SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Joyeuses fêtes http://rsfblog.fr/2024/12/24/joyeuses-fetes-3/ RSF Blog urn:uuid:a96abfa7-5cb1-aa3d-cfca-b1a51e1c3302 Tue, 24 Dec 2024 11:30:21 +0100 <p>Le RSF Blog, son IA, ExcelVador, M. Lhisbei et Lhisbei vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année ! et vous présentent par avance leurs meilleurs voeux pour 2024. Joie, bonheur et santé pour tous. &#160; A l&#8217;année prochaine !</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/24/joyeuses-fetes-3/">Joyeuses fêtes</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Argyll https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-argyll-2cda61600cdd?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:e372cc2f-813e-3004-6a55-394b1c64495e Mon, 23 Dec 2024 19:32:48 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*D4TCdWLlNntG-fgWY3G7WA.jpeg" /></figure><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*I5SD1O3avFLfGgK5.jpeg" /></figure><h4>Xavier Dollo &amp; Simon Pinel &amp; Florence Bouriot &amp; Patrick Dechesne :</h4><p>Cette année 2024 aura été pour nous une année assez compliquée en librairie, qui s’est heureusement terminée par le lancement réussi de la collection <em>RéciFs</em>.</p><p>2025 commence sur les chapeaux de roue avec le deuxième roman d’<strong>Anouck Faure </strong>— un roman très différent de <a href="https://justaword.fr/la-cit%C3%A9-diaphane-c5a007590f21"><strong>La Cité diaphane</strong></a>…<br>Imaginez la Nuée, un monde où la séparation entre terre et ciel n’est pas aussi simple que dans le nôtre, où des peuples nomades vivent sur de gigantesques îles vivantes. Parce qu’il est né en mer et qu’il ne possède pas de filament, Aatea, le personnage principal, est méprisé par son peuple qui l’a en outre castré. Toutefois, c’est un navigateur, capable d’« <em>oncevoir </em>» la mer, de la sentir au plus profond de lui, de prévoir ses mouvements, ses marées, ses tempêtes. Sans attache, il ne vit que pour ces sorties en mer. Mais après une attaque de pirates qui voit la mort de tous ses passagers, Aatea est déchu de son droit à naviguer. Il décide alors de tout quitter, la terre qui l’a vu naître, son peuple et de partir en mer sur les traces de sa grand-mère, une navigatrice de renom. Cependant, qu’on le veuille ou non, on ne peut jamais fuir le monde, celui-ci nous rattrape toujours, parfois pour le pire, mais parfois aussi pour le meilleur : certaines attaches ne se décident pas, elles sont évidentes et changent votre vie pour toujours.</p><p>En puisant son inspiration dans ses racines, dans des mythes et légendes de Nouvelle-Calédonie et plus largement de Polynésie, <strong>Anouck </strong>signe un livre-univers qui se lit comme un roman d’aventures en sus d’une œuvre pleine de sensibilité. Et, surtout, la confirmation d’une voix à part. <br>Comme pour <a href="https://justaword.fr/la-cit%C3%A9-diaphane-c5a007590f21"><strong>La Cité diaphane</strong></a>, <strong>Anouck </strong>a réalisé de magnifiques illustrations intérieures.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/914/1*NPfwWe36COZKShQw_yeibQ.jpeg" /><figcaption>Couverture : <strong>Xavier Collette</strong></figcaption></figure><p>En février, dans la collection <em>RéciFs</em>, sortira la suite de <strong>L’agneau égorgera le lion</strong> intitulée <strong>Les morts posséderont la terre</strong>. Cette fois, Danielle Cain et sa bande, véritable Scooby-gang des temps modernes, débarque dans un bled paumé du Montana suite à un accident de voiture. Sur place, certains habitants prétendent être revenus d’entre les morts, quand d’autres ont carrément disparu sans laisser de traces… <br>Voilà l’occasion pour nos apprentis-chasseurs de démons de faire leurs preuves et de mettre toujours un peu plus d’anarchie dans ce monde.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*iaa-Eqk5syxeZEdOh04tnQ.jpeg" /><figcaption>Couverture : <strong>Anouck Faure </strong>— Traduction : <strong>Mathieu Prioux</strong></figcaption></figure><p>Ses romans sont systématiques nommés aux plus grands prix anglo-saxons. Elle a même remporté les prix <em>Nebula</em>, <em>James Tiptree Jr</em>., <em>World Fantasy</em> et <em>Lambda Literary (six fois !)</em>. <br>Elle, c’est <strong>Nicola Griffith</strong>, une autrice anglaise qui vit aujourd’hui aux États-Unis, unanimement encensée par ses pairs : <strong>Neal Stephenson</strong>, <strong>Karen Joy Fowler</strong>, <strong>Alix Harrow</strong>, <strong>John Scalzi </strong>ou <strong>Jo Walton</strong> <em>(pour n’en citer que quelques-uns)</em>. <strong>La Lance de Peretur</strong> est une réécriture moderne et queer de la légende de Perceval, qui plaira sans peine aux fans de <strong>Madeline Miller</strong> <em>(</em><strong><em>Circé</em></strong><em> et </em><strong><em>Le Chant d’Achille</em></strong><em>)</em> et <strong>Ursula Le Guin</strong> <em>(</em><strong><em>Lavinia</em></strong><em>)</em>. <br>C’est un roman court <em>(moins de 200 pages)</em>, parfaitement agencé dans sa construction, sans fioritures. Cette réécriture prend pour décor le Pays de Galles du haut Moyen-Âge et suit Peretur, une femme issue de la pauvreté qui devra trouver sa place dans le monde en accomplissant des actes de chevalerie. Griffith est une grande fan des légendes arthuriennes : sa vision combine la mythologie irlandaise avec la mythologie arthurienne <em>(les quatre trésors des Tuatha Dé se retrouvent par exemple dans cette histoire, dont la lance du titre, et une épée très connue…)</em>, le tout porté par un style imagé et poétique, qui coule délicieusement sur la langue. <br>Quelle plume !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/914/1*Vs96LrxkBdAHaASAoJUxeA.jpeg" /><figcaption>Couverture : <strong>Xavier Collette</strong> — Traduction : <strong>Marie Koullen</strong></figcaption></figure><p>En parlant de belle plume… Avril verra le retour d’une autrice qui a elle aussi remporté le <em>World Fantasy Award</em> : <strong>Sofia Samatar</strong>. <br>Et nous sommes fiers de vous annoncer que nous n’avons pas signé un texte de l’autrice, mais deux ! <br>Le premier, à paraître en avril donc, enrichira de très belle façon la collection <em>RéciFs</em>.</p><p><strong>Hard Mary</strong> prend place dans une communauté amish, à la façon du formidable film Witness du non moins formidable <strong>Peter Weir</strong>. L’histoire ? Par une froide nuit d’hiver, des jeunes femmes amish découvrent un robot en mauvais état. Alors qu’elles devraient signaler leur découverte, elles choisissent de désobéir et de le réparer. Mieux, elles l’adoptent comme l’une des leurs. Malheureusement, les secrets restent rarement des secrets et des représentants de la multina-tionale à qui appartient le robot viennent un jour menacer la quiétude de leur communauté…<br>Dans ce court roman qui évoque la science-fiction rurale de l’immense <strong>Clifford Simak</strong>, <strong>Sofia Samatar</strong> nous livre une magnifique histoire de sororité où de jeunes femmes devront faire front ensemble. <br>C’est une superbe novella où se frictionnent croyance et technologie, programmations sociales et libertés individuelles.<br>Quant au deuxième texte, nous demanderez-vous, il est bien possible qu’on vous en reparle l’an prochain, ici, à peu près à la même époque…</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*HXyHGdykUPoHwRYABsJj5g.jpeg" /><figcaption>Couverture : <strong>Anouck Faure </strong>— Traduction : <strong>Patrick Dechesne</strong></figcaption></figure><p>Au mois de mai, on fait ce qui nous plaît ! <br>Et ça sera donc deux textes appartenant au <em>body horror</em> ! <br>C’est un genre de plus en plus exploré par des femmes pour parler du patriarcat et de toutes ses conséquences, comme le font par exemple des réalisatrices comme <strong>Coralie Fargeat</strong> <em>(</em><strong><em>The Substance</em></strong><em>)</em> ou <strong>Julia Ducournau</strong> <em>(</em><strong><em>Titane</em></strong><em>)</em>.</p><p>Le premier texte, <strong>Re:Start</strong>, est signé <strong>Katia Lanero Zamora</strong>.<br>Le mieux, pour en parler, est peut-être de laisser la compagnie <strong>Re:Start</strong> faire elle-même sa promotion :<br>Comme quarante pour cent de la population mondiale, vous êtes en surpoids ? <br>Vous ne vous reconnaissez plus dans le miroir ou vous n’osez même plus vous y regarder ? <br>La nourriture vous contrôle ? Rejoignez dès maintenant Re:Start. Disciplinez-vous et dites adieu aux mauvais comportements. Car vous êtes une déesse et votre corps est un temple.<br>Il y a celles qui se donnent des excuses et celles qui se donnent une chance…<br>Et vous, <em>que choisissez-vous</em> ?</p><p><strong>Katia </strong>travaille dans le milieu du cinéma et ça se sent : cette novella se lit comme un thriller, s’apprécie autant qu’un épisode de <a href="https://justaword.fr/black-mirror-saison-1-815a3b6cf49a"><strong>Black mirror</strong></a>. <br><strong>Katia </strong>nous plonge dans le milieu du régime et des pilules « <em>coupe-faim</em> ». <br>Un rêve libéral et patriarcal qui tourne vite au cauchemar… Si le texte se dévore en un peu plus d’une heure, il reste en mémoire longtemps après avoir tourné la dernière page. C’est une œuvre radicale et sans concession où <strong>Katia </strong>pointe du doigt les injonctions adressées aux femmes de faire rentrer leur corps dans un moule impossible.<br>La couverture sera signée par <strong>Anouck Faure</strong>.</p><p>Le second, <strong>Chlorine</strong>, est un primo-roman d’une autrice américaine encore inconnue ici, <strong>Jade Song</strong>, qui a connu un certain retentissement outre-Atlantique. Toutes les critiques sont unanimes : <strong>Jade Song</strong> a <em>BEAUCOUP </em>de talent. Mais parlons du texte : c’est l’histoire d’une jeune nageuse, Ren Yu, qui ne vit que pour la natation. Elle n’aime rien tant que l’odeur du chlore, la sensation de l’eau sur sa peau. Mais Ren a aussi un rêve : devenir une sirène. Et elle est prête à tout pour y arriver. <strong>Chlorine </strong>est un texte sur l’urgence de la transformation <em>(en cela, il se rapproche de l’excellent film </em><strong><em>Girl </em></strong><em>de </em><strong><em>Lukas Dhont</em></strong><em>)</em>, sur le corps enfermant, la transsexualité. <br>Il y est aussi question de l’immigration aux États-Unis ou encore d’amour <em>queer</em>. Nous aimons beau-coup ce qu’en dit <strong>Richard Kadrey</strong>, auteur de <strong>Sandman Slim</strong> : « <em>Chlorine n’est pas seulement une histoire de passage à l’âge adulte. C’est une histoire de transformation de l’humain en quelque chose de plus sauvage et de plus transcendant. Il s’agit d’amour, de désir et de volonté de tout faire pour devenir qui vous êtes vraiment.</em> » <br>C’est un texte à la fois métaphorique et très réaliste, choquant et tendre, fantastique et intime, magnifique et grotesque. <br>On vous l’a dit, <strong>Jade Song</strong> a beaucoup de talent et on a hâte que le lectorat français découvre cette nouvelle voix.<br>La couverture sera signée <strong>Anouck Faure</strong> et la traduction <strong>Marie Kouellen</strong>.</p><p>Et c’est tout pour le premier semestre.<br>Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous,</p><p><em>L’équipe d’</em><strong><em>Argyll</em></strong></p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=2cda61600cdd" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-argyll-2cda61600cdd">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Argyll</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Folio SF et Fantasy https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-folio-sf-et-fantasy-fe9c8068a7e3?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:0aac6e32-0206-13d9-9400-a926948e9e03 Sun, 22 Dec 2024 18:35:54 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*OfXEoAO4jvYum3qgisBMSA.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Folio SF et Fantasy</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à faire le tri dans vos futurs achats durant ce raz-de-marée littéraire que représente la rentrée littéraire, nous avons décidé de donner la parole aux éditeurs pour vous parler de leur coup de cœur…et du reste de l’année aussi !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*rPiN_6X4QR30HPpC.jpeg" /></figure><h3>Pascal Godbillon :</h3><p>Démarrage sur les chapeaux de roue pour <em>Folio</em>, cette année, avec la parution en <em>Folio Fantasy</em>, dès le 16 janvier, de <a href="https://justaword.fr/du-th%C3%A9-pour-les-fant%C3%B4mes-chef-d%C5%93uvre-fantastique-%C3%A0-la-ni%C3%A7oise-7f884f943bce"><strong>Du thé pour les fantômes</strong></a> de <strong>Chris Vuklisevic</strong>. Grand Prix de l’Imaginaire et Prix Imaginales 2024. Déjà vendu dans 10 pays — dont l’Indonésie !!! — <em>(paru dans 5)</em>, le succès de ce roman ne cesse de me surprendre ! <br>Cette histoire de famille et de fantômes, de mémoire et de mensonges, devrait trouver un public encore plus large avec son passage en poche.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*hB8GDJ05jeRDW8CVEBa0nA.jpeg" /></figure><p>Dès février, on poursuit avec des auteurs et autrices français tous très différents, mais qui ont frappé fort ! <br>Tout d’abord, <strong>Ars O’</strong>, en <em>Folio SF</em>, avec <a href="https://justaword.fr/bain-de-boue-une-science-fiction-qui-fait-grou%C3%AFc-57fab4415a6"><strong>Bain de boue</strong></a>, qui nous offre une plongée dans ce que la psyché humaine a de plus noir (<em>et dans la boue aussi, mais bon…)</em> Ce sera un choc de lecture pour ceux qui ne l’ont pas encore découvert, je pense ! <br>Autre choc, celui que pourrait provoquer le passage de <strong>Fabien Cerutti</strong> de la fantasy à la SF : <strong>Terra Humanis</strong> est un plaidoyer pour la sauvegarde de notre planète, mais aussi pour une SF plus optimiste <em>(oui, comme ça, les deux ensemble, c’est pas évident. C’est ça, le talent !)</em>, ce qui ne fait pas de mal. Et enfin, <strong>Himilce</strong>, d’<strong>Emmanuel Chastellière</strong>, qui progresse de roman en roman et nous invite à découvrir une figure féminine quelque peu éclipsée par son célèbre et belliqueux mari : Hannibal <em>(pas le cannibale, l’autre)</em>. <br>Ce sera en <em>Folio fantasy</em> <em>(oui, c’est pas vraiment de la fantasy, et alors ?)</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/638/1*Jad-tXag949Zi8Alx5nLew.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/638/1*JXMO22VX0YiYGZpgSoqWpQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/638/1*QcA8b28vUADVPNhBzZu5rg.jpeg" /></figure><p>Mars verra la conclusion de ce monument qu’est <strong>Le chevalier aux épines</strong>. Tous les fils se nouent dans ce troisième tome qui paraît en <em>Folio fantasy</em>, et ceux qui n’ont pas encore commencé la lecture du roman vont enfin pouvoir le faire d’une seule traite, et prendre la mesure du travail incroyable de <strong>Jean-Philippe Jaworski</strong>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*1mhuIkNNFkYhIolAHWuMcA.jpeg" /></figure><p>En avril, c’est <strong>Auriane Velten</strong> qui reviendra en <em>Folio SF</em> après le succès d’<strong>AFTER®</strong>. <strong>CIMQA</strong>, dans un genre différent est tout aussi surprenant que le premier roman de l’autrice qui avait, reçu le prix Utopiales <em>(longue vie au festival… Croisons les doigts.)</em></p><p>En mai, paraîtra, toujours en <em>Folio fantasy</em>, le deuxième tome de <strong>La semeuse de vents</strong> de <strong>Mélodie Joseph</strong>. Publiée en grand format au Québec, la série de l’autrice est un peu trop passée inaperçue dans nos contrées à mon goût. J’espère que la parution de ce deuxième tome changera la donne ! <br><strong>Mélodie </strong>est, à mon sens, une autrice qui n’a pas fini de nous surprendre ! Et <strong>Stéphane Arnier </strong>ne devrait pas être en reste, si j’en crois son premier roman assez bluffant, <strong>La brume l’emportera</strong>. <br>Il paraîtra aussi en <em>Folio Fantasy</em>.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=fe9c8068a7e3" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-folio-sf-et-fantasy-fe9c8068a7e3">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Folio SF et Fantasy</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Silène Edgar - Une maison de feu https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/12/silene-edgar-une-maison-de-feu.html 233°C urn:uuid:921994d0-26ce-35eb-c02f-121afd370ef5 Sun, 22 Dec 2024 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN0CoA0HtQI-qbJEzvMViiHPP-R-V-P_aiL8jOX6x2IY5rdi27_fRBPhXmd5oChueuB0eimPXnuI9Ga08_CnE47YangaLHLMGEgeoFvXDqvl-9SGfdJ6dPJ5vn227Pw8UJD8SSVMirjS5I_HbMeRETdzioa0ac0zBfICmRWZTszMmneqNu2cmm-w_7Bx0_/s915/unemaisondefeu.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="915" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN0CoA0HtQI-qbJEzvMViiHPP-R-V-P_aiL8jOX6x2IY5rdi27_fRBPhXmd5oChueuB0eimPXnuI9Ga08_CnE47YangaLHLMGEgeoFvXDqvl-9SGfdJ6dPJ5vn227Pw8UJD8SSVMirjS5I_HbMeRETdzioa0ac0zBfICmRWZTszMmneqNu2cmm-w_7Bx0_/w263-h400/unemaisondefeu.jpg" width="263" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Une maison de feu, Silène Edgar, Tome 1/3 de La Fille de Diké, 2023, 321 pages</i></div><br /> Sur un monde d'îles volcaniques, la population vit en respectant au mieux les principes de l'Équilibre, guidée par leur mage local. Malgré cela, les habitants savent que la dernière année de chaque ronde, tous les cinquante ans, le monde sombrera dans le Chaos. Heureusement, ce n'est normalement pas pour tout de suite. Sauf que la naissance d'Aïone, une enfant à la peau bleue étoilée, semble bousculer cette temporalité.<br /><br /> Les premières pages de <i>Une maison de feu</i> sont quelque peu arides et ardues. Les informations s'enchaînent et il faut un peu de temps et de concentration pour appréhender ce nouveau monde. Cela vaut heureusement le coup de faire cet effort puisque cela s'équilibre bien vite et surtout parce qu'il permet de découvrir un monde dépaysant formé de petites communautés iliennes dont les croyances et traditions se teintent d'un peu de magie. Ce n'est pas forcément révolutionnaire, mais c'est une fantasy suffisamment atypique par certains aspects pour être appréciable, d'autant plus qu'elle est moderne dans ses réflexions et semble receler une part de science dans ses fondations.<br /><br /> <i>Une maison de feu</i> est une bonne aventure de fantasy, avec une petite prophétie qui parvient à ne pas amoindrir l'intérêt de l'histoire et à conserver quelques surprises - et la prophétie se termine dans ce tome, la suite est un véritable mystère. Le récit est relativement simple mais il est porté par une famille attachante. Ça donne peut-être un peu l'impression dans l'ensemble de cocher toutes les cases, mais ça n'en demeure pas moins une lecture sympathique dont je lirai la suite avec plaisir.<br /><br /> <i>Couverture : Abigaïl Lacourly</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i><br /> Utopiales 2024 – Les conférences du jeudi http://rsfblog.fr/2024/12/22/utopiales-2024-les-conferences-du-jeudi/ RSF Blog urn:uuid:b18b85e5-c12d-c374-c8a4-445d10d8dd94 Sun, 22 Dec 2024 11:30:20 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, le focus sur les remises de prix, et les conférences inaugurales, évoquons les conférences jour par jour de cette édition 2024. On commence avec celles du jeudi Nous sommes arrivés tôt pour assister, à 9h15, à la conférence / démonstration d&#8217;Estelle Blanquet, maître [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/22/utopiales-2024-les-conferences-du-jeudi/">Utopiales 2024 &#8211; Les conférences du jeudi</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Mes repérages sorties littéraires janvier 2025 https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:ab9d72b9-29d8-6fee-0fd7-70797634eaff Sun, 22 Dec 2024 09:01:54 +0100 2024 touche à sa fin et il est temps de se tourner vers l&#8217;année prochaine pour voir ce qui nous attend de beau et de bon dans les prochaines parutions littéraires. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour janvier (même si je ne craquerai pas forcément pour [&#8230;] <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1022" height="406" data-attachment-id="53778" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/sl0125/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/sl0125.jpg" data-orig-size="1022,406" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="SL0125" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/sl0125.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/sl0125.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/sl0125.jpg?w=1022" alt="" class="wp-image-53778" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/sl0125.jpg 1022w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/sl0125.jpg?w=150 150w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/sl0125.jpg?w=300 300w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/sl0125.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1022px) 100vw, 1022px" /></figure> <p>2024 touche à sa fin et il est temps de se tourner vers l&rsquo;année prochaine pour voir ce qui nous attend de beau et de bon dans les prochaines parutions littéraires. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour janvier (même si je ne craquerai pas forcément pour tout):</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="628" height="1000" data-attachment-id="53781" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/actessud20020-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/actessud20020-2025.jpg" data-orig-size="628,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="actessud20020-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=188" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=628" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=628" alt="" class="wp-image-53781" style="width:154px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg 628w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=94 94w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/actessud20020-2025.jpg?w=188 188w" sizes="(max-width: 628px) 100vw, 628px" /></figure></div> <p><em>Des dinosaures et des fourmis</em> de Liu Cixin <strong>Actes Su</strong>d 8 janvier. Le pitch de départ a l&rsquo;air assez fun, le roman est assez court alors pourquoi pas?</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="683" height="1000" data-attachment-id="53783" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/albin49361-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49361-2024.jpg" data-orig-size="683,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="albin49361-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-53783" style="width:178px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg 683w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=102 102w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49361-2024.jpg?w=205 205w" sizes="(max-width: 683px) 100vw, 683px" /></figure></div> <p><em>Poisson poison </em>de Ned Beauman chez <strong>Albin Michel</strong> Imaginaire le 15 janvier. C&rsquo;est ma lecture en cours, roman de SF avec une part écologique et satirique à découvrir.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="697" height="1024" data-attachment-id="53785" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/albin49780-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49780-2025.jpg" data-orig-size="700,1029" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="albin49780-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=204" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=697" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=697" alt="" class="wp-image-53785" style="width:204px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=697 697w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=102 102w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49780-2025.jpg?w=204 204w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/albin49780-2025.jpg 700w" sizes="(max-width: 697px) 100vw, 697px" /></figure></div> <p><em>Le Sabre de Neige</em> de Salomé Han <strong>Albin Michel</strong> Imaginaire le 29 janvier. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un tome 1 d&rsquo;un roman de fantasy qui se déroule dans un Japon qui n&rsquo;a jamais été. Un beau programme en perspective.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="643" height="1000" data-attachment-id="53790" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/22/mes-reperages-sorties-litteraires-janvier-2025/belial161-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/belial161-2025.jpg" data-orig-size="643,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial161-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/belial161-2025.jpg?w=193" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.files.wordpress.com/2024/12/belial161-2025.jpg?w=643" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/belial161-2025.jpg?w=643" alt="" class="wp-image-53790" style="width:180px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/belial161-2025.jpg 643w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/belial161-2025.jpg?w=96 96w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/belial161-2025.jpg?w=193 193w" sizes="(max-width: 643px) 100vw, 643px" /></figure></div> <p><em>As-tu mérité tes yeux ? </em>de Eric LaRocca<strong> Le Bélial&rsquo;</strong> collection Une Heure Lumière 23 janvier. La traduction est de Mélanie Fazi et le genre fantastique assez rare dans la collection UHL.</p> <p>Pour les autres sorties dont on connaît les dates:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><em>La Saison du silence</em> de Claire Mathot <strong>Actes Su</strong>d 2 janvier</li> <li><em>La Sorcière de Lune</em> de Marlon James <strong>Albin Michel</strong> 2 janvier</li> <li><em>Les Maîtres du temps </em>de Stéphanie Janicot <strong>Albin Michel</strong> 2 janvier</li> <li><em>Aatea </em>de Anouck Faure <strong>Argyll</strong> 10 janvier</li> <li><em>La Migration annuelle des nuages</em> de Premee Mohamed <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 9 janvier</li> <li><em>Sur toutes les vagues de la mer</em> de Guy Gavriel Kay <strong>L&rsquo;Atalante</strong> 30 janvier</li> <li><em>Le Premier meurtre sur Mars</em> de Sam Wilson <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>Le Sang des elfes</em> de Andrzej Sapkowki <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>Le Temps du mépris</em> de Andrzej Sapkowki <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>L&rsquo;Art de la prophétie </em>de Wesley Chu <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>Le Lion de Macédoine</em> de David Gemmell <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>Le Prince noir</em> de David Gemmell <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>L&rsquo;Oiseau dans la bibliothèque </em>de K.A. Linde <strong>Bragelonne</strong> 8 janvier</li> <li><em>Half Sick of Shadows</em> de Laura Sebastian <strong>Calix</strong> 8 janvier </li> <li><em>The Shadow Cabinet</em> de Juno Dawson <strong>Calix</strong> 22 janvier</li> <li><em>La Lignée des maudits</em> de Bleuenn Guillou Didier Jeunesse 15 janvier</li> <li><em>Johannes Cabal, le Nécromancien</em> de Jonathan L Howard <strong>Folio fantasy</strong> 16 janvier</li> <li><em>Du thé pour les fantômes</em> de Chris Vuklisevic <strong>Folio fantasy</strong> 16 janvier</li> <li><em>La Malédiction des os d&rsquo;argent &#8211; 1</em> de Alexandra Bracken <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 2 janvier </li> <li><em>Burnt Offerings</em> de Robert MARASCO <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 8 janvier</li> <li><em>Eutopia</em> de Camille Leboulanger <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>Le Cycle du Ā</em> de Alfred Elton Van Vogt <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>Le Monde des à </em>de Alfred Elton Van Vogt <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>Les Joueurs du à </em>de Alfred Elton Van Vogt <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>La Fin du à </em>de Alfred Elton Van Vogt <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>À la poursuite des Slans </em>de Alfred Elton Van Vogt <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 15 janvier</li> <li><em>Le Jour des Triffides</em> de John Wyndham <strong>J&rsquo;ai Lu</strong> 22 janvier</li> <li><em>Polaris &#8211; Cycle Azure: Intégrale</em> de Philippe Tessier <strong>Leha</strong> 23 janvier</li> <li><em>Paideia</em> de Claire Garand <strong>Le Livre de Poche</strong> 2 janvier</li> <li><em>Tress de la mer Émeraude</em> de Brandon Sanderson <strong>Le Livre de Poche</strong> 8 janvier</li> <li><em>Block 46 </em>de Johana Gustawsson <strong>Le Livre de Poche</strong> 8 janvier</li> <li><em>Conte de fées</em> de Stephen King <strong>Le Livre de Poche</strong> 15 janvier</li> <li><em>Le Souffle du moissonneur</em> de Steven Erikson <strong>Le Livre de Poche</strong> 22 janvier</li> <li><em>La Guerre des Marionnettes </em>de Adam-Troy Castro <strong>Le Livre de Poche</strong> 22 janvier</li> <li><em>Les Chants de Nüying</em> de Émilie Querbalec <strong>Le Livre de Poche</strong> 29 janvier </li> <li><em>La Branche Romine</em> cycle <em>Les chemins de Ji</em> vol1 de Pierre Grimbert <strong>Mnémos</strong> 22 janvier</li> <li>Intégrale 30 ans Le Secret de Ji de Pierre Grimbert <strong>Mnémos</strong> 22 janvier</li> <li><em>La Voie de l’Oré, tome 1 Le Maître de l’anarchie</em> de Marie Fabre <strong>Mnémos</strong> 22 janvier</li> <li><em>La Cité diaphane</em> de Anouck FAURE <strong>Pocket </strong>9 janvier </li> <li><em>Le Règne des chimères</em> de Ariel Holzl <strong>Pocket </strong>16 janvier</li> <li><em>La Tentation de la Force</em> de Tessa Gratton <strong>Pocket </strong>30 janvier</li> <li><em>Les ombres de Willowthorne</em> de Estelle Faye <strong>Rageot</strong> 29 janvier</li> <li><em>Lune rémanente</em> de Masakuni Oda <strong>Rivages</strong> 8 janvier</li> <li><em>Les vagabonds</em> de Richard Lange <strong>Rivages</strong> poche 8 janvier</li> <li><em>Chants du cauchemar et de la nuit</em> de Thomas Ligotti <strong>Rivages</strong> poche 8 janvier</li> <li><em>La Vallée</em> de Arnaud Sagnard <strong>Seuil</strong> 3 janvier</li> <li><em>Carcoma </em>de Layla Martinez <strong>Seuil</strong> 3 janvier</li> <li><em>L&rsquo;Avenir</em> de Stéphane Aaudeguy <strong>Seuil</strong> 10 janvier </li> <li><em>Strange pictures </em>de Uketsu <strong>Seuil</strong> 10 janvier </li> <li><em>Les Mains vides</em> de Elio POSSOZ <strong>La Volte</strong> 23 janvier<br></li> </ul> <p>Et vous pour quoi allez vous craquer ces mois-ci?