SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ David Bry - La Princesse au visage de nuit https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/10/david-bry-la-princesse-au-visage-de-nuit.html 233°C urn:uuid:10cf4f23-fe95-d5bf-ceba-cdb2f672eb96 Fri, 24 Oct 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIER2n5KTp1Ryx8fjEdtQFyh_AUD4uJkASga9-UFfJLw9SbpGDQgGEn0eQFHW9E4G_mH7NmYGX6jwbelATHyeIDyR8g7WfacaLeeFjTLRnaxQVV5xkGMyJbj-sw-9MOL6i5XJW0gZCdTs1PafVLrUIqNgoToF3ln1A0DA1PDeZMbyqZjwrAXcoWBC-T13R/s1000/laprincesseauvisagedenuit.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="610" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIER2n5KTp1Ryx8fjEdtQFyh_AUD4uJkASga9-UFfJLw9SbpGDQgGEn0eQFHW9E4G_mH7NmYGX6jwbelATHyeIDyR8g7WfacaLeeFjTLRnaxQVV5xkGMyJbj-sw-9MOL6i5XJW0gZCdTs1PafVLrUIqNgoToF3ln1A0DA1PDeZMbyqZjwrAXcoWBC-T13R/w244-h400/laprincesseauvisagedenuit.jpg" width="244" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>David Bry, La Princesse au visage de nuit, 2020, 355 pages</i></div><br /> Hugo est de retour dans son village natal pour l'enterrement de ses parents. Cela fait vingt ans qu'il n'y est pas venu. Vingt ans depuis qu'il fut retrouvé seul dans la forêt, sans souvenirs de cette nuit d'orage. Vingt ans depuis la disparition de ses deux amis. Vingt ans depuis que la princesse au visage de nuit a bouleversé sa vie. Vingt ans qui vont revenir le hanter comme si c'était hier.<br /><br /> <i>La Princesse au visage de nuit</i> est un polar fantastique qui reprend tous les codes de l'enquête dans un petit village de campagne, avec ses habitants qui se connaissent tous, ses secrets bien gardés depuis longtemps et ses légendes surnaturelles. Le 'cahier des charges' est totalement respecté et David Bry propose un récit très bien mené, aux personnages cabossés et à l'ambiance grise et pluvieuse, qui se lit tout seul.<br /><br /> Mon seul petit bémol provient de la dimension fantastique du roman. Je ne peux pas lui reprocher d'exister puisque c'est un aspect explicite dès le départ. Et qui fonctionne indéniablement bien, cela apporte une tension et un mystère qui vont très bien avec le reste de l'histoire. Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver que ça apporte un peu trop de "facilités" sur la résolution de l'intrigue, que je n'ai pas trouvé très satisfaisante. J'en suis peut-être le seul responsable : au contraire de ce que j'en disais plus haut et pour l'apprécier pleinement, il ne faut pas lire <i>La Princesse au visage de nuit</i> comme un polar fantastique mais bien comme un conte fantastique.<br /><br /> <i>Couverture : François-Xavier Pavion</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://ours-inculte.fr/la-princesse-au-visage-de-nuit/"><span style="color: #da901f;">L'ours inculte</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/la-princesse-au-visage-de-nuit"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2020/11/06/chronique-la-princesse-au-visage-de-nuit/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/david-bry-la-princesse-au-visage-de-nuit/"><span style="color: #da901f;">Zoéprendlaplume</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2020/11/03/la-princesse-au-visage-de-nuit-de-david-bry/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, ...</i><br /> Hypermondes 2025 : expositions et dédicaces https://rsfblog.fr/2025/10/24/hypermondes-2025-expositions-et-dedicaces/ RSF Blog urn:uuid:6123126b-0152-efa6-7c13-2fc6469aa7f6 Fri, 24 Oct 2025 17:30:25 +0200 <p>Le festival Hypermondes s&#8217;est tenu à Merignac les 20 et 21 septembre 2025, sur le thème des Voyages. Nous y étions et nous vous partageons notre expérience. Après un billet sur les conférences, penchons-nous sur les expositions et les dédicaces qui ont rythmé ces deux jours. Impossible de passer à côté : la DeLorean de [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/10/24/hypermondes-2025-expositions-et-dedicaces/">Hypermondes 2025 : expositions et dédicaces</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Le Mois de l'imaginaire : Qu'est-ce qui fait un bon roman d'imaginaire... la réponse de Raphael Granier de Cassagnac https://www.actusf.com/detail-d-un-article/le-mois-de-limaginaire-quest-ce-qui-fait-un-bon-roman-dimaginaire-la-réponse-de-raphael-granier-de-cassagnac SF | ActuSF - Events urn:uuid:bd10d1a7-a019-4ea0-d7c5-e6f90dd9a2f3 Fri, 24 Oct 2025 12:33:56 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/LeMoisdeLimaginaire2025.jpeg" /> Dans ma maison sous terre — Nicolas Martin https://lepauledorion.com/2025/10/23/dans-ma-maison-sous-terre-nicolas-martin/ L'épaule d'Orion urn:uuid:aac4283e-779e-c572-3222-fe4848e0057b Thu, 23 Oct 2025 13:08:22 +0200 Nicolas Martin a décidé de nous faire patienter avant la parution d’un nouveau roman (un jour peut-être, qui sait ? Si jamais il se met un peu au boulot… hein ?) avec une nouvelle de 56 pages publiée le 24 octobre chez Esquif. Si l’on change de domaine après Fragile/s qui sur nos crânes inclinés le drapeau noir de &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/10/23/dans-ma-maison-sous-terre-nicolas-martin/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Dans ma maison sous terre — Nicolas&#160;Martin</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-full"><img data-attachment-id="18377" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/10/23/dans-ma-maison-sous-terre-nicolas-martin/dans-ma-maison-sous-terre/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/10/dans-ma-maison-sous-terre.jpg" data-orig-size="400,760" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="Dans-Ma-Maison-Sous-Terre" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/10/dans-ma-maison-sous-terre.jpg?w=158" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/10/dans-ma-maison-sous-terre.jpg?w=400" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/10/dans-ma-maison-sous-terre.jpg" alt="" class="wp-image-18377" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Nicolas Martin a décidé de nous faire patienter avant la parution d’un nouveau roman (un jour peut-être, qui sait ? Si jamais il se met un peu au boulot… hein ?) avec une nouvelle de 56 pages publiée le 24 octobre chez Esquif. Si l’on change de domaine après <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/09/12/fragile-s-nicolas-martin/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Fragile/s</a></strong> qui sur nos crânes inclinés le drapeau noir de la science-fiction, pour sillonner les terres du fantastique, le lecteur ne sera toutefois pas dépaysé, car l’auteur y fait ce qu’à mon avis il sait faire le mieux : invoquer l’horreur.</p> <p class="has-text-align-justify">Joseph, le narrateur, revient sur les traces de sa propre histoire familiale pour parfaire l’écriture d’un ouvrage sur l’histoire des mouvements syndicaux dans le secteur de l’extraction minière au siècle dernier. Ses recherches l’amènent à la combe de Ravemont et à la mine de Corduroy, définitivement fermée en 1986 après un incident ayant causé la mort de plusieurs mineurs. C’est dans cette mine que son grand-père, Jonas a travaillé toute sa vie depuis l’âge de 14&nbsp;ans. Sur place, il découvre que ce dernier, qu’il pensait mort, mène une existence d’ermite, recroquevillé dans une cabane en bois devant les galeries abandonnées, le corps ravagé par une étrange maladie. Puisant dans ses dernières forces, Jonas raconte à son petit-fils son histoire, et celle de la mine. Ainsi que le secret qu’elle cache.</p> <p class="has-text-align-justify">Dans ce court récit, Nicolas Martin enchevêtre habilement l’histoire ouvrière du XXe&nbsp;siècle et de la désindustrialisation française avec les mythes chtoniens aux saveurs lovecraftiennes en un double hommage qui souligne la pertinence du fantastique lorsqu’on lui fait dire les drames humains.</p> <p>Un beau texte dont je ne peux que vous recommander la lecture.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D’autres avis&nbsp;: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/09/dans-ma-maison-sous-terre-nicolas-martin.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Gromovar</a>,</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Dans ma maison sous terre</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Nicolas Martin</li> <li><strong>Parution&nbsp;:</strong> 24&nbsp;octobre 2025, Esquif</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 56</li> <li><strong>Format&nbsp;: </strong>broché (7,90&nbsp;€)</li> </ul> Le Mois de l'imaginaire : Qu'est-ce qui fait un bon roman d'imaginaire... la réponse d'Aurélie Haderlé https://www.actusf.com/detail-d-un-article/le-mois-de-limaginaire-quest-ce-qui-fait-un-bon-roman-dimaginaire-la-réponse-daurélie-haderlé SF | ActuSF - Events urn:uuid:c1579c7f-221b-c900-5654-7d14ce83e742 Wed, 22 Oct 2025 21:15:20 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Malemort.jpg" /> La bande-annonce de Troll 2 sur Netflix. https://www.actusf.com/detail-d-un-article/la-bande-annonce-de-troll-2-sur-netflix SF | ActuSF - Events urn:uuid:f0b83dce-be9d-570d-a428-98a22e04f618 Wed, 22 Oct 2025 09:19:06 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Troll02.jpg" /> Le Mois de l'imaginaire : Qu'est-ce qui fait un bon roman d'imaginaire... la réponse de Katia Lanero Zamora https://www.actusf.com/detail-d-un-article/le-mois-de-limaginaire-quest-ce-qui-fait-un-bon-roman-dimaginaire-la-réponse-de-katia-lanero-zamora SF | ActuSF - Events urn:uuid:f7be596e-2dd0-c887-4b85-26618d637621 Tue, 21 Oct 2025 19:40:52 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/LeMoisdeLimaginaire2025.jpeg" /> https://albdo.blog/2025/10/21/le-pirate-des-7-mers-dave-morris/ Albédo urn:uuid:107ed8b4-2c1a-f3b0-8605-d3f0234453b4 Tue, 21 Oct 2025 18:07:25 +0200 Découvrez Pirate des 7 Mers, un livre interactif captivant où chaque choix compte : plongez dans une aventure maritime pleine de dangers et de mystères ! Hypermondes 2025 : les conférences https://rsfblog.fr/2025/10/21/les-conferences/ RSF Blog urn:uuid:00b56676-cfc0-e10c-2f88-660849baba89 Tue, 21 Oct 2025 17:30:50 +0200 <p>Le festival Hypermondes s&#8217;est tenu à Merignac les 20 et 21 septembre 2025, sur le thème des Voyages. Nous y étions pour la première fois l&#8217;année dernière, et nous avons naturellement décidé d’y retourner cette année. Comme le veut la tradition, nous partageons ici notre expérience, en commençant par les conférences et tables rondes auxquelles [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/10/21/les-conferences/">Hypermondes 2025 : les conférences</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> "Quelque chose d’authentique, sensible et amusant à la fois". Voici l'interview de Victor Santos sur son adaptation de Fahrenhei... https://www.actusf.com/detail-d-un-article/quelque-chose-dauthentique-sensible-et-amusant-à-la-fois-voici-linterview-de-victor-santos-sur-son-adaptation-de-fahrenheit-451 SF | ActuSF - Events urn:uuid:c6502fab-9f1c-3b57-816f-f6cfc6d88dbf Mon, 20 Oct 2025 14:03:45 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Fahrenheit451.jpg" /> Utopiales 2025 | Programme prévisionnel https://dragongalactique.com/2025/10/20/utopiales-2025-programme-previsionnel/ Le dragon galactique urn:uuid:173e7d7b-1ec5-716b-1b08-7455bd107a76 Mon, 20 Oct 2025 08:12:00 +0200 Les Utopiales 2024 se dérouleront du 30 octobre au 2 novembre à la Cité des Congrès de Nantes. J&#8217;y serai, et ce pour la quinzième année consécutive (hors l&#8217;annulation de 2021 pour cause de pandémie&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2025/10/20/utopiales-2025-programme-previsionnel/">Plus</a> Bifrost n°119 https://rsfblog.fr/2025/10/19/bifrost-n119/ RSF Blog urn:uuid:0630af1c-e661-702e-2548-17f5f68ea8f5 Sun, 19 Oct 2025 11:00:41 +0200 <p>Le 119e numéro de Bifrost (juillet 2025) consacre son dossier central à Greg Bear, figure majeure de la Hard-SF américaine des années 1980-2000. Un auteur incontournable pour beaucoup… mais qui, je l’avoue, ne me tente guère. Je crois ne jamais avoir lu un texte de lui. Trois nouvelles, trois ambiances « Lune rouge » de Nicolas Martin [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/10/19/bifrost-n119/">Bifrost n°119</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Martyrs Livre 1 – Olivier Peru https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/19/martyrs-livre-1-olivier-peru/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:41c76c3f-bef6-321a-bfeb-be6bd1e1a286 Sun, 19 Oct 2025 10:04:28 +0200 Cela faisait longtemps que j&#8217;avais entendu parler de cette série Martyrs, mais l&#8217;absence de troisième tome venant clôturer la série m&#8217;avait fait hésiter à me lancer dans l&#8217;aventure. J&#8217;ai enfin franchi le pas avec la parution du dernier tome de la série cette année. Il s&#8217;est quand même écoulé 13 ans entre la sortie du [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="400" height="584" data-attachment-id="55749" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/19/martyrs-livre-1-olivier-peru/martyrs/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/martyrs.jpg" data-orig-size="400,584" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="Martyrs" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/martyrs.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/martyrs.jpg?w=400" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/martyrs.jpg?w=400" alt="" class="wp-image-55749" /></figure></div> <p>Cela faisait longtemps que j&rsquo;avais entendu parler de cette série Martyrs, mais l&rsquo;absence de troisième tome venant clôturer la série m&rsquo;avait fait hésiter à me lancer dans l&rsquo;aventure. J&rsquo;ai enfin franchi le pas avec la parution du dernier tome de la série cette année. Il s&rsquo;est quand même écoulé 13 ans entre la sortie du premier et du troisième tome !</p> <p>Au début du livre, on fait la connaissance de deux frères, Irmine et Hellbrand, derniers survivants de la famille Lancefall. Ces deux assassins surdoués accomplissent une mission dans la cité morte de Tanterelle, au cours de laquelle Irmine va voir son propre fantôme. Ces deux personnages font partie du peuple des Arserkers, des sortes d&rsquo;hommes plus forts, plus doués dans de nombreuses disciplines que le croquant standard, autrefois pourchassés et quasiment éradiqués par les derniers régnants du monde de Palerkan.</p> <p>Le royaume du Reycorax est dirigé par Karmalys depuis sa capitale de d&rsquo;Ephysar. C&rsquo;est un tyran régnant sur le monde d&rsquo;une poigne de fer. Il est intrigant, diplomate fourbe qui use de tous les subterfuges pour arriver à ses fins, soumettant par la corruption et l&#8217;empoisonnement plus que par la guerre, même s&rsquo;il sait s&rsquo;entourer d&rsquo;un ordre doué pour mater les révoltes, les Fauconniers, dirigés par le terrible Opimer. Aussi, quand les habitants des îles de l&rsquo;ouest commencent une guérilla protéiforme, il cerne difficilement la menace, et fait bouger les lignes au point de créer un bouleversement politique qu&rsquo;il pense maîtriser.</p> <p>Dans ce monde évoluent donc les deux Arserkers, et eux s&rsquo;intéressent dans leur grande cité d&rsquo;Alerssen à un mystérieux borgne qui semble les faire jouer au chat et à la souris pour leur délivrer des indices sur ce qu&rsquo;ils doivent faire dans ce monde. En parallèle, on suit les agissements de Kassis Alersenn, la Dame des Ronces, dernière descendante d&rsquo;une lignée privée de pouvoir par les rois du Reycorax, prisonnière libre dans son château d&rsquo;Alerssen.</p> <p>Ce livre est donc un roman choral, alternant entre ces 4 personnages principaux de Karmalys, Irmine, Hellbrand, et Kassis. Des chapitres plus courts introduisent des personnages secondaires, et à 2 ou 3 reprises des chapitres sur la révolte des Liranders, les hommes de l&rsquo;ouest, sont présentés. Ce nombre réduit de personnages permet de vraiment bien les détailler, et cela constitue une des premières qualité du roman : proposer des personnages attachants, que l&rsquo;on comprend même si on ne s&rsquo;identifie pas à eux. Tous ont une vie faite de passé difficile, ont du faire des choix, et ne cessent d&rsquo;en faire des difficiles. On a du mal à détester Karmalys, et on n&rsquo;agirait pas forcément comme agissent les Arserkers. Kassis est la personnage la plus &laquo;&nbsp;normale&nbsp;&raquo;, mais elle est confrontée aux événements de manière aussi brutale.</p> <p>L&rsquo;intrigue proposée par Olivier Peru est assez classique, mais elle est bien décrite, et son déroulement crédible. J&rsquo;avais soupçonné le twist final, mais on se laisse bien porter par toute l&rsquo;histoire. Le nombre de camps en présence est limité, ce qui simplifie un peu le côté politique du roman, mais on retrouve de nombreuses intrigues de cours pour gagner de l&rsquo;influence à défaut de pouvoir direct. L&rsquo;auteur distille petit à petit des éléments sur l&rsquo;histoire du royaume, des cités, des guerres passées, et cela permet de donner une cohérence solide à l&rsquo;ensemble de ce monde. Ce n&rsquo;est pas le Trone de Fer, mais cela reste fouillé et intéressant. Ce riche backround renforce aussi les motivations des personnages et l&rsquo;origine de leur caractère. La cité d&rsquo;Alerssen, tentaculaire, est aussi presque unn personnage, un monde à elle seule, sa description fait penser à un décor pour un jeu de rôle.</p> <p>Même si la majeure partie du roman tourne autour des intrigues, de l&rsquo;histoire des personnages, de la description des cités, des relations entre les personnages avec de nombreux dialogues, l&rsquo;action est bien présente dans le roman. Le contraire aurait été dommage avec des personnages aussi impressionnant que les deux frères assassins : les scènes de combats montrent la supériorité de ces êtres, et ces descriptions font penser à un balais maîtrisés pour sortir victorieux de chaque situation auxquels ils participent. Les batailles sont peu nombreuses, mais brutales, avec des descriptions crues et réalistes. Le final fait aussi passer un cap au roman, avec un accent à la Gemmel que j&rsquo;ai adoré.</p> <p>Ce premier tome de Martyr est donc très convaincant, c&rsquo;est un roman de fantasy assez classique, mais plutôt low fantasy (pas de dragon vivant, pas de magie, mais un petit quelque chose de surnaturel qui traîne en toile de fond, il y a quand même des fantômes&#8230;). Il tient beaucoup à un monde très bien décrit, et des personnages crédibles et attachants. L&rsquo;intrigue tient bien en haleine et le livre est un vrai page-turner. Je me suis mis direct à lire la suite une fois le livre terminé !</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteur: Olivier Peru</p> <p>Éditions: J&rsquo;ai Lu</p> <p>Parution: 26/03/2025 ( première édition 03 avril 2013)</p> <p></p> Chloé Chevalier - Le Sans-Soleil https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/10/chloe-chevalier-le-sans-soleil.html 233°C urn:uuid:1fb809f1-244b-64a1-348f-a2f9b350b23b Sat, 18 Oct 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1OLfv0GaWjm-Y8Ff0xLohlFqSinndQuj8HLO4oPqabMK_ymk_AXYfAqAAGfVRrgCoTYHDqE0Kuv-yQWwxaePT19v4jvhT_tHPctYJdylzctQcX_13WxpoYzBXlPO3Kj_YXzUs5QfcIaljXpMB37tmYJ87KVP1T1PULZ6YrPD-3jtp2CnDlw7r13Tg66py/s1274/lesanssoleil.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1274" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1OLfv0GaWjm-Y8Ff0xLohlFqSinndQuj8HLO4oPqabMK_ymk_AXYfAqAAGfVRrgCoTYHDqE0Kuv-yQWwxaePT19v4jvhT_tHPctYJdylzctQcX_13WxpoYzBXlPO3Kj_YXzUs5QfcIaljXpMB37tmYJ87KVP1T1PULZ6YrPD-3jtp2CnDlw7r13Tg66py/w251-h400/lesanssoleil.jpg" width="251" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Chloé Chevalier, Le Sans-Soleil, Tome 2/2 de Loin des îles mauves, 2024, 477 pages</i></div><br /> <i>Le Sans-Soleil</i> reprend dans la continuité directe de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/08/chloe-chevalier-la-sans-etoiles.html"><span style="color: #da901f;"><i>La Sans-Étoiles</i></span></a>. On y retrouve la même petite bande de personnages, naviguant tant entre les îles mauves et l'Empire qu'entre leurs désirs personnels et leurs aspirations à une réussite collective.<br /><br /> Le premier tome avait été une très belle surprise. Ce second volume n'en est pas une, il est encore mieux. Parce que cette fois j'avais des espoirs et des attentes. Et <i>Le Sans-Soleil</i> fut totalement à leur hauteur, si ce n'est encore plus haut. J'ai adoré de la première à la dernière ligne.<br /><br /> De la même manière que l'histoire reprend là où <i>La Sans-Étoiles</i> s'arrêtait, toutes les qualités du premier livre reviennent elles aussi exactement comme précédemment. Avec trois d'entre elles particulièrement saillantes : les personnages si attachants, le mélange parfait entre l'intrigue de premier plan et les réflexions socio-politiques en filigrane, le rythme général du roman. C'est ce dernier qui m'a peut-être le plus (agréablement) surpris ici. Tout le roman est une grande marche en avant, avec très peu d'échecs ou de régressions, sans pourtant jamais donner l'impression d'être facile ou évident, laissant au contraire planer tout du long une ambiance assez dure et violente.<br /><br /> Cela correspond finalement assez bien au résumé plus global que l'on peut faire de ce diptyque : c'est un récit d'équilibre. À la fois sombre et lumineux, à la fois engagé et en retrait, à la fois collectif et individuel, ... Et l'équilibre est parfait sur tous les points, très intelligemment dosé par Chloé Chevalier. « <i>Hé ! Ho ! Adieux mes Gingeolines !