de-demain.html">233°C</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/09/28/citadins-de-demain-tome-1-capitale-du-nord-de-claire-duvivier/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2021/10/25/citadins-de-demain-claire-duvivier/">Le dragon galactique</a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2021/12/18/chronique-capitale-du-nord-1-citadins-de-demain-claire-duvivier/">Sometimes a book</a><br /><p></p> L’homme qui voulait tuer l’empereur – Thomas Day https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/24/lhomme-qui-voulait-tuer-lempereur-thomas-day/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:a5d35afd-399d-1669-9d4c-1e98db6405d7 Wed, 24 Apr 2024 07:40:53 +0200 Parfois en fouillant dans sa liseuse, on fait d&#8217;étranges découvertes comme ce roman de Thomas Day que j&#8217;avais complètement oublié faire partie de ma pile à lire numérique. Puis, comme on regarde la série Shogun en ce moment, je me suis lancée. Ce roman avait dans un premier temps été publié sous forme de nouvelle [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="400" height="661" data-attachment-id="52006" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/24/lhomme-qui-voulait-tuer-lempereur-thomas-day/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg" data-orig-size="400,661" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg?w=182" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg?w=400" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg?w=400" alt="" class="wp-image-52006" style="width:274px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg 400w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg?w=91 91w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/l-homme-qui-voulait-tuer-l-empereur.jpg?w=182 182w" sizes="(max-width: 400px) 100vw, 400px" /></figure></div> <p>Parfois en fouillant dans sa liseuse, on fait d&rsquo;étranges découvertes comme ce roman de Thomas Day que j&rsquo;avais complètement oublié faire partie de ma pile à lire numérique. Puis, comme on regarde la série Shogun en ce moment, je me suis lancée. Ce roman avait dans un premier temps été publié sous forme de nouvelle en 2003 dans la revue Bifrost. <em>L’homme qui voulait tuer l’empereur</em> se déroule dans le même univers que <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2018/07/08/la-voie-du-sabre-thomas-day/"><em>La voie du sabre</em></a>, plusieurs années après. On retrouve quelques mentions au premier opus mais les deux ouvrages sont parfaitement indépendants.</p> <p>Le roman se déroule dans un japon d’inspiration médiévale fantastique. Les termes techniques, les traditions, les manières de vivre, la société correspondent à ce que l&rsquo;on connaît du Japon du XVIIe siècle. Mais l&rsquo;auteur a ajouté des éléments de fantasy à son univers, comme des démons, et son japon s&rsquo;appelle l’Empire des Quatre Poissons-Chats. L&rsquo;univers est toujours aussi plaisant à retrouver.</p> <p>Cette fois, l&rsquo;histoire met en scène le jeune seigneur Ichimonji Daigoro, marié et père, mais ayant aussi une superbe concubine, Reiko. L’empereur-dragon jette son dévolu sur Reiko mais Daigoro refuse de s’en séparer. L&rsquo;Empereur décide alors de donner une leçon à son sujet et fait tuer toute la famille de Daigoro et assiège sa forteresse. Daigoro n&rsquo; a qu&rsquo;un désir: se venger. Un puissant démon va sauter sur l&rsquo;occasion et posséder Reiko pour proposer à Daigoro de l&rsquo;aider dans sa quête de vengeance et mettre fin au règne et à la vie de l&rsquo;Empereur. Lors de son voyage, Daigoro sera accompagné par le démon et par un bretteur libertin français ayant un objectif personnel à accomplir.</p> <p>Le gros problème des suites, qu’elles soient au cinéma ou en littérature, est d&rsquo;être comparées à leur prédécesseurs. Et il faut bien l&rsquo;avouer, <em>L’homme qui voulait tuer l’empereur</em> est bien inférieur à <em>La voie du sabre</em>. Certes, on y retrouve plusieurs éléments qui avait fait du roman un succès, comme la plume de Thomas Day très accrocheuse, ou l&rsquo;univers fort réussi. Mais l&rsquo;intrigue est trop simple, une histoire assez banale de vengeance et aurait mérité d&rsquo;être étoffée. Les personnages ne sont pas assez détaillés ni attachants. Le protagoniste principal est seulement motivé par 2 choses: le sexe et la vengeance. Il semble n&rsquo;avoir aucune considération pour ce qui est arrivé aux siens, à son clan, et même à Reiko avec qui il continue d&rsquo;avoir des relations alors qu&rsquo;il sait pertinemment qu&rsquo;elle est possédée par un démon. Il faut attendre longtemps avant que Daigoro devienne vraiment intéressant et attachant, ce qui est assez dommage. Les personnages secondaires sont prometteurs mais beaucoup trop en retrait, que ce soit Reiko ou le démon qui la possède, ou le bretteur français.</p> <p>Pourtant plusieurs choses sont bonnes dans ce roman comme les motivations du démon du feu et la thématique des déités, le côté mythologie vraiment bien trouvé et fascinant ou encore le majestueux Château-Céleste où se trouve l&rsquo;Empereur. Le roman est parfaitement documenté également et la fin fort réussie. Il est vraiment dommage que l&rsquo;auteur n&rsquo;est pas pris plus de temps à détailler certains points, soit aller trop vite sur certains passages, et que la première partie du roman contienne trop de scènes de sexe racoleuses qui n&rsquo;apportent rien à l&rsquo;histoire ou aux personnages.</p> <p>Ainsi, <em>L’homme qui voulait tuer l’empereur</em> est une lecture plaisante grâce à la plume de Thomas Day et à son univers passionnant. Malheureusement, plusieurs points viennent gâcher cette bonne impression et font que le roman n&rsquo;arrive pas à la hauteur de <em>La voie du sabre</em>.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lecultedapophis.com/2021/11/29/lhomme-qui-voulait-tuer-lempereur-thomas-day/">Apophis</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2014/01/29/lhomme-qui-voulait-tuer-lempereur/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Boudicca</a>,</p> <p>Auteur: Thomas Day</p> <p>Éditions: Folio SF</p> <p>Parution: 07/04/2005</p> <p>En refusant de faire don à l’Empereur de sa concubine, la sublime Shirôzaemon Reiko, le seigneur Ichimonji Daigoro a signé l’arrêt de mort de son clan. Unique survivant de la terrible bataille qui a vu son nom définitivement rayé de la surface du Poisson-Chat Kyûshû, Daigoro ne doit sa vie qu’à l’intervention d’un démon : le feu primordial, désormais incarné dans celle qui fut son amour. Et maintenant il ne souhaite plus qu’une chose, tuer l’Empereur-Dragon à l’origine de toute cette tragédie. Mais on n’arpente pas impunément la Voie de la Vengeance. Accompagné de son étrange allié et d’un infréquentable bretteur gaijin, Daigoro découvrira dans les entrailles du Mont Fuji le prix de ses funestes desseins.<br>Quarante ans après La Voie du sabre, dans un Japon du XVIIe siècle où la magie et les dragons existent, voici l’histoire édifiante d’Ichimonji Daigoro, l’homme qui voulait mettre l’Empire à feu et à sang.</p> #365jours avec #Ayerdhal – Interview de Sara Doke http://rsfblog.fr/2024/04/23/365jours-avec-ayerdhal-interview-de-sara-doke/ RSF Blog urn:uuid:75c241f8-28cd-3e87-03ad-de27586ce5a4 Tue, 23 Apr 2024 17:30:00 +0200 <p>Le défi littéraire #365jours avec #Ayerdhal, créé en hommage à l&#8217;écrivain Ayerdhal par M. Lhisbei, a commencé le 26 janvier. Pour rappel, ce défi consiste à explorer l&#8217;œuvre d&#8217;Ayerdhal jusqu&#8217;au 25 janvier 2025 et à la faire vivre sur le web. Les participants sont encouragés à partager des billets de blog et des publications sur [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/04/23/365jours-avec-ayerdhal-interview-de-sara-doke/">#365jours avec #Ayerdhal – Interview de Sara Doke</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Du Nouveau monde : Roman post-apocalyptique à la Japonaise https://justaword.fr/du-nouveau-monde-roman-post-apocalyptique-%C3%A0-la-japonaise-85dd8758512b?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:33b26eaa-db92-4381-8c4f-22698fec4279 Tue, 23 Apr 2024 11:56:01 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*GcuwskfRZ4SN-OG60K4xKQ.jpeg" /></figure><h3>Du Nouveau monde : Roman post-apocalyptique à la Japonaise</h3><h4>Que le jyuryoku soit avec toi !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*OqOoaaID-jmIpxFabZ-t6g.jpeg" /></figure><p>Surtout connu pour ses thrillers à succès comme <strong>La Leçon du Mal</strong> ou le plus récent <strong>La Maison Noire</strong>, l’écrivain japonais <strong>Yūsuke Kishi </strong>n’hésite pourtant pas à venir explorer des terres plus originales encore comme le prouve la traduction en France cette année chez <strong><em>Robert Laffont</em></strong> du premier tome d’une saga de science-fiction post-apocalyptique. <br><strong>Du Nouveau monde</strong>, traduit par <strong>Mai Beck </strong>et <strong>Dominique Sylvain</strong>, nous emmène dans un Japon transfiguré près de 1000 ans après notre ère… et vous n’êtes pas au bout de vos surprises !</p><blockquote>« Nous, les êtres humains, ne résistons pas à l’envie d’ouvrir la boîte de Pandore tout en sachant que nous devrions nous en abstenir. »</blockquote><p>Si notre narratrice, Saki, nous précise être née en 210, difficile de véritablement savoir à quelle époque nous nous situons. <br>Ce qui est certain, c’est que le Japon que nous connaissons n’existe plus et que des communautés humaines se sont formées pour rassembler les survivants de ce qui ressemble fort à un contexte post-apocalyptique. <br>Au sein de <em>Kamisu 66</em>, plusieurs villages vivent une vie paisible, protégées par un mystérieux <em>Cordon sacré</em> censé les protéger des menaces extérieures, démons comme mutants. <br>Le récit débute ainsi, suivant les péripéties scolaires de plusieurs adolescents dont notre narratrice, Saki, que l’on découvre amoureuse en secret de Shun mais franchement agacée par le turbulant Satoru. <br>Pendant longtemps, le lecteur peine à comprendre ce qu’il se passe dans ce petit monde bien étrange où l’on va dans des écoles aux noms un peu farfelues comme l’École de la Précieuse Harmonie ou celle de la Grande Vertu. D’emblée, on sent que <strong>Yūsuke Kishi </strong>s’intéresse davantage aux folklore et croyances des adolescents. Qu’il s’agisse d’une cours secrète d’école remplie de tombes ou d’animaux pour le moins extraordinaires capables de vous couper en deux ou d’exploser, voire les deux !<br>La rumeur et la superstition imprègnent le récit de Saki, démontrant au passage la soif de curiosité des personnages ainsi que l’importance des mythes dans leur société. <br>Fait intéressant, et complètement atypique pour les lecteurs européens, le rythme tranquille du roman, presque pastoral, contraste avec le soin apporté à la description des créatures fantastiques ou réelles que croisent nos jeunes héros, rappelant la place centrale occupée par l’écosystème auquel l’humain appartient, qu’il le veuille ou non. Entrant régulièrement dans les détails, <strong>Yūsuke Kishi </strong>nous raconte la faune de ce nouveau monde avec une précision qui force le respect…mais qui risque aussi d’en laisser plus d’un sur le carreau tant la chose semble incongrue pour ce type de récit. Ce serait pourtant manquer l’un des aspects les plus fascinants de cette histoire puisque nombre de péripéties seront justement liées aux bêtes qui entourent les humains de cette époque fort <em>(fort)</em> lointaine.</p><blockquote>« Nous, les humains, sommes une espèce à la mémoire courte, même lorsqu’il s’agit de leçons apprises au prix de la souffrance. »</blockquote><p>Les humains, justement, parlons-en.