</p> Requiem pour les fantômes – Katherine Arden https://nevertwhere.blogspot.com/2024/12/requiem-pour-les-fantomes-katherine.html Nevertwhere urn:uuid:80bf0d6d-2914-9d40-4e8f-5f3f41ec24e0 Sat, 21 Dec 2024 14:01:00 +0100 <p style="text-align: center;">&nbsp;<img alt="Couverture de Requiem pour les fantômes" border="0" data-original-height="732" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA6_ETByHy2BB5rkXaTcrSgFX9shG0e8klLjLDxMENZQgGOz1Iur3c8g0HqbVCrmHhltV6EFAQYeQFnTfftZ9ExChSXZgNUUXfN3WicC5Wgp5NHS-lenwodP8N3yJufRyqbp4eSZe-2jdHTov75rTh80pfk7NPsl6BytSlS828b6diq9d1zNRudWemUzT_/w274-h400/requiempourdesfantomes.jpg" width="274" /><br /></p><p>Après avoir beaucoup aimé la <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2019/06/lours-et-le-rossignol-katherine-arden.html"><i>Trilogie d’une nuit d’hiver</i></a> de Katherine Arden, j’attendais avec impatience son nouveau roman, qui vient de paraître cet automne en français. C’est un récit assez différent que j’ai beaucoup aimé et qui confirme que c’est une autrice à suivre.<span></span></p><a name='more'></a><i>Requiem pour les fantômes</i> (ou <i>The warm hands of ghosts</i> en VO, j’adore &lt;3) se déroule à la fin de la Première Guerre mondiale. On y fait la connaissance de Laura Iven, infirmière qui a quitté le front après avoir été blessée. Un jour, on lui annonce la disparition de Freddie, son frère, qui combattait dans les tranchées. Elle refuse cependant de croire à sa mort et décide de partir à sa recherche.<br /><br />Avec cette histoire, Katherine Arden propose une excellente reconstitution de la Première Guerre mondiale, en prenant les points de vue du soldat lambda, complètement abîmé par les combats dans les tranchées, et de l’infirmière qui doit parfois faire des choix cornéliens et apaiser des blessures autant physiques que mentales. <br /><br />C’est vraiment très bien fait, et je trouve que sans donner aucune leçon d’histoire (on a juste quelques dates et une carte des lieux), l’autrice arrive très bien à évoquer la période dans toute son horreur et ses contradictions.<br /><br />Dans ce contexte très sombre, on suit Laura dans une quête qui ne peut que sembler désespérée. C’est vraiment un très beau personnage avec un caractère bien trempé et qui ne laisse jamais marcher sur les pieds, tout en étant très touchant. J’aime la façon dont on découvre petit à petit les fantômes qui la hantent, et ceux-ci ne manquent pas.<br /><br />J’ai beaucoup aimé que l’intrigue alterne entre le récit de Laura et celui de son frère, qui se déroule avant le sien si bien qu’on n’a strictement aucune idée de s’ils vont finir par se retrouver ou pas. Avec Freddie, on plonge le désespoir et dans la folie provoquée par le conflit, même si parfois on entraperçoit de la lumière.<br /><br />Et l’imaginaire dans tout cela ? Et bien comme son titre le laisse entendre, ce roman joue la carte du fantastique, comme vous l’aurez deviné, en invoquant notamment quelques spectres. Je n’en dis pas plus, mais j’ai trouvé que cela fonctionnait à merveille, parce que c’était clairement une époque où on ne pouvait que croire aux fantômes.<br /><br /><i>Requiem pour les fantômes</i> est un très beau roman. Il est assez rude à lire parfois parce que son ambiance ne respire vraiment pas la joie de vivre, mais j’ai trouvé qu’il était très juste dans son ton, dans les interactions entre ses personnages, dans la reconstitution de l’époque. <br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Requiem pour les fantômes</i> (<i>The warm hands of ghosts</i>) est un roman de Katherine Arden sorti en 2024 en VO. La VF est sortie la même année aux éditions Denöel dans la collection Lunes d’encre. Traduction de Jacques Collin. Couverture de Pascal Guédin. 470 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="http://www.elbakin.net/fantasy/roman/requiem-pour-les-fantomes-6283">Elbakin</a>, <a href="https://fantasyalacarte.blogspot.com/2024/09/katherine-arden-requiem-pour-les.html">Fantasy à la carte</a>, <a href="https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146638993">NooSFere</a><br /><p></p> Romans de science-fiction à paraître – premier semestre 2025 https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/ L'épaule d'Orion urn:uuid:c57bb7ef-9cd5-d028-2d5e-998a1dd0e4ba Sat, 21 Dec 2024 13:06:05 +0100 À l’heure des premiers frimas, alors que sévit la trêve hivernale des éditeurs et qu’on n’a pas un bouquin à se mettre sous la dent – nonobstant les PAL infinies accumulées depuis des années – il est temps de réfléchir à ce qu’on va lire l’année prochaine. Voici donc mes premiers repérages, de choses qui &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Romans de science-fiction à paraître – premier semestre&#160;2025</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="1024" height="576" data-attachment-id="14363" data-permalink="https://lepauledorion.com/2023/12/16/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2024/20231216_122010/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg" data-orig-size="3899,2194" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1702729211&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;320&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20231216_122010" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-14363" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=1024 1024w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=2048 2048w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=150 150w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=300 300w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2023/12/20231216_122010.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">À l’heure des premiers frimas, alors que sévit la trêve hivernale des éditeurs et qu’on n’a pas un bouquin à se mettre sous la dent – nonobstant les PAL infinies accumulées depuis des années – il est temps de réfléchir à ce qu’on va lire l’année prochaine. Voici donc mes premiers repérages, de choses qui m&rsquo;intriguent, que j’ai envie de lire, voire que j’ai déjà précommandées, réalisés au gré des annonces des uns et des autres. Comme toujours, les éditeurs français sont avares de confidences et on manque de visibilités sur les quelques mois à venir. Il manque aussi à l&rsquo;appel beaucoup d&rsquo;éditeurs. N’hésitez donc pas à revenir ici de temps à autres, cette liste sera complétée au cours des semaines et mois à venir.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h2 class="wp-block-heading">Janvier</h2> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Lune rémanente&nbsp;</strong>-Masakuni Oda</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="700" height="1024" data-attachment-id="16017" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/masakuni/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg" data-orig-size="720,1054" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="masakuni" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=700" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-16017" style="width:303px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=700 700w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=102 102w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg?w=205 205w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/masakuni.jpg 720w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p></p> <p class="has-text-align-justify">«&nbsp;Une étrange épidémie se répand au Japon : à l’approche de la pleine lune, les personnes infectées sont prises de pulsions irrépressibles, voient leurs capacités décuplées, puis sombrent dans la catatonie. Comme toutes les victimes, Tôga Uno est arrêté par l’agence sanitaire et parqué dans un sanatorium sécurisé. Mais ses compétences au sabre lui valent d’être enrôlé dans des combats clandestins, organisés par une élite dépravée, au cours desquels il tentera de regagner sa liberté et de sauver la femme qu’il aime.&nbsp;»</p> <p>8 janvier 2025 – Rivages, coll. Imaginaire – traduction Patrick Honoré – 464 pages – 24€</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Aatea</strong> – Anouck Faure</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="400" height="560" data-attachment-id="16019" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/aatea/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg" data-orig-size="400,560" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="Aatea" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg?w=214" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg?w=400" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg?w=400" alt="" class="wp-image-16019" style="width:306px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg 400w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg?w=107 107w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/aatea.jpg?w=214 214w" sizes="(max-width: 400px) 100vw, 400px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">«&nbsp;Navigateur capable de diriger son voilier solaire sur les océans en suspension de la Nuée, Aatea n’en demeure pas moins un paria aux yeux de son peuple&nbsp;: né en mer, il ne possède pas le filament, cet organe symbiotique qui permet aux siens de coexister avec de gigantesques îles vivantes. Seules ses expéditions maritimes l’aident à endurer la servitude à laquelle le contraint le système des castes. Or, après une attaque de pirates qui coûte la vie à tous ses passagers, Aatea perd le droit de naviguer.&nbsp;»</p> <p>10 janvier 2025 – Argyll – 432 pages – 24,9€</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Poisson poison</strong> – Ned Beauman</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="700" height="1024" data-attachment-id="16021" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/beauman-poissonpoison-700w/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg" data-orig-size="700,1024" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="beauman-poissonpoison-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg?w=700" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-16021" style="width:306px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg 700w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg?w=103 103w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/beauman-poissonpoison-700w.jpg?w=205 205w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">«&nbsp;Treize centimètres de long. Des yeux globuleux. Une lèvre plus épaisse que l’autre… Le lompe venimeux est loin d’être le poisson le plus sexy de la planète. Autrement dit, la bestiole est moche à crever. Et pour arranger le tout, sa morsure est extrêmement douloureuse. L’anéantissement probable de cette espèce lors d’un accident minier quelque part en mer Baltique n’est donc pas un drame pour l’Humanité. Deux personnes, pourtant, ne l’entendent pas de cette oreille, pour des raisons diamétralement opposées. Karin Resaint, convaincue que le lompe venimeux pourrait jouer un rôle capital dans ses recherches sur l’intelligence animale. Mark Halyard, cadre sup’ de la compagnie minière, risquerait quant à lui très gros si le poisson avait vraiment disparu. Contraints de faire équipe, Karin et Mark vont traverser les paysages étranges d’une Europe du nord qui va droit dans le mur, sur les traces de l’insaisissable poisson.&nbsp;»</p> <p>15 janvier 2025 – Albin Michel Imaginaire – traduction Gilles Goullet – 384 pages – 22,9€</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>As-tu mérité tes yeux&nbsp;?</strong> – Eric LaRocca</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="681" height="1023" data-attachment-id="16023" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/larocca/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg" data-orig-size="998,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="LaRocca" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=200" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=681" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=681" alt="" class="wp-image-16023" style="width:309px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=681 681w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=100 100w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=200 200w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/larocca.jpg 998w" sizes="(max-width: 681px) 100vw, 681px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">«&nbsp;Une novella faisant la part belle à l&rsquo;horreur psychologique , dans un récit d&#8217;emprise et de manipulation, hissant le malaise au rang d’art majeur.&nbsp;» nous dit l’éditeur. Pas sûr que ce soit trop mon terrain de jeu favori, mais c’est un UHL, donc on ne se pose même pas la question de savoir s’il faut le lire ou pas, on le lira.</p> <p>23 janvier 2025 – Le Bélial’, coll. Une Heure-Lumière – traduction Mélanie Fazi – 180 pages – 12,9€</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h2 class="wp-block-heading">Février</h2> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Des Siècles et des siècles</strong> – Stéphane Przybylski</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="700" height="1024" data-attachment-id="16025" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/przybylski/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg" data-orig-size="720,1054" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="Przybylski" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=700" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-16025" style="width:308px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=700 700w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=102 102w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg?w=205 205w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/przybylski.jpg 720w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p>Je ne sais rien, absolument rien, de ce texte, mais ça m&rsquo;intrigue.</p> <p>5 février 2025 &#8211; Denoël, coll. Lunes d’encre</p> <ul class="wp-block-list"> <li>&nbsp;<strong>Fils de L’Homme-dé</strong>&nbsp;&#8211; &nbsp;Luke Rhinehart</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="700" height="1024" data-attachment-id="16027" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/hommede/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp" data-orig-size="720,1054" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="hommedé" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=700" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=700" alt="" class="wp-image-16027" style="width:309px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=700 700w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=102 102w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp?w=205 205w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/hommede.webp 720w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">«&nbsp;Larry, le fils aîné de Luke Rhinehart, aspire à une vie simple, bien qu&rsquo;il soit milliardaire. Peu à peu, ses échecs commencent à être plus nombreux que ses victoires. Mais, vingt ans après la mystérieuse disparition de son père, il est contacté par le FBI qui cherche à retrouver le mystérieux &laquo;&nbsp;Homme-dé&nbsp;&raquo;. Commence alors la recherche de ce père disparu, ce gourou du hasard dont même l&rsquo;absence peut bouleverser une vie.&nbsp;» </p> <p class="has-text-align-justify">C’est la suite de <strong>L’Homme-dé</strong>, publiée début 2024 aux Forges de Vulcain.</p> <p>7 février 2025 – Aux Forges de Vulcain – traduction Francis Guévremont &#8211;&nbsp;?? pages – 23€</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>La Cité des miracles</strong> – Robert Jackson Bennett</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="699" height="1023" data-attachment-id="16029" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/cite/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg" data-orig-size="1024,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="cité" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=699" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-16029" style="width:310px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=699 699w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=102 102w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=205 205w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/cite.jpg 1024w" sizes="(max-width: 699px) 100vw, 699px" /></figure></div> <p>Le troisième volet du cycle des Cités divine, après les très bons <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/02/20/la-cite-des-marches-robert-jackson-bennett/">La Cité des marches</a></strong> et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2024/11/19/la-cite-des-lames-robert-jackson-bennett/">La Cité des lames</a></strong>, j’en attends beaucoup.</p> <p>26 février 2025 – Albin Michel Imaginaire – traduction Laurent-Phillibert Caillat – 576 pages – 27,9€</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Changements de plans</strong> – Ursula K. Le Guin</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="819" height="1023" data-attachment-id="16031" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/leguin-3/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg" data-orig-size="1023,1279" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="leGuin" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=240" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=819" alt="" class="wp-image-16031" style="width:305px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=819 819w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=120 120w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=240 240w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/leguin.jpg 1023w" sizes="(max-width: 819px) 100vw, 819px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Troisième (et ultime&nbsp;?) recueil de nouvelles inédit de la grande dame de la SF américaine, après&nbsp;&nbsp;<strong><a href="https://lepauledorion.com/2018/06/13/aux-douze-vents-du-monde-ursula-le-guin/">Aux douze vents du monde</a></strong>&nbsp;et&nbsp;<strong><a href="https://lepauledorion.com/2023/07/07/les-quatre-vents-du-desir-ursula-k-le-guin/">Les Quatre Vents du désir</a></strong>, on ne va certainement pas rater ça.</p> <p>27 février 2025 – Le Bélial’ – traduction Mélanie Fazi et Pierre-Paul Durastanti – 23,9€</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h2 class="wp-block-heading">Mars</h2> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Dans le berceau du temps</strong>&nbsp;– Adrian Tchaikovsky</li> </ul> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="700" height="1024" data-attachment-id="16033" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/21/romans-de-science-fiction-a-paraitre-premier-semestre-2025/tchaikovsky/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/tchaikovsky.jpg" data-orig-size="720,1054" data-comments-opened="1" Un bilan, des mercis et de bonnes fêtes ! https://www.actusf.com/detail-d-un-article/un-bilan-des-mercis-et-de-bonnes-fêtes SF | ActuSF - Events urn:uuid:f3f4dfde-92de-b6b0-1e0c-0771babd48fd Fri, 20 Dec 2024 20:47:40 +0100 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Galaxies195182.png" /> Emission spéciale The Witcher : Interview d'Andrzej Sapkowski (2009) https://www.actusf.com/detail-d-un-article/emission-spéciale-the-witcher-interview-dandrzej-sapkowski-2009 SF | ActuSF - Events urn:uuid:0db9d592-16ed-8017-0467-f2cb8f950643 Thu, 19 Dec 2024 22:49:57 +0100 Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Denoël Lunes D’encre https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-deno%C3%ABl-lunes-dencre-c8895e03c1aa?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:8d51952a-3229-7e50-f78a-7e80c86586e7 Thu, 19 Dec 2024 20:49:34 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*UzMIdeiQWzQ-7lQ19YYZew.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Denoël Lunes D’encre</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à faire le tri dans vos futurs achats durant ce raz-de-marée littéraire que représente la rentrée littéraire, nous avons décidé de donner la parole aux éditeurs pour vous parler de leur coup de cœur…et du reste de l’année aussi !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*YATi49MZXHTIi-d0.jpeg" /></figure><h4>Pascal Godbillon :</h4><p>Le premier semestre de 2025 démarrera avec la parution du nouveau roman de <strong>Stéphane Przybylski</strong>. <br>Un roman qui pourrait être difficilement plus d’actualité puisqu’il nous plonge en plein Proche-Orient, alors que des troupes armées diverses et variées se déchirent pour la possession d’un antique manuscrit qui pourrait bien changer le monde. Et pour les empêcher de mener à bien leurs visées, une archéologue : Rachel Avital, embarquée bien malgré elle dans une aventure qui la dépasse. On connaît le talent de conteur de <strong>Stéphane Przybylski</strong> et il s’essaie ici au thriller d’espionnage avec réussite. <br>C’est un roman assez court, percutant et.. on n’oublie pas l’Imaginaire, rassurez-vous !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*D69iYaPDZ_iM_h2anQjVBw.jpeg" /></figure><p>Un peu plus tard, ce sera un autre habitue de la collection qui fera enfin son retour : <strong>Adrian Tchaikovsky</strong> et la suite tant attendue de <a href="https://justaword.fr/dans-la-toile-du-temps-579b3b719320"><strong>Dans la toile du temps</strong></a> et <a href="https://justaword.fr/dans-les-profondeurs-du-temps-342b9e18f33e"><strong>Dans les profondeurs du temps</strong></a>. <br>Et l’on plongera cette fois <strong>Dans le berceau du temps</strong> <em>(</em><strong><em>Children of Memory</em></strong><em>, toujours traduit par </em><strong><em>Henry-Luc Planchat</em></strong><em>)</em>. On retrouvera, bien évidemment, tous les ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers ouvrages de la série <em>(prix Hugo, au fait, au passage…)</em> et l’auteur ajoute encore une nouvelle dimension à sa construction <em>(si c’est possible !) </em>SF. <br>Bref, <em>sense of wonder</em> en prévision.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*A622pbYwNPY2lMpRMg6mjg.jpeg" /></figure><p>Et puisqu’on parle de <em>sense of wonder</em>, que dire de <strong>Entre autres univers </strong><em>(</em><strong><em>In Universes</em></strong><em>, traduit par </em><strong><em>Gilles Goullet</em></strong><em>)</em> ? <br>C’est l’un des meilleurs romans américains que j’ai lus depuis bien longtemps. C’est de la SF, ou pas ; c’est très autofictionnel, ou pas ; c’est extrêmement émouvant, ou… si, c’est très émouvant. Mais tout cela dépend de l’univers auquel vous appartenez, j’imagine. L’auteurice, <strong>Emet North</strong>, s’amuse avec l’interprétation des mondes multiples de la mécanique quantique pour nous livrer le récit de Raffi, astrophysicienne <em>(ou pas)</em> passionnée de philosophie <em>(ou pas)</em> qui tente tant bien de mal de donner un sens à sa vie… ou pas. C’est un petit bijou de mon point de vue. <br>Bon, OK, je suis pas super objectif. Mais quand même. <em>Ou pas</em>.</p><p>Et on aura l’occasion de reparler du second semestre un peu plus tard dans l’année, j’espère !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=c8895e03c1aa" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-deno%C3%ABl-lunes-dencre-c8895e03c1aa">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Denoël Lunes D’encre</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Kid Wolf et Kraken Boy – Sam J. Miller http://rsfblog.fr/2024/12/19/kid-wolf-et-kraken-boy-sam-j-miller/ RSF Blog urn:uuid:eccdeb4f-2455-1471-65f2-f4f7605eae0d Thu, 19 Dec 2024 17:30:29 +0100 <p>Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller Le Bélial&#8217; Une Heure-lumière &#8211; 192 pages. Traduction de Michel Pagel. New York, New York L&#8217;histoire débute dans le Lower East Side de New York, à la fin des années 1920, une époque marquée par de profondes tensions sociales et économiques, alors que les premiers signes [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/19/kid-wolf-et-kraken-boy-sam-j-miller/">Kid Wolf et Kraken Boy &#8211; Sam J. Miller</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> L’école des assassins – Thomas Day et Ugo Bellagamba https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/19/lecole-des-assassins-thomas-day-et-ugo-bellagamba/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:871208dc-6795-1904-bc66-68fe76e8b896 Thu, 19 Dec 2024 09:17:00 +0100 Parfois, entre deux gros livres, deux services presse, il est bon de sortir des vieilleries de sa pile à lire. Cela permet de faire descendre cette fameuse pile de la honte (elle en a bien besoin) et de découvrir des romans qu&#8217;on avait oublié possédé. Ce fut le cas pour L&#8217;école des assassins, issu de [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="600" height="925" data-attachment-id="53720" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/19/lecole-des-assassins-thomas-day-et-ugo-bellagamba/image-68/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg" data-orig-size="600,925" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg?w=195" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg?w=600" alt="" class="wp-image-53720" style="width:357px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg 600w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg?w=97 97w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/12/image.jpg?w=195 195w" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" /></figure></div> <p>Parfois, entre deux gros livres, deux services presse, il est bon de sortir des vieilleries de sa pile à lire. Cela permet de faire descendre cette fameuse pile de la honte (elle en a bien besoin) et de découvrir des romans qu&rsquo;on avait oublié possédé. Ce fut le cas pour <em>L&rsquo;école des assassins</em>, issu de la collaboration entre Thomas Day et Ugo Bellagamba publié chez Le Bélial&rsquo; en 2002. Les deux auteurs ont à nouveau collaboré pour <em>Le Double Corps du roi</em> en 2003.</p> <p>L&rsquo;histoire se déroule dans un Hong Kong très technologique et violent de 2047, un monde avec des personnages dignes des super-héros et des mangas. Ces personnages ont été améliorés génétiquement, grâce à des nanotechnologies ou autres manipulations. Tous sont liés à Marion Strauss qui a voulu quelques années auparavant créé une école d&rsquo;assassins pour lutter contre les triades. Mais les choses ont fini par mal tourné et certains assassins se sont rebellés contre leur maître. Parmi ceux-ci on trouve Peter, le Samouraï qui a eu un entraînement tiré des enseignements de Miyamoto Musashi que l&rsquo;on avait rencontré dans <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2018/07/08/la-voie-du-sabre-thomas-day/">La voie du sabre</a> </em>de Thomas Day.</p> <p>Voilà le pitch de ce court roman qui va à 100 à l&rsquo;heure. Tout y va vite, très (trop) vite. C&rsquo;est nerveusement rythmé, bourré d&rsquo;actions, de combats très visuels. Le livre se lit quasiment d&rsquo;une traite tellement c&rsquo;est rapide, violent et nerveux. On a aucun mal à visualiser les scènes et on imagine très bien l&rsquo;histoire mis en image tellement les références aux mangas, super-héros, cyberpunk sont évidentes. Les personnages sont assez vite brossés, ils sont intéressants à suivre mais auraient gagnés à être plus approfondis. Le scénario est assez classique dans le genre, le combat final trop rapide tout comme la résolution. </p> <p>Ayant beaucoup lu d&rsquo;ouvrages de Thomas Day, j&rsquo;ai retrouvé sa &laquo;&nbsp;patte&nbsp;&raquo; et ses thématiques. Ugo Bellagamba est certainement plus à l’œuvre au niveau de l&rsquo;univers et du contexte historique et économique. La collaboration entre les deux auteurs fonctionnent plutôt bien, même si on aurait pu espérer un roman plus touffu. Le roman ne révolutionne pas le genre, ni ne reste dans les mémoires fort longtemps. Néanmoins, il se lit avec plaisir sans prise de tête. </p> <p><em>L&rsquo;école des assassins</em> est ainsi un court roman vif et enlevé. On le lit très vite tellement il est bourré d&rsquo;actions. Il offre un bon moment de détente entre deux gros pavés.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lecultedapophis.com/2021/11/25/lecole-des-assassins-thomas-day-ugo-bellagamba/">Apophis</a>, </p> <p>Auteurs: Thomas Day et Ugo Bellagamba</p> <p>Éditions: Le Bélial&rsquo;</p> <p>Parution: 06/02/2002</p> <p>Bienvenue à Hong Kong, à l&rsquo;heure de la curée !<br>Hong Kong 2023. Une guerre oppose les triades de la Sun Yee On à Voyager Concept, transnationale spécialisée dans la conquête spatiale et le génie génétique. Au sein de cette entreprise, Marion Strauss a une vision : l&rsquo;école des assassins. Un groupe de quarante enfants qu&rsquo;il va former aux arts du meurtre et de la guerre, qu&rsquo;il va bio-améliorer jusqu&rsquo;à transcender l&rsquo;humain. Parmi eux : Ryu, l&rsquo;Acrobate ; Cassandre, dotée d&rsquo;une mémoire totale ; Peter, le Samouraï ; Terri, le Phénix, condamnée à renaître de ses cendres. Parce que Jon Holkaï, son mentor, lui a enseigné le bushido, Peter va refuser sa charge d&rsquo;assassin et se dresser contre Marion Strauss. Une guerre se prépare ; chacun devra choisir son camp.<br>Avec L&rsquo;Ecole des assassins, Ugo Bellagamba et Thomas Day rendent hommage aux mangas télévisuels et aux super-héros de leur adolescence : Wolverine, X-men et autres Ken le survivant.