SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Imaginales 2025 : L’imaginaire hors-normes ! https://www.actusf.com/detail-d-un-article/imaginales-2025-limaginaire-hors-normes SF | ActuSF - Events urn:uuid:3793a5ce-534e-1f19-2ad4-12641e19391e Tue, 22 Jul 2025 00:22:55 +0200 L’inversion de Polyphème – Serge Lehman https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/linversion-de-polypheme-serge-lehman.html Nevertwhere urn:uuid:174bab90-69d2-e036-1611-5fc688a3652d Mon, 21 Jul 2025 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de L'inversion de Polyphème" border="0" data-original-height="752" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZItnesBDGYOYhQlaJKmTxM24kqfJEinqU8bw_EO3ZnhyphenhyphengC0msziJlZWbBe1LQgtftNQV0CcVmz7LXcAyuVydfDJJNif0XBWOnok-SrGaM-nByWKVlq2KZU3B2tMaLtvQF0mECl06xD27jgcQKXdIUujxSR0Dgg_Zac10md0wjJiArmZmXRblJAn3SEBPJ/w266-h400/inversiondepolypheme.jpg" width="266" /></div><p>Occurrence assez rare pour être remarqué, ce titre de la collection Une heure-lumière a été lu sur une journée, au gré de trop nombreux trajets dans les transports. C’est un plaisir rare en dehors des vacances (et même pendant les vacances), alors ne le boudons pas. D’ailleurs, en parlant de vacances…<span></span></p><a name='more'></a><i>L’inversion de Polyphème</i> met en scène un groupe d’adolescents vivant en banlieue parisienne, passionnés de science-fiction, qui assistent à un phénomène extraordinaire durant leurs vacances. Il y a un petit côté <i>Stranger Things</i> par certains côtés (franchement je m’attendais presque à voir des vélos sur la couverture à côté des silhouettes!), à ceci près que cette novella a été publiée en 1997, bien avant la série.<br /><br />Je pense qu’on m’a un peu survendu ce texte ici et là, et l’introduction le présente comme le prototype de la collection Une heure-lumière n’a pas aidé : je m’attendais à du wahouh et je ne l’ai pas trouvé.<br /><br />Cependant j’ai quand même bien aimé cette lecture qui exploite bien le schéma narratif du souvenir d’enfance qu’on se remémore, dévoilant petit à petit toute une époque et une ambiance. On s’attache petit à petit à ces sales gosses, tous un peu (ou beaucoup) cabossés.<br /><br />C’est sans doute parce qu’on partage avec eux cette passion dévorante pour la SF, et même si leurs références ne sont pas forcément les miennes (il faudrait remplacer les Fleuve noir par des Pocket roses et bleus avec les premières lignes de l’histoire en couverture pour ma part), il y a un petit effet <i>Morwenna</i> qui fonctionne bien.<br /><br />C’est d’autant plus plaisant que cela permet d’avoir des personnages qui, confrontés à un phénomène surnaturel, ne se contentent pas de dire « c’est de la science-fiction » mais se servent de leurs lectures pour comprendre et analyser le phénomène, très finement d’ailleurs. Les lecteurs de SFFF sauveront le monde, mais ça on le savait déjà&nbsp;!<br /><br />Je me rends compte que je suis bien bavarde concernant un texte qui m’avait laissé une impression mitigée à la lecture. Au final je garde plutôt un bon souvenir de cette lecture, même si je ne pense pas être son meilleur public de destination (oui des fois même les textes de 1997 ont un petit côté old school !).<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>L’inversion de Polyphème</i> est une novella de Serge Lehman parue pour la première fois en 1997, et réédité dans la collection Une heure-lumière aux éditions du Bélial’ en 2025. Couverture d’Aurélien Police. 105 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/03/16/linversion-de-polypheme-de-serge-lehman/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/06/02/linversion-de-polypheme/">Le Bibliocosme</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/l-inversion-de-polypheme">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/03/11/linversion-de-polypheme-serge-lehman/">L’épaule d’Orion</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/03/linversion-de-polypheme-serge-lehman.html">Les lectures du Maki</a><p></p> Petites histoires de la science-fiction française : Les coulisses du fandom ! https://justaword.fr/petites-histoires-de-la-science-fiction-fran%C3%A7aise-les-coulisses-du-fandom-7930f3bbaca1?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:629707be-d61a-0ef6-bcbc-4fea41f859ed Sun, 20 Jul 2025 22:21:15 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*eHsDm_UBrUKE65v9i8kMyg.jpeg" /></figure><h3>Petites histoires de la science-fiction française : Les coulisses du fandom !</h3><h4>…Un demi-siècle de SF !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*eivXQhIKRCYZSsOSkQ7rFA.jpeg" /></figure><p>C’est par un jour comme les autres que je découvre, sans y faire vraiment garde, un énorme pavé tout de blanc reluisant au milieu d’une des tables de mon libraire préféré. Intrigué, je lis d’abord le sous-titre : <em>Mémoires d’un demi-siècle de la SF française</em>. <br>Saisissant l’objet dans la foulée, je m’aperçois qu’il s’agit d’un essai signé <strong>Alain Grousset</strong>, auteur tricolore doublement masochiste puisqu’il écrit de la science-fiction et de la jeunesse. <br>Aussi, <strong>Alain Grousset</strong> est un vieux de la vieille, un témoin minutieux qui a atteint l’âge vénérable des 68 ans à l’heure où je vous parle… et qui a donc côtoyé de près toute une partie des grands de la science-fiction française. <br>Avec cette brique de 500 pages, il se propose de retracer l’histoire de la science-fiction made in France à travers ceux qui l’ont fait : auteurs, éditeurs ou simples fans/collectionneurs. <br>Une Histoire tissée grâce aux histoires, une somme de connaissance triées par ordre chronologique de 1945 à 2000.<br>Et j’avoue qu’en ouvrant celui-ci par curiosité, je ne m’attendais pas à tomber avec autant d’enthousiasme dans les couloirs du temps.</p><h3>Les hommes sans futur</h3><p>C’est en effet un drôle de phénomène que de se retrouver catapulter au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour trier sur le volet les activités des uns et des autres, et d’y dénicher leur rôle dans la naissance d’un genre qui a pris bien du retard dans l’Hexagone par rapport à ce qu’il se fait déjà Outre-Atlantique. <strong>Alain Grousset</strong> passionne parce qu’il sait narrer, de façon tout à fait fluide et didactique, la vie de ceux qui vont faire le grand jeu en France, populaire ou élitiste. C’est la naissance de noms aussi légendaire que <em>Fleuve Noir Anticipation </em>ou du <em>Rayon Fantastique</em>.<br>C’est le temps où tout semble à faire et à construire, où l’avenir sourit aux audacieux <em>(et aux chanceux aussi, souvent)</em>.<br>Rapidement, on se passionne pour ces gens qui arrivent sur le devant de la scène et vont, peu à peu, inscrire leur nom dans la légende de la science-fiction française sans souvent en avoir conscience.<br>On parle de géants comme <strong>Jacques Sadoul</strong>, <strong>Alain Dorémieux</strong>, <strong>Gérard Klein</strong>, <strong>Philippe Curval</strong>, <strong>Maurice Renault</strong>, <strong>Pierre Versins</strong> ou encore <strong>Robert Kanters</strong>. <br>À force d’anecdotes et de petites détails, <strong>Alain Grousset </strong>assemble cette galerie d’acteurs <em>(et d’actrices, oui, il y en a quand même quelques-unes)</em> qui nous deviennent familiers, presque intimes, au gré des pages. <br>On regarde, un peu éberlué, un peu émerveillé, ces gens qui veulent tout tenter, faire de la revue, de la collection poche ou grand format, ouvrir des librairies spécialisées, organiser des conventions n’importe comment ou tout simplement écrire de la SF… alors que le terme n’est pas encore lui-même certain d’exister en France. <br>C’est fascinant.</p><h3>Biographie comparée et Temps Incertain</h3><p>J’ai donc parcouru sans m’en rendre compte ces pages à la vitesse de la lumière. Ou soyons modeste, au moins d’un <strong>Jacques Goimard</strong> se jetant sur les droits poches de <strong>Dune</strong>. Qu’est-ce qui en fait l’attrait ?<br>C’est d’y découvrir un monde par ses coulisses, un monde où tout est <em>(presque)</em> possible, où l’on comprend que ces personnes écrivent de la science-fiction entre les évènements rocambolesques qu’ils vivent, faits de démerdes et de combines, mais aussi de grands coups de chance ou de belles polémiques !<br>Et les polémiques, elles ne datent pas d’aujourd’hui dans ce petit milieu de la science-fiction française qui aime se faire désormais nommer <em>Imaginaire</em>. Je comprends que nous sommes certainement des petits joueurs, que les disputes par éditos interposés et les phrases bien placées étaient déjà là depuis longtemps, bien avant les écrits assassins sur Facebook ou les rébellions de pacotille aux Imaginales et ailleurs. <br>C’est ce sentiment étrange — et réconfortant en un sens — que tout est un éternel recommencement. Notamment sur le statut de la SF au sein de la littérature en général et sur les positions du <em>fandom </em>qui n’en finissent pas d’entrer en collision.<br>Déjà dans les années 60/70, les jeunes voient d’un mauvais œil les réac’, les fascistes, ces écrivains populaires qui servent la soupe au lieu de faire de la science-fiction à la française un lieu de luttes politiques et sociales. <br>Rien n’a changé en somme.<br>Et tout a changé. <em>Hé oui</em>.<br>Car on contemple un peu nostalgique et surpris les chiffres de l’âge d’or de la science-fiction, qu’ils s’agissent des ventes ou des tirages, des bouquins ou des revues. L’ensemble laisse rêveur même le plus blasé des lecteurs de SF d’aujourd’hui.<br>On se retrouve alors devant l’évidence, la science-fiction est une niche et ceux qui y logent forment une sorte de fandom de Schrödinger. <br>Qui veut à la fois sortir de son carcan et qui est quand même bien dedans aussi. <strong>Alain Grousset</strong> capture les paradoxes à la française, cette détestation quasi-systématique du populaire ou de ce qui n’est pas du clan fermé et dûment étiqueté SF. On retrouve cette tendance à voir que la SF marche d’autant mieux quand elle n’est pas claironnée comme telle et que les auteurs ne se revendiquent pas « <em>auteurs de science-fiction</em> ».<br><strong>Pierre Boulle</strong> et <strong>Georges-Jean Arnaud </strong>peuvent en témoigner.</p><h3>C’est ainsi que les hommes vivent</h3><p>Mais ce qui fera définitivement la beauté de cet essai bien dodu, c’est l’évidente tendresse et le sourire goguenard d’<strong>Alain Grousset</strong> lorsqu’il replonge dans ces souvenirs. C’est cette façon de décrire même les plus vils attaques ou les coups les plus bas comme autant de choses souriantes qui rappellent qu’on a vécu des temps formidables. C’est cette façon de trouver la débrouille, l’amitié, le coup de gueule, le succès, la vie et, finalement, l’émerveillement. De voir qu’un si petit noyau d’individus a pu souder ce qu’on connaît aujourd’hui et que, d’une façon ou d’une autre, les générations de la science-fiction française se succèdent et rejouent des tableaux déjà anciens avec quelques variations ici ou là. <br>De temps en temps, on sent tout de même poindre une sincère tristesse, une sorte de manque pour <strong>Alain Grousset</strong> qui, mine de rien, voit tomber uns à uns ceux qui ont fait la SF d’après-guerre…puis ceux d’après encore…en attendant les suivants. C’est l’occasion de revenir sur certains noms de la liste citée plus haut et qui doivent vous paraître bien mystérieux. <br>Ils sont rares ceux qui se souviennent de <strong>Pierre Versins</strong> ou de <strong>Maurice Renault</strong>. J’avoue d’ailleurs que je ne les connaissais pas du tout avant de lire l’essai d’<strong>Alain</strong>. C’est là aussi la beauté de l’entreprise, ressusciter les morts, les disparus, faire remonter les fantômes pour un ultime tour de piste bien mérité et pour former la mémoire d’un genre. <br>De calmer l’injustice de l’oubli, même le temps d’une lecture. <br>Alors oui, on pourra regretter la qualité assez moyenne de la mise en page de tout cela, assez triste et terne en regard de la jovialité qui niche au fond. <br>Et l’on remarquera qu’<strong>Alain </strong>finit par épuiser les anecdotes en arrivant dans les années 90. Un défaut inévitable et bien vite pardonnable car la passation ultime de ce témoin s’effectue ici et l’on voit que, l’âge faisant, l’écart avec les petits nouveaux se fait sentir, que les technologies évoluent et que les anecdotes se passent au virtuel, sur les réseaux.<br>Pour le meilleur et pour le pire.<br>C’est le début du <em>Cafard Cosmique</em> ou d’<em>ActuSF</em>. Des forums et de Facebook. Le début d’une nouvelle ère… qui est d’ailleurs déjà quasiment terminée à l’heure où je vous parle et où les réseaux sociaux sont devenus les nouveaux champs de bataille d’un fandom toujours sale gosse et bouillonnant. Qu’on déteste volontiers pour adorer le lendemain. <br>C’est la vie.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/900/1*2M6csXOFwPhOEtUHFjxFhg.jpeg" /></figure><h4>Me voici à refermer ce bloc, nostalgique comme si l’on venait de me raconter une histoire familiale encore mal connue. Quittant des noms devenus familiers, des géants déjà dans les étoiles ou bien fatigués. <br>Grâces soient rendues à Alain Grousset pour ce travail de mémoire, léger et profond à la fois, précieux et complètement anecdotique pour qui sait la portée de la science-fiction française. <br>Ces petites histoires pour raconter la grande sont une sorte d’invitation conviviale à (re)découvrir notre genre préféré, où l’on gueule et où l’on cherche. Un genre où l’on vit en fait.</h4><h4>Note : 9/10</h4><blockquote>« N’importe quoi se vend mieux que la SF… Même la SF qui jure n’en être pas. »</blockquote><p><strong>Michel Jeury</strong></p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=7930f3bbaca1" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/petites-histoires-de-la-science-fiction-fran%C3%A7aise-les-coulisses-du-fandom-7930f3bbaca1">Petites histoires de la science-fiction française : Les coulisses du fandom !</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> La Fureur des Dieux – La confrérie du sang Tome 3 de John Gwynne https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/20/la-fureur-des-dieux-la-confrerie-du-sang-tome-3-de-john-gwynne-2/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:eb946644-d914-3fe2-d5f5-c818b05af7c4 Sun, 20 Jul 2025 09:44:33 +0200 J’ai découvert John Gwyne et ses écrits lors des Imaginales 2024, et ai lu d’une traite les deux premiers tomes de sa trilogie de fantasy nordique intitulée&#160;La Confrérie du Sang. Dans cette série très dynamique, épopée de vengeance sur fond de lutte entre partisans et descendances des différents anciens dieux du continent de Vigrid, la [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="659" height="1024" data-attachment-id="55023" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/?attachment_id=55023" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/81djs2wldl.jpg" data-orig-size="1647,2560" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="81Dj+s2WLDL" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/81djs2wldl.jpg?w=193" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/81djs2wldl.jpg?w=659" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/81djs2wldl.jpg?w=659" alt="" class="wp-image-55023" style="width:377px;height:auto" /></figure></div> <p>J’ai découvert John Gwyne et ses écrits lors des Imaginales 2024, et ai lu d’une traite les deux premiers tomes de sa trilogie de fantasy nordique intitulée&nbsp;<em>La Confrérie du Sang</em>. Dans cette série très dynamique, épopée de vengeance sur fond de lutte entre partisans et descendances des différents anciens dieux du continent de Vigrid, la mise en place du premier tome était hyper prometteuse, mais j’avais été un peu moins emballée par le second. J’attendais donc un dénouement fort avec la fin de cette série, et j’ai été servi ! Le livre est sorti juste avant les Imaginales en mai 2025, chez l’éditeur Leha. La traduction est de Thomas Bauduret, et l’impressionnante couverture de Marcus Whinney. On peut noter que les couvertures des 3 tomes collent parfaitement à l’histoire, montrant le rapport d’échelle entre les dieux et les pauvres humains évoluant parmi eux…</p> <p>Au début de ce tome, on retrouve les personnages comme on les avait laissé à la fin du précédent : la confrérie du sang se remet de ses aventures sur le continent d’Iskidan, Elvar tente d’unir derrière elle les jarls mineurs ou alliés de son père sous son autorité, Orka est prisonnière miraculée de l’armée de Rotta, et la déesse dragonne Lif-Rika rassemble ses armées pour conquérir l’ensemble de Vigrid. Un résumé présent au début du livre permet de se remémorer l’ensemble des événements des 2 précédents tomes, c’est très utile, surtout quand c’est complété par 5 pages de rappels sur les personnages majeurs comme mineurs, classés par faction.</p> <p>L’histoire va très vite évoluer après ce démarrage calme, dans ces romans les moments apaisés ne précèdent jamais de longtemps des scènes de bataille dantesques et autres escarmouches belliqueuses. Et ce dernier tome en met plein les mirettes, avec une évolution vers une bataille finale inéluctable totalement dantesque. L’histoire est assez prévisible, mais on se plaît à suivre ces luttes entre personnages, ces rivalités et vengeances. Seul un petit twist m’a paru too much (spoiler : la flotte d’Iskidan…) mais c’est très anecdotique dans le récit global.</p> <p>Avec cette série, John Gwyne nous propose une fantasy nordique violente, il revisite le Ragnarock avec des références plus ou moins évidentes, et continue ses descriptions de combat très précises qu’il affectionne. Certains duels sont particulièrement réussis, même si par moment j’ai eu le sentiment de trop lire de combats. Mais comment faire autrement lorsqu’il y a un tel choc des armées, et que les enjeux, nombreux, doivent forcément se décider les armes à la main ?</p> <p>Les personnages principaux sont toujours aussi attachants, avec Orka qui reprend un visage plus humain que dans certains passages des premiers tomes où la bête dominait trop chez elle. Les membres de la confrérie sont tous bien décrits et évoluent, et on s’attache à cette famille de personnages hors normes. Les méchants restent méchants, et font toujours des trucs de méchants, prêts à toutes les bassesses et les trahisons. Je me suis demandé pourquoi Elvar, très habile au niveau politique jusque la moitié du livre, avait pu devenir aussi naïve avant le final. J’ai beaucoup aimé aussi le personnage de Gudvarr, un des deux personnages «&nbsp;mauvais&nbsp;» de ce roman choral, toujours très humain et victime de son endoctrinement. Seuls Bior et Skalk, 2 personnages perfides assez réussis jusque là, sont en retrait dans ce tome.</p> <p>Quand aux dieux et aux monstres, ils sont encore plus impressionnants dans ce tome, même si on avait déjà eu un aperçu dans le deuxième livre de leur malfaisance et de leur puissance. Les charges de trolls ou de nuées d’araignées givre ne m’ont pas laissées indifférent. Et que dire alors des dieux qui prennent encore plus de place et qui démontrent leur force, même si Lif-Rika la dragonne avait déjà frappé très fort à la fin du deuxième tome.</p> <p>Ce tome nous offre donc un superbe moment de fantasy épique, avec ses spécificités nordiques. John Gwyne nous partage toute sa passion pour ces combats authentiques, et un réalisme impressionnant dans l’action. Plusieurs passages sont vraiment wahoo, et les protagonistes principaux très attachants. C’est une grande réussite qui clôture cette trilogie à merveille, je recommande.</p> <p>Autres avis:&nbsp;<a href="https://limaginaerumdesymphonie.fr/2025/06/10/la-confrerie-du-sang-tome-3-la-fureur-des-dieux-john-gwynne/">L’imaginaerum de Symphonie</a>,&nbsp;<a href="https://ours-inculte.fr/the-fury-of-the-gods/">L’ours inculte</a>,</p> <figure class="wp-block-image"><img width="1024" height="779" data-attachment-id="55057" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/?attachment_id=55057" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg" data-orig-size="4000,3044" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Galaxy A25 5G&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1753000915&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;125&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="1000014349" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-55057" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=1024 1024w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=2048 2048w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1000014349.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure> <p>Auteur:John Gwynne</p> <p>Éditions: Leha</p> <p>Traduction: Thomas Bauduret</p> <p>Parution:22/05/2025</p> <p>Débarrassé de ses chaînes, l’ancien esclave Varg est devenu un membre à part entière de la Confrérie du Sang. Alors qu’il brûle toujours du désir de venger l’assassinat de sa sœur, lui et ses frères d’armes se préparent à affronter le plus dangereux des ennemis : une déesse-dragonne démente et assoiffée de vengeance…</p> <p>Devenue jarl de Snakavik, Elvar doit lutter pour consolider son pouvoir et faire face à des menaces aussi bien extérieures qu’intérieures. Alors qu’elle s’efforce d’asseoir son autorité en prévision du conflit majeur à venir, elle se trouve confrontée à une tâche qui paraît insurmontable : dompter la férocité d’un dieuloup.</p> <p>Tandis que Biórr et la compagnie mercenaire assoiffée de sang d’Ilska continuent leur voyage vers le nord, Guðvarr poursuit sa propre voie, espérant gagner les faveurs de Lik-Rifa, et surtout rester en vie !</p> <p>Tous les chemins semblent mener à Snakavik pour la bataille finale qui changera à jamais le destin de Vígríd : un affrontement titanesque qui ébranlera les fondations du monde et témoignera de la véritable fureur des dieux.</p> <p></p> Le Volume du temps I & II de Solvej Balle http://rsfblog.fr/2025/07/19/le-volume-du-temps-i-ii-de-solvej-balle/ RSF Blog urn:uuid:3964ab05-870a-0f8a-7829-272599a15b61 Sat, 19 Jul 2025 11:00:30 +0200 <p>Le Volume du temps I &#38; II de Solvej Balle Grasset 252 pages et 288 pages. Traduction de Terje Sinding. Retour de chronique du Bifrost 115 Née en 1962, Solvej Balle a étudié la littérature et la philosophie à l’Université de Copenhague avant de se lancer dans sa carrière d’écrivaine. En France, elle compte un [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/19/le-volume-du-temps-i-ii-de-solvej-balle/">Le Volume du temps I &#038; II de Solvej Balle</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Alastair Reynolds - La Maison des Soleils https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/07/alastair-reynolds-la-maison-des-soleils.html 233°C urn:uuid:3bd30785-642f-1eda-b509-5df51316811c Fri, 18 Jul 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_d4i2cUXfEJkyHvLWvY337CdagT7lcoPRd9qswLi2U33w2lS74zj4Gk-_rpcfhfGe5x-7-u9tHIjA0JlWB5O6K1PUCKLkdS_79vQdwN-t8-WgfzGSpxX8ZwFSY9wI_4huGRgCNdGdBJAoKwPybeReW0ze61CIUZm3X3BaELL5qDGhvJjdEWpBbHlLAyWm/s1000/lamaisondessoleils.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="683" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_d4i2cUXfEJkyHvLWvY337CdagT7lcoPRd9qswLi2U33w2lS74zj4Gk-_rpcfhfGe5x-7-u9tHIjA0JlWB5O6K1PUCKLkdS_79vQdwN-t8-WgfzGSpxX8ZwFSY9wI_4huGRgCNdGdBJAoKwPybeReW0ze61CIUZm3X3BaELL5qDGhvJjdEWpBbHlLAyWm/w274-h400/lamaisondessoleils.jpg" width="274" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La Maison des Soleils, Alastair Reynolds, 2008, 504 pages</i></div><br /> Campion et Purslane sont deux fragments de la Lignée Gentiane, clones d'Abigail Gentian parcourant l'univers depuis des millions d'années. Tous les deux cent mille ans, les mille clones se réunissent pour faire la fête et partager leurs découvertes. Une réunion est justement sur le point de commencer, à laquelle Campion et Purslane sont en retard. Ce qui s'avèrera être une chance, et le début d'une aventure aux enjeux encore plus gigantesques que leurs périples habituels.<br /><br /> Avoir découvert l'univers de la Lignée Gentiane dans <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/09/alastair-reynolds-la-millieme-nuit.html"><span style="color: #da901f;"><i>La Millième Nuit</i></span></a> permet d'entrer plus sereinement et facilement dans <i>La Maison des Soleils</i> mais les premières pages font tout de même leur effet. Un effet <i>wahou</i> tant les chiffres, de distances et de durées, sont vertigineux. Tout est démesuré dans <i>La Maison des Soleils</i>, inimaginable, et pourtant cela reste constamment à portée d'appréhension. Cela ne veut pas dire que tout est parfaitement compréhensible mais cela se fait sans frustration.<br /><br /> Le <i>sense of wonder</i> est sans aucun doute la qualité première de <i>La Maison des Soleils</i>. Ses personnages sont aussi très bons et l'histoire tient bien la route. J'ai un peu plus de bémols concernant la structure et le rythme du récit. J'y ai discerné trois grandes parties qui ne s'imbriquent pas idéalement les unes dans les autres : une première qui prend le temps de présenter, avec force détails, son univers et ses concepts ; une deuxième bien plus terre-à-terre où des êtres surhumains s'avèrent être aussi bêtes et détestables que des humains lambdas ; un brusque basculement vers une troisième partie finale qui propose une aventure et une conclusion. C'est cette dernière qui est d'ailleurs la meilleure parce qu'elle mélange mieux ses différents éléments pour en faire une lecture à la fois prenante et émerveillante, et avec bien moins de lassitude.<br /><br /> Si ce bémol est l'un des éléments les plus saillants de mon ressenti, il ne doit pas éclipser le fait que <i>La Maison des Soleils</i> est un vrai bon roman. Ça n'aura pas été un coup de coeur et j'ai préféré <i>La Millième Nuit</i>, mieux rythmé et plus constant, mais cela reste rare de pouvoir lire un texte avec un tel sens du gigantisme.<br /><br /> <i>Couverture : Amir Zand / Traduction : Pierre-Paul Durastanti</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://dragongalactique.com/2024/09/30/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2025/05/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://rsfblog.fr/2024/08/13/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Lhisbei</span></a>, <a href="https://parchmentsha.fr/la-maison-des-soleils-dalastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">shaya</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2024/08/30/la-maison-des-soleils-dalastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2024/09/02/la-maison-des-soleils-de-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Lorhkan</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2024/05/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/05/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2018/03/17/house-of-suns-dalastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://chutmamanlit.fr/2024/09/maison-soleils-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Anne-Laure</span></a>, <a href="https://lecultedapophis.com/2018/01/12/house-of-suns-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Apophis</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/28/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://www.anudar.fr/2024/05/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Anudar</span></a>, <a href="https://refletsf.com/la-maison-des-soleils-de-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Cédric</span></a>, ...</i><br /> <br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPdI9GkLa3H0od-8CPxAuJHy5oEayK8gzhXgBBE6f5mcsJdh8ABtFWwW-GqCApIkRPDhtKfr0lbHJqCPiF_3PRPJo2yVmUQVFDm1xJRHaiF-cfgciuquV7RZuVX_M48RiU5Rkt1J_8mo-59Jjhx8VW3TSFnA0vsuFqt-XammiX5BPLlEh_F765Y2yp9Wua/s480/summer-star-wars-Andor-s2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="412" data-original-width="430" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPdI9GkLa3H0od-8CPxAuJHy5oEayK8gzhXgBBE6f5mcsJdh8ABtFWwW-GqCApIkRPDhtKfr0lbHJqCPiF_3PRPJo2yVmUQVFDm1xJRHaiF-cfgciuquV7RZuVX_M48RiU5Rkt1J_8mo-59Jjhx8VW3TSFnA0vsuFqt-XammiX5BPLlEh_F765Y2yp9Wua/s200/summer-star-wars-Andor-s2.jpg" /></a></div> <div style="text-align: center;"><i>Première escale pour le <a href="https://rsfblog.fr/2025/05/31/summer-star-wars-andor-saison-2/"><span style="color: #da901f;">Summer Star Wars Andor S2</span></a></i></div> La montagne dans la mer – Ray Nayler https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/la-montagne-dans-la-mer-ray-nayler.html Nevertwhere urn:uuid:95328f7c-4121-47ca-55f9-52f64adf2a36 Fri, 18 Jul 2025 08:00:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<img alt="Couverture de La Montagne sous la mer" border="0" data-original-height="732" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij-FBGF4h5fmY8bu9pdhrOb0B4bYlqbDQ_sr8ySg9qJv5rslJkApZUCmf4TRcDn_I8LZj9mMO1Sm_zDCzNj-NEpAs-SDZ_gi9WANpKohR9fHxb3AbcLSipAO2OE14nHSfgt46I4VsZOxN9-ZNLsNq_7DAy722fM-B-pIAYp6_gth2eWflPoQr-051JwafM/w273-h400/lamontagnesouslamer.jpg" width="273" /><br /></p><p>Après avoir bien apprécié le recueil de nouvelles de Ray Nayler, <i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/06/protectorats-ray-nayler.html">Protectorats</a></i>, je me suis assez logiquement intéressée à son premier roman, <i>La montagne dans la mer</i>, fraîchement traduit l’année dernière, et que j’ai acheté sans même savoir ce quoi ça allait parler.