SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Claire North - Sweet Harmony https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/07/claire-north-sweet-harmony.html 233°C urn:uuid:0bce4b48-9ea7-a798-47cd-5f1b3c6032f6 Sat, 12 Jul 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtDkXycaIVxvtqiEF5N4k_aBnhq-L7DBeVlJwMtBevBJqfY9_d8fiqFhrzLRixQtmO3SWDwj45g9s-h94csG2Q-YhdEsERJgut9wx66Y9Gt8cMuL5Fu65yBgb8CGgsJbjNP-TYhjRHQ5Zh-tl0CF2DzbLUSbFPBna30R2wVwPbMg57Y1uUNsgDjoHzSbH/s1500/sweetharmony.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="988" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtDkXycaIVxvtqiEF5N4k_aBnhq-L7DBeVlJwMtBevBJqfY9_d8fiqFhrzLRixQtmO3SWDwj45g9s-h94csG2Q-YhdEsERJgut9wx66Y9Gt8cMuL5Fu65yBgb8CGgsJbjNP-TYhjRHQ5Zh-tl0CF2DzbLUSbFPBna30R2wVwPbMg57Y1uUNsgDjoHzSbH/w264-h400/sweetharmony.jpg" width="264" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Sweet Harmony, Claire North, 2020, 159 pages</i></div><br /> Tout va bien pour Harmony Meads. Un corps parfait, une santé parfaite, un petit ami parfait, un emploi parfait. Jusqu'au jour où apparait, sur son visage, un bouton. Ce qui est strictement impossible puisque les nanos dans son corps font en sorte de lui assurer une apparence parfaite. Mais tous ces abonnements ont un coût... et les finances d'Harmony ne sont pas parfaites, elles.<br /><br /> <i>Sweet Harmony</i> est une novella qui parle, sans surprise, du culte de l'apparence. Et ce sans évoquer les réseaux sociaux. Il n'y en a pas besoin, les relations sociales de la vie de tous les jours suffisent largement à pousser l'envie du corps parfait, confortable, attractif, qui ouvre toutes les portes ou presque. Mais le texte de Claire North ne se limite pas à dénoncer les ravages et les risques de cette beauté à tout prix. Ce n'est qu'un des multiples thèmes évoqués, avec aussi la pression sociale, les relations toxiques ou encore le cercle vicieux de la dette.<br /><br /> <i>Sweet Harmony</i> est un récit qui ne donne pas de leçon mais pousse à réfléchir sur son propre rapport au corps, au sien comme à ceux des autres. Le constat proposé par Claire North n'est pas joyeux. Il est même triste, mais tristement vrai. C'est aussi effarant que lucide, et c'est symbolisé par une héroïne avec laquelle on ne peut ni être complètement dans l'empathie ni être complètement dans le dédain tant elle est aussi imparfaite que réaliste. Indéniablement un texte fort.<br /><br /> <i>Couverture : Aurélien Police / Traduction : Michel Pagel</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/08/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://dragongalactique.com/2025/04/14/une-heure-lumiere-retour-sur-lannee-9/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2025/04/23/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://yuyine.be/node/1216"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/01/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2024/01/13/sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2024/01/sweet-harmony-claire-north.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://mondesdepoche.fr/2024/05/28/chronique-sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Jean-Yves</span></a>, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/09/16/sweet-harmony-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Xapur</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2024/02/09/sweet-harmony/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/claire-north-sweet-harmony/"><span style="color: #da901f;">Zoé</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/01/25/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://www.herbefol.com/2024/11/20/sweet-harmony-de-claire-north/"><span style="color: #da901f;">Herbefol</span></a>, ...</i><br /> Prix Planète-SF 2025 – Les nominés http://rsfblog.fr/2025/07/12/prix-planete-sf-2025-les-nomines/ RSF Blog urn:uuid:5ee08e24-3317-40b9-79b5-7c841dcc2752 Sat, 12 Jul 2025 11:00:00 +0200 <p>Les nominés de l’édition 2025 du Prix Planète-SF des Blogueurs ont été annoncés. Le Prix des blogueurs de Planète SF récompense chaque année le meilleur ouvrage (roman ou recueil de nouvelles) de science-fiction, fantasy ou fantastique inédit publié durant l’année écoulée – le meilleur ouvrage lu par les blogueurs de l’agrégateur éponyme, s&#8217;entend. Voici donc [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/12/prix-planete-sf-2025-les-nomines/">Prix Planète-SF 2025 – Les nominés</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Les Humanoïdes Associés placés en liquidation judiciaire https://www.actusf.com/detail-d-un-article/les-humanoïdes-associés-placés-en-liquidation-judiciaire SF | ActuSF - Events urn:uuid:63f66234-b43e-12fe-7136-9c46a5f6bb7f Fri, 11 Jul 2025 22:06:31 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/MetalHurlant.jpg" /> Les morts posséderont la Terre – Margaret Killjoy https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/les-morts-possederont-la-terre-margaret.html Nevertwhere urn:uuid:0ec8dd41-06e0-7c90-78ec-e3bb5bc5d244 Fri, 11 Jul 2025 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Qc1saTpBfe-dRna7chGZcEiVKTyI7RZylHG77TRtFu0ykt_eXVxuGElnsUGl7SUAOVQVj92vtjU-1eFi4GEZ7siE_czNjsw39gXCASggi7-jX6CukEEscq-I9KqeVq3HulMIHRETqRXmPLAb3bXfOuKNx0r26loR9c68qcUA9k_jIRQlG56McNKWLwzu/w266-h400/lesmortspossederontlaterre.jpg" width="266" /></div><p>Après <i>L’agneau égorgera le lion</i>, Margaret Killjoy a continué explorer son univers atypique qui mêle anarchiste et rituels magiques divers et variés, et comme vous vous en doutez en voyant ce titre, il se pourrait qu’on parle cette fois-ci de nécromancie…<span></span></p><a name='more'></a>Dans<i> Les morts posséderont la Terre</i>, on retrouve donc Danielle, en fuite depuis les évènements du livre précédent (lisez-le avant d’ailleurs, sinon vous n’allez pas comprendre pourquoi on parle de chèvre mort-vivante), avec son petit groupe d’anarchistes.<br /><br />Alors qu’ils se retrouvent contraints à faire du stop, ils tombent sur une sympathique conductrice qui n’a qu’un seul défaut : elle est morte. Et dans la ville d’où elle est bien, elle n’est pas la seule à être revenue à la vie.<br /><br />Globalement j’ai trouvé ce texte moins percutant que celui qu’il précède, peut-être parce que tout va un peu vite (il y aurait matière à un roman), et parce que la nécromancie est moins vendeuse que l’invocation de démons et les lapins zombies. En plus le dinosaure en couverture est franchement anecdotique, quelle déception !<br /><br />Cependant, je l’ai lu avec plaisir comme un bon divertissement dans lequel on apprécie le mélange des genres improbables, d’autant plus que le roman regorge de bonnes phrases qui font sourire voire rire, et qu’on y croise même un bibliobus !<br /><br /><i>Les morts posséderont la Terre</i> n’est donc pas forcément une lecture qui restera en tête, mais si vous avez apprécié <i>L’agneau égorgera le lion</i>, vous devriez passer un bon moment avec. D’ailleurs malgré toutes mes critiques, je ne dirais pas non à une poursuite de l’aventure !<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Les morts posséderont la Terre</i> (<i>The Barrow will send that in May</i>) est une novella de Margaret Killjoy sorti en 2018 en VO et publiée en français en 2025 dans la collection RéciFs aux éditions Argyll. Traduction de Mathieu Prioux. Couverture d’Anouck Faure. 145 p.&nbsp;<br /><br /><b>D’autres avis :</b>&nbsp;<a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/01/26/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/06/06/les-morts-possederont-la-terre/">Le Bibliocosme</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/02/24/les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Le Nocher des livres</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2025/01/18/recifs-4-danielle-cain-t2-les-morts-possederont-la-terre-margaret-killjoy/">Le Syndrome Quickson</a><p></p> Imaginales 2025 : Revivez la remise des prix ! https://www.actusf.com/detail-d-un-article/imaginales-2025-revivez-la-remise-des-prix SF | ActuSF - Events urn:uuid:a65af09b-b416-de0c-5f2e-0ef650151258 Thu, 10 Jul 2025 10:23:28 +0200 La règle du Crime - Colson Whitehead https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/la-regle-du-crime-colson-whitehead.html Les Lectures du Maki urn:uuid:417f0817-3628-ec53-6700-e3521c507003 Thu, 10 Jul 2025 07:30:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHkvo23IF1VP1Z9SFMAlrsqdkU6Gogv3iW-vb_tEawuwfWxs1ZH7GODVb7YnHP8rihOZMzfJ0oaEhzl4QLAYqThOr_sSW8qDOn63ZQOCkD_ehlutGgKbi1sI6w7mmFWKgjIaTqDwuyqnecDMN_9ZoUr9JnjV-hXs7QOGA8BsKlreoF8o5jobcrqqNZ4E/s1500/Whitehead.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1025" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHkvo23IF1VP1Z9SFMAlrsqdkU6Gogv3iW-vb_tEawuwfWxs1ZH7GODVb7YnHP8rihOZMzfJ0oaEhzl4QLAYqThOr_sSW8qDOn63ZQOCkD_ehlutGgKbi1sI6w7mmFWKgjIaTqDwuyqnecDMN_9ZoUr9JnjV-hXs7QOGA8BsKlreoF8o5jobcrqqNZ4E/s320/Whitehead.jpg" width="219" /></a><br /><span style="text-align: start;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Un voyou reste un voyou...</span></span></p><div style="text-align: justify;">Après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/harlem-shuffle-colson-whitehead.html" target="_blank"><i>Harlem Shuffle</i></a>, <i>La règle du crime</i> est le deuxième volet d'une trilogie que <b>Colson Whitehead</b> consacre à Harlem. On y retrouve Ray Carney, le vendeur de meubles qui a pignon sur rue, fourgue du quartier dans une autre vie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors que les Jackson Five donnent un concert dans la ville, Ray Carney qui a promis à sa fille de l'emmener voir le show se retrouve sans billets. Afin de tenir sa promesse, il reprend contact avec Munson un ripoux pour lui demander des places. Evidemment cela ne se fera pas sans contrepartie et c'est ainsi qu'après quatre ans d'une vie bien rangée, Ray revient aux affaires. <i>Un voyou reste un voyou...</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après nous avoir présenté dans <i>Harlem Shuffle</i>, le sulfureux quartier New-Yorkais de la fin des années cinquante au début des années soixante, <i>La règle du Crime </i>nous plonge une décennie plus tard dans les seventies au sein de ce même quartier, agité de soubresauts incessants où la violence, le racket, la corruption et le racisme sont endémiques. On retrouve la gouaille de <b>Colson Whitehead</b>, avec des dialogues savoureux, des personnages truculents et en toile de fond ce quartier vivant qui vibre, émeut et apeure. Les descriptions sont précises (parfois un peu trop, l'auteur multipliant les références cartographiques qui alourdissent le récit et ne parleront qu'à ceux qui connaissent vraiment Harlem !), et l'ambiance retranscrite admirablement, rien que le fait d'ouvrir le livre nous fait sentir les odeurs et entendre le brouhaha de la ville.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par contre les histoires, je dis bien les histoires car <i>La règle du crime</i> est en fait un fix-up de trois novellas se déroulant dans le même univers où le seul liant est Ray Carney, sont plutôt décevantes. Décousues, brouillonnes, les intrigues auraient mérité un bien meilleur traitement, l'auteur nous ayant habitué à beaucoup mieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, de ce second opus nous retiendrons surtout l'évolution de Harlem au sein de cette décennie, l'immersion au milieu des malfrats aussi bien flics que voyous, et la description d'un quartier sous tension prêt à exploser d'un instant à l'autre.&nbsp;</div><p style="text-align: justify;"><br /></p> Ils ont rejoint ma PAL (172) http://rsfblog.fr/2025/07/09/ils-ont-rejoint-ma-pal-172/ RSF Blog urn:uuid:93edde64-fbf6-2bf3-14a1-5419b8c80c17 Wed, 09 Jul 2025 17:30:22 +0200 <p>Que s&#8217;est-il passé en juin ? Eh bien, j’ai eu la (très) brillante idée de me lancer dans une formation à distance. Courte, oui, mais certifiante : 115 heures à caser entre mon activité salariée et une PAL (Pile à Lire) qui me fixe toujours avec un mélange de reproche et d’ironie. Même avec une [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/09/ils-ont-rejoint-ma-pal-172/">Ils ont rejoint ma PAL (172)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Le cinquième diamant : Des OVNIs et des Hommes https://justaword.fr/le-cinqui%C3%A8me-diamant-des-ovnis-et-des-hommes-1ca1ecb654d4?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:a021e184-2cb7-09d7-466b-92ce6214b435 Wed, 09 Jul 2025 00:01:50 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*o10VmNWwnqu4XGHlp2zBUA.jpeg" /></figure><h3>Le cinquième diamant : Des OVNIS et des Hommes</h3><h4>Fermi, es-tu là ?</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*Byb8ZhUytMQVtgY5HSViug.jpeg" /></figure><p>La science-fiction n’en finit pas de s’immiscer en littérature blanche. <br>Et ce n’est pas <strong>Éric Faye</strong>, auteur de <strong>Nagasaki </strong>et du <strong>Bureau des jours perdus</strong> qui va venir nous dire le contraire !<br>En effet, il publie cette année aux éditions <em>Seuil </em><strong>Le Cinquième Diamant</strong><em>, </em>un roman de plus de 300 pages dont le thème principal est l’un des plus courus en science-fiction : l’OVNI ! <br>L’occasion était donc trop belle pour ne pas venir fouiller dans cette histoire qui commence dans les Alpes Suisses…</p><blockquote>« Le monde est divisé en deux camps : ceux qui préfèrent croire plutôt que savoir, et ceux qui veulent savoir et cherchent des preuves. »</blockquote><h3>I want to believe</h3><p>Point de soucoupes volantes pour ouvrir le bal mais une sombre histoire de meurtre, un empoisonnement pour être précis, et pas de n’importe qui puisque la victime est un certain Sergueï Oparine, oligarque russe de son état, qui venait là en vacances avec sa « <em>compagne rémunérée </em>», la belle Ania Sokolova. Le flic chargé de l’enquête, Jens Ackermann, est dubitatif. <br>En effet, Oparine n’est pas l’un des plus en vue du régime russe pour mériter une telle débauche de moyens…<br>Plus loin à l’Est, des militaires russes chargés de veiller sur des silos de missiles nucléaires sont témoins de phénomènes étranges. <br>Outre la perte de contrôle temporaire de l’arsenal sous leur garde, ils relèvent la présence d’objets volants opérant à une attitude et une vitesse complètement ahurissante. <br>Durant 150 pages ou presque, <strong>Éric Faye</strong> trompe son monde en construisant une intrigue entre le polar et l’espionnage avant de dévier lentement et sûrement vers le roman de science-fiction. <br>En mettant en place ses pions <em>(et par la même les enjeux mondiaux qui vont sous-tendre le reste de son récit)</em>, il permet aussi au lecteur de rentrer en territoire connu. Ce qui suit, par contre, sera un peu plus déstabilisant.<br>Dès la seconde partie, l’auteur déplace son action de l’autre côté du globe, à Hawaï, où un astrophysicien, Mike, révèle à sa femme, Janet, elle aussi astrophysicienne, qu’il a découvert un objet céleste particulièrement intriguant et qui n’est ni une nouvelle planète ni une comète. <br>De là, le couple va devoir minutieusement vérifier ses informations avant de porter le tout sur la scène internationale et d’affronter le scepticisme de leurs collègues. <br>C’est à ce stade qu’<strong>Éric Faye</strong> ferre définitivement son lecteur et l’entraîne dans l’étrange quête de vérité de ce couple de scientifiques rapidement attachant. <strong>Le cinquième diamant</strong>, en lieu et place du roman d’espionnage qu’il semblait être de prime abord, se révèle une réflexion sur l’existence d’une autre vie que la nôtre dans l’univers.</p><blockquote>« Il avait ce besoin d’être admiré propre aux hommes que l’on croit fiers et qui ne sont que fragilité. »</blockquote><h3>Le savoir, c’est le pouvoir</h3><p>Évitons de suite le sujet qui fâche. <br>Non, <strong>Éric Faye</strong> ne révolutionne rien en science-fiction, c’est même archi-classique et les lecteurs d’imaginaire seront certainement déçus de l’entreprise finale. <br>Pourtant, il faut rappeler que <strong>Le cinquième diamant</strong> n’est pas publié dans une collection spécialisée et que son auteur joue la carte de l’accessibilité pour s’appesantir de façon tout à faire sérieuse sur un sujet toujours d’actualité. Et non, il ne s’agit pas <em>(vraiment) </em>des OVNIS.<br>Si <strong>Faye </strong>s’appuie sur la mythologie habituelle, son but n’est pas de décrire une civilisation extra-terrestre ni même de mettre à jour une invasion. <br>Toute l’intrigue converge vers un sujet autrement plus terre à terre : peut-on tout dire au grand public ? Et par ricochet, comment se comporter face à la la libre circulation de l’information ?<br>Le cœur du roman ne consiste pas tant en la nature de la découverte de nos deux scientifiques, une découverte qui aura autant de conséquences personnelles que professionnelles, mais sur la capacité de l’humanité à comprendre cette découverte et à se l’approprier.<br>Non seulement <strong>Le cinquième diamant</strong> met face à face le scepticisme scientifique et le complotisme galopant, mais il s’amuse à bouger les barrières entre les deux voire à les retourner comme un gant, assumant de fait que par certaines occasions, jeter le discrédit sur une théorie pourtant solide est bien commode pour les autorités et le gouvernement.<br>En somme, si le récit s’appuie sur le théorème de Fermi, il n’est pas là pour le résoudre, il est là pour savoir comment réagirait l’humanité face à telle ou telle réponse au problème qu’il pose.<br>C’est certainement de cette façon qu’<strong>Éric Faye </strong>tire son épingle du jeu, conscient de ne pas réinventer la roue avec son histoire d’OVNIs mais davantage préoccupé par la réaction humaine moderne si l’on devait trouver demain LA réponse à la question d’une vie extra-terrestre. <br>L’entêtement sincère de Janet et le réalisme froid de ceux qu’elle va croiser permet au lecteur de choisir son camp et de s’interroger lui-même sur sa propre réaction. Ce qui fait qu’au final, comme tout bon roman de science-fiction qui se respecte, c’est l’humain au centre qui importe.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*WljQSXvhiTg-x_H6EZMETA.jpeg" /></figure><h4>Classique mais efficace, Le cinquième diamant soulève la problématique de la révélation face à l’inconnu. Éric Faye nous offre une roman qui se lit vite et bien, le genre d’ouvrage hautement recommandable pour qui veut une science-fiction accessible, en prise avec le réel et qui connaît ses limites.</h4><h4>Note : 7/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=1ca1ecb654d4" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/le-cinqui%C3%A8me-diamant-des-ovnis-et-des-hommes-1ca1ecb654d4">Le cinquième diamant : Des OVNIs et des Hommes</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Frédéric Brrémaud - L'île mystérieuse, une adaptation enlevée de Vingt mille lieux sous les mers https://www.actusf.com/detail-d-un-article/frédéric-brrémaud-lîle-mystérieuse SF | ActuSF - Events urn:uuid:57b8bea0-b7c3-fbba-c442-2671b29e6a69 Tue, 08 Jul 2025 12:23:18 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/L_île_mystérieuse.jpg" /> Recueil factice – Juin 2025 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/07/recueil-factice-juin-2025.html Nevertwhere urn:uuid:e0ca5a25-4d44-cabf-79a5-676d52de96d7 Mon, 07 Jul 2025 08:00:00 +0200 <div style="text-align: center;"> <img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /> </div> <p> Même si j’ai probablement passé trop de temps à faire pousser des melons dans Stardew Valley, j’ai tout de même une petite réussite à mon actif : j’ai repris la lecture dans les transports en commun, au lieu de scroller sans fin sur mon téléphone. On va essayer de s’y tenir en juillet...<span></span> </p> <a name='more'></a> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <p></p> <p style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><img alt="Couvertures des livres lus en juin" border="0" data-original-height="519" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLjsKlcKrebc2jcWjBugVu_ryIrHbMglQJs7IFLUoI2E-M3XDOczVO-GRTM0JfVKD3zWBOum9g6RC3BZ7HF6XAlLy-Jgh7tPfJCNb4bm0WBhvAAhBdlA1j7Tv4FH9tdHhfkB20bcn5E9c_qgLvlpaBKU6yI1AH2vr_XGqM911vOKc_x3Aj-skrZJ1QzJ9z/s16000/RF06-Livres.jpg" /></span></b></div> <p></p> <p> <b>Liens de sang – Octavia Butler Imaginales 2025 : Un parcours de dessinateur, un parcours hors normes ? https://www.actusf.com/detail-d-un-article/imaginales-2025-un-parcours-de-dessinateur-un-parcours-hors-normes SF | ActuSF - Events urn:uuid:9b1c6d67-561c-ca46-770d-4d928e3cbbf5 Sun, 06 Jul 2025 23:37:15 +0200 Le festival ImaJn'ère lance son appel à texte pour son anthologie 2026. https://www.actusf.com/detail-d-un-article/le-festival-imajnère-lance-son-appel-à-texte-pour-son-anthologie-2026 SF | ActuSF - Events urn:uuid:27ad0167-113b-6381-07d7-ec47304c7d0d Sun, 06 Jul 2025 21:35:15 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/ImaJn'ère2026.jpg" /> Bulles de feu #75 - Juin 2025 https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/07/bulles-de-feu-75-juin-2025.html 233°C urn:uuid:17c167f8-0d0d-1b47-cbcb-740a795909a6 Sun, 06 Jul 2025 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh-4sibgVWMX7JTd6feHIo9tngLd-9AJ22ZDRiu_0RTePuqfUn1jUBr2UUzMHGZRp1ztaP5xaHNN5xEWL03B04S5lm-n7v7fQkRB7wKLe0nGWbVZ9KWpbInnSm5G4L4mpHk61QGH3qPTDVIy5QEGNJ_pHSVPCIEe7DjXD0nU03D8CCKafwi8fnuGlMJCSX/s694/Couv_167149.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="694" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh-4sibgVWMX7JTd6feHIo9tngLd-9AJ22ZDRiu_0RTePuqfUn1jUBr2UUzMHGZRp1ztaP5xaHNN5xEWL03B04S5lm-n7v7fQkRB7wKLe0nGWbVZ9KWpbInnSm5G4L4mpHk61QGH3qPTDVIy5QEGNJ_pHSVPCIEe7DjXD0nU03D8CCKafwi8fnuGlMJCSX/s200/Couv_167149.