</p> La rentrée littéraire 2025 https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/12/la-rentree-litteraire-2025.html Les Lectures du Maki urn:uuid:36041d13-26be-3fd5-ca62-74a87b276302 Thu, 19 Dec 2024 07:00:00 +0100 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh_h4WaRRkZe60u1gRdJ2Y-sOe4Nv-t69lzFa-MHIkE9QSWpl9-9afqkMmz_UJtTmLrX5wZw3m-8obC11pi7Q9df7mPqY-TTgEmRXQyMn5LL2xIdVi4PQOHlrPl3CyBXKkq20M1IAzSl15DPfI1En_hfuYT732OEFx7oV9K4BlhBWDvShs04rN7zA-cnU/s900/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="750" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh_h4WaRRkZe60u1gRdJ2Y-sOe4Nv-t69lzFa-MHIkE9QSWpl9-9afqkMmz_UJtTmLrX5wZw3m-8obC11pi7Q9df7mPqY-TTgEmRXQyMn5LL2xIdVi4PQOHlrPl3CyBXKkq20M1IAzSl15DPfI1En_hfuYT732OEFx7oV9K4BlhBWDvShs04rN7zA-cnU/w167-h200/so-many-books-so-little-time-i-love-reading-books-thomas-larch.jpg" width="167" /></a><br /></p><div style="text-align: justify;">Petit tour d'horizon des&nbsp;premières parutions de 2025. Les années se suivent et se ressemblent, la visibilité sur les premiers mois de l'année est très faible voire inexistante pour certains éditeurs, et une constante demeure, la Science-Fiction se fait de plus en plus rare. Par contre l'Imaginaire se cache de plus en plus chez les éditeurs mainstream dans des collections blanches. Une fois toutes ces considérations prises en compte, ma première wish-list comporte moins de dix livres que je vous présente succinctement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aux <b><i>Editions du Seuil</i></b>, <b>Arnaud Sagnard,</b> avec <i>La Vallée,</i> nous raconte l'histoire d'un codeur surdoué travaillant au sein d'un projet secret qui a pour but de donner vie aux héros de pixels. Un pitch qui n'est pas sans rappeler <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/instanciations-greg-egan.html" target="_blank"><i>Instanciations</i></a> de <b>Greg&nbsp;Egan</b>.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg74CHLWSNPJCKUMi2ji3lWDV7m1dvBAREcOXw8iCdQ0gkQCrgIZfWsAB8hSJ2S7mVOKC0uITcSfKd0S3QfaK5NFBgruSnUgoKmRgpgzhf0No0wOQLG7vK8noudzpWSP-YbGVUyMvu143PPzl3SHA67Durps0AOhPeCIW_vWLe4n_Mev-8xlpR219m47xI/s2000/La%20Vall%C3%A9e.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1366" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg74CHLWSNPJCKUMi2ji3lWDV7m1dvBAREcOXw8iCdQ0gkQCrgIZfWsAB8hSJ2S7mVOKC0uITcSfKd0S3QfaK5NFBgruSnUgoKmRgpgzhf0No0wOQLG7vK8noudzpWSP-YbGVUyMvu143PPzl3SHA67Durps0AOhPeCIW_vWLe4n_Mev-8xlpR219m47xI/s320/La%20Vall%C3%A9e.jpg" width="219" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Aux <i><b>Editions de l'Alchimiste</b></i>, le retour de <b>Florence Wells</b> (l'autrice du dystopique et réussi <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/10/pointland-lempire-des-points-florence.html" target="_blank"><i>Pointland</i></a>) avec <i>Hydrogène</i>, une écofiction, et l'arrivée de <b>Léafar Izen</b> (l'auteur de <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/05/grand-centre-leafar-izen.html" target="_blank"><i>Grand Centre</i></a> et de <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/08/la-marche-du-levant-leafar-izen.html" target="_blank"><i>La Marche du Levant</i></a>) avec <i>L'homme qui n'existait plus</i>, où il est question de réalité augmentée et d'identité (encore des thèmes Eganien !).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz4kN8ZShjRoHYOm9B40ozRwIusuJyPM7emGaD9-VS-I3rqv-h0g7osTHNj9NZyNmAG72NwwyomWD3Rd7549AY_TKe0FYxR3mZGMWPHl7rDBnH0RBZKOwItiFIrZluu-WOdOumNZOigqLR7zn8ayZZbkg0dKbSK9cmBAAUvgXG07QQzI-O6ySJ61q7r4o/s1500/Homme%20qui%20n'existait%20plus.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1070" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz4kN8ZShjRoHYOm9B40ozRwIusuJyPM7emGaD9-VS-I3rqv-h0g7osTHNj9NZyNmAG72NwwyomWD3Rd7549AY_TKe0FYxR3mZGMWPHl7rDBnH0RBZKOwItiFIrZluu-WOdOumNZOigqLR7zn8ayZZbkg0dKbSK9cmBAAUvgXG07QQzI-O6ySJ61q7r4o/s320/Homme%20qui%20n'existait%20plus.jpg" width="228" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh20CrP2iprS1wH6JTjuItwbRAGP96qSHHkkAslfkVBifJrXHhX7jzCq1sSVSLy2kJzbVk8ZwTpoozyQ58ogLMc4QZNl2KJ7dR-StkNIT-6sB4ReHkUYJOwFV-bgDEEioNKvY11VQ13DoCecz3xpas9gnFbw3pBGS2uhAr3Ri1WCr7B7VboZQDzKhq027s/s1500/Hydrog%C3%A8ne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1070" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh20CrP2iprS1wH6JTjuItwbRAGP96qSHHkkAslfkVBifJrXHhX7jzCq1sSVSLy2kJzbVk8ZwTpoozyQ58ogLMc4QZNl2KJ7dR-StkNIT-6sB4ReHkUYJOwFV-bgDEEioNKvY11VQ13DoCecz3xpas9gnFbw3pBGS2uhAr3Ri1WCr7B7VboZQDzKhq027s/s320/Hydrog%C3%A8ne.jpg" width="228" /></a></div><br /><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Je viens de découvrir les <b><i>Editions Allia</i></b>, et la novella d'<b>Eric Chauvier</b> : <i>un lac inconnu</i>, épopée retraçant l'histoire du genre humain des origines à aujourd'hui voire un peu plus loin. Cette immense fresque sur un si petit format a de quoi attiser la curiosité. (J'ai eu la chance de le lire en avant première cette réflexion philosophique sur notre condition humaine qui commence comme <i>Evolution</i> de <b>Stephen Baxter</b> et se termine comme un posthumanisme Eganien)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSvdn70EAe01Gt1pYM0QtYWvKUzW8SSSKLJ7WTliWkP5y9sHQAtNPQDnb0VjUGH-G4opsQbdSNu6qqCYEu_2mkjTk044nV5EWROBlezNfN_3HwFMdV4q4uKhSjkhizf_GnbILaxk632o0KHSFWKptzDu3i7F_oBbRZYGp4rjrTbcIm_YyEpoJ9ppg7Bqg/s1000/Un%20lac%20inconnu.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="588" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSvdn70EAe01Gt1pYM0QtYWvKUzW8SSSKLJ7WTliWkP5y9sHQAtNPQDnb0VjUGH-G4opsQbdSNu6qqCYEu_2mkjTk044nV5EWROBlezNfN_3HwFMdV4q4uKhSjkhizf_GnbILaxk632o0KHSFWKptzDu3i7F_oBbRZYGp4rjrTbcIm_YyEpoJ9ppg7Bqg/s320/Un%20lac%20inconnu.jpg" width="188" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Au <b><i>Bélial</i></b>, je n'ai noté pour les deux premiers mois de l'année que la novella <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i> d'<b>Eric LaRocca</b> : <i>As-tu mérité tes yeux ?</i>, un titre aussi énigmatique que la couverture. Le programme des mois suivants devrait m'être plus favorable...</div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaaZV3qeLNSThXvYFhdVcaqada3JF8-7k_oNWP6E9yajLVrEFzkWWgMnHwLE-w4XVEQT6Rb8ZNMHhafsRu5WZKuO0H5X74Zlwxn8bP3ixrHmmrIINPoNGmL55tAdWFMwx4rHFdFAG6FAR2acbVzPW_-zWdaU_AIu6CKdHQ1SJvlGlIF_xWUL6aE2A37U/s1500/Lorca.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="998" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaaZV3qeLNSThXvYFhdVcaqada3JF8-7k_oNWP6E9yajLVrEFzkWWgMnHwLE-w4XVEQT6Rb8ZNMHhafsRu5WZKuO0H5X74Zlwxn8bP3ixrHmmrIINPoNGmL55tAdWFMwx4rHFdFAG6FAR2acbVzPW_-zWdaU_AIu6CKdHQ1SJvlGlIF_xWUL6aE2A37U/s320/Lorca.jpg" width="213" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Chez <b><i>Albin Michel Imaginaire</i></b>, je n'ai noté pour le premier semestre 2025 que le roman de <b>Ned Beauman</b> : <i>Poisson Poison</i> qui est chaudement recommandé par <i><a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/08/venomous-lumpsucker-ned-beauman.html" target="_blank">Gromovar</a>.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRm7A7fRcyJOco_NsQhREnMPXwJyhVGclsBafQpD1BXNLp7J-rCBx0e8sf6kx_oQxgiL9Hrw5qoKh4HyQhLEJdnNqj-7GhAgah1-nqbVfkfhrGAer72KoF5iGfKLDyH4516GRsD1nqB6NKzFb8zR536m0NUxWxOUXfDHXfu2p3CEBTLO_GcD5D_03B_pk/s1024/Poisson%20Poison.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRm7A7fRcyJOco_NsQhREnMPXwJyhVGclsBafQpD1BXNLp7J-rCBx0e8sf6kx_oQxgiL9Hrw5qoKh4HyQhLEJdnNqj-7GhAgah1-nqbVfkfhrGAer72KoF5iGfKLDyH4516GRsD1nqB6NKzFb8zR536m0NUxWxOUXfDHXfu2p3CEBTLO_GcD5D_03B_pk/s320/Poisson%20Poison.jpg" width="219" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Catriona Ward</b> revient pour la troisième fois chez <i><b>Sonatine Editions</b></i> avec <i>Un cri dans le désert</i>. <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/05/mirror-bay-catriona-ward.html" target="_blank"><i>Mirror Bay</i></a> son précédent roman m'avait enthousiasmé et j'ai bien envie de continuer à découvrir l'autrice.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzkFQKW3I0npx991QlBO4JvzptjAm0LA1miCNC85ts8606VL4dp7c7_kGv20wsUM4-sWmT9GwVCvtWTtilR_QSSSt30R5se5i5yeQ9wjOHlVX6_Pbrl7Ks2RkV7KppIIa3yA_wEWj19FSOiSsEpYUrWA7-NQLX3ZjpohxVL2LvqssEiuylSHVKuvAHEp4/s628/Un-cri-dans-le-desert.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzkFQKW3I0npx991QlBO4JvzptjAm0LA1miCNC85ts8606VL4dp7c7_kGv20wsUM4-sWmT9GwVCvtWTtilR_QSSSt30R5se5i5yeQ9wjOHlVX6_Pbrl7Ks2RkV7KppIIa3yA_wEWj19FSOiSsEpYUrWA7-NQLX3ZjpohxVL2LvqssEiuylSHVKuvAHEp4/s320/Un-cri-dans-le-desert.jpg" width="204" /></a></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p></div> Les armées de ceux que j’aime https://lebibliocosme.fr/2024/12/18/les-armees-de-ceux-que-jaime/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:37e2c895-fa2b-7c79-b4da-25fd3a57c737 Wed, 18 Dec 2024 10:00:27 +0100 Titre : Les armées de ceux que j’aime Auteur/Autrice : Ken Liu Éditeur : Le Bélial (Une Heure Lumière) Date de publication : 2024 (novembre) Synopsis : Ville de Boss, une montagne pleine de coins et de recoins. Temps futurs. Le monde tel qu’on le sait n’existe plus. Ni non plus les sciences, la connaissance du passé ou celle de l’écrit. L’électricité est une magie précieuse. Ce qu’il reste de l’humanité vit sur le dos de cités mobiles qui, comme d’immenses animaux, poursuivent des desseins mystérieux sous l’égide de Pilotes qui le sont tout autant. Franny Fenway a quatorze ans ; elle est orpheline. Et s’il y a une chose que Franny aime par-dessus tout, elle à qui la vieille Prudence a enseigné le pouvoir des « sorts d’histoire », ce sont les questions. « Une question n’indique que le milieu d’une histoire, et non sa fin. » Or, Franny compte bien aller jusqu’au bout du récit de sa propre histoire, de celui de ses origines et du devenir du monde… &#8230; Villes nomades et vestiges de civilisation Ce n’est pas la première fois que Ken Liu se voit intégrer à la désormais prestigieuse collection Une Heure Lumière du Bélial puisque déjà quatre de ses nouvelles ou novellas y ont été publiées, parmi lesquelles l’inoubliable « L’homme qui mit fin à l’histoire ». Avec « Les armées de ceux que j’aime », l’auteur nous embarque à bord d’une ville mobile dans un décor post apo. L’action se déroule dans un futur indéterminé où les communautés humaines se sont regroupées dans des cités qu’on croirait juchées sur le dos de gigantesques animaux en perpétuel mouvement. S’il reste ici où là quelques vestiges de notre civilisation, à commencer par des branchements électriques encore fonctionnels, le monde dans lequel vit l’héroïne tient désormais plus d’un décor de fantasy dont il devient nécessaire de se familiariser avec les codes. Codes que Franny, elle, a du très vite intégrer pour pouvoir survivre. On fait donc la connaissance d’une jeune femme vivant en marge d’un village et refusant de se mêler aux autres dont on devine rapidement qu’ils sont responsables de l’absence douloureuse de la femme qui l’a élevée. Sa solitude va toutefois voler en éclat lorsqu’un homme fait soudainement irruption dans son abri, poursuivi par ceux là même qu’elle cherche à éviter. Bien que tentée dans un premier temps de le livrer, Franny se ravise lorsqu’il lui apprend qu’il connaît un moyen d’entrer en contact avec les Pilotes, mystérieuses entités contrôlant la trajectoire de la ville. Les voici donc en cavale tous les deux dans un environnement hostile, avec pour seuls soutiens des reliques de notre époque et ce que l’héroïne appelle « les sorts d’histoire ». Un futur intriguant mais trop imprécis Le récit est assez ardu, notamment au début, dans la mesure où l’auteur nous projette dans le quotidien de son héroïne mais reste avare en contextualisation. On a ainsi parfois du mal à se représenter la façon dont fonctionne cette ville mobile, certaines de ses règles et de ses acteurs demeurant nébuleux pendant la quasi totalité de la novella. Les interactions de la jeune femme avec ses voisins sont quasi inexistants, si bien que les seuls êtres humains avec lesquels on la voit interagir sont son ancienne protectrice et le fuyard venu frapper à sa porte, ce qui n’est pas suffisant pour s’imprégner de la façon dont les personnages vivent ni comprendre leurs coutumes. Franny est cependant une héroïne attachante, et on suit avec curiosité les péripéties qui s’enchaînent aux côtés de cet inconnu qui l’a arrachée à son quotidien et sa solitude. Le récit se lit donc sans déplaisir mais sans réel engouement non plus, les passages les plus captivants étant finalement ceux qui nous permettent de comprendre le passé de l’héroïne et la relation qu’elle avait tissé avec la femme qui lui a servi de mère. La seconde partie est plus rythmée et apporte un certain nombre de réponses (dont certaines assez prévisibles), mais je suis restée quelque peu sur ma faim. A cette novelle suit une nouvelle, « Alter », un texte bref et auquel je n’ai absolument pas accroché : trop éparpillé, trop abstrait. Anecdote amusante cependant, le récit en question a été rajouté pour éviter un litige juridique, la novella de Ken Liu ayant jusqu’à présent été publiée uniquement sous forme audio, avec interdiction d’adaptation telle quel en format papier, d’où l’ajout. Dans « Les armées de ceux que j’aime », Ken Liu imagine un futur dans lequel les humains vivraient sur des villes en perpétuel mouvement, tels des parasites sur le dos d’une immense créature. La plume de l’auteur est toujours aussi prenante mais le récit a tendance à laisser les lecteurices sur leur faim car il ne fournit que trop peu d’éléments susceptibles de nous imprégner de cette société futuriste fort peu enviable. Autres critiques : Célinedanaë (Au pays des cave trolls) La Sous-Bois : Roman post-apocalyptique rationalisé https://justaword.fr/la-sous-bois-roman-post-apocalyptique-rationalis%C3%A9-a83c03e7fedb?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:bf9a040e-e8bb-d6f5-848e-b1752691123b Tue, 17 Dec 2024 13:09:14 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*hzYuC2403Krk9-uupJpsLQ.jpeg" /></figure><h3>La Sous-Bois : Roman post-apocalyptique rationalisé</h3><h4>Lir&amp;crire pour demain</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*b8KpaawJg-0hSIDG9FFoOA.jpeg" /></figure><p>Certains auteurs aiment construire une œuvre cohérente et singulière. <br>On pense par exemple à <strong>Christophe Siébert </strong>et son <a href="https://justaword.fr/images-de-la-fin-du-monde-b065514267db"><strong>Mertvecgorod</strong></a><strong> </strong>ou à <a href="https://justaword.fr/des-anges-mineurs-d17daf7c94ff"><strong>Antoine Volodine</strong></a><strong> </strong>avec son monde post-exotique. <br>Pourtant ce genre d’initiative ambitieuse reste rare et c’est cette fois du côté des <em>Monts Metallifères</em> qu’il faut chercher pour dénicher une entreprise qui s’en approche, en l’occurrence celle de <strong>Christophe Ségas</strong> <em>(ou Cristofe Ségas, mais nous y reviendrons)</em>. À travers la double publication du <strong>Nageur Unijambiste</strong> et de <strong>La Sous-Bois</strong>, bien des années après la parution de <strong>Remignton </strong>en 2017 au <em>Nouvel Attila</em>. Dans un monde post-apocalyptique d’après le <em>Reset</em>, <em>Christophe Ségas</em> tente de construire un univers dans une langue revisitée grâce à l’orthographe rationalisée de L’association Études pour une Rationalisation de l’Ortografe Française d’Aujourd’hui <em>(EROFA)</em>. <br>Reste maintenant à savoir où tout cela nous mène…</p><blockquote>« Toujours la même stupeur me saisit quand je suis devant le corps d’un ome ou d’une fame que je n’ai pu sauver, disait-il, et la même question m’obsède : qu’est-ce qui faisait de cet être, désormais tas de chair abandoné, une part d’humanité ? »</blockquote><p>Premier contact avec <strong>La Sous-Bois</strong> : l’objet-livre.<br>Comme à son habitude dans la collection <strong>Pb82 </strong><em>(où l’on retrouve l’excellent </em><a href="https://justaword.fr/viande-le-chef-d%C5%93uvre-oubli%C3%A9-de-la-dystopie-4248d68b77b1"><strong><em>Viande</em></strong></a><strong><em> </em></strong><em>tout de rouge vêtu)</em>, <em>Les Monts Métallifères</em> attirent l’œil grâce à une couverture arrachée <em>(par l’auteur lui-même, selon la légende)</em> pour révéler le titre inscrit au coin de la seconde page, et une illustration « <em>sale </em>» qui ressemble à une page de machine à écrire complètement saturée, œuvre d’un scribe devenu fou et obsessionnel. <br>Une fois le quidam ferré par cette étrange présentation, le contenu prolonge l’étonnement.<br>En effet, on le redit une nouvelle fois, le roman est entièrement écrit en orthographe rationnalisée, c’est-à-dire en tentant de s’approcher le plus possible d’une écriture « <em>intuitive </em>» et phonétique. <br>Le « <em>ph </em>» devient « f », le « x » en fin de mot devient « s », on arrête de doubler les consonnes, on supprime des consonnes muettes comme le « h » de « homme »… bref, c’est une écriture simplifiée mais qui a été pensée en amont pour coller à une certaine logique. <br>Utiliser cette écriture ne pourrait qu’être une lubie d’auteur <em>m’as-tu-vu</em> mais <strong>Christophe Ségas</strong> justifie son emploi grâce au background de son roman. <br>Tout commence par une note d’intention d’un certain Dr Juan qui explique que tout ce qui va suivre est en réalité de la reproduction d’un manuscrit retrouvé dans la chambre de son supposé auteur, un certain Perceval. <br>Nous sommes en effet dans un monde bien différent du nôtre après une catastrophe planétaire appelé <em>Reset </em>qui, on le devine rapidement, a fait régresser l’espèce humaine à l’état de société moyenâgeuse <em>(voire pire).</em> <br>Dans ces circonstances, nous allons suivre l’alternance de deux écrits différents, l’un rédigé par le fameux Percival, l’autre par Koaso. <br>Ces deux personnages ont en commun d’être les scribes d’une caravane qui sillonne les routes et les villages, d’abord en tant que troupe de théâtre/cirque puis, petit à petit, en tant que bande guerrière qui n’hésite pas à détrousser ceux qu’elle croise. <br>Percival et Koaso ont un rôle primordial au sein de cette assemblée puisqu’ils font parti des rares à savoir <em>lir&amp;crire</em>. Ils sont donc aimé et détesté à égale mesure. <strong>Christophe Ségas </strong>pose d’emblée cette peur réflexe du savoir par les ignorants, comme si la connaissance avait quelque chose de proche de la magie noire, de la malédiction.<br>Les deux manuscrits qui se fondent ici en un seul ont pourtant certaines différences notables. La plus importante est que Koaso nous narre l’histoire d’un certain capitaine Igriega depuis son arrivée dans la Caravane jusqu’à son ascension irrésistible au sommet tandis que Percival prend la suite et raconte grosso modo ce qu’il est advenu après la disparition de Koaso. Tout cela gravite autour d’une même région mal définie mais centrée sur ce qui semble être la dernière ville au monde : Ty-Ping. <br>Voici donc pour le décor et l’explication de cette langue étrange qui n’est rien d’autre qu’une évolution-régression de ce que nous connaissons.</p><blockquote>« Nul n’est proie s’il sait se comporter en prédateur cruel. »</blockquote><p>Dans ce monde d’après la fin, <strong>Christophe Ségas </strong>lorgne sur le <a href="https://justaword.fr/station-eleven-a00c5457a85d"><strong>Station Eleven</strong></a> d’<strong>Emily St John Mandel </strong>et montre le rôle de la représentation et des arts du théâtre pour la transmission du savoir et la survivance d’une certaine humanité. Pourtant, il se fait rapidement plus sombre avec l’irruption d’Igriega et d’une nouvelle génération plus belliqueuse et avide de pouvoir, utilisant tous les leviers à sa disposition pour prendre le pouvoir. <br>Dès lors, même les rapports entre les individus s’en voient troublé et la sexualité se contorsionne pour asservir ou libérer. <br>On s’aperçoit assez rapidement d’une autre différence entre les récits de Perceval et Koaso, c’est que le premier est bien plus redouté et détesté que le second car, contrairement à son illustre maître, Perceval possède un don naturel pour l’écriture <em>(don renforcé par les écrits mythiques qui ont fondé son éducation littéraire et sa façon d’aborder le récit)</em>. Dès lors, son histoire est plus prenante, plus poignante, ses mots plus affutés, sa verve plus aiguisée. <br><strong>Christophe Ségas</strong> continue sa métaphore du mot en tant que pouvoir, de l’écriture en tant qu’arme. Une arme d’autant plus dangereuse dans un monde qui semble tout fonder sur la violence brute en oubliant la force de la révolte passionnée. C’est ce qui arrive à Ty Ping lorsque la Caravane devient autre chose et que les nomades renient un temps leur nature. <br>Les personnages de <strong>La Sous-Bois</strong> sont autant d’acteurs et d’actrices ardents aux noms étranges au sein d’un drame cruel qui avance contre vents et marées, rencontrant la férocité humaine libérée des contraintes de la civilisation. Si la description d’un monde post-apocalyptique de cette forme n’est pas en soi une nouveauté, <strong>Christophe Ségas</strong> arrive à l’incarner avec un talent indéniable, la faute à cette langue inattendue qui, pourtant, ne renie pas le style sur l’autel de l’esbroufe. Nous ne sommes clairement pas dans un caprice militant qui risque l’effacement avec le temps et les courants de pensée mais bien dans une tentative linguistique certainement boiteuse <em>(car on se surprend à se demander si la simplification n’aurait pas du être encore plus poussé)</em> mais au final particulièrement séduisante. <br>Au centre, <strong>La Sous-Bois</strong> parle du passage des générations et des changements qui s’ensuivent <em>(et pas forcément pour le meilleur, loin de là)</em>, de l’importance de Histoire avec un grand H pour que perdure la connaissance et les vestiges du passé.<br>L’amour, omniprésent, revêt des formes inattendues comme avec cette entité presque surnaturelle appelée « <em>l’ome-&amp;-fames</em> », mais il semble aussi un puissant catalyseur pour la violence comme pour la tendresse. <br>Le monde civilisé a peut-être pris fin, mais certaines choses ne changent décidément pas. <br>Pour conclure, on regrette la fin très abrupte de ce récit pourtant captivant, comme si l’auteur n’avait pas su où il devait s’arrêter et comment. <br>Mais qu’à cela ne tienne car <strong>La Sous-Bois</strong> renferme assez de passion, de cruauté, d’intelligence et de surprises pour valoir le voyage.</p><blockquote>« La mort eface les reliefs, les taches, les disputes ; èle lisse les êtres qui nous aparaissent alors purs, fermes, solaires, dénués de défauts — mais la mort ment. »</blockquote><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/975/1*n51LxP-SD6kB-2QdII8vEg.jpeg" /></figure><h4>Roman post-apocalyptique singulier sur sa forme, La Sous-Bois est une réflexion sur le pouvoir de l’écriture et de l’importance de la connaissance. C’es aussi, et surtout, un regard sur le temps qui passe et la succession inlassable des guerres et des histoires d’amours qui font et défont le monde. Un très bon texte qui intrigue à raison quelque part entre Station Eleven et La Route.</h4><h4>Note : 8/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=a83c03e7fedb" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/la-sous-bois-roman-post-apocalyptique-rationalis%C3%A9-a83c03e7fedb">La Sous-Bois : Roman post-apocalyptique rationalisé</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Rivages Imaginaire https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-rivages-imaginaire-53d4427d8963?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:56759af4-c5ff-0b18-60fc-b55dbbba08aa Mon, 16 Dec 2024 21:37:54 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*bbRULYAOYEkllDU_1XlVmQ.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Rivages Imaginaire</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à faire le tri dans vos futurs achats durant ce raz-de-marée littéraire que représente la rentrée littéraire, nous avons décidé de donner la parole aux éditeurs pour vous parler de leur coup de cœur…et du reste de l’année aussi !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*ut_MyX57ttmNJcF_.jpeg" /><figcaption><strong>Valentin Baillehache</strong>, éditeur de Rivages/imaginaire</figcaption></figure><h4><strong>Valentin Baillehache :</strong></h4><p>Pour sa troisième année d’existence, la collection <em>Rivages/imaginaire</em> poursuit son voyage en Asie avec de nouveaux auteurs japonais et coréen, s’offre la sortie mondiale d’un auteur culte américain, et lance sa première saga de fantasy.</p><h4>Janvier 2025</h4><p><strong>Lune rémanente </strong>de<strong> Masakuni Oda</strong></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/720/1*B9j1UTHZHlzcBc2rUFWRdw.jpeg" /></figure><p>Une étrange épidémie se répand au Japon : à l’approche de la pleine lune, les personnes infectées sont prises de pulsions irrépressibles, voient leurs capacités croître, puis sombrent dans la catatonie. Comme toutes les victimes, Tôga Uno est arrêté par l’agence sanitaire et parqué dans un sanatorium sécurisé. Mais ses compétences au sabre lui valent d’être enrôlé dans des combats clandestins, organisés par une élite dépravée, au cours desquels il tentera de regagner sa liberté et de sauver la femme qu’il aime. Ce roman est précédé de deux nouvelles offrant une variation sur le thème de la lune, composant un triptyque fascinant à la croisée du fantastique et de la science-fiction.</p><h4>Mars 2025</h4><p><strong>La Ronde de nuit </strong>de<strong> Bora Chung</strong></p><p>Après le succès de <strong>Lapin maudit</strong> <em>(Matin Calme, 2023)</em>, l’autrice coréenne <strong>Bora Chung</strong> revient avec un <em>fix-up</em> novel composé de sept nouvelles racontées par une gardienne de nuit, employée dans un centre de recherche spécialisé dans les phénomènes paranormaux. <br>Au fil de ses rondes, le lecteur découvre les histoires étranges des objets maudits conservés dans cet institut, des histoires de malédiction familiale et de vengeance sinistre, mais qui laissent pourtant une impression de douceur. <strong>Bora Chung</strong> invoque des éléments fantastiques pour mieux aborder les horreurs bien réelles du patriarcat et du capitalisme et porte un regard bienveillant sur les plus faibles. Son recueil <strong>Lapin Maudit</strong>, finaliste du <em>National Book Award </em>et de l’<em>International Booker Prize</em>, paraîtra également en poche.</p><h4>Mai 2025</h4><p><strong>Membre fantôme</strong> de <strong>Brian Evenson</strong></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1000/1*fwLu9nVowxALs1WIB5cjrg.jpeg" /><figcaption>Couverture US</figcaption></figure><p>Attention, événement : le mois de mai sera marqué par la première édition mondiale de <strong>Membre fantôme </strong>de <strong>Brian Evenson</strong>, la suite de son livre culte <a href="https://justaword.fr/la-confr%C3%A9rie-des-mutil%C3%A9s-9473e905cecc"><strong>La Confrérie des mutilés</strong></a> <em>(Le cherche midi, 2008)</em> que nous rééditons également en poche. Les liens privilégiés qui unissent <strong>Brian Evenson</strong> à la France nous permettent de publier la traduction de ce roman avant sa parution aux US. Dans <strong>Membre fantôme</strong>, nous retrouvons l’ancien détective privé Kline, amputé du bras droit, hanté par des visions cauchemardesques et purgeant une peine de prison. Il sera de nouveau confronté à la mystérieuse Confrérie des Mutilés — qui prône l’automutilation comme forme de purification mystique — et découvrira un autre schisme au sein de la secte, dominé par des femmes et célébrant des sacrifices encore plus tordus.</p><h4>Octobre 2025</h4><p><strong>The Rage of the Dragons </strong>d’<strong>Evan Winter</strong></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/939/1*hmMMlC-EBcuVE9mZqNPSvQ.jpeg" /><figcaption>Couverture US</figcaption></figure><p><em>Rivages/imaginaire</em> lance sa première saga de fantasy ! <br>L’originalité de <strong>The Rage of the Dragons</strong> réside dans son univers inspiré de l’Afrique ancienne. Si l’afro-futurisme a déjà quelques dignes représentants, <strong>Evan Winter</strong> — qui a grandi sur la terre de ses ancêtres en Zambie — fait presque figure d’exception dans la fantasy adulte. Mais la diversité n’est pas le seul atout de cette saga épique qui s’étendra sur quatre tomes. Ce récit militaire qui met le combat d’épée à l’honneur est tout simplement impossible à lâcher. Un folklore riche, un système de magie séduisant, un propos subtil et un rythme trépidant font de cette série une grande expérience de lecture.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=53d4427d8963" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-rivages-imaginaire-53d4427d8963">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Rivages Imaginaire</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Laurent Genefort - Les Temps ultramodernes https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/12/laurent-genefort-les-temps-ultramodernes.html 233°C urn:uuid:e54636dc-cbf1-c217-c2a4-cac851002fcc Mon, 16 Dec 2024 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUKA-NW_KJhQHWEyMUxPgLHNRNgXecBv4O6kPE29gkXZiWIT-x2eij78Ejrnt-1C1q1z_paQ40pfdBE8QV4uOTs0yhadD3w_K1OpqPsyVNI1BlRY5ZaUaLa3VB7Q3fKyazjEWV52byDfUsKhzGyQ4KXH8JRemgPsDChOQmeb4aREOuWYVzSj2KzQVTNhm8/s1000/lestempsmodernes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="682" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUKA-NW_KJhQHWEyMUxPgLHNRNgXecBv4O6kPE29gkXZiWIT-x2eij78Ejrnt-1C1q1z_paQ40pfdBE8QV4uOTs0yhadD3w_K1OpqPsyVNI1BlRY5ZaUaLa3VB7Q3fKyazjEWV52byDfUsKhzGyQ4KXH8JRemgPsDChOQmeb4aREOuWYVzSj2KzQVTNhm8/w273-h400/lestempsmodernes.jpg" width="273" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Les Temps ultramodernes, Laurent Genefort, 2022, 459 pages</i></div><br /> Années 1920. La cavorite, un nouvel élément aux propriétés flottantes, a bouleversé la face du monde, notamment au niveau des transports. Désormais les véhicules volent et Mars est en cours de colonisation. Sauf qu'en 1923, Marie Curie découvre que les facultés de la cavorite ont une durée de vie limitée, provoquant un krach boursier et un nouveau bouleversement du monde.<br /><br /> Une fois n'est pas coutume, je n'ai quasiment évoqué que le contexte dans mon petit résumé ci-dessus, et non pas les 4 fils narratifs qui s'y déroulent (une scientifique qui mène l'enquête, une institutrice qui recueille un martien, un artiste qui se rapproche des milieux anarchistes et un docteur intégré à un projet exécrable). Et pour cause : c'est bien l'univers de <i>Les Temps ultramodernes</i> qui est son plus grand intérêt. Laurent Genefort y est une nouvelle fois un très bon créateur de monde, retouchant légèrement le notre pour en proposer une France follement steampunk.<br /><br /> Quant à l'histoire, elle est elle aussi digne du cliché que je me fais d'une aventure steampunk : un récit cousu de fil blanc, un long fleuve (trop) tranquille sans investissement émotionnel. Une histoire où seulement deux des quatre fils narratifs - les deux premiers cités plus haut - ont réussi à provoquer chez moi un semblant d'intérêt. Et ce n'est pas le manque de subtilité dans les questions sociales qui aura fait mieux. L'hommage à la littérature d'époque est peut-être trop bien réussi. Mais au moins l'univers était sympa, c'est déjà ça.