<span></span></p><a name='more'></a><i>La montagne dans la mer</i> se déroule dans un futur relativement proche et assez peu réjouissant quand à l’état de la planète avec des océans dépeuplés à force de pêche intensive, des corporations toutes puissantes et au milieu de tout cela, une scientifique embauchée pour venir étudier un mystérieux phénomène dans un archipel d’îles au sud du Viêt Nam.<br /><br />J’ai mis un petit moment à comprendre le sentiment de familiarité qui m’est venu à la lecture. La montagne dans la mer me fait penser aux textes de Paolo Bacigalupi et de Ian McDonald, autant pour sa structure narratives à plusieurs points de vue que pour son côté thriller futuriste, avec ici une forte composante écologiste.<br /><br />(J’ai un peu hésité sur le qualificatif de thriller car le roman ne multiplie pas non plus les rebondissements, mais la structure en chapitres courts qui s’enchaîne à un rythme effréné, c’est tout à fait ça)<br /><br />Globalement j’ai trouvé <i>La montagne dans la mer</i> très plaisant à lire. C’est un texte qui se lit facilement, et qui explore des thématiques passionnantes telles que la communication inter-espèces et les intelligences non-humaines.<br /><br />C’est d’autant bien mené qu’aucun alien n’est impliqué dans cette histoire, ce qui nous rappelle gentiment qu’avant de rêver à la rencontre avec des êtres venus d’autres planètes, on ferait bien de se pencher sur ceux qui sont sous nos yeux et qu’on ignore.<br /><br />Cependant, j’ai trouvé la narration un peu inégale. L’histoire alterne entre trois points de vue, mais tous les protagonistes n’ont pas la même importance, ce qui m’a amené à me demander à la fin si on n’aurait pas pu se passer d’une ou deux d’entre elles. Ou bien elles auraient mérité des développements plus poussés, au choix.<br /><br />Malgré ce défaut, <i>La montagne dans la mer</i> est une bonne lecture, agréable à lire et portée par d’excellentes idées, et qui pourrait bien vous faire regarder avec un œil différent les habitants du monde aquatique.<br /><b><br />Infos utiles :</b> <i>La montagne dans la mer</i> (<i>The mountain in the sea</i>) est un roman de Ray Nayler paru en 2022 en VO et en 2024 en français aux éditions du Bélial. Traduction de Henry-Luc Planchat. Couverture de Nicolas Fructus. 429 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/10/27/la-montagne-dans-la-mer-ray-naler/">Au Pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2025/04/18/la-montagne-dans-la-mer-de-ray-nayler/">Les Chroniques de FeyGirl</a>, <a href="https://parchmentsha.fr/la-montagne-dans-la-mer-de-ray-nayler/">Les Lectures de Shaya</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/11/la-montagne-dans-la-mer-ray-nayler.html">Les Lectures du Maki</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2022/11/the-mountain-in-sea-ray-nayler.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><p></p> Star Trek: Strange New Worlds, la saison 3 est disponible. https://www.actusf.com/detail-d-un-article/star-trek-strange-new-worlds-la-saison-3-est-disponible SF | ActuSF - Events urn:uuid:1c5d4a9b-25cc-c64b-3417-f058a2b8a828 Thu, 17 Jul 2025 23:19:36 +0200 La Chute - Ann Carré https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/07/la-chute-ann-carre.html Les Lectures du Maki urn:uuid:eaa551c8-6432-cd75-93c5-544c02cf0345 Thu, 17 Jul 2025 17:49:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9r7-dr21ap1BADIe6F64Rd-QVWw9ZITeaSzxaaR1BQt6uhczesByb-XqqPBg6jVsj4kUZUoTxb-5Xys1ngd54T8ZGOBRW-JcwJsSLTdGRwBSnvSK-GXqImWAdmD4aIotJ5MNJ7rv5CApZy3NR8yRCdBABtvu3iAg59uQBemhUmy-5gicq9yRfe-D2Xiw/s1500/la%20chute.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1105" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9r7-dr21ap1BADIe6F64Rd-QVWw9ZITeaSzxaaR1BQt6uhczesByb-XqqPBg6jVsj4kUZUoTxb-5Xys1ngd54T8ZGOBRW-JcwJsSLTdGRwBSnvSK-GXqImWAdmD4aIotJ5MNJ7rv5CApZy3NR8yRCdBABtvu3iAg59uQBemhUmy-5gicq9yRfe-D2Xiw/s320/la%20chute.jpg" width="236" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Elliptique</span></div><p></p><div style="text-align: justify;"><i>La Chute</i> est le deuxième texte d'<b>Ann Carré</b> à être publié dans la collection <i><b>Chronopages</b></i> des <i><b>Editions Mille Cent Quinze</b></i>. Sa première nouvelle, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/elizabeth-ann-carre.html" target="_blank"><i>Elizabeth</i></a>, touchante et mélancolique avait enthousiasmé son lectorat.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>La Chute</i> est une nouvelle fois un texte de SF, et plus exactement un Planet Opera. En orbite autour d'Hypatia, une planète recouverte d'une épaisse atmosphère le professeur Troën Vinu est persuadé d'avoir été en contact avec les Meraka, un peuple extraterrestre vivant à la surface de cette planète. Alors qu'il était encore un jeune homme, ceux-ci lui auraient révélé une prophétie. Vingt ans après, celle-ci est en passe de se réaliser...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lors de mon billet sur <i>Elizabeth</i>, je ne voulais pas trop en dire pour ne pas déflorer les éléments essentiels du texte et gâcher la surprise au lectorat. Ici, c'est l'inverse qui se produit, je ne sais pas trop quoi dire tellement le texte m'a paru obscur et brouillon. Derrière une critique des croyances en tout genre et une réflexion sur la dualité Croyances/Sciences tout en ellipses, <b>Ann Carré</b> ne convainc jamais.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une seconde lecture aurait peut-être pu me permettre de mieux appréhender ce texte et d'y voir plus clair. Toujours est-il que je reste sur ma faim après la bonne surprise de son premier texte. <i>La Chute</i>&nbsp;est&nbsp; plutôt décevante ce qui ne m'empêchera pas de lire les prochaines parutions de l'autrice.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoO17IZxqxnyIDDYbZYHIShQfqVzNNnVooStnEprRgSeiDrSYbpS21iyst9SI5kXretZv-aJC_udPhPRYk8J7d6fed-kvojd5VQtO0JgNZMNb3m9fY1Pc7D7s21p4DCxghkc02YvoK-zlGLDTqIWqsbJyu9nMMohuovXn6G-0gVVjy46R2tE99OqEQ834/s200/summer-star-wars-Andor-s2-200x200.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoO17IZxqxnyIDDYbZYHIShQfqVzNNnVooStnEprRgSeiDrSYbpS21iyst9SI5kXretZv-aJC_udPhPRYk8J7d6fed-kvojd5VQtO0JgNZMNb3m9fY1Pc7D7s21p4DCxghkc02YvoK-zlGLDTqIWqsbJyu9nMMohuovXn6G-0gVVjy46R2tE99OqEQ834/s1600/summer-star-wars-Andor-s2-200x200.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div> Imaginales 2025 : Rencontre avec Saara El-Arifi https://www.actusf.com/detail-d-un-article/imaginales-2025-rencontre-avec-saara-el-arifi SF | ActuSF - Events urn:uuid:afd5c24d-7046-b162-0e38-ea53d400b7e6 Thu, 17 Jul 2025 07:02:10 +0200 La bande-annonce du nouveau film Red Sonja https://www.actusf.com/detail-d-un-article/la-bande-annonce-du-nouveau-film-red-sonja SF | ActuSF - Events urn:uuid:b53d5447-b9c8-29fe-30a8-9d36db47126c Wed, 16 Jul 2025 14:36:21 +0200 L’ovni et le petit garçon, un documentaire chaotique à venir sur Netflix. De la vraie fausse SF... https://www.actusf.com/detail-d-un-article/lovni-et-le-petit-garçon-un-documentaire-chaotique-à-venir-sur-netflix-de-la-vraie-fausse-sf SF | ActuSF - Events urn:uuid:7c30997c-cd18-61a2-d16b-e257f2d95eef Tue, 15 Jul 2025 17:31:13 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/L’ovni et le petit garçon.jpg" /> Cheval de Troie, Journal d’un AssaSynth T3 – Martha Wells http://rsfblog.fr/2025/07/15/cheval-de-troie-journal-dun-assasynth-t3-martha-wells/ RSF Blog urn:uuid:56037afa-9a3b-6a4e-7082-7841baf9d1a5 Tue, 15 Jul 2025 11:30:44 +0200 <p>Cheval de Troie Journal d&#8217;un AssaSynth T3 De Martha Wells L&#8217;Atalante &#8211; 144 pages. Traduction de Mathilde Montier. Audiolecture. Cheval de Troie est le troisième tome de la série série Journal d’un AssaSynth (The Murderbot Diaries), centrée sur un androïde de sécurité qui s’est affranchi en piratant son propre module de contrôle. Cette série m’accompagne [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/15/cheval-de-troie-journal-dun-assasynth-t3-martha-wells/">Cheval de Troie, Journal d&rsquo;un AssaSynth T3 &#8211; Martha Wells</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> 10 livres de science-fiction et de fantasy pour les vacances ! https://justaword.fr/10-livres-de-science-fiction-et-de-fantasy-pour-les-vacances-cf4911d404a7?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:443c8b5b-844e-d3ed-c5d6-0b064140a243 Mon, 14 Jul 2025 11:07:37 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*pwJvkhX2I83cNi0SzWCmvQ.jpeg" /></figure><h3>10 livres de science-fiction et de fantasy pour les vacances !</h3><h4>Le meilleur à mettre dans vos valises</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/200/1*-f31o9ss2eEpGnEt65dF5w.jpeg" /></figure><p>C’est la fin de l’école, les valises sont prêtes à partir, les billets sont entre vos mains, la piscine n’attend plus que vous… Mais pas de bons bouquins à vous mettre sous la dent ?!<br><em>Horreur, malheur !</em><br>N’ayez crainte lecteurs et lectrices, voici une liste de dix romans à emporter pour votre voyage… ou à ajouter à votre liseuse !</p><h3>Chlorine de Jade Song</h3><p><em>Éditions Argyll, 242 pages, 21.90 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1000/1*df2oHIBGtjxOlVXPNRP8iQ.jpeg" /></figure><p>Au bord de votre piscine, <strong>Chlorine </strong>sera certainement la meilleure lecture possible ! Ren Yu est une adolescente qui rêve de devenir championne de natation et elle s’entraîne <em>(extrêmement)</em> dur pour ça. Sous la pression de ses parents et de son coach, elle ne peut compter que sur son amie, Cathy, et sur son amour des sirènes, ces merveilleuses créatures aquatiques !<br>Récit fascinant d’une plongée dans l’horreur, envers du décor de la natation de haut niveau et véritable réflexion sur le rapport au corps, le premier roman de <strong>Jade Song</strong>, tranchant comme un rasoir, vous appelle à lui comme le chant d’une sirène… et ne vous laissera pas vous échapper !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/chlorine-d%C3%A9cailles-et-chlore-7376f4f28a80"><strong>Découvrez la critique de Chlorine de Jade Song !</strong></a></p><h3>Le Livre des Passages d’<strong>Alex Landragin</strong></h3><p><em>Éditions du Cherche-Midi, 456 pages, 26 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*2KQUY3PCEsXDWVexXqRZtQ.jpeg" /></figure><p>Catégorie grosse surprise de l’année, <strong>Le Livre des passages</strong> vous promet quelque chose d’unique en son genre. Trois récits entrelacés de 1791 à 1940, voici une fresque unique où l’on découvre que Charles Baudelaire, Walter Benjamin et Coco Chanel sont tous liés par une mystérieuse histoire à travers le temps. Avec ses deux sens de lecture, son allure de <strong>Cartographie des Nuages</strong> à la française et son écriture magnifique, le roman d’<strong>Alex Landragin</strong> est, pour ne rien gâcher, un superbe livre-objet. <br>Difficile de faire mieux en la matière !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/le-livre-des-passages-chef-d%C5%93uvre-d-%C3%A2mes-perdues-893fcdaeefef"><strong>Découvrez la critique du Livre des Passages d’Alex Landragin</strong></a> !</p><h3>Le Cinquième Diamant d’Éric Faye</h3><p><em>Éditions du Seuil, 323 pages, 21 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*WljQSXvhiTg-x_H6EZMETA.jpeg" /></figure><p>Comme il n’y a pas que les collections d’imaginaire qui nous offrent de la science-fiction, on vous propose cette fois de jeter un œil au nouveau roman d’<strong>Éric Faye</strong>. On y suit l’enquête autour du mystérieux assassinat d’un oligarque russe tandis qu’un couple d’astrophysiciens déniche un corps céleste qui ne ressemble à rien d’autre de leur connaissance. De quoi profondément bouleverser le reste du monde…<br>Facile d’accès, naviguant entre roman d’espionnage et de science-fiction, <strong>Le Cinquième Diamant</strong> est une lecture agréable et qui permet de garder les pieds sur terre, même en regardant les étoiles !</p><p><strong>→ </strong><a href="https://justaword.fr/le-cinqui%C3%A8me-diamant-des-ovnis-et-des-hommes-1ca1ecb654d4"><strong>Découvrez la critique du cinquième diamant d’Éric Faye</strong></a><strong> !</strong></p><h3>La Dernière tentation de Judas de Philippe Battaglia</h3><p>Éditions L’Atalante, 544 pages, 24.50 euros</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*zYcBap8BTeeMX7xTTj5T-A.jpeg" /></figure><p>L’été, c’est aussi l’occasion de s’amuser !<br>Quoi de mieux alors que de vous lancer dans la lecture de ce petit pavé qui se dévore sans même s’en rendre compte ? <br>Signé <strong>Philippe Battaglia</strong>, <strong>La Dernière Tentation de Judas</strong> vous apprendra que les apôtres ont survécu et qu’ils évoluent en secret parmi nous. Le plus fameux d’entre eux, Judas, a pourtant encore une petite affaire à régler avec le Seigneur et pour cela il va devoir élucider le mystère de l’Évangile de Satan !<br>Tout un programme ! <br>Fun, à la fois transgressif et très fidèle au fait religieux, le roman de <strong>Philippe Battaglia</strong> est une montagne russe pour le lecteur et certainement le meilleur roman francophone d’imaginaire de cette première moitié de 2025 !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-derni%C3%A8re-tentation-de-judas-punk-rock-jesus-judas-dc8b5a0f34ec"><strong>Découvrez la critique de La Dernière Tentation de Judas de Philippe Battaglia !</strong></a></p><h3>Mon Assassinat de Katie Williams</h3><p><em>Actes Sud, 320 pages, 22.50 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/942/1*lED2JB2-PWmCPKpEyfQb2w.jpeg" /></figure><p>Si vous aimez du polar dans votre science-fiction, voici de quoi égayer votre été ! Dans <strong>Mon Assassinat</strong> de <strong>Katie Williams</strong>, il est question de clonage et de serial-killer. En clonant les cinq victimes d’un tueur en série, personne ne s’imaginait les conséquences sur ces femmes. C’est Louise qui a d’ailleurs le plus de mal avec cette « <em>résurrection </em>» et qui doit découvrir pourquoi un sac rempli de vêtements l’attendait dans son armoire quelques jours avant sa mort, comme prête à fuir quelque chose…ou quelqu’un ?<strong>Katie Williams</strong> nous offre un roman dense, passionnant à la fois sur le versant féminin mais aussi sur le versant éthique du clonage, c’est à la fois original et émouvant. <br>Un grand roman en somme.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/mon-assassinat-chef-d%C5%93uvre-%C3%A0-la-crois%C3%A9e-des-genres-1cdf000dfab6"><strong>Découvrez la critique de Mon Assassinat de Katie Williams</strong></a><strong> !</strong></p><h3>La Trilogie des Cités Divines de Robert Jackson Bennett</h3><p><em>Éditions Albin Michel Imaginaire</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*x774HNUNUPgic3EmwT4BvA.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*wbDfpseHUjxoHQ2Aoph1cA.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Rbj5BAA5K-0vw580j2LCLg.jpeg" /></figure><p>L’été, c’est aussi l’heure des sagas !<br>Dans ce cas, on vous conseille de vous plonger dans la trilogie des <strong>Cités Divines</strong> de <strong>Robert Jackson Bennett</strong> qui vous emmène dans un monde où les Dieux ont été tués par les nouveaux colonisateurs du Continent : l’Empire de Saypur ! Mais ces nouveaux colonisateurs sont aussi d’ancien colonisés et dans les ruines du Continent, certains Dieux ne sont peut-être pas aussi morts qu’on le pense !<br>Toujours palpitant, peuplé de personnages grandioses et ponctués par des affrontements homériques, cette trilogie risque de vous garder éveiller tard le soir…même en vacances !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-cit%C3%A9-des-marches-fantasy-divine-65d6fcb370bb"><strong>Découvrez la critique de La Cité des Marches de Robert Jackson Bennett</strong></a><strong> !</strong></p><h3>Les Animaux de ce pays de Laura Jean McKay</h3><p><em>Éditions Dalva, 460 pages, 23.90 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*K013rhcgn7H0xhWGv9mwCQ.jpeg" /></figure><p>Pour un dépaysement complet, pourquoi ne pas s’envoler pour l’Australie le temps d’une drôle d’apocalypse ? <br>Dans <strong>Les Animaux de ce pays</strong>, on suit les tribulations de Joan, une vieille gardienne de zoo qui assiste à l’un des évènements les plus étranges possibles : une épidémie permet aux malades de comprendre les animaux ! Le vrai problème là-dedans, c’est que vous ne vous attendez pas du tout à la manière dont vont s’exprimer ces derniers…<br>Au cours d’un road-novel de 400 pages, <strong>Laura Jean McKay</strong> vous confronte à l’autre comme jamais dans une forme de poésie venue d’ailleurs et où toutes nos certitudes s’effondrent. <br>Passionnant et rafraichissant.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/les-animaux-de-ce-pays-quand-les-b%C3%AAtes-se-mettent-%C3%A0-causer-1eac0bc533da"><strong>Découvrez la critique des Animaux de ce pays de Laura Jean McKay</strong></a><strong> !</strong></p><h3>La Nuit Ravagée de Jean-Baptiste Del Amo</h3><p><em>Éditions Gallimard, 464 pages, 23 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Q42EVExQOKs5uZgNxqW8_w.jpeg" /></figure><p>Déjà un succès, <strong>La Nuit Ravagée</strong> de <strong>Jean-Baptiste Del Amo</strong> est une autre preuve que la littérature blanche se laisse volontiers contaminer par l’imaginaire. Cette fois, c’est à Saint-Auch près de Toulouse que l’on retrouve un groupe d’adolescents à la vie compliquée et qui sont tous étrangement attiré par une maison abandonnée au fond de leur impasse. <br>Que se passe-t-il là-dedans et comment vont-ils faire pour éviter que le pire ne s’échappe de ces murs ?<br>Hommage avoué au maître <strong>Stephen King</strong> et radioscopie des années 90, <strong>La Nuit Ravagée</strong> ne révolutionne pas le genre mais offre un récit facile d’accès, efficace et addictif. <br>Le genre de lecture idéale pour un été qui donne la chair de poule !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-nuit-ravag%C3%A9e-il-est-revenu-9bfd248a6373"><strong>Découvrez la critique de La Nuit Ravagée de Jean-Baptiste Del Amo</strong></a><strong> !</strong></p><h3>La Mort de l’auteur de Nnedi Okorafor</h3><p><em>Éditions Robert Laffont, 464 pages, 22 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*VY6lBKW-iscSM6J0xOzQnQ.jpeg" /></figure><p>Zelu est Américaine d’origine Nigériane. Depuis sa jeunesse, elle doit composer avec la paralysie de ses jambes et une ambition dévorante jamais concrétisée : devenir autrice ! Il lui suffit pourtant d’un bouquin de science-fiction pour sortir de l’ombre et devenir ainsi une star mondialement connue. <br>Pourtant Zelu a bien d’autres problèmes à régler et il semble même parfois que son histoire de robots entre en résonnance avec sa propre existence !<br>Magistral roman de science-fiction qui infiltre la littérature générale l’air de rien, <strong>La Mort de l’auteur</strong> est non seulement le meilleur roman de <strong>Nnedi Okorafor</strong> à ce jour mais également un objet littéraire d’une intelligence rare dont l’héroïne marque durablement le lecteur !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-mort-de-lauteur-robots-rouill%C3%A9s-et-histoires-nouvelles-c8b7b4fad4ec"><strong>Découvrez la critique de La Mort de l’Auteur de Nnedi Okorafor</strong></a> !</p><h3>Un cri dans le désert de Catriona Ward</h3><p><em>Éditions Sonatine, 408 pages, 23 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*qrbrVtMCJE8rYRSdYQNXcA.jpeg" /></figure><p>La reine est de retour !<br>Après son remarquable <a href="https://justaword.fr/mirror-bay-un-livre-qui-vous-prend-au-pi%C3%A8ge-dddca135e4e6"><strong>Mirror Bay</strong></a> <em>(qui vient de sortir en poche d’ailleurs)</em>, voici que <strong>Catriona Ward</strong> nous revient une troisième fois avec <strong>Un Cri dans le Désert</strong>. On s’intéresse cette fois à Rob Cussen et ses deux filles, notamment son ainée Callie qui parle un peu trop à ses amis imaginaires et qui collectionne les squelettes d’animaux. Il est l’heure pour Callie d’embarquer avec sa mère pour <em>Sundial</em>, le ranch familial perdu au milieu du désert californien, et où les racines du mal vont se découvrir de nouveau. Toujours aussi haletant et tortueux, <strong>Un Cri dans le Désert</strong> n’atteint pas la maestria diabolique de son prédécesseur mais offre un thriller génial hanté par le traumatisme générationnel et la violence.<br>Forcément immanquable !</p><h3>— BONUS : 3 formats courts pour le plaisir ! —</h3><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/919/1*m5wxOPKIOx9J3xo6lYBmSg.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*XPh8owzs-WNNbl3cEeXgjA.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*ETQcyKM9C5OquwdAICvOSA.jpeg" /></figure><p>Si vous aimez les histoires courtes, laissez-vous tenter par <strong>Le Mensonge Suffit</strong> de <strong>Christopher Bouix</strong> qui vous présente un homme accusé de meurtre jugé en direct à la télévision face à un androïde impitoyable. <br>Une sorte de <strong>Black Mirror</strong> où la technologie, la télé réalité et la société consumériste se donnent le mot pour vous faire passer un moment effrayant et distrayant !</p><p>Pas encore rassasié ? Alors partez avec <strong>Premee Mohamed </strong>dans <a href="https://justaword.fr/la-migration-annuelle-des-nuages-quitter-le-nid-66d03768f40d"><strong>La Migration annuelle des nuages</strong></a> pour une décision des plus importante : quittez le communauté d’Edmonton pour rejoindre la fabuleuse université d’Howe. Un monde post-apicalyptique entre <strong>The Last of Us</strong> et les récits de <strong>Becky Chambers</strong>, une vrai réflexion sur la difficulté de quitter les siens !</p><p>Enfin, en guise de digestif, ne loupez pas le dernier <strong>Sofia Samatar </strong>qui vous invite à rencontrer une communauté religieuse proche des Amish et où des femmes tombent sur un mystérieux robot sans jambe, <a href="https://justaword.fr/hard-mary-quand-la-science-fiction-d%C3%A9programme-le-pr%C3%A9sent-69ed930fdf43"><strong>Hard Mary</strong></a>, un robot qui va bouleverser leur conception du monde. Un must, <em>forcément </em>!</p><h4>…et bien sûr, bonne lecture sur le sable comme sur la pelouse, sur la mer comme dans les airs !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*paBGJEpf4qPMshu_JKAFSA.jpeg" /></figure><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=cf4911d404a7" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/10-livres-de-science-fiction-et-de-fantasy-pour-les-vacances-cf4911d404a7">10 livres de science-fiction et de fantasy pour les vacances !</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> As-tu mérité tes yeux ? – Eric LaRocca https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca.html Nevertwhere urn:uuid:9d029a32-2f1c-e6b7-1e4a-3ad64e090b8f Mon, 14 Jul 2025 08:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de &quot;As-tu mérité tes yeux ?&quot;" border="0" data-original-height="778" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK0opQiHzvIW-T8xIpg9DVGTZnUEKSH7MwMfSP6HIPudacieZuDY8uhIYZp4u4i5Wde2Wfc0nd_zMONnYQph6MrTdOPjrWVt9HJYNbpfR6kmIn4IbfioH_lqetzoUuea3EsvnogUKfVm2RuFh3kO4Uzoqh_BawJwU1-fpDYIOPko7UfXWeprcDG-fYluyu/w258-h400/astumerit%C3%A9tesyeux.jpg" width="258" /></div><br />J’ai presque l’impression d’être en avance, puisque nous sommes en juillet et que j’ai déjà lu la première novella de la collection Une heure-lumière parue cette année. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle se démarque de ce qu’on a pu lire jusque-là…<p></p><p><span></span></p><a name='more'></a><i>As-tu mérité tes yeux ?</i> est en effet un des textes les plus surprenants de la collection, dans la mesure où c'est de l'horreur, et de l’horreur pure sans aucun élément d'imaginaire (enfin il me semble). Il me semble que les autres novellas exploitant le même terrain relevaient soit du fantastique, soit de la SF.<br /><br />Difficile de présenter ce texte sans en dévoiler trop, alors je me contenterais de dire qu’il commence par un échange épistolaire autour d’un objet à vendre. Très vite, on sent venir certaines choses, cependant je me suis surprise à ne pas pouvoir lâcher ma lecture alors que je savais très bien que cela allait être horrible.<br /><br />Là-dessus,<i> As-tu mérité tes yeux ?</i> est une réussite dans sa façon de nous accrocher pour nous emmener dans quelque chose de très dérangeant. Mais c’est justement parce qu’il est très dérangeant que je ne le recommanderai pas forcément. Je ne saurais moi-même pas dire si je l’ai apprécié ou pas, même si je lui reconnais le mérite de ne pas laisser indifférent.&nbsp;<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>As-tu mérité tes yeux ?</i> (<i>Things have gotten worse since we last spoke</i>) est une novella de Eric LaRocca parue en 2021 en VO et sortie en français en 2025 aux éditions du Bélial’ dans la collection Une heure-lumière. Traduction de Mélanie Fazi. Couverture d’Aurélien Police. 166 p.<br /><br /><b>D’autres avis :&nbsp;</b><a href="https://lebibliocosme.fr/2025/02/24/as-tu-merite-tes-yeux/">Le Bibliocosme</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2025/01/22/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/">L’Épaule d’Orion</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/01/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca.html">Les Lectures du Maki</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/02/13/as-tu-merite-tes-yeux-eric-larocca/">Le Nocher des livres</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/01/eric-larocca-as-tu-merite-tes-yeux.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><p></p> Clones et prophètes de Laurent Genefort https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/13/clones-et-prophetes-de-laurent-genefort/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:a9afce63-3e9b-37f4-858d-319ea8101d38 Sun, 13 Jul 2025 08:33:01 +0200 Laurent Genefort est un des auteurs majeur de la science-fiction en France. Il a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le grand prix de l&#8217;Imaginaire pour son roman Lum&#8217;en. Début juin, les éditions Critic ont publié un livre de l&#8217;écrivain, Clones et Prophètes. Il s&#8217;agit en fait de la réécriture de 2 romans courts plus [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="534" height="781" data-attachment-id="54972" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/13/clones-et-prophetes-de-laurent-genefort/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1.jpg" data-orig-size="534,781" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1.jpg?w=534" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1.jpg?w=534" alt="" class="wp-image-54972" style="width:353px;height:auto" /></figure></div> <p>Laurent Genefort est un des auteurs majeur de la science-fiction en France. Il a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le grand prix de l&rsquo;Imaginaire pour son roman <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2018/09/16/lumen-laurent-genefort/">Lum&rsquo;en</a></em>. Début juin, les éditions Critic ont publié un livre de l&rsquo;écrivain, <em>Clones et Prophètes</em>. Il s&rsquo;agit en fait de la réécriture de 2 romans courts plus disponibles : <em>les deux pouvoirs</em> et <em>la troisième lune</em>.</p> <p>Quelques mots sur l&rsquo;univers pour commencer. Les deux novellas se déroulent dans le même univers, à savoir le monde des portes de Vangk créé par Laurent Genefort. L&rsquo;ancienne espèce des <em>Vangk</em>, depuis longtemps disparue, a créé des portes permettant de voyager instantanément d&rsquo;un point à un autre de l&rsquo;univers. Ces portes fonctionnent un peu à la manière des trous de ver et rendent ainsi les voyages sur de très longues distances possibles et rapides. L&rsquo;humanité a ainsi eu accès à de nombreux mondes habitables, sur lesquels elle a bâti de nouvelles civilisations. Les humains arrivent parfaitement à se servir de ces portes, qui sont de gigantesques artefacts spatiaux disséminés dans la galaxie, mais ne peuvent en construire de nouveaux.