<br>On s’aperçoit très rapidement que pour devenir adulte, Saki doit développer un étrange don, le <em>jyuryoku</em>. <br>En réalité, il s’agit de pouvoirs télékinétiques puissants qui permettent à peu près n’importe quoi et assurent la suprématie des humains sur les autres races. Dès lors, le roman prend une tournure intéressante, quelque part entre <strong>X-Men </strong>et <strong>Le Village</strong> et l’on comprend que bon nombre de choses échappent en réalité aux adolescents. <br>C’est arrivé à la moitié du récit avec les révélations du <em>faux minoshiro</em> que l’on comprend enfin ce qu’il se passe dans ce monde jusque là plutôt cryptique. Pour autant, <strong>Yūsuke Kishi </strong>nous surprend encore en terminant son récit par une guerre entre rats-monstres, des créatures mutantes à peu près intelligentes et qui sont convaincues que les humains de <em>Kamisu 66</em> sont des dieux. De nouveau, l’auteur japonais s’acharne à décrire tout dans les moindres détails et passionne par la précision de ses descriptions. <br>C’est à la fois le point fort et le point faible de ce <strong>Nouveau monde</strong> puisque si <strong>Kishi </strong>n’a pas son pareil pour décrire un match entre collégiens, une guerre ou un animal, il laisse complètement froid sur le plan émotionnel.<br>Le talon d’Achille du roman vient en effet de l’écriture clinique et froide de son auteur qui risque de manquer de relief pour ceux qui s’attendent à une aventure plus <em>ardente</em>. <br>Cependant, ne nous y trompons pas, une fois dans le bain, l’histoire nous entraîne quasiment sans temps mort de découverte en découverte, de mystère en mystère. C’est le regard plutôt naïf de notre narratrice et de ses compagnons qui permet aussi d’entretenir le suspense quant à cette société humaine qu’on imagine bien trop idéale pour son propre bien et qui montre déjà ses failles entre deux conversations volées. <br>Dernier élément réjouissant, le regard très japonais sur les notions d’honneur et d’ignominie, déplaçant les enjeux sur un plan plus moral et donnant naissance à des concepts plutôt originaux pour expliquer l’évolution de ce monde nouveau.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*RCZVrrmW8AOb5pZNpvaicg.jpeg" /></figure><h4>Intriguant malgré sa froideur, Du Nouveau monde présente un monde post-apocalyptique tout à fait singulier au rythme surprenamment doux et mystérieux. Une expérience dépaysante qui nous laisse un peu sur notre faim… au moins jusqu’au prochain volume.</h4><h4>Note : 7/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=85dd8758512b" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/du-nouveau-monde-roman-post-apocalyptique-%C3%A0-la-japonaise-85dd8758512b">Du Nouveau monde : Roman post-apocalyptique à la Japonaise</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Abigail. De notre correspondant Hugues Tayez au BIFFF 2024 https://science-fiction-fantastique.com/2024/04/abigail.de-notre-correspondant-hugues-tayez-au-bifff-2024.html Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:b4af9605-3622-d946-3a77-3584673612cf Mon, 22 Apr 2024 10:39:42 +0200 Abigail. De notre correspondant Hugues Tayez au BIFFF 2024 Abigail. De notre correspondant Hugues Tayez au BIFFF 2024 Direction le BIFFF pour un des film les plus attendu de l’année : Abigail. Et le festival avait mis les bouchées doubles pour cet événement... Tout est sous contrôle - Christopher Bouix https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/tout-est-sous-controle-christopher-bouix.html Les Lectures du Maki urn:uuid:5a176c8d-234e-a234-5491-e524edd4494f Mon, 22 Apr 2024 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz0cgy92KlKMf8UST6TYgwZo5zPt5H5mOvkewkMfxQa1n7GWk6lVSW5TFbk34_FGzBn9_dPlnZoQjHKQuiIOKIe-fYb8ILlmtIvexrO600cQPXc7s-xDyvQfluhS2_D6UNhAEDdO7YZnZH-kkmkRRcgahegrLq7I7Fkgv4D4bxrfq2WuPh9rlfMiSxlfQ/s1400/Bouix.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="919" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz0cgy92KlKMf8UST6TYgwZo5zPt5H5mOvkewkMfxQa1n7GWk6lVSW5TFbk34_FGzBn9_dPlnZoQjHKQuiIOKIe-fYb8ILlmtIvexrO600cQPXc7s-xDyvQfluhS2_D6UNhAEDdO7YZnZH-kkmkRRcgahegrLq7I7Fkgv4D4bxrfq2WuPh9rlfMiSxlfQ/s320/Bouix.jpg" width="210" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Bonheur et Algorithmes</span></div><p></p><div style="text-align: justify;">Après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/12/christopher-bouix-alfie.html" target="_blank"><i>Alfie</i></a>, un roman autour des objets connectés, <b>Christopher Bouix</b> continue l'exploration de notre relation aux Intelligences Artificielles avec <i>Tout est sous contrôle</i>. Il délaisse notre quotidien pour se projeter soixante ans dans le futur en 2084, où la vie est régulée par un indice de bonheur personnel. Celui-ci est ajusté en fonction des faits et gestes de chacun et de leurs publications sur les réseaux sociaux. Exposer son bonheur rend heureux... en théorie, mais en pratique, le bonheur algorithmique permet-il de l'être ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A l'instar de son précédent roman, <i>Tout est sous contrôle</i> se divise en deux parties distinctes mais inséparables. Tout d'abord la construction d'un univers dystopique auquel s'ajoute, dans un second temps, une intrigue policière démontrant, entre autres, les failles du système.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Christopher Bouix</b> projette son intrigue en 2084 (un clin d'oeil facile et assumé par l'auteur comme il le dit sur <a href="https://gruznamur.com/2024/04/17/interview-christopher-bouix-tout-est-sous-controle/" target="_blank"><i>Emotions, blog littéraire</i></a>) mais ne pousse pas les curseurs assez loin : quelques avancées technologiques sont évidement de la science-fiction et le seront encore dans soixante ans mais la majorité de l'univers décrit pourrait être celui de demain. Tout comme <b>Laurent Gaudé </b>dans <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/09/chien-51-laurent-gaude.html" target="_blank">Chien 51</a></i>, <b>Christopher Bouix</b> ne surprendra pas le lectorat science-fictif, accumulant les tropes des romans dystopiques sans jamais réellement développer ses idées. Voilà pour le point négatif.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Tout est sous contrôle</i> est un roman choral où une petite dizaine de personnages (parfois à la limite de la caricature) sont partagés entre le besoin des algorithmes pour vivre et l'envie de s'en débarrasser pour être libres. Cette ambivalence schizophrénique donne tout son pouvoir quand il s'agit des rapports humains édictés par l'intelligence artificielle et non plus par la spontanéité naturelle. L'auteur s'en sort plutôt bien, évitant le manichéisme primaire entre les technophiles et les technophobes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'intérêt véritable du roman se trouve cependant dans la seconde partie quand l'intrigue se met en place, que les faux semblants s'enchainent et que les fausses pistes se multiplient. <b>Christopher Bouix</b> joue avec son univers pour démontrer aussi bien les failles d'un système totalitaire que celles des Hommes. Grâce à sa plume légère, ironique et mordante, l'auteur nous promène jusqu'à la révélation finale croquignolesque, tout en dénonçant les dérives de l'invasion des algorithmes dans notre vie quotidienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, <i>Tout est sous contrôle,</i> malgré un début poussif et un univers bien trop classique pour le lectorat imaginaire, reste un bon divertissement pour le lectorat mainstream qui s'amusera de cette quête artificielle du bonheur et s'interrogera sur nos relations aux algorithmes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D'autres avis chez <a href="https://lespipelettesenparlent.com/2024/04/tout-est-sous-controle-christopher-bouix/" target="_blank">Les pipelettes</a>,&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Mes repérages sorties littéraires mai 2024 https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:60f6b415-150d-7900-adb2-0f9bb1b5f4ac Sun, 21 Apr 2024 09:06:35 +0200 En mai fait ce qu&#8217;il te plaît dit un célèbre dicton qui a été approuvé par ma PAL depuis longtemps d&#8217;ailleurs et pas que pour le mois de mai. Alors autant rêver devant toutes les belles parutions de ce mois en général riche en publications avec les festivals du printemps. Voici une sélection de ce [&#8230;] <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1022" height="406" data-attachment-id="52022" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/sl0524/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg" data-orig-size="1022,406" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="sl0524" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=1022" alt="" class="wp-image-52022" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg 1022w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/sl0524.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1022px) 100vw, 1022px" /></figure> <p>En mai fait ce qu&rsquo;il te plaît dit un célèbre dicton qui a été approuvé par ma PAL depuis longtemps d&rsquo;ailleurs et pas que pour le mois de mai. Alors autant rêver devant toutes les belles parutions de ce mois en général riche en publications avec les festivals du printemps. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour le mois de mai (même si je ne craquerai pas forcément pour tout):</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="684" height="1000" data-attachment-id="52026" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/albin49218-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg" data-orig-size="684,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="albin49218-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg?w=684" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg?w=684" alt="" class="wp-image-52026" style="width:181px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg 684w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg?w=103 103w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/albin49218-2024.jpg?w=205 205w" sizes="(max-width: 684px) 100vw, 684px" /></figure></div> <p><em>La Sonde et la Taille</em> de Laurent Mantese <strong>Albin Michel Imaginaire</strong> 2 mai. La description qu&rsquo;en a faite Gilles Dumay sur le site d&rsquo;AMI ne peut que donner envie de découvrir ce roman mettant en scène un Cimmérien âgé et gâté.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="723" height="531" data-attachment-id="51966" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/16/bric-a-vrac-sfff-18/imaginales2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg" data-orig-size="1830,1346" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="imaginales2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=723" alt="" class="wp-image-51966" style="width:253px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=723 723w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=1444 1444w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=1024 1024w" sizes="(max-width: 723px) 100vw, 723px" /></figure></div> <p><em>Memento Mori</em> Anthologie imaginales 2024 30/05/2024 <strong>Au diable Vauvert </strong>. Depuis plusieurs années je lis cette anthologie, mais je ne sais pas encore si ce sera le cas cette année. On ne connaît pas encore la liste des auteurs présents, ni la couverture.