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thermae Romae</i> T.3/6 - Mari Yamazaki</b><br /><br />La série continue de s'améliorer sur la durée : les histoires se permettent de durer plusieurs chapitres et il y a une plus grande continuité globale, sans pour autant délaisser les improbables voyages temporels et le thème des bains. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHSK99z6kya6_giaUbjCi6FKTh4yE5LzsnCJjF6-CuVdCiVquOcEZmvhovY3aTlPIokeVEQAh59r8F5ZvG9VzG1VZNRIWtgVN5LGoVcAMZ6fp1NeOzdoCDEUIfWIQudSe2nKPeUhSYw4sZ-VMVcc6k3u00cpogtgVzID4riwlLLm31KVAkRclN8-AgV5cx/s814/Couv_494085.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="814" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHSK99z6kya6_giaUbjCi6FKTh4yE5LzsnCJjF6-CuVdCiVquOcEZmvhovY3aTlPIokeVEQAh59r8F5ZvG9VzG1VZNRIWtgVN5LGoVcAMZ6fp1NeOzdoCDEUIfWIQudSe2nKPeUhSYw4sZ-VMVcc6k3u00cpogtgVzID4riwlLLm31KVAkRclN8-AgV5cx/s200/Couv_494085.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thunder 3</i> T.2-3/? - Yuki Ikeda</b><br /><br />Ça s'avère être une sorte de <i>One Punch Man</i> en plus sérieux. Ça manque peut-être d'un enjeu dramatique plus fort et d'un peu de tension, mais c'est agréable et surprenant à lire. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTfrMPlWg19Q_iUgfn_zkgYJUKQHVWO_GTJ-848t0RZKDm5ZOqP42QVicJJdMcbgqrV2IpSgAvJJxrtaF03yxHD3POSAdgbROQ5xSgbNu5tuj6Dey-FuMRNzZfhBnnli8-KUsgnMzcG5LzF3vuwHop5Cuh9zQecqI6oZskhKh4iYIiejLRyISAWRuyWp66/s650/Couv_311613.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="394" data-original-width="650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTfrMPlWg19Q_iUgfn_zkgYJUKQHVWO_GTJ-848t0RZKDm5ZOqP42QVicJJdMcbgqrV2IpSgAvJJxrtaF03yxHD3POSAdgbROQ5xSgbNu5tuj6Dey-FuMRNzZfhBnnli8-KUsgnMzcG5LzF3vuwHop5Cuh9zQecqI6oZskhKh4iYIiejLRyISAWRuyWp66/s200/Couv_311613.jpg" width="200" /></a></div><br /><br /><b><i>The Private Eye</i> - Brian K. Vaughan et Marcos Martin</b><br /><br />Un bon polar/thriller dans un futur où Internet n'existe plus, portant une réflexion sur la vie privée. Une histoire noire aux dessins énergiques et aux couleurs lumineuses. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyHNqr-J0Ko9kY4tifLI-6dmJfpAHFrpppaWbiFAbY721PjC04HIGzWAvObA5ltSe4kT45m-5YL46QzQwnZc2jJ8c01OF2iv0Mhe6x3mkpvzjXt5ruAEaDjIZUmxpJQsZNyFg1zLYDJFIeNb8gBRS28s38GatbhQrFk9ETxwEbqOl4OUYXBeMZGZL6qGAm/s1190/Couv_494994.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1190" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyHNqr-J0Ko9kY4tifLI-6dmJfpAHFrpppaWbiFAbY721PjC04HIGzWAvObA5ltSe4kT45m-5YL46QzQwnZc2jJ8c01OF2iv0Mhe6x3mkpvzjXt5ruAEaDjIZUmxpJQsZNyFg1zLYDJFIeNb8gBRS28s38GatbhQrFk9ETxwEbqOl4OUYXBeMZGZL6qGAm/s200/Couv_494994.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Evol</i> T.5/? - Atsushi Kaneko</b><br /><br />Ça évolue juste ce qu'il faut pour ne pas être répétitif. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmlocCfBFB9BOFbKeA_PEj9RtIaU4F4HlN6Pzr0oFHC0x8xZgPCKOPpw0I6-Ahzfc0ydEM_OGOsJ-efi9xRUGNi6eRjZpIoPlUaM-eAP-jpo_sRfjJkeDrfFfGSxfpO4v-qyBEUK86eufuKAF9Twps7bgPoai8kMwwpGtPk2T3yHQKeKd88YdGLa8gkXJr/s1115/Couv_420541.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1115" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmlocCfBFB9BOFbKeA_PEj9RtIaU4F4HlN6Pzr0oFHC0x8xZgPCKOPpw0I6-Ahzfc0ydEM_OGOsJ-efi9xRUGNi6eRjZpIoPlUaM-eAP-jpo_sRfjJkeDrfFfGSxfpO4v-qyBEUK86eufuKAF9Twps7bgPoai8kMwwpGtPk2T3yHQKeKd88YdGLa8gkXJr/s200/Couv_420541.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Célestin et le coeur de Vendrezanne</i>, Les Contes de la Pieuvre T.3/? - Gess</b><br /><br />Une nouvelle très bonne histoire qui continue de faire grandir un univers riche et fascinant, autant dans son aspect fantastique qu'historico-géographique, peuplé de personnages charismatiques. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIl_LBUwR27xXk88aYUhYaMMk8ts8OnxIeUjwWg4GWsowlEoUACMWUe0dMBaPKQ4odEzdn5nOZfjttg3Vy48gDQo30_XvnaVWezAack7EoRUZk_cZ4JD2LgXebX2C5258e9EnkZIvegh7kfuphOJa1-TsZzPLQKVwhE9mtCfWuPHieMDHHZKWBpwpCD5Q/s1179/Couv_513191.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1179" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIl_LBUwR27xXk88aYUhYaMMk8ts8OnxIeUjwWg4GWsowlEoUACMWUe0dMBaPKQ4odEzdn5nOZfjttg3Vy48gDQo30_XvnaVWezAack7EoRUZk_cZ4JD2LgXebX2C5258e9EnkZIvegh7kfuphOJa1-TsZzPLQKVwhE9mtCfWuPHieMDHHZKWBpwpCD5Q/s200/Couv_513191.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Shin Zero</i> T.1/3 - Mathieu Bablet et Guillaume Singelin</b><br /><br />Un duo d'auteurs qui fait rêver et un ouvrage à la hauteur des attentes, sur le fond et sur la forme. C'est un hommage aux <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_sentai"><span style="color: #da901f;"><i>sentai</i></span></a> qui fait bien plus que ça, c'est une bonne aventure mais surtout de très bonnes tranches de vie de personnages qui se cherchent. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMfVuwJisEQMTEVH2phgx1QUxg6bAEvefKnsWKyUo2lfpYZOBNDIl8RhdP2f3pywOWTPTQX2ddxmYlqj6-Mq0jS7jWIp8x71H0JFcHDKp5h_SJM5T50iXbroC-Y_xNeDpZOG5SrGyV-BGryUyQQqn95LZ0QcLwzsebaAh_tUF9I88q7g_PNv6A-zr-YzLz/s905/Couv_335334.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="905" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMfVuwJisEQMTEVH2phgx1QUxg6bAEvefKnsWKyUo2lfpYZOBNDIl8RhdP2f3pywOWTPTQX2ddxmYlqj6-Mq0jS7jWIp8x71H0JFcHDKp5h_SJM5T50iXbroC-Y_xNeDpZOG5SrGyV-BGryUyQQqn95LZ0QcLwzsebaAh_tUF9I88q7g_PNv6A-zr-YzLz/s200/Couv_335334.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Blue Giant</i> T.1-5/10 - Shinichi Ishizuka</b><br /><br />Un manga sur un jeune homme voulant devenir le meilleur saxophoniste de jazz au monde. Ça sonne comme un manga d'apprentissage classique mais ça ne tombe pas du tout dans cette routine ou dans le didactique. C'est absolument excellent et très intelligemment écrit. Le jazz y est décrit comme une musique d'émotions et c'est exactement ça que rend le manga : des émotions. C'est puissant, ça prend au coeur, à mettre les larmes aux yeux de joie. Parutions juin 2025 http://rsfblog.fr/2025/07/06/parutions-juin-2025/ RSF Blog urn:uuid:6e8d5bbb-5ec5-2821-899b-a4bc3726db6f Sun, 06 Jul 2025 15:00:16 +0200 <p>Avec un peu de retard (long story &#8211; vous en saurez plus dans le billet de la vie de la PAL de juin), voici les parutions de juin 2025 en littérature de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). 105 titres recensés et je suis sûre d&#8217;avoir raté des sorties. Cette liste est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/07/06/parutions-juin-2025/">Parutions juin 2025</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Soma – Floriane Soulas https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/06/soma-floriane-soulas/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:88c7a195-6259-257f-ba3b-665481553825 Sun, 06 Jul 2025 07:54:02 +0200 Floriane Soulas aime bien changer de genre au fil de ses différents romans, allant du steampunk au post-apo, en passant par l&#8217;horreur. Son dernier roman, Soma, vient de paraître en mai chez les éditions Robert Laffont dans leur collection Ailleurs &#38; Demain – Le labo. Il s&#8217;agit cette fois d&#8217;un roman assez court et qui [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><img width="396" height="618" data-attachment-id="54914" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/07/06/soma-floriane-soulas/9782221282052-jpg/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp" data-orig-size="396,618" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782221282052.jpg" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=192" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=396" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/9782221282052.jpg.webp?w=396" alt="" class="wp-image-54914" /></figure></div> <p>Floriane Soulas aime bien changer de genre au fil de ses différents romans, allant du steampunk au post-apo, en passant par l&rsquo;horreur. Son dernier roman, <em>Soma</em>, vient de paraître en mai chez les éditions Robert Laffont dans leur collection Ailleurs &amp; Demain – Le labo. Il s&rsquo;agit cette fois d&rsquo;un roman assez court et qui s’inscrit dans le registre du cyberpunk.</p> <p>Futur indéterminé, à Neolutetia, et plus particulièrement dans l&rsquo;Enclave, vit Risa. Dans ce monde, la technologie est omniprésente jusque dans les corps humains. Risa accomplit des missions pour le compte de l’Enclave, un refuge pour les rejetés et pour les femmes souvent victimes des hommes. L’Enclave fait figure de havre de paix au milieu de la mégapole de Neolutetia. Risa est une cyborg, ce qui l&rsquo;aide pour mener à bien ses missions en s&rsquo;interfaçant avec n’importe quel système. Un jour, suite à une mission en ville, elle va croiser quelqu&rsquo;un qui lui ressemble étrangement. Le passé de Risa resurgit alors et la voilà plongée dans une enquête qui risque de boulverser sa vie.</p> <p>Tous les ingrédients du cyberpunk sont présents dans l&rsquo;univers dessiné par Floriane Soulas: une mégapole, de la technologie, des personnages transformés par cette technologie, des grandes corporations aux desseins plutôt louches et des laissés-pour-compte. La trame est assez classique, l&rsquo;univers sombre mais avec une touche de douceur dans le lien entre les différents protagonistes. Certains éléments m&rsquo;ont rappelé la série <em>Dark Angel</em> (l&rsquo;héroïne au passé trouble et aux capacités hors normes, la grande ville et le côté glauque de certains éléments.) L&rsquo;originalité vient du côté féministe du texte, du changement de point de vue du personnage principal. La fin est un peu rapide mais on aimerait retourner dans cet univers et y retrouver ces personnages, ce qui est plutôt bon signe. <em>Soma</em> est aussi un roman qui traite de la révolte, révolte de tous ceux qui sont mis de côté, de tous ceux qui sont violentés, des femmes qui reprennent le pouvoir.</p> <p><em>Soma</em> est ainsi un court roman cyberpunk qu&rsquo;on lit avec grand plaisir. Tous les ingrédients du genre sont réunis pour nous faire passer un bon moment. On espère retrouver cet univers prochainement car le potentiel est bien présent.</p> <p>Autres avis : <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/05/19/soma-floriane-soulas/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/soma">Yuyine</a>, <a href="https://lesblablasdetachan.wordpress.com/2025/06/20/soma-de-floriane-soulas/">Les blablas de Tachan</a>, </p> <p>Autrice: Floriane Soulas</p> <p>Éditions : Robert Laffont, collection «&nbsp;Le labo Ailleurs &amp; Demain&nbsp;» </p> <p>Parution: 15 mai 2025</p> <p>A Néo Lutetia, Risa, hackeuse, est une cyborg qui peut s&rsquo;interfacer avec tous les programmes et communiquer avec les IA. Militante antimilitariste, elle a rejoint l&rsquo;Enclave, un district féministe socialiste. Elle s&#8217;emploie notamment à récupérer les gens perdus dans les mondes virtuels. Au cours d&rsquo;une de ses missions, elle trouve dans la mémoire d&rsquo;un homme égaré des images qui la choquent.</p> Abimagique - Lucius Shepard https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/07/abimagique-lucius-shepard.html Les Lectures du Maki urn:uuid:76a5ae2d-25b8-599c-6e51-76fb24ef2089 Sat, 05 Jul 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHTRg-4a6aUIR5eXagigOTmr2F1SUDr9PeJ4J27m6DYEwiH2CiqPfMYqam-nKmQNBdkGAEBnYEn9nH9Fv-mGBzXyLuaOH1Jc34-0uxjEDYGeGZX5ujBExhxF3npKYA_GIYVS7GG3gmgaRjPBEZH94ZC5ltXJH6PGwtdmoXgUNNG8AW_CEx8p4IP1g5S0/s500/Abimagique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="332" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHTRg-4a6aUIR5eXagigOTmr2F1SUDr9PeJ4J27m6DYEwiH2CiqPfMYqam-nKmQNBdkGAEBnYEn9nH9Fv-mGBzXyLuaOH1Jc34-0uxjEDYGeGZX5ujBExhxF3npKYA_GIYVS7GG3gmgaRjPBEZH94ZC5ltXJH6PGwtdmoXgUNNG8AW_CEx8p4IP1g5S0/s320/Abimagique.jpg" width="212" /></a></div><span style="font-family: courier; font-size: x-large;"><div style="text-align: center;">Fantastico-sensuel</div></span><p></p><div style="text-align: justify;"><b>Lucius Shepard</b> fait partie de ces auteurs que les <i><b>éditions du Bélial</b></i> ont décidé de mettre en avant dans leur catalogue, porté et traduit par <b>Jean-Daniel Brèque</b>. En effet, deux romans, trois recueils de nouvelles et trois novellas sont parus au cours des vingt dernières années. <i>Abimagique</i> est la deuxième novella à être publiée dans la collection <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i> après <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/09/les-attracteurs-de-rose-street-lucius.html" target="_blank"><i>Les attracteurs de Rose Street</i></a>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un jeune homme dont on ne connait rien, pas même son nom, tombe éperdument amoureux d'Abi, une jeune fille mystérieuse au look gothique. Personne n'ose s'approcher d'elle, lui hésite, mais finit par franchir le pas. Tout semble opposer les deux jeunes êtres mais l'alchimie opère et petit à petit une relation amoureuse se noue jusqu'à ce qu'il s'installe chez elle. La maison d'Abi est à son image envoûtante, mystérieuse voire mystique. Fasciné par la jeune fille, il est totalement sous son contrôle et s'adapte à son étrange vie. Il prend ses habitudes alimentaires, ne l'interroge jamais sur son passé qu'elle cache et ne s'émeut pas quand elle est persuadée que la fin du monde approche et qu'elle seule sait ce qu'il faut faire...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Abimagique</i> est une étrange novella qui navigue entre fantastique, sensualité et érotisme. C'est l'histoire d'une rencontre et de la domination de l'une sur l'autre dont la narration à la seconde personne du singulier est assez déstabilisante, d'autant plus qu'elle est totalement subjective et qu'à aucun moment le lectorat ne peut déterminer ce qui relève de la vérité ou de l'affabulation. Mais c'est avant tout une ambiance, une sensualité exacerbée et une plongée dans le mysticisme qui petit à petit dévie vers le Fantastique. Et c'est à ce moment là, comme pour la novella de <b>Robert Jackson Bennett</b>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/a-lire-ton-reveil-robert-jackson-bennett.html" target="_blank"><i>A lire à ton réveil</i></a>, que je perds pied et que le récit ne me parle plus. Sentiment accru par une fin extrêmement ouverte qui nous laisse dans la plus complète expectative...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, <i>Abimagique</i> est un texte de toute beauté, sensuel, mystique et un peu magique que j'aurais aimé apprécié mais l'insertion de Fantastique ne me parle toujours pas... un jour peut-être !!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div>Les avis de : <a href="https://yuyine.be/review/book/abimagique" target="_blank">Yuyine</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2019/09/23/abimagique-lucius-shepard/" target="_blank">Célindanaé</a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2019/11/29/abimagique/" target="_blank">Boudicca</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2020/07/21/u-h-l-22-abimagique-lucius-shepard/" target="_blank">Syndrome Quickson</a>, <a href="http://artemusdada.blogspot.com/2019/09/abimagique-lucius-shepard-jean-daniel.html" target="_blank">Artemus Dada</a>, <a href="http://www.lorhkan.com/2020/03/26/abimagique-de-lucius-shepard/" target="_blank">Lorhkan</a>, <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2020/04/abimagique-lucius-shepard.html" target="_blank">Vert</a>,</div><div><br /></div><div><br /></div> Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues https://justaword.fr/le-livre-des-passages-chef-d%C5%93uvre-d-%C3%A2mes-perdues-893fcdaeefef?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:7e1d1d04-73b4-7131-59a8-49a5f147e5ff Tue, 01 Jul 2025 14:50:54 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*aftf7jPFJpqVBtJ-600V0w.jpeg" /></figure><h3>Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues</h3><h4>Une éternité à t’aimer</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*QW-7m1lxNenWxuVmhp5kDQ.jpeg" /></figure><p>Les hasards de la littérature sont souvent impénétrables. <br>Comment un livre se retrouve-t-il entre vos mains ? Comment un auteur jusque là inconnu devient un grand nom ? Et puis surtout, comment un ouvrage peut-il s’immiscer là où on ne l’attend pas ?<br>Autant de questions qui viennent à l’esprit du lecteur curieux lorsqu’il saisit entre ses mains <strong>Le Livre des passages</strong>, le magnifique objet-livre publié cette année par <em>Le Cherche Midi</em> que l’on avait pas vu venir. <br>Publié en 2020 aux États-Unis et particulièrement remarqué par la critique, voici donc le premier roman d’<strong>Alex Landragin</strong>, français d’origine, australien d’adoption, baroudeur entre les deux. Il aura fallu cinq ans pour le voir débarquer dans la langue de <strong>Baudelaire </strong>grâce à <strong>Caroline Nicolas</strong> et retrouver le chemin de ses origines françaises. <br>Comme un passage, encore. Un retour selon la Loi.<br>Mais n’allons pas trop vite !</p><blockquote>« Pour moi, écrire était une sorte de maladie, et les écrivains étaient méprisables et indignes de confiance, car ils ne savaient pas garder leurs histoires pour eux. »</blockquote><p>Car il faut d’abord vous expliquer qu’en fait d’un roman, vous voici devant trois œuvres mises bout à bout grâce au talent <em>(et à la persévérance)</em> d’un relieur parisien qui, malgré la mort de la commanditaire de l’ouvrage — une certaine madame la baronne —, a mis un point d’honneur à nous offrir ce compendium rare et précieux. Dedans s’y trouve l’ultime nouvelle rédigée par <strong>Charles Baudelaire</strong>, poète de son état, exilé à Bruxelles et encore sous le charme de son ancienne muse, <strong>Jeanne Duval</strong>. L’auteur des <strong>Fleurs du mal</strong> nous expose dans <strong><em>L’Éducation d’un monstre </em></strong>sa rencontre avec une certaine Edmonde de Bressy et l’aventure quasi-surnaturelle qu’il va vivre avec celle-ci. Vient ensuite l’aventure plus longue et plus tragique encore d’un exilé juif-allemand en France, et plus précisément à Paris, lors de la débâcle de juin 1940. Lui aussi croise le manuscrit inédit de <strong>Charles Baudelaire</strong> et se retrouve mêlé à une sinistre histoire de meurtres dans lesquelles les victimes sont énuclées. C’est aussi l’occasion d’y apprendre l’existence d’une mystérieuse société Baudelaire présidée par Coco Channel en personne. Nous n’en dirons guère davantage car il appartient à <strong>Walter Benjamin</strong> de vous narrer tout cela dans sa <strong><em>Cité des fantômes</em></strong>.<br>Enfin, la plus longue partie de l’ouvrage intitulée <strong><em>Le Conte de l’Albatros</em></strong> qui voit un peuple d’une petite île du Pacifique — Oaeetee — accueillir l’arrivée d’Européens en route pour l’achat de peaux de bêtes de l’autre côté du globe. <br>Alulua et Koahu sont deux de ces indigènes qui vont vivre la funeste soirée où tout va basculer. Deux amants dont le destin va se mêler à la course du monde et aux drames des siècles à venir. <br>Tout cela grâce à un pouvoir ancestral de leur peuple appelé le <em>passage</em>. <br>Et lorsque le <em>passage </em>ne respecte pas la Loi, lorsque le retour n’est pas possible, alors le monde vacille. <br>Trois récits, trois façons d’aborder une histoire dans l’Histoire. <br>Trois <em>passages </em>pour le lecteur aussi. <br>Mais sachez avant tout que vous êtes libre de lire tout cela comme bon vous semble. En empruntant l’ordre de lecture chronologique habituel, en tournant les pages encore et encore pour rassembler les pièces du puzzle… ou en utilisant « <em>l’ordre de la baronne</em> » et en empruntant certains couloirs pour découvrir le tout de façon enchevêtrée. Après tout, dans ce <strong>Livre des passages</strong>, vous êtes également dans un livre dont vous êtes le héros. <br><strong>Alex Landragin</strong> n’est pas là pour vous dicter ce qu’il faut faire mais pour vous emmener dans un périple tantôt ardu tantôt fascinant où le fantastique, l’Histoire, l’amour, la mort et la poésie entrent en collision à travers les siècles, de 1771 à 1940, du Pacifique au Paris de la débâcle. <br>Et c’est époustouflant, rien de moins.</p><blockquote>« Le plus grand don de la Loi était la traversée. Regarder l’autre dans les yeux, sentir son âme vibrer, être transporté dans son corps et y demeurer jusqu’au moment de la traversée du retour tel était le trésor que la Loi nous avait accordé. »</blockquote><p>Époustouflant la façon dont <strong>Alex Landragin,</strong> avec une plume qui s’adapte aux époques et aux mœurs, aux personnages et aux sentiments, a de nous plonger dans une fresque qui s’étale sur des siècles entiers et qui voit la grande Histoire défiler devant nos yeux. Ravissement pour les amateurs d’épopées historiques mais également déclaration d’amour à la France et à son passé entre grandeur et défaites, le roman surprend par la minutie avec laquelle il nous plonge dans ces époques et cela avec le plus grand naturel. On sent l’érudition colossale de son auteur, sa passion pour le jeu littéraire comme historique, pour sa façon de regarder le monde à travers les yeux de ses propres personnages et en faire ressortir toute la mélancolie du temps qui glisse entre leurs doigts. <br>Mais <strong>Le Livre des passages</strong> est avant tout une histoire d’amour qui se fiche des années et qui résonne à travers le temps et l’espace. C’est une poursuite comme une fuite, pour retrouver l’être aimé et l’âme qui survit peu importe l’époque. C’est Charles qui retrouve sa Jeanne, c’est Aluha qui embrasse de nouveau Koahu. Véritable labyrinthe temporel, plus ou moins facile à emprunter selon votre ordre de lecture, le roman se transforme en puzzle qu’il faut reconstruire pour mieux l’embrasser dans son ensemble. <br>C’est une déclaration d’amour à ceux qui aiment les histoires amples et tortueuses, de celles qui se transforment, fusionnent, renaissent. <br>Inutile de dire que la lecture devra être attentive pour que le lecteur puisse remettre le fil dans l’ordre, qu’il puisse ajuster les histoires et les tragédies pour donner un sens plus grand et plus universel à l’ensemble. <br>Ce qui ne sera pas si difficile tant <strong>Alex Landragin</strong> passionne dès la première page, non seulement par la qualité de sa plume mais aussi, et surtout, parce qu’il sait ménager son suspense jusqu’au bout à l’instar d’un <strong>David Mitchell</strong> dans son chef d’œuvre, <strong>Cartographie des Nuages</strong>. <br>Point de partition cette fois mais bel et bien un rituel et un manuscrit, une façon d’exprimer le passage sous différentes formes, de la plus évidente à la plus roublarde.