</p> <p><em>Les deux pouvoirs </em>se déroule sur une planète nommée Rishèse. La planète est habitée depuis quelques temps, possède une agriculture assez faiblement développée. Jeremee travaille au service de La Hönd Cie, dans laquelle il est chargé de créer des religions ayant pour but de canaliser les populations locales et de s’assurer ainsi de leur bonne productivité. Ainsi, les colonies sont aptes à produire les ressources indispensables à la compagnie. Jeremee se rend sur la planète en compagnie de son fils Typhon. Ce dernier a subi de nombreuses modifications génétiques afin de faire croire à des miracles pour la population tandis que Jeremee prêche le culte. La bonne parole se met en marche, la foi fait de plus en plus d&rsquo;adeptes, mais une habitante locale et sa fille, qui utilisent la nature au service des humains, vont mettre la bonne parole en doute. Jeremee est prêt à tout pour obtenir ce qu&rsquo;il veut mais Typhon voit les choses d&rsquo;une autre manière.</p> <p>Laurent Genefort prend un grand soin à décrire la flore de cette planète qui a beaucoup d&rsquo;importance dans l&rsquo;histoire. Les deux duos qui s&rsquo;opposent ont une vision tout à fait différente de la vie. Les deux femmes autochtones vivent en harmonie avec la nature et l&rsquo;utilisent pour soigner les autres. Les deux hommes se servent de la science pour accomplir de faux miracles au service d&rsquo;une grande compagnie. La religion apparaît comme étant au service de l&rsquo;argent et du pouvoir, en opposition à la nature et à ses bienfaits. Une novella de qualité avec des héros variés qui permet de confronter deux mondes en totale opposition. </p> <p>Le livre second, la 3ème lune, prend place sur la planète Kasei, également appelée Nouvelle Mars. La planète est en plein développement, grâce notamment à l’élevage de krill. Snaut est un mercenaire et tueur à gages. Il est embauché pour assassiner le gouverneur de la planète. Il a planifié le meurtre, mais un grain de sable va enrayer l&rsquo;engrenage, et les choses vont déraper. Cette histoire prend assez vite des airs de thriller avec beaucoup d&rsquo;actions et de rythme. Laurent Genefort utilise les codes du roman policier en incluant un aspect de science-fiction avec le clonage. Les personnages sont bien construits et intéressants à suivre. Les deux planètes sont très différentes, à des stades de colonisation différent.</p> <p>Ainsi, <em>Clones et Prophètes</em> permet d&rsquo;étoffer l&rsquo;univers de space-opera de Laurent Genefort, le monde des portes de Vangk. Les deux histoires proposées sont différentes, à la fois par le rythme, les personnages et les planètes décrites. Ce livre pourra permettre à ceux qui ne connaissent pas son univers d&rsquo;y faire leurs premiers pas et offre aux autres de bons moments de lecture.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteur: Laurent Genefort</p> <p>Éditions: Critic</p> <p>Parution:04/06/2025</p> <p>&nbsp; Jeremee Althus ramène l’ordre sur les planètes troublées en créant des religions sur mesure. Ses airs de patriarche et ses talents d’orateur en font un prêcheur efficace, et son fils, Typhon, est là pour accomplir les « miracles » nécessaires afin d’enfoncer le clou. Aujourd’hui, toutefois, ils font face à une adversaire imprévue.</p> <p>&nbsp; Ailleurs, Michal Snaut se salit les mains pour installer au pouvoir une personnalité conciliante. Mais cette fois, son contrat comprend une clause un peu spéciale, et une chasse au clone impromptue s’engage.&nbsp;</p> <p>Deux planètes, deux mercenaires, deux missions qui déraillent :&nbsp;<br>il ne fait pas toujours bon être assassin, clone ou prophète chez Laurent Genefort !</p> <p>Cette chronique fait partie du <strong><a href="https://rsfblog.fr/2025/06/21/summer-star-wars-andor-saison-2-decollage/">Summer Star Wars</a></strong> Andor du RSF blog</p> <figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img width="480" height="480" data-attachment-id="54996" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/13/clones-et-prophetes-de-laurent-genefort/summer-star-wars-andor-s2/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/summer-star-wars-andor-s2.jpg" data-orig-size="480,480" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="summer-star-wars-Andor-s2" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/summer-star-wars-andor-s2.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/summer-star-wars-andor-s2.jpg?w=480" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/07/summer-star-wars-andor-s2.jpg?w=480" alt="" class="wp-image-54996" style="width:257px;height:auto" /></figure> Claire North - Sweet Harmony https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/07/claire-north-sweet-harmony.html 233°C urn:uuid:0bce4b48-9ea7-a798-47cd-5f1b3c6032f6 Sat, 12 Jul 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtDkXycaIVxvtqiEF5N4k_aBnhq-L7DBeVlJwMtBevBJqfY9_d8fiqFhrzLRixQtmO3SWDwj45g9s-h94csG2Q-YhdEsERJgut9wx66Y9Gt8cMuL5Fu65yBgb8CGgsJbjNP-TYhjRHQ5Zh-tl0CF2DzbLUSbFPBna30R2wVwPbMg57Y1uUNsgDjoHzSbH/s1500/sweetharmony.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="988" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtDkXycaIVxvtqiEF5N4k_aBnhq-L7DBeVlJwMtBevBJqfY9_d8fiqFhrzLRixQtmO3SWDwj45g9s-h94csG2Q-YhdEsERJgut9wx66Y9Gt8cMuL5Fu65yBgb8CGgsJbjNP-TYhjRHQ5Zh-tl0CF2DzbLUSbFPBna30R2wVwPbMg57Y1uUNsgDjoHzSbH/w264-h400/sweetharmony.jpg" width="264" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Sweet Harmony, Claire North, 2020, 159 pages</i></div><br /> Tout va bien pour Harmony Meads. Un corps parfait, une santé parfaite, un petit ami parfait, un emploi parfait. Jusqu'au jour où apparait, sur son visage, un bouton. Ce qui est strictement impossible puisque les nanos dans son corps font en sorte de lui assurer une apparence parfaite. Mais tous ces abonnements ont un coût... et les finances d'Harmony ne sont pas parfaites, elles.<br /><br /> <i>Sweet Harmony</i> est une novella qui parle, sans surprise, du culte de l'apparence. Et ce sans évoquer les réseaux sociaux. Il n'y en a pas besoin, les relations sociales de la vie de tous les jours suffisent largement à pousser l'envie du corps parfait, confortable, attractif, qui ouvre toutes les portes ou presque. Mais le texte de Claire North ne se limite pas à dénoncer les ravages et les risques de cette beauté à tout prix. Ce n'est qu'un des multiples thèmes évoqués, avec aussi la pression sociale, les relations toxiques ou encore le cercle vicieux de la dette.<br /><br /> <i>Sweet Harmony</i> est un récit qui ne donne pas de leçon mais pousse à réfléchir sur son propre rapport au corps, au sien comme à ceux des autres. Le constat proposé par Claire North n'est pas joyeux. Il est même triste, mais tristement vrai. C'est aussi effarant que lucide, et c'est symbolisé par une héroïne avec laquelle on ne peut ni être complètement dans l'empathie ni être complètement dans le dédain tant elle est aussi imparfaite que réaliste. Indéniablement un texte fort.<br /><br /> <i>Couverture : Aurélien Police / Traduction : Michel Pagel</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/08/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://dragongalactique.com/2025/04/14/une-heure-lumiere-retour-sur-lannee-9/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2025/04/23/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://yuyine.be/node/1216"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/01/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2024/01/13/sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2024/01/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://mondesdepoche.fr/2024/05/28/chronique-sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Jean-Yves</span></a>, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/09/16/sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Xapur</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2024/02/09/sweet-harmony/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/claire-north-sweet-harmony/"><span style="color: #da901f;">Zoé</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/01/25/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://www.herbefol.com/2024/11/20/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Herbefol</span></a>, ...</i><br /> Prix Planète-SF 2025 – Les nominés http://rsfblog.fr/2025/07/12/prix-planete-sf-2025-les-nomines/ RSF Blog urn:uuid:5ee08e24-3317-40b9-79b5-7c841dcc2752 Sat, 12 Jul 2025 11:00:00 +0200 <p>Les nominés de l’édition 2025 du Prix Planète-SF des Blogueurs ont été annoncés. Le Prix des blogueurs de Planète SF récompense chaque année le meilleur ouvrage (roman ou recueil de nouvelles) de science-fiction, fantasy ou fantastique inédit publié durant l’année écoulée – le meilleur ouvrage lu par les blogueurs de l’agrégateur éponyme, s&#8217;entend. Voici donc [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/12/prix-planete-sf-2025-les-nomines/">Prix Planète-SF 2025 – Les nominés</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les morts posséderont la Terre – Margaret Killjoy https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/les-morts-possederont-la-terre-margaret.html Nevertwhere urn:uuid:0ec8dd41-06e0-7c90-78ec-e3bb5bc5d244 Fri, 11 Jul 2025 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Qc1saTpBfe-dRna7chGZcEiVKTyI7RZylHG77TRtFu0ykt_eXVxuGElnsUGl7SUAOVQVj92vtjU-1eFi4GEZ7siE_czNjsw39gXCASggi7-jX6CukEEscq-I9KqeVq3HulMIHRETqRXmPLAb3bXfOuKNx0r26loR9c68qcUA9k_jIRQlG56McNKWLwzu/w266-h400/lesmortspossederontlaterre.jpg" width="266" /></div><p>Après <i>L’agneau égorgera le lion</i>, Margaret Killjoy a continué explorer son univers atypique qui mêle anarchiste et rituels magiques divers et variés, et comme vous vous en doutez en voyant ce titre, il se pourrait qu’on parle cette fois-ci de nécromancie…<span></span></p><a name='more'></a>Dans<i> Les morts posséderont la Terre</i>, on retrouve donc Danielle, en fuite depuis les évènements du livre précédent (lisez-le avant d’ailleurs, sinon vous n’allez pas comprendre pourquoi on parle de chèvre mort-vivante), avec son petit groupe d’anarchistes.<br /><br />Alors qu’ils se retrouvent contraints à faire du stop, ils tombent sur une sympathique conductrice qui n’a qu’un seul défaut : elle est morte. Et dans la ville d’où elle est bien, elle n’est pas la seule à être revenue à la vie.<br /><br />Globalement j’ai trouvé ce texte moins percutant que celui qu’il précède, peut-être parce que tout va un peu vite (il y aurait matière à un roman), et parce que la nécromancie est moins vendeuse que l’invocation de démons et les lapins zombies. En plus le dinosaure en couverture est franchement anecdotique, quelle déception !<br /><br />Cependant, je l’ai lu avec plaisir comme un bon divertissement dans lequel on apprécie le mélange des genres improbables, d’autant plus que le roman regorge de bonnes phrases qui font sourire voire rire, et qu’on y croise même un bibliobus !<br /><br /><i>Les morts posséderont la Terre</i> n’est donc pas forcément une lecture qui restera en tête, mais si vous avez apprécié <i>L’agneau égorgera le lion</i>, vous devriez passer un bon moment avec. D’ailleurs malgré toutes mes critiques, je ne dirais pas non à une poursuite de l’aventure !<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Les morts posséderont la Terre</i> (<i>The Barrow will send that in May</i>) est une novella de Margaret Killjoy sorti en 2018 en VO et publiée en français en 2025 dans la collection RéciFs aux éditions Argyll. Traduction de Mathieu Prioux. Couverture d’Anouck Faure. 145 p.&nbsp;<br /><br /><b>D’autres avis :</b>&nbsp;<a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/26/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/06/06/les-morts-possederont-la-terre/">Le Bibliocosme</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/02/24/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Le Nocher des livres</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2025/01/18/recifs-4-danielle-cain-t2-les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Le Syndrome Quickson</a><p></p> La règle du Crime - Colson Whitehead https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/la-regle-du-crime-colson-whitehead.html Les Lectures du Maki urn:uuid:417f0817-3628-ec53-6700-e3521c507003 Thu, 10 Jul 2025 07:30:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHkvo23IF1VP1Z9SFMAlrsqdkU6Gogv3iW-vb_tEawuwfWxs1ZH7GODVb7YnHP8rihOZMzfJ0oaEhzl4QLAYqThOr_sSW8qDOn63ZQOCkD_ehlutGgKbi1sI6w7mmFWKgjIaTqDwuyqnecDMN_9ZoUr9JnjV-hXs7QOGA8BsKlreoF8o5jobcrqqNZ4E/s1500/Whitehead.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1025" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHkvo23IF1VP1Z9SFMAlrsqdkU6Gogv3iW-vb_tEawuwfWxs1ZH7GODVb7YnHP8rihOZMzfJ0oaEhzl4QLAYqThOr_sSW8qDOn63ZQOCkD_ehlutGgKbi1sI6w7mmFWKgjIaTqDwuyqnecDMN_9ZoUr9JnjV-hXs7QOGA8BsKlreoF8o5jobcrqqNZ4E/s320/Whitehead.jpg" width="219" /></a><br /><span style="text-align: start;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Un voyou reste un voyou...</span></span></p><div style="text-align: justify;">Après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/harlem-shuffle-colson-whitehead.html" target="_blank"><i>Harlem Shuffle</i></a>, <i>La règle du crime</i> est le deuxième volet d'une trilogie que <b>Colson Whitehead</b> consacre à Harlem. On y retrouve Ray Carney, le vendeur de meubles qui a pignon sur rue, fourgue du quartier dans une autre vie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors que les Jackson Five donnent un concert dans la ville, Ray Carney qui a promis à sa fille de l'emmener voir le show se retrouve sans billets. Afin de tenir sa promesse, il reprend contact avec Munson un ripoux pour lui demander des places. Evidemment cela ne se fera pas sans contrepartie et c'est ainsi qu'après quatre ans d'une vie bien rangée, Ray revient aux affaires. <i>Un voyou reste un voyou...</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après nous avoir présenté dans <i>Harlem Shuffle</i>, le sulfureux quartier New-Yorkais de la fin des années cinquante au début des années soixante, <i>La règle du Crime </i>nous plonge une décennie plus tard dans les seventies au sein de ce même quartier, agité de soubresauts incessants où la violence, le racket, la corruption et le racisme sont endémiques. On retrouve la gouaille de <b>Colson Whitehead</b>, avec des dialogues savoureux, des personnages truculents et en toile de fond ce quartier vivant qui vibre, émeut et apeure. Les descriptions sont précises (parfois un peu trop, l'auteur multipliant les références cartographiques qui alourdissent le récit et ne parleront qu'à ceux qui connaissent vraiment Harlem !), et l'ambiance retranscrite admirablement, rien que le fait d'ouvrir le livre nous fait sentir les odeurs et entendre le brouhaha de la ville.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par contre les histoires, je dis bien les histoires car <i>La règle du crime</i> est en fait un fix-up de trois novellas se déroulant dans le même univers où le seul liant est Ray Carney, sont plutôt décevantes. Décousues, brouillonnes, les intrigues auraient mérité un bien meilleur traitement, l'auteur nous ayant habitué à beaucoup mieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, de ce second opus nous retiendrons surtout l'évolution de Harlem au sein de cette décennie, l'immersion au milieu des malfrats aussi bien flics que voyous, et la description d'un quartier sous tension prêt à exploser d'un instant à l'autre.&nbsp;</div><p style="text-align: justify;"><br /></p> Ils ont rejoint ma PAL (172) http://rsfblog.fr/2025/07/09/ils-ont-rejoint-ma-pal-172/ RSF Blog urn:uuid:93edde64-fbf6-2bf3-14a1-5419b8c80c17 Wed, 09 Jul 2025 17:30:22 +0200 <p>Que s&#8217;est-il passé en juin ? Eh bien, j’ai eu la (très) brillante idée de me lancer dans une formation à distance. Courte, oui, mais certifiante : 115 heures à caser entre mon activité salariée et une PAL (Pile à Lire) qui me fixe toujours avec un mélange de reproche et d’ironie. Même avec une [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/09/ils-ont-rejoint-ma-pal-172/">Ils ont rejoint ma PAL (172)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Le cinquième diamant : Des OVNIs et des Hommes https://justaword.fr/le-cinqui%C3%A8me-diamant-des-ovnis-et-des-hommes-1ca1ecb654d4?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:a021e184-2cb7-09d7-466b-92ce6214b435 Wed, 09 Jul 2025 00:01:50 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*o10VmNWwnqu4XGHlp2zBUA.jpeg" /></figure><h3>Le cinquième diamant : Des OVNIS et des Hommes</h3><h4>Fermi, es-tu là ?</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*Byb8ZhUytMQVtgY5HSViug.jpeg" /></figure><p>La science-fiction n’en finit pas de s’immiscer en littérature blanche. <br>Et ce n’est pas <strong>Éric Faye</strong>, auteur de <strong>Nagasaki </strong>et du <strong>Bureau des jours perdus</strong> qui va venir nous dire le contraire !<br>En effet, il publie cette année aux éditions <em>Seuil </em><strong>Le Cinquième Diamant</strong><em>, </em>un roman de plus de 300 pages dont le thème principal est l’un des plus courus en science-fiction : l’OVNI ! <br>L’occasion était donc trop belle pour ne pas venir fouiller dans cette histoire qui commence dans les Alpes Suisses…</p><blockquote>« Le monde est divisé en deux camps : ceux qui préfèrent croire plutôt que savoir, et ceux qui veulent savoir et cherchent des preuves. »</blockquote><h3>I want to believe</h3><p>Point de soucoupes volantes pour ouvrir le bal mais une sombre histoire de meurtre, un empoisonnement pour être précis, et pas de n’importe qui puisque la victime est un certain Sergueï Oparine, oligarque russe de son état, qui venait là en vacances avec sa « <em>compagne rémunérée </em>», la belle Ania Sokolova. Le flic chargé de l’enquête, Jens Ackermann, est dubitatif. <br>En effet, Oparine n’est pas l’un des plus en vue du régime russe pour mériter une telle débauche de moyens…<br>Plus loin à l’Est, des militaires russes chargés de veiller sur des silos de missiles nucléaires sont témoins de phénomènes étranges. <br>Outre la perte de contrôle temporaire de l’arsenal sous leur garde, ils relèvent la présence d’objets volants opérant à une attitude et une vitesse complètement ahurissante. <br>Durant 150 pages ou presque, <strong>Éric Faye</strong> trompe son monde en construisant une intrigue entre le polar et l’espionnage avant de dévier lentement et sûrement vers le roman de science-fiction. <br>En mettant en place ses pions <em>(et par la même les enjeux mondiaux qui vont sous-tendre le reste de son récit)</em>, il permet aussi au lecteur de rentrer en territoire connu. Ce qui suit, par contre, sera un peu plus déstabilisant.<br>Dès la seconde partie, l’auteur déplace son action de l’autre côté du globe, à Hawaï, où un astrophysicien, Mike, révèle à sa femme, Janet, elle aussi astrophysicienne, qu’il a découvert un objet céleste particulièrement intriguant et qui n’est ni une nouvelle planète ni une comète. <br>De là, le couple va devoir minutieusement vérifier ses informations avant de porter le tout sur la scène internationale et d’affronter le scepticisme de leurs collègues. <br>C’est à ce stade qu’<strong>Éric Faye</strong> ferre définitivement son lecteur et l’entraîne dans l’étrange quête de vérité de ce couple de scientifiques rapidement attachant. <strong>Le cinquième diamant</strong>, en lieu et place du roman d’espionnage qu’il semblait être de prime abord, se révèle une réflexion sur l’existence d’une autre vie que la nôtre dans l’univers.</p><blockquote>« Il avait ce besoin d’être admiré propre aux hommes que l’on croit fiers et qui ne sont que fragilité. »</blockquote><h3>Le savoir, c’est le pouvoir</h3><p>Évitons de suite le sujet qui fâche. <br>Non, <strong>Éric Faye</strong> ne révolutionne rien en science-fiction, c’est même archi-classique et les lecteurs d’imaginaire seront certainement déçus de l’entreprise finale. <br>Pourtant, il faut rappeler que <strong>Le cinquième diamant</strong> n’est pas publié dans une collection spécialisée et que son auteur joue la carte de l’accessibilité pour s’appesantir de façon tout à faire sérieuse sur un sujet toujours d’actualité. Et non, il ne s’agit pas <em>(vraiment) </em>des OVNIS.<br>Si <strong>Faye </strong>s’appuie sur la mythologie habituelle, son but n’est pas de décrire une civilisation extra-terrestre ni même de mettre à jour une invasion. <br>Toute l’intrigue converge vers un sujet autrement plus terre à terre : peut-on tout dire au grand public ? Et par ricochet, comment se comporter face à la la libre circulation de l’information ?<br>Le cœur du roman ne consiste pas tant en la nature de la découverte de nos deux scientifiques, une découverte qui aura autant de conséquences personnelles que professionnelles, mais sur la capacité de l’humanité à comprendre cette découverte et à se l’approprier.<br>Non seulement <strong>Le cinquième diamant</strong> met face à face le scepticisme scientifique et le complotisme galopant, mais il s’amuse à bouger les barrières entre les deux voire à les retourner comme un gant, assumant de fait que par certaines occasions, jeter le discrédit sur une théorie pourtant solide est bien commode pour les autorités et le gouvernement.<br>En somme, si le récit s’appuie sur le théorème de Fermi, il n’est pas là pour le résoudre, il est là pour savoir comment réagirait l’humanité face à telle ou telle réponse au problème qu’il pose.<br>C’est certainement de cette façon qu’<strong>Éric Faye </strong>tire son épingle du jeu, conscient de ne pas réinventer la roue avec son histoire d’OVNIs mais davantage préoccupé par la réaction humaine moderne si l’on devait trouver demain LA réponse à la question d’une vie extra-terrestre. <br>L’entêtement sincère de Janet et le réalisme froid de ceux qu’elle va croiser permet au lecteur de choisir son camp et de s’interroger lui-même sur sa propre réaction. Ce qui fait qu’au final, comme tout bon roman de science-fiction qui se respecte, c’est l’humain au centre qui importe.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*WljQSXvhiTg-x_H6EZMETA.jpeg" /></figure><h4>Classique mais efficace, Le cinquième diamant soulève la problématique de la révélation face à l’inconnu. Éric Faye nous offre une roman qui se lit vite et bien, le genre d’ouvrage hautement recommandable pour qui veut une science-fiction accessible, en prise avec le réel et qui connaît ses limites.</h4><h4>Note : 7/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=1ca1ecb654d4" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/le-cinqui%C3%A8me-diamant-des-ovnis-et-des-hommes-1ca1ecb654d4">Le cinquième diamant : Des OVNIs et des Hommes</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Recueil factice – Juin 2025 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/recueil-factice-juin-2025.html Nevertwhere urn:uuid:e0ca5a25-4d44-cabf-79a5-676d52de96d7 Mon, 07 Jul 2025 08:00:00 +0200 <div style="text-align: center;"> <img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /> </div> <p> Même si j’ai probablement passé trop de temps à faire pousser des melons dans Stardew Valley, j’ai tout de même une petite réussite à mon actif : j’ai repris la lecture dans les transports en commun, au lieu de scroller sans fin sur mon téléphone. On va essayer de s’y tenir en juillet...<span></span> </p> <a name='more'></a> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <p></p> <p style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><img alt="Couvertures des livres lus en juin" border="0" data-original-height="519" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLjsKlcKrebc2jcWjBugVu_ryIrHbMglQJs7IFLUoI2E-M3XDOczVO-GRTM0JfVKD3zWBOum9g6RC3BZ7HF6XAlLy-Jgh7tPfJCNb4bm0WBhvAAhBdlA1j7Tv4FH9tdHhfkB20bcn5E9c_qgLvlpaBKU6yI1AH2vr_XGqM911vOKc_x3Aj-skrZJ1QzJ9z/s16000/RF06-Livres.jpg" /></span></b></div> <p></p> <p> <b>Liens de sang – Octavia Butler Bulles de feu #75 - Juin 2025 https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/07/bulles-de-feu-75-juin-2025.html 233°C urn:uuid:17c167f8-0d0d-1b47-cbcb-740a795909a6 Sun, 06 Jul 2025 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh-4sibgVWMX7JTd6feHIo9tngLd-9AJ22ZDRiu_0RTePuqfUn1jUBr2UUzMHGZRp1ztaP5xaHNN5xEWL03B04S5lm-n7v7fQkRB7wKLe0nGWbVZ9KWpbInnSm5G4L4mpHk61QGH3qPTDVIy5QEGNJ_pHSVPCIEe7DjXD0nU03D8CCKafwi8fnuGlMJCSX/s694/Couv_167149.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="694" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh-4sibgVWMX7JTd6feHIo9tngLd-9AJ22ZDRiu_0RTePuqfUn1jUBr2UUzMHGZRp1ztaP5xaHNN5xEWL03B04S5lm-n7v7fQkRB7wKLe0nGWbVZ9KWpbInnSm5G4L4mpHk61QGH3qPTDVIy5QEGNJ_pHSVPCIEe7DjXD0nU03D8CCKafwi8fnuGlMJCSX/s200/Couv_167149.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thermae Romae</i> T.3/6 - Mari Yamazaki</b><br /><br />La série continue de s'améliorer sur la durée : les histoires se permettent de durer plusieurs chapitres et il y a une plus grande continuité globale, sans pour autant délaisser les improbables voyages temporels et le thème des bains. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHSK99z6kya6_giaUbjCi6FKTh4yE5LzsnCJjF6-CuVdCiVquOcEZmvhovY3aTlPIokeVEQAh59r8F5ZvG9VzG1VZNRIWtgVN5LGoVcAMZ6fp1NeOzdoCDEUIfWIQudSe2nKPeUhSYw4sZ-VMVcc6k3u00cpogtgVzID4riwlLLm31KVAkRclN8-AgV5cx/s814/Couv_494085.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="814" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHSK99z6kya6_giaUbjCi6FKTh4yE5LzsnCJjF6-CuVdCiVquOcEZmvhovY3aTlPIokeVEQAh59r8F5ZvG9VzG1VZNRIWtgVN5LGoVcAMZ6fp1NeOzdoCDEUIfWIQudSe2nKPeUhSYw4sZ-VMVcc6k3u00cpogtgVzID4riwlLLm31KVAkRclN8-AgV5cx/s200/Couv_494085.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thunder 3</i> T.2-3/? - Yuki Ikeda</b><br /><br />Ça s'avère être une sorte de <i>One Punch Man</i> en plus sérieux. Ça manque peut-être d'un enjeu dramatique plus fort et d'un peu de tension, mais c'est agréable et surprenant à lire. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTfrMPlWg19Q_iUgfn_zkgYJUKQHVWO_GTJ-848t0RZKDm5ZOqP42QVicJJdMcbgqrV2IpSgAvJJxrtaF03yxHD3POSAdgbROQ5xSgbNu5tuj6Dey-FuMRNzZfhBnnli8-KUsgnMzcG5LzF3vuwHop5Cuh9zQecqI6oZskhKh4iYIiejLRyISAWRuyWp66/s650/Couv_311613.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="394" data-original-width="650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTfrMPlWg19Q_iUgfn_zkgYJUKQHVWO_GTJ-848t0RZKDm5ZOqP42QVicJJdMcbgqrV2IpSgAvJJxrtaF03yxHD3POSAdgbROQ5xSgbNu5tuj6Dey-FuMRNzZfhBnnli8-KUsgnMzcG5LzF3vuwHop5Cuh9zQecqI6oZskhKh4iYIiejLRyISAWRuyWp66/s200/Couv_311613.jpg" width="200" /></a></div><br /><br /><b><i>The Private Eye</i> - Brian K. Vaughan et Marcos Martin</b><br /><br />Un bon polar/thriller dans un futur où Internet n'existe plus, portant une réflexion sur la vie privée. Une histoire noire aux dessins énergiques et aux couleurs lumineuses. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyHNqr-J0Ko9kY4tifLI-6dmJfpAHFrpppaWbiFAbY721PjC04HIGzWAvObA5ltSe4kT45m-5YL46QzQwnZc2jJ8c01OF2iv0Mhe6x3mkpvzjXt5ruAEaDjIZUmxpJQsZNyFg1zLYDJFIeNb8gBRS28s38GatbhQrFk9ETxwEbqOl4OUYXBeMZGZL6qGAm/s1190/Couv_494994.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1190" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyHNqr-J0Ko9kY4tifLI-6dmJfpAHFrpppaWbiFAbY721PjC04HIGzWAvObA5ltSe4kT45m-5YL46QzQwnZc2jJ8c01OF2iv0Mhe6x3mkpvzjXt5ruAEaDjIZUmxpJQsZNyFg1zLYDJFIeNb8gBRS28s38GatbhQrFk9ETxwEbqOl4OUYXBeMZGZL6qGAm/s200/Couv_494994.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Evol</i> T.5/? - Atsushi Kaneko</b><br /><br />Ça évolue juste ce qu'il faut pour ne pas être répétitif. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmlocCfBFB9BOFbKeA_PEj9RtIaU4F4HlN6Pzr0oFHC0x8xZgPCKOPpw0I6-Ahzfc0ydEM_OGOsJ-efi9xRUGNi6eRjZpIoPlUaM-eAP-jpo_sRfjJkeDrfFfGSxfpO4v-qyBEUK86eufuKAF9Twps7bgPoai8kMwwpGtPk2T3yHQKeKd88YdGLa8gkXJr/s1115/Couv_420541.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1115" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmlocCfBFB9BOFbKeA_PEj9RtIaU4F4HlN6Pzr0oFHC0x8xZgPCKOPpw0I6-Ahzfc0ydEM_OGOsJ-efi9xRUGNi6eRjZpIoPlUaM-eAP-jpo_sRfjJkeDrfFfGSxfpO4v-qyBEUK86eufuKAF9Twps7bgPoai8kMwwpGtPk2T3yHQKeKd88YdGLa8gkXJr/s200/Couv_420541.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Célestin et le coeur de Vendrezanne</i>, Les Contes de la Pieuvre T.3/? - Gess</b><br /><br />Une nouvelle très bonne histoire qui continue de faire grandir un univers riche et fascinant, autant dans son aspect fantastique qu'historico-géographique, peuplé de personnages charismatiques. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIl_LBUwR27xXk88aYUhYaMMk8ts8OnxIeUjwWg4GWsowlEoUACMWUe0dMBaPKQ4odEzdn5nOZfjttg3Vy48gDQo30_XvnaVWezAack7EoRUZk_cZ4JD2LgXebX2C5258e9EnkZIvegh7kfuphOJa1-TsZzPLQKVwhE9mtCfWuPHieMDHHZKWBpwpCD5Q/s1179/Couv_513191.