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="683" height="1000" data-attachment-id="52031" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/belial137-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial137-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-52031" style="width:169px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg 683w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg?w=102 102w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial137-2024.jpg?w=205 205w" sizes="(max-width: 683px) 100vw, 683px" /></figure></div> <p><em>Architectes du vertige</em>, Anthologie publiée à l&rsquo;occasion des 50 ans du Grand Prix de l&rsquo;Imaginaire, <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 2 mai. Je ne sais pas encore si je craquerai ou pas mais le sommaire est très alléchant. Le livre contient 10 textes sélectionnés parmi les lauréats du plus prestigieux des prix littéraires dédiés à la science-fiction, au fantastique et à la fantasy.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="666" height="1000" data-attachment-id="52033" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/belial133-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg" data-orig-size="666,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial133-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg?w=666" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg?w=666" alt="" class="wp-image-52033" style="width:179px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg 666w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg?w=100 100w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial133-2024.jpg?w=200 200w" sizes="(max-width: 666px) 100vw, 666px" /></figure></div> <p>Le mois de mai, c&rsquo;est le mois de la traditionnelle opération spéciale de la collection UHL du Bélial&rsquo; avec la parution d&rsquo;un hors série offert pour l&rsquo;achat de 2 numéros de la collection. Et pour fêter cela, c&rsquo;est 2 numéros qui paraissent en même temps. </p> <p><em>La Marche funèbre des marionnettes</em> d&rsquo;Adam-Troy Castro 23 mai <strong>Le Bélial&rsquo;</strong>. Cette novella s&rsquo;inscrit dans l&rsquo;univers mis en place par l&rsquo;auteur avec sa série Andrea Cort publiée par Albin Michel Imaginaire mais Andrea Cort n&rsquo;y figure pas. Elle peut se lire indépendamment des romans du cycle.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="665" height="1000" data-attachment-id="52034" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/belial135-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg" data-orig-size="665,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial135-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg?w=665" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg?w=665" alt="" class="wp-image-52034" style="width:160px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg 665w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg?w=100 100w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/belial135-2024.jpg?w=200 200w" sizes="(max-width: 665px) 100vw, 665px" /></figure></div> <p><em>Kid Wolf et Kraken Boy</em> de Sam J. Miller 23 mai <strong>Le Bélial&rsquo;</strong>. L&rsquo;auteur nous propose de découvrir le New York juif de la fin des années 1920, dans un monde où les tatouages confèrent des pouvoirs magiques.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="681" height="1023" data-attachment-id="52037" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/image-1-28/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg" data-orig-size="998,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image-1" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=681" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=681" alt="" class="wp-image-52037" style="width:180px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=681 681w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=100 100w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=200 200w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image-1.jpg 998w" sizes="(max-width: 681px) 100vw, 681px" /></figure></div> <p>Hors-série Une Heure-Lumière 2024 23 mai <strong>Le Bélial&rsquo;</strong>. Avec une nouvelle de Rich Larson, une préface d&rsquo;Olivier Girard et une postface de Camille Vinau.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="429" height="600" data-attachment-id="52054" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/21/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2024/mnemos132-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg" data-orig-size="429,600" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="mnemos132-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg?w=215" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg?w=429" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg?w=429" alt="" class="wp-image-52054" style="width:196px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg 429w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg?w=107 107w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/mnemos132-2024.jpg?w=215 215w" sizes="(max-width: 429px) 100vw, 429px" /></figure></div> <p><em>Les Fourneaux de Crachemort</em> de Raphaël Bardas <strong>Mnémos</strong> 15 mai. J&rsquo;avais bien aimé les précédents ouvrages de l&rsquo;auteur et notamment sa plume alors pourquoi pas?</p> <p>Pour les autres sorties dont on connaît les dates:</p> <ul> <li><em>La Forêt sombre </em>de Liu Cixin <strong>Actes Sud </strong>01/05</li> <li><em>Mondes parallèles, une histoire d’amour</em> de Keigo Higashino <strong>Actes Sud </strong>01/05</li> <li><em>Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy (et aller chez son libraire)</em> de Ariel Kyrou&nbsp;et Jérôme Vincent <strong>Actusf </strong>23/05</li> <li><em>Tout pour tout le monde </em>de M.E. O&rsquo;Brien et Eman Abdelhadi <strong>Argyll</strong> 17 mai</li> <li><em>Le Démon de maître Prosper</em> de K. J. Parker <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 2 mai</li> <li><em>Insubordination</em> de Louise Carey <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 16 mai</li> <li><em>Dons</em> de Ursula K. Le Guin <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 23 mai</li> <li><em>La Mythologie viking &#8211; volume I </em>BD de Neil Gaiman illustrations Craig Russel <strong>Au diable Vauvert </strong>2 mai</li> <li><em>La Maison des veilleurs</em> (Cycle : Syffe vol. 4) de Patrick K. Dewdney <strong>Au diable Vauvert </strong>2 mai</li> <li><em>Les Olympiades truquées</em> de Joëlle Wintrebert <strong>Au diable Vauvert </strong>16 mai</li> <li><em>Jours de sang</em> de Sue Rainsford <strong>Aux forges de Vulcain</strong> 17 mai</li> <li><em>Paul Verhoeven</em> de Rob van Scheers <strong>Aux forges de Vulcain</strong> 24 mai</li> <li><em>Magie d&rsquo;encre</em> de Emma Törzs <strong>Denoël Lunes</strong> d&rsquo;encre 01 mai</li> <li><em>La Régulation </em>de Gaëlle Perrin-Guillet <strong>Fleuve éditions</strong> Outre fleuve 7 mai</li> <li><em>Une sirène américaine</em> de Julia Langbein <strong>Gaïa</strong> 1er mai</li> <li><em>Le Tournoi des preux Le chevalier aux épines T1</em> de Jean-Philippe Jaworski <strong>Folio </strong>fantasy 2 mai</li> <li><em>Nulle âme ne désespère en vain </em>L&rsquo;Empire s&rsquo;effondre<a href="https://www.noosfere.org/livres/editionslivre.asp?numitem=55010"></a> vol. 3 de Sébastien Coville <strong>Folio </strong>Sf 16 mai</li> <li><em>Le Château</em> de Franz Kafka <strong>Folio </strong>16 mai</li> <li><em>La Métamorphose</em> de Franz Kafka <strong>Folio </strong>16 mai</li> <li><em>La Sentence &#8211; Dans la colonie pénitentiaire</em> de Franz Kafka <strong>Folio </strong>16 mai</li> <li><em>Le Procès</em> de Franz Kafka et notice de Régis Quatresous <strong>Folio </strong>16 mai</li> <li><em>La Guerre olympique</em> de Pierre Pelot <strong>Folio </strong>Sf 16 mai</li> <li><em>L&rsquo;Hiver de la sorcière </em>de Katherine Arden <strong>Folio </strong>fantasy 23 mai</li> <li><em>L&rsquo;Ours et le Rossignol</em> de Katherine Arden <strong>Folio </strong>fantasy 23 mai</li> <li><em>La Fille dans la tour</em> de Katherine Arden <strong>Folio </strong>fantasy 23 mai</li> <li><em>Alone &#8211; l&rsquo;intégrale</em> de Thomas Geha <strong>Goater</strong> 24 mai</li> <li><em>Bridget et le Larry</em> de Alex Daunel <strong>Gulf Stream</strong> 16 mai</li> <li><em>Dangers sur Chauvet et Cosquer ! </em>de Johan Heliot <strong>Gulf Stream</strong> 7 mai</li> <li><em>Les Vents de Terreciel</em> de Samuel Rouget <strong>Gulf Stream</strong> 2 mai</li> <li><em>Un jour de nuit tombée &#8211; partie 2</em> de Samantha Shannon <strong>J&rsquo;ai lu</strong> coll fantasy 1er mai</li> <li><em>Gods &amp; Monsters </em> Cycle : Serpent &amp; Dove<a href="https://www.noosfere.org/livres/editionslivre.asp?numitem=56252"></a> vol. 3 de Shelby Mahurin <strong>J&rsquo;ai lu</strong> coll fantasy 1er mai</li> <li><em>La Couronne d&rsquo;os dorés </em>Cycle : Le Sang et la Cendre vol. 3 de Jennifer L. Armentrout <strong>J&rsquo;ai lu</strong> coll fantasy 1er mai</li> <li><em>Poursuite</em> d&rsquo;Angel Arekin <strong>Livre de poche</strong> 15 mai</li> <li><em>Malorie</em> de Josh Malerman <strong>Livre de poche</strong> 22 mai</li> <li><em>Le Métal perdu</em> de Brandon Sanderson <strong>Livre de poche</strong> 22 mai</li> <li><em>La Métamorphose / Die Verwandlung</em> de Franz Kafka <strong>Livre de poche</strong> 22 mai</li> <li><em>Witch World. Le cycle des Trois</em> de Andre Norton <strong>Mnémos</strong> 15 mai</li> <li><em>Les Nefs de Pangée</em> de Christian Chavassieux <strong>Mnémos</strong> <strong>Mu</strong> 15 mai</li> <li><em>Le Garçon avait grandi en un gast pays</em> d&rsquo;Alex Nikolavitch <strong>Les moutons électriques</strong> 22 mai</li> <li><em>L&rsquo;Ancelot avançait en armes</em> d&rsquo;Alex Nikolavitch <strong>Les moutons électriques</strong> 22 mai</li> <li><em>Trois coracles cinglaient vers le couchant </em>d&rsquo;Alex Nikolavitch <strong>Les moutons électriques</strong> 22 mai</li> <li><em>Les Étoiles solitaires</em> de Roland C.Wagner <strong>Les moutons électriques</strong> 25 mai</li> <li><em>Les Lunes de sang</em> de Anaïs Cros <strong>Nestiveqnen </strong>mai </li> <li><em>Bilbo le Hobbit</em> de J.R.R. Tolkien <strong>Pocket</strong> 2 mai</li> <li><em>Le Silmarillion</em> de J.R.R. Tolkien <strong>Pocket</strong> 2 mai</li> <li><em>Après nous les oiseaux </em>de Rakel Haslund <strong>Pocket</strong> 2 mai</li> <li><em>Comptine pour la dissolution du monde</em> de Brian Evenson <strong>Rivages imaginaire</strong> 1er mai</li> <li><em>Greg Egan, la littérature au risque de la science</em> Collectif <strong>Somnium</strong> mai</li> <li> <em>V. Vingt ans de Volte</em> Collectif <strong>La volte</strong> 16 mai</li> </ul> <p>Et vous pour quoi allez vous craquer ce mois-ci?