</i> » dit la chanson. Je leur dis adieu oui, mais je leur conserve une belle place dans mon esprit et dans mon coeur.<br /><br /> <i>Couverture : Lucille Clerc</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/06/24/loin-des-iles-mauves-livre-2-le-sans-soleil-chloe-chevalier/"><span style="color: #da901f;">Xapur</span></a>, ...</i><br /> Le Lotissement - Claire Vesin https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/10/le-lotissement-claire-vesin.html Les Lectures du Maki urn:uuid:128f0bc0-83cd-2f81-8317-7458f0cc173b Fri, 17 Oct 2025 19:02:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlTeMD7E1H2tcidSQyg-nFPvA9yw7dWNpMGX2phlgFR4qcciowVEue5jvp3MoG_x9xjSOeDqLmAmqdH8Jkz0YUeHCUeTQumZ0HbOkTGBoLyKejnsm9p_g0c4T47-ZN7hv8-plUiYK7heTmmOADtUSuDX9X_rk5QWZye_pFtIQv607TsIEIl8XOk31K5es/s2362/Le%20lotissement.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2362" data-original-width="1654" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlTeMD7E1H2tcidSQyg-nFPvA9yw7dWNpMGX2phlgFR4qcciowVEue5jvp3MoG_x9xjSOeDqLmAmqdH8Jkz0YUeHCUeTQumZ0HbOkTGBoLyKejnsm9p_g0c4T47-ZN7hv8-plUiYK7heTmmOADtUSuDX9X_rk5QWZye_pFtIQv607TsIEIl8XOk31K5es/s320/Le%20lotissement.jpg" width="224" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Mémoire d'une époque</span></div><p></p><div style="text-align: justify;"><i><b>La Manufacture de Livres</b></i> se démarque dans le paysage éditorial : cette maison d'édition indépendante réunit des auteurs et autrices contemporains dont les récits - héritiers des romans noirs et/ou sociaux - captent les tensions de notre époque. Elle donne la parole à de nouvelles plumes, tout en réservant une place à des personnalités plus aguerries comme <b>Jérôme Leroy </b>par exemple<b>.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec <i>Le Lotissement</i>, <b>Claire Vesin</b> signe son deuxième ouvrage - après <i>Blanches,</i> un roman poignant consacré à la déliquescence des services publics hospitaliers. Elle nous plonge au coeur des années quatre-vingt dans un lotissement d'un petit village de la grande banlieue parisienne dont le quotidien est bouleversé par l'arrivée d'une nouvelle institutrice dans l'école du bourg et la construction de HLM dans le champ voisin...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'incendie dans la maison des Montdessert est le point d'orgue de cette année 1986 qui a vu de nombreux drames se dérouler dans ce petit lotissement habituellement calme de Mare-les-Champs. Notre narratrice n'avait pas dix ans et avait tout oublié, tout enfoui... Mais trente ans plus tard, la mort de sa mère la ramène sur les lieux de son enfance, où elle replonge dans un passé aussi trouble que la décennie elle-même.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les fils de l'intrigue rapidement dévoilés et compris ne servent qu'à évoquer une époque en réalité ni si lointaine ni si révolue. Une époque où les femmes se voient assigner l'éducation des enfants et les tâches ménagères, où le racisme prend de l'ampleur, où les peurs du lendemain se font plus vives, où le changement s'impose même à ceux qui s'y opposent farouchement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Claire Vesin</b> dépeint avec clairvoyance les rapports sociaux d'une communauté aux apparences trompeuses, où se dissimulent jalousies et aspirations refoulées. Elle s'attarde surtout sur ces femmes reléguées aux tâches supposées subalternes mais qui rêvent d'émancipation et de liberté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Roman subtil et implacable, riche en rebondissements et parfaitement maîtrisé, <i>Le Lotissement</i> séduit par sa finesse et sa nostalgie. Une plongée dans la douce torpeur des années quatre-vingt, où chaque détail résonne comme un écho du passé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div> https://albdo.blog/2025/10/17/%f0%9f%8c%95-celestopol-1922-le-jeu-de-role-la-lune-na-jamais-ete-aussi-elegante/ Albédo urn:uuid:0603db22-eef6-67b1-d841-5e867f9790ec Fri, 17 Oct 2025 18:16:28 +0200 Entre rétrofuturisme, poésie et mystère sélénite Antre Monde Editions &#8211; Jeu de rôle de Emmanuel Chastellière et Julien Arnaud Cette semaine, j’ai eu l’immense bonheur de recevoir le jeu de rôle Célestopol 1922.Dès ma première incursion, l’univers imaginé par Emmanuel Chastellière m’a immédiatement captivée : des personnages attachants, une atmosphère singulière, et ce mélange irrésistible &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/10/17/%f0%9f%8c%95-celestopol-1922-le-jeu-de-role-la-lune-na-jamais-ete-aussi-elegante/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text"> Jeff VanderMeer – Absolution https://www.undernierlivre.net/jeff-vandermeer-absolution/ Fantasy/SF – Un dernier livre avant la fin du monde urn:uuid:2939a683-0f26-37fb-5b5a-d6262c0144c0 Thu, 16 Oct 2025 10:47:00 +0200 <p>L&#8217;une des sagas de science-fiction et d&#8217;horreur écologique les plus marquantes du XXIe siècle fait son grand retour. Dix ans après ce qui était censé être la conclusion de la trilogie du &#8220;Rempart Sud&#8221;, l&#8217;écrivain américain Jeff VanderMeer nous plonge à nouveau dans les méandres de la mystérieuse Zone X avec &#8220;Absolution&#8221;. Un quatrième volume &#8230;</p> <p>Cet article <a rel="nofollow" href="https://www.undernierlivre.net/jeff-vandermeer-absolution/">Jeff VanderMeer &#8211; Absolution</a> est apparu en premier sur <a rel="nofollow" href="https://www.undernierlivre.net">Un dernier livre avant la fin du monde</a>.</p> Créatures de la nuit anthologie https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/16/creatures-de-la-nuit-anthologie/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:485b13a9-9ccc-18f1-c4c4-1034b2d66a8c Thu, 16 Oct 2025 09:33:16 +0200 Le Festival Étrange Grande a eu lieu les 20 et 21 septembre. Le thème de cette année était : les créatures et les monstres en hommage à Anne Rice. La quatrième anthologie publiée dans le cadre du festival a ainsi le même thème et s&#8217;intitule Créatures de la nuit. Elle regroupe 16 auteurs et autrices, [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="716" height="1023" data-attachment-id="55621" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/16/creatures-de-la-nuit-anthologie/attachment/9782379101816/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/9782379101816.jpg" data-orig-size="1784,2551" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782379101816" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/9782379101816.jpg?w=210" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/9782379101816.jpg?w=716" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/9782379101816.jpg?w=716" alt="" class="wp-image-55621" style="width:436px;height:auto" /></figure></div> <p>Le Festival Étrange Grande a eu lieu les 20 et 21 septembre. Le thème de cette année était : les créatures et les monstres en hommage à Anne Rice. La quatrième anthologie publiée dans le cadre du festival a ainsi le même thème et s&rsquo;intitule <em>Créatures de la nuit</em>. Elle regroupe 16 auteurs et autrices, et est publiée par Livr&rsquo;s éditions.</p> <p>Les créatures de la nuit sont nombreuses mais on pense souvent au vampire en premier lieu, d&rsquo;autant plus pour un festival voulant rendre hommage à Anne Rice. Les vampires sont par conséquent assez présent dans cette anthologie, mais pas forcément autant qu&rsquo;on aurait pu le penser de prime abord. C&rsquo;est Morgane Caussarieu, avec <em><strong>Première victime</strong></em>, qui ouvre le bal avec une nouvelle reprenant un personnage de ses romans sur les vampires, à savoir JF. Ce dernier vient de devenir vampire et est confronté au choix de sa première victime, celle dont il se rappellera toute sa vie. Cette nouvelle est totalement dans le thème, et permet de découvrir l&rsquo;autrice pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore. Aurélie Seiller, avec <em><strong>Floyd</strong></em>, nous propose une autre version du vampire. On peut adopter des vampires comme animal de compagnie, ces derniers ayant été domestiqués grâce à du faux sang en guise de nourriture et un collier leur enlevant toute envie de mordre un humain. Une famille avec une fillette de 10 ans décide de tenter l&rsquo;expérience et adopte un vampire, mais cela va mal tourner&#8230; L&rsquo;idée est originale, le texte parle des phénomènes de mode notamment en matière d&rsquo;animaux de compagnie. C&rsquo;est bien fait et mordant à souhait. Dans <em><strong>Jusqu’à ce que la mort nous sépare</strong></em> de Morgane Pajot, les vampires sont connus de la population. Une jeune femme dont la compagne a été enlevé par un vampire il y a 6 ans travaille la nuit dans une pharmacie. Une nuit, elle retrouve son ancienne compagne et a le projet de la soigner pour la rendre à nouveau humaine. La nouvelle parle de relation toxique à travers le thème du monstre qui n&rsquo;est pas forcément celui qu&rsquo;on croit. <strong><em>Votre dévoué…</em></strong> de Naïs Aujard reprend une figure monstrueuse bien connue, celle de Jack l&rsquo;éventreur, en le transformant en vampire, ce qui donne une justification à ses crimes. Émilie Ansciaux, dans <strong><em>Jamais pour toujours</em></strong>, imagine un vampire qui souffre de sa condition et ne veut plus boire de sang. Jean-François Morlaes, dans <em><strong>Atavisme</strong></em>, imagine une créature assez proche du vampire. Un médecin légiste solitaire doit autopsier un cadavre la nuit, mais le mort est étrange et semble encore en vie. La nouvelle est un peu trop longue avec des passages assez gores.</p> <p>Place aux autres créatures de la nuit dans l&rsquo;anthologie en commençant avec<em><strong> Quand meurent les fées </strong></em>de Mina Jacobson. L&rsquo;histoire suit une vieille dame qui part se confronter à un monstre venant de l&rsquo;eau. Celui-ci vient voler les souvenirs d&rsquo;une personne qui ensuite meurt. Très beau texte où le monstre représente la maladie. Dans <strong><em>Une âme dans la nuit</em></strong> de Sandrine Vailtera, il est cette fois question d&rsquo;une succube. Cette dernière en a marre de son monde et de tuer des humains, elle aimerait avoir le choix de vivre la vie qu&rsquo;elle veut comme les humains. On lui confie une nouvelle mission qu&rsquo;elle doit accomplir sous peine de grave sanctions. Une des meilleures nouvelles de cette anthologie, les personnages sont attachants et le monstre original.</p> <p><em><strong>Jusqu’à ce qu’ils soient secs</strong></em> de Vincent Mondiot met en scène une autre sorte de monstre. Un homme collecte les loyers dans une résidence où il y a une étrange pourriture rouge qui se répand. La pourriture prend possession des morts après les avoir tué. Le monstre n&rsquo;est pas vraiment celui qu&rsquo;on croit au départ. Dans <strong><em>L’heure de la chouette</em></strong> de Guillaume Chouteau, un homme raconte son passé et l&rsquo;histoire qui lui est arrivé quand il était enfant. Un marchand ambulant est venu chez lui et a contaminé sa mère avec une étrange et subite maladie. <strong><em>Muse macabre</em></strong> de Rémy Gratier de Saint Louis parle d&rsquo;un homme ayant eu un accident de voiture qui l&rsquo;a rendu handicapé et a eu pour conséquence la perte de son travail. Il est en dépression, dessine des œuvres très sombres. J&rsquo;ai eu du mal avec le style mais l&rsquo;idée est originale.</p> <p>Dans <em><strong>La face cachée de la lune</strong></em> de Sandra di Prizio, il est cette fois question de loup garou. Une jeune femme veuve a vu son mari tué sous ses yeux mais a tout oublié. Même si on voit la fin venir, la nouvelle est une des plus réussie de l&rsquo;anthologie. On change totalement de genre avec <em><strong>Ce qui me hante</strong></em> d’Élie Darco, une nouvelle qui joue sur les registres du fantastique. En Italie à la fin de la seconde guerre mondiale, une jeune femme doit se réfugier dans une vieille maison dans la montagne. Elle est enceinte mais son mari est mort. Elle rencontre sa voisine et une étrange histoire se noue entre elles. L&rsquo;histoire se lit bien et joue sur la folie. <strong><em>Là où les reflets s’estompent</em></strong> d’Anne-Lorraine Wagner raconte l&rsquo;histoire d&rsquo;un petit garçon dont le père est décédé. Il voit 2 gobelins que personne d&rsquo;autre ne voit. Le thème de la nouvelle est assez dur et triste mais c&rsquo;est très bien écrit.</p> <p><em>Créatures de la nuit</em> est ainsi une anthologie qui plaira à tous les amateurs de monstres qui sévissent au coucher du soleil. Elle permet de découvrir de nouvelles plumes. Comme toujours dans une anthologie, certains textes sont plus réussis que d&rsquo;autres. Mais on passe globalement un très bon moment avec ces créatures.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteurs/autrices: Anne-Lorraine Wagner, Aurélie Seiller, Carwyn Tomas, Elie Darco, Emilie Ansciaux, Guillaume Chouteau, Jean-François Morlaes, Mélanie Poupard, Mina Jacobson, Morgane Caussarieu, Morgane Pajot, Naïs Aujard, Rémy Gratier de Saint Louis, Sandra di Prizio, Sandrine Vailtera, Vincent Mondiot</p> <p>Éditions: Livr&rsquo;s</p> <p>Parution:24/09/2025</p> <p>Vampires, sorcières, zombies, momies, loups-garous, fantômes… Autant de créatures légendaires qui hantent nos nuits depuis des siècles. Mais qu’en est-il des monstres d’aujourd’hui, tapis dans l’ombre de nos villes et de nos esprits ? Existe-t-il d’autres êtres, encore inconnus, plus insidieux et plus proches de nous qu’on ne le croit ? Ou peut-être le véritable monstre n’est-il que l’ombre qui sommeille en chacun de nous…</p> <p>Créatures de la nuit rassemble des nouvelles où se mêlent plumes confirmées et voix émergentes, issues pour ces dernières de l’atelier d’écriture du festival Étrange Grande. Cette édition rend un hommage tout particulier à Anne Rice, maîtresse incontestée des ténèbres et marraine de nos peurs les plus intimes.<br></p> La Marche Funèbre des Marionnettes – Adam-Troy Castro https://albdo.blog/2025/10/15/la-marche-funebre-des-marionnettes-adam-troy-castro/ Albédo urn:uuid:6fb743cd-3082-af2b-37af-d9834d8e9e26 Wed, 15 Oct 2025 19:00:07 +0200 Quand la SF danse avec la beauté et la mort Saint-Simon écrivait : &#171;&#160;Tout est relatif, voilà la seule chose absolue&#160;&#187; Le Bélial, Une Heure-Lumière La Marche funèbre des Marionnettes – Adam-Troy Castro Une unique fois durant leur vie, les Vlhanis, habitants de la planète Vlhan, offrent à l’univers un spectacle d’une beauté à couper &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/10/15/la-marche-funebre-des-marionnettes-adam-troy-castro/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">La Marche Funèbre des Marionnettes &#8211; Adam-Troy&#160;Castro</span></a> Recueil factice – Août-Septembre 2025 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/10/recueil-factice-aout-septembre-2025.html Nevertwhere urn:uuid:69210521-50ea-1148-42fb-c3b185c47794 Wed, 15 Oct 2025 08:00:00 +0200 <div style="text-align: center;"><img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /></div> <p>À l’origine, j’avais prévu un recueil factice début septembre, mais celui-ci n’étant toujours pas publié à la moitié du mois, j’ai préféré le reporter, d’autant plus que je n’ai pas beaucoup lu au mois de septembre. J’aimerais dire que c’est la rentrée (un peu), la reprise à temps complet (aussi), le retour des virus (ça vous avait manqué, hein ?), mais le principale coupable s’appelle, en toute sobriété et plus de 150 heures de jeu plus tard, <i>Dragon Age : Inquisition</i> La parabole du semeur https://lebibliocosme.fr/2025/10/13/la-parabole-du-semeur/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:bfa151cf-a376-2ffa-407a-365a604b9217 Mon, 13 Oct 2025 10:00:36 +0200 Titre : La parabole du semeur Auteur/Autrice : Octavia Butler Éditeur : Au Diable Vauvert Date de publication : 1995 / 2020 pour la dernière réédition Synopsis : 2024. Le nouveau président des États-Unis provoque une crise sans précédent. Dérèglement social et climatique, épidémies, pauvreté, violences… Dans ce décor post-apocalyptique, la barbarie règne, les murs s’élèvent. La fille d’un pasteur noir atteinte d’hyper-empathie entame la rédaction d’une Bible d’espoir et d’humanité, Le Livre des Vivants. &#8230; Un roman post-apo qui n&#8217;a pas pris une ride Après avoir hésité à sauter le pas c’est avec plaisir que je continue à explorer la bibliographie de l’autrice afro-américaine Octavia Butler dont j’avais adoré le roman « Liens de sang » et qui est à nouveau responsable d’un nouvel uppercut avec « La parabole du semeur ». Paru en 1993, l’ouvrage n’a rien perdu en acuité et reprend une grande partie des inquiétudes et des problématiques abordées dans des romans post-apo plus récents. L’autrice met ici en scène une adolescente, Lauren qui vit dans un quartier ayant la chance d’être protégé par de hauts murs qui leur garantissent une relative sécurité. Car le monde est devenu bien dangereux et, s’il existe encore une structure étatique et certaines institutions, ces dernières ont désormais renoncé à intervenir pour protéger les citoyens et sont impuissantes à contenir les hordes de réfugiés qui fuient le sud des États-Unis pour les états, plus cléments, du nord. Lauren vit dans l’un des rares quartiers encore habitables du sud, mais les choses ne cessent de se dégrader, et les intrusions violentes fragilisant leur communauté se font de plus en plus fréquentes. Il faut dire que le peu que sa famille et ses voisins possèdent représente déjà tout pour les milliers de pauvres réduits à vivre dans la rue et qui subissent les attaques des chiens sauvages mais aussi des pyros, des drogués accros à une nouvelle substance qui les incite à mettre le feu à tout ce qu’ils trouvent. Pour notre héroïne il paraît clair que leur relative tranquillité ne va pas tenir longtemps et qu’il faut se préparer au pire. Parallèlement à ses préparatifs en cas d’attaques, la jeune fille commence la rédaction d’un ouvrage dans lequel elle entreprend de mettre des mots sur sa façon de considérer Dieu, et ainsi poser les bases d’une nouvelle religion. Un futur sombre et violent Bon, je vous avoue qu’étant résolument athée, tout le côté mystique/religieux ne m’a pas spécialement emballé. Heureusement, cet aspect du roman reste relativement secondaire, l’essentiel de l’intrigue étant consacré au périple de Lauren et à l’état du monde dans lequel elle doit survivre. Au fil du temps, cette dimension en particulier du récit devient même assez salutaire, puisqu’elle apporte une lueur d’espoir bienvenue dans un océan de ténèbres. Car le futur envisagé ici par Octavia Butler est très, très noir, ce qui peut souvent rendre la lecture assez éprouvante. Viols, cadavres démembrés, meurtres sordides (dont les victimes sont parfois des enfants), torture… : certaines scènes sont parfois à la limite de l’insoutenable, pour autant à aucun moment l’autrice ne donne l’impression de tomber volontairement dans la surenchère ou d’en faire trop. Il n’en reste pas moins qu’il faut avoir le cœur bien accroché tout au long de la lecture, au point même qu’on en vient à redouter de commencer un nouveau chapitre tant la peur d’une nouvelle tragédie est grande. Le récit nous est ici narré par Lauren elle-même qui consigne tout ce dont elle est témointe dans le même carnet que celui dans lequel elle pose les fondations de sa religion. On est ainsi sans arrêt tiraillé entre l’irrésistible envie de savoir ce qu’il va arriver à Lauren et ceux qui vont la rejoindre dans son périple, mais aussi la peur de voir l’un d’entre eux disparaître ou subir les pires sévices. Outre cette violence omniprésente, le monde futuriste imaginé ici par Octavia Butler se caractérise aussi par un environnement de plus en plus hostile, avec notamment une multiplication des tremblements de terre et l’essor de méga feux, ce qui fait échos à des préoccupations écologiques actuelles. Des personnages lumineux La question de l’esclavage est, comme souvent, une des thématiques centrales du roman, la misère galopante de la quasi totalité de la population américaine ayant favorisé la création d’enclaves possédées par des entreprises privées qui ont remis aux goût du jour cette pratique. Les tensions raciales sont également une composante majeure du roman, tous n’ayant pas accès aux mêmes opportunités ou n’ayant pas les mêmes chances de s’en sortir en fonction de leur couleur de peau ou de celle de leur partenaire. En dépit de toute la violence et de la peur exprimées, on ne peut s’empêcher de vouloir à tout prix connaître le sort réservé à Lauren et ses compagnons de route qui se révèlent tous être d’excellents personnages. Lauren, d’abord, est une héroïne à laquelle il est aisé de s’attacher : elle a la tête sur les épaules, sait se montrer intraitable quand il le faut mais est aussi capable de faire preuve d’humanité lorsque la situation d’un autre réfugié la touche. A noter que la jeune femme est atteinte d’hyper-empathie, un handicap particulièrement sévère dans un monde où on est susceptible de devoir blesser ou tuer quelqu’un régulièrement pour sauver sa peau. Les personnages qui gravitent autour d’elles sont très attachants, quand bien même tous sont loin d’avoir un portrait flatteur. Octavia Butler met comme souvent en avance l’ambivalence de ses protagonistes, capables de faire tour à tour preuve de mesquinerie mais aussi de solidarité quand les temps se font rudes. Véritable uppercut, « La parabole du semeur » est un roman sombre mettant en scène une adolescente tentant de survivre dans un monde devenu fou et où la violence est désormais omniprésente. Certaines scènes sont difficilement soutenables mais la violence dépeinte par Octavia Butler n’est jamais gratuite et sert un propos axé autour de la nécessité de faire groupe pour ne pas sombrer, mais aussi sur la dénonciation de ce qui menaçait alors (et menace toujours aujourd’hui) nos sociétés : la crise écologique, la crise sociale, la crise économique et la crise démocratique. Bien qu’écrit au début des années 1990 le roman n’a pas vieilli, aussi est-ce avec plaisir que je me plongerai dans le second volet de ce diptyque rude mais néanmoins fascinant. Voir aussi : La parabole des talents Autres critiques : ? Ils ont rejoint ma PAL (175) https://rsfblog.fr/2025/10/12/ils-ont-rejoint-ma-pal-175/ RSF Blog urn:uuid:c9d5689a-ee1c-1de4-e60c-69ee052b0be6 Sun, 12 Oct 2025 18:21:01 +0200 <p>Et nous voilà déjà presque à la mi-octobre… Le blog — ou plutôt la blogueuse — semble avoir disparu dans une faille spatio-temporelle depuis le retour du festival Hypermondes. Que s’est-il passé en septembre ? Un tunnel de boulot qui vide un peu la tête, quelques avancées sur le projet de micro-entreprise (une idée un [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/10/12/ils-ont-rejoint-ma-pal-175/">Ils ont rejoint ma PAL (175)</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Luis Sepúlveda - Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/10/luis-sepulveda-histoire-dune-mouette-et.html 233°C urn:uuid:6b50983c-0583-40cd-18ce-bc63718b2fdd Sun, 12 Oct 2025 18:18:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Wnv5RHR1Xi4tO_K4rkZSsRpEJM2nyZccrwUlNJDl8bmkzZDGZT-MiQttg7ItiXGm3R_dd_ZJGbIoKb45gZsNvRh3Q5uVrmvVkhfa-7DvidKRki7jRYRs8f_AQY63E9SnoQPNXkyhlnqXNLnLVDsvxsDuK2AKZ2OjceviwzYFahcrbwX96SePn4KrEN9E/s1000/histoiredunemouette.