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1179" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIl_LBUwR27xXk88aYUhYaMMk8ts8OnxIeUjwWg4GWsowlEoUACMWUe0dMBaPKQ4odEzdn5nOZfjttg3Vy48gDQo30_XvnaVWezAack7EoRUZk_cZ4JD2LgXebX2C5258e9EnkZIvegh7kfuphOJa1-TsZzPLQKVwhE9mtCfWuPHieMDHHZKWBpwpCD5Q/s200/Couv_513191.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Shin Zero</i> T.1/3 - Mathieu Bablet et Guillaume Singelin</b><br /><br />Un duo d'auteurs qui fait rêver et un ouvrage à la hauteur des attentes, sur le fond et sur la forme. C'est un hommage aux <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_sentai"><span style="color: #da901f;"><i>sentai</i></span></a> qui fait bien plus que ça, c'est une bonne aventure mais surtout de très bonnes tranches de vie de personnages qui se cherchent. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMfVuwJisEQMTEVH2phgx1QUxg6bAEvefKnsWKyUo2lfpYZOBNDIl8RhdP2f3pywOWTPTQX2ddxmYlqj6-Mq0jS7jWIp8x71H0JFcHDKp5h_SJM5T50iXbroC-Y_xNeDpZOG5SrGyV-BGryUyQQqn95LZ0QcLwzsebaAh_tUF9I88q7g_PNv6A-zr-YzLz/s905/Couv_335334.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="905" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMfVuwJisEQMTEVH2phgx1QUxg6bAEvefKnsWKyUo2lfpYZOBNDIl8RhdP2f3pywOWTPTQX2ddxmYlqj6-Mq0jS7jWIp8x71H0JFcHDKp5h_SJM5T50iXbroC-Y_xNeDpZOG5SrGyV-BGryUyQQqn95LZ0QcLwzsebaAh_tUF9I88q7g_PNv6A-zr-YzLz/s200/Couv_335334.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Blue Giant</i> T.1-5/10 - Shinichi Ishizuka</b><br /><br />Un manga sur un jeune homme voulant devenir le meilleur saxophoniste de jazz au monde. Ça sonne comme un manga d'apprentissage classique mais ça ne tombe pas du tout dans cette routine ou dans le didactique. C'est absolument excellent et très intelligemment écrit. Le jazz y est décrit comme une musique d'émotions et c'est exactement ça que rend le manga : des émotions. C'est puissant, ça prend au coeur, à mettre les larmes aux yeux de joie. Parutions juin 2025 http://rsfblog.fr/2025/07/06/parutions-juin-2025/ RSF Blog urn:uuid:6e8d5bbb-5ec5-2821-899b-a4bc3726db6f Sun, 06 Jul 2025 15:00:16 +0200 <p>Avec un peu de retard (long story &#8211; vous en saurez plus dans le billet de la vie de la PAL de juin), voici les parutions de juin 2025 en littérature de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). 105 titres recensés et je suis sûre d&#8217;avoir raté des sorties. Cette liste est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/06/parutions-juin-2025/">Parutions juin 2025</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Soma – Floriane Soulas https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/06/soma-floriane-soulas/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:88c7a195-6259-257f-ba3b-665481553825 Sun, 06 Jul 2025 07:54:02 +0200 Floriane Soulas aime bien changer de genre au fil de ses différents romans, allant du steampunk au post-apo, en passant par l&#8217;horreur. Son dernier roman, Soma, vient de paraître en mai chez les éditions Robert Laffont dans leur collection Ailleurs &#38; Demain – Le labo. Il s&#8217;agit cette fois d&#8217;un roman assez court et qui [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="396" height="618" data-attachment-id="54914" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/06/soma-floriane-soulas/9782221282052-jpg/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp" data-orig-size="396,618" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782221282052.jpg" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=192" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=396" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=396" alt="" class="wp-image-54914" /></figure></div> <p>Floriane Soulas aime bien changer de genre au fil de ses différents romans, allant du steampunk au post-apo, en passant par l&rsquo;horreur. Son dernier roman, <em>Soma</em>, vient de paraître en mai chez les éditions Robert Laffont dans leur collection Ailleurs &amp; Demain – Le labo. Il s&rsquo;agit cette fois d&rsquo;un roman assez court et qui s’inscrit dans le registre du cyberpunk.</p> <p>Futur indéterminé, à Neolutetia, et plus particulièrement dans l&rsquo;Enclave, vit Risa. Dans ce monde, la technologie est omniprésente jusque dans les corps humains. Risa accomplit des missions pour le compte de l’Enclave, un refuge pour les rejetés et pour les femmes souvent victimes des hommes. L’Enclave fait figure de havre de paix au milieu de la mégapole de Neolutetia. Risa est une cyborg, ce qui l&rsquo;aide pour mener à bien ses missions en s&rsquo;interfaçant avec n’importe quel système. Un jour, suite à une mission en ville, elle va croiser quelqu&rsquo;un qui lui ressemble étrangement. Le passé de Risa resurgit alors et la voilà plongée dans une enquête qui risque de boulverser sa vie.</p> <p>Tous les ingrédients du cyberpunk sont présents dans l&rsquo;univers dessiné par Floriane Soulas: une mégapole, de la technologie, des personnages transformés par cette technologie, des grandes corporations aux desseins plutôt louches et des laissés-pour-compte. La trame est assez classique, l&rsquo;univers sombre mais avec une touche de douceur dans le lien entre les différents protagonistes. Certains éléments m&rsquo;ont rappelé la série <em>Dark Angel</em> (l&rsquo;héroïne au passé trouble et aux capacités hors normes, la grande ville et le côté glauque de certains éléments.) L&rsquo;originalité vient du côté féministe du texte, du changement de point de vue du personnage principal. La fin est un peu rapide mais on aimerait retourner dans cet univers et y retrouver ces personnages, ce qui est plutôt bon signe. <em>Soma</em> est aussi un roman qui traite de la révolte, révolte de tous ceux qui sont mis de côté, de tous ceux qui sont violentés, des femmes qui reprennent le pouvoir.</p> <p><em>Soma</em> est ainsi un court roman cyberpunk qu&rsquo;on lit avec grand plaisir. Tous les ingrédients du genre sont réunis pour nous faire passer un bon moment. On espère retrouver cet univers prochainement car le potentiel est bien présent.</p> <p>Autres avis : <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/05/19/soma-floriane-soulas/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/soma">Yuyine</a>, <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/06/20/soma-de-floriane-soulas/">Les blablas de Tachan</a>, </p> <p>Autrice: Floriane Soulas</p> <p>Éditions : Robert Laffont, collection «&nbsp;Le labo Ailleurs &amp; Demain&nbsp;» </p> <p>Parution: 15 mai 2025</p> <p>A Néo Lutetia, Risa, hackeuse, est une cyborg qui peut s&rsquo;interfacer avec tous les programmes et communiquer avec les IA. Militante antimilitariste, elle a rejoint l&rsquo;Enclave, un district féministe socialiste. Elle s&#8217;emploie notamment à récupérer les gens perdus dans les mondes virtuels. Au cours d&rsquo;une de ses missions, elle trouve dans la mémoire d&rsquo;un homme égaré des images qui la choquent.</p> Abimagique - Lucius Shepard https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/07/abimagique-lucius-shepard.html Les Lectures du Maki urn:uuid:76a5ae2d-25b8-599c-6e51-76fb24ef2089 Sat, 05 Jul 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHTRg-4a6aUIR5eXagigOTmr2F1SUDr9PeJ4J27m6DYEwiH2CiqPfMYqam-nKmQNBdkGAEBnYEn9nH9Fv-mGBzXyLuaOH1Jc34-0uxjEDYGeGZX5ujBExhxF3npKYA_GIYVS7GG3gmgaRjPBEZH94ZC5ltXJH6PGwtdmoXgUNNG8AW_CEx8p4IP1g5S0/s500/Abimagique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="332" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHTRg-4a6aUIR5eXagigOTmr2F1SUDr9PeJ4J27m6DYEwiH2CiqPfMYqam-nKmQNBdkGAEBnYEn9nH9Fv-mGBzXyLuaOH1Jc34-0uxjEDYGeGZX5ujBExhxF3npKYA_GIYVS7GG3gmgaRjPBEZH94ZC5ltXJH6PGwtdmoXgUNNG8AW_CEx8p4IP1g5S0/s320/Abimagique.jpg" width="212" /></a></div><span style="font-family: courier; font-size: x-large;"><div style="text-align: center;">Fantastico-sensuel</div></span><p></p><div style="text-align: justify;"><b>Lucius Shepard</b> fait partie de ces auteurs que les <i><b>éditions du Bélial</b></i> ont décidé de mettre en avant dans leur catalogue, porté et traduit par <b>Jean-Daniel Brèque</b>. En effet, deux romans, trois recueils de nouvelles et trois novellas sont parus au cours des vingt dernières années. <i>Abimagique</i> est la deuxième novella à être publiée dans la collection <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i> après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/09/les-attracteurs-de-rose-street-lucius.html" target="_blank"><i>Les attracteurs de Rose Street</i></a>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un jeune homme dont on ne connait rien, pas même son nom, tombe éperdument amoureux d'Abi, une jeune fille mystérieuse au look gothique. Personne n'ose s'approcher d'elle, lui hésite, mais finit par franchir le pas. Tout semble opposer les deux jeunes êtres mais l'alchimie opère et petit à petit une relation amoureuse se noue jusqu'à ce qu'il s'installe chez elle. La maison d'Abi est à son image envoûtante, mystérieuse voire mystique. Fasciné par la jeune fille, il est totalement sous son contrôle et s'adapte à son étrange vie. Il prend ses habitudes alimentaires, ne l'interroge jamais sur son passé qu'elle cache et ne s'émeut pas quand elle est persuadée que la fin du monde approche et qu'elle seule sait ce qu'il faut faire...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Abimagique</i> est une étrange novella qui navigue entre fantastique, sensualité et érotisme. C'est l'histoire d'une rencontre et de la domination de l'une sur l'autre dont la narration à la seconde personne du singulier est assez déstabilisante, d'autant plus qu'elle est totalement subjective et qu'à aucun moment le lectorat ne peut déterminer ce qui relève de la vérité ou de l'affabulation. Mais c'est avant tout une ambiance, une sensualité exacerbée et une plongée dans le mysticisme qui petit à petit dévie vers le Fantastique. Et c'est à ce moment là, comme pour la novella de <b>Robert Jackson Bennett</b>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/a-lire-ton-reveil-robert-jackson-bennett.html" target="_blank"><i>A lire à ton réveil</i></a>, que je perds pied et que le récit ne me parle plus. Sentiment accru par une fin extrêmement ouverte qui nous laisse dans la plus complète expectative...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, <i>Abimagique</i> est un texte de toute beauté, sensuel, mystique et un peu magique que j'aurais aimé apprécié mais l'insertion de Fantastique ne me parle toujours pas... un jour peut-être !!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div>Les avis de : <a href="https://yuyine.be/review/book/abimagique" target="_blank">Yuyine</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2019/09/23/abimagique-lucius-shepard/" target="_blank">Célindanaé</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2019/11/29/abimagique/" target="_blank">Boudicca</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2020/07/21/u-h-l-22-abimagique-lucius-shepard/" target="_blank">Syndrome Quickson</a>, <a href="http://artemusdada.blogspot.com/2019/09/abimagique-lucius-shepard-jean-daniel.html" target="_blank">Artemus Dada</a>, <a href="http://www.lorhkan.com/2020/03/26/abimagique-de-lucius-shepard/" target="_blank">Lorhkan</a>, <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2020/04/abimagique-lucius-shepard.html" target="_blank">Vert</a>,</div><div><br /></div><div><br /></div> Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues https://justaword.fr/le-livre-des-passages-chef-d%C5%93uvre-d-%C3%A2mes-perdues-893fcdaeefef?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:7e1d1d04-73b4-7131-59a8-49a5f147e5ff Tue, 01 Jul 2025 14:50:54 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*aftf7jPFJpqVBtJ-600V0w.jpeg" /></figure><h3>Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues</h3><h4>Une éternité à t’aimer</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*QW-7m1lxNenWxuVmhp5kDQ.jpeg" /></figure><p>Les hasards de la littérature sont souvent impénétrables. <br>Comment un livre se retrouve-t-il entre vos mains ? Comment un auteur jusque là inconnu devient un grand nom ? Et puis surtout, comment un ouvrage peut-il s’immiscer là où on ne l’attend pas ?<br>Autant de questions qui viennent à l’esprit du lecteur curieux lorsqu’il saisit entre ses mains <strong>Le Livre des passages</strong>, le magnifique objet-livre publié cette année par <em>Le Cherche Midi</em> que l’on avait pas vu venir. <br>Publié en 2020 aux États-Unis et particulièrement remarqué par la critique, voici donc le premier roman d’<strong>Alex Landragin</strong>, français d’origine, australien d’adoption, baroudeur entre les deux. Il aura fallu cinq ans pour le voir débarquer dans la langue de <strong>Baudelaire </strong>grâce à <strong>Caroline Nicolas</strong> et retrouver le chemin de ses origines françaises. <br>Comme un passage, encore. Un retour selon la Loi.<br>Mais n’allons pas trop vite !</p><blockquote>« Pour moi, écrire était une sorte de maladie, et les écrivains étaient méprisables et indignes de confiance, car ils ne savaient pas garder leurs histoires pour eux. »</blockquote><p>Car il faut d’abord vous expliquer qu’en fait d’un roman, vous voici devant trois œuvres mises bout à bout grâce au talent <em>(et à la persévérance)</em> d’un relieur parisien qui, malgré la mort de la commanditaire de l’ouvrage — une certaine madame la baronne —, a mis un point d’honneur à nous offrir ce compendium rare et précieux. Dedans s’y trouve l’ultime nouvelle rédigée par <strong>Charles Baudelaire</strong>, poète de son état, exilé à Bruxelles et encore sous le charme de son ancienne muse, <strong>Jeanne Duval</strong>. L’auteur des <strong>Fleurs du mal</strong> nous expose dans <strong><em>L’Éducation d’un monstre </em></strong>sa rencontre avec une certaine Edmonde de Bressy et l’aventure quasi-surnaturelle qu’il va vivre avec celle-ci. Vient ensuite l’aventure plus longue et plus tragique encore d’un exilé juif-allemand en France, et plus précisément à Paris, lors de la débâcle de juin 1940. Lui aussi croise le manuscrit inédit de <strong>Charles Baudelaire</strong> et se retrouve mêlé à une sinistre histoire de meurtres dans lesquelles les victimes sont énuclées. C’est aussi l’occasion d’y apprendre l’existence d’une mystérieuse société Baudelaire présidée par Coco Channel en personne. Nous n’en dirons guère davantage car il appartient à <strong>Walter Benjamin</strong> de vous narrer tout cela dans sa <strong><em>Cité des fantômes</em></strong>.<br>Enfin, la plus longue partie de l’ouvrage intitulée <strong><em>Le Conte de l’Albatros</em></strong> qui voit un peuple d’une petite île du Pacifique — Oaeetee — accueillir l’arrivée d’Européens en route pour l’achat de peaux de bêtes de l’autre côté du globe. <br>Alulua et Koahu sont deux de ces indigènes qui vont vivre la funeste soirée où tout va basculer. Deux amants dont le destin va se mêler à la course du monde et aux drames des siècles à venir. <br>Tout cela grâce à un pouvoir ancestral de leur peuple appelé le <em>passage</em>. <br>Et lorsque le <em>passage </em>ne respecte pas la Loi, lorsque le retour n’est pas possible, alors le monde vacille. <br>Trois récits, trois façons d’aborder une histoire dans l’Histoire. <br>Trois <em>passages </em>pour le lecteur aussi. <br>Mais sachez avant tout que vous êtes libre de lire tout cela comme bon vous semble. En empruntant l’ordre de lecture chronologique habituel, en tournant les pages encore et encore pour rassembler les pièces du puzzle… ou en utilisant « <em>l’ordre de la baronne</em> » et en empruntant certains couloirs pour découvrir le tout de façon enchevêtrée. Après tout, dans ce <strong>Livre des passages</strong>, vous êtes également dans un livre dont vous êtes le héros. <br><strong>Alex Landragin</strong> n’est pas là pour vous dicter ce qu’il faut faire mais pour vous emmener dans un périple tantôt ardu tantôt fascinant où le fantastique, l’Histoire, l’amour, la mort et la poésie entrent en collision à travers les siècles, de 1771 à 1940, du Pacifique au Paris de la débâcle. <br>Et c’est époustouflant, rien de moins.</p><blockquote>« Le plus grand don de la Loi était la traversée. Regarder l’autre dans les yeux, sentir son âme vibrer, être transporté dans son corps et y demeurer jusqu’au moment de la traversée du retour tel était le trésor que la Loi nous avait accordé. »</blockquote><p>Époustouflant la façon dont <strong>Alex Landragin,</strong> avec une plume qui s’adapte aux époques et aux mœurs, aux personnages et aux sentiments, a de nous plonger dans une fresque qui s’étale sur des siècles entiers et qui voit la grande Histoire défiler devant nos yeux. Ravissement pour les amateurs d’épopées historiques mais également déclaration d’amour à la France et à son passé entre grandeur et défaites, le roman surprend par la minutie avec laquelle il nous plonge dans ces époques et cela avec le plus grand naturel. On sent l’érudition colossale de son auteur, sa passion pour le jeu littéraire comme historique, pour sa façon de regarder le monde à travers les yeux de ses propres personnages et en faire ressortir toute la mélancolie du temps qui glisse entre leurs doigts. <br>Mais <strong>Le Livre des passages</strong> est avant tout une histoire d’amour qui se fiche des années et qui résonne à travers le temps et l’espace. C’est une poursuite comme une fuite, pour retrouver l’être aimé et l’âme qui survit peu importe l’époque. C’est Charles qui retrouve sa Jeanne, c’est Aluha qui embrasse de nouveau Koahu. Véritable labyrinthe temporel, plus ou moins facile à emprunter selon votre ordre de lecture, le roman se transforme en puzzle qu’il faut reconstruire pour mieux l’embrasser dans son ensemble. <br>C’est une déclaration d’amour à ceux qui aiment les histoires amples et tortueuses, de celles qui se transforment, fusionnent, renaissent. <br>Inutile de dire que la lecture devra être attentive pour que le lecteur puisse remettre le fil dans l’ordre, qu’il puisse ajuster les histoires et les tragédies pour donner un sens plus grand et plus universel à l’ensemble. <br>Ce qui ne sera pas si difficile tant <strong>Alex Landragin</strong> passionne dès la première page, non seulement par la qualité de sa plume mais aussi, et surtout, parce qu’il sait ménager son suspense jusqu’au bout à l’instar d’un <strong>David Mitchell</strong> dans son chef d’œuvre, <strong>Cartographie des Nuages</strong>. <br>Point de partition cette fois mais bel et bien un rituel et un manuscrit, une façon d’exprimer le passage sous différentes formes, de la plus évidente à la plus roublarde.</p><blockquote>« Être amoureux est une sorte d’hypnose et, comme tout hypnotiste vous le dira, pour être hypnotisé, il faut secrètement vouloir être hypnotisé, si secrètement qu’on ne le sait pas soi-même. Tomber amoureux est un acte de volition involontaire. »</blockquote><p>Tout repose en réalité sur le principe d’échange des âmes, le fameux <em>passage</em>. Un artifice narratif qui permet à <strong>Alex Landragin</strong> de tisser une toile extraordinaire où les personnages prennent vie un à un et traversent les époques. Mais c’est aussi et surtout la première étape pour son analyse du terme <em>passage </em>en lui-même. <br>Lorsque l’on prend du recul, on s’aperçoit que le roman porte son nom pour une multitude de raisons. Faire passer l’âme certes, découvrir l’autre et changer en fonction du corps que l’on habite, mais c’est aussi le passage du temps, des époques, des lieux, cette façon de se balader de siècle en siècle, de la Commune à la Débâcle, de la Colonisation à la Grande Guerre, de voir Paris sous mille visages, de découvrir et redécouvrir le monde, de faire ce passage avec les aiguilles sur l’horloge, les pages du calendrier, les technologies et théories qui s’égrènent. <br>Sans oublier le lecteur et ce fameux ordre de lecture, cette façon de choisir son propre passage, se promenant dans les différents récits, enfreignant la Loi de la lecture au risque de s’y perdre, de gâcher son suspense ou, au contraire, de le stimuler. <br>Tout n’est que passage en réalité et <strong>Alex Landragin</strong> le retranscrit à merveille. <br>Ses personnages, magnifiques, d’âmes et de chairs, sont là pour amplifier le phénomène, ils nous transportent et nous guident au moins temporairement. Pour autant peut-on survivre si longtemps sans conséquence ? <br>Le temps et l’immortalité interrogent le lecteur, la possibilité de devenir soi-même un monstre ramène au titre de l’ultime nouvelle de <strong>Baudelaire</strong>, comme une prémonition mal comprise. <br>Et si l’amour se devait d’avoir une fin sous peine de perdre ce qui fait sa beauté, à savoir son caractère fugace ? <br><strong>Le Livre des passages</strong> ne vous donnera pas la réponse mais il vous regardera dans les yeux pour vous saisir et vous emmener là où il veut.<br>Prêt à passer ?</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*KoLaPXm3uRh_4gGbvU3Grg.jpeg" /></figure><h4>Premier roman stupéfiant d’érudition et d’intelligence, Le Livre des passages est une merveille d’imaginaire qui n’a peur ni de la poésie, ni de l’Histoire ni de l’amour. Alex Landragin signe un chef d’œuvre qu’il sera difficile d’oublier pour son lecteur.</h4><h4>Note : 10/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=893fcdaeefef" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/le-livre-des-passages-chef-d%C5%93uvre-d-%C3%A2mes-perdues-893fcdaeefef">Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Les nominés du Prix Planète-SF 2025 http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/ Planète-SF urn:uuid:1e054c51-199a-047a-8153-60bf5d216a85 Tue, 01 Jul 2025 08:24:51 +0200 <p>Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète-SF 2025 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs&#160;ont voté et choisi : Les membres du jury&#160;ont voté et choisi : Autrement dit, A B C D. L&#8217;univers est bien organisé. Le jury dispose maintenant de tout l&#8217;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à ... <a title="Les nominés du Prix Planète-SF 2025" class="read-more" href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/" aria-label="En savoir plus sur Les nominés du Prix Planète-SF 2025">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/">Les nominés du Prix Planète-SF 2025</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg" alt="" class="wp-image-127828" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <p>Le scrutin pour désigner<strong> la short list du <a href="http://planete-sf.com/les-laureats/">Prix Planète-SF</a> 2025</strong> est maintenant clos.</p> <p><a href="http://forum.planete-sf.com/">Les forumeuses et forumeurs</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Requiem pour les fantômes <em>de Katherine Arden </em></strong>traduit par <strong>Jacques Collin</strong> (Denoël Lunes d&rsquo;Encre)</li> </ul> <p><a href="http://planete-sf.com/meet-the-jury/">Les membres du jury</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>La Cité des lames<em> de Robert Jackson Bennett</em></strong> traduit par <strong>Laurent Philibert-Caillat</strong> (Albin Michel Imaginaire)</li> <li><strong>Une Valse pour les grotesques<em> de Guillaume Chamanadjian</em></strong> (Aux Forges de Vulcain)</li> <li><strong>Les Champs de la Lune<em> de Catherine Dufour</em></strong> (Robert Laffont Ailleurs &amp; Demain)</li> </ul> <p><em>Autrement dit, A B C D. L&rsquo;univers est bien organisé.</em></p> <p>Le jury dispose maintenant de tout l&rsquo;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le <strong>Prix Planète-SF 2025</strong>.</p> <p></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/">Les nominés du Prix Planète-SF 2025</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> Christelle Dabos - Les Disparus du Clairdelune https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/christelle-dabos-les-disparus-du.html 233°C urn:uuid:33ad6c2d-c815-5901-ac41-5165053af82b Mon, 30 Jun 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3AI7EoJA8NadquEUdfpzimR3TRWP9WhRtNXl9GBb-OrqAlxyPlTfohSoRpnoq8DI6ZJztgqS1rjU5FonMfTvaKluT-d-TP_GV-RaA58LhjM6IOz_7Tk63R7Sqr4TI_r0ytv0z1RD5ztZRMPW-EB-LgxkA0N_fhv_5KZRY48_7xvpbqPAhntKp9jBQKs1/s1000/lesdisparusduclairdelune.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="692" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3AI7EoJA8NadquEUdfpzimR3TRWP9WhRtNXl9GBb-OrqAlxyPlTfohSoRpnoq8DI6ZJztgqS1rjU5FonMfTvaKluT-d-TP_GV-RaA58LhjM6IOz_7Tk63R7Sqr4TI_r0ytv0z1RD5ztZRMPW-EB-LgxkA0N_fhv_5KZRY48_7xvpbqPAhntKp9jBQKs1/w276-h400/lesdisparusduclairdelune.jpg" width="276" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Les Disparus du Clairdelune, Christelle Dabos, Tome 2/4 de La Passe-Miroir, 2015, 551 pages</i></div><br /> <i>Les Disparus du Clairdelune</i> prend place dans la continuité directe de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/christelle-dabos-les-fiances-de-lhiver.html"><span style="color: #da901f;"><i>Les Fiancés de l'hiver</i></span></a>. Ce premier tome ne se terminait pas sur un énorme <i>cliffhanger</i> mais il s'arrêtait clairement avant le début d'une nouvelle phase pour Ophélie. Une nouvelle phase qui ne révolutionne pas l'histoire mais effectue un léger changement de cadre et de rapports de force, juste ce qu'il faut pour donner une couleur un peu différente à ce deuxième tome.<br /><br /> Mais dans l'ensemble il n'y a guère de surprise : celleux qui ont aimé <i>Les Fiancés de l'hiver</i> devraient aimer <i>Les Disparus du Clairdelune</i> tant le récit suit le même rythme, l'univers continue de se développer peu à peu et les personnages restent attachants, Ophélie en tête. Ce qui change un peu, c'est l'ampleur que commence à prendre l'histoire. Quelques premières réponses apparaissent et les enjeux ne cessent de prendre de l'envergure.<br /><br /> J'ai évité de faire la comparaison dès le premier tome mais il est difficile de ne pas penser à la saga <i>Harry Potter</i>. Les deux séries sont évidemment différentes sur bien des points, mais l'attrait de l'univers, la croissance des personnages et des enjeux et le côté très prenant de l'histoire rappellent tout le côté positif qui peut ressortir de la lecture d'<i>Harry Potter</i>. <i>La Passe-Miroir</i> ne doit pas être résumée à cette comparaison mais elle permet de comprendre rapidement ce qui peut être attendu de sa lecture : une vraie grande aventure, une immersion totale et un très grand plaisir.<br /><br /> <i>Couverture : Laurent Gapaillard</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2017/06/les-disparus-du-clairdelune-la-passe.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/la-passe-miroir-tome-2-les-disparus-de-clairdelune"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2020/12/les-disparus-du-clairdelune-2015.html"><span style="color: #da901f;">Alys</span></a>, <a href="https://livrement.com/les-disparus-du-clairdelune-christelle-dabos-la-passe-miroir-tome-2/"><span style="color: #da901f;">Acr0</span></a>, <a href="https://imaginelec.blogspot.com/2017/04/les-disparus-du-clairdelune-christelle.html"><span style="color: #da901f;">Elessar</span></a>, ...</i><br /> Le Mensonge Suffit - Christopher Bouix https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/le-mensonge-suffit-christopher-bouix.html Les Lectures du Maki urn:uuid:afbf1315-b904-3ebf-11df-fff4487a8778 Mon, 30 Jun 2025 07:30:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2NeyTVK1Up0jOq5S3c27hNrQRbriBaxZsE3Rkhcio_wuR1GGqdiiJumSHjz9FQkXr9A4NSyTh7HBREGuZuZDl17OhUumswBwWHYTlGCXoJbx1NEO5j8WvNBtlMmTJ1spVrEDVJEWT7gX8q7m39wabySpmpjK9TF8WI14kmxJOsFAFOnbO0HciV6U8G4/s1098/Mensonge%20suffit.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1098" data-original-width="716" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2NeyTVK1Up0jOq5S3c27hNrQRbriBaxZsE3Rkhcio_wuR1GGqdiiJumSHjz9FQkXr9A4NSyTh7HBREGuZuZDl17OhUumswBwWHYTlGCXoJbx1NEO5j8WvNBtlMmTJ1spVrEDVJEWT7gX8q7m39wabySpmpjK9TF8WI14kmxJOsFAFOnbO0HciV6U8G4/s320/Mensonge%20suffit.jpg" width="209" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Pas loin du Bonheur™</span></div><div><br /><div style="text-align: justify;">En un peu moins de trois ans, <b>Christopher Bouix</b> a publié <i><b>A</b></i><b><i>u Diable Vauvert </i></b>trois romans indépendants ayant pour thématique commune, les Intelligences Artificielles. Trois livres qui nous questionnent sur notre futur et notre rapport aux IA dans leur utilisation et leur contrôle. Après l'excellent <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/12/christopher-bouix-alfie.html" target="_blank"><i>Alfie</i></a> autour des objets connectés et du deep learning, le décevant <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/tout-est-sous-controle-christopher-bouix.html" target="_blank"><i>Tout est sous contrôle</i></a> et sa recherche du bonheur algorithmique, <i>Le mensonge suffit</i> met en scène un simulacre de justice 2.0.