</p> Scientifiction – la physique de l’impossible – Roland Lehoucq https://lepauledorion.com/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-roland-lehoucq/ L'épaule d'Orion urn:uuid:5dc8b92b-b28a-3c3a-fc59-d97134ce67c8 Fri, 19 Apr 2024 11:14:49 +0200 Alors que sort dans quelques jours le 114ème numéro de la revue Bifrost consacré à l’auteur britannique Iain M. Banks, et selon un improbable hasard du calendrier, la rubrique Scientifiction animée par Roland Lehoucq au sein de ladite revue fête ses 25,75 années d’existence, soit 103 numéros. Enfin, pas tout à fait car si les &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-roland-lehoucq/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Scientifiction &#8211; la physique de l&#8217;impossible &#8211; Roland&#160;Lehoucq</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="666" height="1024" data-attachment-id="14955" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-roland-lehoucq/scientifiction/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg" data-orig-size="975,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="scientifiction" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=195" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=666" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=666" alt="" class="wp-image-14955" style="width:368px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=666 666w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=98 98w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=195 195w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/scientifiction.jpg 975w" sizes="(max-width: 666px) 100vw, 666px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Alors que sort dans quelques jours le 114<sup>ème</sup> numéro de la revue Bifrost consacré à l’auteur britannique Iain M. Banks, et selon un improbable hasard du calendrier, la rubrique Scientifiction animée par Roland Lehoucq au sein de ladite revue fête ses 25,75 années d’existence, soit 103 numéros. Enfin, pas tout à fait car si les premiers articles du bon professeur se glissent discrètement dans le sommaire sommaire à partir du numéro 11 de décembre 1998, et encore, pas dans tous les numéros, ce n’est qu’à partir du numéro 38 d’avril 2005 qu’apparait officiellement la rubrique Scientifiction, soit il y a 19 ans, ou 76 numéros. Normalement, à ce stade, vous vous demandez bien où je veux en venir avec ces décomptes qui n’ont a priori aucun sens et j’avoue que moi-même, je me suis un peu perdu dans les chiffres… Et c’est bien là tout le problème&nbsp;! Comment voulez-vous convertir en année-lumière la vitesse du faucon millenium lors du raid de Kessel parcouru en 12 parsecs si on n’arrive même pas à compter les articles dans une revue&nbsp;? Et c’est quoi une heure lumière d’abord&nbsp;? Et combien ça pèse un trou noir&nbsp;?</p> <p class="has-text-align-justify">Rassurons-nous, c’est là qu’intervient tout le talent de vulgarisateur du physicien rompu à l’exercice&nbsp;: pour le 10<sup>ème</sup> volume (enfin un chiffre rond&nbsp;!) de la collection Parallaxe, collection de vulgarisation des sciences à travers la science-fiction, dirigée par Roland Lehoucq et publiée chez le Bélial’ telle une concrétisation des efforts déployés en format court dans la revue Bifrost, le professeur a choisi de compiler 17 articles publiés dans la rubrique Scientifiction entre 2018 et aujourd’hui et de le présenter en un seul volume sous le titre&nbsp;: <strong>Scientifiction – La physique de l’impossible</strong>. Ces articles ont été revus et mis à jour, et organisés autour de cinq pôles qui sont autant de grandes thématiques de la science-fiction&nbsp;: armes et boucliers, matière et matériaux, big dumb object, physique ultime, discussion avec les anciens. Au sein de ces grandes catégories, Roland Lehoucq examine trois possibilités&nbsp;: les propositions plausibles, celles qui sont compatibles avec les connaissances scientifiques actuelles, les propositions spéculatives, qui ne violent pas frontalement la science mais donnent plus de liberté à l’imagination, et les propositions impossibles, et là tout part en vrille. On y parle aussi bien de rayon de la mort que de psychohistoire, ou d’antimatière et d’invisibilité. Le propos est bien sûr de faire de la vulgarisation scientifique en prenant comme support les histoires de science-fiction que nous avons tous (si vous lisez ce blog, vous vous inscrivez inévitablement dans cette généralisation), lue et aimée.</p> <p class="has-text-align-justify">&nbsp;L’idée derrière cette approche, n’est pas de dénoncer là où la science-fiction se trompe vis-à-vis des connaissances scientifiques, ou les auteurs peu scrupuleux qui s’emmêlent les pinceaux, mais de montrer comment la fiction s’empare des sciences, s’en libère, et pourquoi elle le fait et dans quels termes. Loin d’être professoral, l’ouvrage se montre tout d’abord comme le fruit d’une réflexion sur les mécanismes de la création science-fictive de la part d’un scientifique passionné de science-fiction qui reprend à son compte cette phrase d’Hal Clément dans l’article final qui complète l’ouvrage&nbsp;: «&nbsp;J’ai cherché à m’amuser, pas à travailler.&nbsp;» Ce qui à l’évidence n’interdit pas une certaine rigueur. Cet article conclusif est d’ailleurs très éclairant sur la question. Hal Clément y décrit le travail (impressionnant) qu’il a effectué pour proposer dans le roman <strong>Question de gravité</strong>, à la fois le regard du scientifique et celui de l’écrivain cherchant à proposer une histoire amusante pour ses lecteurs.</p> <p class="has-text-align-justify">J’ai la fâcheuse tendance à me répéter à chaque nouvelle sortie dans la collection Parallaxe, mais une fois encore, il me fait dire à quel point ces ouvrages sont passionnants. Pour le lecteur de science-fiction comme pour l’amateur de sciences. La compilation des articles tirés de Bifrost s’adresse peut-être plus particulièrement à ceux qui ne sont pas abonnés à la revue depuis 2018, mais aussi à ses lecteurs habituels puisque qu’au-delà d’une mise à jour, elle propose un regroupement thématique qui participe pleinement à l’effort de transmission qui y est fait, et en conséquence à sa réception. Encore un excellent volume, donc.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D’autres avis : <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-de-roland-lehoucq/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Au Pays des Cave Trolls</a>,</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Scientifiction – la physique de l’impossible</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Roland Lehoucq</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 28 mars 2024, Le Bélial’, coll. Parallaxe</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 320</li> <li><strong>Support&nbsp;:</strong> papier (20,90 €) et numérique (10,99 €)</li> </ul> Scientifiction –La Physique de l’impossible de Roland Lehoucq https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-de-roland-lehoucq/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:68bf8b1c-732e-bd04-1a4f-e8b86dac7e3f Fri, 19 Apr 2024 08:58:10 +0200 Roland Lehoucq a plusieurs cordes à son arc. Il est astrophysicien et travaille au Commissariat à l&#8217;énergie atomique de Saclay. Il est président des Utopiales depuis 2012. Il est aussi collaborateur aux éditions Le Bélial&#8217; où il écrit des livres comme Faire des sciences avec Star et participe à la revue Bifrost avec la rubrique [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="666" height="1024" data-attachment-id="51926" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-de-roland-lehoucq/image-57/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg" data-orig-size="975,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=195" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=666" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=666" alt="" class="wp-image-51926" style="width:358px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=666 666w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=98 98w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=195 195w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/image.jpg 975w" sizes="(max-width: 666px) 100vw, 666px" /></figure></div> <p>Roland Lehoucq a plusieurs cordes à son arc. Il est astrophysicien et travaille au Commissariat à l&rsquo;énergie atomique de Saclay. Il est président des Utopiales depuis 2012. Il est aussi collaborateur aux éditions Le Bélial&rsquo; où il écrit des livres comme <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2019/07/05/faire-des-sciences-avec-star-wars-roland-lehoucq/"><em>Faire des sciences avec Star</em></a> et participe à la revue Bifrost avec la rubrique <em>Scientifiction</em>. Roland Lehoucq part de concepts de fiction pour en expliquer les réalités scientifiques. <em>Scientifiction</em> <em>La physique de l&rsquo;impossible</em> regroupe donc dix-sept de ses articles parus dans Bifrost qui ont été actualisés en tenant compte de l’évolution des connaissances scientifiques. A la fin de l&rsquo;ouvrage, on trouve également la traduction annotée d’un article de l’auteur de science-fiction américain Hal Clement. Celui-ci décrit comment il a imaginé un monde à très forte gravité pour son roman <em>Mission gravité</em>.</p> <p>La science-fiction est un genre où la présence de surnaturel s&rsquo;explique par la science. Parfois, la science qui y est utilisée est tout à fait plausible, mais parfois les histoires de science-fiction utilisent des concepts scientifiques avec peu de réalisme. En tant que scientifique, Roland Lehoucq s&rsquo;interroge sur la science mises en scène dans les films et romans dans ces articles. Chaque article prend en exemple un film ou un livre connu et va questionner sur les notions scientifiques qui y sont mises en jeu en rappelant les grands principes de base. Roland Lehoucq est un brillant vulgarisateur et arrive à expliquer toutes ces notions de manière claire, réfléchie, tout en faisant apprendre des choses à ses lecteurs.</p> <p>Et les questions posées sont nombreuses et passionnantes. Les articles sont regroupés par thématiques : les matériaux, les superstructures imaginaires, les armes de science-fiction, les thèmes utilisés par des écrivains de science-fiction allant de Isaac Asimov à Greg Egan en passant par Arthur C Clarke. On trouve de nombreuses branches de la science dans ces articles, on y parle de géologie, d&rsquo;astrophysique, de physique&#8230;L&rsquo;ouvrage s&rsquo;adresse à la fois aux néophytes en science qui pourront s&rsquo;interroger sur les concepts développés dans des œuvres et mieux les comprendre, et aux lecteurs curieux d&rsquo;approfondir leurs connaissances dans des domaines particuliers grâce aux nombreuses références qui complétent les articles et pourront ainsi trouver matière à de nouvelles lectures.</p> <p>Comme les précédents ouvrages de Roland Lehoucq, <em>Scientifiction</em> <em>La physique de l&rsquo;impossible</em> est une lecture passionnante, qui permet de s&rsquo;interroger sur les concepts mis en jeu dans des œuvres de science-fiction. </p> <p>Autres avis: <a href="https://lepauledorion.com/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-roland-lehoucq/">L&rsquo;épaule d&rsquo;Orion</a>, </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="891" height="1024" data-attachment-id="52051" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/19/scientifiction-la-physique-de-limpossible-de-roland-lehoucq/20240326_110521/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg" data-orig-size="2824,3246" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;2.4&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-G973F&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1711451121&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4.32&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;500&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20240326_110521" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=261" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=891" alt="" class="wp-image-52051" style="width:443px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=891 891w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=1782 1782w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=130 130w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=261 261w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/20240326_110521.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 891px) 100vw, 891px" /></figure></div> <p>Auteur: Roland Lehoucq</p> <p>Éditions: Le Bélial&rsquo;</p> <p>Parution: 28 mars 2024</p> <p>L’homme invisible a-t-il une ombre&nbsp;? Dans <em>Star Trek</em>, comment Scotty peut-il téléporter Kirk et Spock&nbsp;? Qu’est-ce que l’antimatière&nbsp;? Et l’antigravité&nbsp;? Peut-on déplacer la Terre en l’équipant d’énormes réacteurs&nbsp;? Et pourquoi pas tout le Système solaire, avec le Soleil en guise de moteur&nbsp;? Et si nous mettions une étoile sous cloche&nbsp;?