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="658" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Wnv5RHR1Xi4tO_K4rkZSsRpEJM2nyZccrwUlNJDl8bmkzZDGZT-MiQttg7ItiXGm3R_dd_ZJGbIoKb45gZsNvRh3Q5uVrmvVkhfa-7DvidKRki7jRYRs8f_AQY63E9SnoQPNXkyhlnqXNLnLVDsvxsDuK2AKZ2OjceviwzYFahcrbwX96SePn4KrEN9E/w264-h400/histoiredunemouette.jpg" width="264" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, 1996, 119 pages</i></div><br /> Au large du port d'Hambourg, Kengah, une mouette, se retrouve piégée par une marée noire. À l'agonie, elle parvient tout de même avec ses dernières forces à atteindre la terre ferme. Elle y atterrit sur un balcon où elle rencontre le chat Zorbas, à qui elle confie son dernier oeuf, lui demande d'en prendre soin et de lui apprendre à voler.<br /><br /> <i>Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler</i> est un petit conte très simple dans son déroulé et dans son écriture. Parfaitement adaptée à un jeune public, c'est une nouvelle qui ne casse pas trois pattes à une mouette mais qui est tout à fait plaisante à lire et ce peu importe son âge. C'est une gentille et mignonne histoire avec des personnages charismatiques et un final plein d'émotions. Une sympathique petite friandise.<br /><br /> <i>Couverture : ? / Traduction : Anne-Marie Métailié</i><br /> Cinquante fleurs pour te briser le cœur – GennaRose Nethercott https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/12/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:565b9ef6-954b-be12-1ea8-bff02885053c Sun, 12 Oct 2025 09:50:56 +0200 En janvier 2024 paraissait le premier roman de GennaRose Nethercott en France, La Maison aux pattes de poulet, superbe roman en lien avec Baba Yaga et les contes slaves. Albin Michel Imaginaire publie cette année un recueil de 14 nouvelles de l&#8217;autrice, Cinquante fleurs pour te briser le cœur, dans une magnifique version cartonnée avec [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="699" height="1023" data-attachment-id="55643" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg" data-orig-size="700,1025" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-55643" style="width:376px;height:auto" /></figure></div> <p>En janvier 2024 paraissait le premier roman de GennaRose Nethercott en France, <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/02/06/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/">La Maison aux pattes de poulet</a></em>, superbe roman en lien avec Baba Yaga et les contes slaves. Albin Michel Imaginaire publie cette année un recueil de 14 nouvelles de l&rsquo;autrice, <em>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</em>, dans une magnifique version cartonnée avec une illustration de couverture d&rsquo;Anouck Faure et une traduction de Anne-Sylvie Homassel.</p> <p>Il est souvent difficile de parler d&rsquo;un recueil car toutes les nouvelles ne se valent pas forcément ou ne parviennent pas à procurer le même type d&rsquo;émotions. C&rsquo;est encore vrai pour ce livre. Quatorze textes, c&rsquo;est beaucoup et peu à la fois, c&rsquo;est varié, très bien écrit toujours (et traduit), parfois ça ne matche pas (surtout pour les nouvelles du début du recueil) mais par contre il y a vraiment une patte (de poulet) Nethercott, un style bien à elle qui me parle vraiment, un imaginaire que j&rsquo;adore, une ambiance, un univers quelque part entre les légendes et Tim Burton, avec de la poésie et de l&rsquo;émotion.</p> <p>Les nouvelles sont variées, allant du conte au récit plus contemporain, en passant par les abécédaires. Elles appartiennent au registre du fantastique, flirtant avec l&rsquo;étrange, parfois la terreur, le frisson. Les textes sont toujours inventifs et originaux mais parfois on a du mal à voir où tout cela nous mène vraiment. Le début du recueil ne m&rsquo;a pas enthousiasmée, jusqu&rsquo;à la lecture de <strong><em>L&rsquo;Enfant-fil</em></strong>, une des plus belles nouvelles que j&rsquo;ai lues, remplie d&rsquo;émotions, de tout ce qui fait la vie, et de poésie. Et il y a d&rsquo;autres textes aussi beau, aussi prenant dans la seconde moitié du livre: <strong><em>Leçons de noyade</em></strong>, <strong><em>Une Lily est une Lily</em></strong>, <strong><em>Possessions</em></strong>, <em><strong>Recluse</strong> </em>ou <em><strong>Les prunes de la lisière du monde</strong> . </em>Et dans ces nouvelles, la magie opère véritablement on est pris par l&rsquo;histoire, l&rsquo;univers décrit, l&rsquo;atmosphère si particulière. Certains textes sont purement magnifiques autant pour l&rsquo;écriture que pour l’histoire, pour ce mélange de folklore, et pour leur style si unique. Et cette magie est si rare actuellement que cela fait vraiment du bien de les lire.</p> <p><em>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</em> prouve à nouveau le talent unique de GennaRose Nethercott, cette fois sous la forme du texte court. En plus, Albin Michel Imaginaire a offert une superbe édition cartonnée avec des illustrations intérieures et une couverture d&rsquo;Anouck Faure qui colle parfaitement.</p> <p>Autres avis: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/09/gennarose-nethercott-cinquante-fleurs.html">Gromovar</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/09/21/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/">l&rsquo;épaule d’Orion</a>, </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="699" height="1024" data-attachment-id="55780" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/12/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/20251012_094206/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/20251012_094206.jpg" data-orig-size="2785,4080" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Galaxy A25 5G&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1760262127&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;640&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.0303&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20251012_094206" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/20251012_094206.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/20251012_094206.jpg?w=699" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/10/20251012_094206.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-55780" style="width:416px;height:auto" /></figure></div> <p>Autrice&nbsp;: GenneRose Nethercott</p> <p>Traduction&nbsp;: Anne-Sylvie Homassel</p> <p>Éditions: Albin Michel Imaginaire</p> <p>Publication&nbsp;<strong>:</strong> 1&nbsp;octobre 2025</p> <p>Des histoires étranges et magnifiquement écrites, qui explorent le désir humain sous toutes ses facettes, y compris les plus inavouables.</p> <p></p> Soma - Floriane Soulas https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/10/soma-floriane-soulas.html Les Lectures du Maki urn:uuid:e2c706f1-5369-668c-23bf-f2cb096be5c5 Sat, 11 Oct 2025 20:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCyrN8LBdhScgZslHRP1UXTH18PMvpwdxoE0mGlrBTKvF-SCt0nrUDrNkp0klZOh2u-chnBdqBRfYQyiVYckowNv9QR_r1ytHTdvTWG5aD9opor8ey9rJTGR3eVLclowwoSfv4upP6G84t4-P1Ec2VW8_rj1gyv0EAAJGa37If6g8IKEG1thrYe20aGIQ/s1247/Soma.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1247" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCyrN8LBdhScgZslHRP1UXTH18PMvpwdxoE0mGlrBTKvF-SCt0nrUDrNkp0klZOh2u-chnBdqBRfYQyiVYckowNv9QR_r1ytHTdvTWG5aD9opor8ey9rJTGR3eVLclowwoSfv4upP6G84t4-P1Ec2VW8_rj1gyv0EAAJGa37If6g8IKEG1thrYe20aGIQ/s320/Soma.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Bien trop classique</span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Depuis 2024, les éditions <b><i>Robert Laffont</i></b> explorent à leur tour, avec leur collection <i><b>Ailleurs et demain – Le Labo</b></i>, ce format longtemps délaissé : la novella de science-fiction. Quatre titres y ont déjà vu le jour, dont le poétique et vertigineux <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/12/les-essaims-chloe-chevalier.html" target="_blank"><i>Les Essaims</i></a> de <b>Chloé Chevallier</b>, et plus récemment <i>Soma</i> de <b>Floriane Soulas</b>, une novella cyberpunk à la tonalité féministe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Néolutétia, futur indéterminé. Au cœur de l’Enclave, refuge des rejetés de la société, vit Risa, une cyborg dont les implants font d'elle une ressource indispensable pour la communauté. Lors d’une mission, l’impensable se produit : elle croise son double, tandis que ses proches l’aperçoivent simultanément à plusieurs endroits. Pour élucider ce mystère, Risa devra plonger dans ce passé qu’elle croyait enfoui…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec une antihéroïne attachante, une atmosphère cyberpunk prometteuse et une construction narrative rythmée, Soma avait tous les ingrédients pour séduire un lectorat friand de science-fiction originale. Pourtant l'ensemble reste loin d'être convaincant, tant sur le fond que sur la forme. L'écriture de <b>Floriane Soulas</b> bien que visuelle et immersive ne renouvelle pas le genre : on y retrouve les codes cyberpunk déjà largement exploités, sans véritable subversion. Les personnages, souvent caricaturaux, évoluent peu et restent figés dans leurs rôles, tandis que l'intrigue lente et prévisible se résout avec une facilité déconcertante. Sur la forme, le récit mise sur des chapitres courts et nerveux entrecoupés de rapports neuropsychologiques. Ce choix, s'il dynamise la narration, reste très conventionnel dans sa mise en œuvre mais les interludes, en revanche, apportent une réelle plus-value au récit.</div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 700;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Pourtant derrière cette histoire, <b>Floriane Soulas</b> aborde des thèmes forts qui ne sont pas sans rappeler ceux explorés par <b>Nancy Kress</b>, la papesse du biopunk : l'identité, le génie génétique et le transhumanisme, le tout teinté d'un féminisme militant qui apporte émotion et humanité — des qualités parfois absentes dans la SF. Si le tableau est sévère, <i>Soma</i> n'en reste pas moins un texte accessible qui saura séduire les lecteurs novices en cyberpunk plus que les amateurs aguerris du genre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Les avis de : <a href="https://www.outrelivres.fr/soma/" target="_blank">Outrelivres</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/05/19/soma-floriane-soulas/" target="_blank">Le Nocher des Livres</a>, <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/06/20/soma-de-floriane-soulas/" target="_blank">Les Blablas de Tachan</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/soma" target="_blank">Yuyine</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/06/soma-floriane-soulas/" target="_blank">Au pays des Cave Trolls</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Tiny Tango – Judith Moffett https://nevertwhere.blogspot.com/2025/10/tiny-tango-judith-moffett.html Nevertwhere urn:uuid:d81dca68-6fd3-f947-8e50-e69c2ed0089f Sat, 11 Oct 2025 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Tiny Tango" border="0" data-original-height="769" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPkcvsN2yZfobGmF4HqoIpo4nhjqDxDkZJ_JJesLBRiHBLsTeG7r6ezP_hTKm2PN6xlXoEOEjKA5ozyEv7PbxgzFCLWRRHvVyAr5LqwTBcupME5gNYMZSwLPJKSpzum0XKGi43V0ACzfNJZD-pC1zHz5k7yfBWOLHjvAlQg1IyMbpTTf3zaluFDyY_oaJY/w260-h400/tinytango.jpg" width="260" /></div><p>Quand je ne suis pas occupée à évacuer mon stock de novellas des collections UHL ou <i>RéciFs</i>, je jette un œil à la collection <i>Dyschroniques</i> du Passager clandestin, qui fait un beau boulot de remise en avant de textes plus ou moins anciens. Et celui-ci est vraiment une très belle trouvaille.<span></span></p><a name='more'></a>Je n’avais jamais entendu parler de Judith Moffett jusque là, et ça n’a rien de vraiment surprenant car seules trois nouvelles d’elles avaient été traduites jusque là. <i>Tiny Tango</i> vient s’ajouter à cette courte liste puisqu’il s’agit d’un texte inédit. C’est plutôt rare dans cette collection donc ça mérite d’être préciser, d’ailleurs vu que c’est une novella, le format change pour l’occasion (désolé pour les maniaques des collections harmonieuses), mais c’est pour la bonne cause !<br /><br /><i>Tiny Tango</i> suit les pas d’une jeune femme promise à une carrière brillante qui se découvre séropositive suite à une aventure amoureuse. En attendant qu’un remède à la maladie soit trouvé, elle s’efforce de survivre en évitant tout stress à son organisme. Elle opte donc pour une carrière moins prestigieuse et plus calme, s’efforce de vivre sainement et coupe les ponts avec tout le monde à l’exception de son groupe de parole.<br /><br />En commençant ce texte, je me suis dit que le sujet du SIDA semblait un peu daté. On en parle moins aujourd’hui. Pourtant la maladie est toujours là, elle fait toujours des ravages dans certaines régions de notre planète, et si les traitements ont progressé, tout le monde est loin d’y avoir accès. Bref ce n’est pas si vieux que ça, et quand se pose la question des données personnelles de santé, on reste sur une problématique très actuelle.<br /><br /><i>Tiny Tango</i> est une histoire avec de multiples facettes. On y suit certes le train-train quotidien de l’héroïne mais aussi l’évolution du monde autour d’elle et la façon dont elle fait évoluer son rapport au monde. Et on parle de jardinage, de biologie, de relations sociales et on croise même des aliens à un moment (oui c’est bien de la SF).<br /><br />J’ai beaucoup aimé cette richesse, cette capacité à partir dans toutes les directions. On s’éparpille et même temps pas tant que ça, car derrière toutes ces idées c’est beaucoup la question de la solitude de l’héroïne qu’on explore, et c’est très touchant.<br /><i><br />Tiny Tango</i> est une très jolie novella, riche par ses thématiques, touchante dans sa façon de mettre en scène la maladie et l’isolement et surprenante dans ses nombreux pas de côté. C’est vraiment un très beau texte dont je vous recommande la découverte.<br /><br />Et comme toujours dans la collection, le texte d’accompagnement à la fin est très intéressant.<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Tiny Tango</i> (même titre en VO) est une novella de Judith Moffett parue en VO en 1989 et sortie en français en 2022 aux éditions du Passager clandestin, dans la collection Dyschroniques. Traduction de Dominique Bellec. Couverture de Yanni Panajotopoulos. 133 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://belial.fr/blog/tiny-tango">Les critiques de Bifrost</a>, <a href="https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146631797">NooSFere</a><p></p> Après le matin : Découvrez l’univers de Sabrina Calvo https://justaword.fr/apr%C3%A8s-le-matin-d%C3%A9couvrez-lunivers-de-sabrina-calvo-5f10919b6a44?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:d4083b29-2df3-9b78-53df-05b15459c0be Thu, 09 Oct 2025 12:51:01 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*XTjAvt0dSiHJQyWgpob1Nw.jpeg" /></figure><h3>Après le matin : Découvrez l’univers de Sabrina Calvo</h3><h4>La Bonne Mère sous les flocons</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*vJUMIE0tm0zOR8t9hRGPsg.jpeg" /></figure><p><strong>Sabrina Calvo</strong>, c’est une voix. Une vraie. <br>Dans l’imaginaire français où elle sévit depuis des années, l’autrice s’est imposé comme une plume qui compte. Il suffit pour s’en convaincre de citer son prix <em>Julia Verlanger </em>en 2002 pour <strong>Wonderful</strong>, son prix <em>Bob Morane</em> en 2016 pour <strong>Sous la colline</strong> et, bien sûr, son <em>Grand Prix de l’Imaginaire</em> en 2018 pour <strong>Toxoplasma</strong>. Passée par le roman, la BD et la conception de jeux, Sabrina a plus d’une corde à son arc et pas mal de flèches en réserve pour le lecteur distrait. Pourtant, son style à part et ses mondes aux confins des genre font de <strong>Sabrina Calvo</strong> une autrice insaisissable pour nombre de lecteurs. <em>La Volte</em>, qui la publie depuis 2012, a décidé d’offrir une porte d’entrée sur ses imaginaires à l’aide d’un recueil de nouvelles, <strong>Après le matin</strong>, qui renferme pas moins de onze textes pour croquer une œuvre qui, elle aussi, n’hésite pas à mordre.</p><blockquote>« Je me rêve poète, mais le monde ne veut pas de moi. »</blockquote><p>Parler de l’écriture de <strong>Sabrina Calvo</strong> n’est pas une chose aisée. On pourrait dire qu’on passe d’un trip sous acide à l’élégance d’une robe haute couture, le tout sans transition. Qu’une rage habite ses textes en même temps qu’une douceur de l’être, celui qui se cherche et se trouve <em>(parfois)</em>. Sans oublier la poésie, omniprésente, avec ses licences poétiques qui ressemblent à des papillons lâchés dans un esprit qui n’était pas préparer pour ça. <br>Ce qui est certain, c’est que le style <strong>Calvo </strong>laisse des traces et qu’il ne laisse personne indifférent. <br>On s’en rend compte dès les premières pages, lorsque la narratrice de <strong><em>déliance </em></strong>nous explique son amour pour un flocon appelé Sno qu’elle a sauvé du néant en le planquant dans un frigo. On comprend qu’autour, le monde va <em>(très)</em> mal et que Sno est une promesse de renaissance, de transformation, d’amour. <br>La cadence est là, hypnotique, fascinante. On ne comprend pas tout, pour ne pas dire pas grand chose, mais c’est aussi ça le miracle <strong>Calvo</strong>, celui de vous accrocher sans offrir la compréhension. Il s’agit se ressentir, d’être, de renaître. Les mondes inquiétants, perturbants se succèdent. De celui où l’on meurt pour de faux <em>(mais aussi pour de vrai)</em> en se pliant au sol avec d’autres victimes sous la pression d’un régime autoritaire qui commémore sa supériorité sur le corps dans <strong><em>baze magané</em></strong> à celui où l’on s’enfonce dans les méandres d’une division des sciences cognitives pour devenir un sosie qui finira mal dans <strong><em>instruction au sosie</em></strong>. Parlerons-nous aussi d’un abord plus réaliste — si ce mot est permis dans l’univers de <strong>Sabrina Calvo</strong> — avec Marseille, la ville si chère à son autrice, où, dans une forme pseudo-autobiographique, elle raconte la conspiration des rats et la chute de la Foir’Fouille ? Dans <strong><em>le cul du singe</em></strong>, <strong>Sabrina </strong>devient une héroïne tendance <em>Goonies </em>avec un petit gars fou de katana et un autre qui ne peut s’empêcher de fourrer tout ce qu’il trouve. C’est délirant, inquiétant, drôle et mélancolique. On ne sait plus bien si l’on est à Marseille ou dans un temple dédié à un dieu obscur. Mais qu’à cela ne tienne… il reste tant d’autres endroits à explorer.