</p><blockquote>« Être amoureux est une sorte d’hypnose et, comme tout hypnotiste vous le dira, pour être hypnotisé, il faut secrètement vouloir être hypnotisé, si secrètement qu’on ne le sait pas soi-même. Tomber amoureux est un acte de volition involontaire. »</blockquote><p>Tout repose en réalité sur le principe d’échange des âmes, le fameux <em>passage</em>. Un artifice narratif qui permet à <strong>Alex Landragin</strong> de tisser une toile extraordinaire où les personnages prennent vie un à un et traversent les époques. Mais c’est aussi et surtout la première étape pour son analyse du terme <em>passage </em>en lui-même. <br>Lorsque l’on prend du recul, on s’aperçoit que le roman porte son nom pour une multitude de raisons. Faire passer l’âme certes, découvrir l’autre et changer en fonction du corps que l’on habite, mais c’est aussi le passage du temps, des époques, des lieux, cette façon de se balader de siècle en siècle, de la Commune à la Débâcle, de la Colonisation à la Grande Guerre, de voir Paris sous mille visages, de découvrir et redécouvrir le monde, de faire ce passage avec les aiguilles sur l’horloge, les pages du calendrier, les technologies et théories qui s’égrènent. <br>Sans oublier le lecteur et ce fameux ordre de lecture, cette façon de choisir son propre passage, se promenant dans les différents récits, enfreignant la Loi de la lecture au risque de s’y perdre, de gâcher son suspense ou, au contraire, de le stimuler. <br>Tout n’est que passage en réalité et <strong>Alex Landragin</strong> le retranscrit à merveille. <br>Ses personnages, magnifiques, d’âmes et de chairs, sont là pour amplifier le phénomène, ils nous transportent et nous guident au moins temporairement. Pour autant peut-on survivre si longtemps sans conséquence ? <br>Le temps et l’immortalité interrogent le lecteur, la possibilité de devenir soi-même un monstre ramène au titre de l’ultime nouvelle de <strong>Baudelaire</strong>, comme une prémonition mal comprise. <br>Et si l’amour se devait d’avoir une fin sous peine de perdre ce qui fait sa beauté, à savoir son caractère fugace ? <br><strong>Le Livre des passages</strong> ne vous donnera pas la réponse mais il vous regardera dans les yeux pour vous saisir et vous emmener là où il veut.<br>Prêt à passer ?</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*KoLaPXm3uRh_4gGbvU3Grg.jpeg" /></figure><h4>Premier roman stupéfiant d’érudition et d’intelligence, Le Livre des passages est une merveille d’imaginaire qui n’a peur ni de la poésie, ni de l’Histoire ni de l’amour. Alex Landragin signe un chef d’œuvre qu’il sera difficile d’oublier pour son lecteur.</h4><h4>Note : 10/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=893fcdaeefef" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/le-livre-des-passages-chef-d%C5%93uvre-d-%C3%A2mes-perdues-893fcdaeefef">Le Livre des passages : Chef d’œuvre d’âmes perdues</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Les nominés du Prix Planète-SF 2025 http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/ Planète-SF urn:uuid:1e054c51-199a-047a-8153-60bf5d216a85 Tue, 01 Jul 2025 08:24:51 +0200 <p>Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète-SF 2025 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs&#160;ont voté et choisi : Les membres du jury&#160;ont voté et choisi : Autrement dit, A B C D. L&#8217;univers est bien organisé. Le jury dispose maintenant de tout l&#8217;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à ... <a title="Les nominés du Prix Planète-SF 2025" class="read-more" href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/" aria-label="En savoir plus sur Les nominés du Prix Planète-SF 2025">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/">Les nominés du Prix Planète-SF 2025</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg" alt="" class="wp-image-127828" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/07/Shortlist-PSF2025-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <p>Le scrutin pour désigner<strong> la short list du <a href="http://planete-sf.com/les-laureats/">Prix Planète-SF</a> 2025</strong> est maintenant clos.</p> <p><a href="http://forum.planete-sf.com/">Les forumeuses et forumeurs</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Requiem pour les fantômes <em>de Katherine Arden </em></strong>traduit par <strong>Jacques Collin</strong> (Denoël Lunes d&rsquo;Encre)</li> </ul> <p><a href="http://planete-sf.com/meet-the-jury/">Les membres du jury</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>La Cité des lames<em> de Robert Jackson Bennett</em></strong> traduit par <strong>Laurent Philibert-Caillat</strong> (Albin Michel Imaginaire)</li> <li><strong>Une Valse pour les grotesques<em> de Guillaume Chamanadjian</em></strong> (Aux Forges de Vulcain)</li> <li><strong>Les Champs de la Lune<em> de Catherine Dufour</em></strong> (Robert Laffont Ailleurs &amp; Demain)</li> </ul> <p><em>Autrement dit, A B C D. L&rsquo;univers est bien organisé.</em></p> <p>Le jury dispose maintenant de tout l&rsquo;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le <strong>Prix Planète-SF 2025</strong>.</p> <p></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/les-nomines-du-prix-planete-sf-2025/">Les nominés du Prix Planète-SF 2025</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> Christelle Dabos - Les Disparus du Clairdelune https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/christelle-dabos-les-disparus-du.html 233°C urn:uuid:33ad6c2d-c815-5901-ac41-5165053af82b Mon, 30 Jun 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3AI7EoJA8NadquEUdfpzimR3TRWP9WhRtNXl9GBb-OrqAlxyPlTfohSoRpnoq8DI6ZJztgqS1rjU5FonMfTvaKluT-d-TP_GV-RaA58LhjM6IOz_7Tk63R7Sqr4TI_r0ytv0z1RD5ztZRMPW-EB-LgxkA0N_fhv_5KZRY48_7xvpbqPAhntKp9jBQKs1/s1000/lesdisparusduclairdelune.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="692" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3AI7EoJA8NadquEUdfpzimR3TRWP9WhRtNXl9GBb-OrqAlxyPlTfohSoRpnoq8DI6ZJztgqS1rjU5FonMfTvaKluT-d-TP_GV-RaA58LhjM6IOz_7Tk63R7Sqr4TI_r0ytv0z1RD5ztZRMPW-EB-LgxkA0N_fhv_5KZRY48_7xvpbqPAhntKp9jBQKs1/w276-h400/lesdisparusduclairdelune.jpg" width="276" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Les Disparus du Clairdelune, Christelle Dabos, Tome 2/4 de La Passe-Miroir, 2015, 551 pages</i></div><br /> <i>Les Disparus du Clairdelune</i> prend place dans la continuité directe de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/christelle-dabos-les-fiances-de-lhiver.html"><span style="color: #da901f;"><i>Les Fiancés de l'hiver</i></span></a>. Ce premier tome ne se terminait pas sur un énorme <i>cliffhanger</i> mais il s'arrêtait clairement avant le début d'une nouvelle phase pour Ophélie. Une nouvelle phase qui ne révolutionne pas l'histoire mais effectue un léger changement de cadre et de rapports de force, juste ce qu'il faut pour donner une couleur un peu différente à ce deuxième tome.<br /><br /> Mais dans l'ensemble il n'y a guère de surprise : celleux qui ont aimé <i>Les Fiancés de l'hiver</i> devraient aimer <i>Les Disparus du Clairdelune</i> tant le récit suit le même rythme, l'univers continue de se développer peu à peu et les personnages restent attachants, Ophélie en tête. Ce qui change un peu, c'est l'ampleur que commence à prendre l'histoire. Quelques premières réponses apparaissent et les enjeux ne cessent de prendre de l'envergure.<br /><br /> J'ai évité de faire la comparaison dès le premier tome mais il est difficile de ne pas penser à la saga <i>Harry Potter</i>. Les deux séries sont évidemment différentes sur bien des points, mais l'attrait de l'univers, la croissance des personnages et des enjeux et le côté très prenant de l'histoire rappellent tout le côté positif qui peut ressortir de la lecture d'<i>Harry Potter</i>. <i>La Passe-Miroir</i> ne doit pas être résumée à cette comparaison mais elle permet de comprendre rapidement ce qui peut être attendu de sa lecture : une vraie grande aventure, une immersion totale et un très grand plaisir.<br /><br /> <i>Couverture : Laurent Gapaillard</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2017/06/les-disparus-du-clairdelune-la-passe.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/la-passe-miroir-tome-2-les-disparus-de-clairdelune"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2020/12/les-disparus-du-clairdelune-2015.html"><span style="color: #da901f;">Alys</span></a>, <a href="https://livrement.com/les-disparus-du-clairdelune-christelle-dabos-la-passe-miroir-tome-2/"><span style="color: #da901f;">Acr0</span></a>, <a href="https://imaginelec.blogspot.com/2017/04/les-disparus-du-clairdelune-christelle.html"><span style="color: #da901f;">Elessar</span></a>, ...</i><br /> Le Mensonge Suffit - Christopher Bouix https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/le-mensonge-suffit-christopher-bouix.html Les Lectures du Maki urn:uuid:afbf1315-b904-3ebf-11df-fff4487a8778 Mon, 30 Jun 2025 07:30:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2NeyTVK1Up0jOq5S3c27hNrQRbriBaxZsE3Rkhcio_wuR1GGqdiiJumSHjz9FQkXr9A4NSyTh7HBREGuZuZDl17OhUumswBwWHYTlGCXoJbx1NEO5j8WvNBtlMmTJ1spVrEDVJEWT7gX8q7m39wabySpmpjK9TF8WI14kmxJOsFAFOnbO0HciV6U8G4/s1098/Mensonge%20suffit.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1098" data-original-width="716" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2NeyTVK1Up0jOq5S3c27hNrQRbriBaxZsE3Rkhcio_wuR1GGqdiiJumSHjz9FQkXr9A4NSyTh7HBREGuZuZDl17OhUumswBwWHYTlGCXoJbx1NEO5j8WvNBtlMmTJ1spVrEDVJEWT7gX8q7m39wabySpmpjK9TF8WI14kmxJOsFAFOnbO0HciV6U8G4/s320/Mensonge%20suffit.jpg" width="209" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Pas loin du Bonheur™</span></div><div><br /><div style="text-align: justify;">En un peu moins de trois ans, <b>Christopher Bouix</b> a publié <i><b>A</b></i><b><i>u Diable Vauvert </i></b>trois romans indépendants ayant pour thématique commune, les Intelligences Artificielles. Trois livres qui nous questionnent sur notre futur et notre rapport aux IA dans leur utilisation et leur contrôle. Après l'excellent <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/12/christopher-bouix-alfie.html" target="_blank"><i>Alfie</i></a> autour des objets connectés et du deep learning, le décevant <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/04/tout-est-sous-controle-christopher-bouix.html" target="_blank"><i>Tout est sous contrôle</i></a> et sa recherche du bonheur algorithmique, <i>Le mensonge suffit</i> met en scène un simulacre de justice 2.0.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cent vingt minutes, c'est à peu près le temps qu'il faudra pour lire ce court roman mais c'est aussi le temps que le public aura pour juger de la culpabilité (ou non) du citoyen-utilisateur Ethan Chanseuil accusé de meurtre. Comme procureur, Milo, un androïde doté d'une Intelligence Artificielle. Comme juge, le public qui assiste à l'émission (le tribunal populaire par définition !) et vote en live au gré des annonces de Milo et des réponses d'Ethan, seul, sans avocat, monitoré en continu et pouvant être sédaté si sa fréquence cardiaque augmente au-delà d'un certain seuil.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Christopher Bouix</b> continue son exploration des IA du futur, poussant les curseurs dystopiques assez loin sans être vraiment original dans le développement de la société de demain. Une société hyperconnectée, surveillée en permanence, où l'IA a pris le contrôle de l'humanité, reléguant les Hommes à des pions, quasiment à des personnages non joueurs qui ne sont que spectateurs de leur vie et surtout de celle des autres. C'est aussi la société de (sur)consommation qui est dénoncée, où la publicité est partout, tout le temps, et où le "click" est obligatoire... Rien de vraiment nouveau.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme dans <i>Alfie</i>, c'est la dimension thriller qui apporte un souffle au récit. Même si on n'atteint pas le niveau du premier volet de la trilogie, <b>Christopher Bouix</b> arrive une nouvelle fois à instiller le doute et à nous faire réfléchir sur la vérité et la réalité. Il prend un malin plaisir à multiplier les fausses pistes et les faux-semblants pour nous embrouiller et nous perdre, nous donnant presque envie de participer à ce simulacre de justice et d'appuyer sur le bouton <i>coupable </i>(ou<i> innocent</i> !).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Le mensonge suffit </i>de <b>Christopher Bouix</b> est donc une critique acerbe de nos sociétés de consommation hyperconnectées, de notre dépendance aux IA et de notre dévouement à celles-ci. Satirique, drôle, intelligent, ce troisième volet (qui a des airs de la trilogie <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/10/bonheur-tm-jean-baret.html" target="_blank">Trademark </a>de <b>Jean Baret</b>) est au final plutôt réussi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />Les avis d'<a href="https://lepauledorion.com/2025/05/08/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">Epaule d'Orion</a>, du <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2025/05/02/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">Nocher des Livres</a>, de <a href="https://lebibliocosme.fr/2025/03/31/le-mensonge-suffit/" target="_blank">Bouddica</a>, de <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/02/le-mensonge-suffit-christopher-bouix.html" target="_blank">Gromovar</a>, d'<a href="https://gruznamur.com/2025/04/24/le-mensonge-suffit-christopher-bouix/" target="_blank">EmOtions</a><br /><br /><br /></div> Lune rémanente de Maskuni Oda https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/29/lune-remanente-de-maskuni-oda/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:ba260cab-0b1f-35f5-2566-8f313f24cc5e Sun, 29 Jun 2025 09:52:33 +0200 Masakuni Oda est un auteur japonais de fictions spéculatives publiées dans des magazines depuis 2011. Lune rémanente est son premier ouvrage traduit en français. Il est édité par Rivages, la traduction est de Patrick Honoré. Il s&#8217;agit d&#8217;un recueil composé de deux longues nouvelles et d’un court roman. Le titre de l’ouvrage est celui du [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="54874" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/29/lune-remanente-de-maskuni-oda/7_9782743665500_1_75/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg" data-orig-size="600,878" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="7_9782743665500_1_75" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/7_9782743665500_1_75.jpg" alt="" class="wp-image-54874" style="width:422px;height:auto" /></figure></div> <p>Masakuni Oda est un auteur japonais de fictions spéculatives publiées dans des magazines depuis 2011. <em>Lune rémanente</em> est son premier ouvrage traduit en français. Il est édité par Rivages, la traduction est de Patrick Honoré. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un recueil composé de deux longues nouvelles et d’un court roman. Le titre de l’ouvrage est celui du roman, les deux novellas s’intitulent <em>La lune s&rsquo;est retournée</em> et <em>Pierre de lune</em>. Les 3 textes ne se situent pas dans le même univers, mais ont pour point commun la lune, et l’influence qu’elle exerce sur les humains. Le livre a obtenu le Grand Prix Nihon SF ( prix japonais pour les meilleures œuvres de science-fiction) et le prix Eiji Yoshikawa (pour commémorer la mémoire de l&rsquo;écrivain).</p> <p><strong>Les deux nouvelles</strong></p> <p>Comme les textes ne se déroulent pas dans un univers communs, je parlerais d&rsquo;abord des deux nouvelles puis du roman. Les deux nouvelles sont assez longues (plus de 80 pages), il s&rsquo;agit plus de novellas à mon sens. Elles se déroulent dans notre univers et mettent en scène des personnages ordinaires. Ces deux textes sont plutôt du registre fantastique car il n’y figure qu’un seul point de vue, celui du personnage principal. Le lecteur peut ainsi mettre en doute leur fiabilité. Leurs fins ouvertes laissent aussi une interprétation libre à chaque lecteur.  Le premier texte<strong>, <em>La lune s&rsquo;est retournée</em></strong>, met en scène un homme heureux à qui tout semble réussir et dont la vie va soudain basculer. Un soir, lors d&rsquo;une sortie en famille au restaurant, il voit la face cachée de la lune. L&rsquo;évènement ne dure que quelques instants mais à partir de là, plus personne dans sa famille ne le reconnaît. Pire, quelqu’un d’autre qu&rsquo;il ne connaît pas du tout a pris sa place. On se met facilement à la place du protagoniste principal, se demandant comment agir à sa place. Le texte est assez classique mais très efficace et angoissant, et constitue une bonne entrée en matière dans ce recueil. La seconde novella, <strong><em>Pierre de lune</em></strong>, a pour héroïne une femme qui a hérité d’une pierre étrange représentant un paysage. La narratrice va se retrouver entraînée dans des rêves mystérieux sur la lune, où se trouvent un gigantesque laurier et toute une civilisation. La mise en place est un peu longue, avant que le texte ne prenne un tournant plus horrifique et fantasmagorique. La fin est un peu étrange, mais le texte se lit bien.</p> <p><strong>Le roman</strong></p> <p>Le roman, <em>Lune rémanente</em>, prend place dans un univers dystopique, où une maladie appelée anabasis frappe les individus au hasard. Les sujets infectés sont appelés des Moonling, ils deviennent hypersensible à la lune, qui les rend hyperactif lors des phases de pleine lune, pouvant les conduire à une agressivité meurtrière, puis sombrent ensuite dans la catatonie. La maladie finit par être mortelle. L’histoire se déroule au Japon où une dictature a mis en place un système de parcage pour les malades. Tôga Uno, le personnage principal, est mis en quarantaine suite à la maladie, mais ses compétences en kendo lui permettent de participer à des combats clandestins en échange d’un traitement.</p> <p>L’univers développé est intéressant mais manque un peu de précisions concernant l’épidémie. On ne sait pas si le seul Japon est concerné, ni quel est l’état du monde, et c’est un peu dommage. La narration est assez particulière : Le roman raconte les faits à rebours des années après, à la manière d’un fait divers, ce qui donne une narration trop froide et chaotique, car on passe par différents moments de l’histoire, pas forcément de manière linéaire, des années 2020 jusqu&rsquo;autour des années 2050. Cette narration empêche aussi d&rsquo;éprouver de l&#8217;empathie pour les personnages, surtout que certains éléments dans la vision des femmes m&rsquo;ont un peu dérangée.</p> <p>La mise en place est un peu longue et le roman change de tempo vers la seconde moitié, où il prend une tournure plus politique et percutante. La maladie apparaît comme une métaphore pour parler des dérives d’une dictature. Elle est assez peu développée autant dans sa transmission que dans les mesures de protection, ce qui manque au lecteur. On sent vraiment qu&rsquo;elle est utilisée comme prétexte alors qu&rsquo;il y avait moyen de la rendre plus concrète. </p> <p><strong><em>Lune rémanente</em> </strong>est ainsi un recueil où la lune est le personnage principal, et où celle-ci va changer de manière drastique la vie de plusieurs protagonistes. Les individus perdent leur identité, leur liberté ou leur vie sous l’influence de la lune. Les deux novellas appartiennent au registre du fantastique alors que le roman met en place un univers dystopique et de science-fiction. Les 3 textes sont différents, chacun avec une ambiance bien particulière mais parfois dérangeante.</p> <p>Autres avis : <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2025/03/19/chronique-lune-remanente-de-oda-masakuni/">Sometimes a book</a>, </p> <p>Auteur:Masakuni Oda</p> <p>Traduction: Patrick Honoré</p> <p>Éditions: Rivages</p> <p>Parution:08/01/25</p> <p>Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino. Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d&rsquo;apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d&rsquo;un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s&rsquo;est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et voient leurs capacités physiques et mentales démultipliées, puis finissent par mourir.