<br>C’est à toutes ces questions, et bien d’autres encore, que <strong>Roland Lehoucq</strong>, astrophysicien au CEA et président du festival de science-fiction des Utopiales, répond ici avec humour et clarté. Composé d’articles parus au fil des années dans la revue <em>Bifrost</em>, <strong>Scientifiction &#8211; La Physique de l’impossible</strong> passe ainsi films et romans de genre au tamis de la science, avec pour ambition de questionner la physique et ce qu’on en connaît actuellement.<br>«&nbsp;<em>La seule façon de découvrir les limites du possible, c’est de s’aventurer un peu au-delà, dans l’impossible</em>&nbsp;», disait l’écrivain britannique Arthur C. Clarke. Voilà précisément ce que cet ouvrage vous propose de faire.</p> Claire Garand - Paideia https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/04/claire-garand-paideia.html 233°C urn:uuid:062eb011-e095-f076-9bf4-a6c68d8d4f42 Thu, 18 Apr 2024 18:18:00 +0200 <p>&nbsp;</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUeOYJ1eFY8ftsYq92YkUa5LU8Z1h2QGtpDZzp5qtTdd43wNGj12K1iSftQ87pD2X0YXjkszXOTEixV4Put9adswz5h6LY2hFDGrYYEo9v1MtW2L-oCAudJw4r2yIvv_MepFKsim68vBThxu7VEQncg_0rsx6RrNrPguHQDGs2zedU_dyd3hVhx82Y0Ju3/s984/paideia.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="984" data-original-width="720" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUeOYJ1eFY8ftsYq92YkUa5LU8Z1h2QGtpDZzp5qtTdd43wNGj12K1iSftQ87pD2X0YXjkszXOTEixV4Put9adswz5h6LY2hFDGrYYEo9v1MtW2L-oCAudJw4r2yIvv_MepFKsim68vBThxu7VEQncg_0rsx6RrNrPguHQDGs2zedU_dyd3hVhx82Y0Ju3/w293-h400/paideia.jpg" width="293" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Paideia, Claire Garand, 2023, 321 pages</i></div><br /> Dix jeunes filles vivent dans des stations orbitales, seules avec leurs parents. Alors que la Terre a été dévastée, elles sont le dernier espoir de l'espèce humaine, destinées à devenir les mères d'une nouvelle humanité sur la Lune. Mais une jeune fille, la narratrice, le souffre-douleur du groupe, a d'autres rêves : l'exploration et la conquête spatiale, à commencer par Mars.<br /><br /> <i>Paideia</i> est un ouvrage étonnant, un quasi-huis-clos spatial qui tourne autour d'enfants de 7 ans génétiquement modifiées, les rendant bien plus adultes que ce que leur âge laisse présumer, mais ayant aussi des comportements totalement enfantins. Au centre de ce groupe inhabituel, la narratrice est encore plus atypique, elle qui est continuellement rabaissée à sa condition de fillette moins intelligente que les autres et qui a des idées différentes, ne se rangeant ni à l'avis général, ni au bien commun. Elle n'est pas particulièrement sympathique, elle n'est pas une grande héroïne classique, mais sa manière de foncer malgré ses erreurs et d'aller au bout de ses idées lui donne une personnalité très forte et remarquable.<br /><br /> Surtout, elle permet de créer une réflexion globale sur l'égoïsme et l'altruisme, sur le libre arbitre et la liberté individuelle. <i>Paideia</i> est un roman qui donne à réfléchir et à aller au-delà de ses premières impressions - un peu, dans un genre totalement différent, comme le faisait <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2020/02/rivers-solomon-lincivilite-des-fantomes.html"><span style="color: #da901f;"><i>L'Incivilité des fantômes</i></span></a> de Rivers Solomon. Je ne peux pas dire que j'ai trouvé ma lecture particulièrement enthousiasmante, plutôt même un peu laborieuse par moment. Mais, à froid, je respecte énormément la proposition que Claire Garand fait avec <i>Paideia</i>. L'atypisme est toujours bon à prendre.<br /><br /> <i>Couverture : Anna Parraguette</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/03/paideia-claire-garand.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/paideia"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="http://rsfblog.fr/2023/06/25/paideia-claire-garand/"><span style="color: #da901f;">Lhisbei</span></a>, <a href="https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2023/05/24/paideia-de-claire-garand/"><span style="color: #da901f;">Marc</span></a>, ...</i> Le pacte de sang https://lechiencritique.blogspot.com/2024/04/le-pacte-de-sang.html Le chien critique urn:uuid:9cea5cf5-7aab-f1a1-d501-0317c9582bcf Wed, 17 Apr 2024 21:35:00 +0200 <div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpioJMN2cdSsxZmsOc9ybFC581RlKO4mYXHcnG_N4HAWGtFLc7eL0Aq_1gV-k12UpVBJ8IvUMyeEQWmmGSwsfcjkDMlmSlVxIkJt09JL_N6DOMMgxYq7tVX48Tk-1yd1Ts-XhDCPwmch8dz8gf_6qNHYsOtt0cXAmd5Yx_1aeVnJjZkZz-LtIrtTsHn71C/s1500/714feWLVYKL._SL1500_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="986" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpioJMN2cdSsxZmsOc9ybFC581RlKO4mYXHcnG_N4HAWGtFLc7eL0Aq_1gV-k12UpVBJ8IvUMyeEQWmmGSwsfcjkDMlmSlVxIkJt09JL_N6DOMMgxYq7tVX48Tk-1yd1Ts-XhDCPwmch8dz8gf_6qNHYsOtt0cXAmd5Yx_1aeVnJjZkZz-LtIrtTsHn71C/s320/714feWLVYKL._SL1500_.jpg" width="210" /></a></div><br /><h3 style="text-align: left;"><br />Clément Bouhélier, Critic, 2024, 350 p., 11€ epub sans DRM</h3><br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Le digne héritier du film Alien ! <br />Un castel-horror qui joue avec la figure du ... du quoi au fait... Mystère... <br /><br /><br /><h4>Pitch de l'éditeur : </h4><br /><br /> 1364. Défaites lors de la bataille d'Auray, les troupes de Bertrand Duguesclin sont en déroute. Deux chevaliers en fuite s'aventurent à l'intérieur d'un mystérieux château abandonné. Ils vont faire face à la pire des abominations. Près de 700 ans plus tard, lors d'un séminaire en Bretagne, les membres d'une entreprise de référencement web se rendent dans ce même château pour participer à un escape game. Mais pour eux également, la nuit va virer au cauchemar. Quelque part derrière les murs sombres, une chose attend, tapie dans l'ombre. Elle compte bien assouvir son appétit et régler ses comptes. <br /><br /><h4><b>Mon ressenti : </b><br /></h4><div class="flex flex-grow flex-col max-w-full"><div class="min-h-[20px] text-message flex flex-col items-start gap-3 whitespace-pre-wrap break-words [.text-message+&amp;]:mt-5 overflow-x-auto" data-message-author-role="assistant" data-message-id="6b339ea1-4e0b-41b5-880d-95225170ac0e" dir="auto"><div class="markdown prose w-full break-words dark:prose-invert light"><p>Tout est bien présent pour un roman fantastique (dans les deux sens du terme) : une bête, un château et une légende. Certains auraient choisi la facilité, Clément Bouhélier est plus sournois. Un début classique, alternant deux époques, jadis et aujourd'hui. Et même une troisième période, à J+1 de l'une. Mais il peut s'en passer des choses en une nuit...</p><p>Un roman, trois genres : Pour la partie historique, nous sommes en 1364 et on suit les pas de deux chevaliers fuyant le charnier d'une guerre et trouvant refuge dans un château. Pour le genre social, l'auteur nous plonge dans un séminaire de team building qui se déroule dans un château, et il va en falloir du building dans cette équipe déchirée... Et un roman policier qui se déroule de nos jours +1, où les flics enquêtent sur une jeune fille retrouvée pleine de sang, en panique, errant dans une rue proche... d'un château. Le tout épicé d'une pointe d'horreur légèrement gore.<br /></p><p>Un roman en apparence simple, mais le monstrueux auteur adore jouer avec son lecteur, lui faire croire d'une piste balisée pour en emprunter une autre, et encore une autre et encore une autre... Il croise les points de vue, nous met dans la peau du monstre, qui bien entendu n'est pas celui que l'on croit.</p><p>L'auteur revisite et surtout modernise une figure du monstrueux, beaucoup plus proche du film Alien que de... On y retrouve la critique du libéralisme, un thriller haletant et il y ajoute une pointe d'enquête policière. Pris dans son piège, le lecteur n'a qu'une seule issue pour sortir de ce joli guêpier : lire jusqu'à plus soif pour enfin se dire, quel talent. Clément Bouhélier, alors que je déteste la fantasy, m'avait démontré que je pouvais avoir tort avec son cycle Olangar. Il fait de même avec Le pacte de sang, me donnant envie de découvrir les romans fantastiques.</p><p>Seule fausse note de ce livre, l'éditeur a fait le choix de mettre une préface dévoilant le pot au rose sur ce monstre. Je vous conseille donc de lire cette préface comme une postface.</p><p>&nbsp;</p><p>Une belle réussite dans le genre fantastique/horreur pour le <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/07/le-pacte-de-sang-clement-bouhelier/" target="_blank">troll</a>, mais attention y’a du sang, de la bidoche, de la tripe et du vomi, on est pas ici pour cueillir des marguerites prévient l'<a href="https://ours-inculte.fr/le-pacte-de-sang/">Ours inculte</a>. La conclusion de <a href="https://fantasyalacarte.blogspot.com/2024/04/clement-bouhelier-le-pacte-de-sang.html" target="_blank">Fantasy à la carte</a>,&nbsp;un récit court, rythmé et sans concession dans toutes les formes de violence qu'elles soient physiques ou sociales.</p></div></div></div></div> Lectures des beaux jours... https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/lectures-des-beaux-jours.html Les Lectures du Maki urn:uuid:4b801763-9f8c-24fe-4ceb-a8e2f0fee941 Wed, 17 Apr 2024 19:52:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1AmwvHDOix8v4QpzBTh1HaJifvd1L58INLqdHuqXv65ZbvdkHJmnbls2qIioVmHCC_qKOlU67tj8Wo-d-nEXZ1Os2M9iy-RJumujJU0RXOX9SpHgmEENn0qi_RiGBKpM6jKsjjA7da83tZSG596GIbR6lQk-tDO4cCeRW66rFCxO4LkS_VFalS7m5Kv4/s900/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="750" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1AmwvHDOix8v4QpzBTh1HaJifvd1L58INLqdHuqXv65ZbvdkHJmnbls2qIioVmHCC_qKOlU67tj8Wo-d-nEXZ1Os2M9iy-RJumujJU0RXOX9SpHgmEENn0qi_RiGBKpM6jKsjjA7da83tZSG596GIbR6lQk-tDO4cCeRW66rFCxO4LkS_VFalS7m5Kv4/w167-h200/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" width="167" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Les beaux jours arrivent et avec eux une pluie de romans et de novellas. Comme à l'accoutumée, mon choix se porte principalement sur des œuvres de science-fiction mais malheureusement, la diversité n'est pas au rendez-vous puisqu'aucune autrice n'est présente. Autre particularité, ce ne sont que des auteurs dont j'ai déjà lu et apprécié au moins un précédent roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le roman le plus attendu est probablement le deuxième volet du diptyque <i>The House of Styx</i> de <b>Derek Künsken</b>. Après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/07/les-profondeurs-de-venus-derek-kunsken.html" target="_blank"><i>Les Profondeurs de Vénus</i></a>, il me tarde de retrouver les membres de la famille d'Aquilon dans <i>La Maison des Saints</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja2lEn9avhipzZztaYrXquiibIsI3K2fjawJqk762VXxfCXfmN_h_SCOxNMWrYW-DSFUTgZXiVz2cTqSeAv3Hws1rkxhsGuF9XgEvR_xe3ams44eAbiinhxSpEetrecnRQamG_y6n-hfWQTp5InVZOOeWU4GAMIckhrw1M7B2SHGKvmbijQ2SHKghexrM/s1024/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja2lEn9avhipzZztaYrXquiibIsI3K2fjawJqk762VXxfCXfmN_h_SCOxNMWrYW-DSFUTgZXiVz2cTqSeAv3Hws1rkxhsGuF9XgEvR_xe3ams44eAbiinhxSpEetrecnRQamG_y6n-hfWQTp5InVZOOeWU4GAMIckhrw1M7B2SHGKvmbijQ2SHKghexrM/s320/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg" width="219" /></a></div><div><div><br /><div style="text-align: justify;">Mai, c'est aussi le mois <b><i>Une-Heure-Lumière</i></b> du <i><b>Bélial</b></i> avec deux novellas et le Hors-Série annuel. Au programme, <b>Adam-Troy Castro</b> pour un texte s'inscrivant dans l'univers des <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/08/la-guerre-des-marionnettes-adam-troy.html" target="_blank">Marionnettes</a></i>, <b>Sam J. Miller</b>, l'auteur de <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2019/01/la-cite-de-lorque-sam-j-miller.html" target="_blank">La Cité de l'Orque</a></i>, pour un texte autour du tatouage et le HS nous donnera l'occasion de lire une longue nouvelle de <b>Rich Larson</b>,&nbsp;auteur que l'on ne présente plus.