</p><blockquote>« C’est à cette vie que je m’arrache. À ces êtres que j’ai aimés, sans savoir pourquoi. Que j’ai parfois jugés, sans comprendre qu’au fond, rat ou pas, je suis comme eux. »</blockquote><p>Ces lieux, nommés ou obscurs, ce sont ceux qui acceuillent les interrogations de <strong>Sabrina</strong>, qui recycle ses obsessions. Son rapport au corps, à sa manière de se le réapproprier, d’entrer en communion avec ce que l’on pourrait être demain. Il suffira peut-être d’avaler suffisamment de légumes pour toucher la grâce de <strong>Kate Bush</strong> en tombant dans un monde différent comme dans <strong><em>acide organique</em></strong>, ou peut-être qu’il faudra hacker des flocons de neige, passer entre les minuscules tâches de blanc et de glace, pour contrer le Ver, pour marquer la révolte de l’île de Montréal comme dans <strong><em>baiser la face cachée d’un proton</em></strong>. Ce genre d’exploit, cryptique et souvent peu intelligible, a quelque chose de difficile à définir, comme une rêverie qui enveloppe le lecteur à condition qu’il se laisse porter par le Verbe et l’inattendu. <strong>Sabrina Calvo</strong> va parfois trop loin, oui, quand elle se perd dans la robe d’<strong>Emily Dickinson</strong> pour <strong><em>futique </em></strong>et qu’on y comprend définitivement rien. Parfois, elle flirte avec le grand n’importe quoi, comme dans <strong><em>après le matin</em></strong>, où l’on cause de sœurs loirs, de Méandre et de Gram; celui qui est mort et celles qui veulent vivre. Parfois, on a l’impression que tout ça n’est qu’une vaste collision d’abstractions qui ressemble davantage à de la tôle froissé qu’à du texte posé. Mais c’est beau, <em>fichtrement </em>beau. Comme un tableau qu’on comprend à peine mais qui laisse à l’arrêt au milieu d’un musée bouillonnant de curiosités et d’arts chimériques. <br><strong>Sabrina Calvo</strong> exprime au cours de ces onze nouvelles une ribambelle de sentiments contradictoires, de peurs et d’envies, d’admiration et de courage. Elle y cause de sa fascination pour les flocons de neige, constructions minuscules et fragiles qui relèvent presque de la magie, de son amour pour le tissu qui se tisse patiemment et forme nos histoires, aussi abstraites puissent-elles être. Et puis de ce qu’il faut chercher en nous, de tous ces personnages, hommes, femmes, trans, lesbiennes, gays, proton et <strong>Kate Bush</strong>. Autant de facettes à explorer, à disséquer et à célébrer, à transcender.<br>Car nous sommes multiples, fractales d’existence qu’on ne pourra jamais véritablement saisir, et <strong>Sabrina Calvo</strong> l’est tout autant.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*aJcqD-4DwLvsxiPZcrmtZw.jpeg" /></figure><h4>Après le matin est un condensé de ce qui fait l’art de Sabrina Calvo. C’est rude, étrange, surprenant, abscons et formidable. On s’y perd sans rien comprendre et parfois tout s’illumine parce que l’on rencontre une part de soi dans ce dédale inquiétant. <br>Une expérience, en somme, qui pourra vous laisser de marbre ou vous déverser des flocons dans le corps.</h4><h4>Note : 8/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=5f10919b6a44" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/apr%C3%A8s-le-matin-d%C3%A9couvrez-lunivers-de-sabrina-calvo-5f10919b6a44">Après le matin : Découvrez l’univers de Sabrina Calvo</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Les Flibustiers de la Mer Chimique – Marguerite Imbert https://albdo.blog/2025/10/08/les-flibustiers-de-la-mer-chimique-marguerite-imbert/ Albédo urn:uuid:55c45c06-86d6-7edf-d737-33dae176c5c2 Wed, 08 Oct 2025 18:10:07 +0200 Albin Michel Imaginaire Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/10/08/les-flibustiers-de-la-mer-chimique-marguerite-imbert/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">Les Flibustiers de la Mer Chimique &#8211; Marguerite&#160;Imbert</span></a> Bulles de feu #78 - Septembre 2025 https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/10/bulles-de-feu-78-septembre-2025.html 233°C urn:uuid:f2381fcf-0760-74c2-c344-a8c393156abe Mon, 06 Oct 2025 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtyw2VUWzKCXiQJBNc8gP1lQ8NrMIG_zpW_IgchkSjACYxWC_DGMEadLI6hPi5CLy9b9ttqt0FoL3wWLWcjwE3YoC-oCG7lnzd_4_GN8m9QarMHL9gE-M6aauaUNkclhTdtvXlkdUAFdOinwswkQ2NM0sJYduLavcEz_6yUjHDeEQgbIVqp-cMpHxxQ/s1600/Flamme1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="132" data-original-width="132" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtyw2VUWzKCXiQJBNc8gP1lQ8NrMIG_zpW_IgchkSjACYxWC_DGMEadLI6hPi5CLy9b9ttqt0FoL3wWLWcjwE3YoC-oCG7lnzd_4_GN8m9QarMHL9gE-M6aauaUNkclhTdtvXlkdUAFdOinwswkQ2NM0sJYduLavcEz_6yUjHDeEQgbIVqp-cMpHxxQ/w86-h86/Flamme1.png" width="86" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Mouais</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsZ4mrVmYj2D-tKhRrtEaBGD5cf3IXXFyzZ3d_g5mzQb5kb9hEa-OuyVkwriofkmopcRWMEeukSHdsScb6sXHiewd6tlPBNaZtE-2LGI7YY-TZTV1Q-YSmR82gW1Aeqk6RF4Qo_4wopAqQFIGMaRwmsCDK8_etZLNbQHzn-m5EXfbX2_nRr65JRHZ1cG-/s1005/Couv_260180.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1005" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsZ4mrVmYj2D-tKhRrtEaBGD5cf3IXXFyzZ3d_g5mzQb5kb9hEa-OuyVkwriofkmopcRWMEeukSHdsScb6sXHiewd6tlPBNaZtE-2LGI7YY-TZTV1Q-YSmR82gW1Aeqk6RF4Qo_4wopAqQFIGMaRwmsCDK8_etZLNbQHzn-m5EXfbX2_nRr65JRHZ1cG-/s200/Couv_260180.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Mascarade</i>, Batman DC Renaissance T.7/9 - Scott Snyder, James Tynion IV et plein de dessinateurices</b><br /><br />Encore plus que les autres tomes, juste un enchainement d'actions - à tendance glauque - et de 'toujours plus' qui ne donne pas de raison de s'investir dans le récit. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3u-GXcF_K3sxpEVMDW1xsNNBzsHnuHGpFj8TLV8DZWIg0UIFfyHM_Sx9QiV1pTCnYLSrIpoq6CNotwOXavdyYTRAV1sxZNSKUvHDxXvWTXwD0oBDMKmG11_Hgg2wN-Nq7eRbkyEAaJvCqUyoBaAZbiLdYwK0Lw71cNZu0b1pkcpE_l_M-W9Y-SekkO2Ej/s814/Couv_500854.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="814" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3u-GXcF_K3sxpEVMDW1xsNNBzsHnuHGpFj8TLV8DZWIg0UIFfyHM_Sx9QiV1pTCnYLSrIpoq6CNotwOXavdyYTRAV1sxZNSKUvHDxXvWTXwD0oBDMKmG11_Hgg2wN-Nq7eRbkyEAaJvCqUyoBaAZbiLdYwK0Lw71cNZu0b1pkcpE_l_M-W9Y-SekkO2Ej/s200/Couv_500854.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thunder 3</i> T.4-5/? - Yuki Ikeda </b><br /><br />Ça tourne un peu en rond et en pur manga d'action, sans grande histoire, c'est dommage. À noter que l'auteur cite "Gantz" dans un avant-propos et l'influence me parait maintenant évidente.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWAJbZUyjITRVzMC3pwn3Xp8i4idvLCeUXnuqSuz8aPc_d5_jO2DPkpGjtubKfR6mGDEk55cHpyXXHbRnIW-i3I8tto0Z1npnS6Uh9wxPlfpLFs7btJ0LKKdYiY6uBSx4I0FaKYMUzO_sT9XM71zR6qP7r8y5H3Agqt0M-v20h_DqGyLH4M634nX_R2zfC/s525/Couv_173790.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="525" data-original-width="374" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWAJbZUyjITRVzMC3pwn3Xp8i4idvLCeUXnuqSuz8aPc_d5_jO2DPkpGjtubKfR6mGDEk55cHpyXXHbRnIW-i3I8tto0Z1npnS6Uh9wxPlfpLFs7btJ0LKKdYiY6uBSx4I0FaKYMUzO_sT9XM71zR6qP7r8y5H3Agqt0M-v20h_DqGyLH4M634nX_R2zfC/s200/Couv_173790.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thermae Romae</i> T.4/6 - Mari Yamazaki</b><br /><br />Une lecture plus aérée que les premiers tomes, avec une histoire ayant plus de continuité et jouant plus sur l'humour avec le décalage entre passé et présent. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Pc6bBQhJyzIVJWD3OjUApfkrlYUl00LPYH1c3cjr-GDB1Yu3BLM-lneM0jRoOLKGIypEYyJsdWlqayshKqvBbVqW3gFHckXjvE9L6FOqubQxPgatk-bSIQvTImGMhlo472fImeF07JkMcVTAGUQZzq2MxgLYw7UYfG9VqFdwABqGE_tcud5tSx-7Uazm/s1192/Couv_329634.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1192" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Pc6bBQhJyzIVJWD3OjUApfkrlYUl00LPYH1c3cjr-GDB1Yu3BLM-lneM0jRoOLKGIypEYyJsdWlqayshKqvBbVqW3gFHckXjvE9L6FOqubQxPgatk-bSIQvTImGMhlo472fImeF07JkMcVTAGUQZzq2MxgLYw7UYfG9VqFdwABqGE_tcud5tSx-7Uazm/s200/Couv_329634.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Ajin</i> T.11-12/17 - Gamon Sakurai</b><br /><br />Est-ce que l'histoire est complexe et poussée ? Non. Est-ce que c'est extrêmement efficace dans son genre ? Oui. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH3mveCIQ8ckbg81ad3gl6_nk4Ef4PDI2qJRInX2Ua-pdlGN1jaPNiYc_S_ICUau70FhSMFbO4GYxIw0V-FnMQiQNPiXjkV4JPMdc9DYgXYYcDP_cBIs_uHc1nlzohzc332WajBda4UUt6IXqrPvDOZaaX-e7bKx8YNVPLNTqR685kKFkUUJta1YCeseUm/s436/Couv_515593.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="436" data-original-width="307" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH3mveCIQ8ckbg81ad3gl6_nk4Ef4PDI2qJRInX2Ua-pdlGN1jaPNiYc_S_ICUau70FhSMFbO4GYxIw0V-FnMQiQNPiXjkV4JPMdc9DYgXYYcDP_cBIs_uHc1nlzohzc332WajBda4UUt6IXqrPvDOZaaX-e7bKx8YNVPLNTqR685kKFkUUJta1YCeseUm/s200/Couv_515593.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Hirayasumi</i> T.7-8/? - Keigo Shinzô</b><br /><br />Entre le bien et le très bien, c'est de la pure tranche de vie qui par je ne sais quel miracle ne tombe pas dans le trop plan-plan alors qu'il ne s'y passe pas grand chose. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5Bk2-3bK0AZ6RHDBnLk29WazgarbCd4ziUVZdqkJFigyekZa2cGG9-cREvlLh60IZEQ5oeV4hDQdB8aFDF6saNehAxN4LAIcMWboWjXviLfdEUymR7A1NF8bkhwUdgOmRfOX_9t9Ri_fv_H8g_96cXgFosyqntsCv3UlRiMIUdKqTWwzOVvrYR_yhAGTs/s831/Couv_520334.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="831" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5Bk2-3bK0AZ6RHDBnLk29WazgarbCd4ziUVZdqkJFigyekZa2cGG9-cREvlLh60IZEQ5oeV4hDQdB8aFDF6saNehAxN4LAIcMWboWjXviLfdEUymR7A1NF8bkhwUdgOmRfOX_9t9Ri_fv_H8g_96cXgFosyqntsCv3UlRiMIUdKqTWwzOVvrYR_yhAGTs/s200/Couv_520334.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Blue Period</i> T.16/? - Tsubasa Yamaguchi</b><br /><br />Encore un très bon tome, l'autrice a trouvé son rythme de croisière et le dosage parfait entre un récit entraînant et une réflexion philosophique/artistique, entre le concret et le technique. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1edASbi6idVpSLFQgejxG5sBAtvQ19WfaYu20CY0B4yZ-eMTeIheGQDMLosnG4ybi0VWeYABKt8E3-34h8AND7XzjDPQN7Q9fbFvoR0_-FvORrUaxp29nBHAZkSAnezcLQ4V-4awfQBL4F2MJrolnc_M-CnV0CwQQTE2wK_K9REGiUaxuYqe1qeFPWSXh/s1066/Couv_522923.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1066" data-original-width="773" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1edASbi6idVpSLFQgejxG5sBAtvQ19WfaYu20CY0B4yZ-eMTeIheGQDMLosnG4ybi0VWeYABKt8E3-34h8AND7XzjDPQN7Q9fbFvoR0_-FvORrUaxp29nBHAZkSAnezcLQ4V-4awfQBL4F2MJrolnc_M-CnV0CwQQTE2wK_K9REGiUaxuYqe1qeFPWSXh/s200/Couv_522923.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Asadora !</i> T.9/? - Naoki Urasawa</b><br /><br />Est-ce que l'histoire avance ? Pas vraiment. Est-ce que c'est toujours aussi plaisant de suivre les personnages, comme dans une bonne série télé ? Totalement. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjckzqErIleRLYXkloaVDIFTcgop3iQhwEn4I34eoCX5Te4kzfMKokWaX0StZH4tC-b0m2m1s7vYBvDmh3WYWgptw-mcTe6Wmrngm6DnPz1q7XYxKZLAaSXaPTomHUtxVp_kDfZbZA0nSomrQvGBpK9G7V5Z7lBLG05nxL1AoZzQzqV0rhr_VOLZZAckl_j/s830/Couv_503438.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="830" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjckzqErIleRLYXkloaVDIFTcgop3iQhwEn4I34eoCX5Te4kzfMKokWaX0StZH4tC-b0m2m1s7vYBvDmh3WYWgptw-mcTe6Wmrngm6DnPz1q7XYxKZLAaSXaPTomHUtxVp_kDfZbZA0nSomrQvGBpK9G7V5Z7lBLG05nxL1AoZzQzqV0rhr_VOLZZAckl_j/s200/Couv_503438.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Evol</i> T.6/? - Atsushi Kaneko</b><br /><br />C'est toujours aussi unique et ça continue d'évoluer, avec de nouveaux personnages et de nouvelles ambitions, pour une qualité constante. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv0oHY0jtV2bRtIBggtSONlUytOZmzQ6G4BG1CAhdtbtqfsZmEkhfw7yPPVd8LFh_F3RTRDjaQDOkXy0lwB8z-zTSzh3BvpqMfucc4RqvSpVQFl1cPNdmcxpZeQ1L-_pAbGKrNyMd1wqtyI_zA2PhH00MlQUMbj84AHEQl6Ghyphenhyphen7nkmv7_StpLegRyJNCry/s1159/Couv_519037.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1159" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv0oHY0jtV2bRtIBggtSONlUytOZmzQ6G4BG1CAhdtbtqfsZmEkhfw7yPPVd8LFh_F3RTRDjaQDOkXy0lwB8z-zTSzh3BvpqMfucc4RqvSpVQFl1cPNdmcxpZeQ1L-_pAbGKrNyMd1wqtyI_zA2PhH00MlQUMbj84AHEQl6Ghyphenhyphen7nkmv7_StpLegRyJNCry/s200/Couv_519037.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Plus loin qu'ailleurs</i> - Christophe Chabouté</b><br /><br />« J'ai rêvé de partir, j'ai été contraint de rester... Alors, je suis parti en restant. »<br />Une très belle BD de peu de mots, qui n'est pas révolutionnaire dans son propos (l'importance des petites choses et de ce qui nous entoure) mais qui le fait sous une forme très maline et très réussie. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGmeDCjI8Pb5R_8n3GJPvEKS1QK148mIks6s1Nt2JwpDmkX4lA-fym3vxdSImBhk0m1kmYIAtG4JI2I0KNjiIRHj5sD4UISvHaPEeCl-TRkc8AoLOKIStZdxq8WJktRuwIXPS0GppbqD15b1Na8pvSx9z_2J3klxXJN5q_WcnQCeCUV7rxdYQtFkwVQ1FC/s1120/Couv_516936.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1120" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGmeDCjI8Pb5R_8n3GJPvEKS1QK148mIks6s1Nt2JwpDmkX4lA-fym3vxdSImBhk0m1kmYIAtG4JI2I0KNjiIRHj5sD4UISvHaPEeCl-TRkc8AoLOKIStZdxq8WJktRuwIXPS0GppbqD15b1Na8pvSx9z_2J3klxXJN5q_WcnQCeCUV7rxdYQtFkwVQ1FC/s200/Couv_516936.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>La Terre verte</i> - Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle</b><br /><br />Un ouvrage massif qui permet de développer une grande histoire ou plutôt une grande tragédie shakespearienne. Rien de révolutionnaire mais c'est très bien mené - ce qui ne surprend personne avec Alain Ayroles au scénario - et joliment dessiné, c'est du très bel ouvrage. Sintonia – Audrey Pleynet https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/10/05/sintonia-audrey-pleynet/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:f1dea1b1-3d30-dd2f-91f8-f3d6cf8816cf Sun, 05 Oct 2025 10:06:12 +0200 Avant d&#8217;être publiée chez Le Bélial&#8217;, Audrey Pleynet a commencé par écrire un recueil de nouvelles auto-édité, Ellipses, ainsi qu&#8217;un roman, Noosphère, en 2017. Sa novella dans la collection Une Heure Lumière, Rossignol,a obtenu le prix des Utopiales en 2023. Les Éditions du Bélial viennent de publier son nouvel ouvrage, Sintonia. Venise, 2354, le monde [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="55534" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/02/mes-reperages-sorties-litteraires-septembre-2025/belial189-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial189-2025.jpg" data-orig-size="682,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial189-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial189-2025.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial189-2025.jpg?w=682" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial189-2025.jpg" alt="" class="wp-image-55534" style="width:383px;height:auto" /></figure></div> <p>Avant d&rsquo;être publiée chez Le Bélial&rsquo;, Audrey Pleynet<strong> </strong>a commencé par écrire un recueil de nouvelles auto-édité, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/06/27/ellipses-de-audrey-pleynet/"><em>Ellipses</em></a>, ainsi qu&rsquo;un roman, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/01/18/noosphere-audrey-pleynet/"><em>Noosphère</em></a>, en 2017. Sa novella dans la collection Une Heure Lumière, <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/06/07/rossignol-de-audrey-pleynet/">Rossignol</a></em>,a obtenu le prix des Utopiales en 2023. Les Éditions du Bélial viennent de publier son nouvel ouvrage, <em>Sintonia</em>.</p> <p>Venise, 2354, le monde a bien changé. La nanotechnologie a permis l&rsquo;arrêt des guerres qui on causé énormément de morts. L&rsquo;humanité vit désormais dans des villes-tiges ou des villes-bulbes. Dans chaque cité, on trouve des guildes ayant chacune un monopole sur une nanite spécifique. Les Sintonia sont une guilde de femmes assassins maîtrisant le <em>Diapason</em>, un contrôle mental rendu possible par la présence d&rsquo;une nanite dans leur sang. Mais la guilde est soudainement victime d&rsquo;une attaque massive qui la décime presque en totalité. Seules quatre sœurs parviennent à s&rsquo;en sortir. Chacune d&rsquo;elles est persuadée d&rsquo;être la seule survivante et va devoir lutter pour sa survie dans ce monde hostile.</p> <p>La grande réussite de ce roman est son univers et la manière dont l&rsquo;autrice le fait découvrir à son lecteur. Le monde où évoluent les 4 sœurs est complexe, dense et véritablement passionnant à explorer. La technologie y est très présente, ainsi que les jeux de pouvoirs. L&rsquo;organisation des différentes cités et leurs découvertes sont vraiment intéressantes à suivre. La technologie décrite apparaît très novatrice, et la construction du roman est aussi précise que le worldbulding. Audrey Pleynet réussit à mêler des références historiques et de la technologie à un décor futuriste qui donne une atmosphère très particulière au roman. Cet univers mériterait d&rsquo;ailleurs d&rsquo;autres histoires.</p> <p>Les thématiques sont également très intéressantes. On y parle de consentement, de pouvoir, de traditions, de liberté, de politique. Tout cela avec des point de vue féminins très différents, chacune des sœurs ayant un caractère particulier et abordant ce qui leur arrive différemment.</p> <p>Pourtant, <em>Sintonia</em> m&rsquo;a moins enchanté que <em>Rossignol</em>. L&rsquo;intrigue est un peu trop classique et effacée par rapport à l&rsquo;univers si extraordinaire. J&rsquo;ai eu également un peu de mal à m&rsquo;attacher au départ aux personnages. Puis, passé la moitié du roman, j&rsquo;ai réussi à entrer dans chacun des 4 points de vue et à vraiment m&rsquo;intéresser aux différentes sœurs. Il est juste dommage que la mise en place ait pris un peu trop de temps.</p> <p><em>Sintonia</em> séduit ainsi en grande partie pour son univers vraiment exceptionnel, son inventivité et sa construction, son atmosphère. L&rsquo;intrigue est en deçà mais on prend tout de même beaucoup de plaisir à découvrir ce monde.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/09/17/sintonia-daudrey-pleynet/">Tachan</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/09/18/sintonia/">Bibliocosme</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/sintonia/">Outrelivres</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/09/04/sintonia-audrey-pleynet/">l&rsquo;épaule d’Orion</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/09/sintonia-audrey-pleynet.html">le maki</a>, </p> <p>Autrice : Audrey Pleynet</p> <p>Éditions : Le Bélial&rsquo;</p> <p>Parution : 28/08/2025</p> <p>Ayant brisé le cycle infernal des guerres par la grâce de la nanotechnologie, ce qu’il reste de l’humanité organisée en guilde ayant chacune un monopole sur une nanite spécifique se protège d’une nature hostile au sein de villes-tiges ou villes-bulbes. La famille Sintonia de Venise excelle dans l’art de l’assassinat mais se retrouve prise dans une mission qui tourne au massacre dans leur rang, tirant un trait sur l’ensemble de cette lignée… ou presque. Quatre sœurs, chacune persuadée d’être l’unique survivante des Sintonia, devront surmonter les épreuves de l’exil jusqu’à découvrir l’origine de leur pouvoir..</p> Paroles de PAL, mon mois de septembre https://albdo.blog/2025/10/05/paroles-de-pal-mon-mois-de-septembre/ Albédo urn:uuid:e0bb18a2-35ab-4cdb-8a9f-1ef8550a48c4 Sun, 05 Oct 2025 10:00:00 +0200 Pour ce dimanche pluvieux, je suis bercée par une douce musique, les éclats de bois qui pétillent dans la cheminée, le chuchotement des pages qui se tournent. C&#8217;est un bonheur simple. Mon lutin prend soin de moi depuis quelques temps, et je suis heureuse de voir mes étagères se remplir au fur à mesure que &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/10/05/paroles-de-pal-mon-mois-de-septembre/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">Paroles de PAL, mon mois de&#160;septembre</span></a> Tu sais qui - Jakub Szamalek https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/10/tu-sais-qui-jakub-szamalek.html Les Lectures du Maki urn:uuid:71027d03-e23a-9926-05bf-d493fb6e4cad Sat, 04 Oct 2025 18:52:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicttfDvUShQUN7xEpUwMIvLdhd5hjVNHi6pQxHq8VvyzC-nwdss8Vw9dvgjS_IqJDRg-qaqnwPAHXbc_RKTYy1ctEq589S2VuLJu3HV-PgMSEvV4NmeCrNG34VbqCDlqOCYnmCUaiF2x2xn-xto-uTJ9Lmp5QeMA81exJUX_v6R84XN2oXPg2LKR6GOH4/s700/tu-sais-qui-jakub-szamalek.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="456" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicttfDvUShQUN7xEpUwMIvLdhd5hjVNHi6pQxHq8VvyzC-nwdss8Vw9dvgjS_IqJDRg-qaqnwPAHXbc_RKTYy1ctEq589S2VuLJu3HV-PgMSEvV4NmeCrNG34VbqCDlqOCYnmCUaiF2x2xn-xto-uTJ9Lmp5QeMA81exJUX_v6R84XN2oXPg2LKR6GOH4/s320/tu-sais-qui-jakub-szamalek.jpeg" width="208" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Petite leçon de cybersécurité</span></div><br /><div style="text-align: justify;">Ce mois-ci est publié aux <b><i>éditions Métailié</i></b> <i>La Station</i>, un roman se déroulant dans la Station Spatiale Internationale, quatrième roman de <b>Jakub Szamalek</b> à être traduit en français. Cela m'a rappelé que j'avais le premier volet de sa <i>trilogie du Darknet </i>dans ma liseuse depuis quelques temps.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Varsovie de nos jours, Julita Wojcicka, une journaliste dont les professeurs louaient le potentiel, n'a jamais réussi à percer dans le métier. Elle se contente d'un boulot alimentaire dans un tabloïd en ligne, <i>Meganews</i>, dont l'unique objectif est de générer du clic. Lasse de cette routine, elle rêve encore de se faire un nom grâce à des articles de fond. Lorsqu'un ancien animateur pour enfant, Ryszard Buczek, meurt tragiquement dans un accident de voiture, elle décide d'enquêter. Très vite des menaces arrivent dans sa boite mail, l'exhortant à abandonner ses recherches. Ignorant ces intimidations, elle poursuit son investigation... et voit sa vie basculer.