</p> Après nous les oiseaux https://lebibliocosme.fr/2025/06/27/apres-nous-les-oiseaux/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:19db4125-ce67-ca99-3572-4f691e31489d Fri, 27 Jun 2025 10:00:19 +0200 Titre : Après nous les oiseaux Auteur/Autrice : Rakel Haslund Éditeur : Robert Laffont / Pocket Date de publication : 2023 / 2024 Synopsis : Dans un monde en ruine, deux âmes ont survécu. Une jeune femme dont on ne connaîtra pas le nom et celle qui l&#8217;a élevée, Am, à l&#8217;abri sur une île. Mais à la mort de cette dernière, la jeune femme décide de prendre la route pour affronter le vaste monde où la nature a repris ses droits. Commence alors le long chemin vers le littoral, seule, totalement seule, avec, pour unique compagnie, tous les oiseaux du ciel&#8230; &#8230; Le calme après la tempête Que restera-t-il après la fin du monde ? Voilà bien une question qui hante celles et ceux conscients des risques colossaux que fait peser le dérèglement climatique sur l’avenir de l’humanité. Nombreux sont les romans de SF à s’être emparés de cette thématique, certains dépeignant un monde en reconstruction dans lequel l’espoir est encore possible, d’autres brossant un portrait sombre et peu enviable de l’avenir, quand d’autres encore nous dépeignent un futur à peine reconnaissable. Le roman de l’autrice danoise Rakel Haslund pourrait appartenir à ces deux dernières catégories. On y suit une jeune adolescente (dont le nom nous restera inconnu jusqu’à la fin) qui s’est manifestement mise en tête de quitter le refuge qu’elle occupait depuis un moment. Peu à peu, on parvient à glaner suffisamment d’informations pour reconstituer le puzzle et comprendre que l’héroïne a survécu à l’effondrement avec sa mère avec qui elle était parvenue à se recréer un foyer, et que c’est la disparition de cette dernière qui a motivé sa décision de prendre le large. Le récit alterne ainsi entre le cheminement de la jeune fille, les désagréments et les nouveautés rencontrés en route, et des bribes de sa vie passée, que ce soit au moment du basculement ou ensuite, aux côtés de sa mère. Contrairement à la plupart des ouvrages post-apo qui se focalisent sur la façon dont les humains réagissent à la disparition de notre civilisation (et notamment sur la menace qu’ils sont susceptibles de représenter les uns pour les autres), « Après nous les oiseaux » nous dépeint un monde vide de (presque) toute présence humaine. Et, contrairement à des romans comme « La route » ou « Je suis une légende », la question de la survie ou non d’autres humains n’est jamais abordée comme étant une préoccupation majeure pour le personnage. Solitude absolue La déambulation de cette jeune fille dans un monde calme et vierge de toute présence à l’exception de celle des oiseaux qu’elle croisera tout au long de sa route a quelque chose de saisissant et finalement d’assez angoissant. De nombreux vestiges de notre époque sont en effet toujours visibles et laissent entrevoir l’ampleur de ce qui a été perdu, même si l’autrice reste finalement assez floue sur la façon dont l’effondrement a eu lieu (la montée des eaux et des méga feux ont visiblement joué un rôle déterminant mais rien n’est jamais vraiment explicité). On éprouve beaucoup de peine pour l’héroïne, plongée dans une solitude d’autant plus palpable qu’elle a désormais perdu le seul être qui la rattachait à l’humanité et aux mots. Car si la perspective de croiser un autre être humain ne semble pas vraiment l’intéresser, celle de perdre l’usage et le sens des mots que sa mère lui a appris la terrifie, ce qui s’avère d’autant plus compliqué que la plupart de ces termes servaient à décrire des réalités qui n’existent tout simplement plus. Très contemplatif, le texte dégage une certaine poésie qui ne suffit malheureusement pas toujours à empêcher l’ennui de s’installer. Le parcours de l’héroïne est en effet assez peu rythmé, et c’est finalement davantage la curiosité d’en apprendre plus sur son histoire passée qui nous pousse à continuer plutôt que l’envie de connaître la façon dont son périple va se terminer. Difficile d’ailleurs de ne pas être déçu du manque de réponses fournies par l’autrice qui laisse de nombreuses de zones d’ombre, notamment concernant la mère du personnage qui emporte avec elle la plupart de ses secrets et dont le point de vue aurait pourtant apporté beaucoup au récit. Dans « Après nous les oiseaux », Rakel Haslund signe un roman post-apo original mettant en scène le périple d’une jeune fille dans un monde totalement vidé de toute présence humaine mais où les vestiges de notre civilisation sont omniprésents. Il se dégage beaucoup de poésie de ce texte qui marque tant par la solitude de son héroïne que par le calme angoissant de son décor. L’intrigue reste toutefois assez limitée et l’autrice reste évasive sur de nombreux aspects que j’aurais pour ma part aimé voir développé. Autres critiques :  ? Doctor Who – Saison 15 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/06/doctor-who-saison-15.html Nevertwhere urn:uuid:1be0a4fd-254d-0223-1fec-731a59fdd991 Fri, 27 Jun 2025 08:00:00 +0200 <p style="text-align: center;">&nbsp;<img alt="Affiche de la saison 15" border="0" data-original-height="400" data-original-width="270" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHj9U_Iw-JjHblphQ4saTvHBJLzuWWKZ9WEiAIFlAgeLzqI1z-EwBE8KC59vEF6Az2ILFrjm_pebCrZGJRl-2zp4ygNNXnOFhsq2_415PX1VSn9tkp0AL1EN0fE6Il8gaYR28cLvNBHbe8MYhe9I4wSUYR3LlPv-nvNu-EuNwk8hBQB7MWAApfGgDhNqsy/w270-h400/dwsaison15.jpg" width="270" /><br /></p><p>Cela me fait une certaine peine après toutes ces années à écrire des comptes rendus détaillés de chaque épisode de <b>Doctor Who</b>, de repasser à un article pour la saison entière, mais le fait est que j’ai moins de choses à dire qu’avant. En souvenir du bon vieux temps, j’ai essayé de l’écrire au fil de l’eau afin d’avoir mes impressions au fur et à mesure. Forcément, il y aura des spoilers, surtout sur la fin...<span></span></p><a name='more'></a><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix37oPv42RFp5VRDsxDsu7MWGjiZZF4oyvKXcLfRdFv0uPunTR8N_ftO1dDGol9gRqPEHkLculyqrM8lkoeIQdc9eTWtoSUzBhKsSG38iXbqX99lAw1V4ssnFRtAFBiQATkMgTerMjbhB05bZFC2qOR16eTUmFfa4yJI0PjscwaO21QfX915ce4DwFNlQi/s500/dwsaison15-01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="The Robot Revolution" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix37oPv42RFp5VRDsxDsu7MWGjiZZF4oyvKXcLfRdFv0uPunTR8N_ftO1dDGol9gRqPEHkLculyqrM8lkoeIQdc9eTWtoSUzBhKsSG38iXbqX99lAw1V4ssnFRtAFBiQATkMgTerMjbhB05bZFC2qOR16eTUmFfa4yJI0PjscwaO21QfX915ce4DwFNlQi/s16000/dwsaison15-01.jpg" /></a></div></b><p></p><p><b>1. The Robot Revolution</b><br />Ce premier épisode de saison propose la traditionnelle introduction d’un nouveau compagnon, une compagnonne ici puisqu’il s’agit de Miss Belinda Chandra, infirmière de son état, qui se retrouve embarquée par des robots en raison d’un certificat de possession d’une étoile qu’on lui a offert lorsqu’elle était plus jeune.<br />J’ai beaucoup aimé les prémices de cet épisode. Il y a un petit côté H2G2 dans l’absurdité de cette histoire de certificat, et j’ai adoré l’univers de space-opera très coloré proposé. J’ai trouvé intéressant que Belindra ne soit pas immédiatement sous le charme du Doctor, et qu’au contraire elle n’hésite pas à lui pointer du doigt ses travers.<br />Je suis cependant ressortie de cet épisode avec une pointe de déception car l’histoire ne sort pas trop des sentiers battus, et si l’idée de parler de masculinité toxique est complètement dans l’air du temps, j’ai trouvé que c’était traité trop rapidement et avec la subtilité d’un semi-remorque.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Lux" border="0" data-original-height="248" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx0-HZBkxiBvXlYMsmGWxmghtlTqEMbUTTZtQSkrCnUINISf2b73Ko9br3SLkPWLS3iDAAsJdF413_7yrA61NKaCNMjvJhej6W5vFYud6tgrcqDnBqXuoILPMKtf4cNIDFNFg54hKDkQyUOBZjjbYjhgjDdSEYB56So5U9J-7ZlTwkmZOaw7jgIPlcgvsH/s16000/dwsaison15-02.jpg" /></div><p><br /><b>2. Lux</b><br />Ce deuxième épisode semble très lié au deuxième épisode de la saison précédente, puisque le Doctor se confronte à nouveau à un dieu du Panthéon, ici le dieu de la lumière, Lux, qui s'incarne sous la forme d'un personnage de dessin animé qui prend vie.<br />J'ai apprécié cet épisode qui prend un peu plus le temps de poser ses enjeux et qui s'amuse beaucoup avec l'idée d'être un personnage de dessin animé ou d'être projeté dans un film. Je retrouve là le Doctor Who un peu WTF que j'aime, avec le plaisir d'une fin qui ne fait pas forcément dans la défaite absolue du méchant (enfin disons que Lux est moins vaincu que libéré, mais dans le bon sens du terme, j'ai trouvé ça apaisant comme conclusion à la confrontation).</p><p style="text-align: center;"><img alt="The Well" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiENxmS6X6ZlOdVukSkRyRfiIlMo7vlPEJJ4bK2bYwj-aBgik4tvDc2Dxbp3FzyLZ1eXOl6F5mv_s4QG6zVPVG1Yx4cM-2JwbV9sI82T23sUVonWemJWzSyoQFu9enZlDjGxUoWuqXb7_VE6hME0bibk-oqqQHel3MEIhA1N61funI7ko1SzBL9aSlp-zdI/s16000/dwsaison15-03.jpg" /><br /></p><p><b>3. The Well</b><br />Cette fois-ci, on change de registre avec un épisode qui joue la carte du huis-clos (c’est même l’archétype de la base assiégée) et de l’horreur, j’ai l’impression qu’on n’y avait pas eu droit depuis un petit moment.<br />On ne peut pas dire que cet épisode renouvelle le genre, mais j’ai aimé retrouver ce registre dans <i>Doctor Who</i>, d’autant plus que c’est globalement l’histoire est bien mené, avec des personnages secondaires bien écrits et une ambiance inquiétante à souhait.<br />Le fait que ce soit la suite d’un ancien épisode est bien géré (d’autant plus que je ne me serais pas risquer à donner une suite au dit épisode) et ouvre des perspectives, même si comme j’ai pu le lire ailleurs, cela ôte de suite une certaine aura au monstre, au même titre que les anges pleureurs qui ont été trop utilisés par la suite.</p><p style="text-align: center;"><img alt="Lucky Day" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTa7zNW6E4tG2KRXGfF4Km1n7UIsySwPdWA3NJ6CUMqb1pHK-ry3e1Ha1i5uZupNNhLiEFWqq4ach-O9I9rvX_-7Yn4N7hW-JBQ4SmNg1r1QStAbEYG88c1SbVgowC1DQtmsNqbdXv_mAoaGK1cRnRANA2t6Q53j_WtFFqREXNpACe9U3menxahiAwTlk7/s16000/dwsaison15-04.jpg" /><br /></p><p><b>4. Lucky Day</b><br />Comme dans la saison précédente, on a le droit à une épisode sans Doctor, comme au bon vieux temps. C’est l’occasion de ressortir Ruby du placard et de mettre en scène UNIT sans le Doctor.&nbsp;<br />C’est toujours un plaisir de voir Kate Stewart en action (c’est vraiment un personnage fantastique) et j’ai trouvé que l'épisode était globalement sympathique et très plaisant à le regarder (y’a un côté « bon vieux temps »)<br />Ceci dit, si l’épisode porte un message important (sur les complotistes, les fake news), je trouve qu’il ne l'exprime pas avec beaucoup de subtilité (c’est d’ailleurs un défaut récurrent sur ces derniers épisodes). Limite je me demande s’il ne fait pas le jeu de ce qu'il dénonce. Mais cela reste un épisode qui fonctionne bien.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="The Story and the Engine" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOZMxruPRynnKR0l_CKTZbdcFYGhLyvRnWi8AEzYIeapsz3IT551VmlxieH106vDjBEzTGbP2oIqxV3Fx8SnkkP4V1yS_qbWW6NTobr5YVmCC8tZ558XakysQ7CDLHwtHMM5nrzJjuqlS9wImw6QYsUeToCDRWpt21443hrAlUS70E5EKLaP60ukrNZEMU/s16000/dwsaison15-05.jpg" /></div><p><b>5. The Story &amp; the Engine</b><br />On est à mi-chemin de la saison, et je crois bien que cet épisode qui se déroule quasi entièrement dans un salon de coiffure à Lagos est un des épisodes les plus intéressants.<br />Déjà pour ce qu’il représente (une histoire de <i>Doctor Who</i> qui se déroule au Nigeria avec que des acteurs noirs, je pense que c’est une première) mais aussi pour la direction qu’il prend, avec son récit fait d’histoires et de mythologies qui s’entrelacent (à une époque j’aurais dit que ça me faisait penser à un certain auteur, et je suis bien contente de voir d’autres personnes explorer ce terrain de jeu à leur façon).<br />Bref c’est un très joli épisode qui fonctionne bien, et on a le droit à un caméo du Fugitive Doctor ce qui fait toujours plaisir.</p><p style="text-align: center;"><img alt="The Interstella Song Contest" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMSqehwD5wBtqM3PRDddPN-LS0ACk2DgJ5QP6ar9WMdw6w6JIv5rbYbeQMBW64HTofvxpPHh7V384tF_bWL1z7REIBWOyDj6IXpxfkTqvHqm6bT1UDXFOxkMu8t4_Tcv9P7GVilL9X1SomojkCyPR6yg3soeclxttxnyGjpBi2DpCmuls70xXByKUDIPc9/s16000/dwsaison15-06.jpg" /><br /></p><p><b>6. The Interstellar Song Contest</b><br />J'ai bien aimé l'idée d’imaginer un concours Eurovision du futur, d’autant plus dans un épisode diffusé le soir de l'Eurovision, c'est <i>Doctor Who</i> par excellence. Ceci dit si visuellement c’est très chouette, et j’ai bien aimé les personnages secondaires (notamment le couple d’hommes où ils craquent tous les deux sur le Doctor c’est trop mignon).<br />Une partie de moi regrette cependant une écriture toujours un peu à la truelle : c'est toujours intéressant de montrer la part sombre du Doctor mais là ça sort presque de nulle part. Le final, forcément, est intriguant (mais il n’efface pas l’épisode en lui-même, ce qui est plutôt bon signe). Et le petit cameo de Susan était cool, à voir si ça s’arrête là.</p><p style="text-align: center;"><img alt="Wish World" border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM6uuZket3kcFDwS8fvAwqpl75viKIZ_48zUp6B6nz1VdC0a4jjujs2s_ArSami_qxFS2xIzPd6yDACbyFXjUnwVUmbLfBxG4nwJhGFKOWW0y_qm423hc05Fu3YybWkcWZx7nEhGLY3Ca5J6XrIOBX_NOdEENYXJuHDlerpdE6iusEJOtP28rNr8oPlbei/s16000/dwsaison15-07.jpg" /><br /></p><p><b>7. Wish World</b><br />Cette première partie du final de saison démarre avec un concept alléchant, un monde souhait où le Docteur et Belindra se retrouvent à mener une parfaite vie de famille dans un univers qui ressemble plus à l’Amérique des années 50 qu’à notre époque (le tout imaginé par le Conrad de l’épisode 4), et où le doute n’est pas permis (enfin…). J’ai trouvé l’ensemble plaisant, avec pas mal de chouettes idées (le coup des tasses notamment).<br />Je me suis quand même demandée si c'était bien la peine d'encore aller chercher un ancien Time Lord (déjà qu'on a sorti la Rani du placard).</p><p style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRv-usAgG65lOM5QO7PoaSxiIPAbUcxFhM-qsK1uBIorhtPfO8SsnhRMzzIJ-f1pwFOlhT_Us4wUvYiwun-Q1G5RTRd856PCxTi8lFl1mx14TqaXFhpXnbaS0PSE0uuT0fKmogS4ociaUn4f8i-H1u6jDG-Lh71gj6dbuj1oDLJv7wg40zsw8dc8fg20Px/s16000/dwsaison15-08.jpg" /><br /></p><p><b>8. The Reality War</b><br />Ce dernier épisode a tout du final feu d’artifice typique de Russell T. Davies, on est pas déçu sur cet aspect-là avec quelques séquences spectaculaires, plein de monde qui fait son retour (sauf Susan et Rogue qui étaient dans le précédent) et pas mal de « ta gueule c’est magique/sonique/quantique ».<br /><br />Globalement j’ai trouvé le spectacle plutôt chouette, et j’ai été surprise de voir que la Rani et Omega occupaient qu’une moitié de l’épisode, l’autre se concentrant sur la figure de Poppy.<br /><br />Cela donne des séquences superbes (notamment quand le Doctor et Belindra plient la veste qui disparaît, quelle angoisse) mais je suis un peu perplexe sur la conclusion que cela offre au personnage de Belindra, qui n’aurait jamais vraiment pu trouver ses marques et qui se retrouve cantonnée dans un rôle de mère. C’est un peu comme si RTD n’avait pas su quoi faire d’elle, et si j’étais contente de revoir Ruby, je me demande si sa présence n’a pas un peu étouffé le développement de Belindra.<br /><br />Je m’attendais à la régénération (il y avait des rumeurs) mais pas vraiment à l’apparition de Billie Piper. Vu que ça ne prend pas la forme habituelle, on peut imaginer un tour de passe-passe le temps de caster le/la nouvel(le) Doctor (mais ça serait bien de lever le pied sur le recyclage quand même!). Par contre j’ai été émue par la réapparition de la 13e Doctor, c’est chouette de la revoir et j’espère que ça ne sera pas la dernière fois.<br /><br />À noter que j’ai vu passer quelques articles/vidéos sur le fait que la fin de l’épisode a été complètement retournée pour inclure la régénération du 15e Doctor (qui n’était pas prévue à la base), ce qui explique pas mal de choses (mais c’était pas une raison pour coincer Belindra dans un rôle de mère!).<br /></p><p style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-V3HMX1-IclyFc_8HifX9p6GqQMH24Bf3oaoe0jbKsODG8sTG4gXJhIhzg7JC6R_WWUEUAArxm89ZKh5qHTLjsHHbs4b3VZq-3mQzeKcjOI5a3TG64RuK8pUOgePx7qS_3xrQlDjoVfvS0sLx74Byx1oUmRWMzwqncP37sFfUya9iSIG3M0ipmmmomubp/s16000/dwsaison15-09.jpg" /><br /></p><p>Voilà pour cette saison 15 (ou 2 si on prend la nouvelle numérotation, ou 41 pour ceux qui comptent depuis 1963!). Au final à part le premier épisode que j’ai trouvé un peu décevant, c’était une chouette saison, portée par de belles ambiances et à peu près tout ce qu’on peut attendre de <i>Doctor Who</i> : du space-opera, de l’époque contemporaine, de l’effrayant… sans oublier de faire passer des messages en passant.<br /><br />Certes l’écriture n’est pas sans défauts, que ce soit justement pour les dits messages parfois assénés à coup de masse (je sais pas si c’est l’époque qui veut ça mais j’ai souvenir de discours plus subtils) ou dans le développement du personnage de Belindra. Il est évident que les saisons de plus en plus courtes (8 épisodes et elle n’apparaît que dans sept d’entre eux) n’aident pas mais clairement elle méritait mieux (je crois que j’ai pas vraiment digéré sa conclusion en plus).<br /><br />Ceci dit j’ai quand même passé de bons moments, et si la série ne m’émerveille plus autant qu’elle a pu le faire (mais pour le coup c’est peut-être moi qui vieillit aussi), je l’aime toujours pour son inventivité et sa capacité à se réinventer (même si comme beaucoup d’autres univers elle jour un peu trop la carte du recyclage nostalgique en ce moment).<br /><br />Et Ncuti Gatwa a été un Doctor formidable &lt;3.<br />C’est court deux saisons mais j’ai aimé cette incarnation très lumineuse et très énergique, avec son grand sourire et ses costumes sans cesse renouvelés. Je comprends qu’il ait envie de faire autre chose mais j’espère qu’on le reverra de temps en temps passer une tête dans le TARDIS…<br /><br />Quant à la suite… et bien pour le moment rien a été annoncé, à part une mini-série, <i><a href="https://youtu.be/XoM7pfpE3u0">The War Between the Land and the Sea</a></i> qui me m’enthousiasme pas plus que ça (mais des fois c’est justement ce genre de création qui se révèle le plus intéressant). Entre les rumeurs de pause et d’arrêt du partenariat avec Disney, ma foi, on verra bien. Au pire il me reste toujours les saisons classiques 7 à 26 à rattraper !<br /><br /><b>Infos utiles : </b>la saison 2/15 de <i>Doctor Who</i>, se compose de 8 épisodes (plus <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2025/01/doctor-who-christmas-special-joy-to.html">l’épisode de Noël</a> qui a été diffusé en 2024) d’une durée de 45 minutes à 1h10. Côté écriture Russell T Davies est toujours à la manœuvre sur la plupart des épisodes, mais quatre sont signés par d’autres scénaristes. Disponible sur Disney +.</p><p>Et en complément de visionnage, n’hésitez pas à jeter un œil sur YouTube aux making-of, soit en format court (Behind the Scene) ou façon Doctor Who Confidential (sauf que désormais ça s’appelle Doctor Who Unleashed), c’est toujours fascinant de voir l’envers du décor, les maquillages, les effets spéciaux et tout...</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://rsfblog.fr/2025/05/31/summer-star-wars-andor-saison-2/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Logo Summer Star Wars" border="0" data-original-height="250" data-original-width="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgznhLRlKyMYaelkK4oeoH525STzG2fVRgXklrsNF8z09wOl3ZvvBtjpDjbCurFGRZIMuDgKVO1zay6LqNRFTj3Is1fmljsDOxypWdeGXvglLqUkDwYMHgF1vL8IRsP1vmkdpEUPAaO8NuQ9rS7rxQPeilWOKWy9Ct-eg_Te1M1U5mrnz327vY3disXiegu/s16000/SSWAndorS2.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Avec des robots vintage, une exploration d'une base abandonnée sur une planète et un concours d'Eurovision version galactique,&nbsp;si c'est pas du space-opera je ne sais ce qu'il vous faut !</i></td></tr></tbody></table><br />&nbsp;<p></p> Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable https://justaword.fr/entre-autres-univers-le-multivers-comme-un-ch%C3%A2teau-de-sable-abf0cbcf9433?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:3f969d29-8106-82f3-698a-d2950bab46bd Wed, 25 Jun 2025 13:28:55 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*axI_cH56_qChPKANBUFsFw.jpeg" /></figure><h3>Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable</h3><h4>Faire un pas de côté pour savoir qui l’on est</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*ms8_DIYgwm8_h4F7z-yECA.jpeg" /></figure><p>Difficile de ne pas être interpellé par la couverture orange de la dernière traduction en date aux éditions <em>Denoël Lunes D’encre</em>. signée <strong>Gilles Goullet</strong>. <br>Derrière ce casier qui ouvre sur l’univers <em>(et son clin d’œil à </em><strong><em>Men In Black</em></strong><em>)</em> se cache le premier roman d’<strong>Emet North</strong>, auteur non-binaire américain, et une thématique vue et revue ces dernières années : le multivers. <br>Dans <strong>Entre Autres Univers</strong>, le lecteur est baladé de réalité en réalité, à la façon d’un <strong>Everything Everywhere All at once</strong> comme aime le rappeler la quatrième de couverture. Mais le roman peut-il trouver sa propre voix malgré cette ombre tutélaire plutôt encombrante ?</p><blockquote>« Comme il est horrible d’être mortel et d’aimer quelqu’un, dans ce monde dont j’ai fui la brutalité sans jamais l’oublier pour autant. Comme il serait plus facile — et plus vain — de refuser la possibilité d’une perte. »</blockquote><p>C’est avec Raphaela, surnommée Raffi, que s’ouvre <strong>Entre Autres Univers</strong>. Raffi travaille à la NASA et joue à l’astrophysicienne dans son laboratoire. <br>Passionnée par les univers parallèles, elle rencontre Britt, une artiste dont elle va tomber éperdument amoureuse alors qu’elle est déjà en couple avec Caleb. Sans le savoir, tout a déjà basculé.