<br /><br /> <i>Couverture : Didier Graffet</i><br /> <i>D'autres avis (tous plus enthousiastes) : <a href="https://dragongalactique.com/2022/01/10/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2023/01/10/les-temps-ultramodernes-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2021/12/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2021/12/15/les-temps-ultramodernes-le-cycle-de-la-cavorite-2-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2022/03/les-temps-ultramodernes.html"><span style="color: #da901f;">Le chien critique</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/03/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/laurent-genefort-les-temps-ultramodernes-plib2023/"><span style="color: #da901f;">Zoéprendlaplume</span></a>, <a href="https://erdorin.org/les-temps-ultramodernes-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Alias</span></a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/04/12/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Le nocher des livres</span></a>, <a href="https://www.herbefol.com/2022/01/31/les-temps-ultramodernes-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Herbefol</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2023/02/08/chronique-les-temps-ultramodernes-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="http://unpapillondanslalune.blogspot.com/2022/01/les-temps-ultramodernes-de-laurent.html"><span style="color: #da901f;">Lune</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/01/12/les-temps-ultramodernes-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2022/01/27/les-temps-ultramodernes/"><span style="color: #da901f;">Dionysos</span></a>, <a href="https://albdo.blog/2022/02/17/les-temps-ultramodernes-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">lutin82</span></a>, ...</i><br /> Utopiales 2024 – Conférences inaugurales http://rsfblog.fr/2024/12/16/utopiales-2024-conferences-inaugurales/ RSF Blog urn:uuid:345529ec-db33-83f3-effa-1f43e4059edd Mon, 16 Dec 2024 17:30:41 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024, le billet sur les dédicaces, et le focus sur les remises de prix, revenons plus en détail sur les premières conférences de cette édition 2024. Le mercredi après-midi et soir était consacré à l&#8217;inauguration avec un programme spécifique. nous avons assisté aux conférences inaugurales, avec ses incontournables : [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/16/utopiales-2024-conferences-inaugurales/">Utopiales 2024 &#8211; Conférences inaugurales</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Bifrost 116 : Catherine Dufour https://bibliosff.wordpress.com/2024/12/16/bifrost-116-catherine-dufour/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:9740ae11-6085-e97b-31a2-0b36d82bdf00 Mon, 16 Dec 2024 08:00:00 +0100 Avis sur le numéro 116 de la revue Bifrost consacré à Catherine Dufour <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp"><img data-attachment-id="18214" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/12/16/bifrost-116-catherine-dufour/bifrost-116-catherine-dufour/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp" data-orig-size="858,1200" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="bifrost 116 catherine dufour" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=215" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=723" width="732" height="1023" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=732" alt="Bifrost 116 : Catherine Dufour" class="wp-image-18214" srcset="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=732 732w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=107 107w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=215 215w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp?w=768 768w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/bifrost-116-catherine-dufour.webp 858w" sizes="(max-width: 732px) 100vw, 732px" /></a></figure></div> <p><em>Je prends ma pile de Bifrost en retard et les lis, voire les chronique, sans ordre défini.</em> Cette fois, c&rsquo;est le dernier paru.</p> <p>Le numéro 116 de la <strong>revue Bifrost</strong>, d&rsquo;octobre 2024, est consacré à une autrice que je ne connais peu ou pas, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/dufour-catherine/">Catherine Dufour</a>.</p> <p>On commence par des nouvelles avec la vedette du numéro puis deux poulains de la maison (dont Ray Nayler qui en fait l&rsquo;actu en ce moment) et enfin la trop rare Mélanie Fazi :</p> <p><strong>Les Noumènes urbains</strong> de <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/dufour-catherine/">Catherine Dufour</a>. Une enquête policière sur la Lune qui n&rsquo;est guère originale et se termine sans vraie résolution. Le texte est censé être rattaché à un roman. Mouais.</p> <p><strong>La Zone</strong> de Ray Nayler. Dans un futur proche, les livraisons sont automatisées et quelques rares humains mal payés surveillent encore le travail des camions automatiques et des drones. Jusqu&rsquo;à ce qu&rsquo;un accident attire l&rsquo;attention. Sur un thème qui n&rsquo;est pas super original non plus (Am*zon et Tesl* vont tous nous bouffer), la nouvelle se lit bien.</p> <p><strong>Les Nuits du Vertigo</strong> de <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/fazi-melanie/">Mélanie Fazi</a>. Plongée dans un cabaret très particulier, sur le thème de la quête d&rsquo;identité et de l&rsquo;acceptation de soi, avec une touche de surnaturel. Du pur Mélanie Fazi.</p> <p><strong>La Symphonie des horlogers</strong> de <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/liu-ken/">Ken Liu</a>. Je n&rsquo;ai pas trop compris le lien entre les différentes parties de cette nouvelle mais Ken Liu prend presque la place de la rubrique Scientifiction en discourant ici du temps et de sa mesure, du macro ou micro, et plus petit encore.</p> <p>Comme d&rsquo;habitude, je survole les sorties livresques dont je suis déconnecté depuis un moment d&rsquo;autant que je me consacre à ma PAL et à mes challenges personnels. Et toujours comme d&rsquo;habitude, le dossier sur Catherine Dufour est complet, avec entretien, guide de lecture, bibliographie&#8230; Pas sûr que les récits de l&rsquo;autrice soient pour moi, ceci dit, ce dont ma PAL se réjouit (la fourbe).</p> <p>Enfin, Scientifiction (la vraie) nous parle de refroidir la Terre. Des solutions techniques bien improbables et peut-être pires que le mal, qui donnent l&rsquo;impression d&rsquo;un cataplasme sur une jambe de bois. On n&rsquo;est pas sorti de l&rsquo;auberge &#8211; et pourtant elle flambe.</p> Les armées de ceux que j’aime – Ken Liu https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/15/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:5ba0f91c-5edd-ab2b-303a-c8c64c85df9d Sun, 15 Dec 2024 09:51:43 +0100 Ken Liu est l&#8217;auteur le plus publié dans la collection une Heure-Lumière chez le Bélial’, avec 4 textes publiés. Les Armées de ceux que j’aime vient en effet de paraître début décembre. Ce roman a une histoire un peu particulière: il a été publié aux États-Unis sous la forme d’un audio livre uniquement, pour être [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="665" height="1000" data-attachment-id="53668" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/15/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/image-65/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg" data-orig-size="665,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg?w=665" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg?w=665" alt="" class="wp-image-53668" style="width:350px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg 665w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg?w=100 100w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/image-1.jpg?w=200 200w" sizes="(max-width: 665px) 100vw, 665px" /></figure></div> <p>Ken Liu est l&rsquo;auteur le plus publié dans la collection une Heure-Lumière chez le Bélial’, avec 4 textes publiés. Les Armées de ceux que j’aime vient en effet de paraître début décembre. Ce roman a une histoire un peu particulière: il a été publié aux États-Unis sous la forme d’un audio livre uniquement, pour être publié en format papier. Ken Liu, qui est avocat, a suggéré un twist juridique à son éditeur qui a ainsi ajouté une courte nouvelle.</p> <p>L&rsquo;histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique où les livres ont disparu comme quasiment tout ce qui a trait à notre civilisation. Les rares artefacts que l&rsquo;on peut trouver sont ainsi considérés comme magiques. Les villes sont mobiles, l’électricité permet aux humains de survivre. Franny est une jeune fille de quatorze ans qui vit à l&rsquo;écart de son village appelé Boss. Elle a été élevée par Prudence et vit dans leur repaire au sein d&rsquo;un arbre creux. Franny aime tout particulièrement les histoires, passion qu&rsquo;elle tient de Prudence. Mais un jour, un fugitif venant d&rsquo;une autre cité vient lui demander de l&rsquo;aide. Elle y répond, devenant ainsi elle-même une fugitive, et part pour un voyage semé d&#8217;embûches.</p> <p>Les premières pages sont un peu difficiles à appréhender et donnent une impression de confusion. Puis peu à peu l&rsquo;univers se met en place et on comprend un peu mieux les choses, même si quelques éléments supplémentaires n&rsquo;auraient pas été de refus. Le texte est très rythmé, alternant entre actions et moments plus explicatifs. Les deux personnages principaux permettent de mieux cerner les différences existant au sein de ce monde. L&rsquo;attention est surtout portée sur les histoires que l’on raconte, sur leur nécessité pour les humains, sur leur puissance ainsi que sur les liens entre personnes.</p> <p><em>Les armées de ceux que j’aime</em> n&rsquo;est pas le meilleur ouvrage de Ken Liu, surtout pour l&rsquo;aspect un peu confus de l&rsquo;univers, mais c&rsquo;est une très belle thématique qui parle de l&rsquo;importance des histoires. <em>Alter</em>, la nouvelle poétique qui complète ce livre, est sur le même thème.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lepauledorion.com/2024/11/27/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/">L&rsquo;Épaule d&rsquo;Orion</a>, <a href="http://www.climaginaire.com/#/DetailChro/55302" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Les Chroniques de l&rsquo;Imaginaire</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2024/11/23/u-h-l-55-les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Syndrome Quickson</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/12/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu.html">Le Maki</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/les-armees-de-ceux-que-j-aime-alter">Yuyine</a>, </p> <p>Auteur: Ken Liu</p> <p>Traduction: Pierre-Paul Durastanti</p> <p>Éditions: Le Bélial&rsquo; collection Une Heure Lumière</p> <p>Parution: 5 décembre 2024</p> <p>Ville de Boss, une montagne pleine de coins et de recoins. Temps futurs.<br>Le monde tel qu’on le sait n’existe plus. Ni non plus les sciences, la connaissance du passé ou celle de l’écrit. L’électricité est une magie précieuse. Ce qu’il reste de l’humanité vit sur le dos de cités mobiles qui, comme d’immenses animaux, poursuivent des desseins mystérieux sous l’égide de Pilotes qui le sont tout autant. Franny Fenway a quatorze ans&nbsp;; elle est orpheline. Et s’il y a une chose que Franny aime par-dessus tout, elle à qui la vieille Prudence a enseigné le pouvoir des «&nbsp;sorts d’histoire&nbsp;», ce sont les questions. «&nbsp;<em>Une question n’indique que le milieu d’une histoire, et non sa fin.</em>&nbsp;» Or, Franny compte bien aller jusqu’au bout du récit de sa propre histoire, de celui de ses origines et du devenir du monde…</p> Foodistan – Ketty Steward https://nevertwhere.blogspot.com/2024/12/foodistan-ketty-steward.html Nevertwhere urn:uuid:50b12bf7-7976-3030-23d6-d9c8aa87a93d Sun, 15 Dec 2024 08:30:00 +0100 <p style="text-align: center;">&nbsp;<img alt="Couverture de Foodistan" border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvLg6A-Yk5OUGhpkJfmKLOWQ4EUKFGytAKIZkh1hVG0X-zbncJAV_PJmEh7ZiWlU7t5n33Wmow3Mx_fqGgA6w6T6kTRpTZI5oeTThiDqdCK2jpYM6-z8bejYhAhjzXi9PbSmLEpPa_n1r1MUJtJl-59FmOT3Pg1guy1AQYKjBFP0vAb2mmJpgW-nmlehLG/w266-h400/foodistan.jpg" width="266" /></p><p>Après l’art des jardins à la chinoise et les invocations de créatures en milieu anarchiste, je continue à explorer cette collection RéciFs qui propose cette fois-ci un texte bourré d’expérimentations et qui parle beaucoup, comme vous l’aurez deviné en lisant son titre, de nourriture.<span></span></p><a name='more'></a><i>Foodistan : après la Faim du monde : un récit post-apérolyptique</i> de son titre complet se déroule dans un futur après une crise alimentaire majeure (pardon, une cerise alimentaire majeure). Le monde a changé et la France est devenue le Foodistan, contrée qui veille à sauvegarder toute la culture alimentaire, et dont toute la vie s’organise autour de la façon dont on mange.<br /><br />J’ai beaucoup aimé le côté expérimentation de ce texte, qui s’amuse beaucoup avec le vocabulaire, au point qu’on finit par complètement intégrer ses propositions de langage.<p></p><p>J’ai aussi apprécié la juxtaposition de textes très variés : récits « historiques », les recettes de cuisine, les listes de vocabulaire… entre lesquels s’intercalent l’histoire de Maelle Aromy. J’aime la façon l’autrice dresse ainsi petit à petit le portrait de cet étrange pays du futur. Il y a un quelque chose de <i>La Vallée de l’Éternel</i> retour d’Ursula K. Le Guin (mais en beaucoup plus court et beaucoup plus accessible).<br /><br />Enfin j’ai trouvé intéressantes toutes les problématiques évoquées. Parler de nourriture c’est parler inégalités, politique, société, amour, changement climatique et tant d’autres choses. Cela donne un récit qui ouvre l’appétit, mais non sans un petit arrière-goût parfois.<br /><br /><i>Foodistan</i> est donc une novella très intéressante dont j’ai apprécié autant la thématique que l’écriture. J’aurais voulu qu’il me touche un peu plus (peut-être qu’il se termine de façon fort abrupte, je crois que j’aurais bien poursuivi un peu l’exploration de ce futur) mais mais j’ai aimé ce texte plein d’expérimentations avec une volonté de proposer autre chose.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Foodistan</i> est une novella de Ketty Steward sortie en 2024 aux éditions Argyll dans la collection RéciFs. Couverture d’Anouck Faure. 120 p.<br />À noter que deux des textes qui composent cet ouvrage ont été publiés précédemment dans des anthologies/revues (notamment dans l’anthologie <i>Marmite et micro-ondes</i>)<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/11/24/foodistan-ketty-steward/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/foodistan/">De l’autre côté des livres</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2024/11/12/foodistan-ketty-steward/">L’épaule d’Orion</a><br /></p><p></p> Les Essaims - Chloé Chevalier https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/12/les-essaims-chloe-chevalier.html Les Lectures du Maki urn:uuid:b4455c83-a676-d7b2-3f21-b02b79b8b81b Fri, 13 Dec 2024 17:53:00 +0100 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceCe6szk_nX4oYq-QcgrmVSyh7-oC3cbQDJE32ShH1C_GR5iJoBmYMX9C4PoqbUiCGhDoe4JNXElc9Lo0ody4FpoxR9lu9RS20A5KXS1tFITQ93NKwyODBLux0MGBdTA_MTwhV7pWwjJyVYl5DTQDEaGpEX0BAgsEflHlgBFxMk_QOEB1TC78c0GrZgY/s1000/Essaims.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="688" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceCe6szk_nX4oYq-QcgrmVSyh7-oC3cbQDJE32ShH1C_GR5iJoBmYMX9C4PoqbUiCGhDoe4JNXElc9Lo0ody4FpoxR9lu9RS20A5KXS1tFITQ93NKwyODBLux0MGBdTA_MTwhV7pWwjJyVYl5DTQDEaGpEX0BAgsEflHlgBFxMk_QOEB1TC78c0GrZgY/s320/Essaims.jpg" width="220" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Poétique &amp; Vertigineux</span></div><p></p><div style="text-align: justify;"><b>Chloé Chevalier</b> est surtout connue pour ses romans de Fantasy parus aux <b><i>Moutons Electriques</i></b>. Elle a également officié en SF dans plusieurs anthologies mais sans que jamais ses écrits croisent mon chemin. C'est désormais chose faite avec <i>Les Essaims</i>, une novella de space-opera parue chez <b><i>Robert Laffont</i></b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Imaginez un système planétaire au fin fond de la galaxie, composé de plusieurs planètes et lunes dont trois d'entre elles sont habitables et habitées.</div><div style="text-align: justify;">Imaginez un immense vaisseau, la <i>Reine-Cathelle</i>, qui essaime la vie humaine à travers l'espace, conduit par une seule personne au-delà de l'espace et du temps.</div><div style="text-align: justify;">Imaginez que cette <i>Reine</i> s'arrête dans ce système planétaire pour recharger ses "batteries" ainsi que celles de Tenyka sa conductrice.</div><div style="text-align: justify;">Imaginez que cette rencontre se fasse au moment même où les mondes habitables sont en conjonction et qu'un étrange balai spatial s'y déroule.</div><div style="text-align: justify;">Imaginez que Tenyka descende sur l'un des mondes, à la fois par curiosité et par nécessité, et découvre des habitants accueillants mais vaquant à d'impérieux préparatifs.</div><div style="text-align: justify;">Imaginez que la conductrice reparte sur sa <i>Reine</i> pour continuer son voyage...</div><div style="text-align: justify;">Difficile à imaginer mais <b>Chloé Chevalier</b> l'a fait pour vous et l'a même très bien fait.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Commençons par les deux petites faiblesses du roman. Tout d'abord une immersion un peu délicate, les deux ou trois premiers chapitres sont un peu flous avant que l'ensemble s'éclaire rapidement, et ensuite un manque de développement de certains concepts autour de la <i>Reine</i> et de sa conductrice. Mais cela fait aussi la force du texte en se concentrant sur l'essentiel et ne se dispersant pas dans des considérations qui auraient pu nuire au récit.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Chloé Chevalier</b> a une belle plume, sa prose est poétique, son phrasé est fluide et envoûtant. Elle dépeint ses personnages rapidement mais sans les bâcler et ses différents fils narratifs s'entrecroisent avec justesse. L'imbrication d'intermèdes entre les différents chapitres donne de la cohérence à ce lointain futur que l'on découvre petit à petit jusqu'à en saisir la portée globale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A l'image d'<b>Audrey Pleynet</b>, dans un registre un peu différent, <b>Chloé Chevalier</b> nous montre que l'on peut écrire de belles histoires de Science-Fiction, originales, poétiques, mélancoliques, émouvantes sans être larmoyantes, engagées sans être militantes avec une base scientifique solide et de la crédibilité. Avec <i>Les Essaims</i>, l'autrice nous offre un texte de toute beauté, une histoire où l'humanité est au coeur du sujet, un space-opera vertigineux, et un vent d'espoir...</div><br /><br /><div>Les avis de <a href="https://lepauledorion.com/2024/09/17/les-essaims-chloe-chevalier/" target="_blank">FeydRautha</a>, de <a href="https://yuyine.be/review/book/les-essaims" target="_blank">Yuyine</a>, du <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/10/03/les-essaims-chloe-chevalier/" target="_blank">Nocher des Livres</a>,&nbsp;</div><div><br /></div><div><br /></div> Utopiales 2024 – Focus sur les remises de prix http://rsfblog.fr/2024/12/13/utopiales-2024-focus-sur-les-remises-de-prix/ RSF Blog urn:uuid:dcc2ff38-b362-6f42-90cd-b31ed81975ae Fri, 13 Dec 2024 17:30:31 +0100 <p>Après nos premières impressions des Utopiales 2024 et le billet sur les dédicaces, revenons un peu plus en détail sur les prix et les cérémonies de remise de prix. Si, cette année,  nous avons encore fait l’impasse sur la cérémonie de remise des prix Utopiales (pas bien), nous avons tout de même eu l’occasion de [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/13/utopiales-2024-focus-sur-les-remises-de-prix/">Utopiales 2024 &#8211; Focus sur les remises de prix</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les 10 meilleurs livres de science-fiction et fantasy de 2024 https://justaword.fr/les-10-meilleurs-livres-de-science-fiction-et-fantasy-de-2024-11c1fff41df3?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:28bf415b-3849-c549-abf0-8431db66ce4a Fri, 13 Dec 2024 13:48:30 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*D3cZX3LXHziLvw1HYYtCkA.jpeg" /></figure><h4>Pour mettre sous le sapin… ou ailleurs !</h4><p>Comme tous les ans, voici venu l’heure des comptes. <br>Cette année, la science-fiction et la fantasy sont parvenues à briller pour le lecteur mais pas forcément là où on l’attendait, planquées dans des recoins inattendus.<br>Voici donc, avant les Oscars et après les GOTY, la crème de la crème des meilleurs livres de science-fiction et fantasy de 2024 !</p><p>— Pour ceux qui l’aurait raté, vous pouvez également vous pencher sur les 5 beaux-livres d’imaginaire de cette année dans cet article : « <a href="https://justaword.fr/5-beaux-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-no%C3%ABl-348aa073b12f"><strong>5 Beaux-livres de science-fiction et fantasy pour Noël !</strong></a> »</p><h3>10- Après Tout de Ian Soliane</h3><p><em>Éditions Jou, 128 pages, 12 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/394/0*X009TmEKur_SwnH-.png" /></figure><p>La taille ne fait pas tout, <em>sachez-le </em>!<br>Ainsi, le premier livre de ce top annuel est un petit bouquin de 120 pages venu d’une micro-maison d’édition qui mérite le coup d’œil. <br><strong>Ian Soliane</strong> vous présente Claire. Mais pas la vraie, la copie. Car Claire n’est plus, elle est morte d’une terrible maladie, la Sclérose Latérale Amyotrophique <em>(SLA)</em>. <strong>Après Tout</strong> raconte la déliquescence et le chagrin, il dit l’impossibilité du deuil et s’interroge sur l’IA palliative, ce substitut en forme de cul-de-sac. Un récit poignant et magnifique qui serre le cœur.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/apr%C3%A8s-tout-une-histoire-damour-au-del%C3%A0-du-r%C3%A9el-3b12bb67685f">Consultez la critique d’<strong>Après Tout</strong> de <strong>Ian Soliane</strong></a></p><p>→ <a href="https://editionsjou.net/produit/apres-tout/">Achetez le roman sur le site de l’éditeur</a></p><h3>9- Atlas de l’Enfer de Nathan Ballingrud</h3><p><em>Éditions Fruit Amer, 352 pages, 22 euros<br>Traduction : Alice Ray</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*ZFqIA7LmtEOYJ6V2.jpeg" /></figure><p><em>ENFIN </em>!<br>Depuis le temps qu’on attendait une traduction française de <strong>Nathan Ballingrud</strong> en France, <strong>Atlas de l’Enfer</strong> sonne comme une délivrance. <br>Au cours de six nouvelles horrifiques, l’auteur américain dévoile tout son génie pour la terreur et l’étrange. On y trouve pêle-mêle un prêtre de l’Église de l’Asticot, des satanistes, des cannibales et des pirates, des créatures appelées « <em>chirurgiens </em>» qui dépècent les gens qu’ils croisent, un diaboliste et sa fille ou encore un libraire à la recherche d’un livre interdit au cœur du bayou. <br>C’est grand, complètement fou dans son ambition picturale à la <strong>Jérôme Bosch</strong>, et, pour tout dire, délicieusement jouissif.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/atlas-de-lenfer-le-choc-horrifique-de-la-rentr%C3%A9e-0fb6db2c2ef9">Consultez la critique de l’Atlas de l’Enfer de Nathan Ballingrud</a></p><h3>8- La Maison des Soleils d’Alastair Reynolds</h3><p><em>Éditions du Bélial’, 512 pages, 24.90 euros<br>Traduction : Pierre-Paul Durastanti</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*GpHltBnm1Vvbq4M_.jpeg" /></figure><p>Allez, <em>hop</em>, premier pavé de ce top avec, bien sûr, l’une des sensations science-fictives de l’année made in <em>Bélial’</em> : <strong>La Maison des Soleils</strong> d’<strong>Alastair Reynolds</strong>. Nous voici dans un futur très <em>(très)</em> lointain où des clones immortels réunis en familles traversent et entretiennent la galaxie. <br>L’une de ces familles, la fameuse Lignée Gentiane, est sur le point de subir une terrible trahison qui pourrait mener à son extinction. C’est Purslane et Campion, deux clones à qui on ne l’a fait pas, qui ont décidé de mener l’enquête. Bourré de <em>sense-of-wonder</em>, avec de l’action et même de l’émotion, le livre est un vrai bonheur pour les amateurs d’une science-fiction traditionnelle qui n’a pas peur de se frotter aux méandres de l’univers. <br>Un must, <em>oui</em>, et addictif en diable en prime.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-maison-des-soleils-le-grand-roman-de-science-fiction-de-votre-%C3%A9t%C3%A9-fc6c0e315f45">Consultez la critique de <strong>La Maison des Soleils</strong> d’<strong>Alastair Reynolds</strong></a></p><h3>7- Plus Haut dans les ténèbres de <strong>Sequoia Nagamatsu</strong></h3><p><em>Éditions du Seuil, 384 pages, 24 euros<br>Traduction : Henri-Luc Planchat</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*_Fkp-dganHgadWpU.jpeg" /></figure><p>Certains l’avaient découvert dans la revue <em>Bifrost </em>l’année dernière mais c’est véritablement cette année que <strong>Sequioa Nagamatsu</strong> débarque dans l’Hexagone avec son fix-up de nouvelles <strong>Plus Haut dans les Ténèbres</strong>.<br>On y découvre un monde ravagé par une terrible épidémie et où adultes et enfants meurent par millions. Rien d’original, me direz-vous !<br>En réalité, c’est le traitement de cette pandémie dévastatrice, loin de toute esbrouffe et bourré de finesse et d’émotions qui fait la différence. <br>On y visite un centre d’euthanasie pour enfants maquillé en parc d’attraction, un porc qui s’éveille à la conscience à force d’expérimentations médicales ou encore un réparateur en cyberchiens qui tentent de réparer encore et encore ces souvenirs artificiels à quatre pattes pour les familles endeuillées. Immensément beau et poignant, <strong>Plus Haut dans les ténèbres</strong> est une suite d’histoires où le deuil prend toutes les formes et où l’humanité tente de retrouver goût à la vie malgré le désastre et la perte. <br>Formidable, <em>vraiment</em>.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/plus-haut-dans-les-t%C3%A9n%C3%A8bres-une-science-fiction-en-deuil-5df2746f6247">Consultez la critique de <strong>Plus Haut dans les ténèbres</strong> de <strong>Sequioa Nagamatsu</strong></a></p><h3>6- De Délicieux Enfants de Flore Vesco</h3><p><em>Éditions L’École des Loisirs, 224 pages, 15 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/678/0*RV25NqCBo41YQN7m.jpeg" /></figure><p>Qui a dit que la médiocrité avait submergé le rayon jeunesse/young adult à coup de romantasy et de dark romance médiocre ?<br>Une autrice a brillé cette année avec son dernier livre destiné à la jeunesse <em>(et aux autres) </em>mais qui montre à quel point l’exigence stylistique et la profondeur du récit ne sont pas antinomiques quand on en vient aux récits pour les plus jeunes. <strong>Flore Vesco</strong> adore détourner et relire les contes et c’est ce qu’elle fait de nouveau avec <strong>De Délicieux Enfants</strong>, fascinante et inattendue relecture du <em>Petit Poucet</em> où deux familles vont entrer en collision quelque part dans les bois. Brillant récit féministe, réflexion sur la parentalité et la vengeance, le roman surprend constamment et ravit par son style flamboyant. Définitivement l’un des meilleurs livres de cette année qui explose toutes les limites, que vous soyez jeune ou moins jeune.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/de-d%C3%A9licieux-enfants-quand-le-conte-croque-le-monde-13813792d6f7">Consulter la critique de <strong>De Délicieux Enfants</strong> de <strong>Flore Vesco</strong></a></p><h3>5- La Sonde et la Taille de Laurent Mantese</h3><p><em>Éditions Albin Michel Imaginaire, 624 pages, 24.90 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*vo1YsQxXzXL0miMk.jpeg" /></figure><p>Retour aux pavés, mais en fantasy cette fois.<br><strong>Laurent Mantese</strong> signe <em>LA</em> surprise de cette année avec un récit sur la vieillesse du barbare le plus connu de l’univers réel : Conan !<br>Le vieux Roi des Sept Nations ne va pas bien, il souffre d’une infection aux parties honteuses alors même que sa présence semble indispensable pour remettre de l’ordre dans son royaume au bord du gouffre.<br>Dans une citadelle au bord du monde, alors que l’hiver mord les chairs et que le ciel s’assombrit, entouré de son fils simple d’esprit et de son <em>Khajym</em>, Conan va devoir mener une lutte ultime dans le sang et les tripes. <br>Violent de la première à la dernière page, <strong>La Sonde et la Taille</strong> est un morceau de fantasy barbare inoubliable où une langue Célinienne se mêle à l’univers de <strong>Robert E. Howard</strong>. <br>Une ultime aventure baroque, cruelle et éreintante.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/la-sonde-et-la-taille-chef-d%C5%93uvre-de-fantasy-barbare-358a46bd84df">Consulter la critique de <strong>La Sonde et la Taille</strong> de <strong>Laurent Mantese</strong></a></p><h3>4- Les Champs de la Lune de Catherine Dufour</h3><p><em>Éditions Robert Laffont, 288 pages, 20.50 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*5mD-aX3j_POWb_vc.jpeg" /></figure><p>Que serait un top d’imaginaire sans <strong>Catherine Dufour</strong> ?<br>Cette année, la française revient avec un roman de science-fiction qui nous envoie sur la Lune aux côté d’El-Jarline, une fermière. Alors que la Terre n’en finit pas de mourir, les humains qui ont trouvé refuge sur la Lune se cache dans ses entrailles, formant des cités soulunaires tandis que certains vivent sous des Dômes hermétiques en surface pour cultiver la Terre et préserver la faune survivante. Au gré des rapports livrés par El-Jarline nous découvrons une société humaine à la fois très différente et complètement similaire à la nôtre alors qu’une mystérieuse maladie fait des ravages. <br><strong>Les Champs de la Lune</strong> offre ce que la science-fiction à de meilleur, à la fois récit dépaysant et profondément humain, le roman de <strong>Catherine Dufour</strong> fait naître un personnage sublime tout en lui offrant une nouvelle conscience de l’autre et du monde autour. C’est magnifique, toujours intelligent et passionnant, bref, c’est <strong>Catherine Dufour</strong>.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/les-champs-de-la-lune-semer-le-futur-494f26789294">Consulter la critique des <strong>Champs de la Lune</strong> de <strong>Catherine Dufour</strong></a></p><h3>3- La Vallée du Carnage de Romain Lucazeau</h3><p><em>Éditions Verso, 448 pages, 22.90 euros</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/680/0*0sCUmc0v0_YGvhAz.jpeg" /></figure><p>Le Roi du monde cette année ?