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bienvenue dans l'ère 2.0, celle de la société du clic, des fake news, du phishing et des autres dangers liés à l'usage quotidien de nos smartphones et ordinateurs. <b>Jakub Szamalek</b> précise en préambule que son roman n'est pas de la science-fiction. En effet, il est cruellement d'actualité, et avec les progrès de l'IA, il est probablement déjà dépassé par la réalité. <i>Tu sais qui</i> fonctionne comme une leçon de cybersécurité grandeur nature, rappelant au lecteur sa propre vulnérabilité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela dit, le roman n'a rien d'exceptionnel sur le plan narratif. La structure est classique, avec une succession d'événements mettant en scène des protagonistes dont les liens ne deviennent apparents qu'au fil de l'intrigue. Le procédé utilisé manque de finesse : les transitions entre les scènes sont abruptes et l'ensemble donne une impression de découpage artificiel comme si les pièces du puzzle étaient jetées sans véritable liant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les personnages, quant à eux, sont souvent caricaturaux. Ils manquent de profondeur, et leur évolution semble parfois aller à l'encontre de toute logique. On a l'impression qu'ils ne sont là que pour servir l'intrigue, leurs actions étant dictées par les évènements plutôt que par une véritable psychologie. Ils apparaissent comme les spectateurs de leur propre vie, ce qui limite l'immersion.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour ce qui est de l'intrigue, <b>Jakub Szamalek</b> reprend les codes du thriller avec une certaine efficacité mais le résultat reste prévisible. Les rebondissements, souvent improbables, sont cousus de fil blanc. Le roman conviendra à un lectorat en quête de divertissement sans prétention, peu exigeant sur la cohérence des détails.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Faut-il pour autant bouder ce roman ? Non.<i> Tu sais qui</i> aborde un sujet crucial : notre vulnérabilité informatique, qu’il s’agisse des réseaux sociaux ou de notre utilisation quotidienne du web. Il nous met en garde contre nos actions en ligne, aucune n’étant anodine dans un monde virtuel où chaque clic peut avoir des conséquences réelles. Il nous rappelle notre fragilité, notre inattention et surtout notre inaction face à des risques que nous connaissons mal ou que nous ne voulons pas prendre en considération. Le roman explore aussi le darknet, en révélant ses aspects les plus sombres, mais aussi ses paradoxes, comme cette liberté qu’il offre malgré tout. Ces thèmes suffisent à rendre la lecture intéressante, malgré les défauts de construction.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bien que mal ficelé sur la forme, <i>Tu sais qui</i> reste captivant par son sujet. <b>Jakub Szamalek</b> y aborde des questions qui intriguent, qui passionnent et cela donne envie de poursuivre la lecture de sa trilogie. Si le roman ne révolutionne pas le genre, il a au moins le mérite de nous faire réfléchir sur nos pratiques numériques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les avis de <a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/2022/10/07/tu-sais-qui-jakub-szamalek/" target="_blank">Brize</a>, <a href="https://surlaroutedejostein.fr/2022/12/28/tu-sais-qui-jakub-szamalek/" target="_blank">sur la route de Jostein</a>, <a href="https://www.encoredunoir.com/2023/01/tu-sais-qui-de-jakub-szamalek.html" target="_blank">encore du noir</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Septembre 2025 sonne le glas de l’été https://albdo.blog/2025/10/02/septembre-2025-sonne-le-glas-de-lete/ Albédo urn:uuid:befebfd0-9b6b-2113-3779-5ea31c7b0a90 Thu, 02 Oct 2025 18:08:14 +0200 Septembre fut pourri, question météo car sur d&#8217;autres registres, la nuit fait place à un renouveau d&#8217;espoir et de vitalité. Vous aurez remarqué que le blog connaît lui aussi de l&#8217;activité après de longs mois de silence et la période chaotique qui avait précédé. Je vous ai fait part des nouvelles positives dans mon premier &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/10/02/septembre-2025-sonne-le-glas-de-lete/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">Septembre 2025 sonne le glas de&#160;l&#8217;été</span></a> Antoine Bello - Les Falsificateurs https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/09/antoine-bello-les-falsificateurs.html 233°C urn:uuid:b76ee373-1b3e-c76d-d81d-19726b06e73b Tue, 30 Sep 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG0YIeji7llhLYWiQWVSSbg_25sZFWSJ2nALimRh1O1XmQKrZSMKpxwk6B_FHI4sQpfOH78vgNNtxBrUdz4MNTKXNOvdAHMhs8yVRTj_k7Ui6a8lNZLNN3dHp2MvQoV1VbyYjZ5mZxMwy34HULi3Z-G7IsiL_m26xUxcxTxYs-MhJ5bRz28VfD1CX9UKu0/s1000/lesfalsificateurs.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="675" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG0YIeji7llhLYWiQWVSSbg_25sZFWSJ2nALimRh1O1XmQKrZSMKpxwk6B_FHI4sQpfOH78vgNNtxBrUdz4MNTKXNOvdAHMhs8yVRTj_k7Ui6a8lNZLNN3dHp2MvQoV1VbyYjZ5mZxMwy34HULi3Z-G7IsiL_m26xUxcxTxYs-MhJ5bRz28VfD1CX9UKu0/w270-h400/lesfalsificateurs.jpg" width="270" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Antoine Bello, Les Falsificateurs, Tome 1/3 des Falsificateurs, 2007, 501 pages</i></div><br /> Fraichement sortie de ses études, Sliv Dartunghuver s'engage dans un cabinet d'études environnementales. Mais rapidement, son supérieur lui propose un deuxième travail : entrer au Consortium de Falsification du Réel. Organisation secrète internationale, le CFR travaille à subtilement modifier la marche du monde, en inventant et en modifiant des évènements plus ou moins importants. Dans quel but ? Seules les plus hautes sphères du CFR le savent - et nombreux sont les échelons à gravir avant d'y arriver.<br /><br /> <i>Les Falsificateurs</i> part d'un principe incroyable (littéralement) : une gigantesque organisation qui tire les ficelles en coulisses et réécrit l'Histoire à sa guise. Une sorte de paradis pour amateurices de théories du complot. Et pourtant c'est un roman qui parvient, miraculeusement, à ne justement pas tomber dans le complotisme. Oui, la manipulation des faits est au centre du récit. Mais c'est surtout un moyen pour disséquer les mécanismes de cette manipulation et la manière d'orienter les opinions.<br /><br /> Plus que le CFR en lui-même, ce sont bien les différents scénarios élaborés par Antoine Bello qui sont le plus fascinant à découvrir. Des mini-histoires dans l'histoire où l'on sent un gros travail de recherche et de réflexion pour parvenir à un résultat aussi érudit que limpide - c'est d'ailleurs, assez ironiquement vu le sujet et les habitudes d'Antoine Bello, peut-être le roman le plus clair et 'honnête' de l'auteur. Et le tout en réussissant à donner une bonne dose de crédibilité à l'ensemble.<br /><br /> Tout n'est pas parfait dans <i>Les Falsificateurs</i>. Le culte du secret sur les intentions du CFR risque de ne mener à rien et les personnages sont assez basiques - et pas franchement sympathique dans le cas du héros, même si cela sert son évolution. Mais le projet en lui-même et la réflexion qu'il permet de mener restent supérieurs à ces bémols, surtout en ces temps où la question de la désinformation est toujours plus prégnante.<br /><br /> <i>Couverture : Photo © Michael Cogliantry - Getty Images</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2025/02/les-falsificateurs-2007.html"><span style="color: #da901f;">Alys</span></a>, ...</i><br /> Mes repérages sorties littéraires octobre 2025 https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:7f929ee1-a30d-7b82-7b0c-10a6fa431947 Tue, 30 Sep 2025 09:41:59 +0200 Octobre, début de l&#8217;automne, des lectures au chaud avec une tasse de thé au miel sous un plaid. Et surtout mois de l’imaginaire, destiné à mettre ces univers en valeur auprès du grand public. Notre mois chouchou en gros! Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour octobre [&#8230;] <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1022" height="406" data-attachment-id="55658" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/sl1025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/sl1025.jpg" data-orig-size="1022,406" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="SL1025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/sl1025.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/sl1025.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/sl1025.jpg?w=1022" alt="" class="wp-image-55658" /></figure> <p>Octobre, début de l&rsquo;automne, des lectures au chaud avec une tasse de thé au miel sous un plaid. Et surtout mois de l’imaginaire, destiné à mettre ces univers en valeur auprès du grand public. Notre mois chouchou en gros! Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour octobre (même si je ne craquerai pas forcément pour tout):</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="755" height="1024" data-attachment-id="55666" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/image-77/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/image-1.jpg" data-orig-size="1654,2244" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/image-1.jpg?w=221" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/image-1.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/image-1.jpg?w=755" alt="" class="wp-image-55666" style="width:211px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Stoker et Dracula, La fabrique d’une légende</em> de AdrienParty <strong>Actusf </strong>23 octobre. Adrien Party, spécialiste incontesté des vampires s&rsquo;intéresse ici à l&rsquo;histoire du roman de Bram Stoker. J&rsquo;avais beaucoup aimé l&rsquo;ouvrage de l&rsquo;auteur sur les vampires alors celui-ci me tente beaucoup.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="699" height="1023" data-attachment-id="55643" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg" data-orig-size="700,1025" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-55643" style="width:199px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</em> de GennaRose Nethercott <strong>Albin Michel Imaginaire</strong> 1er octobre. J&rsquo;avais beaucoup aimé le roman de l&rsquo;autrice publié chez le même éditeur donc je suis très curieuse de la découvrir sous la forme courte. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="683" height="1000" data-attachment-id="55673" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/belial191-2025-2/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial191-2025-1.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial191-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial191-2025-1.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial191-2025-1.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/belial191-2025-1.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-55673" style="width:182px;height:auto" /></figure></div> <p><em>La Grande Muraille </em>de Mars de Alastair Reynolds <strong>Le Bélial </strong>9 octobre. Auteur phare du Bélial&rsquo;, cet ouvrage est un recueil de 16 nouvelles de l&rsquo;auteur.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="690" height="1000" data-attachment-id="55676" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/critic343-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/critic343-2025.jpg" data-orig-size="690,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="critic343-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/critic343-2025.jpg?w=207" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/critic343-2025.jpg?w=690" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/critic343-2025.jpg?w=690" alt="" class="wp-image-55676" style="width:219px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Luna Incognita</em> de André David <strong>Critic</strong> 29 octobre. Rien que la couverture donne envie de découvrir ce roman de science-fiction se déroulant sur la lune où il est question d&rsquo;émeutes populaires, et de complots interstellaires.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="616" height="895" data-attachment-id="55683" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/30/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2025/jailu42185-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/jailu42185-2025.jpg" data-orig-size="616,895" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="jailu42185-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/jailu42185-2025.jpg?w=206" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/jailu42185-2025.jpg?w=616" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/jailu42185-2025.jpg?w=616" alt="" class="wp-image-55683" style="width:190px;height:auto" /></figure></div> <p><em>House of windows</em> de John Langan <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 29 octobre. J&rsquo;ai lu de bons avis sur ce roman ( en VO). Un mystère, une maison étrange, voilà de quoi attiser ma curiosité.</p> <p>Pour les autres sorties dont on connaît les dates:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><em>Nous </em>de Evgueni Ivanovitch Zamiatine <strong>Actes Sud </strong>Exofictions 1er octobre</li> <li><em>Mondes parallèles, une histoire d’amour </em>de Keigo Higashino <strong>Actes Sud </strong>Babel 1er octobre</li> <li><em>Nona la Neuvième</em> de Tamsyn Muir <strong>Actes Sud </strong>Babel 1er octobre</li> <li><em>Les Migrants du temps</em> de Liu Cixin <strong>Actes Sud </strong>Babel 1er octobre</li> <li><em>Outredune</em> de Hugh Howey <strong>Actes Sud </strong>Babel 1er octobre</li> <li><em>Chien 51</em> de Laurent Gaudé <strong>Actes Sud </strong>Babel 1er octobre</li> <li><em>Renard 8</em> de George Saunders <strong>Actes Sud </strong>1er octobre</li> <li><em>Dracula à Istanbul </em>de Ali Riza Seyfi <strong>Actusf</strong> 23 octobre</li> <li><em>Boudicca</em> de Jean-Laurent Del Socorro <strong>Albin Michel Imaginaire</strong> 29 octobre</li> <li><em>La Semaine des quatre jeudis</em> de Xavier Mauméjean <strong>Alma </strong>3 octobre</li> <li><em>Des ombres sur le foyer</em> de Judith Merril <strong>Argyll</strong> 3 octobre</li> <li><em>Une très bonne hérétique</em> de Becky Chambers <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 2 octobre</li> <li><em>Terry Pratchett et la mort : mourir en majuscules </em>de Justine Breton <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 9 octobre</li> <li><em>Détails de l’exposition</em> de Jean-Claude Dunyach <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 16 octobre</li> <li><em>Manesh</em> de Stefan Platteau <strong>Au diable vauvert </strong>2 octobre</li> <li><em>Shakti </em>de Stefan Platteau <strong>Au diable vauvert </strong>2 octobre</li> <li><em>Absolution</em> de Jeff Vandermeer <strong>Au diable vauvert </strong>2 octobre</li> <li><em>Octomes</em> de Pierre Raufast <strong>Aux forges de Vulcain</strong> 10 octobre</li> <li><em>Capitale du Nord &#8211; Intégrale</em> de Claire Duvivier <strong>Aux forges de Vulcain</strong> 17 octobre</li> <li><em>Capitale du Sud &#8211; Intégrale</em> de Guillaume Chamanadjian <strong>Aux forges de Vulcain</strong> 17 octobre</li> <li><em>Avatar. Exploration scientifique et culturelle</em> de la planète Pandora de Roland Lehoucq &amp; Jean-Sébastien Steyer <strong>Le Bélial </strong>16 octobre</li> <li><em>L&rsquo;Esprit d&rsquo;éternité</em> de Kevin J. Anderson <strong>Bragelonne</strong> 8 octobre</li> <li><em>Le sorceleur : La Croisée des corbeaux</em> d&rsquo;Andrzej Sapkowski 1er octobre</li> <li><em>Frankenstein</em> de Mary Shelley <strong>Callidor</strong> 24 octobre</li> <li><em>Barkhanes</em> de Régis Goddyn et Régis Hautière <strong>Critic</strong> 22 octobre</li> <li><em>Le Royaume d’Euroche 1 : Le chevalier et la phalène</em> de Rachel Gillig <strong>De Saxus</strong> 2 octobre</li> <li><em>Dans ma maison sous terre</em> de Nicolas Martin <strong>Esquif</strong> 24 octobre</li> <li><em>Alephramize</em> de Léo Kennel <strong>Flatland</strong> 1er octobre</li> <li><em>La Mer se rêve en ciel </em>de John Hornor Jacobs <strong>Fleuve noir</strong> 2 octobre</li> <li><em>Vers ma fin</em> de Sophie White <strong>Fleuve noir</strong> 2 octobre</li> <li><em>Ravage</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>Tarendol</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>Le Prince blessé</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>Colomb de la Lune</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>L&rsquo;Enchanteur</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>La tempête</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>Le Voyageur imprudent</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>La Faim du tigre</em> de René Barjavel <strong>Folio</strong> 2 octobre</li> <li><em>Le Seigneur des anneaux</em> de Tolkien <strong>Folio</strong> fantasy 2 octobre</li> <li><em>Les Maudits de Faerywood </em>de Amandine Peter <strong>Folio</strong> fantasy 2 octobre</li> <li><em>Porcelaine sous les ruines</em> de Ada Vivalda <strong>Folio</strong> fantasy 2 octobre</li> <li><em>Dracula</em> de Bram Stoker <strong>Folio</strong> classique 2 octobre</li> <li><em>Nouvelles fantastiques / Cuentos fantásticos</em> de Julio Cortozar <strong>Folio</strong> 16 octobre</li> <li><em>Vallée du carnage </em>de Romain Lucazeau <strong>Folio</strong> SF 16 octobre</li> <li><em>Repères sur la route</em> de Roger Zelazny <strong>Folio</strong> SF 16 octobre</li> <li><em>Silverton Supernatural Project 1 : Les âmes de l’ouest</em> de Ellie S. Green <strong>Gulf Stream</strong> 2 octobre</li> <li><em>Le Dieu dans l&rsquo;ombre</em> de Megan Lindholm <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 1er octobre</li> <li><em>Terres abandonnées</em> de Naomi Novik <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 1er octobre</li> <li><em>Le Pays des choses perdues</em> de John Connoly <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 8 octobre</li> <li><em>The River Has Roots</em> de Amal El-Mohtar <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 15 octobre</li> <li><em>The Dragon Waiting</em> de John M.Ford <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 15 octobre</li> <li><em>Gods Of Men &#8211; 2</em> de Barbara Kloss <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 15 octobre</li> <li><em>Le Jour de l&rsquo;expiation</em> de Bethany Jacobs <strong>J&rsquo;ai lu</strong> 22 octobre</li> <li><em>Astronautes morts </em>de Jeff Vandermeer <strong>Livre de poche</strong> 1er octobre</li> <li><em>Les Contes fracturés</em> de Alix E.Harrow <strong>Livre de poche</strong> 15 octobre</li> <li><em>Les Enfants de Ji &#8211; Intégrale</em> de Pierre Grimbert <strong>Livre de poche</strong> 22 octobre</li> <li><em>Carrie</em> de Stephen King <strong>Livre de poche</strong> 29 octobre</li> <li><em>Le Sang des elfes </em>de Andrzej Sapkowski <strong>Livre de poche</strong> 29 octobre</li> <li><em>Demain, les origines </em>de Christian Chavassieux <strong>Mnémos</strong> 8 octobre</li> <li><em>Le Goût de l&rsquo;immortalité </em>de Catherine Dufour <strong>Mnémos</strong> 8 octobre</li> <li><em>Mné/sys</em> Anthologie <strong>Mnémos</strong> 8 octobre</li> <li><em>La Dernière Archive</em> de Camille Siriex <strong>Mnémos</strong> 8 octobre</li> <li><em>La Reine d’Attolie </em>de Megan Whalen Turner M.Toussaint Louverture 3 octobre</li> <li><em>Le Voleur </em>de Megan Whalen Turner <strong>M.Toussaint Louverture</strong> 3 octobre</li> <li><em>L&rsquo;Amulette</em> de Michael MCDowell <strong>M.Toussaint Louverture</strong> 31 octobre</li> <li><em>Tonnerre après les ruines</em><strong> </strong>de Floriane Soulas <strong>Pocket</strong> 16 octobre</li> <li><em>La Rage des dragons</em> de Evan Winter <strong>Rivages</strong> 8 octobre</li> <li><em>Searoad </em>de Ursula K. Le Guin <strong>Rivages</strong> 8 octobre</li> <li><em>L&rsquo;Ange d&rsquo;Indian Lake </em>de Stephen Graham Jones <strong>Rivages</strong> 8 octobre</li> <li><em>Le Cœur du monde</em> de Viggo Bjerring <strong>Robert Laffont</strong> 2 octobre</li> <li><em>(Des)incarnés</em> de Julia Richard <strong>Timelapse</strong> 30 octobre</li> <li><em>Dernier meurtre au bout du monde</em> de Stuart Turton <strong>UGE 10/18</strong> 2 octobre</li> <li><em>Après le matin</em> de Sabrina Calvo <strong>La Volte</strong> 9 octobre</li> </ul> <p>Et vous pour quoi allez vous craquer ce mois-ci?