</div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio7o-XhSddvUfsm2KJsd7Jm_IAiTaRSMBq4kI7HLGWHDhEWPxYuOfE-aFZ_5nhPxFcY0Jo5JlwQN4OqP187g7le2tjVdmw-pMLmt4c3TeU6b-amx9fHqLsWqIHj9l9D4_A7IPErGbw6MrzTMHs-d0PT52wxzO83aIPo-PHFRx91rdpuWvZ8L_tDwlemuI/s1500/MArionnettes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="999" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio7o-XhSddvUfsm2KJsd7Jm_IAiTaRSMBq4kI7HLGWHDhEWPxYuOfE-aFZ_5nhPxFcY0Jo5JlwQN4OqP187g7le2tjVdmw-pMLmt4c3TeU6b-amx9fHqLsWqIHj9l9D4_A7IPErGbw6MrzTMHs-d0PT52wxzO83aIPo-PHFRx91rdpuWvZ8L_tDwlemuI/s320/MArionnettes.jpg" width="213" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNJBa0V4mK0Mk0nkIGzkXjK5H9Z7octjlAi_9_pwXH1M3uijQ4TrVDOSs5VpYLEUN25MphP-J8E9EyjoTZiI21M7PUc_2FQQwI91KyWCIceKFbwPTz_0kmuGgGLzazfj7vQF17lgTHv-XNEjW0e_vM9ieEBP1agn2jnpqWd96gzWS5e-HjBMiOjl9qG7Q/s1500/HS2024.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="998" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNJBa0V4mK0Mk0nkIGzkXjK5H9Z7octjlAi_9_pwXH1M3uijQ4TrVDOSs5VpYLEUN25MphP-J8E9EyjoTZiI21M7PUc_2FQQwI91KyWCIceKFbwPTz_0kmuGgGLzazfj7vQF17lgTHv-XNEjW0e_vM9ieEBP1agn2jnpqWd96gzWS5e-HjBMiOjl9qG7Q/s320/HS2024.jpg" width="213" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhN6NnXkCWMWeczyP7NwSFPBkHqRVm2fOIrfl6H9bnwYNR61QW8JLTHoh_fe2h5G5FGjsUajwUe8klVzQttmxlUrXpqcdi0W6l_Liy51LTLojUxm_RePaqPyCxEs9Rb6et9TzgID3wYnYAoJOqjrlEFFqZG8XCeDmkxtUeVNct8wVo6PJBFJxmc5IdbO4/s1500/Miller.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="998" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhN6NnXkCWMWeczyP7NwSFPBkHqRVm2fOIrfl6H9bnwYNR61QW8JLTHoh_fe2h5G5FGjsUajwUe8klVzQttmxlUrXpqcdi0W6l_Liy51LTLojUxm_RePaqPyCxEs9Rb6et9TzgID3wYnYAoJOqjrlEFFqZG8XCeDmkxtUeVNct8wVo6PJBFJxmc5IdbO4/s320/Miller.jpg" width="213" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Chez <i><b>Rivages Imaginaires</b></i> le retour de <b>Brian Everson</b>, l'auteur des exceptionnels <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/01/immobilite-brian-evenson.html">Immobilités</a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/01/lantre-brian-evenson.html">L'Antre</a>, avec un recueil de nouvelles intitulé : <i>Comptine pour la dissolution du monde</i>. (en attente de la couverture !)</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Un autre retour chez <b><i>Critic</i></b>, celui de <b>Jean Krug</b>, qui revient à ses amours de glace avec <i>La couleur du froid.&nbsp;</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCa8yjKmn6ULWZUO80pLkhKbXlWs_kzQ6DmUwUP_D9nFH9gc82vZZSvMILkhcjSfZdweeQyJuZKgPrL3v-WmibbSX40oM5bXpM2l1VuuenFCT8JAkL6eE6yKjHza8qg4a7w0qWjsR_uSx_j390XZAS5_VlNCxXb0CW6Jv0X5FtdIb1N6wiH4LB2zSB6Wk/s921/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="921" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCa8yjKmn6ULWZUO80pLkhKbXlWs_kzQ6DmUwUP_D9nFH9gc82vZZSvMILkhcjSfZdweeQyJuZKgPrL3v-WmibbSX40oM5bXpM2l1VuuenFCT8JAkL6eE6yKjHza8qg4a7w0qWjsR_uSx_j390XZAS5_VlNCxXb0CW6Jv0X5FtdIb1N6wiH4LB2zSB6Wk/s320/1ere-couv_-_couleur_du_froid_-_def-pf.jpg" width="208" /></a></div></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Frédéric Landragin</b> revient avec un essai autour des Intelligences Artificielles,&nbsp;<i>Aimer les robots avec Blade Runner,</i>&nbsp;cette fois-ci chez <i><b>Dunod.&nbsp;</b></i>Il est probable que certaines notions aient déjà été abordées&nbsp;dans <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2021/02/comment-parle-un-robot-frederic.html" target="_blank">Comment parle un Robot ?</a></i> publié dans la collection <i><b>Parallaxe</b></i> du <b><i>Bélial</i></b>, mais une petite piqûre de rappel ne fera pas de mal, d'autant plus que l'auteur est un vulgarisateur hors pair.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn1L5PBQXRy6J-fp__xzNx1UaFqw8Ste8ZERoU9yBESHyiLN_ArTawR3-UGlWB9kLdrNE-FvnqcHZwCotwidjAim4reBKY2eJrtEYhEvJcIWE8ZNbpPEnf_VXsD0M82K2ekfnWfwQXTrE7VLrpGRURk1O17ovaKEoLZPbbvHyebaeMx7Vkr15BN7HjS9k/s1500/Aimer%20Robot.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1026" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn1L5PBQXRy6J-fp__xzNx1UaFqw8Ste8ZERoU9yBESHyiLN_ArTawR3-UGlWB9kLdrNE-FvnqcHZwCotwidjAim4reBKY2eJrtEYhEvJcIWE8ZNbpPEnf_VXsD0M82K2ekfnWfwQXTrE7VLrpGRURk1O17ovaKEoLZPbbvHyebaeMx7Vkr15BN7HjS9k/s320/Aimer%20Robot.jpg" width="219" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>Enfin chez <i><b>Actes Sud</b></i>,&nbsp;<i>Mondes parallèles, une histoire d'amour </i>le&nbsp;dernier roman de&nbsp;<b>Keigo Highashino </b>qui<b>&nbsp;</b>renoue avec l'imaginaire, quelques années après&nbsp;<i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/03/les-miracles-du-bazar-namiya-keigo.html" target="_blank">Les Miracles du Bazar Namiya</a>.</i></div><div><b><br /></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyZ2M4NkrnAFhaSCRGPPP3mYD8YE6X3kAqSB0ieyTYhyphenhyphenl0P8khK-yw_OUpq7TWmWg8nozX6sRHs5h6FhXduHIEEkS-vwQ2I8ilSYz8Nd_r5wE9F_TKox8ti5yqD8Cg1T3o1OBIRqHMQSR-blsGPv1v1SXPnFAgO-vvWQ3x5Z0n5o_RMN7PWu4kVfAVfTU/s914/Higashino.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="914" data-original-width="574" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyZ2M4NkrnAFhaSCRGPPP3mYD8YE6X3kAqSB0ieyTYhyphenhyphenl0P8khK-yw_OUpq7TWmWg8nozX6sRHs5h6FhXduHIEEkS-vwQ2I8ilSYz8Nd_r5wE9F_TKox8ti5yqD8Cg1T3o1OBIRqHMQSR-blsGPv1v1SXPnFAgO-vvWQ3x5Z0n5o_RMN7PWu4kVfAVfTU/s320/Higashino.jpg" width="201" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et pour terminer sur une note note imaginaire, le deuxième roman de <b>Benjamin Stevenson</b> qui après <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/06/tous-les-membres-de-ma-famille-ont-deja.html" target="_blank">Tout le monde dans ma famille a déjà tué quelqu'un</a></i>, un roman jubilatoire qui tord le cou aux romans à énigmes, revient avec <i>Tout le monde dans ce train est suspect</i>. Le titre seul nous promet un bon moment de lecture.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpSkiJpjQRoQHy27Uu1rwJndVWNSpEOyq_E5I_Ov1NMU29Yi8IyPK7reISqwblLfT3JZ4pd4C3ay_kEEGAWNwEafh91BsV-7YDTZG5fBnKcYRegSinRy293NXEjmAqvYW58CgAcTuLtTVfN_mJFLyjhOtqCrLvmkTRDAv6twc6pOODUKJF0RYIQyuPKQ/s1500/train.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="955" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpSkiJpjQRoQHy27Uu1rwJndVWNSpEOyq_E5I_Ov1NMU29Yi8IyPK7reISqwblLfT3JZ4pd4C3ay_kEEGAWNwEafh91BsV-7YDTZG5fBnKcYRegSinRy293NXEjmAqvYW58CgAcTuLtTVfN_mJFLyjhOtqCrLvmkTRDAv6twc6pOODUKJF0RYIQyuPKQ/s320/train.jpg" width="204" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div> L’Île des anamorphoses – Emmanuel Brière Le Moan https://lepauledorion.com/2024/04/17/lile-des-anamorphoses-emmanuel-briere-le-moan/ L'épaule d'Orion urn:uuid:f9f04210-300c-6000-4a58-bb70feb08268 Wed, 17 Apr 2024 10:29:02 +0200 L’écrivain et scénariste Jean-Philippe Toussaint a lancé il y a quelques années un appel à contribution sur son site, que vous pouvez consulter en suivant ce lien, sous la forme d’un projet interactif dit Borges Projet. Il invitait auteurs et autrices à reprendre l’argument qu’il avait développé dans son roman La Vérité sur Marie (2009) &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/04/17/lile-des-anamorphoses-emmanuel-briere-le-moan/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">L’Île des anamorphoses – Emmanuel Brière Le&#160;Moan</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="751" height="1023" data-attachment-id="14937" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/17/lile-des-anamorphoses-emmanuel-briere-le-moan/lile/" data-orig-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg" data-orig-size="1803,2457" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;9&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Canon EOS DIGITAL REBEL&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1364822137&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;18&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;100&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.005&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="lile" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=220" data-large-file="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=751" alt="" class="wp-image-14937" style="width:365px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=751 751w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=1502 1502w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=110 110w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=220 220w, https://lepauledorion.files.wordpress.com/2024/04/lile.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 751px) 100vw, 751px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">L’écrivain et scénariste Jean-Philippe Toussaint a lancé il y a quelques années un appel à contribution sur son site, que vous pouvez consulter en suivant ce <a href="http://www.jptoussaint.com/borges-projet-appel.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">lien</a>, sous la forme d’un projet interactif dit Borges Projet. Il invitait auteurs et autrices à reprendre l’argument qu’il avait développé dans son roman La Vérité sur Marie (2009) autour d’une nouvelle imaginaire de Jorge Luis Borges, nommée L’Île des anamorphoses&nbsp;: «&nbsp;<em>L’île des anamorphoses</em>, cette nouvelle apocryphe de Borges, où l’écrivain qui invente la troisième personne en littérature finit, au terme d’un long processus de dépérissement solipsiste, déprimé et vaincu, par renoncer à son invention et se remet à écrire à la première personne.» restait donc à écrire ladite nouvelle, ou à en imaginer l’histoire et le destin. J’ignorais tout de ce projet qui a déjà reçu plus d’une <a href="http://www.jptoussaint.com/borges-projet-index.html">centaine de contributions</a>, jusqu’à ce que très récemment Emmanuel Brière Le Moan – illustrateur, notamment de <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/04/dune-un-chef-doeuvre-de-la-science-fiction-nicolas-allard/">Dune&nbsp;; un chef d’œuvre de la science-fiction</a></strong> de Nicolas Allard (Dunod, 2020), et auteur – ne m’en révèle l’existence à l’occasion de la mise en ligne de sa propre contribution.</p> <p class="has-text-align-justify">Il y avait cent manières différentes d’aborder la contrainte proposée, qui consistait en quelque sorte à écrire du Borges sans faire se risquer à copier maladroitement Borges, ainsi que vous pourrez le constater en parcourant les différentes contributions si l’envie ou la curiosité vous en prend. Si j’en parle ici sur le blog, vous vous en doutez bien, c’est que j’ai trouvé l’approche choisie par Emmanuel Brière Le Moan non seulement très habile dans sa construction, car il s’est emparé de la double contrainte en la résolvant par une mise en abyme qui éclaire à la fois le projet et le texte proposé, mais aussi par son intelligence car il inscrit de manière metatextuelle sa proposition dans la vie réelle et connue de l’auteur argentin, pour un résultat très… borgésien&nbsp;!</p> <p class="has-text-align-justify">Je ne peux malheureusement vous en dire plus sur ce court texte de 4 pages, que vous pouvez lire en suivant ce lien : <strong><a href="http://www.jptoussaint.com/documents/2/25/BP-OF-114.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">L&rsquo;Île des anamorphoses</a></strong>, afin de ne pas gâcher la lecture, mais ce projet ainsi que la nouvelle d’Emmanuel Brière Le Moan pourrait intéresser les lecteurs de Borges et, pourquoi pas, donner des envies de contribution aux écrivains amateurs ou confirmés.