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cent vingt minutes, c'est à peu près le temps qu'il faudra pour lire ce court roman mais c'est aussi le temps que le public aura pour juger de la culpabilité (ou non) du citoyen-utilisateur Ethan Chanseuil accusé de meurtre. Comme procureur, Milo, un androïde doté d'une Intelligence Artificielle. Comme juge, le public qui assiste à l'émission (le tribunal populaire par définition !) et vote en live au gré des annonces de Milo et des réponses d'Ethan, seul, sans avocat, monitoré en continu et pouvant être sédaté si sa fréquence cardiaque augmente au-delà d'un certain seuil.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Christopher Bouix</b> continue son exploration des IA du futur, poussant les curseurs dystopiques assez loin sans être vraiment original dans le développement de la société de demain. Une société hyperconnectée, surveillée en permanence, où l'IA a pris le contrôle de l'humanité, reléguant les Hommes à des pions, quasiment à des personnages non joueurs qui ne sont que spectateurs de leur vie et surtout de celle des autres. C'est aussi la société de (sur)consommation qui est dénoncée, où la publicité est partout, tout le temps, et où le "click" est obligatoire... Rien de vraiment nouveau.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme dans <i>Alfie</i>, c'est la dimension thriller qui apporte un souffle au récit. Même si on n'atteint pas le niveau du premier volet de la trilogie, <b>Christopher Bouix</b> arrive une nouvelle fois à instiller le doute et à nous faire réfléchir sur la vérité et la réalité. Il prend un malin plaisir à multiplier les fausses pistes et les faux-semblants pour nous embrouiller et nous perdre, nous donnant presque envie de participer à ce simulacre de justice et d'appuyer sur le bouton <i>coupable </i>(ou<i> innocent</i> !).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Le mensonge suffit </i>de <b>Christopher Bouix</b> est donc une critique acerbe de nos sociétés de consommation hyperconnectées, de notre dépendance aux IA et de notre dévouement à celles-ci. Satirique, drôle, intelligent, ce troisième volet (qui a des airs de la trilogie <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/10/bonheur-tm-jean-baret.html" target="_blank">Trademark </a>de <b>Jean Baret</b>) est au final plutôt réussi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />Les avis d'<a href="https://lepauledorion.com/2025/05/08/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">Epaule d'Orion</a>, du <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/05/02/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">Nocher des Livres</a>, de <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/03/31/le-mensonge-suffit/" target="_blank">Bouddica</a>, de <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/02/le-mensonge-suffit-christopher-bouix.html" target="_blank">Gromovar</a>, d'<a href="https://gruznamur.com/2025/04/24/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">EmOtions</a><br /><br /><br /></div> Lune rémanente de Maskuni Oda https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/29/lune-remanente-de-maskuni-oda/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:ba260cab-0b1f-35f5-2566-8f313f24cc5e Sun, 29 Jun 2025 09:52:33 +0200 Masakuni Oda est un auteur japonais de fictions spéculatives publiées dans des magazines depuis 2011. Lune rémanente est son premier ouvrage traduit en français. Il est édité par Rivages, la traduction est de Patrick Honoré. Il s&#8217;agit d&#8217;un recueil composé de deux longues nouvelles et d’un court roman. Le titre de l’ouvrage est celui du [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="54874" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/29/lune-remanente-de-maskuni-oda/7_9782743665500_1_75/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg" data-orig-size="600,878" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="7_9782743665500_1_75" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg" alt="" class="wp-image-54874" style="width:422px;height:auto" /></figure></div> <p>Masakuni Oda est un auteur japonais de fictions spéculatives publiées dans des magazines depuis 2011. <em>Lune rémanente</em> est son premier ouvrage traduit en français. Il est édité par Rivages, la traduction est de Patrick Honoré. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un recueil composé de deux longues nouvelles et d’un court roman. Le titre de l’ouvrage est celui du roman, les deux novellas s’intitulent <em>La lune s&rsquo;est retournée</em> et <em>Pierre de lune</em>. Les 3 textes ne se situent pas dans le même univers, mais ont pour point commun la lune, et l’influence qu’elle exerce sur les humains. Le livre a obtenu le Grand Prix Nihon SF ( prix japonais pour les meilleures œuvres de science-fiction) et le prix Eiji Yoshikawa (pour commémorer la mémoire de l&rsquo;écrivain).</p> <p><strong>Les deux nouvelles</strong></p> <p>Comme les textes ne se déroulent pas dans un univers communs, je parlerais d&rsquo;abord des deux nouvelles puis du roman. Les deux nouvelles sont assez longues (plus de 80 pages), il s&rsquo;agit plus de novellas à mon sens. Elles se déroulent dans notre univers et mettent en scène des personnages ordinaires. Ces deux textes sont plutôt du registre fantastique car il n’y figure qu’un seul point de vue, celui du personnage principal. Le lecteur peut ainsi mettre en doute leur fiabilité. Leurs fins ouvertes laissent aussi une interprétation libre à chaque lecteur.  Le premier texte<strong>, <em>La lune s&rsquo;est retournée</em></strong>, met en scène un homme heureux à qui tout semble réussir et dont la vie va soudain basculer. Un soir, lors d&rsquo;une sortie en famille au restaurant, il voit la face cachée de la lune. L&rsquo;évènement ne dure que quelques instants mais à partir de là, plus personne dans sa famille ne le reconnaît. Pire, quelqu’un d’autre qu&rsquo;il ne connaît pas du tout a pris sa place. On se met facilement à la place du protagoniste principal, se demandant comment agir à sa place. Le texte est assez classique mais très efficace et angoissant, et constitue une bonne entrée en matière dans ce recueil. La seconde novella, <strong><em>Pierre de lune</em></strong>, a pour héroïne une femme qui a hérité d’une pierre étrange représentant un paysage. La narratrice va se retrouver entraînée dans des rêves mystérieux sur la lune, où se trouvent un gigantesque laurier et toute une civilisation. La mise en place est un peu longue, avant que le texte ne prenne un tournant plus horrifique et fantasmagorique. La fin est un peu étrange, mais le texte se lit bien.</p> <p><strong>Le roman</strong></p> <p>Le roman, <em>Lune rémanente</em>, prend place dans un univers dystopique, où une maladie appelée anabasis frappe les individus au hasard. Les sujets infectés sont appelés des Moonling, ils deviennent hypersensible à la lune, qui les rend hyperactif lors des phases de pleine lune, pouvant les conduire à une agressivité meurtrière, puis sombrent ensuite dans la catatonie. La maladie finit par être mortelle. L’histoire se déroule au Japon où une dictature a mis en place un système de parcage pour les malades. Tôga Uno, le personnage principal, est mis en quarantaine suite à la maladie, mais ses compétences en kendo lui permettent de participer à des combats clandestins en échange d’un traitement.</p> <p>L’univers développé est intéressant mais manque un peu de précisions concernant l’épidémie. On ne sait pas si le seul Japon est concerné, ni quel est l’état du monde, et c’est un peu dommage. La narration est assez particulière : Le roman raconte les faits à rebours des années après, à la manière d’un fait divers, ce qui donne une narration trop froide et chaotique, car on passe par différents moments de l’histoire, pas forcément de manière linéaire, des années 2020 jusqu&rsquo;autour des années 2050. Cette narration empêche aussi d&rsquo;éprouver de l&#8217;empathie pour les personnages, surtout que certains éléments dans la vision des femmes m&rsquo;ont un peu dérangée.</p> <p>La mise en place est un peu longue et le roman change de tempo vers la seconde moitié, où il prend une tournure plus politique et percutante. La maladie apparaît comme une métaphore pour parler des dérives d’une dictature. Elle est assez peu développée autant dans sa transmission que dans les mesures de protection, ce qui manque au lecteur. On sent vraiment qu&rsquo;elle est utilisée comme prétexte alors qu&rsquo;il y avait moyen de la rendre plus concrète. </p> <p><strong><em>Lune rémanente</em> </strong>est ainsi un recueil où la lune est le personnage principal, et où celle-ci va changer de manière drastique la vie de plusieurs protagonistes. Les individus perdent leur identité, leur liberté ou leur vie sous l’influence de la lune. Les deux novellas appartiennent au registre du fantastique alors que le roman met en place un univers dystopique et de science-fiction. Les 3 textes sont différents, chacun avec une ambiance bien particulière mais parfois dérangeante.</p> <p>Autres avis : <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2025/03/19/chronique-lune-remanente-de-oda-masakuni/">Sometimes a book</a>, </p> <p>Auteur:Masakuni Oda</p> <p>Traduction: Patrick Honoré</p> <p>Éditions: Rivages</p> <p>Parution:08/01/25</p> <p>Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino. Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d&rsquo;apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d&rsquo;un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s&rsquo;est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et voient leurs capacités physiques et mentales démultipliées, puis finissent par mourir.</p> Après nous les oiseaux https://lebibliocosme.fr/2025/06/27/apres-nous-les-oiseaux/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:19db4125-ce67-ca99-3572-4f691e31489d Fri, 27 Jun 2025 10:00:19 +0200 Titre : Après nous les oiseaux Auteur/Autrice : Rakel Haslund Éditeur : Robert Laffont / Pocket Date de publication : 2023 / 2024 Synopsis : Dans un monde en ruine, deux âmes ont survécu. Une jeune femme dont on ne connaîtra pas le nom et celle qui l&#8217;a élevée, Am, à l&#8217;abri sur une île. Mais à la mort de cette dernière, la jeune femme décide de prendre la route pour affronter le vaste monde où la nature a repris ses droits. Commence alors le long chemin vers le littoral, seule, totalement seule, avec, pour unique compagnie, tous les oiseaux du ciel&#8230; &#8230; Le calme après la tempête Que restera-t-il après la fin du monde ? Voilà bien une question qui hante celles et ceux conscients des risques colossaux que fait peser le dérèglement climatique sur l’avenir de l’humanité. Nombreux sont les romans de SF à s’être emparés de cette thématique, certains dépeignant un monde en reconstruction dans lequel l’espoir est encore possible, d’autres brossant un portrait sombre et peu enviable de l’avenir, quand d’autres encore nous dépeignent un futur à peine reconnaissable. Le roman de l’autrice danoise Rakel Haslund pourrait appartenir à ces deux dernières catégories. On y suit une jeune adolescente (dont le nom nous restera inconnu jusqu’à la fin) qui s’est manifestement mise en tête de quitter le refuge qu’elle occupait depuis un moment. Peu à peu, on parvient à glaner suffisamment d’informations pour reconstituer le puzzle et comprendre que l’héroïne a survécu à l’effondrement avec sa mère avec qui elle était parvenue à se recréer un foyer, et que c’est la disparition de cette dernière qui a motivé sa décision de prendre le large. Le récit alterne ainsi entre le cheminement de la jeune fille, les désagréments et les nouveautés rencontrés en route, et des bribes de sa vie passée, que ce soit au moment du basculement ou ensuite, aux côtés de sa mère. Contrairement à la plupart des ouvrages post-apo qui se focalisent sur la façon dont les humains réagissent à la disparition de notre civilisation (et notamment sur la menace qu’ils sont susceptibles de représenter les uns pour les autres), « Après nous les oiseaux » nous dépeint un monde vide de (presque) toute présence humaine. Et, contrairement à des romans comme « La route » ou « Je suis une légende », la question de la survie ou non d’autres humains n’est jamais abordée comme étant une préoccupation majeure pour le personnage. Solitude absolue La déambulation de cette jeune fille dans un monde calme et vierge de toute présence à l’exception de celle des oiseaux qu’elle croisera tout au long de sa route a quelque chose de saisissant et finalement d’assez angoissant. De nombreux vestiges de notre époque sont en effet toujours visibles et laissent entrevoir l’ampleur de ce qui a été perdu, même si l’autrice reste finalement assez floue sur la façon dont l’effondrement a eu lieu (la montée des eaux et des méga feux ont visiblement joué un rôle déterminant mais rien n’est jamais vraiment explicité). On éprouve beaucoup de peine pour l’héroïne, plongée dans une solitude d’autant plus palpable qu’elle a désormais perdu le seul être qui la rattachait à l’humanité et aux mots. Car si la perspective de croiser un autre être humain ne semble pas vraiment l’intéresser, celle de perdre l’usage et le sens des mots que sa mère lui a appris la terrifie, ce qui s’avère d’autant plus compliqué que la plupart de ces termes servaient à décrire des réalités qui n’existent tout simplement plus. Très contemplatif, le texte dégage une certaine poésie qui ne suffit malheureusement pas toujours à empêcher l’ennui de s’installer. Le parcours de l’héroïne est en effet assez peu rythmé, et c’est finalement davantage la curiosité d’en apprendre plus sur son histoire passée qui nous pousse à continuer plutôt que l’envie de connaître la façon dont son périple va se terminer. Difficile d’ailleurs de ne pas être déçu du manque de réponses fournies par l’autrice qui laisse de nombreuses de zones d’ombre, notamment concernant la mère du personnage qui emporte avec elle la plupart de ses secrets et dont le point de vue aurait pourtant apporté beaucoup au récit. Dans « Après nous les oiseaux », Rakel Haslund signe un roman post-apo original mettant en scène le périple d’une jeune fille dans un monde totalement vidé de toute présence humaine mais où les vestiges de notre civilisation sont omniprésents. Il se dégage beaucoup de poésie de ce texte qui marque tant par la solitude de son héroïne que par le calme angoissant de son décor. L’intrigue reste toutefois assez limitée et l’autrice reste évasive sur de nombreux aspects que j’aurais pour ma part aimé voir développé. Autres critiques :  ? Doctor Who – Saison 15 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/06/doctor-who-saison-15.html Nevertwhere urn:uuid:1be0a4fd-254d-0223-1fec-731a59fdd991 Fri, 27 Jun 2025 08:00:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<img alt="Affiche de la saison 15" border="0" data-original-height="400" data-original-width="270" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHj9U_Iw-JjHblphQ4saTvHBJLzuWWKZ9WEiAIFlAgeLzqI1z-EwBE8KC59vEF6Az2ILFrjm_pebCrZGJRl-2zp4ygNNXnOFhsq2_415PX1VSn9tkp0AL1EN0fE6Il8gaYR28cLvNBHbe8MYhe9I4wSUYR3LlPv-nvNu-EuNwk8hBQB7MWAApfGgDhNqsy/w270-h400/dwsaison15.jpg" width="270" /><br /></p><p>Cela me fait une certaine peine après toutes ces années à écrire des comptes rendus détaillés de chaque épisode de <b>Doctor Who</b>, de repasser à un article pour la saison entière, mais le fait est que j’ai moins de choses à dire qu’avant. En souvenir du bon vieux temps, j’ai essayé de l’écrire au fil de l’eau afin d’avoir mes impressions au fur et à mesure. Forcément, il y aura des spoilers, surtout sur la fin...<span></span></p><a name='more'></a><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix37oPv42RFp5VRDsxDsu7MWGjiZZF4oyvKXcLfRdFv0uPunTR8N_ftO1dDGol9gRqPEHkLculyqrM8lkoeIQdc9eTWtoSUzBhKsSG38iXbqX99lAw1V4ssnFRtAFBiQATkMgTerMjbhB05bZFC2qOR16eTUmFfa4yJI0PjscwaO21QfX915ce4DwFNlQi/s500/dwsaison15-01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="The Robot Revolution" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix37oPv42RFp5VRDsxDsu7MWGjiZZF4oyvKXcLfRdFv0uPunTR8N_ftO1dDGol9gRqPEHkLculyqrM8lkoeIQdc9eTWtoSUzBhKsSG38iXbqX99lAw1V4ssnFRtAFBiQATkMgTerMjbhB05bZFC2qOR16eTUmFfa4yJI0PjscwaO21QfX915ce4DwFNlQi/s16000/dwsaison15-01.jpg" /></a></div></b><p></p><p><b>1. The Robot Revolution</b><br />Ce premier épisode de saison propose la traditionnelle introduction d’un nouveau compagnon, une compagnonne ici puisqu’il s’agit de Miss Belinda Chandra, infirmière de son état, qui se retrouve embarquée par des robots en raison d’un certificat de possession d’une étoile qu’on lui a offert lorsqu’elle était plus jeune.<br />J’ai beaucoup aimé les prémices de cet épisode. Il y a un petit côté H2G2 dans l’absurdité de cette histoire de certificat, et j’ai adoré l’univers de space-opera très coloré proposé. J’ai trouvé intéressant que Belindra ne soit pas immédiatement sous le charme du Doctor, et qu’au contraire elle n’hésite pas à lui pointer du doigt ses travers.<br />Je suis cependant ressortie de cet épisode avec une pointe de déception car l’histoire ne sort pas trop des sentiers battus, et si l’idée de parler de masculinité toxique est complètement dans l’air du temps, j’ai trouvé que c’était traité trop rapidement et avec la subtilité d’un semi-remorque.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Lux" border="0" data-original-height="248" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx0-HZBkxiBvXlYMsmGWxmghtlTqEMbUTTZtQSkrCnUINISf2b73Ko9br3SLkPWLS3iDAAsJdF413_7yrA61NKaCNMjvJhej6W5vFYud6tgrcqDnBqXuoILPMKtf4cNIDFNFg54hKDkQyUOBZjjbYjhgjDdSEYB56So5U9J-7ZlTwkmZOaw7jgIPlcgvsH/s16000/dwsaison15-02.jpg" /></div><p><br /><b>2. Lux</b><br />Ce deuxième épisode semble très lié au deuxième épisode de la saison précédente, puisque le Doctor se confronte à nouveau à un dieu du Panthéon, ici le dieu de la lumière, Lux, qui s'incarne sous la forme d'un personnage de dessin animé qui prend vie.<br />J'ai apprécié cet épisode qui prend un peu plus le temps de poser ses enjeux et qui s'amuse beaucoup avec l'idée d'être un personnage de dessin animé ou d'être projeté dans un film. Je retrouve là le Doctor Who un peu WTF que j'aime, avec le plaisir d'une fin qui ne fait pas forcément dans la défaite absolue du méchant (enfin disons que Lux est moins vaincu que libéré, mais dans le bon sens du terme, j'ai trouvé ça apaisant comme conclusion à la confrontation).</p><p style="text-align: center;"><img alt="The Well" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiENxmS6X6ZlOdVukSkRyRfiIlMo7vlPEJJ4bK2bYwj-aBgik4tvDc2Dxbp3FzyLZ1eXOl6F5mv_s4QG6zVPVG1Yx4cM-2JwbV9sI82T23sUVonWemJWzSyoQFu9enZlDjGxUoWuqXb7_VE6hME0bibk-oqqQHel3MEIhA1N61funI7ko1SzBL9aSlp-zdI/s16000/dwsaison15-03.jpg" /><br /></p><p><b>3. The Well</b><br />Cette fois-ci, on change de registre avec un épisode qui joue la carte du huis-clos (c’est même l’archétype de la base assiégée) et de l’horreur, j’ai l’impression qu’on n’y avait pas eu droit depuis un petit moment.<br />On ne peut pas dire que cet épisode renouvelle le genre, mais j’ai aimé retrouver ce registre dans <i>Doctor Who</i>, d’autant plus que c’est globalement l’histoire est bien mené, avec des personnages secondaires bien écrits et une ambiance inquiétante à souhait.<br />Le fait que ce soit la suite d’un ancien épisode est bien géré (d’autant plus que je ne me serais pas risquer à donner une suite au dit épisode) et ouvre des perspectives, même si comme j’ai pu le lire ailleurs, cela ôte de suite une certaine aura au monstre, au même titre que les anges pleureurs qui ont été trop utilisés par la suite.</p><p style="text-align: center;"><img alt="Lucky Day" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTa7zNW6E4tG2KRXGfF4Km1n7UIsySwPdWA3NJ6CUMqb1pHK-ry3e1Ha1i5uZupNNhLiEFWqq4ach-O9I9rvX_-7Yn4N7hW-JBQ4SmNg1r1QStAbEYG88c1SbVgowC1DQtmsNqbdXv_mAoaGK1cRnRANA2t6Q53j_WtFFqREXNpACe9U3menxahiAwTlk7/s16000/dwsaison15-04.jpg" /><br /></p><p><b>4. Lucky Day</b><br />Comme dans la saison précédente, on a le droit à une épisode sans Doctor, comme au bon vieux temps. C’est l’occasion de ressortir Ruby du placard et de mettre en scène UNIT sans le Doctor.&nbsp;<br />C’est toujours un plaisir de voir Kate Stewart en action (c’est vraiment un personnage fantastique) et j’ai trouvé que l'épisode était globalement sympathique et très plaisant à le regarder (y’a un côté « bon vieux temps »)<br />Ceci dit, si l’épisode porte un message important (sur les complotistes, les fake news), je trouve qu’il ne l'exprime pas avec beaucoup de subtilité (c’est d’ailleurs un défaut récurrent sur ces derniers épisodes). Limite je me demande s’il ne fait pas le jeu de ce qu'il dénonce. Mais cela reste un épisode qui fonctionne bien.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="The Story and the Engine" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOZMxruPRynnKR0l_CKTZbdcFYGhLyvRnWi8AEzYIeapsz3IT551VmlxieH106vDjBEzTGbP2oIqxV3Fx8SnkkP4V1yS_qbWW6NTobr5YVmCC8tZ558XakysQ7CDLHwtHMM5nrzJjuqlS9wImw6QYsUeToCDRWpt21443hrAlUS70E5EKLaP60ukrNZEMU/s16000/dwsaison15-05.jpg" /></div><p><b>5. The Story &amp; the Engine</b><br />On est à mi-chemin de la saison, et je crois bien que cet épisode qui se déroule quasi entièrement dans un salon de coiffure à Lagos est un des épisodes les plus intéressants.<br />Déjà pour ce qu’il représente (une histoire de <i>Doctor Who</i> qui se déroule au Nigeria avec que des acteurs noirs, je pense que c’est une première) mais aussi pour la direction qu’il prend, avec son récit fait d’histoires et de mythologies qui s’entrelacent (à une époque j’aurais dit que ça me faisait penser à un certain auteur, et je suis bien contente de voir d’autres personnes explorer ce terrain de jeu à leur façon).<br />Bref c’est un très joli épisode qui fonctionne bien, et on a le droit à un caméo du Fugitive Doctor ce qui fait toujours plaisir.</p><p style="text-align: center;"><img alt="The Interstella Song Contest" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMSqehwD5wBtqM3PRDddPN-LS0ACk2DgJ5QP6ar9WMdw6w6JIv5rbYbeQMBW64HTofvxpPHh7V384tF_bWL1z7REIBWOyDj6IXpxfkTqvHqm6bT1UDXFOxkMu8t4_Tcv9P7GVilL9X1SomojkCyPR6yg3soeclxttxnyGjpBi2DpCmuls70xXByKUDIPc9/s16000/dwsaison15-06.jpg" /><br /></p><p><b>6. The Interstellar Song Contest</b><br />J'ai bien aimé l'idée d’imaginer un concours Eurovision du futur, d’autant plus dans un épisode diffusé le soir de l'Eurovision, c'est <i>Doctor Who</i> par excellence. Ceci dit si visuellement c’est très chouette, et j’ai bien aimé les personnages secondaires (notamment le couple d’hommes où ils craquent tous les deux sur le Doctor c’est trop mignon).<br />Une partie de moi regrette cependant une écriture toujours un peu à la truelle : c'est toujours intéressant de montrer la part sombre du Doctor mais là ça sort presque de nulle part. Le final, forcément, est intriguant (mais il n’efface pas l’épisode en lui-même, ce qui est plutôt bon signe). Et le petit cameo de Susan était cool, à voir si ça s’arrête là.</p><p style="text-align: center;"><img alt="Wish World" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM6uuZket3kcFDwS8fvAwqpl75viKIZ_48zUp6B6nz1VdC0a4jjujs2s_ArSami_qxFS2xIzPd6yDACbyFXjUnwVUmbLfBxG4nwJhGFKOWW0y_qm423hc05Fu3YybWkcWZx7nEhGLY3Ca5J6XrIOBX_NOdEENYXJuHDlerpdE6iusEJOtP28rNr8oPlbei/s16000/dwsaison15-07.jpg" /><br /></p><p><b>7. Wish World</b><br />Cette première partie du final de saison démarre avec un concept alléchant, un monde souhait où le Docteur et Belindra se retrouvent à mener une parfaite vie de famille dans un univers qui ressemble plus à l’Amérique des années 50 qu’à notre époque (le tout imaginé par le Conrad de l’épisode 4), et où le doute n’est pas permis (enfin…). J’ai trouvé l’ensemble plaisant, avec pas mal de chouettes idées (le coup des tasses notamment).<br />Je me suis quand même demandée si c'était bien la peine d'encore aller chercher un ancien Time Lord (déjà qu'on a sorti la Rani du placard).</p><p style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRv-usAgG65lOM5QO7PoaSxiIPAbUcxFhM-qsK1uBIorhtPfO8SsnhRMzzIJ-f1pwFOlhT_Us4wUvYiwun-Q1G5RTRd856PCxTi8lFl1mx14TqaXFhpXnbaS0PSE0uuT0fKmogS4ociaUn4f8i-H1u6jDG-Lh71gj6dbuj1oDLJv7wg40zsw8dc8fg20Px/s16000/dwsaison15-08.jpg" /><br /></p><p><b>8. The Reality War</b><br />Ce dernier épisode a tout du final feu d’artifice typique de Russell T. Davies, on est pas déçu sur cet aspect-là avec quelques séquences spectaculaires, plein de monde qui fait son retour (sauf Susan et Rogue qui étaient dans le précédent) et pas mal de « ta gueule c’est magique/sonique/quantique ».<br /><br />Globalement j’ai trouvé le spectacle plutôt chouette, et j’ai été surprise de voir que la Rani et Omega occupaient qu’une moitié de l’épisode, l’autre se concentrant sur la figure de Poppy.<br /><br />Cela donne des séquences superbes (notamment quand le Doctor et Belindra plient la veste qui disparaît, quelle angoisse) mais je suis un peu perplexe sur la conclusion que cela offre au personnage de Belindra, qui n’aurait jamais vraiment pu trouver ses marques et qui se retrouve cantonnée dans un rôle de mère. C’est un peu comme si RTD n’avait pas su quoi faire d’elle, et si j’étais contente de revoir Ruby, je me demande si sa présence n’a pas un peu étouffé le développement de Belindra.<br /><br />Je m’attendais à la régénération (il y avait des rumeurs) mais pas vraiment à l’apparition de Billie Piper. Vu que ça ne prend pas la forme habituelle, on peut imaginer un tour de passe-passe le temps de caster le/la nouvel(le) Doctor (mais ça serait bien de lever le pied sur le recyclage quand même!). Par contre j’ai été émue par la réapparition de la 13e Doctor, c’est chouette de la revoir et j’espère que ça ne sera pas la dernière fois.<br /><br />À noter que j’ai vu passer quelques articles/vidéos sur le fait que la fin de l’épisode a été complètement retournée pour inclure la régénération du 15e Doctor (qui n’était pas prévue à la base), ce qui explique pas mal de choses (mais c’était pas une raison pour coincer Belindra dans un rôle de mère!).<br /></p><p style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-V3HMX1-IclyFc_8HifX9p6GqQMH24Bf3oaoe0jbKsODG8sTG4gXJhIhzg7JC6R_WWUEUAArxm89ZKh5qHTLjsHHbs4b3VZq-3mQzeKcjOI5a3TG64RuK8pUOgePx7qS_3xrQlDjoVfvS0sLx74Byx1oUmRWMzwqncP37sFfUya9iSIG3M0ipmmmomubp/s16000/dwsaison15-09.jpg" /><br /></p><p>Voilà pour cette saison 15 (ou 2 si on prend la nouvelle numérotation, ou 41 pour ceux qui comptent depuis 1963!). Au final à part le premier épisode que j’ai trouvé un peu décevant, c’était une chouette saison, portée par de belles ambiances et à peu près tout ce qu’on peut attendre de <i>Doctor Who</i> : du space-opera, de l’époque contemporaine, de l’effrayant… sans oublier de faire passer des messages en passant.<br /><br />Certes l’écriture n’est pas sans défauts, que ce soit justement pour les dits messages parfois assénés à coup de masse (je sais pas si c’est l’époque qui veut ça mais j’ai souvenir de discours plus subtils) ou dans le développement du personnage de Belindra. Il est évident que les saisons de plus en plus courtes (8 épisodes et elle n’apparaît que dans sept d’entre eux) n’aident pas mais clairement elle méritait mieux (je crois que j’ai pas vraiment digéré sa conclusion en plus).<br /><br />Ceci dit j’ai quand même passé de bons moments, et si la série ne m’émerveille plus autant qu’elle a pu le faire (mais pour le coup c’est peut-être moi qui vieillit aussi), je l’aime toujours pour son inventivité et sa capacité à se réinventer (même si comme beaucoup d’autres univers elle jour un peu trop la carte du recyclage nostalgique en ce moment).<br /><br />Et Ncuti Gatwa a été un Doctor formidable &lt;3.<br />C’est court deux saisons mais j’ai aimé cette incarnation très lumineuse et très énergique, avec son grand sourire et ses costumes sans cesse renouvelés. Je comprends qu’il ait envie de faire autre chose mais j’espère qu’on le reverra de temps en temps passer une tête dans le TARDIS…<br /><br />Quant à la suite… et bien pour le moment rien a été annoncé, à part une mini-série, <i><a href="https://youtu.be/XoM7pfpE3u0">The War Between the Land and the Sea</a></i> qui me m’enthousiasme pas plus que ça (mais des fois c’est justement ce genre de création qui se révèle le plus intéressant). Entre les rumeurs de pause et d’arrêt du partenariat avec Disney, ma foi, on verra bien. Au pire il me reste toujours les saisons classiques 7 à 26 à rattraper !