<br>En détournant les yeux, comme lui a enseigné l’un de ses professeurs, Raffi se remémore sa première rencontre avec Britt, une rencontre fugace alors qu’elle avait treize ans, un regard caché de derrière un arbre, une envie fugace mais impérieuse de lui dire bonjour.<br>Mais Raffi ne l’a jamais fait. <br>Et si elle avait osé ? <br>Voici le second chapitre et un autre monde, un pas de côté où la jeune Raffi rencontre Britt alors adolescente. Un univers dans lequel elle a dit <em>bonjour</em>.<br>On pourrait penser alors que l’histoire d’amour serait plus simple, plus facile, plus grandiose. Qu’il n’y aurait plus rien à craindre.<br>Et si ce n’était pas le cas ? Si cette fois, c’était la peur de perdre l’être aimé qui entraînait Raffi dans un monde post-apocalyptique où tous ceux qu’elle aime sont déjà morts et où elle trouve refuge dans un chalet de rondins où Kay empaille les corps de ceux qui sont tombés devant la rage d’animaux devenus mortels ? <br>Continuant ses explorations toutes plus inattendues les unes que les autres, <strong>Emet North</strong> plonge à corps perdu dans une histoire aux ramifications innombrables, tentant de perdre le lecteur tout en lui offrant une unique prise pour garder le cap dans la tempête : le fait d’aimer. <br>Raffi, Britt, Kay, Graham, Buck… autant de personnages qui vont changer, évoluer, mourir et survivre. Autant de facettes d’une Raphaela qui essaye de comprendre non pas la complexité de l’univers mais sa propre complexité interne, son identité protéiforme qui lui échappe encore et encore.</p><blockquote>« À mon avis, il y aura dans la vie de certains d’entre nous des moments où nous serons sur le fil du rasoir entre ici et ailleurs, et le côté vers lequel nous basculerons n’aura rien à voir avec nos décisions et nos désirs, ni avec le destin ; il sera uniquement dicté par les circonstances. Par le côté où souffle le vent. Par une parole insupportablement cruelle de quelqu’un qu’on aime. Par le fait qu’une amie décroche le téléphone quand il sonne et sonne encore. »</blockquote><p>Si l’on pourrait s’intéresser immédiatement à la partie émergée de l’iceberg, à savoir les univers farfelus que nous invente <strong>Emet North</strong>, ce serait oublier qu’avant toute chose, comme <a href="https://justaword.fr/les-oiseaux-du-temps-104faa54bf21"><strong>Les Oiseaux du temps</strong></a> d’<strong>Amal El-Mohtar</strong> et <strong>Max Gladstone</strong>, <strong>Entre Autres Univers</strong> est un immense roman d’amour. Mais un amour compliqué par les turpitudes de l’existence, des moindres décisions que l’on prend sans s’en rendre compte et, surtout, alors que l’on n’est pas conscient de qui l’on est vraiment. <br>Au cœur de cette tempête d’univers, une certaine idée de l’identité queer, de la bisexualité à l’homosexualité en passant par la non-binarité. <br>Les personnages imaginés par <strong>Emet North</strong> vont non seulement changer de statut social, d’activité ou de perspectives au gré des pages, mais ils vont aussi briser les barrières de genre et explorer des endroits de leur personnalité qui leur semblait inaccessible un univers plus tôt. <br>Pour Raffy, c’est le processus lent et douloureux de se confronter à son amour pour Britt, à ce que cela implique pour elle, pour sa famille et pour son avenir. Comme un Refuge qu’il faut trouver après la tempête. <br>En somme, <strong>Emet North </strong>met sur pied un roman initiatique qui utilise le multivers pour faire grandir son personnage principal et le faire s’affirmer enfin pour ce qu’il est. On y trouvera nombre de réalités parallèles qui n’ont pas d’autres objectifs en soi que de nous confronter aux pensées/questions de Raffi, comme la douleur du deuil le temps d’une apocalypse où les animaux s’en prennent aux hommes, la prise de conscience d’une certaine masculinité toxique et de la violence des hommes tandis que des corps flottent dans la citerne d’un motel, ou encore de ce que la maternité provoque chez la mère, une fracture complète qui peut tout remettre en cause et vous faire évoluer telle une horde-mère dans un monde qui vous craint et vous aime à la fois. <br>C’est ici qu’on saluera certains chapitres d’apparence complètement fous et qui, pourtant, offrent quelque chose d’infiniment touchant et significatif.<br>Outre ces horde-mères que l’on croise, on pense à la Maison du Pas Content qui se modèle selon l’état d’esprit de Raffi ou cette cité du Refuge qui accueille ceux qui se sentent coupables d’un crime qu’ils n’ont pas vraiment commis. Le point commun ? Une volonté d’aller vers le haut, de déculpabiliser, de rendre libre des personnes qui sont enchaînées par les contraintes de notre réalité et de notre société. <br>Une certaine idée de l’émancipation queer en somme.</p><blockquote>« À mon avis, il y aura dans la vie de certains d’entre nous des moments où nous serons sur le fil du rasoir entre ici et ailleurs, et le côté vers lequel nous basculerons n’aura rien à voir avec nos décisions et nos désirs, ni avec le destin ; il sera uniquement dicté par les circonstances. Par le côté où souffle le vent. Par une parole insupportablement cruelle de quelqu’un qu’on aime. Par le fait qu’une amie décroche le téléphone quand il sonne et sonne encore. »</blockquote><p>Pour autant, <strong>Entre Autres Univers</strong> agace aussi par son côté militant qui frise parfois l’obstination, qui aime à rappeler à quel point les hommes sont mauvais et qui joue à mettre du « <em>iel</em> » et du « <em>ellui </em>» pour montrer son inclusivité, sabotant à plusieurs reprises la beauté lancinante des relations intimes qu’on découvre pas à pas. Il est d’ailleurs révélateur de constater que les chapitres les plus réussis sont ceux qui se rapprochent finalement le plus d’une littérature plus générale. Comme lorsque Raffi rencontre Alice construisant des châteaux de sable spectaculaire et qui meurent encore et encore sous l’assaut de l’Océan. Comme lorsque Raffi convoque Hamlet et son Ophélie l’espace d’une pulsion suicidaire et d’une immersion qui pourrait bien être la dernière. Le roman d’<strong>Emet North</strong> n’est jamais aussi puissant et lancinant que lorsqu’il se concentre pleinement sur les émotions d’une Raffi qui aime, qui s’accepte et qui, pour finir, trouve un monde où elle pourrait être en paix avec elle-même.<br>Et si, en faisant un autre pas de côté, <strong>Entre Autres Univers</strong> était simplement un grand roman d’amour queer tout court, les ours, les pieuvres et les hordes comme des fantômes, des artifices qui ne peuvent masquer la beauté de son humanité ?</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*sJRvehwPOVg3asq6ZQNSxQ.jpeg" /></figure><h4>Avec Entre Autres Univers, Emet North offre au lecteur un singulier roman-kaléidoscope où les univers se répondent et où les échos résonnent sur les parois du réel. Forcément inégal mais puissamment émouvant et authentique, une façon d’explorer son identité et de s’accepter en regardant ailleurs afin de trouver la paix.</h4><h4>Note : 8/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=abf0cbcf9433" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/entre-autres-univers-le-multivers-comme-un-ch%C3%A2teau-de-sable-abf0cbcf9433">Entre autres univers : Le multivers comme un château de sable</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Entre nos mains – Élisabeth Vonarburg https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/ L'épaule d'Orion urn:uuid:a0ded827-e41b-a9a0-5d6f-6c79651eef46 Wed, 25 Jun 2025 11:04:43 +0200 Roman court, très court même puisqu’il ne fait qu’une centaine de pages, Entre nos mains est la dernière publication en date d’Élisabeth Vonarburg, aka « la grande dame de la science-fiction québécoise », autrice entre autres de Le Silence de la cité (1981) et Chroniques du pays des mères (1992). Si sur l’Épaule d’Orion on aime le &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Entre nos mains – Élisabeth&#160;Vonarburg</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="560" height="1023" data-attachment-id="16990" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/06/25/entre-nos-mains-elisabeth-vonarburg/vonarburg/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg" data-orig-size="821,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="vonarburg" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=164" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=560" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/vonarburg.jpg?w=560" alt="" class="wp-image-16990" style="width:398px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Roman court, très court même puisqu’il ne fait qu’une centaine de pages, <strong>Entre nos mains</strong> est la dernière publication en date d’Élisabeth Vonarburg, aka « la grande dame de la science-fiction québécoise », autrice entre autres de <strong><a href="https://lepauledorion.com/2019/12/09/le-silence-de-la-cite-elisabeth-vonarburg/">Le Silence de la cité</a></strong> (1981) et <strong><a href="https://lepauledorion.com/2019/12/04/chroniques-du-pays-des-meres-elisabeth-vonarburg/">Chroniques du pays des mères</a></strong> (1992). Si sur l’Épaule d’Orion on aime le format court, et l’on goûte nouvelles et novella, la brièveté d’<strong>Entre nos mains</strong> fut source de frustration. Celle-ci tient au fait qu’il s’agit d’un très bon texte de science-fiction, mais qui aurait pu être d’une ampleur autre si l’autrice avait consenti à le développer. Explications&#8230;</p> <p class="has-text-align-justify">Tout y est, et plus encore. Le récit se déroule dans un siècle ou deux, dans un univers post-dystopique, après réchauffement climatique, après les grandes marées et la peste SRAS qui ont entrainé la disparition d’une partie de la population mondiale, et surtout après apparition d’un virus à l’origine incertaine — naturelle ou artificielle, nul ne sait — qu’à défaut d’explications on nomme <em>synbiote</em>. Non pas <em>symbiote</em>, qui dirait une origine naturelle, ni <em>nanobiote</em>, qui affirmerait une origine artificielle, mais <em>synbiote</em> doté du préfixe <em>syn</em>— comme dans <em>synthèse</em>. À partir de là, des biohackers s’en sont donné à cœur joie. Nous sommes en plein biopunk. Le synbiote n’affecte pas tout le monde, certains semblent immunisés. La population se divise donc entre réfractaires et modifiés. Mais ceux qu’il affecte, il les transforme, parfois radicalement. En conséquence, la société humaine a explosé et s’est divisée en communautés géographiques, dont les rapports vont de la tolérance à l’hostilité franche. Mais le texte se veut optimiste, et propose un avenir plus lumineux que le passé dont il est issu. (Je note toutefois que les auteurs de science-fiction, et notamment de solarpunk, ont décidément beaucoup de mal à imaginer le salut en dehors de la constitution de communautés qui s’isolent les unes des autres, au risque de verser dans le <a href="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/">zadpunk</a>.)</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>&laquo;&nbsp;Tout ce qu&rsquo;on <em>sait</em>, c&rsquo;est comment ça fonctionne, les synbiotes. Ou ces virus si on tient pour l&rsquo;hypothèse hasard. Ou ces nanobiotes si on croit à un acte délibéré de bios. En tout cas, ça tripote allégrement la matériel génétique,&#8230;&nbsp;&raquo;</p> </blockquote> <p class="has-text-align-justify">Si chez tous les modifiés les mains et les avant-bras se couvrent d’une résille de photophores argentés, les effets les plus profonds sont ceux qu’on ne voit pas. Cela va de sens décuplés — une ouïe améliorée, une sensibilité aux plantes, etc — jusqu’à des modifications avancées, comme chez les Aquas qui sont semi-aquatiques, ou chez les Greens, qui photosynthétisent au prix d’un métabolisme ralenti. Et il y a les Alternes. Eux changent de sexe — pas de genre, mais bien de sexe biologique — par cycle de 5&nbsp;ans. Ils ne le choisissent pas, ils le subissent. Élisabeth Vonarburg étant Élisabeth Vonarburg, elle en profite pour avoir une réflexion sur le langage et fait un travail sur la grammaire, d’une manière très différente de ce qu’elle proposait dans <strong>Chroniques du pays des mères</strong>, où la langue était féminisée.</p> <p class="has-text-align-justify">La narratrice est Tamri. Il ou Elle est Alterne. Tamri rencontre Matthew, un très jeune homme venant d’une secte extrémiste de « Pures », et qui a récemment « viré », c’est-à-dire qu’il a exprimé le synbiote. Il est à la recherche de sa sœur, qui a été chassée de sa communauté des années auparavant pour la même raison. En termes de scénario, <strong>Entre nos mains</strong> est économe. Le récit s’intéresse plus au ressenti des personnages, à leur expérience de la vie, qu’à une action ou à des retournements de situation. C’est le monde ici qui est important, et les personnages qui l’habitent. Élisabeth Vonarburg a fait le choix du point de vue unique, celui de Tamri, de son passé et de ses émotions, dans un texte court qui ne fait qu’effleurer la complexité de l’univers qu’il invoque. Et delà vient le sentiment de frustration, car les différents personnages croisés en chemin ont tous une histoire propre, une épaisseur qui les rend intrigants et intéressants, mais qui n’ont pas le droit à leur récit. Se dessine notamment un antagonisme — tout juste dessiné, malheureusement — entre la vielle génération des modifiés, celle de Tamri, qui a subi le synbiote et ses effets et peine à les accepter, et une nouvelle génération, celle de la sœur de Matthew, qui au contraire les embrasse. Comme il y avait tant à dire et à écrire !</p> <p class="has-text-align-justify"><strong>Entre nos mains</strong> est un très bon texte de science-fiction, mais il est frustrant, car l’idée centrale — ou plutôt les idées, car elles sont multitude — et la qualité des personnages auraient pu donner lieu à un texte plus long, au format roman, offrant plusieurs récits pour creuser son propos. On devra s’en contenter.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Entre nos mains</li> <li><strong>Autrice :</strong> Élisabeth Vonarburg</li> <li><strong>Publication : </strong>15 mai 2025, éditions ALIRE, coll. Le Mitan</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 120</li> <li><strong>Format : </strong>broché (15 €) et numérique (8,99 €)</li> </ul> Abandonnés #3 https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/abandonnes-3.html Les Lectures du Maki urn:uuid:06444cb7-30a0-4f6e-07f1-f6b656e6bb0a Wed, 25 Jun 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirTNALLeHV9jTVsRvOEqVqyu_hXnxcI6BAg9NPXH0baE_pIdmbcH8hAK1xx8h4JeSKsaaoHyfeCLdxJDVB2h0UJ9aA516oaA8OwdInVUmPWU1hp8DPJ7TjRIXwMyVN8L-iekm4F_n1V2ZCtZqb7sBAp16jtXjVbUzoZEZCfGm7FEme_VEXsOFoxt2YENY/s512/unnamed.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="349" data-original-width="512" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirTNALLeHV9jTVsRvOEqVqyu_hXnxcI6BAg9NPXH0baE_pIdmbcH8hAK1xx8h4JeSKsaaoHyfeCLdxJDVB2h0UJ9aA516oaA8OwdInVUmPWU1hp8DPJ7TjRIXwMyVN8L-iekm4F_n1V2ZCtZqb7sBAp16jtXjVbUzoZEZCfGm7FEme_VEXsOFoxt2YENY/s320/unnamed.jpg" width="320" /></a></div><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Pour la troisième année consécutive, je vais vous présenter les livres que j'ai abandonnés ces douze derniers mois. Comme je l'ai précisé dans les billets précédents (Abandonnés <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/06/abandonnes.html" target="_blank">#1</a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/abandonnes-2.html" target="_blank">#2</a>),&nbsp;cette chronique ne reflète en rien la qualité des livres. La rencontre entre l'œuvre et le lecteur n'a pas eu lieu ou le lien s'est brisé en cours de route. Les raisons des abandons sont très diverses et à contrario, il est à noter que je suis allé au bout d'autres livres que je trouvais particulièrement mauvais...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par des choix moins audacieux ou une sélection plus stricte de mes lectures, entre juin dernier et aujourd'hui, seuls quatre romans me sont tombés des mains et ce pour quatre raisons différentes.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rF_IWGM0AKfcFs_wEMp7S5tgovxX7TI40CsKJdx19JknnKOH66MQYqbbZZCKob7ke6nLNDa4cBUdFT2r8Ovi1liNcmXPskkws2KUwXRsXurWUgw4tFtuZzNRaSoE47iaDSrY7ZY8x9_9gKJRUz3ElyPVzS5HCANYcX3t4lB8pjCI6724nfyGncyTMzY/s1500/Ecowarriors.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rF_IWGM0AKfcFs_wEMp7S5tgovxX7TI40CsKJdx19JknnKOH66MQYqbbZZCKob7ke6nLNDa4cBUdFT2r8Ovi1liNcmXPskkws2KUwXRsXurWUgw4tFtuZzNRaSoE47iaDSrY7ZY8x9_9gKJRUz3ElyPVzS5HCANYcX3t4lB8pjCI6724nfyGncyTMzY/s320/Ecowarriors.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>La Comparaison</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">Les romans écologiques pullulent ces temps-ci et j'ai eu l'occasion de recevoir <i>Ecowarriors</i> de J<b>ean-Marc Ligny</b>, un auteur dont généralement je préfère les nouvelles aux romans. Malheureusement, peu de temps avant, j'avais lu <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/10/le-deluge-stephen-markley.html" target="_blank"><i>Le Déluge</i></a> de <b>Stephen Markley</b> et surtout <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/01/le-ministere-du-futur-kim-stanley.html" target="_blank"><i>Le Ministère du Futur</i></a> de <b>Kim Stanley Robinson.</b> Je dis malheureusement car je n'ai pu m'empêcher de faire des comparaisons entre ces livres même s'ils sont très différents sur le fond comme sur la forme et celui de <b>Jean-Marc Ligny</b> ne joue pas tout à fait dans la même cour. La naïveté et le manichéisme d'<i>Ecowarriors</i> m'ont assez vite usé... Résultat après une cinquantaine de pages j'ai jeté l'éponge.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghiWerQj91rQagh5Daz6xYX_qP1x2bcfUJHcwENaQGAr5qx-6b7AmyhYCWXUIl3fiNNSHLo35RLntXZpvlSqGbZSEEsbXre0BMEccu9lDlmksXX74elKPFsFsGpQPEGHrPoubT5jqSS5suZ2fcw9JFRxrKyd-jsZw8QvCnOWE10oum6jKGCZGWrh4wlNo/s300/Outresable.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghiWerQj91rQagh5Daz6xYX_qP1x2bcfUJHcwENaQGAr5qx-6b7AmyhYCWXUIl3fiNNSHLo35RLntXZpvlSqGbZSEEsbXre0BMEccu9lDlmksXX74elKPFsFsGpQPEGHrPoubT5jqSS5suZ2fcw9JFRxrKyd-jsZw8QvCnOWE10oum6jKGCZGWrh4wlNo/s1600/Outresable.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>Les à priori</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">De temps en temps j'exhume de ma liseuse des romans achetés plusieurs années auparavant. C'est le cas d'<i>Outresable</i> de <b>Hugh Howey</b>, l'auteur de <i>Silo</i> une saga saluée par le public. <i>Outresable</i> n'a pas reçu autant de louanges et les retours sont plus que mitigés. Deux raisons qui ne m'ont pas incité à lire le livre, j'y suis donc allé à reculons. Et, là aussi après une cinquantaine de pages j'ai abandonné sans que le roman me déplaise vraiment mais j'avais l'impression d'être ensablé. J'aimerais toutefois lui laissé une deuxième chance.</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvypeJSEKHzZqVtv4r6fBEN_VnGKN-d6E-o4SE5u4AtPR2ooTyEdmNxln2Vw3ap9l1R0tQXfqaPRRTNhNj-QyYdwBjA16h7cnNmfS3-DI_InDmSW3UFay3tRLVlWxaZmzcH4Y7Mk1Eef0c7ijzBQoTwDj06s9AEZxG9C1o9_jQum-CQCqob5CHuOb2L8k/s3365/terra.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvypeJSEKHzZqVtv4r6fBEN_VnGKN-d6E-o4SE5u4AtPR2ooTyEdmNxln2Vw3ap9l1R0tQXfqaPRRTNhNj-QyYdwBjA16h7cnNmfS3-DI_InDmSW3UFay3tRLVlWxaZmzcH4Y7Mk1Eef0c7ijzBQoTwDj06s9AEZxG9C1o9_jQum-CQCqob5CHuOb2L8k/s320/terra.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>L'espoir déçu</i></li></ul></i><div style="text-align: justify;">Après l'excellent <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2018/08/pyramides-romain-benassaya.html" target="_blank"><i>Pyramides</i></a>, j'avais hâte de retrouver l'univers de <b>Romain Benassaya</b>. <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2021/05/la-derniere-arche-romain-benassaya.html" target="_blank"><i>La dernière Arche</i></a> son deuxième roman au sein de celui-ci m'avait déçu par son coté jeune public un peu simpliste. Je me suis quand même laissé tenter par le troisième volet des aventures, <i>Terrariums</i>, se déroulant dans le même univers, avec l'infime espoir de retrouver l'enthousiasme du premier. Espoir déçu, j'ai eu beau insister, après un bon tiers du roman, j'ai abandonné l'affaire...</div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZ0_Wu6HtxYiyQdQWPx7tpAaZd8A9KPyRg1lXTW0JZKgVIveCTEAXmwh9Pen-Tzr-vXLOP26NGUx7Nq6JhjMbhbatu-PWUFNRtwdpeE8CIzZCvCkv3J7Lk_md35cjhnj7pcbg3pHROtSC5Z7LyL7cSVU7IK3fkriwftonTQ8w3DJFqX1bYgPdJi8wAeQ/s2000/Plus%20haut.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZ0_Wu6HtxYiyQdQWPx7tpAaZd8A9KPyRg1lXTW0JZKgVIveCTEAXmwh9Pen-Tzr-vXLOP26NGUx7Nq6JhjMbhbatu-PWUFNRtwdpeE8CIzZCvCkv3J7Lk_md35cjhnj7pcbg3pHROtSC5Z7LyL7cSVU7IK3fkriwftonTQ8w3DJFqX1bYgPdJi8wAeQ/s320/Plus%20haut.jpg" /></a></div><i><ul style="text-align: left;"><li><i>La Lassitude</i></li></ul></i><div><div style="text-align: justify;"><i>Plus Haut dans les ténèbres</i> est un fix-up d'une dizaine de nouvelles dont l'une a été publiée dans la revue <b><i>Bifrost</i></b>, texte que je n'avais <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/09/bifrost-111-gene-wolfe.html" target="_blank">pas vraiment apprécié</a>. Mais un fix-up forme un tout, donne du contexte et lie les histoires entre elles, c'est peut-être cela qui me manquait pour apprécier à la fois l'ensemble et les textes pris individuellement. C'est ce que j'ai cru en lisant les premières nouvelles mais au fur et à mesure de la lecture, l'ennui s'est installé, la lassitude a fini par me faire poser le livre sur un coin de table et ne plus jamais le reprendre.