</p> <p>Le premier roman d&rsquo;Emmanuel Brière Le Moan, <strong>Conte des cinq sens</strong>, doit paraitre en juin 2024 aux éditions Flatland.</p> Magies et merveilles – Catherine L. Moore https://nevertwhere.blogspot.com/2024/04/magies-et-merveilles-catherine-l-moore.html Nevertwhere urn:uuid:1f49a8b6-93b2-201b-8358-4a4e769bfc51 Wed, 17 Apr 2024 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Magies et merveilles" border="0" data-original-height="843" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9TqEmf9whV3HSrqg13PQm_jXHc5elJMRkEn4e4N4iLFf7REadsFKSJ4v8Zb1QScCffYUYYCRZp3j2tlUhezrVW4ItFC1VFcGdRmNaAqi7TALW-VVELuUP341PAvXbB7bR-2HqeQgtfs5Un_ur_W9qOYnvsS_5HG0CmRSJeMObKefB3s4GcCpv0jBCKkcS/w238-h400/magiesmerveilles.jpg" width="238" /></div><p>Il y a deux ans, j’ai lu <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2022/06/aucune-femme-au-monde-catherine-lucille.html">mon premier texte</a> de Catherine L. Moore dans la collection Dyschroniques, découvrant par la même occasion une autrice de l’âge d’or de la SF. Grâce à des conseils avisés reçus sur les réseaux sociaux (oui ça arrive !), je me suis procurée ce recueil afin de continuer à explorer l’œuvre de cette autrice.</p><p><span></span></p><a name='more'></a><i>Magies et merveilles</i> fait partie de ces recueils/anthologies créés de toutes pièces pour proposer en français le meilleur de la SF anglophone. Je vous ai souvent parlé du <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/search/label/Livre%20d%27or%20%26%20Grand%20temple%20de%20la%20SF"><i>Livre d’or de la SF</i></a>, cette fois-ci c’est un ouvrage paru dans la collection <i>Autres temps, autres mondes – Anthologies</i> qui s’inscrit clairement dans la même veine. Celui-ci est dirigé par un certain Alain Dorémieux (un illustre inconnu dans le milieu, clairement).<br /><br />L’ouvrage en lui-même est le genre de livre que j’adore : on y trouve une préface qui apprend plein de choses sur l’autrice et chaque nouvelle est remise dans son contexte par une petite intro (même si j’aurais aimé qu’on en dise un peu moins sur le contenu des dites nouvelles…).<br /><br />Voyons maintenant les nouvelles proposées : <br /><br /><b><i>L'Illusion lumineuse</i></b> est un récit presque psychédélique qui met en scène un homme choisi par une entité supérieure pour être envoyer sur un autre monde pour y chasser le dieu en place là-bas (rien que ce résumé est perché). C'est très bizarre mais fascinant, on est obligé d'aller jusqu'au bout du truc.<br /><br />Lire <b><i>Plus puissants que les dieux</i></b> m’a donné l’impression de tomber sur le prototype du roman <i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2017/02/mes-vrais-enfants-jo-walton.html">Mes vrais enfants</a></i>. Cette nouvelle imagine un homme confronté à deux futurs (selon la femme qu’il épouse). Certaines idées hérissent un peu le poil aujourd'hui (bonjour les stéréotypes sur les qualités et caractères associés à chaque genre) mais il y a une belle réflexion sur les choix et les futurs qui en découlent.<br /><br />Nombreux sont les textes qui font référence à la Bible. <i><b>Le Fruit de la connaissance</b></i> est une réécriture d’une partie de la Bible, carrément. On se retrouve donc en pleine Genèse, vécue du point de vue de Lilith, première femme d’Adam. J’ai bien aimé cette manière un peu terre-à-terre d’aborder le mythe, la façon dont l’autrice interprète le rapport à la divinité, et clairement le personnage de Lilith mérite le détour.<br /><br /><b><i>La Porte du temps</i></b> met en scène une entité supérieure collectionneuse de trésors dont la chasse la confronte à deux terriens. C’est un récit très old school d’aventure, un peu surchargé.<br /><br />En commençant <b><i>Le Code</i></b>, on pense explorer une nouvelle sur la question du rajeunissement, sauf que le texte nous emmène très loin dans une autre direction. Il y a un petit côté désuet dans ce texte (notamment sur le rapport aux sciences et aux techniques) mais c’est aussi fascinant et j’aime bien la façon dont l’expérience vient s’associer à un récit plus ancien.<br /><br />Le recueil se termine sur <i><b>L'Héritier présomptif</b></i>, une nouvelle assez difficile à résumer. Dans notre référentiel actuel, je pense que ça ferait un bon thriller avec ces deux anciens collaborateurs qui s’affrontent (parfois avec des armes, parfois avec leur esprit). Encore une fois je suis surprise des thématiques qui vont assez loin sur la question de l’intelligence collective et du transhumanisme. Je ne suis pas sûre d’avoir complètement tout saisi mais le texte est très prenant jusqu’à sa conclusion (très actuel finalement !).<br /><br />Voilà pour ce petit tour d’horizon. Pour être totalement honnête je ne peux pas dire que cette lecture m’ait transportée. Ce sont des textes qui font leur âge : la narration parfois assez surchargée (assez typique des années 30-40 en fait) et la vision très genrée (peu de femmes et à l’exception de Lilith, elles sont cantonnées à des rôles très stéréotypés de femme amoureuse/femme à sauver) a un peu de mal à passer…<br /><br />… mais d’un point de vue historique et découverte du matrimoine en SFFF, j’ai adoré. Il y a une certaine virtuosité dans ces nouvelles, les thématiques sont souvent très intéressantes et Catherine L. Moore nous emmène vraiment loin à chaque fois. Et j’ai tout à fait conscience que les défauts de ces nouvelles sont communs à pratiquement tous les textes que j’ai pu lire de cette époque (on arrive ou non à faire abstraction, ça dépend des fois).<br /><br />Alors il est fort probable que <i>Magies et merveilles</i> ne soit pas ma dernière lecture de cette autrice, en fonction de ce qui croisera ma route chez les bouquinistes.<br /><br />Fun fact : avec un titre comme <i>Magies et merveilles</i>, je m’attendais à de la fantasy époque âge d’or avec des grands guerriers héroïques et des sorcières séductrices, je n’ai pas été déçue, le recueil ne propose pratiquement que des nouvelles de SF ou s’appuyant sur des thématiques plutôt SF Trolls&Légendes 2024 : un bref compte-rendu http://rsfblog.fr/2024/04/16/trollslegendes-2024-un-bref-compte-rendu/ RSF Blog urn:uuid:e88352fd-1bbe-c468-fe61-1a5d18822c4f Tue, 16 Apr 2024 17:30:36 +0200 <p>La onzième édition du festival Trolls&#38;Légendes se tenait à Mons les 29, 30 et 31 mars 2024. Une proposition de mon éditeur et mes origines belges ont conjugué leurs efforts pour me sortir de ma tanière le samedi. Le festival se situe à moins d&#8217;une heure de route et il eut été dommage de ne [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/04/16/trollslegendes-2024-un-bref-compte-rendu/">Trolls&#038;Légendes 2024 : un bref compte-rendu</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Bric à Vrac SFFF #18 https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/16/bric-a-vrac-sfff-18/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:130cc7b8-ed3c-36d6-ec13-43b31a7a5df9 Tue, 16 Apr 2024 09:24:09 +0200 Nouvel épisode des news en SFFF pour ce début d’année 2024 avec pas mal de choses depuis la dernière fois. Les Livres: ֎ Les éditions Les moutons électriques ont un label éditorial Miroirs qui est une collection d&#8217;essais dédiés à la pop culture. La collection a 15 ans. Et pour fêter cela dignement un beau [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="723" height="606" data-attachment-id="43154" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/x_jynehy-jpg-large2/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg" data-orig-size="1880,1576" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="x_jynehy.jpg-large2" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=723" alt="" class="wp-image-43154" style="width:547px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=723 723w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=1446 1446w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/x_jynehy.jpg-large2.jpg?w=1024 1024w" sizes="(max-width: 723px) 100vw, 723px" /></figure></div> <p>Nouvel épisode des news en SFFF pour ce début d’année 2024 avec pas mal de choses depuis la dernière fois.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft"><img width="106" height="108" data-attachment-id="47880" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/02/11/bric-a-brac-sfff-8/image-43/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2023/02/image.png" data-orig-size="106,108" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2023/02/image.png?w=106" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2023/02/image.png?w=106" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2023/02/image.png?w=106" alt="" class="wp-image-47880" /></figure></div> <p><mark>Les Livres:</mark></p> <p>֎ Les éditions Les moutons électriques ont un label éditorial Miroirs qui est une collection d&rsquo;essais dédiés à la pop culture. La collection a 15 ans. Et pour fêter cela dignement un beau livre&nbsp;<em>Jeu de rôle !</em> est&nbsp;actuellement en précommande sur Ulule ::&nbsp;<a href="https://fr.ulule.com/jeu-de-role-livre/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://fr.ulule.com/jeu-de-role-livre/</a>&nbsp;. Il se terminera le 30 avril et est déjà financé mais des paliers restent à débloquer. Le livre est dirigé par Nathalie Zema et on retrouve au sommaire Coralie David, Jérôme Larré, Guillaume Baychelier, Romain d&rsquo;Huissier et Melchior Ascaride.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="1024" height="724" data-attachment-id="51962" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/16/bric-a-vrac-sfff-18/me_page-0001/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg" data-orig-size="1755,1241" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="me_page-0001" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-51962" style="width:582px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/me_page-0001.jpg 1755w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure></div> <p>֎ Le financement participatif de Célestopol 1922 version JDR a été une vraie réussite et s&rsquo;est conclu à 360 % avec 8 objectifs débloqués. Un beau succès pour cet excellent univers.</p> <p>֎ Les Éditions Aux forges de Vulcain sont lauréat du Trophée spécial de la Petite maison d&rsquo;édition de l&rsquo;année 2024.</p> <p>֎ Le Festival implanté à Rennes, Sirennes a remis ses prix pour 2024:</p> <ul> <li>Prix des collégiens: <em><strong>L’Altus</strong> </em>de Alexandre Robert chez Syros</li> <li>Prix des lycéens : <strong><em>Sirem et l’oiseau maudit</em></strong> de Yasmine Djebel chez Rageot</li> <li>Prix des étudiants : <strong><em>La Cité diaphane</em></strong> de Anouck Faure chez Argyll</li> <li>Prix fabrication Sirennes / tirage de tête : <strong><em>Les Trois Malla-moulgards</em> </strong> chez Callidor</li> <li>Prix Martin Lessard : <strong><em>Nous parlons depuis les ténèbres</em></strong> anthologie d’horreur de Estelle Faye &amp; Floriane Soulas chez Goater.</li> </ul> <p>֎ Les Prix Bob Morane et Masterton ont annoncé les gagnants de leur édition 2024:</p> <p>Prix Bob Morane:</p> <ul> <li>Roman francophone : Thomas Gunzig :<strong> </strong><em>Rocky, dernier rivage</em>, Au Diable Vauvert</li> <li>Roman traduit : Dennis Lehane : <em>Le silence</em>, Gallmeister (traduit par François Happe)</li> <li>Nouvelles : 13 auteurs : <em>Déguster le noir</em><strong>,</strong> Editions Belfond</li> </ul> <p>Prix Masterton:</p> <ul> <li>Roman francophone : Henri Loevenbruck : <em>Les disparus de Blackmore</em>, XO Editions</li> <li>Roman traduit: Tarn Richardson : <em>Les maudits</em>, Sonatine (traduit par Charles Bonnot et Sigolène Vivier)</li> <li>Nouvelles : Anthologie : <em>Nouvelles de l’ouest</em>, Crépuscule, Livr’S Editions</li> </ul> <p>֎ Le grand prix de l&rsquo;imaginaire célèbre son 50e anniversaire cette année et se tiendra du 10 au 19 mai 2024 à Montpellier lors de la Comédie du livre. Le festival vient de donner sa sélection pour 2024. Les lauréats seront dévoilés juste avant la cérémonie de remise des prix<strong> </strong>le 18 mai à Montpellier.