<br /><br /><b>Infos utiles : </b>la saison 2/15 de <i>Doctor Who</i>, se compose de 8 épisodes (plus <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2025/01/doctor-who-christmas-special-joy-to.html">l’épisode de Noël</a> qui a été diffusé en 2024) d’une durée de 45 minutes à 1h10. Côté écriture Russell T Davies est toujours à la manœuvre sur la plupart des épisodes, mais quatre sont signés par d’autres scénaristes. Disponible sur Disney +.</p><p>Et en complément de visionnage, n’hésitez pas à jeter un œil sur YouTube aux making-of, soit en format court (Behind the Scene) ou façon Doctor Who Confidential (sauf que désormais ça s’appelle Doctor Who Unleashed), c’est toujours fascinant de voir l’envers du décor, les maquillages, les effets spéciaux et tout...</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://rsfblog.fr/2025/05/31/summer-star-wars-andor-saison-2/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Logo Summer Star Wars" border="0" data-original-height="250" data-original-width="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgznhLRlKyMYaelkK4oeoH525STzG2fVRgXklrsNF8z09wOl3ZvvBtjpDjbCurFGRZIMuDgKVO1zay6LqNRFTj3Is1fmljsDOxypWdeGXvglLqUkDwYMHgF1vL8IRsP1vmkdpEUPAaO8NuQ9rS7rxQPeilWOKWy9Ct-eg_Te1M1U5mrnz327vY3disXiegu/s16000/SSWAndorS2.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Avec des robots vintage, une exploration d'une base abandonnée sur une planète et un concours d'Eurovision version galactique,&nbsp;si c'est pas du space-opera je ne sais ce qu'il vous faut !</i></td></tr></tbody></table><br />&nbsp;<p></p> Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable https://justaword.fr/entre-autres-univers-le-multivers-comme-un-ch%C3%A2teau-de-sable-abf0cbcf9433?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:3f969d29-8106-82f3-698a-d2950bab46bd Wed, 25 Jun 2025 13:28:55 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*axI_cH56_qChPKANBUFsFw.jpeg" /></figure><h3>Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable</h3><h4>Faire un pas de côté pour savoir qui l’on est</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*ms8_DIYgwm8_h4F7z-yECA.jpeg" /></figure><p>Difficile de ne pas être interpellé par la couverture orange de la dernière traduction en date aux éditions <em>Denoël Lunes D’encre</em>. signée <strong>Gilles Goullet</strong>. <br>Derrière ce casier qui ouvre sur l’univers <em>(et son clin d’œil à </em><strong><em>Men In Black</em></strong><em>)</em> se cache le premier roman d’<strong>Emet North</strong>, auteur non-binaire américain, et une thématique vue et revue ces dernières années : le multivers. <br>Dans <strong>Entre Autres Univers</strong>, le lecteur est baladé de réalité en réalité, à la façon d’un <strong>Everything Everywhere All at once</strong> comme aime le rappeler la quatrième de couverture. Mais le roman peut-il trouver sa propre voix malgré cette ombre tutélaire plutôt encombrante ?</p><blockquote>« Comme il est horrible d’être mortel et d’aimer quelqu’un, dans ce monde dont j’ai fui la brutalité sans jamais l’oublier pour autant. Comme il serait plus facile — et plus vain — de refuser la possibilité d’une perte. »</blockquote><p>C’est avec Raphaela, surnommée Raffi, que s’ouvre <strong>Entre Autres Univers</strong>. Raffi travaille à la NASA et joue à l’astrophysicienne dans son laboratoire. <br>Passionnée par les univers parallèles, elle rencontre Britt, une artiste dont elle va tomber éperdument amoureuse alors qu’elle est déjà en couple avec Caleb. Sans le savoir, tout a déjà basculé.<br>En détournant les yeux, comme lui a enseigné l’un de ses professeurs, Raffi se remémore sa première rencontre avec Britt, une rencontre fugace alors qu’elle avait treize ans, un regard caché de derrière un arbre, une envie fugace mais impérieuse de lui dire bonjour.<br>Mais Raffi ne l’a jamais fait. <br>Et si elle avait osé ? <br>Voici le second chapitre et un autre monde, un pas de côté où la jeune Raffi rencontre Britt alors adolescente. Un univers dans lequel elle a dit <em>bonjour</em>.<br>On pourrait penser alors que l’histoire d’amour serait plus simple, plus facile, plus grandiose. Qu’il n’y aurait plus rien à craindre.<br>Et si ce n’était pas le cas ? Si cette fois, c’était la peur de perdre l’être aimé qui entraînait Raffi dans un monde post-apocalyptique où tous ceux qu’elle aime sont déjà morts et où elle trouve refuge dans un chalet de rondins où Kay empaille les corps de ceux qui sont tombés devant la rage d’animaux devenus mortels ? <br>Continuant ses explorations toutes plus inattendues les unes que les autres, <strong>Emet North</strong> plonge à corps perdu dans une histoire aux ramifications innombrables, tentant de perdre le lecteur tout en lui offrant une unique prise pour garder le cap dans la tempête : le fait d’aimer. <br>Raffi, Britt, Kay, Graham, Buck… autant de personnages qui vont changer, évoluer, mourir et survivre. Autant de facettes d’une Raphaela qui essaye de comprendre non pas la complexité de l’univers mais sa propre complexité interne, son identité protéiforme qui lui échappe encore et encore.</p><blockquote>« À mon avis, il y aura dans la vie de certains d’entre nous des moments où nous serons sur le fil du rasoir entre ici et ailleurs, et le côté vers lequel nous basculerons n’aura rien à voir avec nos décisions et nos désirs, ni avec le destin ; il sera uniquement dicté par les circonstances. Par le côté où souffle le vent. Par une parole insupportablement cruelle de quelqu’un qu’on aime. Par le fait qu’une amie décroche le téléphone quand il sonne et sonne encore. »</blockquote><p>Si l’on pourrait s’intéresser immédiatement à la partie émergée de l’iceberg, à savoir les univers farfelus que nous invente <strong>Emet North</strong>, ce serait oublier qu’avant toute chose, comme <a href="https://justaword.fr/les-oiseaux-du-temps-104faa54bf21"><strong>Les Oiseaux du temps</strong></a> d’<strong>Amal El-Mohtar</strong> et <strong>Max Gladstone</strong>, <strong>Entre Autres Univers</strong> est un immense roman d’amour. Mais un amour compliqué par les turpitudes de l’existence, des moindres décisions que l’on prend sans s’en rendre compte et, surtout, alors que l’on n’est pas conscient de qui l’on est vraiment. <br>Au cœur de cette tempête d’univers, une certaine idée de l’identité queer, de la bisexualité à l’homosexualité en passant par la non-binarité. <br>Les personnages imaginés par <strong>Emet North</strong> vont non seulement changer de statut social, d’activité ou de perspectives au gré des pages, mais ils vont aussi briser les barrières de genre et explorer des endroits de leur personnalité qui leur semblait inaccessible un univers plus tôt. <br>Pour Raffy, c’est le processus lent et douloureux de se confronter à son amour pour Britt, à ce que cela implique pour elle, pour sa famille et pour son avenir. Comme un Refuge qu’il faut trouver après la tempête. <br>En somme, <strong>Emet North </strong>met sur pied un roman initiatique qui utilise le multivers pour faire grandir son personnage principal et le faire s’affirmer enfin pour ce qu’il est. On y trouvera nombre de réalités parallèles qui n’ont pas d’autres objectifs en soi que de nous confronter aux pensées/questions de Raffi, comme la douleur du deuil le temps d’une apocalypse où les animaux s’en prennent aux hommes, la prise de conscience d’une certaine masculinité toxique et de la violence des hommes tandis que des corps flottent dans la citerne d’un motel, ou encore de ce que la maternité provoque chez la mère, une fracture complète qui peut tout remettre en cause et vous faire évoluer telle une horde-mère dans un monde qui vous craint et vous aime à la fois. <br>C’est ici qu’on saluera certains chapitres d’apparence complètement fous et qui, pourtant, offrent quelque chose d’infiniment touchant et significatif.<br>Outre ces horde-mères que l’on croise, on pense à la Maison du Pas Content qui se modèle selon l’état d’esprit de Raffi ou cette cité du Refuge qui accueille ceux qui se sentent coupables d’un crime qu’ils n’ont pas vraiment commis. Le point commun ? Une volonté d’aller vers le haut, de déculpabiliser, de rendre libre des personnes qui sont enchaînées par les contraintes de notre réalité et de notre société. <br>Une certaine idée de l’émancipation queer en somme.</p><blockquote>« À mon avis, il y aura dans la vie de certains d’entre nous des moments où nous serons sur le fil du rasoir entre ici et ailleurs, et le côté vers lequel nous basculerons n’aura rien à voir avec nos décisions et nos désirs, ni avec le destin ; il sera uniquement dicté par les circonstances. Par le côté où souffle le vent. Par une parole insupportablement cruelle de quelqu’un qu’on aime. Par le fait qu’une amie décroche le téléphone quand il sonne et sonne encore. »</blockquote><p>Pour autant, <strong>Entre Autres Univers</strong> agace aussi par son côté militant qui frise parfois l’obstination, qui aime à rappeler à quel point les hommes sont mauvais et qui joue à mettre du « <em>iel</em> » et du « <em>ellui </em>» pour montrer son inclusivité, sabotant à plusieurs reprises la beauté lancinante des relations intimes qu’on découvre pas à pas. Il est d’ailleurs révélateur de constater que les chapitres les plus réussis sont ceux qui se rapprochent finalement le plus d’une littérature plus générale. Comme lorsque Raffi rencontre Alice construisant des châteaux de sable spectaculaire et qui meurent encore et encore sous l’assaut de l’Océan. Comme lorsque Raffi convoque Hamlet et son Ophélie l’espace d’une pulsion suicidaire et d’une immersion qui pourrait bien être la dernière. Le roman d’<strong>Emet North</strong> n’est jamais aussi puissant et lancinant que lorsqu’il se concentre pleinement sur les émotions d’une Raffi qui aime, qui s’accepte et qui, pour finir, trouve un monde où elle pourrait être en paix avec elle-même.<br>Et si, en faisant un autre pas de côté, <strong>Entre Autres Univers</strong> était simplement un grand roman d’amour queer tout court, les ours, les pieuvres et les hordes comme des fantômes, des artifices qui ne peuvent masquer la beauté de son humanité ?</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*sJRvehwPOVg3asq6ZQNSxQ.jpeg" /></figure><h4>Avec Entre Autres Univers, Emet North offre au lecteur un singulier roman-kaléidoscope où les univers se répondent et où les échos résonnent sur les parois du réel. Forcément inégal mais puissamment émouvant et authentique, une façon d’explorer son identité et de s’accepter en regardant ailleurs afin de trouver la paix.</h4><h4>Note : 8/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=abf0cbcf9433" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/entre-autres-univers-le-multivers-comme-un-ch%C3%A2teau-de-sable-abf0cbcf9433">Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Entre nos mains – Élisabeth Vonarburg https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/ L'épaule d'Orion urn:uuid:a0ded827-e41b-a9a0-5d6f-6c79651eef46 Wed, 25 Jun 2025 11:04:43 +0200 Roman court, très court même puisqu’il ne fait qu’une centaine de pages, Entre nos mains est la dernière publication en date d’Élisabeth Vonarburg, aka « la grande dame de la science-fiction québécoise », autrice entre autres de Le Silence de la cité (1981) et Chroniques du pays des mères (1992). Si sur l’Épaule d’Orion on aime le &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Entre nos mains – Élisabeth&#160;Vonarburg</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="560" height="1023" data-attachment-id="16990" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/vonarburg/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg" data-orig-size="821,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="vonarburg" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=164" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=560" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=560" alt="" class="wp-image-16990" style="width:398px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Roman court, très court même puisqu’il ne fait qu’une centaine de pages, <strong>Entre nos mains</strong> est la dernière publication en date d’Élisabeth Vonarburg, aka « la grande dame de la science-fiction québécoise », autrice entre autres de <strong><a href="https://lepauledorion.com/2019/12/09/le-silence-de-la-cite-elisabeth-vonarburg/">Le Silence de la cité</a></strong> (1981) et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2019/12/04/chroniques-du-pays-des-meres-elisabeth-vonarburg/">Chroniques du pays des mères</a></strong> (1992). Si sur l’Épaule d’Orion on aime le format court, et l’on goûte nouvelles et novella, la brièveté d’<strong>Entre nos mains</strong> fut source de frustration. Celle-ci tient au fait qu’il s’agit d’un très bon texte de science-fiction, mais qui aurait pu être d’une ampleur autre si l’autrice avait consenti à le développer. Explications&#8230;</p> <p class="has-text-align-justify">Tout y est, et plus encore. Le récit se déroule dans un siècle ou deux, dans un univers post-dystopique, après réchauffement climatique, après les grandes marées et la peste SRAS qui ont entrainé la disparition d’une partie de la population mondiale, et surtout après apparition d’un virus à l’origine incertaine — naturelle ou artificielle, nul ne sait — qu’à défaut d’explications on nomme <em>synbiote</em>. Non pas <em>symbiote</em>, qui dirait une origine naturelle, ni <em>nanobiote</em>, qui affirmerait une origine artificielle, mais <em>synbiote</em> doté du préfixe <em>syn</em>— comme dans <em>synthèse</em>. À partir de là, des biohackers s’en sont donné à cœur joie. Nous sommes en plein biopunk. Le synbiote n’affecte pas tout le monde, certains semblent immunisés. La population se divise donc entre réfractaires et modifiés. Mais ceux qu’il affecte, il les transforme, parfois radicalement. En conséquence, la société humaine a explosé et s’est divisée en communautés géographiques, dont les rapports vont de la tolérance à l’hostilité franche. Mais le texte se veut optimiste, et propose un avenir plus lumineux que le passé dont il est issu. (Je note toutefois que les auteurs de science-fiction, et notamment de solarpunk, ont décidément beaucoup de mal à imaginer le salut en dehors de la constitution de communautés qui s’isolent les unes des autres, au risque de verser dans le <a href="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/">zadpunk</a>.)</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>&laquo;&nbsp;Tout ce qu&rsquo;on <em>sait</em>, c&rsquo;est comment ça fonctionne, les synbiotes. Ou ces virus si on tient pour l&rsquo;hypothèse hasard. Ou ces nanobiotes si on croit à un acte délibéré de bios. En tout cas, ça tripote allégrement la matériel génétique,&#8230;&nbsp;&raquo;</p> </blockquote> <p class="has-text-align-justify">Si chez tous les modifiés les mains et les avant-bras se couvrent d’une résille de photophores argentés, les effets les plus profonds sont ceux qu’on ne voit pas. Cela va de sens décuplés — une ouïe améliorée, une sensibilité aux plantes, etc — jusqu’à des modifications avancées, comme chez les Aquas qui sont semi-aquatiques, ou chez les Greens, qui photosynthétisent au prix d’un métabolisme ralenti. Et il y a les Alternes. Eux changent de sexe — pas de genre, mais bien de sexe biologique — par cycle de 5&nbsp;ans. Ils ne le choisissent pas, ils le subissent. Élisabeth Vonarburg étant Élisabeth Vonarburg, elle en profite pour avoir une réflexion sur le langage et fait un travail sur la grammaire, d’une manière très différente de ce qu’elle proposait dans <strong>Chroniques du pays des mères</strong>, où la langue était féminisée.</p> <p class="has-text-align-justify">La narratrice est Tamri. Il ou Elle est Alterne. Tamri rencontre Matthew, un très jeune homme venant d’une secte extrémiste de « Pures », et qui a récemment « viré », c’est-à-dire qu’il a exprimé le synbiote. Il est à la recherche de sa sœur, qui a été chassée de sa communauté des années auparavant pour la même raison. En termes de scénario, <strong>Entre nos mains</strong> est économe. Le récit s’intéresse plus au ressenti des personnages, à leur expérience de la vie, qu’à une action ou à des retournements de situation. C’est le monde ici qui est important, et les personnages qui l’habitent. Élisabeth Vonarburg a fait le choix du point de vue unique, celui de Tamri, de son passé et de ses émotions, dans un texte court qui ne fait qu’effleurer la complexité de l’univers qu’il invoque. Et delà vient le sentiment de frustration, car les différents personnages croisés en chemin ont tous une histoire propre, une épaisseur qui les rend intrigants et intéressants, mais qui n’ont pas le droit à leur récit. Se dessine notamment un antagonisme — tout juste dessiné, malheureusement — entre la vielle génération des modifiés, celle de Tamri, qui a subi le synbiote et ses effets et peine à les accepter, et une nouvelle génération, celle de la sœur de Matthew, qui au contraire les embrasse. Comme il y avait tant à dire et à écrire !</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Entre nos mains</strong> est un très bon texte de science-fiction, mais il est frustrant, car l’idée centrale — ou plutôt les idées, car elles sont multitude — et la qualité des personnages auraient pu donner lieu à un texte plus long, au format roman, offrant plusieurs récits pour creuser son propos. On devra s’en contenter.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Entre nos mains</li> <li><strong>Autrice :</strong> Élisabeth Vonarburg</li> <li><strong>Publication : </strong>15 mai 2025, éditions ALIRE, coll. Le Mitan</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 120</li> <li><strong>Format : </strong>broché (15 €) et numérique (8,99 €)</li> </ul> Abandonnés #3 https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/abandonnes-3.html Les Lectures du Maki urn:uuid:06444cb7-30a0-4f6e-07f1-f6b656e6bb0a Wed, 25 Jun 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirTNALLeHV9jTVsRvOEqVqyu_hXnxcI6BAg9NPXH0baE_pIdmbcH8hAK1xx8h4JeSKsaaoHyfeCLdxJDVB2h0UJ9aA516oaA8OwdInVUmPWU1hp8DPJ7TjRIXwMyVN8L-iekm4F_n1V2ZCtZqb7sBAp16jtXjVbUzoZEZCfGm7FEme_VEXsOFoxt2YENY/s512/unnamed.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="349" data-original-width="512" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirTNALLeHV9jTVsRvOEqVqyu_hXnxcI6BAg9NPXH0baE_pIdmbcH8hAK1xx8h4JeSKsaaoHyfeCLdxJDVB2h0UJ9aA516oaA8OwdInVUmPWU1hp8DPJ7TjRIXwMyVN8L-iekm4F_n1V2ZCtZqb7sBAp16jtXjVbUzoZEZCfGm7FEme_VEXsOFoxt2YENY/s320/unnamed.jpg" width="320" /></a></div><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Pour la troisième année consécutive, je vais vous présenter les livres que j'ai abandonnés ces douze derniers mois. Comme je l'ai précisé dans les billets précédents (Abandonnés <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/06/abandonnes.html" target="_blank">#1</a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/abandonnes-2.html" target="_blank">#2</a>),&nbsp;cette chronique ne reflète en rien la qualité des livres. La rencontre entre l'œuvre et le lecteur n'a pas eu lieu ou le lien s'est brisé en cours de route. Les raisons des abandons sont très diverses et à contrario, il est à noter que je suis allé au bout d'autres livres que je trouvais particulièrement mauvais...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par des choix moins audacieux ou une sélection plus stricte de mes lectures, entre juin dernier et aujourd'hui, seuls quatre romans me sont tombés des mains et ce pour quatre raisons différentes.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rF_IWGM0AKfcFs_wEMp7S5tgovxX7TI40CsKJdx19JknnKOH66MQYqbbZZCKob7ke6nLNDa4cBUdFT2r8Ovi1liNcmXPskkws2KUwXRsXurWUgw4tFtuZzNRaSoE47iaDSrY7ZY8x9_9gKJRUz3ElyPVzS5HCANYcX3t4lB8pjCI6724nfyGncyTMzY/s1500/Ecowarriors.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rF_IWGM0AKfcFs_wEMp7S5tgovxX7TI40CsKJdx19JknnKOH66MQYqbbZZCKob7ke6nLNDa4cBUdFT2r8Ovi1liNcmXPskkws2KUwXRsXurWUgw4tFtuZzNRaSoE47iaDSrY7ZY8x9_9gKJRUz3ElyPVzS5HCANYcX3t4lB8pjCI6724nfyGncyTMzY/s320/Ecowarriors.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>La Comparaison</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">Les romans écologiques pullulent ces temps-ci et j'ai eu l'occasion de recevoir <i>Ecowarriors</i> de J<b>ean-Marc Ligny</b>, un auteur dont généralement je préfère les nouvelles aux romans. Malheureusement, peu de temps avant, j'avais lu <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/10/le-deluge-stephen-markley.html" target="_blank"><i>Le Déluge</i></a> de <b>Stephen Markley</b> et surtout <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/01/le-ministere-du-futur-kim-stanley.html" target="_blank"><i>Le Ministère du Futur</i></a> de <b>Kim Stanley Robinson.</b> Je dis malheureusement car je n'ai pu m'empêcher de faire des comparaisons entre ces livres même s'ils sont très différents sur le fond comme sur la forme et celui de <b>Jean-Marc Ligny</b> ne joue pas tout à fait dans la même cour. La naïveté et le manichéisme d'<i>Ecowarriors</i> m'ont assez vite usé... Résultat après une cinquantaine de pages j'ai jeté l'éponge.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghiWerQj91rQagh5Daz6xYX_qP1x2bcfUJHcwENaQGAr5qx-6b7AmyhYCWXUIl3fiNNSHLo35RLntXZpvlSqGbZSEEsbXre0BMEccu9lDlmksXX74elKPFsFsGpQPEGHrPoubT5jqSS5suZ2fcw9JFRxrKyd-jsZw8QvCnOWE10oum6jKGCZGWrh4wlNo/s300/Outresable.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghiWerQj91rQagh5Daz6xYX_qP1x2bcfUJHcwENaQGAr5qx-6b7AmyhYCWXUIl3fiNNSHLo35RLntXZpvlSqGbZSEEsbXre0BMEccu9lDlmksXX74elKPFsFsGpQPEGHrPoubT5jqSS5suZ2fcw9JFRxrKyd-jsZw8QvCnOWE10oum6jKGCZGWrh4wlNo/s1600/Outresable.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>Les à priori</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">De temps en temps j'exhume de ma liseuse des romans achetés plusieurs années auparavant. C'est le cas d'<i>Outresable</i> de <b>Hugh Howey</b>, l'auteur de <i>Silo</i> une saga saluée par le public. <i>Outresable</i> n'a pas reçu autant de louanges et les retours sont plus que mitigés. Deux raisons qui ne m'ont pas incité à lire le livre, j'y suis donc allé à reculons. Et, là aussi après une cinquantaine de pages j'ai abandonné sans que le roman me déplaise vraiment mais j'avais l'impression d'être ensablé. J'aimerais toutefois lui laissé une deuxième chance.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvypeJSEKHzZqVtv4r6fBEN_VnGKN-d6E-o4SE5u4AtPR2ooTyEdmNxln2Vw3ap9l1R0tQXfqaPRRTNhNj-QyYdwBjA16h7cnNmfS3-DI_InDmSW3UFay3tRLVlWxaZmzcH4Y7Mk1Eef0c7ijzBQoTwDj06s9AEZxG9C1o9_jQum-CQCqob5CHuOb2L8k/s3365/terra.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvypeJSEKHzZqVtv4r6fBEN_VnGKN-d6E-o4SE5u4AtPR2ooTyEdmNxln2Vw3ap9l1R0tQXfqaPRRTNhNj-QyYdwBjA16h7cnNmfS3-DI_InDmSW3UFay3tRLVlWxaZmzcH4Y7Mk1Eef0c7ijzBQoTwDj06s9AEZxG9C1o9_jQum-CQCqob5CHuOb2L8k/s320/terra.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>L'espoir déçu</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">Après l'excellent <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/08/pyramides-romain-benassaya.html" target="_blank"><i>Pyramides</i></a>, j'avais hâte de retrouver l'univers de <b>Romain Benassaya</b>. <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2021/05/la-derniere-arche-romain-benassaya.html" target="_blank"><i>La dernière Arche</i></a> son deuxième roman au sein de celui-ci m'avait déçu par son coté jeune public un peu simpliste. Je me suis quand même laissé tenter par le troisième volet des aventures, <i>Terrariums</i>, se déroulant dans le même univers, avec l'infime espoir de retrouver l'enthousiasme du premier. Espoir déçu, j'ai eu beau insister, après un bon tiers du roman, j'ai abandonné l'affaire...</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZ0_Wu6HtxYiyQdQWPx7tpAaZd8A9KPyRg1lXTW0JZKgVIveCTEAXmwh9Pen-Tzr-vXLOP26NGUx7Nq6JhjMbhbatu-PWUFNRtwdpeE8CIzZCvCkv3J7Lk_md35cjhnj7pcbg3pHROtSC5Z7LyL7cSVU7IK3fkriwftonTQ8w3DJFqX1bYgPdJi8wAeQ/s2000/Plus%20haut.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZ0_Wu6HtxYiyQdQWPx7tpAaZd8A9KPyRg1lXTW0JZKgVIveCTEAXmwh9Pen-Tzr-vXLOP26NGUx7Nq6JhjMbhbatu-PWUFNRtwdpeE8CIzZCvCkv3J7Lk_md35cjhnj7pcbg3pHROtSC5Z7LyL7cSVU7IK3fkriwftonTQ8w3DJFqX1bYgPdJi8wAeQ/s320/Plus%20haut.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>La Lassitude</i></li></ul></i><div><div style="text-align: justify;"><i>Plus Haut dans les ténèbres</i> est un fix-up d'une dizaine de nouvelles dont l'une a été publiée dans la revue <b><i>Bifrost</i></b>, texte que je n'avais <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/09/bifrost-111-gene-wolfe.html" target="_blank">pas vraiment apprécié</a>. Mais un fix-up forme un tout, donne du contexte et lie les histoires entre elles, c'est peut-être cela qui me manquait pour apprécier à la fois l'ensemble et les textes pris individuellement. C'est ce que j'ai cru en lisant les premières nouvelles mais au fur et à mesure de la lecture, l'ennui s'est installé, la lassitude a fini par me faire poser le livre sur un coin de table et ne plus jamais le reprendre.</div><div><br /></div><br /><p></p></div> Antoine Bello - Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/antoine-bello-enquete-sur-la.html 233°C urn:uuid:6880f98e-7737-2dd4-54a7-b39d875436ef Tue, 24 Jun 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzIln0Ltg3XDVQO_QKWNDxeGgmGPXDZBnhD9_SdQ22YLNwstkGCYXHb6LS9l67Vwk02rJgtqr5OvT6W41wGI1me-XnwujEP_tf_IKZWSze_qLhdTXnwPdirR5_f_PlwUh3ryMWX0oyMVeWv64sVjF1EcOvSP4YuPez2jove_flUIsPOTuCo4bgx35t72kL/s2405/enquetesurladisparitiondemiliebrunet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2405" data-original-width="1636" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzIln0Ltg3XDVQO_QKWNDxeGgmGPXDZBnhD9_SdQ22YLNwstkGCYXHb6LS9l67Vwk02rJgtqr5OvT6W41wGI1me-XnwujEP_tf_IKZWSze_qLhdTXnwPdirR5_f_PlwUh3ryMWX0oyMVeWv64sVjF1EcOvSP4YuPez2jove_flUIsPOTuCo4bgx35t72kL/w273-h400/enquetesurladisparitiondemiliebrunet.jpg" width="273" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, Antoine Bello, 2010, 252 pages</i></div><br />Émilie Brunet a disparu en compagnie de son amant. C'est son mari, Claude Brunet, qui a signalé la disparition, mais il se révèlera rapidement le principal suspect. Pour aider à résoudre l'affaire, il est fait appel à Achille Dunot, un enquêteur qui a la particularité de souffrir d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Amn%C3%A9sie_ant%C3%A9rograde"><span style="color: #da901f;">amnésie antérograde</span></a>, ce qui l'oblige à tenir un journal quotidien pour pouvoir se remémorer chaque matin ses avancées sur l'enquête.<br /><br /> Ce cas rare d'amnésie a le mérite de donner une raison à la narration de type journal, ce qui correspond à une présentation classique des romans d'Agatha Christie. Cette comparaison n'est pas qu'un détail puisque <i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet</i> est un hommage aux romans policiers classiques et à ceux d'Agatha Christie en particulier.<br /><br /> Mais plus qu'un hommage, c'est une grande restitution de connaissances et d'analyses sur les oeuvres de l'autrice anglaise, divulgâchage d'un grand nombre d'intrigues inclus. Cela plaira peut-être aux spécialistes mais cela aura sinon de grands risques de ressembler à un vain étalage de savoirs. Et ce n'est pas l'intrigue qui pourra rattraper ça. Elle n'est là que pour permettre des digressions sur Agatha Christie mais n'est absolument pas un bon polar en elle-même. Il ne faut en fait presque pas considérer <i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet</i> comme un roman : c'est entre l'essai et l'exercice de style. Et ce n'était pas pour moi.<br /><br /> <i>Couverture : Pauline Daniel - Picturetank</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://touchezmonblog.blogspot.com/2024/04/bello-emilie-brunet-gallimard.html"><span style="color: #da901f;">TmbM</span></a> (dont j'aurais mieux fait de me souvenir de l'avis), ...</i> Memoria – anthologie https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/22/memoria-anthologie/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:5ad204a6-f080-a8ae-a651-e7375d281f12 Sun, 22 Jun 2025 08:58:39 +0200 Les éditions Mnémos ont fêté leurs 30 ans. Pour l&#8217;occasion, ils ont publié des éditions collectors des intégrales de leur séries les plus connues. Mais ils ont aussi organisé un concours de nouvelles sur le thème de la mémoire avec le désir de mettre avant des primo-auteurs et autrices de fantasy. Ainsi, début juin est [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="54720" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/9782382672044_1_75/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg" data-orig-size="600,839" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782382672044_1_75" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=215" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg" alt="" class="wp-image-54720" style="width:360px;height:auto" /></figure></div> <p>Les éditions Mnémos ont fêté leurs 30 ans. Pour l&rsquo;occasion, ils ont publié des éditions collectors des intégrales de leur séries les plus connues. Mais ils ont aussi organisé un concours de nouvelles sur le thème de la mémoire avec le désir de mettre avant des primo-auteurs et autrices de fantasy. Ainsi, début juin est paru l&rsquo;anthologie <em>Memoria</em>, constituée de 5 récits courts par 5 nouvelles plumes de la fantasy. Le thème général est la mémoire, mais les univers et sous genres sont différents, aussi je parlerai de chaque texte séparément. Chaque nouvelle est précédée d&rsquo;une petite présentation de son auteur/ autrice.