</p> Halliennales 2025 https://rsfblog.fr/2025/09/29/halliennales-2025/ RSF Blog urn:uuid:7b751b07-8e97-26d3-568d-331d4960ee0c Mon, 29 Sep 2025 17:30:57 +0200 <p>Le samedi 4 octobre 2025, Hallennes-lez-Haubourdin accueillera la 13eme édition des Halliennales. De 10 h à 18 h, le complexe sportif Pierre-de-Coubertin se transformera en véritable temple du fantastique et de la fantasy. Et bonne nouvelle : l’entrée est toujours gratuite. La Fiesta des littératures de l’imaginaire Créé en 2012, l’événement attire chaque année entre [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/09/29/halliennales-2025/">Halliennales 2025</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Toujours le nord https://lebibliocosme.fr/2025/09/29/toujours-le-nord/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:48803a0d-7faa-eee5-511e-80315ab4a3ef Mon, 29 Sep 2025 10:00:14 +0200 Titre : Toujours le nord Auteur : Vicki Jarrett Éditeur : Mnémos Date de publication : 2025 (avril) Synopsis : Océan Arctique, , dans un futur proche. Isobel embarque pour une mission d’exploration pétrolière. Alors que des éco-activistes s’opposent à ces forages, elle et son équipe cartographient les fonds marins. Mais bientôt, l’impensable se produit : un phénomène inconnu secoue leur navire et met brutalement fin à leur expédition. Vingt ans plus tard, le monde a basculé. La montée des eaux a transformé l’Écosse en terre d’asile pour les populations déplacées. Isobel tente de survivre quand son ancien coéquipier la met en relation avec un mystérieux centre de recherche. Là-bas, des scientifiques semblent fascinés par ce qu’elle a vécu en Arctique… et par une étrange découverte qui pourrait remettre en question la nature même du temps. &#8230; Une expédition polaire qui tourne mal Quel meilleur moyen de se rafraîchir en plein été que de lire un roman se déroulant en Arctique ? Isobel est une jeune scientifique travaillant pour le compte d&#8217;une entreprise qui met au service de groupes écocides des données leur permettant de continuer à épuiser encore davantage les ressources de la planète. En dépit de sa confrontation avec des militants écologistes et de sa certitude que le monde court effectivement à sa perte, notre héroïne a tendance à adopter l&#8217;attitude de l&#8217;autruche et à faire son boulot en laissant de côté ses états d&#8217;âme. C&#8217;est la raison pour laquelle elle accepte sans hésiter de participer à une expédition polaire visant à cartographier les fonds marins pour ensuite revendre les informations glanées à un géant du pétrole, avide de zones de forage encore inexploitées. L&#8217;expédition ne va cependant pas se dérouler comme prévu et provoque une réaction en chaîne qui va progressivement plonger le monde dans le chaos. On suit tout au long du roman le personnage d&#8217;Isobel mais à deux temporalités différentes : d&#8217;abord pendant la fameuse expédition catastrophe, puis après l&#8217;effondrement. Le récit est ainsi divisé en trois parties composées respectivement de ces deux périodes puis d&#8217;un aller-retour entre l&#8217;une et l&#8217;autre. Si j&#8217;ai globalement bien accroché à la première partie en dépit de légers défauts de rythme, la suite a progressivement douché mon relatif enthousiasme initial au point de me faire décrocher à environ la moitié du roman (que j&#8217;ai malgré tout terminé en lecture rapide). Problèmes de rythme&#8230; Le roman commençait pourtant bien, avec une expédition à priori banale mais au cours de laquelle se multiplient les cafouillages rendant la situation des personnages de plus en plus précaire. Le côté huis-clos fonctionne ici assez bien, d&#8217;autant que le malaise éprouvé par le confinement dans un espace aussi restreint que celui du navire s&#8217;accompagne d&#8217;une désorientation totale provoquée par l&#8217;absence de cycle jour/nuit, et donc par une perte des repères temporels. Le profil des membres de l&#8217;expédition et la bizarrerie du comportement de certains encouragent quant à eux une certaine paranoïa, renforcée par l&#8217;omniprésence en toile de fond de la figure de cet ours polaire terrifiant rôdant sur la banquise tout autour d&#8217;eux. Bref, on sent que quelque chose cloche et cette ambiance m&#8217;a beaucoup fait penser au roman « Eversion » d&#8217;Alastair Reynolds. Malheureusement les choses ne tardent pas à se gâter. En dépit d&#8217;un rythme assez lent, on est tout de même curieux de savoir ce qu&#8217;il va advenir de l&#8217;expédition et surtout quelle est la nature de la catastrophe qu&#8217;elle va provoquer. Seulement c&#8217;est au moment où tout s&#8217;accélère enfin que l&#8217;autrice choisit de placer son ellipse et nous entraîne vingt ans plus tard. Le monde a alors radicalement changé : la montée des eaux et l&#8217;exacerbation de phénomènes climatiques violents ayant provoqué l&#8217;effondrement de tout système étatique digne de ce nom et favorisé l’émergence de gangs de plus en plus violents, ainsi que l&#8217;apparition de gigantesques bidonvilles. &#8230; et manque de réponses On n&#8217;en saura hélas guère plus, à la fois sur la cause de la catastrophe que sur la façon dont le monde s&#8217;est écroulé. A la place, l&#8217;autrice préfère se focaliser sur le projet fou d&#8217;une entreprise qui rêve de mettre la main sur ses souvenirs de l&#8217;expédition polaire. L&#8217;homme à l&#8217;origine du projet est une sorte de magnat féru de philosophie et de spiritualité, accompagné d&#8217;un scientifique un peu perché à qui on a visiblement ordonné de faire de la rétention d&#8217;information. Tout ceci n&#8217;est malheureusement pas très intéressant, l&#8217;autrice se perdant dans des considérations pseudo philosophiques ennuyeuses pour lesquelles l&#8217;intrigue ne semble être qu&#8217;un prétexte. Le message écologique est certes intéressant, mais le manque de détails et de réponses au mystère initial l&#8217;empêche de prendre toute son ampleur. Les personnages, enfin, peinent à convaincre, à commencer par Isobel dont j’espérais une prise de conscience mais qui évolue finalement assez peu. Égoïste et froide, la jeune femme peine à susciter l&#8217;empathie, et il en va de même des personnages secondaires qui restent pour leur part largement sous exploités. L&#8217;insistance apportée par Vicki Jarrett aux coucheries de son héroïne est également assez pénible car celles-ci occupent une place démesurée dans l&#8217;intrigue par rapport à leur impact véritable sur le récit. Le caractère abrupte de la conclusion et l&#8217;absence totale de réponses concernant le sort des personnages développés dans la première partie a fini par avoir raison de ma patience et ne m&#8217;a malheureusement pas permis de refermer cet ouvrage sur une note positive. « Toujours le nord » est un roman de Vicki Jarrett relatant le déroulement d&#8217;une expédition polaire menée par une jeune femme ainsi que les conséquences catastrophiques de cette dernière sur le dérèglement climatique. En dépit d&#8217;une première partie intrigante, le roman peine à convaincre et se perd dans des considérations peu passionnantes tout en laissant de côté les aspects les plus intéressants de l&#8217;intrigue. La dimension écologique du récit en prend ainsi un coup, et ce d&#8217;autant plus qu&#8217;il est porté par une héroïne assez antipathique et des personnages secondaires fades ou au potentiel inexploité. Dommage&#8230; Autres critiques :  ? Trois essais pour penser le monde avec la science-fiction https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/ L'épaule d'Orion urn:uuid:1aa6016e-94fd-2d77-337b-b0b113317dcc Sun, 28 Sep 2025 13:01:01 +0200 La science-fiction ne se réduit pas à un simple genre qui permet l’évasion en projetant des futurs lointains et des mondes étranges, elle fonctionne aussi comme miroir critique de notre présent, offrant un changement de perspective pour porter un nouveau regard sur nous-mêmes. En extrapolant les évolutions scientifiques, technologiques ou sociales déjà en cours, elle &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Trois essais pour penser le monde avec la&#160;science-fiction</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="1024" height="499" data-attachment-id="18331" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/20250928_112418/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/20250928_112418.jpg" data-orig-size="3896,1900" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1759058660&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;320&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250928_112418" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/20250928_112418.jpg?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/20250928_112418.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/20250928_112418.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-18331" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">La science-fiction ne se réduit pas à un simple genre qui permet l’évasion en projetant des futurs lointains et des mondes étranges, elle fonctionne aussi comme miroir critique de notre présent, offrant un changement de perspective pour porter un nouveau regard sur nous-mêmes. En extrapolant les évolutions scientifiques, technologiques ou sociales déjà en cours, elle interroge les conséquences du progrès. On pourra citer l’intelligence artificielle, le réchauffement climatique, les bio et nanotechnologies, entre autres. Par ailleurs, en déplaçant le récit dans un cadre imaginaire, la science-fiction autorise le pas de côté, la distance critique pour analyser nos structures politiques et sociales. L’extraterrestre ou le robot, ou l’IA, sont souvent des figures de l’altérité qui nous confrontent  à la différence. En ce sens, la science-fiction est un laboratoire dans lequel notre monde est étudié, mis à nu à travers des expériences de pensée, interrogeant nos choix collectifs et individuels, et dessinant à l’envi des modèles de sociétés alternatives et utopiques, ou au contraire dressant le tableau cauchemardesque et dystopique de nos trajectoires actuelles.</p> <p class="has-text-align-justify">Véritable outils pour penser le monde, la science-fiction devient objet d’étude elle-même sous le regard de chercheurs et essayistes venant aussi bien des sciences humaines que des sciences naturelles. Vous connaissez bien sûr la collection <a href="https://belial.fr/collection/le-belial-parallaxe" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Parallaxe</a>, créé par l’astrophysicien Roland Lehoucq et publiée par les éditions Le Bélial’, qui interroge sur les liens entre science et science-fiction.</p> <p class="has-text-align-justify">Dans cet article je vous propose trois essais parus cette année, dont les maîtres d’œuvre sont trois scientifiques dont nous avions fait la connaissance grâce à ladite collection:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Frédéric Landragin</strong>, spécialiste en linguistique et traitement automatique des langues, auteur des essais <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/21/dune-exploration-scientifique-et-culturelle-dune-planete-univers-collectif/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Dune, Exploration scientifique et culturelle d’une planète univers</a></strong> (collectif), <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/01/30/une-collection-parallaxe-chez-le-belial/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Comment parler à un alien</a></strong>, &nbsp;<strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/04/01/comment-parle-un-robot-frederic-landragin/">Comment parle un robot</a></strong>, et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/05/05/aimer-un-robot-avec-blade-runner-frederic-landragin/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Aimer un robot avec Blade Runner&nbsp;</a></strong>;</li> <li><strong>Jean-Sébastien Steyer</strong>, paléontologue et auteur de <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/21/dune-exploration-scientifique-et-culturelle-dune-planete-univers-collectif/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Dune, Exploration scientifique et culturelle d’une planète univers</a></strong> (collectif), <strong><a href="https://lepauledorion.com/2022/10/20/la-vie-alien-roland-lehoucq-jean-sebastien-steyer-et-laurent-genefort/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Vie alien</a></strong> (collectif), <strong><a href="https://lepauledorion.com/2025/03/22/la-science-fait-son-cinema-final-cut-roland-lehoucq-et-jean-sebastien-steyer/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Science fait son cinéma – final cut</a></strong> (avec Roland Lehoucq), <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/12/03/jurassic-park-et-les-sciences-jean-sebastien-steyer-et-nicolas-allard/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Jurassic Park et les sciences</a></strong> (avec Nicolas Allard)&nbsp;;</li> <li><strong>Alain Musset</strong>, géographe et auteur de <strong><a href="https://lepauledorion.com/2021/01/28/station-metropolis-direction-coruscant-alain-musset/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Station Metropolis direction Coruscant</a></strong>.</li> </ul> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Héritage de Blade Runner&nbsp;: Analyse pluridisciplinaire d’une œuvre culte &#8211; collectif</strong></h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="720" height="1024" data-attachment-id="18335" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/runner/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/runner.jpg" data-orig-size="1054,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="runner" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/runner.jpg?w=211" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/runner.jpg?w=720" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/runner.jpg?w=720" alt="" class="wp-image-18335" style="width:376px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Le premier est un ouvrage collectif dirigé par Frédéric Landragin et Christopher Lee Robinson, et regroupant les contributions de 11 spécialistes (dont Jean-Sébastien Steyer et Alain Musset). L’essai propose une analyse pluridisciplinaire du film &nbsp;Blade Runner suivant un plan en trois parties.</p> <p class="has-text-align-justify">&nbsp;La première s’intéresse aux<em> thèmes dickiens</em> présents dans l’œuvre et rappelle ses origines dans la nouvelle <strong>Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques&nbsp;?</strong> de Philip K. Dick (1966). C’est pour les auteurs l’occasion de poser un regard actuel sur les thématiques chères à l’auteur américain&nbsp;: les extinctions, les androïdes, l’empathie, l’intelligence et les émotions, et de les replacer dans le contexte des connaissances du XXIe siècle.</p> <p class="has-text-align-justify">La seconde partie d’intéresse aux apports de Ridley Scott, rappelant que le film est très différent de la nouvelle dont il s’inspire, avec tout d’abord une analyse de l’esthétique du film, sous l’angle de l’hybridation des genres&nbsp;; puis la représentation de la Los Angeles du futur, personnage à part entière du film&nbsp;; et enfin la notion de biopouvoir, qui s’impose sur la société décrite dans le film.</p> <p class="has-text-align-justify">La troisième partie se penche sur les suites et les héritages de Blade Runner. Notons que le tout dernier chapitre est entièrement consacré à l’œuvre de Rosa Montero&nbsp;!</p> <p class="has-text-align-justify">Le livre ne fait que 192 pages, mais il est très dense et riche en information. C’est une lecture qui passionnera tous les amateurs de ce chef d’œuvre de la SF.</p> <p><em>Héritage de Blade Runner: Analyse pluridisciplinaire d&rsquo;une œuvre culte. Frédéric Landragin et Christopher Lee Robinson. Editions de l’école Polytechnique. 3 juillet 2025. 192 pages. 12,90 €</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Chères Babylones, Villes rêvées de l’apocalypse – Alain Musset</strong></h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="668" height="1024" data-attachment-id="18336" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/couv-cheres-babylones-scaled/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/couv-cheres-babylones-scaled-1.jpg" data-orig-size="1670,2560" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="COUV-Cheres-babylones-scaled" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/couv-cheres-babylones-scaled-1.jpg?w=196" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/couv-cheres-babylones-scaled-1.jpg?w=668" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/couv-cheres-babylones-scaled-1.jpg?w=668" alt="" class="wp-image-18336" style="width:373px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Et si l’apocalypse n’était plus le fait d’une météorite ou d’une pandémie, comme cela a pu s’observer par le passé, mais de l’humanité elle-même&nbsp;? Une humanité qui pille et saccage la planète sans souci des conséquences écologiques et sociales. Nos mégalopoles, véritables Babylones modernes, concentrent déjà tous les excès de nos sociétés et de nos systèmes économiques destructeurs, ne portent-elles pas déjà en elles les germes de leur propre chute&nbsp;?</p> <p class="has-text-align-justify">C’est à cette thèse qu’Alain Musset consacre un essai dense, où il retrace l’histoire des représentations apocalyptiques, des mythes anciens à l’apocalypse nucléaire ou environnemental, jusqu’à la pop culture. Il montre comment la ville, à la fois lieu et catalyseur, occupe toujours une place entrale dans ces visions de fin du monde. Enfin, il s’interroge sur l’après apocalypse et sa signification pour l’humanité.</p> <p class="has-text-align-justify">C’est un essai que j’ai trouvé aussi brillant que terrifiant&nbsp;! Je ne résiste à l’envie de reproduire ici le titre de sa conclusion tant il frappe juste&nbsp;: <em>Après le Capitalocène… j’irai pleurer sur Babylone</em>.</p> <p class="has-text-align-justify">L’ouvrage se clôt sur une vaste bibliographie qui recense aussi bien les romans et nouvelles que les bandes dessinées, films, jeux vidéos, et essais consacrés au sujet.</p> <p><em>Chères Babylones. Alain Musset. Sérendip’ éditions. 20 février 2025. 240 pages. 25 €</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Les Insectes du futur, Petite entomologie post-effondrement – Lucas Etienne et Jean-Sébastien Steyer</strong></h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="712" height="1024" data-attachment-id="18337" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/09/28/trois-essais-pour-penser-le-monde-avec-la-science-fiction/61eil9efil-_sl1352_/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/61eil9efil._sl1352_.jpg" data-orig-size="940,1352" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="61e+iL9EfiL._SL1352_" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/61eil9efil._sl1352_.jpg?w=209" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/61eil9efil._sl1352_.jpg?w=712" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/61eil9efil._sl1352_.jpg?w=712" alt="" class="wp-image-18337" style="width:376px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Pour rester sur le thème de l’apocalypse, mais dans une tonalité bien moins sombre que le précédent essai, on retrouve Jean-Sébastien Steyer accompagné de Lucas Etienne, écologue à l’INRAE et dessinateur. Ensemble, ils signent un ouvrage hybride, à la fois récit de science-fiction, livre de vulgarisation scientifique, et bestiaire richement illustré.</p> <p class="has-text-align-justify">Nous sommes en France en 2499 , et la troisième guerre mondiale a ravagé l’Europe telle que nous la connaissons. Deux scientifiques ayant survécu parcourent la France et découvrent une biodiversité d’une grande richesse malgré l’apocalypse. C’est cette faune étonnante que <strong>Les Insectes du futur</strong> décrit et met en images, offrant aux lecteurs une vision de l’apocalypse… pas si mal que ça en fait.</p> <p><em>Les Insectes du futur. Lucas Etienne et Jean-Sébastien Steyer. Belin. 10 septembre 2025. 160 pages. 23 €.</em></p> Les survivants du Ciel de Kritika H.Rao https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/28/les-survivants-du-ciel-de-kritika-h-rao/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:e3cbc3b8-0dc6-7977-18cb-8ffbc4e2841c Sun, 28 Sep 2025 09:32:48 +0200 Les survivants du ciel de Kritika H. Rao est le premier tome du cycle des rages. Ce cycle est composé de 3 romans, dont le dernier tome vient de paraître en anglais. La traduction française est de Florence Bury. Le roman est classé en œuvre de science-fantasy climatique. L&#8217;univers du roman mélange plusieurs genres. Une [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="55526" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w-2/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w.jpg" data-orig-size="700,1024" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w.jpg?w=700" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/09/rao-kritika-h-les-survivants-du-ciel-700w.jpg" alt="" class="wp-image-55526" style="width:414px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Les survivants du ciel</em> de Kritika H. Rao est le premier tome du cycle des rages. Ce cycle est composé de 3 romans, dont le dernier tome vient de paraître en anglais. La traduction française est de Florence Bury. Le roman est classé en œuvre de science-fantasy climatique.</p> <p>L&rsquo;univers du roman mélange plusieurs genres. Une catastrophe mondiale dont on ne sait rien a entraîné un profond changement sur notre planète. Les humains vivent dans des cités volantes végétales, la vie sur Terre étant impossible à cause des rages de terre qui portent bien leur nom au vu de leur puissance. Pour faire que ces cités puissent rester dans les airs, on a recours à de la magie appelée &laquo;&nbsp;trajection&nbsp;&raquo; qui permet de modeler et façonner l&rsquo;environnement. Ceux qui maîtrisent cette forme de magie sont nommés &laquo;&nbsp;les architectes&nbsp;&raquo;. Quand les rages de terre se calment, les architectes font atterrir les cités qui profitent ainsi de l&rsquo;accalmie. Parmi les cités existantes, il y a Nakshar où vivent Ahilya et Iravan, mari et femme. Iravan est maître-architecte et fait partie du conseil de la cité tandis que Ahilya est archéologue. Quand c&rsquo;est possible, elle explore la jungle terrestre pour l&rsquo;étudier et mieux la comprendre. Depuis quelques temps, des tensions sont apparues au sein du couple et un événement récent va entraîner des choix difficiles à la fois pour eux deux, mais aussi pour l&rsquo;avenir de la cité.</p> <p>L&rsquo;univers proposé est très bien construit, il allie science-fiction, fantasy et culture hindoue. J&rsquo;ai beaucoup aimé l&rsquo;utilisation de tout ce qui a trait aux plantes, au végétal dans le monde. Cela donne une dimension écologique au récit assez bienvenue. La première partie du roman est très étonnante, posant les bases de l&rsquo;univers, de l&rsquo;intrigue et des personnages. Les événements s’enchaînent et on a envie d&rsquo;en savoir plus, de comprendre ce qui se trame. On est pris dans les enjeux de pouvoir, les différentes sous intrigues, la magie assez originale. Les descriptions des différents endroits permettent au lecteur de s&rsquo;immerger dans la cité.