</p> <p><strong>Catégorie roman francophone</strong>:</p> <ul> <li><em>Trois battements, un silence</em> d’Anne Fakhouri (Argyll)</li> <li><em>Vie contre vie</em> de Tristan Garcia (Gallimard)</li> <li><em>Le Tournoi des preux / Le Conte de l’assassin</em> de Jean-Philippe Jaworski (Les Moutons Électriques)</li> <li>Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic (Denoël)</li> </ul> <p><strong>Catégorie Roman étranger:</strong></p> <ul> <li><em>L’École des bonnes mères</em> de Jessamine Chan (Buchet-Chastel)</li> <li><em>Le Pays sans lune</em> de Simon Jimenez (J’ai Lu)</li> <li><em>La Mer de la Tranquillité</em> d’Emily St. John Mandel (Rivages)</li> <li><em>Le Ministère du futur</em> de Kim Stanley Robinson (Bragelonne)</li> <li><em>Les Voleurs d’Innocence </em>de Sarai Walker (Gallmeister)</li> </ul> <p><strong>Catégorie Nouvelle/Novella francophone:</strong></p> <ul> <li><em>Traduction vers le rose</em> d’Esmée Dubois (1115)</li> <li><em>Rossignol&nbsp;</em>d’Audrey Pleynet&nbsp;(Le Bélial’)</li> </ul> <p><strong>Catégorie Nouvelle/Novella étrangère:</strong></p> <ul> <li><em>Une prière pour les cimes timides</em> de Becky Chambers (L’Atalante)</li> <li><em>Protectorats</em> de Ray Nayler (Le Bélial’ &amp; Quarante-Deux)</li> <li><em>Illuminations&nbsp;</em>d’Alan Moore&nbsp;(Bragelonne)</li> <li><em>Le Maître</em>&nbsp;de&nbsp;Claire North&nbsp;(Le Bélial’)</li> </ul> <p><strong>Catégorie</strong> <strong>Roman jeunesse francophone</strong>:</p> <ul> <li><em>Le Règne des chimères</em> d’Ariel Holzl (Slalom)</li> <li><em>Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne</em> de Jérôme Leroy (Syros)</li> <li><em>Obsidienne</em> de Gaëlle Maumont (Gulf Stream)</li> <li><em>La Sorcière sans nombril </em>de Julia Thévenot (Gallimard Jeunesse)</li> </ul> <p><strong>Catégorie</strong> <strong>Roman jeunesse étranger</strong>:</p> <ul> <li><em>L’Étrange voyage</em> de Clover Elkin d’Eli Brown (Bayard)</li> <li><em>Six couronnes écarlates </em>d’Elizabeth Lim (Rageot)</li> <li><em>Sankofa, la fille adoptive de la mort </em>de Nnedi Okorafor (L’école des loisirs)</li> <li><em>Saules de brume</em> de Jeff Wheeler (Rivka)</li> </ul> <p><strong>Catégorie</strong> <strong>Traduction (Prix Jacques Chambon):</strong></p> <ul> <li>Mikael Cabon pour <em>Comme un diamant dans ma mémoire</em> de Guy Gavriel Kay (L’Atalante)</li> <li>Getty Dambury pour <em>La Sirène de Black Conch</em> de Monique Roffey (Mémoire d’Encrier)</li> <li>Gilles Goullet pour <em>Astronautes morts</em> de Jeff Vandermeer (Au Diable Vauvert)</li> <li>Claire Kreutzberger&nbsp;pour&nbsp;<em>Illuminations</em>&nbsp;d’Alan Moore&nbsp;(Bragelonne)</li> </ul> <p><strong>Catégorie</strong> <strong>Graphisme (Prix Wojtek Siudmak):</strong></p> <ul> <li>Samuel Araya pour <em>Le Grand Dieu Pan</em> d’Arthur Machen (Callidor)</li> <li>Neil Blevins pour <em>Mégastructures</em> de Neil Blevins (Mnémos)</li> <li>Anouck Faure pour<em> Les Trois Malla-Moulgars</em> de Walter de la Mare (Callidor)</li> <li>Manchu&nbsp;pour&nbsp;<em>Protectorats&nbsp;</em>de&nbsp;Ray Nayler&nbsp;(Le Bélial’ &amp; Quarante-Deux)</li> <li>Feifei Ruan&nbsp;pour&nbsp;<em>Une prière pour les cimes timides</em>&nbsp;de&nbsp;Becky Chambers&nbsp;(L’Atalante)</li> </ul> <p><strong>Catégorie Essai</strong></p> <ul> <li><em>Dictionnaire utopique de la science-fiction</em> d’Ugo Bellagamba (Le Bélial’)</li> <li><em>Voir l’invisible. Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique</em> (1909-1930)&nbsp;de&nbsp;Fleur Hopkins-Loféron&nbsp;(Champ Vallon)</li> <li><em>L’Art du vertige</em>&nbsp;de&nbsp;Serge Lehman&nbsp;(Les Moutons Électriques)</li> <li><em>Terry Pratchett : Une vie avec notes de bas de page</em>, la biographie officielle&nbsp;de&nbsp;Rob Wilkins&nbsp;(L’Atalante)</li> </ul> <p><strong>Catégorie Prix spécial</strong></p> <ul> <li>Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier pour l’aventure littéraire de la double trilogie <em>La Tour de garde</em>, portée par David Meulemans aux éditions Aux forges de Vulcain.</li> <li>Aux forges de Vulcain et Callidor pour leur travail conjoint autour d’Arthur Machen :&nbsp;Arthur Machen,&nbsp;<a href="https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146636693">&nbsp;</a><em>La Colline des rêves et autres récits fantastiques&nbsp;</em>(nouvelles traductions des grands textes des années 1896-1917 et première traduction en français d’<em>Un Fragment d’existence,&nbsp;</em>Aux forges de Vulcain) et&nbsp;<em>Le grand Dieu Pan</em>&nbsp;(Callidor)</li> <li>Francis Berthelot&nbsp;pour&nbsp;<em>Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur</em>, exercice d’autobiographie uchronique qui forme la coda d’une œuvre singulière dans le corpus de l’imaginaire français (Dystopia)</li> <li>Au Diable Vauvert pour la première publication en France de la trilogie d’Octavia Butler,&nbsp;Xénogénésis</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft"><img loading="lazy" width="129" height="55" data-attachment-id="44006" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/05/16/bric-a-vrac-sfff4/image-31/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/05/image.png" data-orig-size="129,55" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/05/image.png?w=129" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/05/image.png?w=129" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/05/image.png?w=129" alt="" class="wp-image-44006" /></figure></div> <p><strong><mark>Les salons littéraires:</mark></strong></p> <p>֎ Les Imaginales auront lieu du 23 au 26 mai 2024 à Épinal. Le Thème est Memento mori. L&rsquo;anthologie s’appellera également <em>Memento mori </em>et paraîtra le 30 mai chez Au Diable Vauvert.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="1024" height="753" data-attachment-id="51966" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/16/bric-a-vrac-sfff-18/imaginales2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg" data-orig-size="1830,1346" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="imaginales2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-51966" style="width:484px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/imaginales2024.jpg 1830w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure></div> <p>֎ Les Interglactiques auront lieu du 18 au 23 avril à Lyon avec pour thème : Du pain et des jeux.<br>֎ L&rsquo;Ouest Hurlant se déroulera les 4 et 5 mai 2024 à Rennes avec pour thème “Depuis les marges”. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="1024" height="1024" data-attachment-id="51964" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/04/16/bric-a-vrac-sfff-18/ouest-hurlant/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg" data-orig-size="1960,1960" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="ouest-hurlant" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-51964" style="width:380px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg?w=768 768w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/04/ouest-hurlant.jpg 1960w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure></div> <p>֎<strong> </strong>ImaJn&rsquo;ère aura lieu les 18-19 mai à Angers.</p> <p> ֎ Nice Fiction se passera les 7 au 9 juin à Nice.</p> <p> ֎ <strong>Si l&rsquo;Imaginaire m&rsquo;était Comté</strong> les 8 et 9 juin à Pesmes en Franche-Comté.</p> <p> ֎ <strong>Étranges Grandes</strong> se déroulera les 7-8 septembre à Hettange-Grande (quelle coïncidence).</p> <p>֎ <strong>Les Halliennales</strong> se tiendront le 5 octobre 2024 près de Lille.</p> <p>֎ Les <strong>Utopiales</strong> auront lieu du 30 octobre au 3 novembre à Nantes. La thématique sera l&rsquo;Harmonie.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft is-resized"><img loading="lazy" width="365" height="375" data-attachment-id="43167" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/cartoon-camera-on-tripod/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/istockphoto-943940436-170667a.jpg" data-orig-size="365,375" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;Getty Images\/iStockphoto&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;Cartoon Camera on Tripod&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;Cartoon Camera on Tripod&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="Cartoon Camera on Tripod" data-image-description="" data-image-caption="&lt;p&gt;Cartoon Camera on Tripod&lt;/p&gt; " data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/istockphoto-943940436-170667a.jpg?w=292" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/istockphoto-943940436-170667a.jpg?w=365" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2022/03/istockphoto-943940436-170667a.jpg?w=365" alt="" class="wp-image-43167" style="width:161px;height:auto" /></figure></div> <p><mark>Cinéma, séries….:</mark></p> <p>֎ La série Code Quantum 2022 s&rsquo;arrête après 2 saisons. Elle était diffusée sur le réseau NBC et en France sur Série Club.</p> <p>֎ La série Dark Matter basée sur le roman de Blake Crouch sera bientôt disponible sur Apple TV à partir du 8 mai. Au casting dans les rôles principaux Joel Edgerton, Jennifer Connelly et Oakes Fegley.</p> <p>֎ Le roman d&rsquo;Andy Weir, <em>Projet Dernière Chance</em> va être adapté en film avec Ryan Gosling. Christopher Miller et Phil Lord seront à la réalisation. Il devrait sortir en salle en 2026 avant de passer par Prime Vidéo.</p> La Mer de la Tranquillité, de Emily St. John Mandel https://www.lorhkan.com/2024/04/15/la-mer-de-la-tranquillite-de-emily-st-john-mandel/ SF - Lorhkan et les mauvais genres urn:uuid:549dffb2-c72e-1df9-0322-76b1a22719f1 Tue, 16 Apr 2024 02:22:32 +0200 <img src="https://www.lorhkan.com/wp-content/uploads/2023/10/La-Mer-de-la-Tranquillité-Mandel-une.jpg" width="595" height="310"><br><br><p>Retour aux romans. Avec ici l’un des plus attendus de la déjà ancienne rentrée littéraire 2023 : le dernier né de Emily St. John Mandel, l’une des autrices qui use largement de la SF tout en s’adressant, il faut bien l’avouer, à un lectorat très largement mainstream. J’avais beaucoup aimé…</p><p style="text-align:center;"> <a class="more-link" href="https://www.lorhkan.com/2024/04/15/la-mer-de-la-tranquillite-de-emily-st-john-mandel/">Suite -></a> </p> https://science-fiction-fantastique.com/2024/04/e-ditions-delcourt-2024-rodolphe-griffo-utopie-t02-volume-ii-parution-le-27-mars-2024-par-l-entremise-d-un-recit-de-sf-tres-maitrise-rodolphe-et-griffo-plongent-leurs-lecteurs-dans-un-monde-futuriste-orwellien-aseptise-pour-questionner-notre-mo.ht Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:06c2bd3d-b586-47f2-6339-62db60ad2eb1 Mon, 15 Apr 2024 20:05:23 +0200 © É ditions Delcourt, 2024— Rodolphe, Griffo Utopie T02 Volume II Parution le 27 mars 2024 Par l'entremise d'un récit de SF très maitrisé, Rodolphe et Griffo plongent leurs lecteurs dans un monde futuriste orwellien aseptisé pour questionner notre monde... Les 5 terres - Demeus Lor https://science-fiction-fantastique.com/2024/04/les-5-terres-demeus-lor.html Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:eeeb41cc-d302-2cb8-f878-51d3691a943e Mon, 15 Apr 2024 18:48:18 +0200 Les 5 terres - Demeus Lor Les 5 terres Demeus Lor A paraître le 17 avril 2024 récit complet, se One-shot prend place chronologiquement entre la fin du 2ᵉ cycle et le début du 3e cycle (qui débuterera cet été) Il faut absolument que les amateurs du Monde...