</p> <p>֎ <em>La Clairière aux sirènes</em> de 1AM : un mage et son jeune apprenti accompagnent une caravane lors de son voyage. Mais il faut faire un paiement aux sirènes pour le passage du groupe. Le mage veut secrètement sacrifier la mémoire de son apprenti pour sauver sa maîtresse. Cependant les choses ne vont pas se passer comme prévu. Le thème est bien présent, le style agréable. C&rsquo;est un peu sombre mais également une très belle entrée en matière.</p> <p>֎ <em>Ce que les Terres Vagues gardent de toi </em>de Pauline J. Bhutia : une femme raconte l&rsquo;histoire de son amante qui a dû retourner dans les contrées où elle a grandi pour assister aux funérailles de sa grand-mère. Cette cérémonie lui permettra de récolter sa mémoire. La nouvelle est bien faite, et parfaitement dans le thème. Mais la narration au &laquo;&nbsp;tu&nbsp;&raquo; n&rsquo;est pas ma tasse de thé. </p> <p>֎ <em>Mouches</em> de Corentin Praud : le texte suit un collecteur de mémoire faisant sa tournée. Il a la particularité d&rsquo;abriter une fée dans son esprit, qui se nourrit de souvenirs. Les fées semblent avoir beaucoup de pouvoirs dans ce monde. Il lui reste une dernière maison à visiter où vivent une mère et sa fille. Malheureusement, la fille est mourante des suites d&rsquo;une maladie. La nouvelle est racontée selon deux points de vue: celui du collecteur et celui de la mère de la jeune femme. Ce procédé rend le texte dynamique et permet de connaître les sentiments de tous les protagonistes. Le twist final est intéressant et bien amené. Le thème est parfaitement respecté. Une très belle nouvelle.</p> <p>֎ <em>L’Héritage du technicien</em> de Ghislain Puyfagès: ce texte nous propose une histoire de fantasy avec des pirates. Un capitaine de navire est engagé avec son équipage par une femme mystérieuse et sans âge qui a la réputation d&rsquo;être une sorcière. Elle veut aller à un endroit qu&rsquo;elle seule connaît, et promet des richesses à tout l&rsquo;équipage. La traversée s&rsquo;annonce en effet longue et périlleuse, mais l’appât du gain convint tout le monde. Les bateaux sont des navires volants, le texte est épique, plein de rebondissements et prenant. La thématique est représentée au travers du personnage de la sorcière qui garde la mémoire des temps anciens. La fin est un peu rapide, c&rsquo;est dommage car le reste est très réussi.</p> <p>֎ <em>Léthé, la mer d’oubli</em> de Renée Zachariou: cette nouvelle parle de histoire d&rsquo;une jeune fille vivant près de la mer de Léthé, qui a la faculté de faire oublier ceux qui s&rsquo;y baignent. Elle est en dernière année de ses études et doit subir un examen pour intégrer une caravane. Elle travaille également avec son père dans un élevage d&rsquo;animaux. Le texte est plaisant mais un peu trop court pour vraiment marquer.</p> <p>Cette anthologie est ainsi une très bonne surprise. Les textes sont tous dans le thème et convaincants. De quoi donner envie de découvrir de nouveaux auteurs et autrices.</p> <p>Auteurs: 1AM, Pauline J. Bhutia, Corentin Praud, Ghislain Puyfagès, Renée Zachariou</p> <p>Éditions: Mnémos</p> <p>Parution: 4 juin 2025</p> <p>À l’occasion de ses 30 ans, et fidèle à sa vocation première – révéler de nouveaux talents dans une littérature francophone de l’imaginaire à la fois singulière, vibrante et exigeante –, Mnémos a organisé un concours de nouvelles de fantasy autour du thème de la mémoire, ouvert aux primoromanciers et romancières.</p> <p>Parmi les nombreuses contributions reçues, cinq textes se sont imposés par leur force d’évocation et leur originalité, ouvrant des perspectives enthousiasmantes pour la fantasy francophone de demain.</p> <p>Vous avez envie de découvrir les voix émergentes qui façonneront peut-être le paysage de l’imaginaire à venir ? Alors laissez-vous emporter par Memoria !</p> <p>Entre souvenirs enfouis, héritages oubliés et quêtes d’identité, ces cinq nouvelles vous invitent à explorer des univers riches en style et en caractère, marqués par la puissance de l’émotion et la singularité de chaque plume.</p> Summer Star Wars – Andor – Saison 2 – Décollage http://rsfblog.fr/2025/06/21/summer-star-wars-andor-saison-2-decollage/ RSF Blog urn:uuid:1ecf1ed5-43df-ff83-0de6-38a0e6c65f98 Sat, 21 Jun 2025 11:51:27 +0200 <p>Nous sommes le 21 juin 2025 et vous avez pris place à bord du le Summer Star Wars, le challenge estival orchestré par M. Lhisbei (#SummerStarWars #SSW sur les réseaux sociaux). Le Commandant M.Lhisbei, l’enseigne ExcelVador et moi-même vous souhaitons la bienvenue à bord. Sur la passerelle, nous sommes prêts à vous accompagner dans votre [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/21/summer-star-wars-andor-saison-2-decollage/">Summer Star Wars – Andor – Saison 2 &#8211; Décollage</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Souveraine du Coronado – Emmanuel Chastellière http://rsfblog.fr/2025/06/10/souveraine-du-coronado-emmanuel-chastelliere/ RSF Blog urn:uuid:9c7508ba-5853-0ef3-01e2-10e9b48f3327 Tue, 10 Jun 2025 17:30:54 +0200 <p>Souveraine du Coronado D&#8217;Emmanuel Chastellière Critic &#8211; 560 pages Au coeur d&#8217;un empire en déclin Dans la moiteur de Carthagène, capitale du Nouveau-Coronado, une série de meurtres rituels vient troubler les derniers jours du pouvoir colonial. Alors que la Couronne s’apprête à abandonner la colonie, les élites locales tremblent, les tensions remontent, et les anciens [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/10/souveraine-du-coronado-emmanuel-chastelliere/">Souveraine du Coronado &#8211; Emmanuel Chastellière</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Mauvaise graine https://lebibliocosme.fr/2025/06/10/mauvaise-graine/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:95e3227f-46fd-33c1-0633-96c3c5cbaafc Tue, 10 Jun 2025 10:00:55 +0200 Titre : Mauvaise graine Cycle/Série : Patternist Auteur/Autrice : Octavia Buttler Éditeur : Au Diable Vauvert Date de publication : 2025 (1980) Synopsis : Être aux pouvoirs sans limite, Doro est un esprit ancien qui engendre des humains sur lesquels régner. Sa puissance ne connaît pas d’égal, jusqu’à sa rencontre avec Anyanwu… Entre amour et haine, Doro et Anyanwu se poursuivent à travers les continents et les siècles, dans une lutte de pouvoir, modifiant irrémédiablement ce que signifie être humain. &#8230; Une immortelle sous emprise Après l’uppercut asséné par ma lecture de « Liens de sang », j’ai décidé de poursuivre ma découverte de l’œuvre d’Octavia Butler avec « Mauvaise graine », roman qui s’inscrit dans le cadre de la série de science-fiction « Patternist ». Bien que l’ouvrage ait été le quatrième dans l’ordre de parution, il est chronologiquement le premier, aussi fait-il office de préquelle et peut-il être lu de façon tout à fait indépendante. Tout commence en Afrique, au XVIIe siècle, avec la rencontre de deux individus exceptionnels. Le premier, Doro, est un homme possédant la capacité de se glisser dans le corps de n’importe quel individu. Habitué à changer régulièrement de peau, l’immortel parcourt inlassablement le monde pour dénicher des personnes dotées de capacités psychiques ou physiques sortant de l’ordinaire. La seconde, Anyanwu, est justement l’un de ces êtres puisque, en plus d’être elle aussi dotée d’une longévité exceptionnelle, elle possède le pouvoir de changer de forme, de guérir les afflictions qu’elle a pu analyser et elle est dotée d’une force physique très supérieure à la normale. Attiré par son aura, Doro est immédiatement fasciné par Anyanwu qui mène une petite vie tranquille dans un village africain autour de ses nombreux descendants. Séduite par cet étranger et la nouveauté qu’il lui promet, mais aussi consciente de sa dangerosité et désireuse de l’éloignée de ses proches, l’immortelle accepte de le suivre à l’autre bout du monde, en Amérique. Tous deux vont alors se lancer dans un périple qui va les amener jusqu’aux États-Unis où Doro a fondé une petite colonie dans laquelle il réunit ses enfants les plus prometteurs. Pour Anyanwu, c’est le début de l’enfer, car Doro n’a aucune intention de la laisser partir et compte au contraire se servir d’elle pour mener à bien ses expériences de sélection génétique afin de donner naissance à des descendants plus forts, plus puissants et, peut-être un jour, capables de durer et de mettre fin à la terrible solitude qui est la sienne. Esclavage&#8230; Écrit dans les années 1980, le roman s’inscrit clairement dans le courant afrofuturiste dont Octavia Butler fut l’une des précurseuses. L’histoire met essentiellement en scène des personnes racisées et accorde une grande importance à la fois aux modes de solidarité et d’organisations sociales qui ont cours dans certains communautés africaines, mais aussi à la question de l’esclavage. Car si Anyanwu n’est pas à proprement parlé une esclave, son parcours vers l’Amérique puis sa vie auprès de Doro vont ressembler presque en tout point à ce que pouvaient vivre ces femmes et ces hommes arrachés à leur terre et réduit au rang de simple objet. On retrouve ainsi certains des sentiments qui transparaissaient déjà dans « Liens de sang », avec notamment cette peur permanente dont l’étreinte peut parfois légèrement se desserrer mais qui finit toujours par revenir dès lors que le rapport de domination se voit réaffirmé (souvent avec violence lors de scènes marquantes). Dans ces circonstances, la force et le réalisme de l’œuvre d’Octavia Butler viennent du fait qu’elle ne cherche pas à faire de ses personnages des femmes fortes en toutes circonstances. On voit bien ici avec le parcours d’Anyanwu que les femmes en général, et les femmes noires en particulier, se voient souvent contraintes au compromis avec la ou les forces qui les oppressent, que ce soit pour se préserver un quotidien plus respirable ou pour protéger celles et ceux qu’elles aiment. C’est exactement ce qui se passe ici avec l’héroïne du roman qui, bien que dotée de capacités extraordinaires, est obligée d’accepter des choses qui lui semblent pourtant intolérables (à elle comme aux lecteurices, d’ailleurs), mais qui choisit de plier pour ne pas rompre. Si Anyanwu est un protagoniste à laquelle on s’attache sans réserve, ce n’est en revanche pas le cas de Doro qui, de par sa position tout en haut de la « chaîne alimentaire », use systématiquement de coercition pour rallier à sa cause celles et ceux qui trouvent grâce à ces yeux. Et pourtant, en dépit de sa violence, le personnage parvient parfois à émouvoir, ce qui n’est pas sans provoquer un certain malaise. … et eugénisme La thématique de l’eugénisme, cette pratique qui consiste à sélectionner génétiquement des êtres humains afin de favoriser l’émergence d’individus « améliorés », est également centrale dans « Mauvaise graine ». Le projet de Doro n’est en effet pas autre chose puisque son objectif est de faire se reproduire ses descendants les plus prometteurs et ceux d’Anyanwu afin de donner naissance à des êtres de plus en plus puissants. Anyanwu, elle, cherche également à rassembler les individus aux capacités sortant de l’ordinaire, mais non pas dans une obsession de sélection mais de survie. Cette différence de méthode va opposer les deux personnages pendant toute la durée de ce roman consacré à la lutte de ces deux immortels qui s’aiment, se haïssent, se combattent, mais ne peuvent finalement compter que l’un sur l’autre. Le récit est bien rythmé, avec seulement quelques temps morts où l’on a parfois l’impression de tourner en rond, à l’image de l’héroïne elle-même qui alterne entre des moments d’abattement et de soumission et d’autres de colère et de révolte. Paradoxalement, alors que le récit constitue une sorte de préquelle aux autres tomes de la série de science-fiction Patternist, l’aspect science-fictif du roman reste très léger puisqu’il se réduit finalement à ces questions de sélections génétiques (ainsi que, dans une moindre mesure, aux capacités d’Anyanwu d’analyser divers phénomènes biologiques). Le roman relève ainsi davantage de la fantasy ou du fantastique dans la mesure où les capacités hors normes des deux immortels peuvent s’apparenter à de la magie et où le cadre du récit se base sur le contexte historique du XVIIe-XVIIIe siècle, et c’est sans doute la raison pour laquelle j’ai apprécié l’histoire (je ne suis pas certaine que la suite de la série soit ma tasse de thé en revanche). Roman introductif à la série de science-fiction « Patternist », « Mauvaise graine » est un roman qui relève ici davantage du fantastique et qui raconte le conflit opposant deux immortels, l’un cherchant à utiliser l’autre pour créer des individus de plus en plus puissants. Octavia Butler concentre une fois encore l’essentiel de son propos à la dénonciation des systèmes d’oppression dont sont victimes les femmes noires (l’esclavage constituant le paroxysme de cette oppression). Bien rythmé et porté par des personnages convaincants à la psychologie travaillée, le roman séduit aussi bien par les thématiques qu’il aborde que par l’angle original choisi par l’autrice pour le faire. Une belle découverte. Autres critiques :  ? Défense d'Extinction - Ray Nayler https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/defense-dextinction-ray-nayler.html Les Lectures du Maki urn:uuid:1d6fd24d-f4a4-2815-4afc-79bd1a0244fb Tue, 10 Jun 2025 07:30:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihtlmaeUnommD_Qhjlx-1P57gQ1U8SE4SlLdwu4Y56gcuwI8ud3kx2Gb02jteLXF6QCNyyISgPm7e-3DRC-8DjXLrUeNeIpQW0Opwag67VPDuxjUTAvhr5O97mX2_VttOXo99xW4w_B8OXI9HvZnj3iyQleEpDKNPYbXidqpEGCWIIcMc2dgYCnqPrX08/s1500/image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="955" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihtlmaeUnommD_Qhjlx-1P57gQ1U8SE4SlLdwu4Y56gcuwI8ud3kx2Gb02jteLXF6QCNyyISgPm7e-3DRC-8DjXLrUeNeIpQW0Opwag67VPDuxjUTAvhr5O97mX2_VttOXo99xW4w_B8OXI9HvZnj3iyQleEpDKNPYbXidqpEGCWIIcMc2dgYCnqPrX08/s320/image.jpg" width="204" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Un bien mince espoir</span></div><br /><div style="text-align: justify;">En un peu moins de deux ans <b>Ray Nayler</b> est devenu une figure incontournable du<b><i> Bélial.</i></b> Après quelques nouvelles publiées dans la revue <b><i>Bifrost</i></b>, s'en est suivi <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/11/protectorats-ray-nayler.html" target="_blank"><i>Protectorats</i></a> un recueil de grande qualité dans la sublime collection <b><i>Quarante-Deux</i></b> puis le premier roman de l'auteur <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/11/la-montagne-dans-la-mer-ray-nayler.html" target="_blank"><i>La Montagne dans la Mer</i></a>&nbsp;une œuvre exceptionnelle aussi intelligente que passionnante. Ne manquait donc plus que <b>Ray Nayler</b> intègre la collection phare <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i>. Voilà qui est fait avec <i>Défense d'Extinction</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De nos jours, Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des éléphants, dédie sa vie à leur sauvegarde au coeur du continent africain. Malheureusement le braconnage et la cupidité humaine lui seront fatals ainsi qu'à ses animaux sans défense. Dans un futur proche, au coeur de la taïga, les mammouths foulent à nouveau le permafrost. Cette prouesse est dûe au génie génétique par le clonage d'ADN exhumé des sols gelés. Cependant les pachydermes ne survivent pas longtemps, l'instinct grégaire n'ayant pas résisté au temps qui passe. Pour y remédier, les scientifiques russes ont dans leur manche une dernière carte, Damira, et une technologie aussi effrayante qu'innovante...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les premières pages sont assez déstabilisantes, <b>Ray Nayler</b> laisse son lectorat faire son propre cheminement et mettre en place les briques de l'univers qu'il a construit. Petit à petit les contours se dessinent, les technologies éclaircissent le contexte et les histoires prennent vie. Une fois passé cet écueil, il est impossible de lâcher ce livre, l'auteur nous emmenant loin, très loin dans la tête des pachydermes. Alternant entre les Mammouths et les Hommes, l'auteur nous présente les deux faces d'une même pièce, deux mondes que tout oppose, deux univers irréconciliables et pourtant intrinsèquement liés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Derrière une technologie compréhensible et accessible au plus grand nombre, <b>Ray Nayler</b> nous parle d'écologie, de sauvegarde de la planète, d'éthique, de politique et des limites scientifiques. Il s'interroge également, comme dans son roman <i>La Montagne dans la Mer</i>, sur la conscience, le libre arbitre et la communication inter espèces. Si une lueur d'espoir transpire dans cette novella, elle est malheureusement très ténue. La mélancolie et le désenchantement en sont les principaux ressorts. Derrière ce récit fort bien documenté, l'auteur exprime toute sa sensibilité au monde animal à travers l'histoire de ces mastodontes d'un autre temps, et exprime sa rage contre l'humanité mercantile et égoïste. Passionnant de bout en bout, intelligent et dérangeant <i>Défense d'Extinction</i> est un texte qui marquera durablement les esprits.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><div>Les avis de <a href="https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/2025/05/27/defense-dextinction/" target="_blank">Yossarian</a>, du <a href="https://syndromequickson.com/2025/05/17/u-h-l-58-defense-dextinction-ray-nayler/" target="_blank">Syndrome Quickson</a></div><div><br /></div><div><br /></div> Les itinérants — Francesco Verso https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/ L'épaule d'Orion urn:uuid:f7f3af19-979e-27fe-3bbd-f14c61f4cc76 Mon, 09 Jun 2025 12:24:13 +0200 Les Itinérants est un roman de science-fiction de l’auteur italien Francesco Verso, préfacé par Ugo Bellagamba, et publié ces jours-ci par les éditions Mnémos. Comme en atteste le bandeau de l’éditeur, il est considéré — ou en tout cas vendu — comme le roman phare du mouvement solarpunk. Le solarpunk est un mouvement littéraire qui &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Les itinérants — Francesco&#160;Verso</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="732" height="1024" data-attachment-id="16910" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/itinerants/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg" data-orig-size="1072,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="itinérants" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=214" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=732" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=732" alt="" class="wp-image-16910" style="aspect-ratio:0.714863044454423;width:376px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify"><strong>Les Itinérants</strong> est un roman de science-fiction de l’auteur italien Francesco Verso, préfacé par Ugo Bellagamba, et publié ces jours-ci par les éditions Mnémos. Comme en atteste le bandeau de l’éditeur, il est considéré — ou en tout cas vendu — comme le roman phare du mouvement solarpunk. Le solarpunk est un mouvement littéraire qui — d’après Wikipédia dont je reproduis ici le verbatim tant il me semble juste et précis — « propose une anticipation optimiste d’un avenir désirable, durable, interconnecté avec la nature et la communauté, à la lumière des préoccupations des luttes intersectionnelles du début du XXIe&nbsp;siècle, non seulement au sujet de l’environnement, à l’égard du changement climatique et de la pollution, mais aussi des inégalités sociales et des intolérances et discriminations sociales (de genre, sexistes ou ethniques) ». Et « il envisage un avenir positif pour l’humanité par un usage modéré et responsable de la technologie ». Le programme est alléchant, me direz-vous, sauf que le contrat n’est jamais rempli en ce qui me concerne, notamment sur le point essentiel qui le définit&nbsp;: « un avenir désirable ». Chacun décidera de ce qui constitue un avenir qu’il estime désirable, mais à tout le moins on attend d’une telle proposition qu’elle s’attache à avancer une solution, même imparfaite, aux nombreux problèmes de notre époque. Or, les romans estampillés solarpunk sombrent trop souvent dans ce que Gromovar sur son blog <em>Quoi de neuf sur ma pile</em> nommait le <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2019/05/zadpunk-next-big-thing-ou-pas.html">ZADPUNK</a>. Le zadpunk est un renoncement politique, un constat d’impuissance. Face à la misère du monde, à ses injustices, à ses dysfonctionnements, il n’a pas de solution. Son idéal est la sécession, l’abandon, le refus de la lutte, pour se tourner vers le modèle libertaire et fantasmé de la tribu, de l’existence recluse en petits groupes loin de la société, loin des lois et des institutions, loin des problèmes des autres huit milliards d’habitants sur la planète. Souvent en buvant du thé.</p> <p class="has-text-align-justify">À ce moment de ma recension, lecteur, tu t’attends sans doute à un retournement, une déclaration du type « sauf <strong>Les Itinérants</strong> ». Eh bien non, il n’y aura pas de twist, le roman de Francesco Verso est affecté de tous les défauts du sous-genre dont il se veut le phare.</p> <p>Commençons par les points positifs&nbsp;: le récit se déroule à Rome.</p> <p class="has-text-align-justify">Les points négatifs, maintenant&nbsp;: tout le reste. <strong>Les Itinérants</strong> est le parangon de tout ce que je reproche au solarpunk, et plus encore.</p> <p class="has-text-align-justify">On n’y échappe guère, le futur désirable de l’auteur est la tribu, la famille qu’on ne subit pas, mais qu’on choisit. « À l’aube de l’effondrement de la civilisation occidentale », nous dit la quatrième de couverture, un petit groupe de chauffeurs de pousse-pousse, les pulldogs, exerçant ses activités dans les rues de la capitale italienne va mettre la main sur une technologie pirate à base de nanites pour se libérer des contingences de la biologie. Voyons comment le roman aborde la question « des inégalités et des intolérances et discriminations sociales ». L’impulsion révolutionnaire est donnée par Alan qui a eu un accident qui l’a rendu paraplégique. Aidée par sa mère qui fait les démarches, il teste sur lui-même l’effet de nanorobots pour soigner ses vertèbres brisées, car, accrochez-vous… mieux vaut mourir que vivre le restant de sa vie dans un fauteuil roulant. Ce type de discours est précisément celui qui était dénoncé récemment par les associations de défense des handicapés lors des discussions autour de la loi sur l’aide à mourir en France. Un autre personne clef du roman est Nicolas. Lui est affecté d’obésité morbide. Pour le convaincre de les rejoindre, Alan ira jusqu’à lui dire qu’il faut qu’il arrête de manger s’il veut perdre du poids et ainsi changer sa vie. Les intéressés apprécieront à leur tour ce discours qu’on leur a déjà asséné un million de fois. Car voilà, l’ingestion de nanites, en plus de réparer miraculeusement les corps (nous sommes dans la magie pure), permet à notre tribu de se passer totalement de manger. Car quoi de plus répugnant que de forcer des aliments d’un côté de son corps pour les chier deux jours plus tard ?</p> <p class="has-text-align-justify">Conséquence de l’utilisation des nanites&nbsp;: les pulldogs sont des êtres magnifiques, aux corps désirables, c’est-à-dire en bonne santé, musclés, de vrais athlètes capables d’acrobaties dans les rues de la ville. Bref, des Übermensch zadistes.</p> <p class="has-text-align-justify">Je m’arrête là, sinon pour dire que je n’ai rien apprécié dans ce livre. Je ne trouve rien d’enviable à cet avenir-là et, plus qu’un phare, j’y vois un livre noir du solarpunk.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Les itinérants</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Francesco Verso</li> <li><strong>Traduction&nbsp;:</strong> Stéphan Lambadaris</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 4&nbsp;juin 2025, Mnémos</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 327</li> <li><strong>Format&nbsp;:</strong> broché (22,50&nbsp;€) et numérique (9,99&nbsp;€)</li> </ul> Festin de larmes – Morgane Caussarieu et Vincent Tassy https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/09/festin-de-larmes-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:e18c0df0-dc44-7751-cf36-61c68a616dbc Mon, 09 Jun 2025 09:21:31 +0200 Morgane Caussarieu et Vincent Tassy, auteurs spécialistes des vampires, avaient déjà collaboré ensemble sur le thème du vampire pour un pastiche humoristique Entretien choc avec un vampire en 2022. Ils reviennent pour un nouveau roman écrit à 4 mains, toujours chez Actusf, Festin de larmes. L&#8217;objet-livre est de toute beauté. Morgane Caussarieu signe l’illustration de [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="696" height="1023" data-attachment-id="54467" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/04/27/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2025/imagea/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg" data-orig-size="1200,1765" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="imagea" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=204" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=696" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=696" alt="" class="wp-image-54467" style="width:373px;height:auto" /></figure></div> <p>Morgane Caussarieu et Vincent Tassy, auteurs spécialistes des vampires, avaient déjà collaboré ensemble sur le thème du vampire pour un pastiche humoristique <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/11/22/entretien-choc-avec-un-vampire-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/"><em>Entretien choc avec un vampire </em></a>en 2022. Ils reviennent pour un nouveau roman écrit à 4 mains, toujours chez Actusf, <em>Festin de larmes</em>. L&rsquo;objet-livre est de toute beauté. Morgane Caussarieu signe l’illustration de couverture et les illustrations intérieures. De plus, l&rsquo;ouvrage est proposé avec une couverture cartonnée, un superbe jaspage et un signet rouge. Il est également complété par une préface de Barbara Sadoul et une postface d&rsquo;Adrien Party.</p> <p>Le récit prend la forme d&rsquo;une narration épistolaire, d&rsquo;un témoignage offert à un destinataire inconnu par Aubrey Clare en 1856 à la Nouvelle-Orléans. Aubrey Clare va raconter différents événements qui se sont produits, avec pour point de départ le décès de sa sœur jumelle. Lors d&rsquo;une séance de spiritisme en compagnie de sa mère, il fait la connaissance d&rsquo;un homme fascinant, Tristan Vardalec, que tout le monde surnomme le marquis. Ce dernier va devenir intime avec la famille d&rsquo;Aubrey, passant voir sa mère chaque soir. Peu à peu, cette dernière commence à dépérir et à présenter d&rsquo;inquiétants symptômes d&rsquo;une maladie qui a déjà fait des victimes.</p> <p>La relation entre le marquis et Aubrey passe par différentes phases. Aubrey est inquiet, puis peu à peu fasciné par Tristan et ses mystères. Aubrey offre sa vérité dans ses lettres et explique tout ce qu&rsquo;il a vu du marquis, ce qu&rsquo;il a fait. Il y parle aussi de ses désirs dans une confession sous forme de mise en garde. Le marquis apparaît comme un être manipulateur et fascinant, profitant des autres sans vergogne. Au contact du marquis, Aubrey va changer, prenant conscience de ses désirs profonds.</p> <p>Avec ce livre, Morgane Caussarieu et Vincent Tassy rendent hommage aux classiques de la littérature d&rsquo;horreur. On retrouve <em>Dracula</em> de Bram Stoker pour le format épistolaire et certains personnages (le maître de piano fait penser à Van Helsing). La relation entre Aubrey et Tristan évoque celles des vampires d&rsquo;Anne Rice, ainsi que la ville où se déroule l&rsquo;histoire. On pense aussi au <em>Portrait de Dorian Gray</em> d&rsquo;Oscar Wilde pour les soirées décadentes de la bourgeoisie.