<br><strong>Romain Lucazeau</strong>, pardi !<br>Cette fois, c’est avec une proto-uchronie dans un monde moderne où l’Antiquité n’est qu’un mot que revient le français pour imaginer une métaphore terriblement violente de la guerre en Ukraine. <br>On y retrouve l’hégémonique Empire Perse du tyran Orode en train de s’épuiser sur la cité d’Ectabane épaulée discrètement par Carthage et la ligue Pélagique. C’est l’histoire croisée d’une guerre sanglante et de huit hommes pris dans l’engrenage de la violence. Avec une langue toujours aussi impressionnante et une utilisation de l’imaginaire Antique encore une fois surprenante, <strong>Romain Lucazeau</strong> se fiche bien de la science-fiction et de l’uchronie pour nous livrer une vision sans concession de l’Enfer sur Terre créé et entretenu par l’homme dans un cycle impossible à arrêter. <br>C’est audacieux, violent, maîtrisé, impressionnant.<br>Mais ça risque de ne pas plaire à tout le monde…et c’est tant mieux !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/vall%C3%A9e-du-carnage-science-fiction-antique-80d464e4643d">Consulter la critique de <strong>La Vallée du Carnage</strong> de <strong>Romain Lucazeau</strong></a></p><h3>2- Mirror Bay de Catriona Ward</h3><p><em>Éditions Sonatine, 400 pages, 23 euros<br>Traduction : Pierre Szczeciner</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*udwjHQPgNNkZ38Yk.jpeg" /></figure><p>…et la Reine du monde <em>alors </em>?<br>Hé bien, c’est elle : <strong>Catriona Ward</strong>.<br>Après son génial <a href="https://justaword.fr/la-derni%C3%A8re-maison-avant-les-bois-537caffc009d"><strong>La Dernière maison avant les bois</strong></a>, la nouvelle reine du thriller s’aventure encore plus profondément dans le monde du doute et du fantastique avec <strong>Mirror Bay</strong>. C’est l’histoire Wilder Harlow, un adolescent qui découvre l’amour lors de vacances à l’écart du monde à Whistler Bay chez son défunt oncle Vernon. Il y fait la connaissance d’Harper et de Nathaniel avant de se lancer sur la trace d’un mystérieux Rôdeur qui prendrait les enfants en photos dans leur sommeil…sans même parler de ces disparitions dans la crique toute proche. La vérité bientôt dévoilée, Wilder entreprend l’écriture d’un roman autobiographique alors qu’il rentre à l’université. C’est alors que Sky entre dans sa vie et qu’on réalise soudain que l’histoire est très loin d’être finie.<br>Difficile de parler de ce petit chef d’œuvre sans en dévoiler l’intrigue complexe et imbriquée qui parle du travail d’écrivain, du deuil, de l’amour… et l’histoire nous prend petit à petit entre ses mâchoires impitoyables.<br>Un immense roman métafictionnel, aussi captivant que tortueux, un piège pour le lecteur qui n’est pas sur ses gardes.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/mirror-bay-un-livre-qui-vous-prend-au-pi%C3%A8ge-dddca135e4e6">Consulter la critique de <strong>Mirror Bay</strong> de <strong>Catriona Ward</strong></a></p><h3>1- Le Déluge de Stephen Markley</h3><p><em>Éditions Albin Michel, 1056 pages, 24.90 euros<br>Traduction : Charles Recoursé</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/700/0*OoHBYlfG8Kn90u3K.jpeg" /></figure><p>Forcément. Oui, <em>forcément</em>.<br>Voici que le nouveau roman du surdoué <strong>Stephen Markley </strong>se retrouve au sommet. Et c’est dans une collection non dédiée à l’imaginaire, ce qui devrait faire grincer des dents mais, qu’à cela ne tienne, l’imaginaire peut et doit être partout.<br>Élu livre de l’année par le magazine <em>LIRE </em>et nommé dans la liste des 100 livres notables de l’année par le <em>New York Times</em>, littéralement couvert d’éloges par la presse française et étrangère, <strong>Le Déluge </strong>est un ÉNORME pavé de plus de 1000 pages qui tente l’éco-politique-science-fiction en écrivant une histoire politique et écologique des États-Unis entre les années 2013 et 2039. Grâce à un récit choral dont il a le secret et une galerie de personnages fabuleux, d’une complexité rare où la nuance est reine, <strong>Stephen Markley</strong> accouche d’un monument indispensable où le combat pour le climat à travers la lutte politique se fait à tous les niveaux. <br>Si certains vont arguer qu’il oublie le reste du monde en cours de route, se focalisant uniquement sur la politique américaine, on leur répondra d’aller revoir un peu leur géopolitique moderne en se demandant quel est l’unique pays du monde où la planète retient son souffle dans l’attente d’un résultat électoral ?! Car oui, si la crise climatique peut s’infléchir, c’est bien selon les décisions de l’ogre américain. <br><strong>Markley </strong>offre une vision impressionnante et terrifiante de l’avenir, il dit tout et ne recule devant aucun sujet. <br>Contrairement à un <strong>Kim Stanley Robinson</strong> qui nous livrait un livre fouillis incapable de savoir s’il était essai ou roman, avec des personnages en carton-pâte prétexte à un message militant un peu facile, <strong>Stephen Markley</strong> joue la carte du réalisme absolu en s’appuyant avant tout sur le profondeur de ses personnages pour montrer qu’il faut se battre comme des lions, maintenant, <em>tout de suite</em>. Car il est sûrement déjà trop tard.<br>Magistral.<br>Phénoménal.<br>Un livre pour notre temps qu’il faut tous lire avant demain.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/le-d%C3%A9luge-chef-d%C5%93uvre-total-d-anticipation-climatique-b19e85d8adcd">Consulter la critique du <strong>Déluge </strong>de <strong>Stephen Markley</strong></a></p><h3>BONUS : 2 œuvres graphiques pour 2024</h3><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*Q9hCymjbsRZodqexUwwn2A.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*8nXwjiE6MwPZFbtC4mvkaQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*JuHqaMKVc96VNd8miPkjkQ.jpeg" /></figure><p>En cette fin d’année, n’oublions pas non plus les œuvres illustrées et, bien évidemment, le magistral <strong>Asuka </strong>d’<strong>Aurélien Police</strong> qui éclate la rétine de son lecteur et se permet, comble du luxe, d’offrir une magnifique histoire d’inspiration japonaise d’une <em>Plieuse</em>, une femme capable de créer des êtres vivants, des plantes ou des objets avec un simple souffle. Tandis qu’un danger se profile à l’horizon et sous la tyrannie de l’Empereur, <strong>Asuka </strong>sait que son destin s’apprête à changer. Prenez un plaid, mettez vous devant un bon feu de bois et dégustez tout doucement cette petite merveille de poésie et de papier<em>(s)</em>, le temps d’un voyage à la beauté époustouflante.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*ktxvZ8PCV72_mj4NNCAveg.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*rurITRUo80Q9AA7onLIKJQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*TU3WQuFUocJJRkljEG62KQ.jpeg" /></figure><p>Autre merveille graphique avec le livre de <strong>Philippe-Henri Turin</strong> qui laisse libre court à son amour pour les bêtes à écailles légendaires le temps d’une immense bande-dessinée pleine de poésie et de rencontres inattendues avec des dragons divers et variés. Monstres ou protecteurs, malicieux ou inquiétants, gigantesques ou minuscules, les dragons prennent toutes les formes et toutes les tailles. C’est une encyclopédie onirique et dépaysante que nous offre l’auteur et l’on se prend au jeu le temps de ces quelques pages à la beauté saisissante, rêvant d’une rencontre extraordinaire de feu et de glace.</p><h4>En vous souhaitant à tous de bonnes lectures !</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=11c1fff41df3" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/les-10-meilleurs-livres-de-science-fiction-et-fantasy-de-2024-11c1fff41df3">Les 10 meilleurs livres de science-fiction et fantasy de 2024</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Recueil factice – Novembre 2024 https://nevertwhere.blogspot.com/2024/12/recueil-factice-novembre-2024.html Nevertwhere urn:uuid:06daa337-50fe-f8f8-3c6f-c76f46fc8a24 Wed, 11 Dec 2024 08:30:00 +0100 <div style="text-align: center;"> <img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /> </div> <p> Oui, bon, ça va. On n’est pas encore à la mi-décembre, ça pourrait être pire. Et j’avais prévenu que le mois d’octobre était une anomalie exceptionnelle qui n’était pas près de se reproduire de sitôt. D’ailleurs j’ai terminé plus de séries que de livres ce mois-ci !<span></span> </p> <a name='more'></a> <p></p> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <p></p> <p style="text-align: center;"> <span style="font-size: large;"><b>LIVRES</b></span><br /> </p> <p><b></b></p> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <b><img alt="Couvertures des livres lus en novembre" border="0" data-original-height="657" data-original-width="450" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcEePFT2jYjFrOLEkkbknFRF_u4xedQpOosz3c6WbK4O44b1QjakrvooGYTxxPAMn0vlAQUUVp1RrL4Bh0GYmzVFOyzXyO4geb1J1s7MdZRK0eXffNQ7RYK6oGhAF-s_3o9QHug9g67fGHHLOvaZUH9B0jrJsStDPeanrkpjgH_MEI5Mc3GCsEcXR9xLIY/w274-h400/RF11-Livres.jpg" width="274" /></b> </div> <p></p> <p> <b>Chimères no. 1 (magazine) Stuart Turton - L'Étrange Traversée du Saardam https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/12/stuart-turton-letrange-traversee-du.html 233°C urn:uuid:f60ef83f-9e84-950c-c5bd-4ffb5f45a799 Tue, 10 Dec 2024 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiCSTHPbfISSH5lAIjqx9M-EDGghxEGLial7Yxxtb2kn_ImPmTD6LyJFHUQYlB4PnLY_rEuc95OvvChzDc8oH8Q2zDEgFJdHbN6Kxir8zhodbgWyQORvXXJPLvtW37ROLIjZLsRHpBPY03-8nKYcZgvMBDqplpz1UjFskESyOMtcbN_fXTCMYMLjfTtmR6/s785/letrangetraverseedusaardam.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="785" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiCSTHPbfISSH5lAIjqx9M-EDGghxEGLial7Yxxtb2kn_ImPmTD6LyJFHUQYlB4PnLY_rEuc95OvvChzDc8oH8Q2zDEgFJdHbN6Kxir8zhodbgWyQORvXXJPLvtW37ROLIjZLsRHpBPY03-8nKYcZgvMBDqplpz1UjFskESyOMtcbN_fXTCMYMLjfTtmR6/w255-h400/letrangetraverseedusaardam.jpg" width="255" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>L'Étrange Traversée du Saardam, Stuart Turton, 2020, 576 pages</i></div><br /> En 1634, le Saardam, un navire de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, quitte <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Batavia_(Indes_n%C3%A9erlandaises)"><span style="color: #da901f;">Batavia</span></a> pour retourner à Amsterdam. À son bord se trouve le gouverneur général, ses proches, une mystérieuse cargaison et un prisonnier, le célèbre détective Samuel Pipps. Mais juste avant le départ, le bateau subit un avertissement de la part d'un lépreux à la langue coupée : le Saardam est maudit. Et l'étrange symbole qui apparait sur la grand-voile au moment de l'appareillage n'est que le premier d'une série de phénomènes inexpliqués.<br /><br /> Comme il se doit, <i>L'Étrange Traversée du Saardam</i> étant un roman policier et non un roman fantastique, tout le sel sera de découvrir comment tout cet apparat démoniaque peut avoir des causes bien plus terre à terre. Tout n'est pas parfait au final mais le déroulé m'a happé et la résolution m'a satisfait, ce qui est à mon avis l'essentiel avec ce genre de livre. Livre qui propose avant ça tout ce qu'on peut attendre de lui : des personnages qui ont tous des secrets, des révélations régulières, un duo d'enquêteurs totalement holmésien, une suspicion envers tous et toutes et même quelques bons petits <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusil_de_Tchekhov"><span style="color: #da901f;">fusils de Tchekhov</span></a>.<br /><br /> Certes, <i>L'Étrange Traversée du Saardam</i> n'a pas l'éclat et l'originalité de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2019/09/stuart-turton-les-sept-morts-develyn.html"><span style="color: #da901f;"><i>Les Sept Morts d'Evelyn Hardcastle</i></span></a> et il ne faut pas le lire en s'attendant à prendre la même claque. Certes, Stuart Turton a pris quelques libertés et il est difficile de ne pas se dire qu'il fallait tout de même une bonne dose de chance pour que tout se déroule aussi bien. Certes, malgré le côté dramatique de la situation, c'est un roman qui reste gentillet. Certes. Mais heureusement pour moi, je suis facilement passé outre, trop pris que j'étais par l'envie de découvrir le truc suivant. Et j'en suis sorti en ayant passé un agréable moment avec un bon petit <i>roman policier</i> et un huis-clos maritime très plaisant à lire.<br /><br /> <i>Couverture : David Mann - Rémi Pépin / Traduction : Fabrice Pointeau</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="http://touchezmonblog.blogspot.com/2022/01/stuart-turton-etrange-traversee-saardam.html"><span style="color: #da901f;">TmbM</span></a>, <a href="https://lespipelettesenparlent.com/2023/07/etrange-traversee-du-saardam-stuart-turton/"><span style="color: #da901f;">Zina</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2022/03/letrange-traversee-du-saardam-stuart.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/04/19/letrange-traversee-du-saardam-stuart-turton/"><span style="color: #da901f;">Le nocher des livres</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2022/08/06/chronique-letrange-traversee-du-saardam-de-stuart-turton/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/l-etrange-traversee-du-saardam"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, ...</i><br /> Bifrost n°115 http://rsfblog.fr/2024/12/10/bifrost-n115/ RSF Blog urn:uuid:c1f9b4b8-9cae-a409-fd32-a9ed66fe917c Tue, 10 Dec 2024 17:30:28 +0100 <p>Ce Bifrost n°115 consacre un impressionnant dossier à James Tiptree Jr., alias Alice Bradeley Sheldon (1915 &#8211; 1987), une figure importante de la science-fiction américaine et encore mal connue ici. Le dossier, coordonné par Jean-Daniel Brèque, explore l&#8217;œuvre et la vie complexe de James Tiptree Jr. La biographie, découpée en trois parties et intitulée Puzzle [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/10/bifrost-n115/">Bifrost n°115</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Noël approche : quelques idées cadeaux http://planete-sf.com/noel-approche-quelques-idees-cadeaux/ Planète-SF urn:uuid:7bfd4147-f2be-dc2d-abcd-700f14a047d0 Tue, 10 Dec 2024 17:00:00 +0100 <p>Noël approche et vous cherchez encore des idées pour vos cadeaux ? L&#8217;équipe du Planète SF vous propose quelques idées de cadeaux SFFF à mettre sous le sapin <p>Noël approche et vous cherchez encore des idées pour vos cadeaux ? L&rsquo;équipe du Planète SF vous propose quelques idées de cadeaux SFFF à mettre sous le sapin <img src="https://s.w.org/images/core/emoji/15.0.3/72x72/1f609.png" alt=" Alfie, de Christopher Bouix https://www.lorhkan.com/2024/12/09/alfie-de-christopher-bouix/ SF - Lorhkan et les mauvais genres urn:uuid:0bb8dad1-158d-da5e-950e-6e4e3cc6e86c Tue, 10 Dec 2024 14:11:44 +0100 <img src="https://www.lorhkan.com/wp-content/uploads/2024/12/Alfie-Bouix-une.jpg" width="792" height="377" /><br><br><p>J’ai longuement hésité à propos de ce roman. J’avoue que j’avais un a priori et que je le voyais comme un roman un peu facile sur les dérives de l’IA et des assistants personnels. Un truc un peu trop light pour vraiment m’intéresser. Et j’avais raison. Au début du moins……</p><p style="text-align:center;"> <a class="more-link" href="https://www.lorhkan.com/2024/12/09/alfie-de-christopher-bouix/">Suite -></a> </p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Aux Forges de Vulcain https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-aux-forges-de-vulcain-c553c2ee02ac?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:fe3df2d5-d0e2-4a5b-cc0e-2005b50d037f Mon, 09 Dec 2024 18:06:57 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*ZAps0BDIC71RAqa57Kevtg.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Aux Forges de Vulcain</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/260/0*mgJKVjFvPL7o_ZbW.jpeg" /></figure><p><em>Pour vous aider à faire le tri dans vos futurs achats durant ce raz-de-marée littéraire que représente la rentrée littéraire, nous avons décidé de donner la parole aux éditeurs pour vous parler de leur coup de cœur…et du reste de l’année aussi !</em></p><h4>David Meulemans :</h4><p>Merci de me permettre d’exposer notre programme pour 2025. <br>Surtout que cela me permet, à chaque fois, de me rendre compte que tous ces titres qui ont été programmés individuellement finissent par dessiner une logique, un thème, qui est propre à l’année. <br>Cette année, la montée des périls, politiques autant que climatiques, en France comme dans le reste du monde, se voit dans notre programmation. Pris ensemble, tous ces titres sont une discussion, un dialogue, avec plusieurs mythes : Icare qui a volé trop haut, Prométhée qui est puni, Pandore qui nous a maudits, Cassandre qui nous promet la destruction. L’année ne sera pas que tragédies et souffrances mais reflète le monde tel qu’il est.</p><p>Le tout premier titre de l’année est un peu à part, c’est la réédition de mon manuel d’écriture, qui est la synthèse de ma thèse de doctorat <em>(sur les processus créatifs)</em> et de mon expérience d’éditeur <em>(lecture de manuscrits et travail avec des autrices et auteurs)</em>. Cette deuxième édition de <strong>Ecrire son premier roman en dix minutes par jour</strong> a une nouvelle couverture, des illustrations intérieures d’<strong>Emmanuelle Teyras</strong>, et des suppléments issus des ateliers que j’ai pu depuis faire. Il y a de très nombreux manuels d’écriture, mais je pense que le mien les complète, en quelque sorte, car il étudie plus que d’autres les mécanismes qui permettent d’écrire plus régulièrement. Je précise toutefois que ce n’est pas un manuel pour se faire publier. À mes yeux, écrire et publier sont deux choses très différentes. <br>Il faut que tout le monde écrive, mais il ne faut pas toujours écrire pour publier. Nous sortons le livre en janvier car se lancer dans l’écriture d’un roman est souvent une bonne résolution du Nouvel An !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*OWqnfqnVrUOAHiiw9GSWjg.jpeg" /></figure><p>La première vraie actualité, c’est la sortie du <strong>Fils de L’Homme-dé</strong> de <strong>Luke Rhinehart</strong>, traduit par <strong>Francis Guévremont</strong>. C’est un inédit en français. <a href="https://justaword.fr/lhomme-d%C3%A9-attention-livre-culte-et-dangereux-d107fff3a479">C’est la suite d’un roman culte</a>. Mais c’est aussi un roman hilarant, qui est un roman de notre temps. Il montre, entre autres, la difficulté, voire la bêtise des injonctions permanentes au développement personnel. Bien sûr, nous devons nous perfectionner moralement, et <strong>Rhinehart </strong>est un moraliste, mais la recherche du bonheur personnel ne doit pas non plus devenir l’oubli de la vie collective. Sous ses dehors de farce et de satire, c’est un excellent roman sur la tension entre être soi et faire du commun. Notre couverture est inspirée d’une vieille couverture de <strong>Spiderman</strong>, où Peter Parker renonce à être Spiderman. Comme nous pouvons renoncer, un temps seulement, à être l’Homme-dé, quitte à redevenir ce héros contemporain, mais instruit du poids de sa liberté.<br>L’homme-dé, c’est à la fois Icare — celui qui est puni parce qu’il a volé trop haut dans le ciel. Et Prométhée, car il nous a apporté une liberté nouvelle. Liberté nouvelle qui est un peu la boîte de Pandore, une source de catastrophes, mauvaises pour certaines. <br>Et il a manqué une Cassandre à <a href="https://justaword.fr/lhomme-d%C3%A9-attention-livre-culte-et-dangereux-d107fff3a479">l’Homme-dé</a>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*np0rikcybOgN6hGsPmhm0A.jpeg" /></figure><p>En mars, toutes ces figures vont réapparaître, mais dans un texte complètement différent, le nouveau roman de <strong>Rodolphe Casso</strong>, <strong>Sortir du rang</strong>. C’est le récit d’une lanceuse d’alerte qui essaye de passer en Espagne pour fuir des brutes lancées à sa poursuite. C’est un western qui se passe dans les Pyrénées, un vrai <em>page-turner</em>. Mais qui est aussi une sorte de synthèse élégante, pugnace, des tensions et conflits de notre temps : néolibéralisme, capitalisme prédateur, écologie, etc. Cela ressemble parfois à des films français des années 70, mais aussi à cette grande tradition américaine qui montre des héros amenés au point de rupture, au point où il faut décider entre rentrer dans le rang, et sortir du rang, se révolter, fuir, combattre. Ce que j’aime dans ce texte, c’est qu’il se peut lire comme un très bon western, un peu très bon thriller, mais qu’il rumine toutes les questions de l’époque. Cela montre vraiment que <strong>Casso</strong>, titre après titre, construit une œuvre.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/827/1*yevt5RW2YgT0wcBiXIO_Dw.jpeg" /></figure><p>Le mois d’avril sera consacré à une nouvelle édition de <strong>Un regard en arrière</strong> d’<strong>Edward Bellamy</strong>, traduit par <strong>Francis Guévremont</strong> et préfacé par <strong>William Blanc</strong>. Une sorte d’utopie écrite à la fin du dix-neuvième siècle — un récit de foi en l’esprit humain, qui suit un jeune homme qui s’endort en 1891, se réveille en 1900. Un texte qui a inspiré des centaines d’autres, comme le <strong>Talon de fer</strong> de <strong>Jack London</strong>. Et une bonne part de la conversation collective américaine de l’époque : on dit que c’est le troisième roman le plus vendu sur le sol américain à cette époque, après la <strong>Bible </strong>et <strong>La Case de l’oncle Tom</strong>. Pour les <em>Forges</em>, c’est un moyen de montrer le besoin de l’utopie. Et puis, c’est un moyen de montrer que, si nos ancêtres ont pu imaginer des choses folles et radicales, il ne tient qu’à nous d’inventer des futurs possibles !</p><p>En mai, nous aurons une très grosse sortie en littérature étrangère, <strong>Cassandre</strong> de <strong>Sharma Shields</strong>, traduit par <strong>Elisabeth Guillerm</strong>. <br>C’est un grand roman américain, sombre et dur. Une jeune femme rejoint, en 1943–1944, le projet Manhattan, et commence à avoir des visions d’horreur de l’Holocauste nucléaire. Difficile d’en dire plus — ce n’est pas un roman historique, plutôt un roman allégorique. En un sens, c’est un roman sur les lanceurs d’alerte aussi, sur la violence que l’on se fait, sur les multiples formes de domination. Nous le publions alors que le monde commémorera les 80 ans de la bombe A. Alors que le Prix Nobel 2024 a été décerné à l’organisation japonaise <strong>Nihon Hidankyo</strong> — la confédération des survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Alors que le péril nucléaire revient. Il y a quelques années, nous avions publié le premier roman d’<strong>Alexandra Koszelyk</strong>, devenue depuis une romancière confirmée. Dans son premier roman, <a href="https://justaword.fr/%C3%A0-crier-dans-les-ruines-21dcc38a66c9"><strong>À</strong> <strong>crier dans les ruines</strong></a>, elle partait de l’explosion de Tchernobyl pour tresser nombre de fils : la mémoire, l’exile, l’Europe, la survie de la Nature. <br><strong>Sharma Shields</strong> se livre avec art au même exercice.</p><p>Enfin, au printemps, ce sera les quinze ans des <em>Forges </em>— nous prévoyons plein de projets secrets. Et, à l’automne, certaines grandes plumes du catalogue reviendront : <strong>Gilles Marchand</strong>, <strong>Gerard Guix</strong>, <strong>Rivers Solomon</strong>, <strong>Thomas Spok</strong>, <strong>Pierre Raufast</strong>. <br>Et peut-être que nous reviendrons à la <a href="https://justaword.fr/capitale-du-nord-tome-1-citadins-de-demain-795d01f427dc"><strong>Tour de garde</strong></a>…. Qui sait ?</p><p>Je me rends compte qu’on ne peut pas faire de la politique par le roman, mais que tout ce qu’on fait est politique. Alors nous allons essayer de faire de bons romans, des romans divertissants, exaltants, romanesques, et il s’avère qu’ils sont le reflet de nos peurs et de nos espoirs.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=c553c2ee02ac" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-aux-forges-de-vulcain-c553c2ee02ac">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Aux Forges de Vulcain</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Conquest | Une histoire de contamination https://dragongalactique.com/2024/12/09/conquest-nina-allan/ Le dragon galactique urn:uuid:c7063eea-f8a9-4412-30a9-b5005f5ab238 Mon, 09 Dec 2024 08:12:00 +0100 Conquest est un roman écrit par Nina Allan publié en français en 2023 aux éditions Tristram. Il a été traduit par&#160; Bernard Sigaud. Comment Nina Allan va-t-elle réussir à nous embrouiller cette fois ? C&#8217;est&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2024/12/09/conquest-nina-allan/">Plus</a> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : éditions Critic https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-%C3%A9ditions-critic-045ef2a34b88?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:2ffbc8de-678d-a7ff-0805-d315f51d57e6 Sun, 08 Dec 2024 18:05:06 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*V9g6rR-SXi7oAiWZoLFb-Q.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : éditions Critic</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2025, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!<br>Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !</em></p><h4><strong>Eric Marcelin </strong>&amp; <strong>Florence Bury</strong> :</h4><p>2025 est un tournant pour <em>Critic</em>. <br>Alors avant de vous parler de notre programme, nous allons vous parler des changements majeurs initiés à l’occasion de nos 15 ans ! <br>On ne sait jamais, des fois que vous ne nous suiviez pas sur les réseaux sociaux !</p><p>15 ans, c’est la bascule, presque le passage à l’âge adulte, le temps de prendre des décisions et de passer à une nouvelle étape pour la maison d’édition, alors 15 ans après avoir lancé les éditions <em>Critic </em>au sein de la même structure que la librairie éponyme créée il y a 24 ans, <strong>Eric Marcelin</strong> le fondateur a monté une nouvelle société dédiée à la maison d’édition.<br>Une nouvelle structure pour accueillir plein de changements.</p><p>Le premier de ces changements ?<br>L’arrivée de sept nouveaux partenaires ! <br>Mais, pas d’inquiétude, les éditions <em>Critic </em>demeurent indépendantes<br>Parmi ces sept nouveaux partenaires, deux vous sont sans doute déjà bien connus : <strong>Florence Bury</strong>, éditrice et traductrice des littératures de l’imaginaire, qui prend la direction générale des éditions après 13 ans de collaboration en tant que prestataire ; l’auteur français <strong>Lionel Davoust</strong>, qui portera la voix des auteurs et autrices au sein des éditions <em>Critic.</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1002/1*o1Zy8DFYyIuxKAjA0sStBg.jpeg" /></figure><p>Deuxième changement, nous avons quitté la diffusion/Distribution <em>Harmonia Mundi</em> pour rejoindre <em>La Diff </em>à la diffusion et <em>Hachette </em>à la distribution.<br>Troisième changement, un nouveau format pour nos livres, un peu plus grands, et nouvelle maquette, plus sobre, tout en gardant un clin d’œil à l’ancienne. Quatrième changement, un logo qui a légèrement évolué.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*SxAfRoX8TZF2xF0pjfXvrg.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*3PxvloI5j2bDX_X6beVtMQ.png" /></figure><p>Voilà, maintenant que vous connaissez l’essentiel, passons donc au programme et à ce que nous vous avons concocté pour cette année de nos 15 ans.</p><p>Pour débuter, en mars, nous vous proposerons le traditionnel <strong>P.-J. Hérault</strong>. Mais attention messieurs dames, un <em>INÉDIT </em>de monsieur <strong>P.-J.</strong> ! <br>Avec une préface de <strong>Laurent Whale</strong>. Il s’agit d’un manuscrit retrouvé par son épouse lors du tri des affaires de <strong>P.-J</strong><em>.</em>, qui nous a quittés il y a maintenant 2 ans. Nous sommes donc très fiers de pouvoir vous proposer Le sauvetage, un roman qui malheureusement n’a pu être revu et amélioré par <strong>P.-J</strong> lui-même, un roman qui restera donc tel quel, sans doute imparfait malgré le travail que nous y avons tout de même apporté en accord avec sa femme. Mais un texte qui fera plaisir aux aficionados et un texte hommage. Hommage d’ailleurs rendu sur la couverture par <strong>Frédéric Le Martelot</strong>, qui a voulu représenter le bureau de l’auteur, comme s’il était à bord d’une navette et survolait la planète où l’action du Sauvetage se déroule.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/656/1*gcybCvZHZs_0WtdFVBD3bQ.jpeg" /></figure><p>Deuxième roman à bénéficier du nouveau format et de la nouvelle maquette, <strong>Vent rouge</strong> d’<strong>Emmanuel Quentin</strong>. <strong>Emmanuel Quentin</strong> rejoint pour notre plus grand plaisir le catalogue <em>Critic</em>. Ce roman nous vous l’avions annoncé pour la fin d’année 2024. Mais avec le changement de diffusion/distribution le voici finalement sur le mois de mars. L’occasion pour <strong>Emmanuel </strong>d’être accompagné par l’aura de <strong>P.-J</strong>., peut-être ? Souhaitons lui de rencontrer le même succès dans le temps.<br>Ce roman est un véritable coup de cœur qui vient parfaitement s’ancrer dans la collection science-fiction de <em>Critic</em>. Une rythmique intéressante, un univers intriguant, une culture foisonnante. Avec ce planet opera exotique, Emmanuel Quentin explore la question de la mémoire et de l’importance des souvenirs, les raisons de la décadence d’un empire et d’un régime politique axé sur l’ordre et une vérité unique, et la place que pourrait prendre l’IA. Tout cela accompagné par une écriture immersive, poétique, nostalgique et littéraire . Comme Satia, l’Oppresseur surgi d’un passé douloureux que les habitants de Sophis pensaient avoir laissé loin derrière eux, vous risquez de vous laisser surprendre par ce Vent rouge qui souffle tous les cycles et emporte des lambeaux de mémoire…</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*gB9A8LGWSU2jTMarcDXp4A.jpeg" /></figure><p>En avril, <strong>Lou Jan</strong> revient avec son deuxième texte aux éditions <em>Critic</em>, qui s’inscrit dans un triptyque sur la vie. Après avoir exploré l’amour avec La Machine à aimer, elle s’attaque ici au corps avant de poursuivre en 2026 ou 2027 avec le temps. Avec <strong>Un corps d’avance</strong>, <strong>Lou </strong>explore une utopie technologique, qui présente les défis et les imperfections d’une société où le progrès, symbolisé par l’extension de la vie et la régénération du corps, semble incompatible avec l’humanité profonde et les désirs intemporels qui façonnent les individus. Si l’immortalité promet une existence sans fin, elle semble aussi emporter avec elle une forme de perte. <br>Et s’il y avait une faille lors des reset ?