</p> <p>Puis, malheureusement, l&rsquo;autrice a laissé trop de place à l&rsquo;histoire d&rsquo;amour entre Ahilya et son mari au point de me faire lever les yeux au ciel par moments. Les passages entre eux fondés sur les &laquo;&nbsp;je t’aime moi non plus&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;je ne sais pas ce que je veux&nbsp;&raquo; enlisent le récit et c&rsquo;est bien dommage car ils prennent le dessus sur l&rsquo;intrigue principale et l&rsquo;univers. J&rsquo;ai trouvé la seconde partie plus brouillonne également, notamment dans la description de la magie dans les derniers chapitres. Les concepts deviennent presque incompréhensibles.</p> <p>En définitive, <em>Les survivants du ciel</em> pose les bases d&rsquo;une trilogie prometteuse en grande partie pour son univers et la magie. Il est dommage que les relations entre les deux personnages principaux prennent le pas sur le reste au point de les faire devenir agaçants. Je suis néanmoins curieuse de savoir ce que réserve la suite.</p> <p>Autres avis : <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/09/09/les-survivant-du-ciel-le-cycle-des-rages-%e2%99%af1-de-kritika-h-rao/">Tachan</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/09/05/les-survivants-du-ciel-le-cycle-des-rages-1-kritika-h-rao/">Le Nocher</a><strong><em>,</em></strong><a href="https://lepauledorion.com/2025/08/23/les-survivants-du-ciel-kritika-h-rao/">FeydRautha (L’épaule d’Orion)</a>, </p> <p>Autrice: Kritika H. Rao</p> <p>Traduction : Florence Bury</p> <p>Éditions: Albin Michel Imaginaire</p> <p>Parution :27/08/2025</p> <p>Après une série de catastrophes environnementales, ce qu’il reste de l’Humanité s’est réfugié dans des cités-végétales volantes maintenues en altitude par une magie aussi subtile que complexe : la trajection.<br>Ahilya et Iravan sont mariés. Mais leur couple va mal. Iravan est un des maîtres-architecte de la cité de Nakshar, mais il n’a pas visité une seule fois son épouse pendant les sept mois qu’ont duré le dernier vol. Et maintenant que la cité a atterri, Ahilya, qui est archéologue, se prépare à partir en expédition dans la jungle.<br>Au cours du vol, Iravan a décelé une menace qui pourrait annihiler Nakshar. Mais le voilà soupçonné d’Extase – un état mental qui est totalement prohibé dans la cité. S’il est reconnu coupable, il sera excisé, définitivement coupé de la trajection. Pour percer le mystère que représente ce danger jusque là inconnu et se disculper, il n’aura pas d’autre choix que de se réconcilier avec Ahilya.</p> Sintonia - Audrey Pleynet https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/09/sintonia-audrey-pleynet.html Les Lectures du Maki urn:uuid:ea87d4ed-2214-cb77-ece9-f100e77ac791 Sat, 27 Sep 2025 18:24:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgrSSQBEZEMT5qu9SwxtX6OF1bNBgNFnDtwQsrkvOIQq7kbSu0mr48WJqHQQ2BJpKqpEhyIXCQ4CsSMhWNbMOxz-oJ4cNcMbfSE62c6tH-PgnPnvQw6TidD3InTrG5ZZtl00OZFzgX5neDcJK8C3f1K8wVCmWyqhLKrK5eyjBuI7IS3tzPHvjZVV1QJr8/s1500/Sintonia.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1023" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgrSSQBEZEMT5qu9SwxtX6OF1bNBgNFnDtwQsrkvOIQq7kbSu0mr48WJqHQQ2BJpKqpEhyIXCQ4CsSMhWNbMOxz-oJ4cNcMbfSE62c6tH-PgnPnvQw6TidD3InTrG5ZZtl00OZFzgX5neDcJK8C3f1K8wVCmWyqhLKrK5eyjBuI7IS3tzPHvjZVV1QJr8/s320/Sintonia.jpg" width="218" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">C'est plus que du worldbuilding</span></div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">En un peu&nbsp;moins de 10 ans, <b>Audrey Pleynet</b> s'est affirmée comme l'une des plus belles plumes de SF françaises. Tout a commencé par, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/08/citoyen-audrey-pleynet.html" target="_blank"><i>Citoyen +</i></a>, une nouvelle disponible gratuitement sur son site (merci à&nbsp;<b><a href="https://lecultedapophis.com/2018/08/15/citoyen-audrey-pleynet/" target="_blank">Apophis</a></b>&nbsp;de nous l'avoir fait découvrir) puis par son recueil autoédité <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2019/03/ellipses-audrey-pleynet.html" target="_blank"><i>Ellipses</i></a> (merci à <b><a href="https://lepauledorion.com/2019/03/05/ellipses-audrey-pleynet/" target="_blank">FeydRautha</a></b>&nbsp;de l'avoir mis en avant), et en parallèle, elle a répondu à de nombreux appels à texte, ce qui lui a permis d'être publiée dans de nombreuses anthologies. En 2022, la consécration arrive avec pour la première fois une de ses nouvelles au sommaire de la <b><i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/07/bifrost-107-special-fictions.html" target="_blank">revue Bifrost </a></i></b>- chose réitérée <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/02/bifrost-113-intelligence-artificielle.html" target="_blank"><i>en 2024</i></a> - avant de se voir ouvrir les portes de la prestigieuse collection <b><i>Une-Heure-Lumière</i></b> avec son excellente novella <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/07/rossignol-audrey-pleynet.html" target="_blank"><i>Rossignol</i></a> saluée par le public et auréolée du prix des Utopiales. C'est donc tout naturellement que les <b><i>Editions du Bélial</i></b> ont publié son premier roman de SF : <i>Sintonia.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quel chemin parcouru pour cette autrice multicarte qui déploie toute son imagination dans le large spectre de la SF - du steampunk au space opera, du cyberpunk au post-apo - avec des textes ciselés, des idées novatrices et des univers bien à elle. Elle est sans conteste l'une des reines du worldbuilding et <i>Sintonia</i> en est, si ce n'est l'aboutissement, un exemple frappant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lire <i>Sintonia</i> est une expérience immersive, d'autant plus belle si vous ne connaissez que peu ou prou les grandes lignes de l'histoire. <b>Audrey Pleynet</b> vous plonge la tête la première dans ce futur pas si lointain où la géopolitique terrienne est bien différente de celle que nous connaissons. Bienvenue dans l'ère des villes-tiges et des villes-bulles, des cités-Etats où l'humanité se déploie grâce à l'essor des nanotechnologies. Venise, cité pionnière, et de ce fait influente, est le théâtre d'affrontements entre les différentes guildes qui la composent. La lignée séculaire des Sintonia se voit anéantie le temps d'une soirée et avec elle le <i>Diapason</i>, ce contrôle mental sur plusieurs générations rendu possible par la présence d'une nanite dans leur Sang. Seules quatre sœurs vont échapper au massacre et c'est par leurs yeux que l'on va découvrir ce monde futur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Audrey Pleynet</b> ne nous facilite pas la tâche. Les clefs de compréhension sont disséminées le long des premiers chapitres, grâce à des descriptions minutieuses, une ambiance incroyable, une technologie innovante à la fois obscure et accessible, le tout porté par quatre héroïnes, quatre sœurs si semblables et si différentes, chacune ayant ses aspirations et ses espoirs. Si l'intrigue est très classique - une histoire de vengeance comme on en voit souvent (et c'est le seul bémol du roman !) - elle est compensée par un worldbulding exceptionnel, inventif, précis et intelligent où chaque évènement s'explique, où aucune séquence n'est anodine, où tout est lié et rien n'est laissé au hasard : un petit bijou de construction.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais <i>Sintonia</i> n'est pas qu'un décor, c'est aussi une œuvre résolument féministe, une ode à la liberté et une réflexion sur les grandes thématiques du monde que sont la croyance, la science, la politique et la technologie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec <i>Sintonia</i>, <b>Audrey Pleynet </b>fait du <b>Audrey Pleynet,</b> c'est-à-dire qu'une fois de plus elle nous surprend par son inventivité, par sa capacité à se renouveler et à créer des futurs plus ou moins enviables, par le soin mis à construire son univers et à développer une ambiance unique, par ses personnages multiples et diversifiés... et on lui pardonnera une intrigue un peu trop évanescente.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Sintonia</i> s'impose sans conteste comme un grand texte de SF que l'on attendait de l'autrice.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les avis d'<a href="https://lepauledorion.com/2025/09/04/sintonia-audrey-pleynet/" target="_blank">Epaule d'Orion</a>, <a href="https://weirdaholic.blogspot.com/2025/09/quatre-cigognes-et-le-monde.html" target="_blank">Weirdaholic</a>, <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/09/17/sintonia-daudrey-pleynet/" target="_blank">Tachan</a>, <a href="https://www.yozone.fr/spip.php?article32779" target="_blank">Yozone</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/09/18/sintonia/" target="_blank">Bibliocosme</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/sintonia/" target="_blank">Outrelivres</a>,&nbsp;</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Guns of the Dawn – Adrian Tchaïkovsky https://albdo.blog/2025/09/27/guns-of-the-dawn-adrain-tchaikovsky/ Albédo urn:uuid:b6adc5ea-79f6-879c-70dc-eb094368277b Sat, 27 Sep 2025 17:30:12 +0200 Un récit passionnant sur les décombres de la raison Cela fait quelques temps désormais que je lis des textes d&#8217;Adrian Tchaïkovsky, un auteur que j&#8217;apprécie beaucoup, même lorsque ces récits sont un peu moins pétillant que ce que vous avez pu découvrir dans ce blog. J&#8217;ai eu l&#8217;occasion d&#8217;acheter le livre papier de Guns of &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/09/27/guns-of-the-dawn-adrain-tchaikovsky/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">Guns of the Dawn &#8211; Adrian&#160;Tchaïkovsky</span></a> Summer Star Wars – Andor – Saison 2 – Atterrissage https://rsfblog.fr/2025/09/27/summer-star-wars-andor-saison-2-atterrissage/ RSF Blog urn:uuid:48d7ab27-016b-a73d-92e4-dbf90587eb89 Sat, 27 Sep 2025 11:00:43 +0200 <p>Chers voyageurs interstellaires, le Summer Star Wars (#SummerStarWars #SSW) Andor saison 2 vient de se poser sur Terre après un périple de trois mois. Nous sommes partis le 21 juin et avons fait trois belles escales, sur sur Yavin 4, Chandrila et Ghorman, avant de revenir au bercail. Le Commandant M.Lhisbei, l’enseigne Excel Vador et [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/09/27/summer-star-wars-andor-saison-2-atterrissage/">Summer Star Wars – Andor – Saison 2 &#8211; Atterrissage</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les abysses – Rivers Solomon https://nevertwhere.blogspot.com/2025/09/les-abysses-rivers-solomon.html Nevertwhere urn:uuid:7ec8ee6c-2e98-a3c5-973d-d9ba2e18795a Sat, 27 Sep 2025 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture du roman Les Abysses" border="0" data-original-height="730" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd4xRi6JpTI78Jc8YOmqbOEf123zOpgTz4i16kx8oxcLO0w0XbiLH2dOu3CsU0WQLPdcnOOmkeyR2xoOPXM37yFTLrokNmp2Jdo8D1NZiuMI0jZxMJJixzgza9j0hZvjo75f8Uy8NbDHNdkpx35q3cQWd93TD4CMWBJ-dkBs2XJKBg0CrkATvvo6zXYmn9/w274-h400/abysses.jpg" width="274" /></div><p>Ce n’était pas une lecture prévue cet été, mais figurez-vous que j’ai trouvé ce livre dans une boîte à livres à côté d’une gare, et comme je tournais autour de ce livre depuis sa sortie j’ai pris ça pour un signe. Et je me suis surprise à abandonner ma lecture en cours pour lui faire un sort.<span></span></p><a name='more'></a><i>Les abysses</i> est un roman qui imagine que les femmes noires enceintes jetées à l'eau dans le cadre du commerce d'esclaves ont donné naissance à un peuple aquatique, les Wajinrus, des sortes de sirènes qui vivent au fond de l'océan.<br /><br />Celleux-ci entretiennent un rapport particulier à la mémoire, puisqu'iels oublient leur lourd passé en le confiant à une personne, l'historienne, qui a pour charge de leur remémorer leur passé une fois par an. Sauf que l’historienne actuelle, Yetu, ne supporte plus le poids de tous ces souvenirs.<br /><br /><i>Les abysses</i> est un texte très touchant sur le rapport à l'Histoire et à la mémoire, à l'échelle individuelle et à l'échelle collective. C'est une thématique qui m'intéresse en général, et j'ai apprécié la façon dont Rivers Solomon se penche sur le sujet, avec une grande sensibilité et beaucoup de justesse.<br /><br />J’ai également trouvé ses sirènes très réussies. Après tout quand on aime la SF, on aime rien de mieux qu’une bonne dose d’altérité et je trouve que les Wajinrus sont vraiment des superbes êtres aquatiques avec leurs caractéristiques propres, et ne sont pas de simples humains à qui on a collé une queue de poisson.<br /><br />Petit imprévu dans mon programme de lecture, <i>Les abysses</i> s’est révélé une excellente découverte. C’est un joli récit qui se lit vite et qui offre une réflexion intéressante sur la mémoire. J’étais un peu passée à côté de <i>L’incivilité des fantômes</i> mais cette deuxième rencontre avec Rivers Solomon a été bien plus convaincante.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Les abysses</i> (<i>The Deep</i>) est un roman de Rivers Solomon publié en 2019 en VO et en 2020 en français aux éditions des Forges de Vulcain. Traduction de Francis Guévremont. Couverture d’Elena Vieillard. 199 pages.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2022/03/rivers-solomon-les-abysses.html">233°C</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/les-abysses">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2020/11/22/les-abysses-rivers-solomon/">Le dragon galactique</a>, <a href="https://parchmentsha.fr/les-abysses-rivers-solomon/">Les lectures de Shaya</a>, <a href="https://moncoinlecture.com/the-deep-les-abysses-rivers-solomon/">Mon coin lecture</a><p></p> Catherine Dufour - Les Champs de la Lune https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/09/catherine-dufour-les-champs-de-la-lune.html 233°C urn:uuid:c8ad9ac1-a4fc-a8c1-a57a-c347010d6ce8 Wed, 24 Sep 2025 18:18:00 +0200 <div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIAXpfxPmaEVz7gHq7pA7XWz-__RiMxeiy1VxrM1EKCbLWhiVqPh9xw8FFDwjKRcZ7Gzbrb1S4oJY8UCcGsoWZtd4KQNsCznRbx4KzgNOljNwOfy80nbvhAWB4ywb0ZTKFdTbG0507bLaCh6fbcBjdGXee17MLslz-NIzewfDkEE199piYtveu8-z69_rs/s1000/leschampsdelalune.jpg"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="615" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIAXpfxPmaEVz7gHq7pA7XWz-__RiMxeiy1VxrM1EKCbLWhiVqPh9xw8FFDwjKRcZ7Gzbrb1S4oJY8UCcGsoWZtd4KQNsCznRbx4KzgNOljNwOfy80nbvhAWB4ywb0ZTKFdTbG0507bLaCh6fbcBjdGXee17MLslz-NIzewfDkEE199piYtveu8-z69_rs/w246-h400/leschampsdelalune.jpg" width="246" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Catherine Dufour, Les Champs de la Lune, 2024, 284 pages</i></div><br /> La Terre étant devenue inhabitable, les humains se sont déplacés sur la Lune. La majorité réside sous la surface mais quelques habitants vivent "à l'extérieur", sous des dômes, pour y faire pousser des plantes. C'est le cas d'El-Jarline, une fermière solitaire - à l'exception de son chat parlant - qui rend compte de ses activités dans des rapports qu'elle transmet à l'administration de sa cité.<br /><br /> <i>Les Champs de la Lune</i> est un ouvrage étonnant et particulier. L'intrigue y est infime. C'est un journal personnel, une tranche de vie, qui conte les quelques péripéties d'El-Jarline mais surtout présente un futur où l'humanité a colonisé la Lune, avec tous les problèmes afférents, dont la plupart ne dépareillent pas de ceux de la Terre. En plus de cette présentation, on observe aussi l'évolution du personnage d'El-Jarline, dans ce qui ressemble beaucoup à un <i>coming of age</i>, qu'on pourrait même qualifier de <i>coming of conscience</i>.<br /><br /> Le tout est très contemplatif. Un peu trop pour moi. Je dois avouer avoir par moment trouvé le temps long. La proposition est bonne, différente et bien réalisée, avec un vrai ton dans l'écriture. Mais elle n'a jamais réussi à m'enthousiasmer. J'ai trouvé ça objectivement bien mais subjectivement je n'ai pas réussi à y prendre beaucoup de plaisir.<br /><br /> Je commençais en disant que&nbsp;<i>Les Champs de la Lune</i> est un ouvrage étonnant et particulier. Ce qui est en somme la définition d'un ouvrage de Catherine Dufour. Parfois ça accroche, parfois moins. Mais une chose est sûre : Catherine Dufour parvient toujours à écrire des livres qui ne se ressemblent pas et qui ont quelque chose d'unique.<br /><br /> <i>Couverture : Aurélien Police</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://dragongalactique.com/2024/10/21/les-champs-de-la-lune-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://rsfblog.fr/2025/05/11/les-champs-de-la-lune-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Lhisbei</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/10/les-champs-de-la-lune-catherine-dufour.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/catherine-dufour-les-champs-de-la-lune/"><span style="color: #da901f;">Zoéprendlaplume</span></a>, <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2024/10/les-champs-de-la-lune.html"><span style="color: #da901f;">Le chien critique</span></a>, <a href="https://chutmamanlit.fr/2025/02/les-champs-de-la-lune-de-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Chut maman lit !</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/11/05/les-champs-de-la-lune-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2024/12/18/chronique-les-champs-de-la-lune-de-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2024/10/07/les-champs-de-la-lune-de-catherine-dufour/"><span style="color: #da901f;">Marc</span></a>, ...</i><br /> Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, Prix Planète-SF des blogueurs 2025 http://planete-sf.com/une-valse-pour-les-grotesques-de-guillaume-chamanadjian-prix-planete-sf-des-blogueurs-2025/ Planète-SF urn:uuid:746a805c-32de-20eb-5287-71bd1517227d Wed, 24 Sep 2025 17:31:30 +0200 <p>Guillaume Chamanadjian est un auteur français que les lecteurs d&#8217;Imaginaire ont découvert avec la saga de La Tour de garde, une double trilogie qu&#8217;il a écrite avec Claire Duvivier. Cette saga éditée aux éditions Aux Forges de Vulcain a obtenu de nombreux prix et est devenue un très beau succès littéraire. Fin 2024, Guillaume Chamandjian ... <a title="Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, Prix Planète-SF des blogueurs 2025" class="read-more" href="http://planete-sf.com/une-valse-pour-les-grotesques-de-guillaume-chamanadjian-prix-planete-sf-des-blogueurs-2025/" aria-label="En savoir plus sur Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, Prix Planète-SF des blogueurs 2025">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/une-valse-pour-les-grotesques-de-guillaume-chamanadjian-prix-planete-sf-des-blogueurs-2025/">Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, Prix Planète-SF des blogueurs 2025</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/09/Planete-SF-2025.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/09/Planete-SF-2025.jpg" alt="" class="wp-image-128147" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/09/Planete-SF-2025.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/09/Planete-SF-2025-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/09/Planete-SF-2025-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <p><strong>Guillaume Chamanadjian</strong> est un auteur français que les lecteurs d&rsquo;Imaginaire ont découvert avec la saga de<strong> La Tour de garde</strong>, une double trilogie qu&rsquo;il a écrite avec Claire Duvivier. Cette saga éditée aux éditions Aux Forges de Vulcain a obtenu de nombreux prix et est devenue un très beau succès littéraire.</p> <p>Fin 2024, <strong>Guillaume Chamandjian</strong> est revenu avec un nouveau roman, toujours aux éditions Aux forges de Vulcain, un one-shot entre Fantasy et Uchronie : <strong>Une valse pour les grotesques</strong>.</p> <p>Ce que disent les membres du jury sur le roman <strong>Une valse pour les grotesques</strong> :</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p><em>Une Valse pour les Grotesques </em>conjugue aventure, science, art et politique, dans une ambiance oscillant entre XIXe siècle historique et uchronie fantasmée.  En jouant avec les codes du récit et en interrogeant la nature même de la fiction, il offre une réflexion sur la création et la mémoire. Un coup de cœur pour moi.<br><em>Lhisbei &#8211; RSF blog</em></p> </blockquote> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p><em>Une Valse pour les Grotesques</em> de Guillaume Chamanadjian est un roman très bien écrit et passionnant qui interroge les liens entre réalités et fictions.<br>Cédric &#8211; Reflets de mes lectures</p> </blockquote> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p><em>Une valse pour les grotesque</em> est un roman qui subjugue. Un roman que j&rsquo;ai adoré lire, l&rsquo;écriture de Guillaume Chamanadjian est toujours aussi immersive et son récit est à la fois très inventif, émouvant et plein de surprises. Un énorme coup de cœur pour moi !<br>Anne-Laure &#8211; Chut Maman Lit</p> </blockquote> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>Dynamique, original, speed, poétique, souvent émouvant <em>(notamment lors des nombreux flahsbacks qui donnent une histoire aux personnages)</em>, <strong>Une Valse pour les grotesques</strong> peut agacer – un tout petit peu seulement – par son discours très brut de fonderie sur les inégalités. Tocqueville écrivit il y a deux siècles : <em>« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible »</em>. Et si, pour Delacroix, la liberté guidait le peuple, c&rsquo;est l&rsquo;égalité qui tient la plume de Chamanadjian. Porte-voix d&rsquo;une approche très passionnelle de l&rsquo;égalité qui me semble à la limite de la naïveté, l&rsquo;auteur agace parfois un peu, puis on passe à la suite ; de plus, on est en France, le lectorat appréciera sûrement.