</div><div><br /></div><br /><p></p></div> Antoine Bello - Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/antoine-bello-enquete-sur-la.html 233°C urn:uuid:6880f98e-7737-2dd4-54a7-b39d875436ef Tue, 24 Jun 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzIln0Ltg3XDVQO_QKWNDxeGgmGPXDZBnhD9_SdQ22YLNwstkGCYXHb6LS9l67Vwk02rJgtqr5OvT6W41wGI1me-XnwujEP_tf_IKZWSze_qLhdTXnwPdirR5_f_PlwUh3ryMWX0oyMVeWv64sVjF1EcOvSP4YuPez2jove_flUIsPOTuCo4bgx35t72kL/s2405/enquetesurladisparitiondemiliebrunet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2405" data-original-width="1636" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzIln0Ltg3XDVQO_QKWNDxeGgmGPXDZBnhD9_SdQ22YLNwstkGCYXHb6LS9l67Vwk02rJgtqr5OvT6W41wGI1me-XnwujEP_tf_IKZWSze_qLhdTXnwPdirR5_f_PlwUh3ryMWX0oyMVeWv64sVjF1EcOvSP4YuPez2jove_flUIsPOTuCo4bgx35t72kL/w273-h400/enquetesurladisparitiondemiliebrunet.jpg" width="273" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, Antoine Bello, 2010, 252 pages</i></div><br />Émilie Brunet a disparu en compagnie de son amant. C'est son mari, Claude Brunet, qui a signalé la disparition, mais il se révèlera rapidement le principal suspect. Pour aider à résoudre l'affaire, il est fait appel à Achille Dunot, un enquêteur qui a la particularité de souffrir d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Amn%C3%A9sie_ant%C3%A9rograde"><span style="color: #da901f;">amnésie antérograde</span></a>, ce qui l'oblige à tenir un journal quotidien pour pouvoir se remémorer chaque matin ses avancées sur l'enquête.<br /><br /> Ce cas rare d'amnésie a le mérite de donner une raison à la narration de type journal, ce qui correspond à une présentation classique des romans d'Agatha Christie. Cette comparaison n'est pas qu'un détail puisque <i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet</i> est un hommage aux romans policiers classiques et à ceux d'Agatha Christie en particulier.<br /><br /> Mais plus qu'un hommage, c'est une grande restitution de connaissances et d'analyses sur les oeuvres de l'autrice anglaise, divulgâchage d'un grand nombre d'intrigues inclus. Cela plaira peut-être aux spécialistes mais cela aura sinon de grands risques de ressembler à un vain étalage de savoirs. Et ce n'est pas l'intrigue qui pourra rattraper ça. Elle n'est là que pour permettre des digressions sur Agatha Christie mais n'est absolument pas un bon polar en elle-même. Il ne faut en fait presque pas considérer <i>Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet</i> comme un roman : c'est entre l'essai et l'exercice de style. Et ce n'était pas pour moi.<br /><br /> <i>Couverture : Pauline Daniel - Picturetank</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://touchezmonblog.blogspot.com/2024/04/bello-emilie-brunet-gallimard.html"><span style="color: #da901f;">TmbM</span></a> (dont j'aurais mieux fait de me souvenir de l'avis), ...</i> Memoria – anthologie https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/22/memoria-anthologie/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:5ad204a6-f080-a8ae-a651-e7375d281f12 Sun, 22 Jun 2025 08:58:39 +0200 Les éditions Mnémos ont fêté leurs 30 ans. Pour l&#8217;occasion, ils ont publié des éditions collectors des intégrales de leur séries les plus connues. Mais ils ont aussi organisé un concours de nouvelles sur le thème de la mémoire avec le désir de mettre avant des primo-auteurs et autrices de fantasy. Ainsi, début juin est [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img data-attachment-id="54720" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/9782382672044_1_75/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg" data-orig-size="600,839" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782382672044_1_75" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=215" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg" alt="" class="wp-image-54720" style="width:360px;height:auto" /></figure></div> <p>Les éditions Mnémos ont fêté leurs 30 ans. Pour l&rsquo;occasion, ils ont publié des éditions collectors des intégrales de leur séries les plus connues. Mais ils ont aussi organisé un concours de nouvelles sur le thème de la mémoire avec le désir de mettre avant des primo-auteurs et autrices de fantasy. Ainsi, début juin est paru l&rsquo;anthologie <em>Memoria</em>, constituée de 5 récits courts par 5 nouvelles plumes de la fantasy. Le thème général est la mémoire, mais les univers et sous genres sont différents, aussi je parlerai de chaque texte séparément. Chaque nouvelle est précédée d&rsquo;une petite présentation de son auteur/ autrice.</p> <p>֎ <em>La Clairière aux sirènes</em> de 1AM : un mage et son jeune apprenti accompagnent une caravane lors de son voyage. Mais il faut faire un paiement aux sirènes pour le passage du groupe. Le mage veut secrètement sacrifier la mémoire de son apprenti pour sauver sa maîtresse. Cependant les choses ne vont pas se passer comme prévu. Le thème est bien présent, le style agréable. C&rsquo;est un peu sombre mais également une très belle entrée en matière.</p> <p>֎ <em>Ce que les Terres Vagues gardent de toi </em>de Pauline J. Bhutia : une femme raconte l&rsquo;histoire de son amante qui a dû retourner dans les contrées où elle a grandi pour assister aux funérailles de sa grand-mère. Cette cérémonie lui permettra de récolter sa mémoire. La nouvelle est bien faite, et parfaitement dans le thème. Mais la narration au &laquo;&nbsp;tu&nbsp;&raquo; n&rsquo;est pas ma tasse de thé. </p> <p>֎ <em>Mouches</em> de Corentin Praud : le texte suit un collecteur de mémoire faisant sa tournée. Il a la particularité d&rsquo;abriter une fée dans son esprit, qui se nourrit de souvenirs. Les fées semblent avoir beaucoup de pouvoirs dans ce monde. Il lui reste une dernière maison à visiter où vivent une mère et sa fille. Malheureusement, la fille est mourante des suites d&rsquo;une maladie. La nouvelle est racontée selon deux points de vue: celui du collecteur et celui de la mère de la jeune femme. Ce procédé rend le texte dynamique et permet de connaître les sentiments de tous les protagonistes. Le twist final est intéressant et bien amené. Le thème est parfaitement respecté. Une très belle nouvelle.</p> <p>֎ <em>L’Héritage du technicien</em> de Ghislain Puyfagès: ce texte nous propose une histoire de fantasy avec des pirates. Un capitaine de navire est engagé avec son équipage par une femme mystérieuse et sans âge qui a la réputation d&rsquo;être une sorcière. Elle veut aller à un endroit qu&rsquo;elle seule connaît, et promet des richesses à tout l&rsquo;équipage. La traversée s&rsquo;annonce en effet longue et périlleuse, mais l’appât du gain convint tout le monde. Les bateaux sont des navires volants, le texte est épique, plein de rebondissements et prenant. La thématique est représentée au travers du personnage de la sorcière qui garde la mémoire des temps anciens. La fin est un peu rapide, c&rsquo;est dommage car le reste est très réussi.</p> <p>֎ <em>Léthé, la mer d’oubli</em> de Renée Zachariou: cette nouvelle parle de histoire d&rsquo;une jeune fille vivant près de la mer de Léthé, qui a la faculté de faire oublier ceux qui s&rsquo;y baignent. Elle est en dernière année de ses études et doit subir un examen pour intégrer une caravane. Elle travaille également avec son père dans un élevage d&rsquo;animaux. Le texte est plaisant mais un peu trop court pour vraiment marquer.</p> <p>Cette anthologie est ainsi une très bonne surprise. Les textes sont tous dans le thème et convaincants. De quoi donner envie de découvrir de nouveaux auteurs et autrices.</p> <p>Auteurs: 1AM, Pauline J. Bhutia, Corentin Praud, Ghislain Puyfagès, Renée Zachariou</p> <p>Éditions: Mnémos</p> <p>Parution: 4 juin 2025</p> <p>À l’occasion de ses 30 ans, et fidèle à sa vocation première – révéler de nouveaux talents dans une littérature francophone de l’imaginaire à la fois singulière, vibrante et exigeante –, Mnémos a organisé un concours de nouvelles de fantasy autour du thème de la mémoire, ouvert aux primoromanciers et romancières.</p> <p>Parmi les nombreuses contributions reçues, cinq textes se sont imposés par leur force d’évocation et leur originalité, ouvrant des perspectives enthousiasmantes pour la fantasy francophone de demain.</p> <p>Vous avez envie de découvrir les voix émergentes qui façonneront peut-être le paysage de l’imaginaire à venir ? Alors laissez-vous emporter par Memoria !</p> <p>Entre souvenirs enfouis, héritages oubliés et quêtes d’identité, ces cinq nouvelles vous invitent à explorer des univers riches en style et en caractère, marqués par la puissance de l’émotion et la singularité de chaque plume.</p> Summer Star Wars – Andor – Saison 2 – Décollage http://rsfblog.fr/2025/06/21/summer-star-wars-andor-saison-2-decollage/ RSF Blog urn:uuid:1ecf1ed5-43df-ff83-0de6-38a0e6c65f98 Sat, 21 Jun 2025 11:51:27 +0200 <p>Nous sommes le 21 juin 2025 et vous avez pris place à bord du le Summer Star Wars, le challenge estival orchestré par M. Lhisbei (#SummerStarWars #SSW sur les réseaux sociaux). Le Commandant M.Lhisbei, l’enseigne ExcelVador et moi-même vous souhaitons la bienvenue à bord. Sur la passerelle, nous sommes prêts à vous accompagner dans votre [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/21/summer-star-wars-andor-saison-2-decollage/">Summer Star Wars – Andor – Saison 2 &#8211; Décollage</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Souveraine du Coronado – Emmanuel Chastellière http://rsfblog.fr/2025/06/10/souveraine-du-coronado-emmanuel-chastelliere/ RSF Blog urn:uuid:9c7508ba-5853-0ef3-01e2-10e9b48f3327 Tue, 10 Jun 2025 17:30:54 +0200 <p>Souveraine du Coronado D&#8217;Emmanuel Chastellière Critic &#8211; 560 pages Au coeur d&#8217;un empire en déclin Dans la moiteur de Carthagène, capitale du Nouveau-Coronado, une série de meurtres rituels vient troubler les derniers jours du pouvoir colonial. Alors que la Couronne s’apprête à abandonner la colonie, les élites locales tremblent, les tensions remontent, et les anciens [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/10/souveraine-du-coronado-emmanuel-chastelliere/">Souveraine du Coronado &#8211; Emmanuel Chastellière</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Mauvaise graine https://lebibliocosme.fr/2025/06/10/mauvaise-graine/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:95e3227f-46fd-33c1-0633-96c3c5cbaafc Tue, 10 Jun 2025 10:00:55 +0200 Titre : Mauvaise graine Cycle/Série : Patternist Auteur/Autrice : Octavia Buttler Éditeur : Au Diable Vauvert Date de publication : 2025 (1980) Synopsis : Être aux pouvoirs sans limite, Doro est un esprit ancien qui engendre des humains sur lesquels régner. Sa puissance ne connaît pas d’égal, jusqu’à sa rencontre avec Anyanwu… Entre amour et haine, Doro et Anyanwu se poursuivent à travers les continents et les siècles, dans une lutte de pouvoir, modifiant irrémédiablement ce que signifie être humain. &#8230; Une immortelle sous emprise Après l’uppercut asséné par ma lecture de « Liens de sang », j’ai décidé de poursuivre ma découverte de l’œuvre d’Octavia Butler avec « Mauvaise graine », roman qui s’inscrit dans le cadre de la série de science-fiction « Patternist ». Bien que l’ouvrage ait été le quatrième dans l’ordre de parution, il est chronologiquement le premier, aussi fait-il office de préquelle et peut-il être lu de façon tout à fait indépendante. Tout commence en Afrique, au XVIIe siècle, avec la rencontre de deux individus exceptionnels. Le premier, Doro, est un homme possédant la capacité de se glisser dans le corps de n’importe quel individu. Habitué à changer régulièrement de peau, l’immortel parcourt inlassablement le monde pour dénicher des personnes dotées de capacités psychiques ou physiques sortant de l’ordinaire. La seconde, Anyanwu, est justement l’un de ces êtres puisque, en plus d’être elle aussi dotée d’une longévité exceptionnelle, elle possède le pouvoir de changer de forme, de guérir les afflictions qu’elle a pu analyser et elle est dotée d’une force physique très supérieure à la normale. Attiré par son aura, Doro est immédiatement fasciné par Anyanwu qui mène une petite vie tranquille dans un village africain autour de ses nombreux descendants. Séduite par cet étranger et la nouveauté qu’il lui promet, mais aussi consciente de sa dangerosité et désireuse de l’éloignée de ses proches, l’immortelle accepte de le suivre à l’autre bout du monde, en Amérique. Tous deux vont alors se lancer dans un périple qui va les amener jusqu’aux États-Unis où Doro a fondé une petite colonie dans laquelle il réunit ses enfants les plus prometteurs. Pour Anyanwu, c’est le début de l’enfer, car Doro n’a aucune intention de la laisser partir et compte au contraire se servir d’elle pour mener à bien ses expériences de sélection génétique afin de donner naissance à des descendants plus forts, plus puissants et, peut-être un jour, capables de durer et de mettre fin à la terrible solitude qui est la sienne. Esclavage&#8230; Écrit dans les années 1980, le roman s’inscrit clairement dans le courant afrofuturiste dont Octavia Butler fut l’une des précurseuses. L’histoire met essentiellement en scène des personnes racisées et accorde une grande importance à la fois aux modes de solidarité et d’organisations sociales qui ont cours dans certains communautés africaines, mais aussi à la question de l’esclavage. Car si Anyanwu n’est pas à proprement parlé une esclave, son parcours vers l’Amérique puis sa vie auprès de Doro vont ressembler presque en tout point à ce que pouvaient vivre ces femmes et ces hommes arrachés à leur terre et réduit au rang de simple objet. On retrouve ainsi certains des sentiments qui transparaissaient déjà dans « Liens de sang », avec notamment cette peur permanente dont l’étreinte peut parfois légèrement se desserrer mais qui finit toujours par revenir dès lors que le rapport de domination se voit réaffirmé (souvent avec violence lors de scènes marquantes). Dans ces circonstances, la force et le réalisme de l’œuvre d’Octavia Butler viennent du fait qu’elle ne cherche pas à faire de ses personnages des femmes fortes en toutes circonstances. On voit bien ici avec le parcours d’Anyanwu que les femmes en général, et les femmes noires en particulier, se voient souvent contraintes au compromis avec la ou les forces qui les oppressent, que ce soit pour se préserver un quotidien plus respirable ou pour protéger celles et ceux qu’elles aiment. C’est exactement ce qui se passe ici avec l’héroïne du roman qui, bien que dotée de capacités extraordinaires, est obligée d’accepter des choses qui lui semblent pourtant intolérables (à elle comme aux lecteurices, d’ailleurs), mais qui choisit de plier pour ne pas rompre. Si Anyanwu est un protagoniste à laquelle on s’attache sans réserve, ce n’est en revanche pas le cas de Doro qui, de par sa position tout en haut de la « chaîne alimentaire », use systématiquement de coercition pour rallier à sa cause celles et ceux qui trouvent grâce à ces yeux. Et pourtant, en dépit de sa violence, le personnage parvient parfois à émouvoir, ce qui n’est pas sans provoquer un certain malaise. … et eugénisme La thématique de l’eugénisme, cette pratique qui consiste à sélectionner génétiquement des êtres humains afin de favoriser l’émergence d’individus « améliorés », est également centrale dans « Mauvaise graine ». Le projet de Doro n’est en effet pas autre chose puisque son objectif est de faire se reproduire ses descendants les plus prometteurs et ceux d’Anyanwu afin de donner naissance à des êtres de plus en plus puissants. Anyanwu, elle, cherche également à rassembler les individus aux capacités sortant de l’ordinaire, mais non pas dans une obsession de sélection mais de survie. Cette différence de méthode va opposer les deux personnages pendant toute la durée de ce roman consacré à la lutte de ces deux immortels qui s’aiment, se haïssent, se combattent, mais ne peuvent finalement compter que l’un sur l’autre. Le récit est bien rythmé, avec seulement quelques temps morts où l’on a parfois l’impression de tourner en rond, à l’image de l’héroïne elle-même qui alterne entre des moments d’abattement et de soumission et d’autres de colère et de révolte. Paradoxalement, alors que le récit constitue une sorte de préquelle aux autres tomes de la série de science-fiction Patternist, l’aspect science-fictif du roman reste très léger puisqu’il se réduit finalement à ces questions de sélections génétiques (ainsi que, dans une moindre mesure, aux capacités d’Anyanwu d’analyser divers phénomènes biologiques). Le roman relève ainsi davantage de la fantasy ou du fantastique dans la mesure où les capacités hors normes des deux immortels peuvent s’apparenter à de la magie et où le cadre du récit se base sur le contexte historique du XVIIe-XVIIIe siècle, et c’est sans doute la raison pour laquelle j’ai apprécié l’histoire (je ne suis pas certaine que la suite de la série soit ma tasse de thé en revanche). Roman introductif à la série de science-fiction « Patternist », « Mauvaise graine » est un roman qui relève ici davantage du fantastique et qui raconte le conflit opposant deux immortels, l’un cherchant à utiliser l’autre pour créer des individus de plus en plus puissants. Octavia Butler concentre une fois encore l’essentiel de son propos à la dénonciation des systèmes d’oppression dont sont victimes les femmes noires (l’esclavage constituant le paroxysme de cette oppression). Bien rythmé et porté par des personnages convaincants à la psychologie travaillée, le roman séduit aussi bien par les thématiques qu’il aborde que par l’angle original choisi par l’autrice pour le faire. Une belle découverte. Autres critiques :  ? Défense d'Extinction - Ray Nayler https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/defense-dextinction-ray-nayler.html Les Lectures du Maki urn:uuid:1d6fd24d-f4a4-2815-4afc-79bd1a0244fb Tue, 10 Jun 2025 07:30:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihtlmaeUnommD_Qhjlx-1P57gQ1U8SE4SlLdwu4Y56gcuwI8ud3kx2Gb02jteLXF6QCNyyISgPm7e-3DRC-8DjXLrUeNeIpQW0Opwag67VPDuxjUTAvhr5O97mX2_VttOXo99xW4w_B8OXI9HvZnj3iyQleEpDKNPYbXidqpEGCWIIcMc2dgYCnqPrX08/s1500/image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="955" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihtlmaeUnommD_Qhjlx-1P57gQ1U8SE4SlLdwu4Y56gcuwI8ud3kx2Gb02jteLXF6QCNyyISgPm7e-3DRC-8DjXLrUeNeIpQW0Opwag67VPDuxjUTAvhr5O97mX2_VttOXo99xW4w_B8OXI9HvZnj3iyQleEpDKNPYbXidqpEGCWIIcMc2dgYCnqPrX08/s320/image.jpg" width="204" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Un bien mince espoir</span></div><br /><div style="text-align: justify;">En un peu moins de deux ans <b>Ray Nayler</b> est devenu une figure incontournable du<b><i> Bélial.</i></b> Après quelques nouvelles publiées dans la revue <b><i>Bifrost</i></b>, s'en est suivi <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/11/protectorats-ray-nayler.html" target="_blank"><i>Protectorats</i></a> un recueil de grande qualité dans la sublime collection <b><i>Quarante-Deux</i></b> puis le premier roman de l'auteur <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/11/la-montagne-dans-la-mer-ray-nayler.html" target="_blank"><i>La Montagne dans la Mer</i></a>&nbsp;une œuvre exceptionnelle aussi intelligente que passionnante. Ne manquait donc plus que <b>Ray Nayler</b> intègre la collection phare <i><b>Une-Heure-Lumière</b></i>. Voilà qui est fait avec <i>Défense d'Extinction</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De nos jours, Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des éléphants, dédie sa vie à leur sauvegarde au coeur du continent africain. Malheureusement le braconnage et la cupidité humaine lui seront fatals ainsi qu'à ses animaux sans défense. Dans un futur proche, au coeur de la taïga, les mammouths foulent à nouveau le permafrost. Cette prouesse est dûe au génie génétique par le clonage d'ADN exhumé des sols gelés. Cependant les pachydermes ne survivent pas longtemps, l'instinct grégaire n'ayant pas résisté au temps qui passe. Pour y remédier, les scientifiques russes ont dans leur manche une dernière carte, Damira, et une technologie aussi effrayante qu'innovante...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les premières pages sont assez déstabilisantes, <b>Ray Nayler</b> laisse son lectorat faire son propre cheminement et mettre en place les briques de l'univers qu'il a construit. Petit à petit les contours se dessinent, les technologies éclaircissent le contexte et les histoires prennent vie. Une fois passé cet écueil, il est impossible de lâcher ce livre, l'auteur nous emmenant loin, très loin dans la tête des pachydermes. Alternant entre les Mammouths et les Hommes, l'auteur nous présente les deux faces d'une même pièce, deux mondes que tout oppose, deux univers irréconciliables et pourtant intrinsèquement liés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Derrière une technologie compréhensible et accessible au plus grand nombre, <b>Ray Nayler</b> nous parle d'écologie, de sauvegarde de la planète, d'éthique, de politique et des limites scientifiques. Il s'interroge également, comme dans son roman <i>La Montagne dans la Mer</i>, sur la conscience, le libre arbitre et la communication inter espèces. Si une lueur d'espoir transpire dans cette novella, elle est malheureusement très ténue. La mélancolie et le désenchantement en sont les principaux ressorts. Derrière ce récit fort bien documenté, l'auteur exprime toute sa sensibilité au monde animal à travers l'histoire de ces mastodontes d'un autre temps, et exprime sa rage contre l'humanité mercantile et égoïste. Passionnant de bout en bout, intelligent et dérangeant <i>Défense d'Extinction</i> est un texte qui marquera durablement les esprits.