</p> <p>Cependant, les deux auteurs arrivent à produire une histoire originale, en grande partie par la nature du monstre présent. Le mot vampire n&rsquo;est jamais employé, on parle de créature, de mots anciens. Le monstre se nourrit des sentiments de ses victimes, de leurs larmes et de leurs fluides humains. Il est expert en manipulation, avec les mots, et trouve les faiblesses de tous pour mieux les exploiter. L&rsquo;utilisation de la mythologie est aussi fascinante, et permet de réinventer les origines de la créature de très belle manière. L&rsquo;entité de ce roman apparaît véritablement monstrueuse, mais aussi terriblement humaine par ses désirs et ses origines.</p> <p>Un autre fait important du récit est la fiabilité de son narrateur. On découvre que Aubrey n&rsquo;est pas la seule personne écrivant le récit du roman. Cette narration entraîne des questionnements sur la fiabilité de ce qui nous est raconté, sur les différents témoignages. Aubrey a des absences, met en garde son destinataire tout en vantant les qualités de Tristan, relate des faits qui sont niés par d&rsquo;autres par la suite. Le lecteur peut ainsi douter de sa santé mentale, se questionner sur ses désirs et sur la réalité de ce qu&rsquo;il raconte.</p> <p><em>Festin de larmes</em> est ainsi un ouvrage qui rend hommage aux classiques de la littérature gothique horrifique, tout en réinventant les codes et origines du vampire. L&rsquo;esthétique et l&rsquo;ambiance gothiques sont parfaitement maîtrisés, jusque dans les illustrations qui parsèment le livre. La violence est bien entendu présente mais elle n&rsquo;est jamais gratuite et permet de caractériser le monstre et l&#8217;emprise qu&rsquo;il exerce sur les autres. Une magnifique réussite du genre servie dans un superbe écrin.</p> <p>Autres avis: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/05/festin-de-larmes-caussarieu-tassy.html">Gromovar</a>, </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="683" height="1024" data-attachment-id="54854" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/09/festin-de-larmes-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/20250609_085409/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg" data-orig-size="2720,4080" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Galaxy A25 5G&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1749459249&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;400&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.0166&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250609_085409" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-54854" style="width:366px;height:auto" /></figure></div> <p>Auteurs: Morgane Caussarieu et Vincent Tassy</p> <p>Éditions ActuSF</p> <p>Parution:24/04/2025</p> <p>Aubrey Clare a tout perdu. Sa sœur est morte de maladie, son père s&rsquo;est réfugié dans des paradis artificiels et sa mère dépérit. Elle ne semble revivre que lorsqu&rsquo;elle reçoit un bien mystérieux marquis le soir&#8230;</p> Recueil factice – Mai 2025 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/06/recueil-factice-mai-2025.html Nevertwhere urn:uuid:550099be-f589-f658-bd72-dd083dd4fdeb Sat, 07 Jun 2025 08:00:00 +0200 <div style="text-align: center;"><img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /></div> <p>On pourrait penser qu’avec la palanquée de jours fériés au mois de mai, j’aurais eu du temps pour bloguer mais ça a surtout été une période fatigante pour plein de raisons, si bien que c’est le 1er juin que j’ai commencé à me dire « mais au fait, t’as pas des articles à écrire ? ».<span></span></p><a name='more'></a> <p></p> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <p style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><img alt="Couvertures des livres lus en mai" border="0" data-original-height="735" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNOoHwVD-mMe45pmhpXDzBOKEYyndg1ewNOlmw7-sWSw5nI5Ir9-T-oPx35EJZlC2fQ1sDuVbKBB4EYpvGG6y-ejtvUwWvGTHFhZauf4UmTUUOpbBDDNJV9tjkqtw4g1P1Fjehyphenhyphen-HRwFVEJSqcAdKAqvLPCuNpmCdUk7AOsCkfFGRrA81Golxd52pKKexS/s16000/RF05-Livres.jpg" /></span></b></div> <p></p> <p> <b>Match d’écriture – Anthologie ✍️ Bulles de feu #74 - Mai 2025 https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/bulles-de-feu-74-mai-2025.html 233°C urn:uuid:02cbb525-c943-9523-be74-54ebf00f4a96 Fri, 06 Jun 2025 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUMj8-oHoTQ2IM_I7BeZzi1w9Zn21wX3Cb8d3rzufnYdqyd10zaGbrs-14hw4wVsCzPWu_zVB8XwIJzuOg8HWt04ouPP5aDKurenOUpzRBax6RP1ucynyX5Nc0oP76wU2mfX70TKy3FUPy7FhU4mdOZvwgT8M9sEsXDW7ck2YNYGDkP15PR5CgeOwXIh0-/s915/Couv_251076.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="915" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUMj8-oHoTQ2IM_I7BeZzi1w9Zn21wX3Cb8d3rzufnYdqyd10zaGbrs-14hw4wVsCzPWu_zVB8XwIJzuOg8HWt04ouPP5aDKurenOUpzRBax6RP1ucynyX5Nc0oP76wU2mfX70TKy3FUPy7FhU4mdOZvwgT8M9sEsXDW7ck2YNYGDkP15PR5CgeOwXIh0-/s200/Couv_251076.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Passé, présent, futur</i>, Batman DC Renaissance T.6/9 - Scott Snyder et vraiment beaucoup d'autres personnes</b><br /><br />Un "tome" de transition, recueil d'histoires courtes publiées ici et là. Une tentative de donner une continuité à l'ensemble - un effort louable mais presque désespéré dans l'univers des comics de superhéros.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG4tP_8pDeaYOmnyXI6XvmBEQa5EM_4FeM2WYkk2jRZBNCsbVeQAj1A0_8wDMdi1lo2hl81O5Y6YzFKwYIXBdR1obbiOt-rtWHwVydgyv8PP7ngxwsGV_UPBKe2fyTlaAcDJ4q78_HR4vKCjnIsMwwEZh9H-_H4iiG9upCtM8vANrN4H2ZRWdpZ8oC4K8X/s1352/Couv_510560.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1352" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG4tP_8pDeaYOmnyXI6XvmBEQa5EM_4FeM2WYkk2jRZBNCsbVeQAj1A0_8wDMdi1lo2hl81O5Y6YzFKwYIXBdR1obbiOt-rtWHwVydgyv8PP7ngxwsGV_UPBKe2fyTlaAcDJ4q78_HR4vKCjnIsMwwEZh9H-_H4iiG9upCtM8vANrN4H2ZRWdpZ8oC4K8X/s200/Couv_510560.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Kaiju n°8</i> T.13/? - Naoya Matsumoto</b><br /><br />Même les tomes de transition sont des tomes de purs combats ! <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBsy7QJl27SS-jONJV6_bRvAhk7Wh87jkX3KFATMmw0qfRmsftgDKl4ED9XPbydH1Hf4B_7cJ6-fqE6A7cD8vo9ByJsVKQqVzZHb_o5FfQlbrxK5xp8CUjKbgyHhcv35_KCj9b3htzYlSkkvzRwM_pUYm8LEUfkLNptcmJ08MnnxEiX7NKmUpX7EIilY7D/s882/Couv_481891.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="882" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBsy7QJl27SS-jONJV6_bRvAhk7Wh87jkX3KFATMmw0qfRmsftgDKl4ED9XPbydH1Hf4B_7cJ6-fqE6A7cD8vo9ByJsVKQqVzZHb_o5FfQlbrxK5xp8CUjKbgyHhcv35_KCj9b3htzYlSkkvzRwM_pUYm8LEUfkLNptcmJ08MnnxEiX7NKmUpX7EIilY7D/s200/Couv_481891.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>All Out!!</i> T.1/17 - Shiori Amase</b><br /><br />Une base classique de manga sportif pour cette série sur le rugby. Les personnages ont un bon potentiel donc ça devrait être sympa. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNHi6b-oK5otL-9EEiZybx5vMrJs-B0UxX9Si3izWeeObKNngPAj1YR0OiYTUQz2PW5lDxYlWNFJDcmOlzH7vfWTLY4r9PamETVs0gWozylXc3D1NKMgIrNNlPaSRmYY-3FU1a_fO3l49QeTePSKKXpAe5WHR-EtT2Uc6caYyzDxV-fz1su7w_GF7ACgeo/s704/Couv_158723.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="704" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNHi6b-oK5otL-9EEiZybx5vMrJs-B0UxX9Si3izWeeObKNngPAj1YR0OiYTUQz2PW5lDxYlWNFJDcmOlzH7vfWTLY4r9PamETVs0gWozylXc3D1NKMgIrNNlPaSRmYY-3FU1a_fO3l49QeTePSKKXpAe5WHR-EtT2Uc6caYyzDxV-fz1su7w_GF7ACgeo/s200/Couv_158723.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thermae Romae</i> T.2/6 - Mari Yamazaki</b><br /><br />La bonne surprise. Alors que je trouvais que ça devenait déjà répétitif dans le tome 1, ce tome 2 est étonnamment agréable à lire avec de bonnes idées pour continuer d'allier thermes romains et bains modernes. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJdvhqIkqI1e_PdtAQpEOKTBC68K7diXDxvA9T8YrhEvk6zXDXCc_WXmyxGNNhvdxFIeGVVCl57K-IyBmpplCw7mN_InVLW_dATIggntcswnXCFtjHEsdoMatSla7z-K7bOZXR1KHMX2cPbc2qwfmTurMR4ziscZl0j5I7cjrZvpLdte_MPROpH38G1xgH/s893/Couv_307827.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="893" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJdvhqIkqI1e_PdtAQpEOKTBC68K7diXDxvA9T8YrhEvk6zXDXCc_WXmyxGNNhvdxFIeGVVCl57K-IyBmpplCw7mN_InVLW_dATIggntcswnXCFtjHEsdoMatSla7z-K7bOZXR1KHMX2cPbc2qwfmTurMR4ziscZl0j5I7cjrZvpLdte_MPROpH38G1xgH/s200/Couv_307827.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>FRNCK</i> T.2-4/? - Olivier Bocquet et Brice Cossu</b><br /><br />Moins bon que le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/02/bulles-de-feu-70-janvier-2025.html"><span style="color: #da901f;">tome 1</span></a> mais le niveau remonte peu à peu jusqu'à une vraiment bonne fin de cycle dans le tome 4. L'ensemble est assez inoffensif mais c'est sympa à lire - et avec des voyelles, désormais. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz7xNTm7gko96IEPu1VyKCKwZ7PFW_MdSy1WHv-hZvOgnSKJWxg89tRUYskLJBbhcz0cyBG3qvspLQuyr7c4E6c7d6oGmPsayAHzdCREkv-LhtI0QAFC7GdLHcnPqGHkO02SvAGYwcPREssy9jnxxTjNfMCrZUUvpGNOByQF44R9W1n3EpSImkDLQyjVFz/s982/Couv_160817.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="982" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz7xNTm7gko96IEPu1VyKCKwZ7PFW_MdSy1WHv-hZvOgnSKJWxg89tRUYskLJBbhcz0cyBG3qvspLQuyr7c4E6c7d6oGmPsayAHzdCREkv-LhtI0QAFC7GdLHcnPqGHkO02SvAGYwcPREssy9jnxxTjNfMCrZUUvpGNOByQF44R9W1n3EpSImkDLQyjVFz/s200/Couv_160817.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Daytripper</i> - Fábio Moon et Gabriel Bá</b><br /><br />Une suite de tranches de vie d'un même personnage, auteur et nécrologue, qui se terminent toujours pas sa mort. Un concept surprenant pour un livre qui n'a rien de triste et qui parle de vie, de famille et d'instant présent. Une bonne BD même s'il m'a manqué un petit truc pour dépasser le stade du juste bien. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWtESnGUz8p8gGx0ZxCs1MOTSnQ5jzpN4YEz1XZ8IRXYCBiH7vwliAU6sx_D5BoKPwOyVLBQjGCfxpyJ7F3tSONIn747qvU5xv083D59aTaX9ARbw5EDOw54YQfJJ0pGAarTTZa8RHQd8ygOFXyDHQfrFZQZFlY4Ue9lGPyPHEWMMbpaz8M9SFcsp-apOn/s1150/Couv_468506.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1150" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWtESnGUz8p8gGx0ZxCs1MOTSnQ5jzpN4YEz1XZ8IRXYCBiH7vwliAU6sx_D5BoKPwOyVLBQjGCfxpyJ7F3tSONIn747qvU5xv083D59aTaX9ARbw5EDOw54YQfJJ0pGAarTTZa8RHQd8ygOFXyDHQfrFZQZFlY4Ue9lGPyPHEWMMbpaz8M9SFcsp-apOn/s200/Couv_468506.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Le Coeur en braille</i> - Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin</b><br /><br />Une mignonne romance adolescente aux personnages sympathiques et attachants.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJyjthV23k1JJN-rCCnz8rWg429lvDpyPz3KCnyovHOpVSoaJYLy1cQNi-nHJe2RJQBSaSjY26z13zQX-Ay30IxslGKCqRINvQpKk-t6iMrCFhGUpWO6hyphenhyphenHqnb6aWhnthoVgZhia5dw3Du0XWfWGl1iTtPaKFde9ghV4rSUTCWfgWHmei4twTdHHvzcHeq/s980/Couv_292719.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="980" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJyjthV23k1JJN-rCCnz8rWg429lvDpyPz3KCnyovHOpVSoaJYLy1cQNi-nHJe2RJQBSaSjY26z13zQX-Ay30IxslGKCqRINvQpKk-t6iMrCFhGUpWO6hyphenhyphenHqnb6aWhnthoVgZhia5dw3Du0XWfWGl1iTtPaKFde9ghV4rSUTCWfgWHmei4twTdHHvzcHeq/s200/Couv_292719.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Rebels</i> - Brian Wood et Andrea Mutti</b><br /><br />Une sorte de petite anthologie sur la guerre de Sécession, du point de vue de personnages presque lambdas, des petites mains de la guerre. Un bon comics qui parle de luttes et de sacrifices avec diversité, sans donner un cours d'Histoire. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAc26GLRTveusfC4jStsymoaCWdFtKDtuIZIoFUFTDZTbwLN2ipmMLpkNSdtMPo3LMJuDGCV8ZmKrDPtj1E9hRact3LyKLl1paKfKZzUwQpvwOjHfI4HDa_4d7MckEytKILUJdV81zUaiJ6SvBBhNmGLx9qpYERJN2MFWDNCmVXx3pPMLPPNf37CZY4cI/s1192/Couv_484741.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1192" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAc26GLRTveusfC4jStsymoaCWdFtKDtuIZIoFUFTDZTbwLN2ipmMLpkNSdtMPo3LMJuDGCV8ZmKrDPtj1E9hRact3LyKLl1paKfKZzUwQpvwOjHfI4HDa_4d7MckEytKILUJdV81zUaiJ6SvBBhNmGLx9qpYERJN2MFWDNCmVXx3pPMLPPNf37CZY4cI/s200/Couv_484741.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Dr Brain</i> saison 1 - Hongjacga</b><br /><br />Un concept (la 'lecture' des souvenirs des morts) qui demande une petite suspension d'incrédulité mais qui permet de mener un bon polar/thriller efficace et prenant, aéré dans son propos et dans sa présentation. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNgtIJuF4Ngy5raujnwtPMi0Bop2vZiOeOAXJdAxjjndpzQA3YUXbuaGfQIAkIXrps3USpaJ1YR88dH_RF53KHOjvY9kHtvWbSWOgbHHqeZ-Q4qGT-7P6kqcXqr8ESOQrS62Jn643OlrMhyphenhyphenN1u-5QV-prUXniCIy7XRL79U377a6kNjKyZi2T3ZNlKqLyv/s1168/Couv_508564.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1168" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNgtIJuF4Ngy5raujnwtPMi0Bop2vZiOeOAXJdAxjjndpzQA3YUXbuaGfQIAkIXrps3USpaJ1YR88dH_RF53KHOjvY9kHtvWbSWOgbHHqeZ-Q4qGT-7P6kqcXqr8ESOQrS62Jn643OlrMhyphenhyphenN1u-5QV-prUXniCIy7XRL79U377a6kNjKyZi2T3ZNlKqLyv/s200/Couv_508564.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Frieren</i> T.13/? - Kanehito Yamada et Tsukasa Abe</b><br /><br />Toujours une ambiance unique, toujours le chemin plus important que la destination, toujours d'une même qualité. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQxzHDX8FrrYZgSRL9cGsIY2I1NHT9PaDK7BRrxerbRCXamUQY9KxwsRW8ekfXOkp1w8cXrFy4G24pTyNpUFHQcn4nN02CGtL-GDjTA6ndh1xtx2sK3NY0Gp6snAy-hJqm5vDgfPUGRuWAVqOhfuucXewUShQG5hswTJ2kbeXdLlgmCvjxmokhkGFagKX_/s1173/Couv_488132.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1173" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQxzHDX8FrrYZgSRL9cGsIY2I1NHT9PaDK7BRrxerbRCXamUQY9KxwsRW8ekfXOkp1w8cXrFy4G24pTyNpUFHQcn4nN02CGtL-GDjTA6ndh1xtx2sK3NY0Gp6snAy-hJqm5vDgfPUGRuWAVqOhfuucXewUShQG5hswTJ2kbeXdLlgmCvjxmokhkGFagKX_/s200/Couv_488132.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Evol</i> T.4/? - Atsushi Kaneko</b><br /><br />La continuité dans le jusqu'au-boutisme et la violence mais aussi le début d'un nouvel arc/affrontement. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRTfEm9cJh699O9omYuJBAAx0Rj2lrfyEEQ7sDeQ2E8w3WMr459yuPaJ0nYLdFwww_CNOc3gUOjhAPpJb0K56d5d7kFjNGi3XjAsOjTjC1K4bjEJrTckIatV5fqjUUAH3onzhx3ye3AtBMj5pe7OlDByCG67E5hTkVEBqgq0WIShOwcACqukLKJXIa2058/s1108/Couv_493768.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1108" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRTfEm9cJh699O9omYuJBAAx0Rj2lrfyEEQ7sDeQ2E8w3WMr459yuPaJ0nYLdFwww_CNOc3gUOjhAPpJb0K56d5d7kFjNGi3XjAsOjTjC1K4bjEJrTckIatV5fqjUUAH3onzhx3ye3AtBMj5pe7OlDByCG67E5hTkVEBqgq0WIShOwcACqukLKJXIa2058/s200/Couv_493768.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thunder 3</i> T.1/? - Yuki Ikeda</b><br /><br />Trois jeunes garçons basculent dans un monde parallèle où ils ont l'apparence de personnages d'animes et semblent dotés d'une grande puissance. Un monde parallèle qui semble identique au leur, si ce n'est pour les aliens qui ont récemment débarqué. Un démarrage très intrigant et franchement original qui rend curieux de la suite.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8wZeCXlKGhyhmvp4GnQtyyEnp4JXoOYDk0tVb0DD7zazjmzB30N5EsS8YxzfgahxcW7CY1dDusHkL5z9VveBGRoanYMBAm1sY5QrbU6d1wCe7rtcqzIgldAwSpfEC9GKVznqhfPyDDt-1IgEBVaQ8E9xf8FY29UBnQQ5kKyR6VK08pe-OZygg-F1zWUI/s831/Couv_506352.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="831" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8wZeCXlKGhyhmvp4GnQtyyEnp4JXoOYDk0tVb0DD7zazjmzB30N5EsS8YxzfgahxcW7CY1dDusHkL5z9VveBGRoanYMBAm1sY5QrbU6d1wCe7rtcqzIgldAwSpfEC9GKVznqhfPyDDt-1IgEBVaQ8E9xf8FY29UBnQQ5kKyR6VK08pe-OZygg-F1zWUI/s200/Couv_506352.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Blue Period</i> T.15/? - Tsubasa Yamaguchi</b><br /><br />La fin de l'arc des vacances d'été qui aura été de bout en bout très bon, surement le meilleur arc de la série. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaPoNenuiPrs_uSnD4hCKl5_sLKWTzG36KMCrqMZWzdAI-wav7oTRIBh0iCwF3Xi-c7HRFzFcwlflnkWRQKKiLOT580ThUvI1q0ZtWEYS7AVEMX3v9wuEByYHiVx-r7f5VMoCXrgO3e0onZ1hut8C1uN4J_4x8iCtm1kluNPIsw_ej6OzYfCIm4g1w3THR/s863/Couv_368280.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="863" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaPoNenuiPrs_uSnD4hCKl5_sLKWTzG36KMCrqMZWzdAI-wav7oTRIBh0iCwF3Xi-c7HRFzFcwlflnkWRQKKiLOT580ThUvI1q0ZtWEYS7AVEMX3v9wuEByYHiVx-r7f5VMoCXrgO3e0onZ1hut8C1uN4J_4x8iCtm1kluNPIsw_ej6OzYfCIm4g1w3THR/s200/Couv_368280.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Bootblack</i> T.1-2/2 - Mikaël</b><br /><br />Après <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/bulles-de-feu-61-avril-2024.html"><span style="color: #da901f;"><i><i>Giant</i></i></span></a>, une nouvelle plongée dans l'immigration américaine, cette fois avec un <i>bootblack</i>, un cireur de chaussure d'origine allemande qui cherchera son chemin entre New-York et la seconde guerre mondiale. Une vraie réussite, une histoire au découpage très bien mené et une ambiance très bien rendue, avec une économie de mots très bien compensée par les dessins. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjOjfHX08Zqq1sRpA8JTxYSjLdU3fCittQlc_vnrtgo7LyJPrXfRA7buWMCTi-KrZMc03AR3Iao2plb_CLL3yVBvbj9Vl-TygNeUN_7HPMFvBtsbQGYdBLZ1hyIBjbaDawRTerj7C8eDryfaIvNOPnK5vfpDwr2fThfemmg_g67IgGrzJXzWTye1ad_Ii/s773/Couv_361240.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="773" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjOjfHX08Zqq1sRpA8JTxYSjLdU3fCittQlc_vnrtgo7LyJPrXfRA7buWMCTi-KrZMc03AR3Iao2plb_CLL3yVBvbj9Vl-TygNeUN_7HPMFvBtsbQGYdBLZ1hyIBjbaDawRTerj7C8eDryfaIvNOPnK5vfpDwr2fThfemmg_g67IgGrzJXzWTye1ad_Ii/s200/Couv_361240.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Un Destin de trouveur</i>, Les Contes de la Pieuvre T.2/? - Gess</b><br /><br />La confirmation : le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/02/bulles-de-feu-70-janvier-2025.html"><span style="color: #da901f;"><i>tome 1</i></span></a> était très bien, le tome 2 (indépendant) l'est tout autant, en étant à la fois pareil et différent. L'histoire n'est pas forcément des plus originales mais son traitement est impeccable et son univers général est fantastique. C'est très plaisant à lire et ça a une vraie âme. Ils ont rejoint ma PAL (171) http://rsfblog.fr/2025/06/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-171/ RSF Blog urn:uuid:3d5dab70-867b-6ba1-b615-20a093d1ccaa Thu, 05 Jun 2025 17:30:37 +0200 <p>Mai est passé trop vite. Je sais, j’écris ça tous les mois. Pas d’Imaginales cette année pour nous. Le calendrier a tranché : Bruce Springsteen était en concert aux mêmes dates, et l’occasion de le voir — peut-être une dernière fois en Europe — était trop tentante pour être manquée. Aucun regret, bien au contraire. [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-171/">Ils ont rejoint ma PAL (171)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Des fleurs pour Algernon – Daniel Keyes https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/05/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:2cb66958-37ab-f382-b137-bb7e37a7d551 Thu, 05 Jun 2025 09:14:58 +0200 Je n&#8217;avais pas lu Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, alors que c&#8217;est un classique de l&#8217;Imaginaire qui figure dans la liste de beaucoup de critiques. Cela faisait des années que je voulais le découvrir, et cette édition augmentée était l&#8217;occasion parfaite. Elle vient de sortir fin mars chez J’ai lu dans la collection [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="287" height="456" data-attachment-id="54632" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/05/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/attachment/9782290418505/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg" data-orig-size="287,456" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782290418505" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=189" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=287" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=287" alt="" class="wp-image-54632" style="width:309px;height:auto" /></figure></div> <p>Je n&rsquo;avais pas lu <em>Des fleurs pour Algernon</em> de Daniel Keyes, alors que c&rsquo;est un classique de l&rsquo;Imaginaire qui figure dans la liste de beaucoup de critiques. Cela faisait des années que je voulais le découvrir, et cette édition augmentée était l&rsquo;occasion parfaite. Elle vient de sortir fin mars chez J’ai lu dans la collection Les iconiques. Cette version est constituée du roman ainsi que de la nouvelle originelle dont il est issu, ainsi que l’essai <em>Algernon, Charlie et moi </em>de Daniel Keyes.</p> <p>Avant de devenir un roman, <em>Des fleurs pour Algernon</em> fut tout d&rsquo;abord une nouvelle d’une trentaine de pages publiée en avril 1959. Elle remporta le prix Hugo en 1960 catégorie nouvelle courte, fut adaptée à la télévision (1961) puis au cinéma (1968). Daniel Keyes, tellement pris par l&rsquo;histoire de Charlie, décida de transformer son texte en roman et d&rsquo;en garder le titre. Le roman vit ainsi le jour en 1966 et obtint le prix Nebula du meilleur roman la même année. Il reste l&rsquo;œuvre la plus célèbre de Daniel Keyes, au point que celui-ci écrivit un essai intitulé <em>Algernon, Charlie et moi </em>publié en 2000 (2011 en France). L’écrivain y revient sur sa vie, y explique pourquoi il est devenu auteur, et le processus qui l’a amené à écrire l’histoire de Charlie Gordon dans <em>Des fleurs pour Algernon</em><strong>.</strong></p> <p>Cet essai est très intéressant à lire, on y apprend beaucoup d’éléments sur le roman, sur les rouages du livre, sur ce qui lui a inspiré certains personnages (comme des événements dont il a été témoin), sur la manière dont le récit a évolué entre la nouvelle et le roman. La lecture de la nouvelle montre aussi à quel point le texte a changé. Cela fait presque étrange de la découvrir après le roman.</p> <p>Le personnage principal du roman est Charlie Gordon, un jeune homme handicapé mental travaillant dans une boulangerie. Il se porte volontaire pour subir une opération destinée à améliorer son intelligence. Algernon, une souris de laboratoire, a eu la même intervention chirurgicale qui a remporté un grand succès. Charlie est le premier humain sur qui sera tenté l&rsquo;opération, sans garantie du succès. Les médecins lui demandent de rédiger des comptes-rendus sur son état avant l&rsquo;opération puis après. Le roman est ainsi raconté par Charlie via ses comptes-rendus.</p> <p>Les premiers comptes-rendus se déroulent avant l’opération et permettent de mieux connaître Charlie, ils sont bourrés de fautes d’orthographe et montrent que Charlie est quelqu’un de très gentil, simple, qui ne comprend pas véritablement le monde qui l’entoure. Puis, petit à petit après l’opération, son écriture commence à s’améliorer reflétant son évolution, et le fait que ses pensées s’approfondissent et son intelligence augmente. Charlie devient peu à peu quelqu’un d’autre, un cobaye de laboratoire, et va porter un regard tout autre sur le monde dans lequel il vit.  </p> <p>Le roman est intemporel, les thématiques qu’il véhicule sont toujours d’actualité. Les sentiments et la psychologie de Charlie sont traités avec une rare finesse. Le regard qu’il porte sur le monde est au centre du roman et décrit la manière dont sont traités les faibles d’esprit dans nos sociétés. L’histoire est simple, et pourtant véritablement bouleversante. Il nous plonge dans le destin de Charlie pour qui on éprouve beaucoup d’empathie.</p> <p><em>Des fleurs pour Algernon </em>mérite ainsi sa place de classique, c&rsquo;est un roman brillant et magnifique, tout en justesse. Cette édition permet également d&rsquo;en apprendre plus sur l&rsquo;histoire de ce roman, sur l&rsquo;auteur, sur sa genèse. </p> <p>Autres avis: <a href="https://dragongalactique.com/2009/09/14/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/">Dragon galactique</a>, <a href="http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/des-fleurs-pour-algernon-de-daniel-keyes-edition-augmentee/">Marie-Juliet</a>, <a href="http://www.lorhkan.com/2011/06/24/des-fleurs-pour-algernon-de-daniel-keyes/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Lorhkan</a>, </p> <p>Auteur : Daniel Keyes</p> <p>Éditions: J&rsquo;ai lu</p> <p>Parution : 26/03/2025</p> <p>Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l&rsquo;intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l&rsquo;assistance de la psychologue Alice Kinnian, d&rsquo;appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d&rsquo;esprit employé dans une boulangerie. C&rsquo;est bientôt l&rsquo;extraordinaire éveil de l&rsquo;intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l&rsquo;amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d&rsquo;Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d&rsquo;un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l&rsquo;état de bête…</p> A lire à ton réveil - Robert Jackson Bennett https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/a-lire-ton-reveil-robert-jackson-bennett.html Les Lectures du Maki urn:uuid:64763f85-38a6-069e-c493-a84f3e478ca8 Thu, 05 Jun 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirJs2jRzJsfa41QB2Sfe3Ey1TIcfCVvo9uLHTLiwKkw8SIuSUPSS2eJEY5RqztSiWrDt8GKMvchBWQbTZ7D2A2LSJvd9nbVHJ6QG7ob8se0LkiS2qU3ZGFcAd1WSqGPAdOS331d27iNMBkortMTvC2XBsVV0wuEjTKVb87utudzfvN6mhMv42VZy_JEcU/s1500/A%20ton%20reveil.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="960" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirJs2jRzJsfa41QB2Sfe3Ey1TIcfCVvo9uLHTLiwKkw8SIuSUPSS2eJEY5RqztSiWrDt8GKMvchBWQbTZ7D2A2LSJvd9nbVHJ6QG7ob8se0LkiS2qU3ZGFcAd1WSqGPAdOS331d27iNMBkortMTvC2XBsVV0wuEjTKVb87utudzfvN6mhMv42VZy_JEcU/s320/A%20ton%20reveil.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Pour l'ambiance</span></div><br /><div style="text-align: justify;">Après l'excellente novella <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/09/vigilance-robert-jackson-bennett.html" target="_blank"><i>Vigilance</i></a>, <b>Robert Jackson Bennett</b> a pour la seconde fois les honneurs d'être publié dans la collection <b><i>Une-Heure-Lumière du Bélial</i></b>. Si la première était un thriller dystopique pur et dur relevant de la science-fiction anticipative, <i>A lire à ton réveil</i> est d'un tout autre registre. En effet, ce récit épistolaire est beaucoup plus poétique et délicat, saupoudré d'une bonne dose de Fantastique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans les années cinquante, James, un jeune archéologue anglais, fuit son pays (et ses créanciers) pour se réfugier en France, dans un hameau isolé au coeur de la Lorraine, espérant faire venir à lui, Laurence, son amant à la santé fragile resté au pays. Sur ses terres d'adoption, il découvre les ruines d'une ancienne abbaye. Il y entreprend des fouilles et commence en même temps des travaux de restauration sous l'œil attentif des habitants du coin. Petit à petit d'étranges évènements vont animer l'abbaye et la forêt qui l'entoure.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce récit épistolaire nous n'avons que les lettres de James envoyées à son amant. Sans en avoir la certitude, on suppose qu'il reçoit des réponses mais nous n'en connaitrons jamais le contenue. N'ayant que le point de vue du narrateur sur les événements, l'histoire apparait de plus en plus ambiguë, d'autant que le surnaturel s'immisce avec force dans la réalité. Toute la première moitié de cette courte novella est envoûtante voire grisante sur le fond comme sur la forme. Le flou des lettres sans réponses s'accorde à l'ambiance mystérieuse et glaciale de l'hiver lorrain et à l'étrangeté des ruines de cette abbaye. Mais l'insertion de nombreux éléments fantastiques fait bifurquer le récit dans des contrées qui dépassent l'entendement. Reste une belle écriture, une élégance dans les descriptions, de l'émotion à travers les échanges épistolaires et l'amour de James pour Laurence. Mais cela ne suffit pas, l'intrigue trop linéaire et le final sans grande surprise ne permettent pas de s'enthousiasmer (à moins qu'il ne faille aimer le genre pour se laisser emporter !).</div><div><br /><br /><span style="text-align: left;">Les avis du </span><a href="https://syndromequickson.com/2025/05/26/u-h-l-59-a-lire-a-ton-reveil-robert-jackson-bennett/" style="text-align: left;" target="_blank">Syndrome Quickson</a><span style="text-align: left;">, </span><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/05/29/a-lire-a-ton-reveil-de-robert-jackson-bennett/" style="text-align: left;" target="_blank">Au pays des Cave Trolls</a><span style="text-align: left;">, </span><a href="https://www.yozone.fr/spip.php?article32565" style="text-align: left;" target="_blank">Yozone</a></div><div><br /></div><div><br /></div>