<br>Gromovar &#8211; Quoi de neuf sur ma pile ?</p> </blockquote> <p class="has-text-align-center has-large-font-size"><strong>Une valse pour les grotesques est donc le lauréat du Prix Planète-SF des blogueurs 2025 <img src="https://s.w.org/images/core/emoji/16.0.1/72x72/1f973.png" alt=" Sur la route d’Aldébaran – Adrian Tchaïkovsky https://albdo.blog/2025/09/23/sur-la-route-daldebaran-adrian-tchaiovsky/ Albédo urn:uuid:d78e00ab-d056-060e-0e71-6b5481ffe5dc Tue, 23 Sep 2025 15:27:08 +0200 Le Bélial &#8211; Une Heure-Lumière Voici un court roman qui illustre parfaitement l&#8217;esprit de la collection : court, intelligent et impertinent. Ajoutez à ces quelques qualificatifs, le nom de la dite collection, vous proposant de regarder à des années lumière de notre bonne jeune Terre, secouez, et vous obtenez un cocktail qui a du piquant. &#8230; <a href="https://albdo.blog/2025/09/23/sur-la-route-daldebaran-adrian-tchaiovsky/" class="more-link">Lire la suite de <span class="screen-reader-text">Sur la route d&#8217;Aldébaran &#8211; Adrian&#160;Tchaïkovsky</span></a> La Guilde des queues de chats morts – P.Djèli Clark https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/09/23/la-guilde-des-queues-de-chats-morts-p-djeli-clark/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:3b52b50b-540b-ab38-a819-bbea284ac50e Tue, 23 Sep 2025 09:41:14 +0200 Depuis plusieurs années, les lecteurs français ont le plaisir de pouvoir lire P. Djèlí Clark grâce aux éditions L&#8217;Atalante et à la traductrice Mathilde Montier. Les romans de l&#8217;auteur sont variés et proposent des univers originaux. C&#8217;est à nouveau le cas avec son dernier ouvrage toujours publié chez L&#8217;Atalante, La Guilde des queues de chats [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="723" height="997" data-attachment-id="54468" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/04/27/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2025/atalante0224-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/atalante0224-2025.jpg" data-orig-size="725,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="atalante0224-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/atalante0224-2025.jpg?w=218" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/atalante0224-2025.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/atalante0224-2025.jpg?w=723" alt="" class="wp-image-54468" style="width:384px;height:auto" /></figure></div> <p>Depuis plusieurs années, les lecteurs français ont le plaisir de pouvoir lire P. Djèlí Clark grâce aux éditions L&rsquo;Atalante et à la traductrice Mathilde Montier. Les romans de l&rsquo;auteur sont variés et proposent des univers originaux. C&rsquo;est à nouveau le cas avec son dernier ouvrage toujours publié chez L&rsquo;Atalante, <em>La Guilde des queues de chats morts</em>, une longue novella d’environ 200 pages se déroulant dans un univers imaginaire de fantasy.</p> <p>L’histoire se déroule à Tal Abisi, une cité portuaire florissante où nous suivons Eveen, une tueuse professionnelle appartenant à la guilde des queues de chats morts. Cette guilde sert la déesse Aeril, Matrone des assassins. Les règles de la guilde sont très nombreuses mais la plus importante est qu&rsquo;un contrat accepté doit être honoré. Eveen a une petite particularité, elle est décédée et a été ramenée d’entre les morts pour servir la déesse Aeril. Comme tous les autres morts vivants, Eveen est consciente de sa nature. Rien ne la distingue physiquement des vivants si ce n’est le fait qu’elle n’a aucun souvenir de sa vie d’avant et un appétit d&rsquo;ogre. Mais elle ne mange pas d&rsquo;humains, elle n&rsquo;est pas un zombie juste une morte vivante.</p> <p>Eveen accepte une nouvelle mission et une nouvelle cible à expédier. Or, en se rendant sur les lieux, rien ne va se passer comme prévu puisque la cible est une jeune fille qui ressemble trait pour trait à Eveen. Celle-ci va essayer de comprendre ce qu&rsquo;il se trame en s&rsquo;associant avec sa cible. Le duo formé par les deux héroïnes est un vrai cocktail explosif plein de surprises et d’humour. On prend beaucoup de plaisir à les suivre. Entre les règles d&rsquo;assassins, les expressions d&rsquo;Eveen, son appétit, l&rsquo;humour est bien présent. L&rsquo;auteur nous offre une bonne dose de dérision et de plaisanteries au milieu des scènes d’actions et du rythme effréné.</p> <p>Le roman est mené tambour battant, il est court et se lit très vite. Pourtant, Phenderson Djèlí Clark a construit un univers d’une grande richesse et densité. Tout est très cohérent, on plonge très facilement dans ce monde et on s’attache aux différents personnages. La magie est très présente dans cet univers, les divinités aussi. Il faut d’ailleurs mentionner la qualité de la traduction française de Mathilde Montier notamment, lors de l’apparition de la déesse. Les différents récits, contes ou légendes s’enchevêtrent pour notre plus grand plaisir. L’univers est d&rsquo;ailleurs tellement riche qu’il mériterait d’être utilisé à nouveau. </p> <p>Ainsi, <em>La Guilde des queues de chats morts </em>est une vraie lecture plaisir, une course contre la montre palpitante avec de l’humour et des personnages hauts-en-couleur. Et pour ne rien gâcher, l’univers est très riche. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce court roman.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/06/27/la-guilde-des-queues-de-chats-morts-phenderson-djeli-clark/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/05/23/la-guilde-des-queues-de-chats-morts/">Le bibliocosme</a>, </p> <p>Auteur: P. Djèlí Clark</p> <p>Traduction: Mathilde Montier</p> <p>Éditions: L&rsquo;Atalante</p> <p>Parution: 15/05/2025</p> <p>Eveen est morte. Ou plutôt morte-vivante. Depuis qu’elle a été réanimée et qu’elle a rejoint la guilde des Queues de chats morts, elle sert la déesse Aeril, Matrone des assassins, en tant que tueuse à gages.<br>Assassins dont le serment le plus important exige que tout contrat accepté soit honoré, sous peine de s’attirer les foudres divines. Alors voilà Eveen bien embarrassée lorsqu’elle doit éliminer une jeune fille… qui lui ressemble trait pour trait.<br>« Quoi ? murmura la fille.<br>— Tu es moi, dit Eveen, qui peinait toujours à y croire elle-même. Par les nibards de feu d’Aeril, je serais bien en peine de l’expliquer, mais… tu es moi ! »<br>Un divertissement jubilatoire et une enquête à tiroirs dont Phenderson Djèlí Clark a le secret.</p> <p></p> La Cité des lames, Les Cités divine T2 – Robert Jackson Bennett https://rsfblog.fr/2025/09/22/la-cite-des-lames-les-cites-divine-t2-robert-jackson-bennett/ RSF Blog urn:uuid:f1272cd9-3f04-e98e-f09f-3cebb367327e Mon, 22 Sep 2025 17:30:52 +0200 <p>La Cité des lames Les Cités divines T2 De Robert Jackson Bennett Albin Michel Imaginaire &#8211; 576 pages. Traduction de Laurent Philibert-Caillat Deuxième volume de la trilogie Les Cités divines, La Cité des Lames peut se lire indépendamment du premier tome (La Cité des marches). Robert Jackson Bennett prend soin d’intégrer au fil du récit [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="https://rsfblog.fr/2025/09/22/la-cite-des-lames-les-cites-divine-t2-robert-jackson-bennett/">La Cité des lames, Les Cités divine T2 &#8211; Robert Jackson Bennett</a> est apparu en premier sur <a href="https://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> La rentrée automnale 2025 - #2 https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/09/la-rentree-automnale-2025-2.html Les Lectures du Maki urn:uuid:281c49dc-8b49-9a38-d833-8a51985eed6f Sun, 21 Sep 2025 19:56:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX_gbEs08fc9BBRTf21_qHsJtCYj_qpjK_w7WZAIg-k9MVv50jU2dHI33uMHwtQAHk9hrMsDddiUliiGTB41bkIRPf1TJK-9Sgsy3VGouAyadeqkL1VksqgdE0lcYw3geDFYKd6xXMF9YQyqZZO0q-dF9renA8ayUaf5fK1DV2ZnHlbwESfOz0EQEwu24/s900/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="750" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX_gbEs08fc9BBRTf21_qHsJtCYj_qpjK_w7WZAIg-k9MVv50jU2dHI33uMHwtQAHk9hrMsDddiUliiGTB41bkIRPf1TJK-9Sgsy3VGouAyadeqkL1VksqgdE0lcYw3geDFYKd6xXMF9YQyqZZO0q-dF9renA8ayUaf5fK1DV2ZnHlbwESfOz0EQEwu24/w167-h200/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" width="167" /></a><br /></p><div style="text-align: justify;">Après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/08/la-rentree-automnale-2025-1.html" target="_blank">une première sélection</a> pour la rentrée automnale 2025 couvrant les mois d'août et septembre (ce qui s'apparente du coup à une rentrée de fin d'estive !), me revoilà avec un repérage pour les derniers mois de l'année (enfin surtout pour celui d'octobre, le reste étant nébuleux voire absent !).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On ne va pas refaire l'article sur le manque de communication de nombreux éditeurs, ni sur le fait que la production SF se réduit d'année en année. Ceci étant dit, comme pour le premier billet, mon choix sera très restreint (mais de qualité !) et permettra de se pencher sur des lectures plus blanches mais toujours teintées d'Imaginaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme <strike>souvent</strike> toujours, c'est chez <b><i>Le Bélial </i></b>que le bonheur se trouvera. Il y aura bien une ou deux novellas <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i> pour clore l'année (mais n'ayant pas les couv' pour le moment, j'y reviendrai en temps voulu). Le gros morceau est sans conteste <i>La Grande Muraille de Mars</i>, un recueil de dix-sept textes (et presque 700 pages) d'<b>Alastair Reynolds</b> (l'un des maîtres incontestés et incontestables de la SF de ces trente dernières années). On ajoutera le <i><b>Bifrost n°120</b></i> consacré au <i>Multiversalisme</i> et un opus de la collection <i><b>Parallaxe</b></i> dédié au film <b>Avatar.</b></div><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgppw5BkA01zTrC_Fiwc-kWLV4vSTwHQy-XcJYE9XXRUCKZK4H8dK2xgwx0tE7eBen0uk896p4LMbGxBHYpDOIdRaBa62QwOlNElBRjxGuA98du5Gw9L1xNs6pt0yPglmS7m1LaH-NZ7sCk8XAKnEwHCajLgC3qgg0yVzfZ5rApm9Kk3PAWu6W_D464NcI/s1500/reynolds.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgppw5BkA01zTrC_Fiwc-kWLV4vSTwHQy-XcJYE9XXRUCKZK4H8dK2xgwx0tE7eBen0uk896p4LMbGxBHYpDOIdRaBa62QwOlNElBRjxGuA98du5Gw9L1xNs6pt0yPglmS7m1LaH-NZ7sCk8XAKnEwHCajLgC3qgg0yVzfZ5rApm9Kk3PAWu6W_D464NcI/s320/reynolds.jpg" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_jJprnCDNSfwFVvsJpnW6YfK7Cmdm0Qovd_r7OTY5VbluQM_MEpaaZmwN5ZXWoTFs451_lUZphhy4t-1wP1Hw6S5VJT5MNXQLiKu6Qg4n6LxQoGOfgv-GrcV_R4djTgnw4F96Zpuh1JiNVZn0RBsj9awzEUhbOrX57Ff-HWC4e1JQrOWQT-8ANtwWvPM/s1500/Bifrost%20120.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_jJprnCDNSfwFVvsJpnW6YfK7Cmdm0Qovd_r7OTY5VbluQM_MEpaaZmwN5ZXWoTFs451_lUZphhy4t-1wP1Hw6S5VJT5MNXQLiKu6Qg4n6LxQoGOfgv-GrcV_R4djTgnw4F96Zpuh1JiNVZn0RBsj9awzEUhbOrX57Ff-HWC4e1JQrOWQT-8ANtwWvPM/s320/Bifrost%20120.jpg" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAyfxd0sMw6QB_tDtv5PXfZjyd8kGi4e1YoVYOexC1jND8_PPIwfSf4x0D2tVO9MKlpmLaUhiCo1wx-kmpv5RcEYv2V4Ctw7c1mTfzrFi8CCCSBAj_YGQF-jieHhvf3RdFJuXs_ZxsQ_qq6KflXI5xwCMWY4qAryns7LIT0qM90h2UsOanbG0hWzD7NCk/s1500/avatar.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAyfxd0sMw6QB_tDtv5PXfZjyd8kGi4e1YoVYOexC1jND8_PPIwfSf4x0D2tVO9MKlpmLaUhiCo1wx-kmpv5RcEYv2V4Ctw7c1mTfzrFi8CCCSBAj_YGQF-jieHhvf3RdFJuXs_ZxsQ_qq6KflXI5xwCMWY4qAryns7LIT0qM90h2UsOanbG0hWzD7NCk/s320/avatar.jpg" /></a></div><div><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Chez <b><i>Mnémos</i></b>, MNE/SYS une anthologie regroupant cinq nouvelles SF sur le thème de la mémoire, par cinq premiers talents. L'occasion donc de découvrir de nouvelles plumes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7FMLHLrk8Hbd0lUcJzhlzIEyizA0NyqvVX-wxP-LNiQJs8YfgJWfL4FFcxGGVxag34qw27jiIlMB2sWfj9eGdOhv-ACDccP5U7ppmdROC6f3HI0_FCWT_5K5IegSvMcDsl4y2pbc6m6nA3h79n3ZbeuwV982uozO7g6EXuarJzLqQGeD19veVrIvbgzA/s800/mnesys.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="580" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7FMLHLrk8Hbd0lUcJzhlzIEyizA0NyqvVX-wxP-LNiQJs8YfgJWfL4FFcxGGVxag34qw27jiIlMB2sWfj9eGdOhv-ACDccP5U7ppmdROC6f3HI0_FCWT_5K5IegSvMcDsl4y2pbc6m6nA3h79n3ZbeuwV982uozO7g6EXuarJzLqQGeD19veVrIvbgzA/s320/mnesys.jpg" width="232" /></a></div><div><br /><br />Chez <i><b>J'ai Lu Imaginaire</b></i> dans la collection <b><i>Nouveaux Millénaires</i></b>, le deuxième tome de la trilogie de <i>La Constellation des Ombres</i> de <b>Bethany Jacobs </b>(dont je dois lire le premier opus !).</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA7nwpVydoNENNnHl0vELLny-MnYOA1XXnElNmytgnSJY8t00qDKzNT-6N8mcE55dPKXp7cQxXW9fO_qBMq0EbJYLCjGMf_lvs6bG0bRMNuB6MiYEGNszSw-2YiQsE8DfPKq1Nq7I0Uez21n5IDT5J2r5cnptNUwlF6MZdc03mQptLku5DeOyIz_HKPZs/s1500/Bethany.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA7nwpVydoNENNnHl0vELLny-MnYOA1XXnElNmytgnSJY8t00qDKzNT-6N8mcE55dPKXp7cQxXW9fO_qBMq0EbJYLCjGMf_lvs6bG0bRMNuB6MiYEGNszSw-2YiQsE8DfPKq1Nq7I0Uez21n5IDT5J2r5cnptNUwlF6MZdc03mQptLku5DeOyIz_HKPZs/s320/Bethany.jpg" /></a></div><div><br /><br />Chez <b><i>Robert Laffont</i></b>, une traduction danoise, fait assez rare pour le souligner, avec le premier volet de la duologie de <b>Viggo Bjerring </b>: <i>Le coeur du monde.</i></div></div><div><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgksT1MD_B-ee-7BlbaDMcMNCJePM_i0J2q3yp7sw83WVy2Ljtu0D7F5tRBKQO0TJSZkvydkNbQuWmEwkLIDaD-hv-bJ8a4oX6VUV41aUSrAd9j8_VYwOPf9vUYvERW4abDAJ6IizDOp4tFWDuaSBulctOedtxzbz_hQFcl9zDEv6SI0chldBwzEjspCjc/s1274/Coeur%20du%20monde.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgksT1MD_B-ee-7BlbaDMcMNCJePM_i0J2q3yp7sw83WVy2Ljtu0D7F5tRBKQO0TJSZkvydkNbQuWmEwkLIDaD-hv-bJ8a4oX6VUV41aUSrAd9j8_VYwOPf9vUYvERW4abDAJ6IizDOp4tFWDuaSBulctOedtxzbz_hQFcl9zDEv6SI0chldBwzEjspCjc/s320/Coeur%20du%20monde.jpg" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;">Et pour finir chez <b><i>Métailié,</i></b> <i>La Station</i>, un roman polonais de <b>Jakub Szamalek </b>se déroulant au bord de la Station Spatiale Internationale, un huis-clos sur fond d'une nouvelle guerre froide.</div><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2yaK3MYmjR_Aq13WNOtDLWSHJ7_5gwq7l_9Ob0D7Xb7ILrKmvH_Ksf7yhJIOcd4ozEH_rrnoDsrUjKbl9Q1vacl8pYhDy7ojLbunWZkuHvryNdk_i9Lmq6IF4LqFZM97a8qLbbszoIvkgl5dYmfolRD_uEfOLK4HkMYIEqNOFjHQiVGDGJdNVv_SpdKo/s1500/La-Station.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2yaK3MYmjR_Aq13WNOtDLWSHJ7_5gwq7l_9Ob0D7Xb7ILrKmvH_Ksf7yhJIOcd4ozEH_rrnoDsrUjKbl9Q1vacl8pYhDy7ojLbunWZkuHvryNdk_i9Lmq6IF4LqFZM97a8qLbbszoIvkgl5dYmfolRD_uEfOLK4HkMYIEqNOFjHQiVGDGJdNVv_SpdKo/s320/La-Station.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div> Cinquante fleurs pour te briser le cœur – GennaRose Nethercott https://lepauledorion.com/2025/09/21/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/ L'épaule d'Orion urn:uuid:6be7aa17-e87e-9bae-c9ce-692dbd228abf Sun, 21 Sep 2025 13:36:27 +0200 Conteuse, folkloriste et poétesse itinérante, souvent accompagnée d’un théâtre d’ombres chinoises, GennaRose Nethercott s’est fait connaître avec son premier roman, Thistlefoot (2023), inspiré du folklore slave. Elle y convoquait la figure de Baba Yaga et l’histoire des pogroms durant la guerre civile russe (1918 -1921), qu’elle mêlait à des archétypes de l’horreur contemporaine, pour livrer &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/09/21/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Cinquante fleurs pour te briser le cœur &#8211; GennaRose&#160;Nethercott</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="699" height="1023" data-attachment-id="18253" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/09/21/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur-gennarose-nethercott/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg" data-orig-size="700,1025" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/09/nethercott-cinquantefleurspourtebriserlecoeur-700w.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-18253" style="width:402px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Conteuse, folkloriste et poétesse itinérante, souvent accompagnée d’un théâtre d’ombres chinoises, GennaRose Nethercott s’est fait connaître avec son premier roman, <em>Thistlefoot</em> (2023), inspiré du folklore slave. Elle y convoquait la figure de Baba Yaga et l’histoire des pogroms durant la guerre civile russe (1918 -1921), qu’elle mêlait à des archétypes de l’horreur contemporaine, pour livrer un conte moderne sur le devoir de mémoire. Traduit en français par d’Anne-Sylvie Homassel, <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/01/26/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La Maison aux pattes de poulet</a></strong> est paru chez Albin Michel Imaginaire en janvier 2024, avec une couverture signée Anouck Faure.</p> <p class="has-text-align-justify">L’année suivante, l’autrice confirmait son univers singulier avec <em>Fifty Beasts to Break Your Heart (and other stories)</em>, un recueil de quatorze nouvelles. Sa traduction française, <strong>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</strong>, paraîtra prochainement, le 1&nbsp;octobre 2025, chez le même éditeur, à nouveau porté par le duo Homassel/Faure, comme il se doit. Le ton, sombre, s’inscrit dans la continuité du roman&nbsp;: un imaginaire hybride qui donne naissance à des contes contemporains enracinés dans une tradition orale, hantés par des fantômes, des créatures fantastiques, des amours et des morts. Certains textes flirtent ouvertement avec l’horreur, voire le body-horror, mais l’ensemble est mu par un élan poétique et nostalgique. Comme dans les contes traditionnels, la noirceur du fond se dissimule derrière une forme envoûtante.</p> <p class="has-text-align-justify">La nouvelle qui donne son nom au recueil, Cinquante fleurs pour te briser le cœur, s’ouvre sur une définition&nbsp;pourrait servir de lettre d’intention à l’ouvrage :</p> <div class="wp-block-group"><div class="wp-block-group__inner-container is-layout-constrained wp-block-group-is-layout-constrained"> <p><strong>Bestiaire</strong> (bɛs·tjɛʁ)</p> <div class="wp-block-group"><div class="wp-block-group__inner-container is-layout-constrained wp-block-group-is-layout-constrained"> <ol class="wp-block-list"> <li>Recueil médiéval de récits allégoriques ou moraux décrivant l’aspect et les coutumes d’animaux réelles ou imaginaires.</li> <li>2.a.&nbsp;: Recueil de descriptions ou de représentations d’animaux réels ou imaginaires.</li> <li>2.b.&nbsp;: Groupe de personnes réelles ou de personnages littéraires ayant la plupart du temps une signification symbolique.</li> <li>3. Collection singulière ou fantaisiste dans sa conception.</li> </ol> </div></div> </div></div> <p>Et sa morale peut être résumé par cette autre passage tiré du texte qui ouvre le livre&nbsp;:</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>« Certains disent que l’Escalier de l’éternité conduit en enfer. Cette information n’a été officiellement ni confirmée ni infirmée ». <em>Le soleil se couche sur l’escalier de l’éternité</em>. p.18</p> </blockquote> <p class="has-text-align-justify">Si chacun des quatorze textes peut se lire comme un conte poétique, Nethercott varie les dispositifs narratifs. À côté des récits classiques, rédigés à la troisième personne et aux temps du passé, surgissent de adresses au présent, à la deuxième personne, qui engagent le lecteur. Le recueil déploie également des formes inattendues&nbsp;: un dictionnaire magique, un bestiaire imaginaire, un calendrier hanté. Cette diversité enrichie l’ouvrage et chaque texte renouvelle sa manière d’être lu, voire dit à voix haute. On retrouve là le goût du théâtre de l’autrice.</p> <p class="has-text-align-justify">Les protagonistes sont souvent de jeune femmes ou de jeunes hommes, pris dans des histoires d’amour funestes, qui m’ont plusieurs fois évoqué le romantisme sombre de <strong>La morte amoureuse</strong> de Théophile Gautier. Mais l’on croise aussi derrière certaines trouvailles l’ombre de Jorge Luis Borges. Quant à Pouchkine, on le perçoit dans le lyrisme qui sous-tend nombre de ces récits. C’est entre ces trois influences (peut-être)&nbsp;: romantisme gothique, jeu borgésien, et souffle poétique russe, que se situe l’originalité de <strong>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</strong>.</p> <p>Pour ma part, j’ai adoré.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D&rsquo;autres avis : <a href="https://www.elbakin.net/livre/6123/cinquante-fleurs-pour-te-briser-le-coeur" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Elbakin</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/09/gennarose-nethercott-cinquante-fleurs.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Gromovar</a>,</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Cinquante fleurs pour te briser le cœur</li> <li><strong>Autrice&nbsp;:</strong> GenneRose Nethercott</li> <li><strong>Traduction&nbsp;:</strong> Anne-Sylvie Homassel</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 1&nbsp;octobre 2025, Albin Michel Imaginaire</li> <li><strong>Couverture&nbsp;:</strong> Anouck Faure</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;: </strong>270 pages</li> <li><strong>Format&nbsp;: </strong>relié (22,90&nbsp;€) et numérique (11,99&nbsp;€)</li> </ul>