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><div>Les avis de <a href="https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/2025/05/27/defense-dextinction/" target="_blank">Yossarian</a>, du <a href="https://syndromequickson.com/2025/05/17/u-h-l-58-defense-dextinction-ray-nayler/" target="_blank">Syndrome Quickson</a></div><div><br /></div><div><br /></div> Les itinérants — Francesco Verso https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/ L'épaule d'Orion urn:uuid:f7f3af19-979e-27fe-3bbd-f14c61f4cc76 Mon, 09 Jun 2025 12:24:13 +0200 Les Itinérants est un roman de science-fiction de l’auteur italien Francesco Verso, préfacé par Ugo Bellagamba, et publié ces jours-ci par les éditions Mnémos. Comme en atteste le bandeau de l’éditeur, il est considéré — ou en tout cas vendu — comme le roman phare du mouvement solarpunk. Le solarpunk est un mouvement littéraire qui &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Les itinérants — Francesco&#160;Verso</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="732" height="1024" data-attachment-id="16910" data-permalink="https://lepauledorion.com/2025/06/09/les-itinerants-francesco-verso/itinerants/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg" data-orig-size="1072,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="itinérants" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=214" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=732" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2025/06/itinerants.jpg?w=732" alt="" class="wp-image-16910" style="aspect-ratio:0.714863044454423;width:376px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify"><strong>Les Itinérants</strong> est un roman de science-fiction de l’auteur italien Francesco Verso, préfacé par Ugo Bellagamba, et publié ces jours-ci par les éditions Mnémos. Comme en atteste le bandeau de l’éditeur, il est considéré — ou en tout cas vendu — comme le roman phare du mouvement solarpunk. Le solarpunk est un mouvement littéraire qui — d’après Wikipédia dont je reproduis ici le verbatim tant il me semble juste et précis — « propose une anticipation optimiste d’un avenir désirable, durable, interconnecté avec la nature et la communauté, à la lumière des préoccupations des luttes intersectionnelles du début du XXIe&nbsp;siècle, non seulement au sujet de l’environnement, à l’égard du changement climatique et de la pollution, mais aussi des inégalités sociales et des intolérances et discriminations sociales (de genre, sexistes ou ethniques) ». Et « il envisage un avenir positif pour l’humanité par un usage modéré et responsable de la technologie ». Le programme est alléchant, me direz-vous, sauf que le contrat n’est jamais rempli en ce qui me concerne, notamment sur le point essentiel qui le définit&nbsp;: « un avenir désirable ». Chacun décidera de ce qui constitue un avenir qu’il estime désirable, mais à tout le moins on attend d’une telle proposition qu’elle s’attache à avancer une solution, même imparfaite, aux nombreux problèmes de notre époque. Or, les romans estampillés solarpunk sombrent trop souvent dans ce que Gromovar sur son blog <em>Quoi de neuf sur ma pile</em> nommait le <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2019/05/zadpunk-next-big-thing-ou-pas.html">ZADPUNK</a>. Le zadpunk est un renoncement politique, un constat d’impuissance. Face à la misère du monde, à ses injustices, à ses dysfonctionnements, il n’a pas de solution. Son idéal est la sécession, l’abandon, le refus de la lutte, pour se tourner vers le modèle libertaire et fantasmé de la tribu, de l’existence recluse en petits groupes loin de la société, loin des lois et des institutions, loin des problèmes des autres huit milliards d’habitants sur la planète. Souvent en buvant du thé.</p> <p class="has-text-align-justify">À ce moment de ma recension, lecteur, tu t’attends sans doute à un retournement, une déclaration du type « sauf <strong>Les Itinérants</strong> ». Eh bien non, il n’y aura pas de twist, le roman de Francesco Verso est affecté de tous les défauts du sous-genre dont il se veut le phare.</p> <p>Commençons par les points positifs&nbsp;: le récit se déroule à Rome.</p> <p class="has-text-align-justify">Les points négatifs, maintenant&nbsp;: tout le reste. <strong>Les Itinérants</strong> est le parangon de tout ce que je reproche au solarpunk, et plus encore.</p> <p class="has-text-align-justify">On n’y échappe guère, le futur désirable de l’auteur est la tribu, la famille qu’on ne subit pas, mais qu’on choisit. « À l’aube de l’effondrement de la civilisation occidentale », nous dit la quatrième de couverture, un petit groupe de chauffeurs de pousse-pousse, les pulldogs, exerçant ses activités dans les rues de la capitale italienne va mettre la main sur une technologie pirate à base de nanites pour se libérer des contingences de la biologie. Voyons comment le roman aborde la question « des inégalités et des intolérances et discriminations sociales ». L’impulsion révolutionnaire est donnée par Alan qui a eu un accident qui l’a rendu paraplégique. Aidée par sa mère qui fait les démarches, il teste sur lui-même l’effet de nanorobots pour soigner ses vertèbres brisées, car, accrochez-vous… mieux vaut mourir que vivre le restant de sa vie dans un fauteuil roulant. Ce type de discours est précisément celui qui était dénoncé récemment par les associations de défense des handicapés lors des discussions autour de la loi sur l’aide à mourir en France. Un autre personne clef du roman est Nicolas. Lui est affecté d’obésité morbide. Pour le convaincre de les rejoindre, Alan ira jusqu’à lui dire qu’il faut qu’il arrête de manger s’il veut perdre du poids et ainsi changer sa vie. Les intéressés apprécieront à leur tour ce discours qu’on leur a déjà asséné un million de fois. Car voilà, l’ingestion de nanites, en plus de réparer miraculeusement les corps (nous sommes dans la magie pure), permet à notre tribu de se passer totalement de manger. Car quoi de plus répugnant que de forcer des aliments d’un côté de son corps pour les chier deux jours plus tard ?</p> <p class="has-text-align-justify">Conséquence de l’utilisation des nanites&nbsp;: les pulldogs sont des êtres magnifiques, aux corps désirables, c’est-à-dire en bonne santé, musclés, de vrais athlètes capables d’acrobaties dans les rues de la ville. Bref, des Übermensch zadistes.</p> <p class="has-text-align-justify">Je m’arrête là, sinon pour dire que je n’ai rien apprécié dans ce livre. Je ne trouve rien d’enviable à cet avenir-là et, plus qu’un phare, j’y vois un livre noir du solarpunk.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre&nbsp;: </strong>Les itinérants</li> <li><strong>Auteur&nbsp;:</strong> Francesco Verso</li> <li><strong>Traduction&nbsp;:</strong> Stéphan Lambadaris</li> <li><strong>Publication&nbsp;:</strong> 4&nbsp;juin 2025, Mnémos</li> <li><strong>Nombre de pages&nbsp;:</strong> 327</li> <li><strong>Format&nbsp;:</strong> broché (22,50&nbsp;€) et numérique (9,99&nbsp;€)</li> </ul> Festin de larmes – Morgane Caussarieu et Vincent Tassy https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/09/festin-de-larmes-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:e18c0df0-dc44-7751-cf36-61c68a616dbc Mon, 09 Jun 2025 09:21:31 +0200 Morgane Caussarieu et Vincent Tassy, auteurs spécialistes des vampires, avaient déjà collaboré ensemble sur le thème du vampire pour un pastiche humoristique Entretien choc avec un vampire en 2022. Ils reviennent pour un nouveau roman écrit à 4 mains, toujours chez Actusf, Festin de larmes. L&#8217;objet-livre est de toute beauté. Morgane Caussarieu signe l’illustration de [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="696" height="1023" data-attachment-id="54467" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/04/27/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2025/imagea/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg" data-orig-size="1200,1765" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="imagea" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=204" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=696" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/imagea.jpg?w=696" alt="" class="wp-image-54467" style="width:373px;height:auto" /></figure></div> <p>Morgane Caussarieu et Vincent Tassy, auteurs spécialistes des vampires, avaient déjà collaboré ensemble sur le thème du vampire pour un pastiche humoristique <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/11/22/entretien-choc-avec-un-vampire-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/"><em>Entretien choc avec un vampire </em></a>en 2022. Ils reviennent pour un nouveau roman écrit à 4 mains, toujours chez Actusf, <em>Festin de larmes</em>. L&rsquo;objet-livre est de toute beauté. Morgane Caussarieu signe l’illustration de couverture et les illustrations intérieures. De plus, l&rsquo;ouvrage est proposé avec une couverture cartonnée, un superbe jaspage et un signet rouge. Il est également complété par une préface de Barbara Sadoul et une postface d&rsquo;Adrien Party.</p> <p>Le récit prend la forme d&rsquo;une narration épistolaire, d&rsquo;un témoignage offert à un destinataire inconnu par Aubrey Clare en 1856 à la Nouvelle-Orléans. Aubrey Clare va raconter différents événements qui se sont produits, avec pour point de départ le décès de sa sœur jumelle. Lors d&rsquo;une séance de spiritisme en compagnie de sa mère, il fait la connaissance d&rsquo;un homme fascinant, Tristan Vardalec, que tout le monde surnomme le marquis. Ce dernier va devenir intime avec la famille d&rsquo;Aubrey, passant voir sa mère chaque soir. Peu à peu, cette dernière commence à dépérir et à présenter d&rsquo;inquiétants symptômes d&rsquo;une maladie qui a déjà fait des victimes.</p> <p>La relation entre le marquis et Aubrey passe par différentes phases. Aubrey est inquiet, puis peu à peu fasciné par Tristan et ses mystères. Aubrey offre sa vérité dans ses lettres et explique tout ce qu&rsquo;il a vu du marquis, ce qu&rsquo;il a fait. Il y parle aussi de ses désirs dans une confession sous forme de mise en garde. Le marquis apparaît comme un être manipulateur et fascinant, profitant des autres sans vergogne. Au contact du marquis, Aubrey va changer, prenant conscience de ses désirs profonds.</p> <p>Avec ce livre, Morgane Caussarieu et Vincent Tassy rendent hommage aux classiques de la littérature d&rsquo;horreur. On retrouve <em>Dracula</em> de Bram Stoker pour le format épistolaire et certains personnages (le maître de piano fait penser à Van Helsing). La relation entre Aubrey et Tristan évoque celles des vampires d&rsquo;Anne Rice, ainsi que la ville où se déroule l&rsquo;histoire. On pense aussi au <em>Portrait de Dorian Gray</em> d&rsquo;Oscar Wilde pour les soirées décadentes de la bourgeoisie.</p> <p>Cependant, les deux auteurs arrivent à produire une histoire originale, en grande partie par la nature du monstre présent. Le mot vampire n&rsquo;est jamais employé, on parle de créature, de mots anciens. Le monstre se nourrit des sentiments de ses victimes, de leurs larmes et de leurs fluides humains. Il est expert en manipulation, avec les mots, et trouve les faiblesses de tous pour mieux les exploiter. L&rsquo;utilisation de la mythologie est aussi fascinante, et permet de réinventer les origines de la créature de très belle manière. L&rsquo;entité de ce roman apparaît véritablement monstrueuse, mais aussi terriblement humaine par ses désirs et ses origines.</p> <p>Un autre fait important du récit est la fiabilité de son narrateur. On découvre que Aubrey n&rsquo;est pas la seule personne écrivant le récit du roman. Cette narration entraîne des questionnements sur la fiabilité de ce qui nous est raconté, sur les différents témoignages. Aubrey a des absences, met en garde son destinataire tout en vantant les qualités de Tristan, relate des faits qui sont niés par d&rsquo;autres par la suite. Le lecteur peut ainsi douter de sa santé mentale, se questionner sur ses désirs et sur la réalité de ce qu&rsquo;il raconte.</p> <p><em>Festin de larmes</em> est ainsi un ouvrage qui rend hommage aux classiques de la littérature gothique horrifique, tout en réinventant les codes et origines du vampire. L&rsquo;esthétique et l&rsquo;ambiance gothiques sont parfaitement maîtrisés, jusque dans les illustrations qui parsèment le livre. La violence est bien entendu présente mais elle n&rsquo;est jamais gratuite et permet de caractériser le monstre et l&#8217;emprise qu&rsquo;il exerce sur les autres. Une magnifique réussite du genre servie dans un superbe écrin.</p> <p>Autres avis: <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2025/05/festin-de-larmes-caussarieu-tassy.html">Gromovar</a>, </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="683" height="1024" data-attachment-id="54854" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/09/festin-de-larmes-morgane-caussarieu-et-vincent-tassy/20250609_085409/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg" data-orig-size="2720,4080" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Galaxy A25 5G&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1749459249&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;400&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.0166&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20250609_085409" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=683" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/20250609_085409.jpg?w=683" alt="" class="wp-image-54854" style="width:366px;height:auto" /></figure></div> <p>Auteurs: Morgane Caussarieu et Vincent Tassy</p> <p>Éditions ActuSF</p> <p>Parution:24/04/2025</p> <p>Aubrey Clare a tout perdu. Sa sœur est morte de maladie, son père s&rsquo;est réfugié dans des paradis artificiels et sa mère dépérit. Elle ne semble revivre que lorsqu&rsquo;elle reçoit un bien mystérieux marquis le soir&#8230;</p> Recueil factice – Mai 2025 https://nevertwhere.blogspot.com/2025/06/recueil-factice-mai-2025.html Nevertwhere urn:uuid:550099be-f589-f658-bd72-dd083dd4fdeb Sat, 07 Jun 2025 08:00:00 +0200 <div style="text-align: center;"><img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /></div> <p>On pourrait penser qu’avec la palanquée de jours fériés au mois de mai, j’aurais eu du temps pour bloguer mais ça a surtout été une période fatigante pour plein de raisons, si bien que c’est le 1er juin que j’ai commencé à me dire « mais au fait, t’as pas des articles à écrire ? ».<span></span></p><a name='more'></a> <p></p> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <p style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><img alt="Couvertures des livres lus en mai" border="0" data-original-height="735" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNOoHwVD-mMe45pmhpXDzBOKEYyndg1ewNOlmw7-sWSw5nI5Ir9-T-oPx35EJZlC2fQ1sDuVbKBB4EYpvGG6y-ejtvUwWvGTHFhZauf4UmTUUOpbBDDNJV9tjkqtw4g1P1Fjehyphenhyphen-HRwFVEJSqcAdKAqvLPCuNpmCdUk7AOsCkfFGRrA81Golxd52pKKexS/s16000/RF05-Livres.jpg" /></span></b></div> <p></p> <p> <b>Match d’écriture – Anthologie ✍️ Bulles de feu #74 - Mai 2025 https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/06/bulles-de-feu-74-mai-2025.html 233°C urn:uuid:02cbb525-c943-9523-be74-54ebf00f4a96 Fri, 06 Jun 2025 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUMj8-oHoTQ2IM_I7BeZzi1w9Zn21wX3Cb8d3rzufnYdqyd10zaGbrs-14hw4wVsCzPWu_zVB8XwIJzuOg8HWt04ouPP5aDKurenOUpzRBax6RP1ucynyX5Nc0oP76wU2mfX70TKy3FUPy7FhU4mdOZvwgT8M9sEsXDW7ck2YNYGDkP15PR5CgeOwXIh0-/s915/Couv_251076.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="915" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUMj8-oHoTQ2IM_I7BeZzi1w9Zn21wX3Cb8d3rzufnYdqyd10zaGbrs-14hw4wVsCzPWu_zVB8XwIJzuOg8HWt04ouPP5aDKurenOUpzRBax6RP1ucynyX5Nc0oP76wU2mfX70TKy3FUPy7FhU4mdOZvwgT8M9sEsXDW7ck2YNYGDkP15PR5CgeOwXIh0-/s200/Couv_251076.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Passé, présent, futur</i>, Batman DC Renaissance T.6/9 - Scott Snyder et vraiment beaucoup d'autres personnes</b><br /><br />Un "tome" de transition, recueil d'histoires courtes publiées ici et là. Une tentative de donner une continuité à l'ensemble - un effort louable mais presque désespéré dans l'univers des comics de superhéros.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG4tP_8pDeaYOmnyXI6XvmBEQa5EM_4FeM2WYkk2jRZBNCsbVeQAj1A0_8wDMdi1lo2hl81O5Y6YzFKwYIXBdR1obbiOt-rtWHwVydgyv8PP7ngxwsGV_UPBKe2fyTlaAcDJ4q78_HR4vKCjnIsMwwEZh9H-_H4iiG9upCtM8vANrN4H2ZRWdpZ8oC4K8X/s1352/Couv_510560.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1352" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG4tP_8pDeaYOmnyXI6XvmBEQa5EM_4FeM2WYkk2jRZBNCsbVeQAj1A0_8wDMdi1lo2hl81O5Y6YzFKwYIXBdR1obbiOt-rtWHwVydgyv8PP7ngxwsGV_UPBKe2fyTlaAcDJ4q78_HR4vKCjnIsMwwEZh9H-_H4iiG9upCtM8vANrN4H2ZRWdpZ8oC4K8X/s200/Couv_510560.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Kaiju n°8</i> T.13/? - Naoya Matsumoto</b><br /><br />Même les tomes de transition sont des tomes de purs combats ! <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBsy7QJl27SS-jONJV6_bRvAhk7Wh87jkX3KFATMmw0qfRmsftgDKl4ED9XPbydH1Hf4B_7cJ6-fqE6A7cD8vo9ByJsVKQqVzZHb_o5FfQlbrxK5xp8CUjKbgyHhcv35_KCj9b3htzYlSkkvzRwM_pUYm8LEUfkLNptcmJ08MnnxEiX7NKmUpX7EIilY7D/s882/Couv_481891.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="882" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBsy7QJl27SS-jONJV6_bRvAhk7Wh87jkX3KFATMmw0qfRmsftgDKl4ED9XPbydH1Hf4B_7cJ6-fqE6A7cD8vo9ByJsVKQqVzZHb_o5FfQlbrxK5xp8CUjKbgyHhcv35_KCj9b3htzYlSkkvzRwM_pUYm8LEUfkLNptcmJ08MnnxEiX7NKmUpX7EIilY7D/s200/Couv_481891.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>All Out!!</i> T.1/17 - Shiori Amase</b><br /><br />Une base classique de manga sportif pour cette série sur le rugby. Les personnages ont un bon potentiel donc ça devrait être sympa. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNHi6b-oK5otL-9EEiZybx5vMrJs-B0UxX9Si3izWeeObKNngPAj1YR0OiYTUQz2PW5lDxYlWNFJDcmOlzH7vfWTLY4r9PamETVs0gWozylXc3D1NKMgIrNNlPaSRmYY-3FU1a_fO3l49QeTePSKKXpAe5WHR-EtT2Uc6caYyzDxV-fz1su7w_GF7ACgeo/s704/Couv_158723.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="704" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNHi6b-oK5otL-9EEiZybx5vMrJs-B0UxX9Si3izWeeObKNngPAj1YR0OiYTUQz2PW5lDxYlWNFJDcmOlzH7vfWTLY4r9PamETVs0gWozylXc3D1NKMgIrNNlPaSRmYY-3FU1a_fO3l49QeTePSKKXpAe5WHR-EtT2Uc6caYyzDxV-fz1su7w_GF7ACgeo/s200/Couv_158723.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thermae Romae</i> T.2/6 - Mari Yamazaki</b><br /><br />La bonne surprise. Alors que je trouvais que ça devenait déjà répétitif dans le tome 1, ce tome 2 est étonnamment agréable à lire avec de bonnes idées pour continuer d'allier thermes romains et bains modernes. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJdvhqIkqI1e_PdtAQpEOKTBC68K7diXDxvA9T8YrhEvk6zXDXCc_WXmyxGNNhvdxFIeGVVCl57K-IyBmpplCw7mN_InVLW_dATIggntcswnXCFtjHEsdoMatSla7z-K7bOZXR1KHMX2cPbc2qwfmTurMR4ziscZl0j5I7cjrZvpLdte_MPROpH38G1xgH/s893/Couv_307827.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="893" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJdvhqIkqI1e_PdtAQpEOKTBC68K7diXDxvA9T8YrhEvk6zXDXCc_WXmyxGNNhvdxFIeGVVCl57K-IyBmpplCw7mN_InVLW_dATIggntcswnXCFtjHEsdoMatSla7z-K7bOZXR1KHMX2cPbc2qwfmTurMR4ziscZl0j5I7cjrZvpLdte_MPROpH38G1xgH/s200/Couv_307827.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>FRNCK</i> T.2-4/? - Olivier Bocquet et Brice Cossu</b><br /><br />Moins bon que le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/02/bulles-de-feu-70-janvier-2025.html"><span style="color: #da901f;">tome 1</span></a> mais le niveau remonte peu à peu jusqu'à une vraiment bonne fin de cycle dans le tome 4. L'ensemble est assez inoffensif mais c'est sympa à lire - et avec des voyelles, désormais. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz7xNTm7gko96IEPu1VyKCKwZ7PFW_MdSy1WHv-hZvOgnSKJWxg89tRUYskLJBbhcz0cyBG3qvspLQuyr7c4E6c7d6oGmPsayAHzdCREkv-LhtI0QAFC7GdLHcnPqGHkO02SvAGYwcPREssy9jnxxTjNfMCrZUUvpGNOByQF44R9W1n3EpSImkDLQyjVFz/s982/Couv_160817.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="982" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz7xNTm7gko96IEPu1VyKCKwZ7PFW_MdSy1WHv-hZvOgnSKJWxg89tRUYskLJBbhcz0cyBG3qvspLQuyr7c4E6c7d6oGmPsayAHzdCREkv-LhtI0QAFC7GdLHcnPqGHkO02SvAGYwcPREssy9jnxxTjNfMCrZUUvpGNOByQF44R9W1n3EpSImkDLQyjVFz/s200/Couv_160817.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Daytripper</i> - Fábio Moon et Gabriel Bá</b><br /><br />Une suite de tranches de vie d'un même personnage, auteur et nécrologue, qui se terminent toujours pas sa mort. Un concept surprenant pour un livre qui n'a rien de triste et qui parle de vie, de famille et d'instant présent. Une bonne BD même s'il m'a manqué un petit truc pour dépasser le stade du juste bien. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWtESnGUz8p8gGx0ZxCs1MOTSnQ5jzpN4YEz1XZ8IRXYCBiH7vwliAU6sx_D5BoKPwOyVLBQjGCfxpyJ7F3tSONIn747qvU5xv083D59aTaX9ARbw5EDOw54YQfJJ0pGAarTTZa8RHQd8ygOFXyDHQfrFZQZFlY4Ue9lGPyPHEWMMbpaz8M9SFcsp-apOn/s1150/Couv_468506.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1150" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWtESnGUz8p8gGx0ZxCs1MOTSnQ5jzpN4YEz1XZ8IRXYCBiH7vwliAU6sx_D5BoKPwOyVLBQjGCfxpyJ7F3tSONIn747qvU5xv083D59aTaX9ARbw5EDOw54YQfJJ0pGAarTTZa8RHQd8ygOFXyDHQfrFZQZFlY4Ue9lGPyPHEWMMbpaz8M9SFcsp-apOn/s200/Couv_468506.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Le Coeur en braille</i> - Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin</b><br /><br />Une mignonne romance adolescente aux personnages sympathiques et attachants.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJyjthV23k1JJN-rCCnz8rWg429lvDpyPz3KCnyovHOpVSoaJYLy1cQNi-nHJe2RJQBSaSjY26z13zQX-Ay30IxslGKCqRINvQpKk-t6iMrCFhGUpWO6hyphenhyphenHqnb6aWhnthoVgZhia5dw3Du0XWfWGl1iTtPaKFde9ghV4rSUTCWfgWHmei4twTdHHvzcHeq/s980/Couv_292719.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="980" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJyjthV23k1JJN-rCCnz8rWg429lvDpyPz3KCnyovHOpVSoaJYLy1cQNi-nHJe2RJQBSaSjY26z13zQX-Ay30IxslGKCqRINvQpKk-t6iMrCFhGUpWO6hyphenhyphenHqnb6aWhnthoVgZhia5dw3Du0XWfWGl1iTtPaKFde9ghV4rSUTCWfgWHmei4twTdHHvzcHeq/s200/Couv_292719.