</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*auklYemFbiYIPxt06S2gwg.jpeg" /></figure><p>En avril également, <strong>Romain Benassaya </strong>revient, mais cette fois dans la collection <em>Déclic </em>avec <strong>La Nébuleuse captive</strong>. Alors roman jeunesse, <em>oui</em>, assurément, mais un roman jeunesse parfaitement lisible par les adultes, surtout que ce roman s’inscrit dans l’univers de <strong>Pyramides</strong>, que <strong>Romain Benassaya</strong> développe depuis des années maintenant. Dans <strong>La Nébuleuse captive</strong> vous découvrirez des pirates de l’espace, des ruches zombies, des intelligences artificielles futuristes, pour un adroit mélange des genres qui devrait une fois encore vous happer. Un roman intergénérationnel qui fonctionne comme une porte d’entrée dans l’univers de l’auteur, pour partager sa passion avec les jeunes de son entourage.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*W7vJpOGme6IuPn6jwc9gSA.jpeg" /></figure><p>En mai, une nouvelle autrice rejoint l’équipe pour un nouveau roman jeunesse qui vient enrichir la collection <em>Déclic</em>. Nous accueillons <strong>Noëmie Lemos</strong> pour <strong>Station Symbiose</strong>. Et <strong>Noëmie </strong>a du talent et de l’imagination à revendre, vous pourrez le constater dans ce roman où la vie foisonne, sous toutes ses formes avec une richesse digne des romans de <strong>Laurent Genefort</strong> ou de la série<strong> Scavengers Reign</strong>, si vous connaissez. <br>Sinon rattrapez vite votre retard !<br>Cette station qui regroupe tout ce que l’univers compte d’êtres intelligents n’est pas un lieu facile pour les humains, considérés comme la lie des espèces, de vulgaires « <em>djekets </em>» ! La jeune Myrina, rebelle et rêveuse, y donne en secret des concerts d’odeurs, car l’odorat est « l<em>e seul sens commun à toutes les espèces du système. Probablement parce qu’il est le plus simple, le plus moléculaire. </em>». Et lorsque sa mère est arrêtée et incarcérée dans une prison « <em>inédite </em>», la jeune humaine part dans une quête déjantée pour la faire innocenter. Elle devra pour cela se surpasser et parcourir les 4 coins de la station, accompagnée de la plus étrange des façons par Pyr’hus, un alien bien mystérieux…</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*3eUnCgexw2afJDFQK4h4YQ.jpeg" /></figure><p>En juin, c’est <strong>Laurent Genefort</strong> qui revient avec un presque nouveau récit <strong>Clones &amp; Prophètes</strong>, qui reprend les titres <strong>Typhon </strong>et <strong>Troisième Lune</strong>, mais complètement revus et corrigés, un quasi nouveau roman donc. Ces deux titres sont repris en un seul car les thématiques se répondent parfaitement. Gros travail de <strong>Laurent </strong>pour moderniser et améliorer ces textes qui demeurent de purs romans d’aventure bien ficelés et entraînants comme on les aime à <em>Critic</em>. Deux trajectoires, deux combats : l’un pour façonner le destin des autres, l’autre pour reconquérir son propre être. Quand le pouvoir et l’identité deviennent des marchandises, jusqu’où l’humanité peut-elle tomber avant de disparaître ?</p><p>Septembre signe le retour de la talentueuse <strong>Eva Martin</strong>, qui a surpris tout le monde avec son étonnant et remarqué premier roman <a href="https://justaword.fr/miska-de-la-fantasy-%C3%A0-lheure-coloniale-d1e288f6714"><strong>Miska</strong></a>. <br>Prix <em>Étrange Grande </em>du Premier Roman 2024 , nominé pour le <em>Prix Elbakin.net </em>du <a href="https://justaword.fr/miska-de-la-fantasy-%C3%A0-lheure-coloniale-d1e288f6714">meilleur roman de fantasy français 2024</a>.<br>Elle revient donc avec <strong>De l’or dans les mains</strong>, un roman qui s’inscrit dans le même univers, mais parfaitement indépendant. Cela se passe des années après l’invasion Kinosh. On y retrouve sa plume, son humour… Mais on vous en dira plus d’ici quelques mois…</p><p>En octobre ce sera au tour d’<strong>André David</strong> de proposer son deuxième roman, <strong>Luna Incognita</strong>, après le remarqué <strong>Naufragés de l’institut Fermi</strong>.</p><p>En novembre sortira <strong>Le projet Barkhane</strong>, un roman à 4 mains commis par deux auteurs talentueux : <strong>Régis Goddyn</strong>, connu pour sa saga <strong>Le sang des 7 rois </strong>aux <em>éditions L’Atalante</em>, et <strong>Régis Hautière </strong>scénariste phare de Bande dessinée, à qui l’on doit entre autres <strong>La Guerre des Lulus</strong>, adapté récemment au cinéma.</p><p>Et fin novembre, rebelote avec un autre titre de <strong>Romain Benassaya</strong>, en jeunesse toujours. Mais notre petit doigt nous dit qu’un roman adulte devrait également arriver en 2026 ! Un <strong>Romain </strong>prolifique qui déploie sa palette d’auteur des romans adultes à la jeunesse en passant par la BD. Bonus : vous pouvez retrouver les titres de <strong>Romain </strong>en audio via la société <em>Blynd </em>!</p><p>Pour résumer, voici une année 2025 riche en nouveaux auteurs, en deuxièmes romans et en récits forts pour accompagner les 15 ans des éditions <em>Critic </em>et continuer de vous proposer « <em>Des livres que vous ne lâcherez pas ! </em>», promouvoir la qualité des autrices et auteurs français et continuer de donner leur chance à de nouveaux talents.</p><p>Nous vous souhaitons une excellente année 2025, pleine de surprises et découvertes littéraires ! <br>Restez curieux et n’hésitez pas à aller piocher dans notre fonds pour découvrir des perles à côté desquelles vous êtes peut-être passé !</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=045ef2a34b88" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-%C3%A9ditions-critic-045ef2a34b88">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : éditions Critic</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Le Changelin – Victor Lavalle https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/08/le-changelin-victor-lavalle/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:1340f560-4bb4-f006-cac3-a8385bd2cf58 Sun, 08 Dec 2024 10:08:02 +0100 Le Changelin est un roman fantastique de Victor Lavalle paru en 2017 aux États-Unis et traduit en français, publié par Actusf début novembre. La traduction est de Claire Chevalier. Le roman a obtenu le prix Locus du meilleur roman d&#8217;horreur 2018, le prix World Fantasy du meilleur roman 2018 ainsi que le prix British Fantasy [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="700" height="1000" data-attachment-id="53294" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/09/20/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2024/actusf590-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg" data-orig-size="700,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="ActuSF590-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg?w=210" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg?w=700" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-53294" style="width:415px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg 700w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg?w=105 105w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/actusf590-2024.jpg?w=210 210w" sizes="(max-width: 700px) 100vw, 700px" /></figure></div> <p><em>Le Changelin</em> est un roman fantastique de Victor Lavalle paru en 2017 aux États-Unis et traduit en français, publié par Actusf début novembre. La traduction est de Claire Chevalier. Le roman a obtenu le prix Locus du meilleur roman d&rsquo;horreur 2018, le prix World Fantasy du meilleur roman 2018 ainsi que le prix British Fantasy du meilleur roman d&rsquo;horreur 2018. Le roman a été adapté en série sur Apple TV+ en 2023.</p> <p>Apollo Kagwa habite à New-York avec sa femme Emma, bibliothécaire. Il travaille dans le commerce de livres rares. Le couple attend bientôt un heureux événement, ce qui inquiète un peu Apollo pour plusieurs raisons: l&rsquo;argent tout d&rsquo;abord, et les questionnements sur sa future paternité, le père d&rsquo;Apollo l&rsquo;ayant abandonné quand il était tout jeune. Après la naissance, le bonheur est au rendez-vous, accompagné de fatigue, de doutes, de nuits blanches et de questionnements. Le comportement d&rsquo;Emma avec le bébé devient de plus en plus étrange. Apollo pense tout d&rsquo;abord à une dépression post-partum, mais les choses ne s&rsquo;arrangent pas et finissent par tourner au drame.</p> <p>Victor Lavalle prend son temps (sans doute un peu trop) pour installer son intrigue et ses personnages. La narration s&rsquo;installe sur deux époques: celle des parents d&rsquo;Apollo, puis celle d&rsquo;Apollo et d&rsquo;Emma principalement. Le début est assez lent, le temps de tout mettre en place, de bien situer les personnages, leur passé, leurs histoires familiales, les différents endroits où se déroule le roman. Victor Lavalle joue avec les mécanismes du fantastique, installant le doute chez son lecteur sur ce qui se passe, sur la santé mentale d&rsquo;Emma puis sur celle d&rsquo;Apollo. C&rsquo;est très bien fait, on doute, on se questionne beaucoup, hésitant entre deux explications.</p> <p>L&rsquo;utilisation des légendes et des contes est au centre du récit. A travers cette histoire, l&rsquo;auteur aborde de nombreuses thématiques: le féminisme, la parentalité, la dépression, le racisme, les relations filiales, les relations au sein d&rsquo;une famille. Victor Lavalle aborde un sujet difficile, ce roman lui ayant servi à exorciser ses angoisses nées après la naissance de son fils. Des angoisses que partagent tous les parents, liées au couple, au bien-être de l&rsquo;enfant. L&rsquo;histoire du roman est tout en justesse, liée à une expérience personnelle, en y ajoutant une dimension mystérieuse et cauchemardesque.</p> <p><em>Le Changelin</em> est ainsi un roman qui puise sa réussite dans les mécanismes du fantastique, faisant constamment douter son lecteur. Malgré quelques longueurs, le roman se lit agréablement grâce à des personnages réussis et à des thématiques actuelles.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Auteur: Victor Lavalle</p> <p>Traduction :Claire Chevalier</p> <p>Éditions: Actusf</p> <p>Parution: 5 novembre 2024</p> <p>Apollo Kagwa est heureux. Malgré une enfance marquée par le départ de son père, il est désormais amoureux, jeune papa et avec un métier qu&rsquo;il aime : chasseur de livre ancien à New York. Ce bonheur se fissure lorsque sa femme commence à se comporter bizarrement avec leur bébé… jusqu&rsquo;à ce qu&rsquo;elle commette le pire et disparaisse.<br>C&rsquo;est le début d&rsquo;une quête pour Apollo, une quête pour comprendre et résoudre les mystères qui désormais le hantent… Que découvrira-t-il ?</p> <p></p> <p></p> <p></p> Ils ont rejoint ma PAL (165) http://rsfblog.fr/2024/12/07/ils-ont-rejoint-ma-pal-165/ RSF Blog urn:uuid:dfa9e9b0-c324-ae5f-2440-84c6731ceede Sat, 07 Dec 2024 11:30:38 +0100 <p>Toujours à courir après le lapin blanc (parce qu’on le sait bien, la véritable richesse aujourd’hui, c’est le temps, pas l’argent), me voilà légèrement en retard pour faire le point sur mes lectures et la vie de la PAL en novembre. Après un passage revigorant aux Utopiales, ce mois s’est avéré plutôt satisfaisant côté lectures. [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/07/ils-ont-rejoint-ma-pal-165/">Ils ont rejoint ma PAL (165)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Les Moutons Électriques https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-les-moutons-%C3%A9lectriques-858c34d09821?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:83dfd457-127e-3a96-f6df-87fdaf7dc3d1 Fri, 06 Dec 2024 13:24:15 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*P7vuTrOXr3qQOtvJc6-stA.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Les Moutons Électriques</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/0*uacp0f9TeP_tLZgZ.jpeg" /></figure><p><em>Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2025, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!<br>Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !</em></p><h4>André-François Ruaud :</h4><p>Pour<em> Les Moutons électriques,</em> depuis l’été 2024, les choses se sont avérées de plus en plus difficiles, avec une dégradation ahurissante du marché et des mutations des goûts du public remettant en cause notre ligne éditoriale. Bref, nous n’avons eu qu’une solution : primo, le dire en toute transparence <em>(ce qui nous attira quelques reproches et diverses rumeurs)</em>, et secundo réduire considérablement notre voilure. Nous ne sommes donc plus que deux, <strong>André-François </strong>aux commandes et <strong>Melchior </strong>en freelance, et notre programme se trouve fort allégé en nombre de volumes comme en formats.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*1uxRi4a-PeKVUs63QmTMaA.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*q5SjB2he491rUrZ8ly40vQ.jpeg" /></figure><p>Dans la foulée du joli petit volume d’<strong>Alex Nikolavitch</strong> sur tout l’imaginaire des cosmonautes, nous allons continuer au long de la nouvelle année à publier des essais en format A5, pas chers et bien soignés niveau iconographie, sur les enfants-sorciers <em>(</em><strong><em>Harry Potter</em></strong><em> et la suite)</em>, sur les apocalypses <em>(à l’occasion d’une grande exposition à la BnF à partir de février)</em>, sur le mythe des trolls, sur le gothique ou sur la SF française.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*obWg-nqaKXtiMQcYGeCfwQ.jpeg" /></figure><p>Du côté des romans, l’on redécouvrira un grand texte culte de la fantasy féministe, <strong>Belle </strong>de <strong>Sheri Tepper</strong> <em>(prix Locus 1992)</em> ; une nouvelle plume en « <em>cosy fantasy</em> », <strong>Camille Rivière</strong> pour <strong>Contempler le monde avec les chats</strong> ; et l’on poursuivra la redécouverte de cette étonnante autrice que fut <strong>Christine Renard</strong>, avec son bijou de fantastique, <strong>La Mante au fil des jours</strong>, et un recueil SF original, <strong>Au creux des arches</strong>, qui franchement devrait surprendre par l’actualité de ses thématiques : féminisme toujours, mais aussi questions de genre, en particulier. <br><strong>Christine Renard</strong> a peu écrit mais demeure une voix pertinente, encore à la pointe des questions sexuelles et sociétales dans ses meilleurs textes.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*inRhtVUuNlPrOr5t8ovZZQ.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*ZcTaSFSUiqakg8u_Ero2rQ.jpeg" /></figure><p>Notre anthologie <strong>Solarpunk </strong>rencontra un tel succès qu’elle est épuisée depuis sa sortie : qui dira encore que les nouvelles, ça ne se vend pas ? Alors nous allons proposer la traduction d’un roman phare de ce genre, <strong>Les Itinérants</strong> de <strong>Francesco Verso</strong>, traduit de l’italien. Il s’agit du premier volet d’une trilogie <em>solarpunk </em>déjà en cours de publication aux États-Unis et en Chine, excusez du peu. Et un court roman de <strong>Claude Ecken</strong> devrait suivre, sur les thématiques climatiques les plus actuelles.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/768/1*tJe-CCCw0Bz9JNQo-Z9lUA.jpeg" /></figure><p>Enfin, le premier titre du <strong>Fruit amer</strong>, notre collection d’horreur, a rencontré un certain succès <em>(</em><a href="https://justaword.fr/atlas-de-lenfer-le-choc-horrifique-de-la-rentr%C3%A9e-0fb6db2c2ef9"><strong><em>Atlas de l’Enfer</em></strong></a><em> de </em><strong><em>Nathan Ballingrud</em></strong><em>)</em> et nous espérons récidiver avec un roman de « <em>folk horror</em> » venu du Canada :<strong> La Fille perdue du peuple Cree </strong>de <strong>Jessica Johns</strong>.</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=858c34d09821" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-les-moutons-%C3%A9lectriques-858c34d09821">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Les Moutons Électriques</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Bulles de feu #68 - Novembre 2024 https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/12/bulles-de-feu-68-novembre-2024.html 233°C urn:uuid:c46d9c7d-5c71-2c78-860a-888a3e454a4d Wed, 04 Dec 2024 18:18:00 +0100 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtyw2VUWzKCXiQJBNc8gP1lQ8NrMIG_zpW_IgchkSjACYxWC_DGMEadLI6hPi5CLy9b9ttqt0FoL3wWLWcjwE3YoC-oCG7lnzd_4_GN8m9QarMHL9gE-M6aauaUNkclhTdtvXlkdUAFdOinwswkQ2NM0sJYduLavcEz_6yUjHDeEQgbIVqp-cMpHxxQ/s1600/Flamme1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="132" data-original-width="132" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtyw2VUWzKCXiQJBNc8gP1lQ8NrMIG_zpW_IgchkSjACYxWC_DGMEadLI6hPi5CLy9b9ttqt0FoL3wWLWcjwE3YoC-oCG7lnzd_4_GN8m9QarMHL9gE-M6aauaUNkclhTdtvXlkdUAFdOinwswkQ2NM0sJYduLavcEz_6yUjHDeEQgbIVqp-cMpHxxQ/w86-h86/Flamme1.png" width="86" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Mouais</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxBrolvw65Y2pmIntmIJiSeZN1pVTwTobLSNehkHa_OvUNMGLlSpqUxoNgHaTmMdK_Tv9TFn6bGsNywDqXRuTFe2Fw2o-RA1uNWPJctYwcu6UgggTmMWOpX9tGZbTjREJB8lXbVWXndPKryUxPuiM6tls3y2ieivAMqrGTj2hpgUnY51IT-548d6zzUDNz/s1065/Couv_501512.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1065" data-original-width="774" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxBrolvw65Y2pmIntmIJiSeZN1pVTwTobLSNehkHa_OvUNMGLlSpqUxoNgHaTmMdK_Tv9TFn6bGsNywDqXRuTFe2Fw2o-RA1uNWPJctYwcu6UgggTmMWOpX9tGZbTjREJB8lXbVWXndPKryUxPuiM6tls3y2ieivAMqrGTj2hpgUnY51IT-548d6zzUDNz/s200/Couv_501512.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>River End Café</i> T.2/? - Akio Tanaka</b><br /><br />Un enchaînement improbable de situations diverses, ça passe sans transition du tragique au "comique", du harcèlement à la pornographie, du suicide à un concert rock. Le WTF à l'état pur. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxDBiyz7DP4R3e3e1XK2NNz1d-kul1vLkqt7YTH4JckZMw1QcRiTynuhlslxlZ3VP-YdAnXy56o9xu1Hjh6-yiTWU61TojZZUO_3P3Xp3gfcIiE4DrzCqx_O63U-SdHeQs0LX7-hBHzTAdH4HIyaOKjJAykTaNsHcV92-8henGBPXuVVbsYwj09FrcyUze/s1108/Couv_492375.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1108" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxDBiyz7DP4R3e3e1XK2NNz1d-kul1vLkqt7YTH4JckZMw1QcRiTynuhlslxlZ3VP-YdAnXy56o9xu1Hjh6-yiTWU61TojZZUO_3P3Xp3gfcIiE4DrzCqx_O63U-SdHeQs0LX7-hBHzTAdH4HIyaOKjJAykTaNsHcV92-8henGBPXuVVbsYwj09FrcyUze/s200/Couv_492375.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>My Dear Detective</i> T.1/? - Natsumi Ito</b><br /><br />Un manga pas mauvais mais gentillet et limité à tous les niveaux : des arrière-plans vides, des enquêtes simplistes et un message basique. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWphBuPQZMYUTQVpStpOiR1iRamMTTH85fIEquJXh0g0-jseYP_whshfOyb18g_ttbAjoNF0_gT4SDt_NwqWZLK6qKnp6jmoTopW1jdC859xVoFJXi2MvmVzNCIDBhijCsVYPbvuZhMWuc5ktIcClQGEB6HE5_XPKdPpvdnz-KmtdrtibwM2OYDWOYwYYK/s1141/Couv_382890.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1141" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWphBuPQZMYUTQVpStpOiR1iRamMTTH85fIEquJXh0g0-jseYP_whshfOyb18g_ttbAjoNF0_gT4SDt_NwqWZLK6qKnp6jmoTopW1jdC859xVoFJXi2MvmVzNCIDBhijCsVYPbvuZhMWuc5ktIcClQGEB6HE5_XPKdPpvdnz-KmtdrtibwM2OYDWOYwYYK/s200/Couv_382890.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>La Venin</i> T.2-5/5 - Laurent Astier</b><br /><br />Une série qui m'aura de moins en moins plu : si les tomes 2 et 3 sont de bonnes aventures dans la lignée du premier, la suite manque de crédibilité, de cohérence et d'attachement et finit par être une vraie déception. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX3YQjP62F8UrDDeaQAT-WLp7FbICzcrCgS4Ekwsj44jXysNSR3eqV7qTFshZtAZ-Vxz8kPiKtK8xI2xqx4y-WZtPr8pKYU0zQLdgX1E71by2O8QvMu5aD18PMp9ZV67fX6z2rO4iczQuMo86CmpjqMHZ3JZ3_X0Bhg1Ldf0JQLtaB2fxN6KE6ilTg2L1S/s564/vagabond1r_24620.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="564" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX3YQjP62F8UrDDeaQAT-WLp7FbICzcrCgS4Ekwsj44jXysNSR3eqV7qTFshZtAZ-Vxz8kPiKtK8xI2xqx4y-WZtPr8pKYU0zQLdgX1E71by2O8QvMu5aD18PMp9ZV67fX6z2rO4iczQuMo86CmpjqMHZ3JZ3_X0Bhg1Ldf0JQLtaB2fxN6KE6ilTg2L1S/s200/vagabond1r_24620.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Vagabond</i> T.1/37 - Takehiko Inoue</b><br /><br />Assez basique et brut pour le moment, j'attends de voir où va aller ce manga à l'excellente réputation. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpCD7lxa2cUkPMBl56sW4HScrv5AjHPZqag2w0kIz6l3klICT5saxPyS0peguJbuVU_uC3vN3BU5RgpKo4Q8qZGiXA8b66b231mlMglxtwkv9ae9iAgYTKolaBFdZj550XGDcE3aKrdxsZ-FS9h7PidrL1UzAK3b-CE20gwfh9tRo6Py-y7FEC8BhKoKgW/s1160/Couv_495070.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1160" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpCD7lxa2cUkPMBl56sW4HScrv5AjHPZqag2w0kIz6l3klICT5saxPyS0peguJbuVU_uC3vN3BU5RgpKo4Q8qZGiXA8b66b231mlMglxtwkv9ae9iAgYTKolaBFdZj550XGDcE3aKrdxsZ-FS9h7PidrL1UzAK3b-CE20gwfh9tRo6Py-y7FEC8BhKoKgW/s200/Couv_495070.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>The Bugle Call</i> T.1/? - Mozoku Sora et Higoro Toumori</b><br /><br />Un bon premier tome, plaisant à lire et fluide de bout en bout. C'est assez classique mais avec quelques bonnes idées. À voir si la série parviendra à garder de l'originalité ou si elle deviendra lambda. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifylqStxEjqpjmUoNOt52PN0bAdctZ17F3n1IiYbaIkHYOzqINdFZCMG1sKWXSTUMKo717fESWchq7lGbCLHnOdkO5Q1o0xKqSkTip2A049b4fLnGJsEYqgPSaxF7VgvhuUwQyvpPzZQgplrhMlk9DM2BlsyfIJiehJypdeDwK0BHQtEWa1Vj2vz29eGM1/s600/Couv_483923.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="600" data-original-width="381" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifylqStxEjqpjmUoNOt52PN0bAdctZ17F3n1IiYbaIkHYOzqINdFZCMG1sKWXSTUMKo717fESWchq7lGbCLHnOdkO5Q1o0xKqSkTip2A049b4fLnGJsEYqgPSaxF7VgvhuUwQyvpPzZQgplrhMlk9DM2BlsyfIJiehJypdeDwK0BHQtEWa1Vj2vz29eGM1/s200/Couv_483923.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Les Éphémères</i> T.1-2/2 - Jeff Lemire</b><br /><br />Une BD étrange (ce qui correspond parfaitement au style de Jeff Lemire), une bonne histoire fantastique qui finit étonnamment par bien retomber sur ses pattes et à boucler la boucle. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIROrF6aZ7AQEsN12p6VxGHjZOcgpI5hq3k-eXox8HJfeHpgywGt1Fcp4NUZdyfcEpPd9zgG1fCMajpBprhBrKeSKGm5sILNkngXRF_vhcIn-0WNq7j-N1BA-HPPwPb4UoaGU6mteivM__HxpVsYlSlYFP5GHT2opCNKdji7n3J1fZUf2rlKYwwtHLlQHc/s1138/Couv_457542.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1138" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIROrF6aZ7AQEsN12p6VxGHjZOcgpI5hq3k-eXox8HJfeHpgywGt1Fcp4NUZdyfcEpPd9zgG1fCMajpBprhBrKeSKGm5sILNkngXRF_vhcIn-0WNq7j-N1BA-HPPwPb4UoaGU6mteivM__HxpVsYlSlYFP5GHT2opCNKdji7n3J1fZUf2rlKYwwtHLlQHc/s200/Couv_457542.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Cache-cache bâton</i> - Emmanuel Lepage</b><br /><br />Un ouvrage imposant et un gros travail de mémoire, autant autobiographie que présentation du cohabitat, mais surtout une oeuvre qui parle des difficultés de la vie en collectivité et des relations humaines. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-zlDlnopdj_aFJYYYskGcD4feqTftA0-RFjM0Z0UUcfnpRbNISGg3TIkiSlwPbcFI0_w7WNvCmp55h6iDTJkOkLXe_0izfl8jB0zXWDUtEgvsGqbnL3WSjFpeaxLagG65tUkNRsTzJMxrCsirE_YmBIqIuVU04X8nzD7Ts47ZCqIaeQj9ASUFbnS0n3XF/s1047/Couv_484466.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1047" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-zlDlnopdj_aFJYYYskGcD4feqTftA0-RFjM0Z0UUcfnpRbNISGg3TIkiSlwPbcFI0_w7WNvCmp55h6iDTJkOkLXe_0izfl8jB0zXWDUtEgvsGqbnL3WSjFpeaxLagG65tUkNRsTzJMxrCsirE_YmBIqIuVU04X8nzD7Ts47ZCqIaeQj9ASUFbnS0n3XF/s200/Couv_484466.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>La Course du siècle</i> - Kid Toussaint et Jose Luis Munuera</b><br /><br />Une BD étonnante qui retrace le marathon des JO de 1904 d'une manière assez loufoque, digne des "Fous du volant", mais qui - et c'est peut-être là le plus étonnant - donne tout de même une assez bonne idée de l'évènement et permet d'apprendre des choses. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhultuShczSTJmKQ28Jz8unqwUGJix0lJgnWSJ5752UV5nLnSu4KuQEEpUPBFNuktU9Z1chEegh8bAu-Zv85WJHpksNv9sr_f962HSP21fb-PqgzCml2s0GBGEmrNkKr02nkOIGvEhKy9ctzAOine3JHNA_DfmOkvj799nuCYxlT5vQX4wbh3uaD74ngW3Z/s816/Couv_368191.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="816" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhultuShczSTJmKQ28Jz8unqwUGJix0lJgnWSJ5752UV5nLnSu4KuQEEpUPBFNuktU9Z1chEegh8bAu-Zv85WJHpksNv9sr_f962HSP21fb-PqgzCml2s0GBGEmrNkKr02nkOIGvEhKy9ctzAOine3JHNA_DfmOkvj799nuCYxlT5vQX4wbh3uaD74ngW3Z/s200/Couv_368191.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Ping Pong</i> Intégrale T.2/2 - Taiyou Matsumoto</b><br /><br />Dans la continuité du premier volume, un manga de sport qui développe égalitairement tous ses personnages, sans manichéisme, et qui sort de l'ordinaire, ce qui est parfois perturbant mais le rend surtout unique et appréciable. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQpJvuqbUMsyiXLh4h141IxFC3Nq8asfWqURs8CJhUbo2JTlK87JWnpLrI1642_GwNjmj3W1woZnOS6HT3UB-zZ8q2I0oSVBOuHewoxMMabhfNwYI9IJgXksrY-LD0FomWDY7jhnSP5u-4WUnIQ_0k-YNFd0xPiUCoHQEnAKjgDoQXU8OaIMvFS0-GEXX0/s1207/Couv_505469.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1207" data-original-width="791" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQpJvuqbUMsyiXLh4h141IxFC3Nq8asfWqURs8CJhUbo2JTlK87JWnpLrI1642_GwNjmj3W1woZnOS6HT3UB-zZ8q2I0oSVBOuHewoxMMabhfNwYI9IJgXksrY-LD0FomWDY7jhnSP5u-4WUnIQ_0k-YNFd0xPiUCoHQEnAKjgDoQXU8OaIMvFS0-GEXX0/s200/Couv_505469.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Le dernier festin de Rubin</i> - Ram V et Filipe Andrade</b><br /><br />Une BD qui réussit parfaitement son challenge de mettre la cuisine - indienne en l'occurrence - au centre de son récit, ce qui implique bien plus que juste des recettes. Un roadtrip culinaire qui propose une belle balade. Parutions novembre 2024 http://rsfblog.fr/2024/12/04/parutions-novembre-2024/ RSF Blog urn:uuid:78eebf4a-b014-da11-2cab-6040433b35b3 Wed, 04 Dec 2024 16:45:08 +0100 <p>Avec un petit peu de retard sur le calendrier habituel, voici les parutions de novembre 2024 en littérature de l’imaginaire. Elle est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit  et vous pourrez retrouver &#8211; bientôt &#8211; les couvertures sur sa page Facebook (elle court, elle aussi, derrière son lapin blanc). [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/04/parutions-novembre-2024/">Parutions novembre 2024</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Interview de Christopher Bouix (novembre 2024) https://lebibliocosme.fr/2024/12/04/interview-de-christopher-bouix-novembre-2024/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:461b9acb-c72d-06d1-f032-86d5b60487f7 Wed, 04 Dec 2024 10:00:08 +0100 &#60; div id= »article »> Nous avons eu l’occasion de rencontrer Christopher Bouix lors du dernier festival des Utopiales de Nantes, et il la eu la gentillesse d’accepter de répondre à nos questions sur ses dernières parutions. Bonne lecture ! Le Bibliocosme : Vous explorez dans vos deux derniers romans les nouvelles technologies et la façon dont elles pourraient changer en profondeur notre quotidien : pourquoi ce thème ? Christopher Bouix : Aujourd&#8217;hui, je n&#8217;arrive plus à me diriger dans une ville sans utiliser un outil de type « Google » ou « Citymapper ». Au point que je ne sais plus vraiment à quoi ressemblait la vie d&#8217;avant. Comment faisait-on sans téléphone portable ? Comment communiquait-on sans les réseaux sociaux ? Je ne m&#8217;en souviens plus. J&#8217;ai l&#8217;impression qu&#8217;on vit dans une époque amnésique. On n&#8217;arrive plus à s&#8217;en passer, et on n&#8217;arrive plus à imaginer le monde sans ces produits. L&#8217;un des problèmes que cela pose, à mon avis, c&#8217;est leur aspect intrusif. Quand j&#8217;utilise un GPS sur mon téléphone, qu&#8217;est-ce que je livre comme données ? Est-ce que mon besoin de confort justifie ce que je lui sacrifie en liberté ? Est-ce que je suis encore capable de mettre une limite, de distinguer ce à quoi je consens ou non ? Je n&#8217;ai pas vraiment de réponse à ces questions, mais je constate que les nouvelles technologies vont de plus en plus loin dans l&#8217;immersion dans la vie privée et dans la collecte de données personnelles. Bien sûr, comme tout le monde, ça m&#8217;inquiète. Et puis il y a un paradoxe que je trouve assez violent : les nouvelles technologies sont devenues indispensables au point de ne plus se souvenir comment c&#8217;était avant, et en même temps elles sont très éphémères parce qu&#8217;elles sont dépassées et obsolètes à la seconde même où elles apparaissent. C&#8217;est le principe de cette philosophie du progrès : toujours innover, toujours proposer un produit meilleur ou mieux adapté que le précédent. Cet équilibre-là – indispensable/éphémère – sur lequel repose en grande partie notre vie contemporaine, est précaire, donc problématique. Et, qu&#8217;on le veuille ou non, tout ça bouleverse notre rapport au monde et au réel car notre cerveau se trouve constamment sollicité, d&#8217;autant qu&#8217;on ne sait pas quels nouveaux produits apparaîtront demain. Je suis évidemment très favorable au progrès technologique. Mais je pense qu&#8217;il faudrait essayer de mener un minimum de réflexion pour essayer de comprendre comment vivre, vivre bien, c&#8217;est-à-dire vivre en conservant un accès juste au monde, au réel et aux autres, avec tous ces produits qui sont, somme toute, très récents. La science-fiction m&#8217;a semblé un media intéressant pour explorer ces idées. L&#8217;objet de la SF, contrairement à ce qu&#8217;on entend parfois, n&#8217;est pas de prédire le futur ou de faire de la prospective. C&#8217;est de représenter le présent mais sous un angle légèrement désaxé. Dans mes livres, j&#8217;essaie de regarder les problématiques de notre monde contemporain, de regarder aussi ce qui m&#8217;angoisse et me travaille personnellement, et de tirer sur le fil pour voir jusqu&#8217;où ça pourrait aller. LB : Dans « Alfie » aussi bien que dans « Tout est sous contrôle », vous imaginez des sociétés où nous devenons encore plus dépendants de technologies toujours plus intrusives et aliénantes, ce qui fait beaucoup penser à la série « Black mirror » : est-ce une volonté de votre part d’écrire une série de romans un peu coup de poing sur le sujet et y a-t-il d’autres travers de notre société que vous souhaiteriez explorer dans de futurs romans ? CB : Alfie et Tout est sous contrôle sont les deux premiers volumes d&#8217;un triptyque sur le thème de la vérité. Comment accède-t-on à la vérité ? Comment peut-on la définir ? Le problème avec les nouvelles technologies (et par ce terme, je désigne les produits qui s&#8217;inscrivent dans l&#8217;école de pensée de la Silicon Valley), c&#8217;est qu&#8217;elles vous persuadent qu&#8217;elles sont neutres. Quand vous faites une recherche sur Google,vous estimez que les résultats obtenus reflètent la vérité, ou disons sont représentatifs et objectifs. Or on sait en réalité que Google répond à une orientation idéologique très forte. C&#8217;est tout le contraire d&#8217;un outil neutre – c&#8217;est une arme politique. Donc quand on vous propose un produit, qu&#8217;on vous dit « c&#8217;est juste un outil pour vous faciliter la vie, pour rester en contact avec les gens que vous aimez, pour partager et échanger des idées, c&#8217;est super », alors que ce n&#8217;est pas un outil, c&#8217;est tout sauf un outil, c&#8217;est une arme idéologique, eh bien nécessairement votre rapport à la vérité s&#8217;en trouve bouleversé. C&#8217;est cette thématique-là qui m&#8217;intéressait pour ces trois livres. Chacun peut être lu indépendamment, se déroule une cinquantaine d&#8217;années après le précédent, et explore un aspect différent de cette nouvelle morale « hyper-technologique ». Il y a évidemment d&#8217;autres aspects de la société contemporaine qui m&#8217;intéressent et dont j&#8217;ai envie de parler. Dans Tout est sous contrôle, je parle beaucoup de la pensée positive, du développement personnel, et de tout ce qui constitue l&#8217;idéal d&#8217;une « start-up nation » constamment et uniquement tournée vers elle-même. Ce qui me plaît, c&#8217;est de voir comment un système de pensée, n&#8217;importe lequel, même le plus ouvert et bienveillant, porte en son germe son propre totalitarisme. Quand on finit par ne voir le monde – la vérité – que par un prisme unique, quel qu&#8217;il soit, qu&#8217;on rejette celles et ceux qui n&#8217;adoptent pas le même prisme et qu&#8217;on se constitue en différentes castes ou clans, on est nécessairement dans une forme de fascisme. D&#8217;une certaine façon, je crois que c&#8217;est comme ça que fonctionne la pensée conceptuelle. Quand je parle des nouvelles technologies, des GAFAM, etc., on me dit parfois que je suis un peu extrême. Et c&#8217;est vrai ! Je n&#8217;exclus pas ma propre pensée de cette critique. Il ne peut pas y avoir de pensée antifasciste. Même la pensée qui se dit « antifasciste » est fasciste. De ce ce point de vue, les entreprises de la Silicon Valley ont créé des systèmes fascistes car elles ont créé des systèmes de pensée, des prismes exclusifs pour voir le monde. Il faut toujours se méfier de l&#8217;intelligence : elle nous éloigne de la vérité. Sauf quand c&#8217;est l&#8217;intelligence du cœur, la gentillesse, l&#8217;amour, qui sont au fond les choses qui constituent notre singularité en tant qu&#8217;êtres humains et nous différencient des intelligences artificielles. Sur le terrain de la pensée, les hommes sont déjà battus, les IA sont plus fortes, ou elles le seront à court terme. Il faut maintenant inventer une autre forme d&#8217;intelligence que celle qui est systématiquement valorisée dans notre monde contemporain. J&#8217;essaie donc dans mes livres d&#8217;aborder ces sujets, de mettre en scène des personnages humains et d&#8217;autres artificiels, de voir comment ils accèdent au réel, de voir comment leur rapport au monde, à eux et aux autres, devient biaisé par ces systèmes de pensées, quels qu&#8217;ils soient. Je parle aussi des violences sociales, des inégalités, des rapports de domination dans le cadre de l&#8217;intimité. Ce sont des sujets d&#8217;actualité, mais que je n&#8217;ai pas souhaité mettre au centre des livres. Ils sont plutôt dans l&#8217;arrière-fond, un peu en sourdine. Pour les prochains romans, je ne sais pas encore, mais j&#8217;aimerais bien parler un jour de l&#8217;enfance ou de l&#8217;adolescence, de la place et de la considération qui sont donnés à ces âges de la vie dans nos sociétés. L&#8217;enfant est un être entier, complet, mais qui est systématiquement déconsidéré ou jugé incomplet par la pensée adulte car on estime que son rapport au monde est défaillant. Et puis, dans le rapport que les adultes entretiennent à l&#8217;enfance, il y a aussi un rapport de domination, de formatage, d&#8217;uniformisation de l&#8217;esprit. J&#8217;aimerais creuser ces idées-là. LB : Il y a toujours beaucoup d’humour dans vos romans, quels sont les ressorts que vous mobilisez pour faire naître l’amusement d’une situation pourtant anxiogène ou dramatique ? CB : L&#8217;humour est une forme de politesse. Ce que je décris est, quand on y pense, assez terrible. D&#8217;autant que les technologies dont nous parlons n&#8217;opéreront pas de retour en arrière, c&#8217;est absolument contraire à ce qui les constitue. Donc elles ne disparaîtront qu&#8217;en cas de catastrophe majeure ou de crise mondiale. Il faut s&#8217;habituer à vivre avec, le temps que ça dure, éventuellement les critiquer, mais tout en sachant qu&#8217;elles ne feront que raffermir leur emprise sur nos vies et que nous sommes impuissants à les contrôler. Bref, tout ça peut être assez anxiogène, en effet. Donc, par égards pour mes lecteurs, j&#8217;essaie de placer quelques blagues, histoire de ne pas les démoraliser d&#8217;emblée. Un roman, c&#8217;est certes un moyen de faire passer des idées, mais ce n&#8217;est pas un pamphlet. C&#8217;est quand même avant tout un divertissement : il faut s&#8217;amuser ! L&#8217;humour est en outre un formidable ressort dramatique. Quand vous venez de terminer un chapitre comique, qui vous a fait rire et vous a détendu, et que juste après vous lisez une scène de meurtre ou un truc un peu mystérieux, l&#8217;effet sur vous s&#8217;en trouve décuplé. Enfin, c&#8217;est une façon pour moi de m&#8217;aider à écrire. Je suis doté d&#8217;un cerveau qui a une certaine tendance à l&#8217;ennui et à la divagation. Pour rester concentré, je dois être sollicité : il faut que je m&#8217;amuse et que je sois surpris. L&#8217;humour repose précisément sur ce double mécanisme. LB : Vos deux dernières œuvres ont aussi en commun qu’elles font référence à des classiques de la littérature (Agatha Christie pour « Alfie », les tragédies de Racine pour « Tout est sous contrôle ») : quelle est leur influence sur l’intrigue et pourquoi ces œuvres en particulier ? CB : J&#8217;aime bien inscrire une sorte de réflexion « métalittéraire » dans mes romans. Alfie est un roman qui parle de la notion même de narration. On suit tout à travers les yeux d&#8217;un narrateur unique, et on se demande si l&#8217;interprétation qu&#8217;il fait de la vérité est bonne. Doit-on le croire ? Doit-on le mettre en doute ? J&#8217;ai donc ajouté quelques petites références à Agatha Christie qui, dans Le Meurtre de Roger Ackroyd, s&#8217;amuse aussi avec la notion de narration. Pour Tout est sous contrôle, Racine est important car le livre est entièrement construit sur le modèle de la tragédie classique en cinq actes. Dans le théâtre classique, la comédie se finit généralement par un mariage ou une naissance, et la tragédie par une mort (parfois un meurtre). Tout est sous contrôle raconte l&#8217;histoire d&#8217;un couple qui cherche à avoir un enfant mais qui, pour cela, va devoir traverser quelques épreuves. On ne sait donc jamais si on va pencher du côté de la comédie ou de la tragédie. Ça me semblait cohérent de faire quelques petites références à Racine. Pour moi, mon travail d&#8217;écrivain consiste surtout à inventer et à raconter des histoires. Donc mon obsession, c&#8217;est : comment faire pour que ce soit original, que ce soit un peu amusant, et que le lecteur ne puisse plus lâcher le bouquin ? Mais une fois que j&#8217;ai cette structure, cette intrigue, je réfléchis un peu : qu&#8217;est-ce que ça veut dire du point de vue littéraire ? Faire de la littérature, ça veut dire s&#8217;inscrire aussi dans une histoire de la littérature, avec des gens qui ont réfléchi avant vous, qui ont travaillé avant vous, qui se sont inscrits dans leur époque, nécessairement différente de la vôtre, qui ont expérimenté. Donc oui, c&#8217;est important pour moi, cette dimension expérimentale, stylistique, et cette réflexion sur l&#8217;objet littéraire en tant que tel. LB : Vos personnages sont très marquants, notamment parce qu’on les sent souvent prêt.es à basculer à tout moment : comment vous y prenez-vous pour construire vos personnages et y en a-t-il un qui a votre préférence ? CB : J&#8217;ai souvent l&#8217;impression que les personnages se construisent tout seuls. Et c&#8217;est vrai qu&#8217;ils ont une vie à eux, une personnalité à eux, indépendante. Mais quand même : je crois que chacun d&#8217;entre eux porte un petit peu de ma propre personne. Le côté ridicule de mes personnages masculins (Robin dans Alfie, Néo dans Tout est sous contrôle), cette tendance qu&#8217;ils ont à être un peu balourds et pas très fins, très ancrés dans une masculinité qu&#8217;ils ne remettent pas trop en question, ou alors mollement, je... Carnet de bord – novembre 2024 https://bibliosff.wordpress.com/2024/12/03/carnet-de-bord-novembre-2024/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:9b3f99c3-24aa-8ac2-d0d7-801f96fb7da7 Tue, 03 Dec 2024 23:37:22 +0100 Lectures, films, séries, jeux... le récap mensuel ! <p>Comme tous les mois (ou presque), voici mon billet culturel concernant lectures (livres, comics et BD), visionnages (films ou séries télévisées), et jeux (vidéos ou de rôle). </p> <span id="more-18241"></span> <p>Encore un article rapide (je vais bientôt arrêter, hein, si j&rsquo;ai si peu à dire) !</p> <h2 class="wp-block-heading">Livres</h2> <figure data-carousel-extra='{"blog_id":26269565,"permalink":"https:\/\/bibliosff.wordpress.com\/2024\/12\/03\/carnet-de-bord-novembre-2024\/"}' class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg"><img data-attachment-id="18201" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/11/02/carnet-de-bord-octobre-2024/les-etymologies-jrr-tolkien/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg" data-orig-size="351,576" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="les étymologies JRR Tolkien" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg?w=183" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg?w=351" width="351" height="576" data-id="18201" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg" alt="les étymologies JRR Tolkien" class="wp-image-18201" srcset="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg 351w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg?w=91&amp;h=150 91w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/les-etymologies-jrr-tolkien.jpg?w=183&amp;h=300 183w" sizes="(max-width: 351px) 100vw, 351px" /></a></figure> </figure> <p>Je bloque un peu dans <strong>Les Osseleurs</strong>, le sixième tome du Livre des Martyrs. Rien à voir avec le bouquin en lui-même, c&rsquo;est juste que je n&rsquo;ai guère envie de lire que du jeu de rôle en ce moment et que mes soirées ne sont pas extensibles. Du coup, j’ai quand même lu <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/11/23/les-etymologies-j-r-r-tolkien/"><em>Les Etymologies</em> de J.R.R. Tolkien</a>, avec un avis assez mitigé. Et j&rsquo;ai commencé les nouvelles du Bifrost 116.</p> <h2 class="wp-block-heading">Jeux de rôle et vidéo</h2> <p>Ma campagne de <strong>Pathfinder 2E</strong> est en cours, nous avons fini la boîte d&rsquo;initiation et j&rsquo;ai maîtrisé trois parties ce mois-ci. Tandis que je participai à deux autres, cette fois en tant que joueur de <strong>Delta Green</strong>, menées par <a href="https://latavernedonos.fr/">Onos</a>.</p> <p>Côté jeux vidéos, toujours calme plat ce mois-ci.</p> <h2 class="wp-block-heading">Films &amp; Séries</h2> <p>Pas de rapport avec l&rsquo;Imaginaire (quoique) puisque j&rsquo;ai regardé la mini-série sur David Beckham. Comme toujours avec cet exercice, un côté assez hagiographique, mais bon, ça se regarde.</p> <p>Côté culture aussi, je me régale avec le dernier disque de <strong>The Cure</strong>, un évènement. Et un concert déjà mythique disponible sur ioutub.</p> <figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper"> <div class="embed-youtube"><iframe title="THE CURE :: SONGS OF A LOST WORLD :: FULL LIVE STREAM" width="723" height="407" src="https://www.youtube.com/embed/_aWDlaxvEZo?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe></div> </div></figure> <h2 class="wp-block-heading">La Vie de ma PAL</h2> <p><strong>La Vie de ma PAL</strong> vous présente de façon succincte mes entrées et sorties de PAL. Les liens vers mes avis seront mis à jour à leur parution.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Entrées</strong></h3> <ul class="wp-block-list"> <li><em>Le Chevalier aux Epines tome 1 : Le Tournoi des preux</em> &#8211; Jean-Philippe Jaworski (un cadeau de la sémillante Alys du blog <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/">Cat(s), Books &amp; Rock&rsquo;n&rsquo;roll</a>, que j&rsquo;ai eu la chance de voir cette année encore, merci !)</li> <li><em>La voie de l&rsquo;ascendance, tome 1 : La complainte de danseur</em> &#8211; Ian Cameron Esslemont (trouvé en occasion, pour quand j&rsquo;aurais fini le Livre des Martyrs !)</li> <li><em>Terra Ignota 1 : Trop Semblable à l’Eclair</em> &#8211; Ada Palmer (un livre reçu suite à mon réabonnement à la revue Bifrost, mais dans l&rsquo;édition du Livre de Poche, pas du Bélial&#8230;)</li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>3 entrées</strong>. Et des tomes 1. C&rsquo;est marrant. Ou anecdotique.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Sorties</strong></h3> <ul class="wp-block-list"> <li><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/11/23/les-etymologies-j-r-r-tolkien/">Les Etymologies &#8211; J.R.R. Tolkien</a></li> <li>Bifrost 116 (les revues ne comptent pas mais je la cite quand même, parce que)</li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>1</strong> <strong>sortie</strong> <em>(je compte tout livre commencé, même s’il n’a pas été fini à la date de rédaction de ce billet).</em></p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Bilan</strong></h3> <p><strong>Et donc un bilan de +2 pour ma PAL à fin novembre.</strong> Je vous avais dit que c&rsquo;était du rapide&#8230;</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p><em>Retrouvez mes autres carnets de bord mensuels au bout de ce&nbsp;<strong><a href="https://bibliosff.wordpress.com/tag/carnet-de-bord-mensuel/">clic</a></strong>&nbsp;!</em></p> Jurassic Park et les sciences — Jean-Sébastien Steyer et Nicolas Allard https://lepauledorion.com/2024/12/03/jurassic-park-et-les-sciences-jean-sebastien-steyer-et-nicolas-allard/ L'épaule d'Orion urn:uuid:164282cb-4a94-db3b-3717-5ccb7188e902 Tue, 03 Dec 2024 14:56:27 +0100 Il y a presque 100 ans, en avril 1926, Hugo Gernsback lançait Amazing Stories, le premier magazine entièrement dédié à la science-fiction, avec la volonté de mêler divertissement et éducation scientifique et technique. La scientifiction, nom sous lequel se désignait le genre à l’époque, puisant l’inspiration de ses récits dans les sciences, il n’est guère &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/12/03/jurassic-park-et-les-sciences-jean-sebastien-steyer-et-nicolas-allard/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Jurassic Park et les sciences — Jean-Sébastien Steyer et Nicolas&#160;Allard</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="802" height="1023" data-attachment-id="15964" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/12/03/jurassic-park-et-les-sciences-jean-sebastien-steyer-et-nicolas-allard/jurassic-park/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg" data-orig-size="1097,1400" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="jurassic park" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=235" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=748" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=802" alt="" class="wp-image-15964" style="width:365px;height:auto" srcset="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=802 802w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=118 118w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=235 235w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg?w=768 768w, https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/12/jurassic-park.jpg 1097w" sizes="(max-width: 802px) 100vw, 802px" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Il y a presque 100 ans, en avril 1926, Hugo Gernsback lançait <em>Amazing Stories</em>, le premier magazine entièrement dédié à la science-fiction, avec la volonté de mêler divertissement et éducation scientifique et technique. La <em>scientifiction</em>, nom sous lequel se désignait le genre à l’époque, puisant l’inspiration de ses récits dans les sciences, il n’est guère étonnant que les sciences aient leur mot à dire en retour. <em>Scientifiction</em> est aussi, en hommage appuyé, le nom de la rubrique scientifique que le bon professeur Roland Lehoucq tient dans les pages de la revue <em>Bifrost</em>, et dans lesquelles il confronte les récits science-fictifs aux connaissances scientifiques actuelles. Cette rubrique, forte de son succès et de l&rsquo;intérêt des lecteurs de la revue, a donné naissance à <strong>Parallaxe</strong>, une collection d’essais de vulgarisation scientifique prenant pour support la science-fiction, toujours dirigée par Roland Lehoucq et publiée par les éditions Le Bélial’.</p> <p class="has-text-align-justify">C’est dans ce cadre que nous avions croisé le paléontologue Jean-Sébastien Steyer à travers ses participations dans l’ouvrage collectif <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/21/dune-exploration-scientifique-et-culturelle-dune-planete-univers-collectif/">Dune, exploration scientifique et culturelle d’une planète-univers</a></strong> (2020) ou encore dans <strong><a href="https://lepauledorion.com/2022/10/20/la-vie-alien-roland-lehoucq-jean-sebastien-steyer-et-laurent-genefort/">La Vie Alien</a></strong> (2022).</p> <p class="has-text-align-justify">Dans un nouvel ouvrage publié chez Belin, Jean-Sébastien Steyer s’est associé avec Nicolas Allard, professeur de littérature et spécialiste de pop culture, auteur de nombreux ouvrages dont <strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/10/04/dune-un-chef-doeuvre-de-la-science-fiction-nicolas-allard/">Dune, un chef-d’œuvre de la science-fiction</a></strong> (2020) et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2021/10/24/les-mondes-extraordinaires-de-jules-verne-nicolas-allard/">Les Mondes extraordinaires de Jules Verne</a></strong> (2021) que j’avais chroniqués sur ce blog. Tous deux ont dirigé une collection de longs articles réunis sous forme de chapitres dans <strong>Jurassic Park et les sciences</strong>.</p> <p class="has-text-align-justify">Comme son titre l’indique, l’essai est consacré à la franchise Jurassic Park, lancée avec le film éponyme de Stephen Spielberg, sorti en 1993, et adapté du roman de Michael Crichton publié en 1990. La franchise compte désormais six films, sortis entre 1993 et 2022, et un septième est annoncé pour 2025. Vous le savez, l’idée centrale de la série tourne autour du projet complètement c… assez fou d’un milliardaire de profiter des avancées en génétique pour faire revivre des dinosaures et ouvrir un parc d’attractions sur une île dans le Pacifique. Jusqu’à ce que tout parte en vrille. Nous tenons donc là un vrai sujet scientifique où paléontologie et biologie se rencontrent.</p> <p class="has-text-align-justify">Dans <strong>Jurassic Park et les sciences</strong>, cinq auteurs se passent le relais pour porter un regard scientifique sur la franchise. Jean-Sébastien Steyer, en tant que spécialiste des fossiles, intervient sur les questions de paléontologie et, en plus de dire ce qui va et ce qui ne va pas dans les films, profite de l’occasion pour amener le lecteur à revoir les bases et proposer une mise à jour de nos connaissances sur les dinosaures, la recherche ayant grandement évolué depuis la sortie du premier opus. Nicolas Allard étudie les origines littéraires du roman de Michael Crichton et du film de Steven Spielberg, en replaçant l’œuvre dans le cadre plus global des « mondes perdus », depuis <strong>Paris avant les hommes</strong> de Pierre Boitard (1861) et <strong>Voyage au centre de la Terre</strong> (1864) de Jules Verne, jusqu’à aujourd’hui. Sachez que les deux premiers films qui ont mis en scène des dinosaures datent de 1914 ! Dans un deuxième article, Nicolas Allard donne une description critique et détaillée de l’ensemble de la franchise à travers les films et au-delà. Thierry Jandrok, psychologue clinicien et lui aussi auteur de différents ouvrages sur la fantasy et l’œuvre de Stephen King, s’intéresse à la dimension psychologique de Jurassic park et relie le thème aux mythes essentiels de l’humanité, ainsi qu’à ceux propres à l’enfance. Jean- Philippe Uzan, cosmologiste, s’intéresse plus particulièrement au personnage de Ian Malcom interprété par l’inoubliable Jeff Goldblum. Le mathématicien, spécialiste du chaos, occupe en effet un rôle central dans l’histoire, étant celui qui prophétise que tout va partir en vrille. C’est l’occasion pour Jean-Philippe Uzan d’aborder la question de l’éthique scientifique. Enfin, la biologiste Alice Lebreton aborde la question essentielle qui nous brûle à tous les lèvres&nbsp;: mais est-ce possible en fait de faire revenir des espèces disparues grâce aux avancées de la génétique ? (On y parle de&nbsp;« désextinction » et j’en profite pour vous dire que c’est précisément le sujet de la novella <strong>Défenses d’extinction</strong> de Ray Nayler qui sortira en mai prochain dans la collection Une Heure-Lumière chez Le Bélial’. Tout est lié, il n’y a pas de hasard.)</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Jurassic Park et les sciences</strong> est un essai dense et passionnant qui convoque différents domaines des sciences dans une discussion autour d’une œuvre de science-fiction marquante, et s’apprécie sans qu’il soit nécessaire d’être fan absolu de la franchise de films et de tous les avoir vus. Il vaut mieux certes aimer les dinosaures, mais qui n’aiment pas les dinosaures ? Ajoutons que l’ouvrage est très joliment enrichi de nombreuses illustrations d’Alain Bénéteau, et vous avez dans les mains un superbe bouquin.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Jurassic Park et les sciences</li> <li><strong>Sous la direction de :</strong> Jean-Sébastien Steyer et Nicolas Allard</li> <li><strong>Publication :</strong> 30 octobre 2024, Belin</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 256</li> <li><strong>Format :</strong> broché (28 €)</li> </ul> Ton temps hors d’atteinte – Xia Jia https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/03/ton-temps-hors-datteinte-xia-jia/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:eb9d4460-3711-e391-c6d2-574a1c13ab1f Tue, 03 Dec 2024 07:29:32 +0100 Depuis la traduction des ouvrages de Liu Cixin en France, la science-fiction chinoise se fait de plus en plus de place dans le panorama de l&#8217;imaginaire. C&#8217;est ainsi que vient de paraître Ton temps hors d’atteinte, une novella de Xia Jia parue chez L’Asiathèque. La couverture est signée Philippe Thiollier et la traduction est de [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="569" height="1024" data-attachment-id="53659" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/12/03/ton-temps-hors-datteinte-xia-jia/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg" data-orig-size="1181,2126" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="LT-CHI-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=167" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=569" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=569" alt="" class="wp-image-53659" style="width:322px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=569 569w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=1138 1138w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=83 83w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=167 167w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/11/lt-chi-0801-9782360574001-ton-temps-1e-66939db0a992e.jpg?w=768 768w" sizes="(max-width: 569px) 100vw, 569px" /></figure></div> <p>Depuis la traduction des ouvrages de Liu Cixin en France, la science-fiction chinoise se fait de plus en plus de place dans le panorama de l&rsquo;imaginaire. C&rsquo;est ainsi que vient de paraître <em>Ton temps hors d’atteinte</em>, une novella de Xia Jia<strong> </strong>parue chez L’Asiathèque. La couverture est signée Philippe Thiollier et la traduction est de Gwennaël Gaffric.</p> <p>L&rsquo;histoire est racontée à la première personne par la narratrice, une jeune femme introvertie et réfléchie qui s&rsquo;adresse en employant le &laquo;&nbsp;tu&nbsp;&raquo; à un homme qu&rsquo;elle aime. <em>Ton temps hors d’atteinte</em> est un histoire d&rsquo;amour, une histoire sur deux personnes différentes des autres où la part science-fictionnelle ne se révèle que tardivement et est assez minime. La narratrice croise le chemin de ce jeune garçon prodige et charismatique dans son enfance. Ils vont se croiser et se recroiser à plusieurs reprises sans que lui ne se souvienne d&rsquo;elle, alors que elle est marquée à vie par cette rencontre. Tous les deux sont très différents: elle est lente, posée et semble fonctionner plus lentement que les autres, alors que lui à l’inverse possède un rythme au dessus de la norme. Ils sont dans l&rsquo;incapacité de synchroniser leur rythme, leurs &laquo;&nbsp;temps personnels&nbsp;&raquo;. Elle est obsédée par lui, il l&rsquo;oublie. Leur histoire est impossible et tragique.</p> <p>Cela pourrait paraître un peu niais et déjà vu, mais la plume de l&rsquo;autrice et la traduction rendent l&rsquo;histoire très prenante, plaisante et facile à lire. On est très vite pris par cette histoire, par ce décalage entre eux, par cette conception du temps originale. Les deux protagonistes sont très bien décrits. Elle incarne la persévérance, la patience, la force intérieure. Lui représente la rapidité, le charisme, l&rsquo;aisance dans toutes les situations. Tous les deux évoluent en marge de la société, ils sont désynchronisés du monde qui les entoure, ce qui les isole tous les deux des autres. Le roman pourrait presque être classé en littérature générale car l&rsquo;aspect imaginaire est restreint même s&rsquo;il est bien présent. Il est représenté par de la technologie qui leur permet de résoudre leurs problèmes relationnels.</p> <p><em>Ton temps hors d’atteinte</em> est ainsi un texte très humain relatant l&rsquo;histoire de deux êtres que tout éloigne, surtout leur personnalité profonde. On se prend facilement à cette histoire de temporalité hors-norme, de mondes différents qui essayent de se rencontrer.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/09/23/ton-temps-hors-datteinte-xia-jia/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2024/10/09/ton-temps-hors-datteinte-de-xia-jia/">Lorhkan</a>, <a href="https://rsfblog.fr/2024/10/22/ton-temps-hors-datteinte-xia-jia/">Lhisbei (RSF Blog)</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/ton-temps-hors-datteinte/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">De l’autre côté des livres</a>,</p> <p>Autrice: Xia Jia</p> <p>Traduction : Gwennaël Gaffric</p> <p>Éditions: Asiathèque</p> <p>Parution:02/10/2024</p> <p>La novella <em>Ton temps hors d&rsquo;atteinte</em> offre à la lecture une surprenante histoire d&rsquo;amour, envisagée sur une temporalité longue, de l&rsquo;enfance jusqu&rsquo;à l&rsquo;âge adulte. Écrite de façon originale par un &laquo;&nbsp;moi&nbsp;&raquo; (la narratrice) s&rsquo;adressant à un &laquo;&nbsp;tu&nbsp;&raquo; (l&rsquo;être aimé), elle raconte l&rsquo;histoire de deux êtres aussi différents entre eux qu&rsquo;ils le sont de ceux qui les entourent, en jouant en permanence sur le contraste et le décalage, concepts brillamment incarnés dans la narration des temps différents auxquels appartiennent les deux protagonistes. S&rsquo;achevant dans une sorte de road trip tragique à la &laquo;&nbsp;Bonnie and Clyde&nbsp;&raquo;, la novella se déroule patiemment et subtilement, au gré des différents souvenirs de la protagoniste. L&rsquo;élément science-fictionnel de la novella ne se révèle réellement que dans la dernière partie du texte, évoquant d&rsquo;autres œuvres de Xia Jia : une innovation subtile, peu spectaculaire mais qui suggère la possibilité d&rsquo;une technologie inventive au service de l&rsquo;humain plutôt que destructrice et menaçante. C&rsquo;est dans cette combinaison de la romance et de la science-fiction, toutes deux délicatement amenées, que se trouve sans doute la réussite du texte. Comme Xia Jia le mentionne d&rsquo;ailleurs elle-même dans son recueil de nouvelles : &laquo;&nbsp;Les plus beaux récits de science-fiction ne sont pas si différents de l&rsquo;histoire d&rsquo;un premier amour.&nbsp;&raquo;</p> Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Le Bélial’ https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-le-b%C3%A9lial-aa8da58dffc1?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:9f4aa90a-a6ec-679f-7f27-b29093531043 Mon, 02 Dec 2024 17:18:28 +0100 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*JPy2tVkxYT5ZyVAeVlUWeA.jpeg" /></figure><h3>Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Le Bélial’</h3><h4>Tout savoir sur les sorties à venir !</h4><p><em>Pour vous aider à faire le tri dans vos futurs achats durant ce raz-de-marée littéraire que représente la rentrée littéraire, nous avons décidé de donner la parole aux éditeurs pour vous parler de leur coup de cœur…et du reste de l’année aussi !</em></p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/500/0*Wxe0pTfvmBJfJru7.jpeg" /><figcaption><strong>Olivier Girard</strong> &amp; <strong>Erwann Perchoc</strong>, Équipe éditorial du Bélial’</figcaption></figure><h4>Olivier Girard &amp; Erwann Perchoc :</h4><p>Autant fer de lance que fil rouge éditorial du <em>Bélial</em>’, la collection « <em>Une Heure-Lumière</em> » <em>(« UHL », pour les intimes)</em> continue de structurer nos périples éditoriaux annuels. <br>2024 s’est terminée pour nous avec <strong>Les Armées de ceux que j’aime</strong> de <strong>Ken Liu</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>Pierre-Paul Durastanti</em></strong><em>)</em>, 2025 commence avec <strong>As-tu mérité tes yeux ?</strong> d’<strong>Eric LaRocca</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>Mélanie Fazi</em></strong><em>)</em>. <br>Manière de récit épistolaire du XXIe siècle, composé d’échanges d’emails et de chats, cette histoire d’amour <em>(?)</em> queer faite de manipulation consentie et de perversité est… raide. <em>Très</em>. N’y cherchez pas de surnaturel, vous n’en trouverez pas. N’y cherchez pas non plus d’espoir, vous n’en trouverez pas davantage. Mais de la tendresse, oui, malgré tout, peut-être… <strong>Eric LaRocca</strong>, dont il s’agira de la première publication en français, compte au rang des écrivains d’horreur les plus prometteurs outre-Atlantique. <br>Il a toute sa place en « <em>UHL </em>».</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/998/1*LjvP2QyV4WDf2YtepZokiw.jpeg" /></figure><p>Toujours dans la même collection, changement d’ambiance en mars avec <strong>L’Inversion de Polyphème</strong> de <strong>Serge Lehman</strong>. Nous avons une relation toute particulière avec ce court roman : parue originellement dans le <strong>Bifrost n° 5</strong>… en 1997 <em>(bordel, déjà !)</em>, ce texte a, à lui seul, beaucoup contribué au rayonnement de la revue et à la genèse de la collection « <em>UHL </em>». <br>La vérité, c’est qu’on aurait dû l’y intégrer plus tôt. La vérité, c’est qu’il aurait pu être le premier titre de la collection. Surtout, c’est une superbe histoire d’amitié, entre le Peter Pan de <strong>Barrie </strong>et Le Corps/Stand by me de <strong>King</strong>, doublée d’une déclaration d’amour à la science-fiction, celle de l’âge d’or — celle de quand on est jeune ado et qu’on découvre le genre, le rêve, le désir et l’espoir, et les transgressions qui vont avec. <br>Et il y a des dinosaures !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/998/1*lB6icdJbzACNyh3BKyLY6w.jpeg" /></figure><p>En mai, c’est bien entendu le retour de l’opération « <em>UHL </em>» <em>(un hors-série offert pour l’achat de deux titres de la collec’)</em>. <br>Deux livres, deux ambiances. <br>D’un côté, <strong>Ray Nayler</strong> nous envoie dans un futur distant avec <strong>Défenses d’extinction</strong> <em>(trad. </em><strong><em>L’Épaule d’Orion</em></strong><em>)</em>. Une femme, l’une des dernières spécialistes des éléphants avant leur disparition, est ramenée à la conscience… dans le corps d’un mammouth. Car ces proboscidiens ont été ressuscités, certes, mais ils ne savent pas comment vivre. Hélas, la rapacité humaine ne connaît aucune limite… Tout l’art de l’auteur de <a href="https://justaword.fr/protectorats-le-meilleur-de-la-science-fiction-moderne-28b8337e5c6f"><strong>Protectorats</strong></a><strong> </strong>en 160 pages d’intelligence et de science-fiction ; un texte magistral qui vient coup sur coup d’être élu récit de SF de l’année 2024 par<em> The New York Times</em> et <em>The Washington Post</em>. <br>De l’autre côté : <strong>À lire à ton réveil</strong>, de <strong>Robert Jackson Bennett</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>Michelle Charrier</em></strong><em>)</em>. Poursuivi par ses créanciers, un archéologue britannique fuit en Lorraine, non loin d’une abbaye en ruine. <br>Au fil des lettres qu’il écrit à son amant resté en Angleterre, on suit ses découvertes — à commencer par le fait que l’abbaye n’en est pas vraiment une, qu’elle n’est pas tout le temps en ruine et qu’elle recèle des secrets plus vertigineux que notre archéologue n’ose l’imaginer. Vertige, vertige… Quant au traditionnel hors-série, on y lira un long récit de… Eh, oh ? Vous pensez pas qu’on va tout vous dire, <em>non </em>?</p><p>Pour en terminer avec « <em>UHL </em>», notre second semestre proposera des récits de <strong>Robert Silverberg</strong> <em>(immortels et villes-musés du cinquantième siècle)</em>, <strong>Lavie Tidhar</strong> <em>(court roman noir uchronique… avec des nazis (cool !))</em> et <strong>Adrian Tchaikovsky</strong> <em>(des méchas ! des méchaaaaas !!! et, pas moins étranges, des… Finnois (si si))</em>. Est-ce utile de rappeler que les couvertures seront toutes signées <strong>Aurélien Police</strong> ?</p><p>Hors « <em>UHL </em>», le premier semestre 2025 fera la part belle <em>(surprise !)</em> à l’imaginaire sous toutes ses formes. Enfin, disons, surtout sa forme science-fictive, mais bon…</p><p>Février verra la parution de deux nouveautés dans la collection « <strong><em>Kvasar </em></strong>». D’une part, les <strong>Chroniques de Durdane</strong> de <strong>Jack Vance</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>P. Dusoulier</em></strong><em> et </em><strong><em>A. Rosenblum</em></strong><em>)</em>, dans une édition définitive et intégrale. <br>Mêlant le récit initiatique et le récit de vengeance au fil d’une aventure démesurée dans un monde aux décors chamarrés, ce volume réunit trois romans écrits entre 1971 et 1974, et représentent la quintessence de l’art de <strong>Jack Vance</strong> — l’un de ses cycles-phares. Postface érudite et cartes inédites viennent compléter l’ensemble, sous une couverture signée <strong>Pascal </strong>« t<em>rop la classe</em> » <strong>Blanché</strong>.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*XbJSSBENRGcOYHwMGsXSjg.jpeg" /></figure><p>D’autre part, <strong>Changements de Plans</strong> d’<strong>Ursula K. Le Guin </strong>: imaginez que, lors de ces heures d’ennui passées dans n’importe quel aéroport, « <em>par la grâce d’une simple torsion associée à un glissement, plus facile à exécuter qu’à décrire </em>», vous puissiez vous rendre n’importe où. Vraiment n’importe où. En bonne passionnée d’anthropologie, <strong>Le Guin</strong> nous embarque ainsi dans une balade à travers divers plans d’existence, tour à tour merveilleux et effrayants, et toujours fascinants. Ce recueil, inédit en très grande partie, traduit par<strong> Mélanie Fazi</strong> pour l’essentiel, bénéficie d’une préface de <strong>Karen Joy Fowler</strong>, d’illustrations intérieures d’<strong>Eric Beddows</strong>, d’une interview parue originellement dans la prestigieuse <em>The Paris Review</em>, le tout sous une couverture d’<strong>Aurélien Police</strong>. <br>Bon<em>(s)</em> voyage<em>(s)</em> !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1023/1*rfyeVZ-ehEz9ITYocunyug.jpeg" /></figure><p>En mars, outre <strong>L’Inversion de Polyphème </strong>de <strong>Serge Lehman</strong>, on rééditera <strong>La Science fait son cinéma</strong> de <strong>Roland Lehoucq</strong> et <strong>Jean-Sébastien Steyer</strong>. Épuisé, ce titre inaugural de la collection de vulgarisation scientifique « <strong><em>Parallaxe </em></strong>» revient dans une version « <em>Final Cut</em> », augmentée de cinq articles. Le but n’est pas de défoncer le septième art dans son rapport à la science — un rapport parfois… euh… approximatif ? — , mais plutôt d’enrichir notre regard en traitant du contenu scientifique de différents films. Bref, faire de la science en s’amusant ! On peut déjà l’annoncer, ce cru 2025 de « <em>Parallaxe </em>» sera très orienté ciné, puisqu’il y aura deux titres en octobre <em>(une nouveauté, une réédition) </em>consacrés à deux franchises bien connues.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/976/1*Zw80PWh_NhB7O_uY0JJhqw.jpeg" /></figure><p>La très réputée collection « <strong><em>Quarante-Deux </em></strong>», dirigée par <strong>Ellen Herzfeld</strong> et <strong>Dominique Martel</strong>, a déjà fait découvrir au lectorat francophone sont lot de plumes science-fictives contemporaines essentielles : <strong>Ken Liu</strong>, <strong>Rich Larson</strong> ou <strong>Ray Nayler</strong>, et ce à travers des recueils régulièrement salués par le <strong><em>Grand Prix de l’Imaginaire</em></strong>. En mars, vous ferez la connaissance de <strong>Suzanne Palmer</strong> <em>(non, aucun lien de parenté avec une certaine </em><a href="https://justaword.fr/too-like-the-lightning-665d9f73dea0"><strong><em>Ada</em></strong></a><em>)</em>. <br><strong>La Vie secrète des robots</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>Pierre-Paul Durastanti</em></strong><em>)</em>, recueil inédit et sans équivalent anglo-saxon, vous proposera treize aventures d’une science-fiction chimiquement pure touchante d’humanité, avec un zeste d’humour ou de mélancolie.</p><p>En avril, on poursuit notre boulot de réédition du grand-œuvre eganien avec <strong>L’Énigme de l’univers</strong> <em>(trad. de </em><strong><em>Bernard Sigaud</em></strong><em>)</em>. Troisième roman de l’Australien fou, il prend place en 2055, sur l’île artificielle d’Anarchia, en plein cœur de l’océan Pacifique, lors d’un colloque de physiciens à l’issue duquel doit être annoncée rien moins que la Théorie du Tout, celle sensée expliquer l’Univers, tout l’Univers, de A à Z. Sauf que les choses vont vite partir en cacahouète. Comme toujours chez <strong>Greg Egan</strong>, c’est bourré d’idées et de concepts, et si le roman est exigeant <em>(</em><strong><em>Egan</em></strong><em>, quoi)</em>, il n’en récompense pas moins son lecteur au bout du compte. <br>Une nourriture SF juste vertigineuse !</p><p>En juin, enfin, nous retrouverons Noon et Yors pour une troisième aventure intitulée <strong>Le Désert des cieux</strong>. On ne change pas une équipe qui gagne : <strong>L.L. Kloetzer</strong> à la plume, <strong>Nicolas Fructus </strong>aux pinceaux. <br>Et si nous avons de la chance, nous accueillerons un revenant dans la collection « <em>Pulps </em>» : Curt Newton alias «<em> le Sorcier de la science</em> » alias <strong>Capitaine Futur</strong>. Doigts croisés et tout !</p><p>Voilà pour le premier semestre ! <br>Au second, on retrouvera entre autres <strong>Alastair Reynolds </strong>avec un projet-monstre, mais aussi <strong>Audrey Pleynet</strong>, qui travaille d’arrache-pied sur son roman, de la grosse SF qui envoie. Il pourrait aussi y avoir du <strong>Harlan Ellison</strong> dans l’air, et une ou deux autres surprises… <em>Stay tuned</em> !</p><p>Enfin, bien sûr, quelques mots sur la revue <strong>Bifrost</strong>, dont nous bouclons à l’heure actuelle le numéro 117 <em>(janvier)</em>, qui s’attache, tiens tiens, à la figure d’<strong>Harlan Ellison</strong> <em>(1934–2018)</em>, l’enfant terrible de la SF américaine. <br>Au programme, un ample article biographique signé <strong>Laurent Queyssi</strong>, une interview sans langue de bois <em>(pour dire le moins !)</em> du loustic, et un paquet d’études sur son œuvre. Côté fictions : <strong>Ellison </strong>bien sûr, avec un texte humble et touchant, lauréat de quelques menus prix littéraires, comme le <em>Hugo</em>, le <em>Nebula</em>, le <em>Locus</em>, le <em>Jupiter</em>, le <em>British Fantasy</em> <em>(si si !)</em>, mais aussi un avant-goût de <strong>Suzanne Palmer</strong>, du <strong>Alastair Reynolds</strong>, du <strong>Thomas Day</strong>. <br>Du très solide, en somme, pour commencer l’année plein badin, comme il se doit</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*5sam6sQdihooPASWy1ni4Q.jpeg" /></figure><p>En avril <em>(#118)</em>, la revue rendra hommage à <strong>Ayerdhal</strong>, cette année 2025 étant celle des dix ans de son décès ; le bougre nous manque terriblement. Au second semestre, <strong>Bifrost </strong>s’intéressera à deux autres pointures du genre : l’un des Killer B’s et une certaine autrice d’origine galloise. <br><em>(Message subliminal : abonnez-vous ! abonnez-vous ! abonnez-vous ! il faut qu’on pète les 1300 en 2025 !)</em></p><p>Et <em>voilà </em>! <br>De la SF, encore de la SF, toujours de la SF. <br>Avec un brin de fantasy illustrée, pour aromatiser, et un soupçon d’horreur pour épicer. Bref, la bonne tambouille habituelle dans le grand faitout du <strong><em>Bélial</em></strong>’ ! <br>Y a plus qu’à servir chaud et déguster…</p><p>→ <a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-79111f93daa4">Retrouvez tous les programmes à venir pour 2025</a> !</p><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=aa8da58dffc1" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/des-livres-de-science-fiction-et-fantasy-pour-2025-le-b%C3%A9lial-aa8da58dffc1">Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Le Bélial’</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Adam-Troy Castro chez UHL | Ainsi font font font les petites marionnettes https://dragongalactique.com/2024/12/02/adam-troy-castro-chez-uhl/ Le dragon galactique urn:uuid:ea91f1f1-58ef-4192-46ac-7bdf9c3f156d Mon, 02 Dec 2024 08:12:00 +0100 Dans les présentes impressions, nous parlerons non pas d&#8217;une mais de deux novellas parue à quelques mois d&#8217;intervalle chez Le Bélial. Il s&#8217;agit d&#8217;un dyptique se passant dans le même univers que les aventures d&#8217;Andrea&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2024/12/02/adam-troy-castro-chez-uhl/">Plus</a> Les armées de ceux que j'aime - Ken Liu https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/12/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu.html Les Lectures du Maki urn:uuid:5c3cf27e-25a5-533d-2e9d-fb72e45d1a99 Sun, 01 Dec 2024 23:17:00 +0100 <div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQtHfbuepy_IwAbpNFOURrJxYDsb6Auoi1o88VXmJX29gNjRVtudwB-4XQzBHj6PpH6hh5o6_-p4qoV_crLb15G4eQG7FfW-89OrrQoF9AT_8tyHgvBbvKYUCJnzISglJPTBD2c2EiFZBG5Yc-X0EEHFBkEy274e-yq1M3AKDBbDcFhVb-WJ41GnXVVes/s1000/Ken%20Liu.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQtHfbuepy_IwAbpNFOURrJxYDsb6Auoi1o88VXmJX29gNjRVtudwB-4XQzBHj6PpH6hh5o6_-p4qoV_crLb15G4eQG7FfW-89OrrQoF9AT_8tyHgvBbvKYUCJnzISglJPTBD2c2EiFZBG5Yc-X0EEHFBkEy274e-yq1M3AKDBbDcFhVb-WJ41GnXVVes/s320/Ken%20Liu.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Post-apo de Science-Fantasy !&nbsp;</span></div><div>&nbsp; <br /><div style="text-align: justify;"><b>Ken Liu</b> est un auteur phare du <i><b>Bélial</b></i>. En effet de nombreuses nouvelles ont été publiées dans la revue <b><i>Bifrost</i></b>, ainsi que deux recueils de nouvelles dans la collection <i><b>Quarante-Deux</b></i> : <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/search/label/K.%20Liu" target="_blank"><i>La Ménagerie de Papier</i></a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/05/jardins-de-poussiere-ken-liu.html" target="_blank"><i>Jardins de Poussière</i></a> et il est à ce jour l'auteur le plus présent dans la collection <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i> avec quatre titres : l'exceptionnel et indispensable <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2016/10/lhomme-qui-mit-fin-lhistoire-ken-liu.html" target="_blank"><i>L'Homme qui mit fin à l'Histoire</i></a> qui revient sur une période méconnue du Japon, le classique mais efficace cyberpunk <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2017/07/le-regard-ken-liu.html" target="_blank"><i>Le Regard</i></a>, le déroutant <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2021/06/toutes-les-saveurs-ken-liu.html" target="_blank"><i>Toutes les saveurs</i></a> qui nous narre l'immigration chinoise aux Etats-Unis et <i>Les armées de ceux que j'aime</i>, le dernier titre en date, un post-apocalyptique patiné de fantasy.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-weight: bold;">Ken Liu</b> est un auteur déconcertant, chacun de ses textes revêt une tonalité particulière et <i>Les armées de ceux que j'aime</i> ne fait pas exception à la règle. Suite à un holocauste nucléaire, le monde que l'on connait n'est plus. Les rares survivants vivent dans des cités mobiles, les technologies ont disparu, quelques artefacts trouvés ici ou là relèvent dorénavant de la "magie" et seule l'électricité permet à ces survivants de tenir face au chaos qui les entoure. Dans cet univers sombre et triste, Franny une jeune fille de quatorze ans vit un peu à l'écart de son village et en relative sécurité dans un arbre lui tenant d'abri, jusqu'au jour où un fugitif lui affirmant qu'il vient d'une autre cité, lui demande de l'aider. Commence alors pour les deux personnages un voyage semé d'embûches.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De la confusion et une certaine incompréhension se dégagent dès les premières pages. Tout doucement l'univers se met en place mais les repères manquent et les références ne sont guère explicites. Le mix entre SF post apocalyptique et science fantasy ne facilite pas la compréhension au lectorat plus que cartésien, d'autant plus que la crédibilité des évènements est plutôt faible. Bref, j'ai navigué à vue pendant toute la lecture, dans un marasme ambiant, ne comprenant pas vraiment ce que je lisais ni où l'auteur voulait nous emmener. Un peu comme l'impression d'être un spectateur abandonné sur le bord d'un chemin regardant sans émotions les cités passer devant moi.&nbsp;<i>Les armées de ceux que j'aime</i> fait donc partie de ces lectures qui ne vous sont pas destinées ou que vous n'avez pas lues au bon moment.&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En petit bonus et pour des raisons juridiques expliquées en préambule, cette novella est associée à une nouvelle (un poème) intitulée <i>Alter. </i>Nouvelle que j'ai trouvé tout aussi incompréhensible, si ce n'est plus, que la novella... Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !&nbsp;</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les avis de <a href="https://lepauledorion.com/2024/11/27/les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/" target="_blank">L'épaule d'Orion</a>, <a href="http://www.climaginaire.com/#/DetailChro/55302" target="_blank">Les Chroniques de l'Imaginaire</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2024/11/23/u-h-l-55-les-armees-de-ceux-que-jaime-ken-liu/" target="_blank">Le Syndrome Quickson</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div> Bifrost n°114 http://rsfblog.fr/2024/12/01/bifrost-n114/ RSF Blog urn:uuid:113e517d-5f97-4542-93be-04c8f603b84c Sun, 01 Dec 2024 11:30:29 +0100 <p>Ce Bifrost n°114 consacre un dossier à hommage à Iain M. Banks, figure emblématique de la science-fiction anglophone. L&#8217;auteur, disparu prématurément en 2013, est célèbre pour le Cycle de La Culture, une série qui explore une civilisation pan-galactique utopique. N’ayant encore rien lu de Banks, je regrette un peu cette lacune après avoir parcouru ce [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/12/01/bifrost-n114/">Bifrost n°114</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> AOC n° 74 https://science-fiction-fantastique.com/2024/11/aoc-n-74.html Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:5db1d5b2-3f39-b543-2c5e-d30740672b87 Thu, 28 Nov 2024 21:29:46 +0100 couverture Nuclearpasta AOC n° 74 un Prix Spécial du Jury; à été attribuer pour «LES PETITS GATEAUX» à Timoiby Lombard Kirch, 13 ans, pour l’encourager à continuer pour les autres lauréats voir la photo ci-dessous REVUE Cycle : Fanzines - AOC (Aventures... Laurine Roux - Le Souffle du puma https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/11/laurine-roux-le-souffle-du-puma.html 233°C urn:uuid:8ede9b04-c636-8c9b-0188-227b094ecaa1 Thu, 28 Nov 2024 18:18:00 +0100 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR2DH87z4ErFgcmquRDhpslmJ6UMiJNwxOVBKRNHTpUzEVcj3k4J0VpqgBmb_QVc5OVe4Wk5NQ27gRR_YeIUYU2ZVRBj7Gpb5no2pK-ly-W8EwlgppYLFMUoj0vMFwGLDppsnPkHXLzyv95Qk55ejTRrbU_fu9p1az8Jeq3Awk5W7_TECdxU0hlo8CLDs6/s501/lesouffledupuma.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="501" data-original-width="340" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR2DH87z4ErFgcmquRDhpslmJ6UMiJNwxOVBKRNHTpUzEVcj3k4J0VpqgBmb_QVc5OVe4Wk5NQ27gRR_YeIUYU2ZVRBj7Gpb5no2pK-ly-W8EwlgppYLFMUoj0vMFwGLDppsnPkHXLzyv95Qk55ejTRrbU_fu9p1az8Jeq3Awk5W7_TECdxU0hlo8CLDs6/w271-h400/lesouffledupuma.jpg" width="271" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Souffle du puma, Laurine Roux, 2023, 208 pages</i></div><br /> <i>Le Souffle du puma</i> se divise en deux fils. L'un se situe de nos jours et met en scène Astrid, une légiste suédoise, venue en Argentine pour étudier trois corps momifiés retrouvés au sommet du volcan Llullaillaco. L'autre se déroule au XVIème siècle, dans l'Empire Inca, où Poma, une jeune fille, est destinée à être sacrifiée pour apaiser les dieux.<br /><br /> <i>Le Souffle du puma</i> est un ouvrage jeunesse. Je n'en suis donc pas la cible et ce n'est pas une surprise si je l'ai trouvé bien moins marquant que mes autres lectures de l'autrice, toutes excellentes (<a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2021/06/laurine-roux-une-immense-sensation-de.html"><span style="color: #da901f;"><i>Une immense sensation de calme</i></span></a>, <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2022/02/laurine-roux-le-sanctuaire.html"><span style="color: #da901f;"><i>Le Sanctuaire</i></span></a>, <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2023/08/laurine-roux-lautre-moitie-du-monde.html"><span style="color: #da901f;"><i>L'autre moitié du monde</i></span></a>). Cela reste toutefois un ouvrage de Laurine Roux : si sa plume y est quelque peu différente, plus directe notamment, elle garde toutefois son pouvoir évocateur dès les premiers mots et sa capacité à captiver le lecteurice sans multiplier les scènes d'action.<br /><br /> Inspirée de l'histoire vraie des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfants_du_Llullaillaco"><span style="color: #da901f;"><i>Enfants du Llullaillaco</i></span></a>, <i>Le Souffle du puma</i> a le mérite de mettre en scène une civilisation plutôt rare et le potentiel de donner des envies de pousser plus loin sur des aspects historiques ou scientifiques. C'est peut-être là le seul intérêt de la partie moderne du récit qui offre sinon une romance pas forcément bienvenue (voire malvenue) - mais peut-être présente pour contrebalancer l'histoire potentiellement trop pesante de Poma ? Cela n'entache heureusement pas le sentiment général du livre : c'est une bonne lecture jeunesse, simple et agréable à lire.<br /><br /> <i>Couverture : Thomas Ehretsmann</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i><br /> Visqueuse – Morgane Caussarieu https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/11/28/visqueuse-morgane-caussarieu/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:1da4b27b-5e0d-385d-26cb-bd43700aa539 Thu, 28 Nov 2024 09:54:30 +0100 Depuis plusieurs années, Morgane Caussarieu est devenue une voix incontournable de la littérature de l&#8217;imaginaire et plus particulièrement du fantastique en France. Elle a longtemps parlé des vampires dans ses romans, puis s&#8217;est intéressée au mythe du loup-garou dans Vertèbres . Elle continue son étude des créatures fantastiques avec la légende de la sirène dans [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="210" height="320" data-attachment-id="53310" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/09/20/mes-reperages-sorties-litteraires-octobre-2024/51rfafylmsl-_sx210_/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg" data-orig-size="210,320" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="51RfafyLmsL._SX210_" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg?w=197" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg?w=210" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg?w=210" alt="" class="wp-image-53310" style="width:324px;height:auto" srcset="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg 210w, https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/09/51rfafylmsl._sx210_.jpg?w=98 98w" sizes="(max-width: 210px) 100vw, 210px" /></figure></div> <p>Depuis plusieurs années, Morgane Caussarieu est devenue une voix incontournable de la littérature de l&rsquo;imaginaire et plus particulièrement du fantastique en France. Elle a longtemps parlé des vampires dans ses romans, puis s&rsquo;est intéressée au mythe du loup-garou dans <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/10/25/vertebres-de-morgane-caussarieu/"><em>Vertèbres</em> </a>. Elle continue son étude des créatures fantastiques avec la légende de la sirène dans <em>Visqueuse</em>, qui vient de paraître aux éditions Au Diable Vauvert. Le roman a la particularité d&rsquo;être parsemé d’illustrations à la fin de chaque chapitre, chaque planche figurant des animaux réels ou fabuleux. Ces dessins sont l’œuvre de Morgane Caussarieu, prennent la forme d&rsquo;illustrations d’encyclopédie naturaliste et apportent un réel plus à l’ouvrage.</p> <p>L&rsquo;histoire se déroule dans la France profonde des années 1930, plus particulièrement dans un petit village de Franche-Comté, Saint-Vit. Huguette, jeune fille boiteuse, y habite avec ses parents. Son père Arsène va par hasard découvrir une étrange créature, mélange de femme, de serpent et de poisson dans un étang du coin. Il pense que cette créature est la vouivre, un mythe très vivace dans la région, et qu’elle cacherait un immense trésor. Il décide donc de la garder enfermée dans la cave loin des convoitises et des regards au départ, pour qu&rsquo;elle lui révèle ses secrets, puis peu à peu comme un trophée. Parallèlement, Huguette, qui est passionnée par les monstres et le cinéma, essaye de comprendre la créature et de s’en faire une amie. Huguette fait exception dans cet endroit, elle a une vie difficile où elle est malmenée à l’école et dans sa famille. Son échappatoire à tout cela est le cinéma, celui des monstres, qu’elle dévore grâce à Fernand, un ancien projectionniste habitant également Saint-Vit. Morgane Caussarieu dépeint avec réalisme cette France profonde, campagnarde, où l’on vit isolés, dans laquelle les légendes sont encore vivaces. <em>Visqueuse</em><strong> </strong>est un hommage à ces films des années 20–30 en noir et blanc. Ces films permettent à Huguette de voir le monde autrement, d’accepter sa propre difformité, de mieux se comprendre et&nbsp;de comprendre la vouivre.</p> <p>Cependant, Huguette n’est pas le seul personnage de ce roman. Parmi les autres protagonistes, on retrouve aussi Mélusine, la fameuse vouivre, et Louise Simone, une nonne passionnée par la Nature qui signe la fameuse encyclopédie naturaliste dont on retrouve les dessins et articles à chaque fin de chapitre. Louise Simone est passionnée par les anomalies de la nature, ceux que communément on appelle des monstres. C’est un personnage très réussi, plein d’ambiguïté, de forces, de savoirs. Les personnages de ce roman sont tous très travaillés avec des traits de caractère crédibles. </p> <p>A travers cette histoire, on s’interroge sur la notion de monstre. Ces créatures sont-elles vraiment monstrueuses&nbsp;? Le véritable monstre ne serait-il pas beaucoup plus proche de nous&nbsp;? Arsène, sous des dehors attrayants, cache une personnalité abîmée, marquée. Il se révèle très vite abject, brutal, prêt à tout pour avoir ce qu’il désire. Morgane Caussarieu dépeint le mal à l’état brut à travers ce personnage qui pourtant semble vivre tranquillement avec sa famille. Le roman est parfois très dur, par moments insoutenable, pourtant il est également émouvant, très bien écrit, et amène à se questionner sur de nombreuses thématiques&nbsp;: l’identité, les différences, les traumatismes, la maltraitance, le handicap, le genre, les mythes.</p> <p>Si la mise en place est peut-être un poil trop longue, mais nécessaire au propos sur les monstres, la seconde et troisième partie sont très prenantes. L’intrigue du roman se révèle très efficace. Les mystères entourant la créature sont au cœur du récit. La réécriture du mythe de la sirène est parfaitement réussie et maîtrisée. La notion de légendes et du comment elles se construisent au travers des témoignages populaires permet de montrer que souvent, la réalité dépasse la fiction, que l’horreur est à chercher ailleurs que dans la différence ou ce qui est considéré comme anormal.</p> <p>Comme elle avait renouvelé le vampire, puis le loup-garou, Morgane Caussarieu revisite le mythe de la sirène. Elle le fait à sa manière, en n’hésitant pas à aborder des sujets extrêmement difficiles et avec aussi une bonne dose de body-horror, de queer et de féminisme. Elle nous offre un roman passionnant, bourré de détails, de thématiques, à la psychologie des personnages très fouillée et soignée mais également un hommage au cinéma de genre. Un roman parfois éprouvant mais terriblement humain et réussi, autant pour son écriture que pour ses illustrations en forme d’articles naturalistes. Il ne reste plus qu’à espérer que l’autrice continue sa redécouverte des créatures fantastiques et qu&rsquo;on y retrouve aussi ses superbes dessins.<br><br>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/11/12/visqueuse-morgane-caussarieu/">Le Nocher des livres</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2024/11/21/visqueuse/">Boudicca</a>, </p> <p>Autrice:Morgane Caussarieu</p> <p>Éditions: Au diable vauvert</p> <p>Parution: 10 octobre 2024</p> <p>Dans la France rurale des années 1930, Arsène pêche dans un étang une étrange créature, qu&rsquo;il capture et séquestre chez lui. Sa fille, Huguette, se lie à cette monstrueuse sirène des marécages. La sœur Louise-Simone, une nonne naturaliste, sauve et recueille le monstre, puis tente de découvrir son origine.</p> La Saga des sorcières Mayfair – Anne Rice http://rsfblog.fr/2024/11/27/la-saga-des-sorcieres-mayfair-anne-rice/ RSF Blog urn:uuid:4f3de3ad-14e3-4d17-78ec-1d1da5de074b Wed, 27 Nov 2024 17:30:14 +0100 <p>La Saga des sorcières Mayfair De Anne Rice 1. Le Lien maléfique &#8211; Pocket &#8211; 992 pages. Traduction d&#8217;Annick Granger-de-Scriba 2. L’Heure des sorcières &#8211; Pocket &#8211; 800 pages. Traduction d&#8217;Annick Granger-de-Scriba 3. Taltos &#8211; Pocket &#8211; 640 pages. Traduction d&#8217;Annick Granger-de-Scriba Retour de chronique du Bifrost 112 Vaste épopée familiale, la « Saga des sorcières Mayfair » explore un [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/11/27/la-saga-des-sorcieres-mayfair-anne-rice/">La Saga des sorcières Mayfair &#8211; Anne Rice</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p>