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Rebels</i> - Brian Wood et Andrea Mutti</b><br /><br />Une sorte de petite anthologie sur la guerre de Sécession, du point de vue de personnages presque lambdas, des petites mains de la guerre. Un bon comics qui parle de luttes et de sacrifices avec diversité, sans donner un cours d'Histoire. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAc26GLRTveusfC4jStsymoaCWdFtKDtuIZIoFUFTDZTbwLN2ipmMLpkNSdtMPo3LMJuDGCV8ZmKrDPtj1E9hRact3LyKLl1paKfKZzUwQpvwOjHfI4HDa_4d7MckEytKILUJdV81zUaiJ6SvBBhNmGLx9qpYERJN2MFWDNCmVXx3pPMLPPNf37CZY4cI/s1192/Couv_484741.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1192" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAc26GLRTveusfC4jStsymoaCWdFtKDtuIZIoFUFTDZTbwLN2ipmMLpkNSdtMPo3LMJuDGCV8ZmKrDPtj1E9hRact3LyKLl1paKfKZzUwQpvwOjHfI4HDa_4d7MckEytKILUJdV81zUaiJ6SvBBhNmGLx9qpYERJN2MFWDNCmVXx3pPMLPPNf37CZY4cI/s200/Couv_484741.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Dr Brain</i> saison 1 - Hongjacga</b><br /><br />Un concept (la 'lecture' des souvenirs des morts) qui demande une petite suspension d'incrédulité mais qui permet de mener un bon polar/thriller efficace et prenant, aéré dans son propos et dans sa présentation. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNgtIJuF4Ngy5raujnwtPMi0Bop2vZiOeOAXJdAxjjndpzQA3YUXbuaGfQIAkIXrps3USpaJ1YR88dH_RF53KHOjvY9kHtvWbSWOgbHHqeZ-Q4qGT-7P6kqcXqr8ESOQrS62Jn643OlrMhyphenhyphenN1u-5QV-prUXniCIy7XRL79U377a6kNjKyZi2T3ZNlKqLyv/s1168/Couv_508564.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1168" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNgtIJuF4Ngy5raujnwtPMi0Bop2vZiOeOAXJdAxjjndpzQA3YUXbuaGfQIAkIXrps3USpaJ1YR88dH_RF53KHOjvY9kHtvWbSWOgbHHqeZ-Q4qGT-7P6kqcXqr8ESOQrS62Jn643OlrMhyphenhyphenN1u-5QV-prUXniCIy7XRL79U377a6kNjKyZi2T3ZNlKqLyv/s200/Couv_508564.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Frieren</i> T.13/? - Kanehito Yamada et Tsukasa Abe</b><br /><br />Toujours une ambiance unique, toujours le chemin plus important que la destination, toujours d'une même qualité. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQxzHDX8FrrYZgSRL9cGsIY2I1NHT9PaDK7BRrxerbRCXamUQY9KxwsRW8ekfXOkp1w8cXrFy4G24pTyNpUFHQcn4nN02CGtL-GDjTA6ndh1xtx2sK3NY0Gp6snAy-hJqm5vDgfPUGRuWAVqOhfuucXewUShQG5hswTJ2kbeXdLlgmCvjxmokhkGFagKX_/s1173/Couv_488132.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1173" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQxzHDX8FrrYZgSRL9cGsIY2I1NHT9PaDK7BRrxerbRCXamUQY9KxwsRW8ekfXOkp1w8cXrFy4G24pTyNpUFHQcn4nN02CGtL-GDjTA6ndh1xtx2sK3NY0Gp6snAy-hJqm5vDgfPUGRuWAVqOhfuucXewUShQG5hswTJ2kbeXdLlgmCvjxmokhkGFagKX_/s200/Couv_488132.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Evol</i> T.4/? - Atsushi Kaneko</b><br /><br />La continuité dans le jusqu'au-boutisme et la violence mais aussi le début d'un nouvel arc/affrontement. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRTfEm9cJh699O9omYuJBAAx0Rj2lrfyEEQ7sDeQ2E8w3WMr459yuPaJ0nYLdFwww_CNOc3gUOjhAPpJb0K56d5d7kFjNGi3XjAsOjTjC1K4bjEJrTckIatV5fqjUUAH3onzhx3ye3AtBMj5pe7OlDByCG67E5hTkVEBqgq0WIShOwcACqukLKJXIa2058/s1108/Couv_493768.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1108" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRTfEm9cJh699O9omYuJBAAx0Rj2lrfyEEQ7sDeQ2E8w3WMr459yuPaJ0nYLdFwww_CNOc3gUOjhAPpJb0K56d5d7kFjNGi3XjAsOjTjC1K4bjEJrTckIatV5fqjUUAH3onzhx3ye3AtBMj5pe7OlDByCG67E5hTkVEBqgq0WIShOwcACqukLKJXIa2058/s200/Couv_493768.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Thunder 3</i> T.1/? - Yuki Ikeda</b><br /><br />Trois jeunes garçons basculent dans un monde parallèle où ils ont l'apparence de personnages d'animes et semblent dotés d'une grande puissance. Un monde parallèle qui semble identique au leur, si ce n'est pour les aliens qui ont récemment débarqué. Un démarrage très intrigant et franchement original qui rend curieux de la suite.<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8wZeCXlKGhyhmvp4GnQtyyEnp4JXoOYDk0tVb0DD7zazjmzB30N5EsS8YxzfgahxcW7CY1dDusHkL5z9VveBGRoanYMBAm1sY5QrbU6d1wCe7rtcqzIgldAwSpfEC9GKVznqhfPyDDt-1IgEBVaQ8E9xf8FY29UBnQQ5kKyR6VK08pe-OZygg-F1zWUI/s831/Couv_506352.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="831" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8wZeCXlKGhyhmvp4GnQtyyEnp4JXoOYDk0tVb0DD7zazjmzB30N5EsS8YxzfgahxcW7CY1dDusHkL5z9VveBGRoanYMBAm1sY5QrbU6d1wCe7rtcqzIgldAwSpfEC9GKVznqhfPyDDt-1IgEBVaQ8E9xf8FY29UBnQQ5kKyR6VK08pe-OZygg-F1zWUI/s200/Couv_506352.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Blue Period</i> T.15/? - Tsubasa Yamaguchi</b><br /><br />La fin de l'arc des vacances d'été qui aura été de bout en bout très bon, surement le meilleur arc de la série. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaPoNenuiPrs_uSnD4hCKl5_sLKWTzG36KMCrqMZWzdAI-wav7oTRIBh0iCwF3Xi-c7HRFzFcwlflnkWRQKKiLOT580ThUvI1q0ZtWEYS7AVEMX3v9wuEByYHiVx-r7f5VMoCXrgO3e0onZ1hut8C1uN4J_4x8iCtm1kluNPIsw_ej6OzYfCIm4g1w3THR/s863/Couv_368280.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="863" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaPoNenuiPrs_uSnD4hCKl5_sLKWTzG36KMCrqMZWzdAI-wav7oTRIBh0iCwF3Xi-c7HRFzFcwlflnkWRQKKiLOT580ThUvI1q0ZtWEYS7AVEMX3v9wuEByYHiVx-r7f5VMoCXrgO3e0onZ1hut8C1uN4J_4x8iCtm1kluNPIsw_ej6OzYfCIm4g1w3THR/s200/Couv_368280.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Bootblack</i> T.1-2/2 - Mikaël</b><br /><br />Après <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/bulles-de-feu-61-avril-2024.html"><span style="color: #da901f;"><i><i>Giant</i></i></span></a>, une nouvelle plongée dans l'immigration américaine, cette fois avec un <i>bootblack</i>, un cireur de chaussure d'origine allemande qui cherchera son chemin entre New-York et la seconde guerre mondiale. Une vraie réussite, une histoire au découpage très bien mené et une ambiance très bien rendue, avec une économie de mots très bien compensée par les dessins. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjOjfHX08Zqq1sRpA8JTxYSjLdU3fCittQlc_vnrtgo7LyJPrXfRA7buWMCTi-KrZMc03AR3Iao2plb_CLL3yVBvbj9Vl-TygNeUN_7HPMFvBtsbQGYdBLZ1hyIBjbaDawRTerj7C8eDryfaIvNOPnK5vfpDwr2fThfemmg_g67IgGrzJXzWTye1ad_Ii/s773/Couv_361240.jpg" style="clear: left; display: block; float: left; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="773" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbjOjfHX08Zqq1sRpA8JTxYSjLdU3fCittQlc_vnrtgo7LyJPrXfRA7buWMCTi-KrZMc03AR3Iao2plb_CLL3yVBvbj9Vl-TygNeUN_7HPMFvBtsbQGYdBLZ1hyIBjbaDawRTerj7C8eDryfaIvNOPnK5vfpDwr2fThfemmg_g67IgGrzJXzWTye1ad_Ii/s200/Couv_361240.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Un Destin de trouveur</i>, Les Contes de la Pieuvre T.2/? - Gess</b><br /><br />La confirmation : le <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/02/bulles-de-feu-70-janvier-2025.html"><span style="color: #da901f;"><i>tome 1</i></span></a> était très bien, le tome 2 (indépendant) l'est tout autant, en étant à la fois pareil et différent. L'histoire n'est pas forcément des plus originales mais son traitement est impeccable et son univers général est fantastique. C'est très plaisant à lire et ça a une vraie âme. Ils ont rejoint ma PAL (171) http://rsfblog.fr/2025/06/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-171/ RSF Blog urn:uuid:3d5dab70-867b-6ba1-b615-20a093d1ccaa Thu, 05 Jun 2025 17:30:37 +0200 <p>Mai est passé trop vite. Je sais, j’écris ça tous les mois. Pas d’Imaginales cette année pour nous. Le calendrier a tranché : Bruce Springsteen était en concert aux mêmes dates, et l’occasion de le voir — peut-être une dernière fois en Europe — était trop tentante pour être manquée. Aucun regret, bien au contraire. [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/06/05/ils-ont-rejoint-ma-pal-171/">Ils ont rejoint ma PAL (171)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Des fleurs pour Algernon – Daniel Keyes https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/05/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:2cb66958-37ab-f382-b137-bb7e37a7d551 Thu, 05 Jun 2025 09:14:58 +0200 Je n&#8217;avais pas lu Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, alors que c&#8217;est un classique de l&#8217;Imaginaire qui figure dans la liste de beaucoup de critiques. Cela faisait des années que je voulais le découvrir, et cette édition augmentée était l&#8217;occasion parfaite. Elle vient de sortir fin mars chez J’ai lu dans la collection [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="287" height="456" data-attachment-id="54632" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/05/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/attachment/9782290418505/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg" data-orig-size="287,456" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782290418505" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=189" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=287" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782290418505.jpg?w=287" alt="" class="wp-image-54632" style="width:309px;height:auto" /></figure></div> <p>Je n&rsquo;avais pas lu <em>Des fleurs pour Algernon</em> de Daniel Keyes, alors que c&rsquo;est un classique de l&rsquo;Imaginaire qui figure dans la liste de beaucoup de critiques. Cela faisait des années que je voulais le découvrir, et cette édition augmentée était l&rsquo;occasion parfaite. Elle vient de sortir fin mars chez J’ai lu dans la collection Les iconiques. Cette version est constituée du roman ainsi que de la nouvelle originelle dont il est issu, ainsi que l’essai <em>Algernon, Charlie et moi </em>de Daniel Keyes.</p> <p>Avant de devenir un roman, <em>Des fleurs pour Algernon</em> fut tout d&rsquo;abord une nouvelle d’une trentaine de pages publiée en avril 1959. Elle remporta le prix Hugo en 1960 catégorie nouvelle courte, fut adaptée à la télévision (1961) puis au cinéma (1968). Daniel Keyes, tellement pris par l&rsquo;histoire de Charlie, décida de transformer son texte en roman et d&rsquo;en garder le titre. Le roman vit ainsi le jour en 1966 et obtint le prix Nebula du meilleur roman la même année. Il reste l&rsquo;œuvre la plus célèbre de Daniel Keyes, au point que celui-ci écrivit un essai intitulé <em>Algernon, Charlie et moi </em>publié en 2000 (2011 en France). L’écrivain y revient sur sa vie, y explique pourquoi il est devenu auteur, et le processus qui l’a amené à écrire l’histoire de Charlie Gordon dans <em>Des fleurs pour Algernon</em><strong>.</strong></p> <p>Cet essai est très intéressant à lire, on y apprend beaucoup d’éléments sur le roman, sur les rouages du livre, sur ce qui lui a inspiré certains personnages (comme des événements dont il a été témoin), sur la manière dont le récit a évolué entre la nouvelle et le roman. La lecture de la nouvelle montre aussi à quel point le texte a changé. Cela fait presque étrange de la découvrir après le roman.</p> <p>Le personnage principal du roman est Charlie Gordon, un jeune homme handicapé mental travaillant dans une boulangerie. Il se porte volontaire pour subir une opération destinée à améliorer son intelligence. Algernon, une souris de laboratoire, a eu la même intervention chirurgicale qui a remporté un grand succès. Charlie est le premier humain sur qui sera tenté l&rsquo;opération, sans garantie du succès. Les médecins lui demandent de rédiger des comptes-rendus sur son état avant l&rsquo;opération puis après. Le roman est ainsi raconté par Charlie via ses comptes-rendus.</p> <p>Les premiers comptes-rendus se déroulent avant l’opération et permettent de mieux connaître Charlie, ils sont bourrés de fautes d’orthographe et montrent que Charlie est quelqu’un de très gentil, simple, qui ne comprend pas véritablement le monde qui l’entoure. Puis, petit à petit après l’opération, son écriture commence à s’améliorer reflétant son évolution, et le fait que ses pensées s’approfondissent et son intelligence augmente. Charlie devient peu à peu quelqu’un d’autre, un cobaye de laboratoire, et va porter un regard tout autre sur le monde dans lequel il vit.  </p> <p>Le roman est intemporel, les thématiques qu’il véhicule sont toujours d’actualité. Les sentiments et la psychologie de Charlie sont traités avec une rare finesse. Le regard qu’il porte sur le monde est au centre du roman et décrit la manière dont sont traités les faibles d’esprit dans nos sociétés. L’histoire est simple, et pourtant véritablement bouleversante. Il nous plonge dans le destin de Charlie pour qui on éprouve beaucoup d’empathie.</p> <p><em>Des fleurs pour Algernon </em>mérite ainsi sa place de classique, c&rsquo;est un roman brillant et magnifique, tout en justesse. Cette édition permet également d&rsquo;en apprendre plus sur l&rsquo;histoire de ce roman, sur l&rsquo;auteur, sur sa genèse. </p> <p>Autres avis: <a href="https://dragongalactique.com/2009/09/14/des-fleurs-pour-algernon-daniel-keyes/">Dragon galactique</a>, <a href="http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/des-fleurs-pour-algernon-de-daniel-keyes-edition-augmentee/">Marie-Juliet</a>, <a href="http://www.lorhkan.com/2011/06/24/des-fleurs-pour-algernon-de-daniel-keyes/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Lorhkan</a>, </p> <p>Auteur : Daniel Keyes</p> <p>Éditions: J&rsquo;ai lu</p> <p>Parution : 26/03/2025</p> <p>Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l&rsquo;intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l&rsquo;assistance de la psychologue Alice Kinnian, d&rsquo;appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d&rsquo;esprit employé dans une boulangerie. C&rsquo;est bientôt l&rsquo;extraordinaire éveil de l&rsquo;intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l&rsquo;amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d&rsquo;Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d&rsquo;un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l&rsquo;état de bête…</p> A lire à ton réveil - Robert Jackson Bennett https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/a-lire-ton-reveil-robert-jackson-bennett.html Les Lectures du Maki urn:uuid:64763f85-38a6-069e-c493-a84f3e478ca8 Thu, 05 Jun 2025 07:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirJs2jRzJsfa41QB2Sfe3Ey1TIcfCVvo9uLHTLiwKkw8SIuSUPSS2eJEY5RqztSiWrDt8GKMvchBWQbTZ7D2A2LSJvd9nbVHJ6QG7ob8se0LkiS2qU3ZGFcAd1WSqGPAdOS331d27iNMBkortMTvC2XBsVV0wuEjTKVb87utudzfvN6mhMv42VZy_JEcU/s1500/A%20ton%20reveil.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="960" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirJs2jRzJsfa41QB2Sfe3Ey1TIcfCVvo9uLHTLiwKkw8SIuSUPSS2eJEY5RqztSiWrDt8GKMvchBWQbTZ7D2A2LSJvd9nbVHJ6QG7ob8se0LkiS2qU3ZGFcAd1WSqGPAdOS331d27iNMBkortMTvC2XBsVV0wuEjTKVb87utudzfvN6mhMv42VZy_JEcU/s320/A%20ton%20reveil.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Pour l'ambiance</span></div><br /><div style="text-align: justify;">Après l'excellente novella <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2020/09/vigilance-robert-jackson-bennett.html" target="_blank"><i>Vigilance</i></a>, <b>Robert Jackson Bennett</b> a pour la seconde fois les honneurs d'être publié dans la collection <b><i>Une-Heure-Lumière du Bélial</i></b>. Si la première était un thriller dystopique pur et dur relevant de la science-fiction anticipative, <i>A lire à ton réveil</i> est d'un tout autre registre. En effet, ce récit épistolaire est beaucoup plus poétique et délicat, saupoudré d'une bonne dose de Fantastique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans les années cinquante, James, un jeune archéologue anglais, fuit son pays (et ses créanciers) pour se réfugier en France, dans un hameau isolé au coeur de la Lorraine, espérant faire venir à lui, Laurence, son amant à la santé fragile resté au pays. Sur ses terres d'adoption, il découvre les ruines d'une ancienne abbaye. Il y entreprend des fouilles et commence en même temps des travaux de restauration sous l'œil attentif des habitants du coin. Petit à petit d'étranges évènements vont animer l'abbaye et la forêt qui l'entoure.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce récit épistolaire nous n'avons que les lettres de James envoyées à son amant. Sans en avoir la certitude, on suppose qu'il reçoit des réponses mais nous n'en connaitrons jamais le contenue. N'ayant que le point de vue du narrateur sur les événements, l'histoire apparait de plus en plus ambiguë, d'autant que le surnaturel s'immisce avec force dans la réalité. Toute la première moitié de cette courte novella est envoûtante voire grisante sur le fond comme sur la forme. Le flou des lettres sans réponses s'accorde à l'ambiance mystérieuse et glaciale de l'hiver lorrain et à l'étrangeté des ruines de cette abbaye. Mais l'insertion de nombreux éléments fantastiques fait bifurquer le récit dans des contrées qui dépassent l'entendement. Reste une belle écriture, une élégance dans les descriptions, de l'émotion à travers les échanges épistolaires et l'amour de James pour Laurence. Mais cela ne suffit pas, l'intrigue trop linéaire et le final sans grande surprise ne permettent pas de s'enthousiasmer (à moins qu'il ne faille aimer le genre pour se laisser emporter !).</div><div><br /><br /><span style="text-align: left;">Les avis du </span><a href="https://syndromequickson.com/2025/05/26/u-h-l-59-a-lire-a-ton-reveil-robert-jackson-bennett/" style="text-align: left;" target="_blank">Syndrome Quickson</a><span style="text-align: left;">, </span><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/05/29/a-lire-a-ton-reveil-de-robert-jackson-bennett/" style="text-align: left;" target="_blank">Au pays des Cave Trolls</a><span style="text-align: left;">, </span><a href="https://www.yozone.fr/spip.php?article32565" style="text-align: left;" target="_blank">Yozone</a></div><div><br /></div><div><br /></div> Légendes & Lattes – Travis Baldree https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/03/legendes-lattes-travis-baldree/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:b31a7d6e-eada-4236-bb8c-0a87780a2a05 Tue, 03 Jun 2025 12:15:38 +0200 Légendes &#38; Lattes de Travis Baldree est un roman de cosy fantasy, de la fantasy avec un aspect feel-good en gros. Il est sorti en 2022, et depuis l&#8217;auteur a écrit 2 autres romans dans le même univers: Légendes &#38; Lattes, Tome 0.5 : Sagas et sable d&#8217;os qui se déroule 20 ans auparavant et Légendes [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="643" height="1000" data-attachment-id="54693" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/03/legendes-lattes-travis-baldree/81jxyc3b3l-_uf10001000_ql80_/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/81jxyc3b3l._uf10001000_ql80_.jpg" data-orig-size="643,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="81jXY+C3B3L._UF1000,1000_QL80_" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/81jxyc3b3l._uf10001000_ql80_.jpg?w=193" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/81jxyc3b3l._uf10001000_ql80_.jpg?w=643" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/81jxyc3b3l._uf10001000_ql80_.jpg?w=643" alt="" class="wp-image-54693" style="width:294px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Légendes &amp; Lattes</em> de Travis Baldree est un roman de cosy fantasy, de la fantasy avec un aspect feel-good en gros. Il est sorti en 2022, et depuis l&rsquo;auteur a écrit 2 autres romans dans le même univers: <em>Légendes &amp; Lattes, Tome 0.5 : Sagas et sable d&rsquo;os</em> qui se déroule 20 ans auparavant et <em>Légendes &amp; Lattes, Tome 2 : Brigands &amp; Breadknives</em> pas encore paru en France. Le roman a été finaliste du Goodreads Choice Award en 2022, du Nebula catégorie roman en 2023 et du Hugo catégorie roman en 2023.</p> <p>L&rsquo;histoire démarre quand Viv, mercenaire orc, vient d&rsquo;occire une écailleverte, créature très puissante. Elle décide de prendre un fragment de la créature, nommée pierre d&rsquo;écailleverte, en guide de butin, et laisse son groupe en plan pour aller vivre dans la cité de Tuine. Son projet : bâtir un établissement dans lequel elle servirait du café à ses clients, cette boisson étant rare et pour elle, un lointain souvenir goûté lors d&rsquo;une de ses quêtes.</p> <p>On assiste donc à la rénovation d&rsquo;une vieille écurie, transformée avec persévérance en construction pour accueillir des clients, puis à l&rsquo;animation et à la vie de ce café par un groupe cosmopolite composé d&rsquo;un charpentier hobgobelin, d&rsquo;une succube au service, et d&rsquo;un ratelin boulanger. Petit à petit chacun prend ses marques, des liens et des habitudes se créent, des clients réguliers se manifestent. Et dans tout cela la mafia locale aux ordre de Madrigal vient mettre son grain de sel en demandant sa contribution, et les anciens compagnons d&rsquo;aventure de Viv lui rendent visite, amicalement ou pas !</p> <p><em>Légende &amp; lattes </em>appartient à un genre de fantasy que je ne connaissais pas encore vraiment, la cosy fantasy. Un genre qui fait la part belle au bien être, à l&rsquo;entraide, aux bons sentiments, et à une justice dans les actes. Pas trop ce qu&rsquo;on lit d&rsquo;habitude en fantasy, mais il faut reconnaître que cela se lit bien, on a envie de savoir comment Viv va se sortir de toutes ces difficultés, si elle va réussir son pari, et comment vont évoluer les différents personnages.</p> <p>Le récit est sympathique, mais finalement l&rsquo;intrigue reste assez basique, et de nombreuses choses sont prévisibles. Le comportement des personnages est archi stéréotypé, et au final le monde fantasy est plus un prétexte qu&rsquo;autre chose. Le livre se lit facilement, et possible que je le conseille à de jeunes ados.</p> <p>En conclusion, <em>Légendes &amp; lattes</em> est une œuvre qui ne se veut pas prise de tête, un récit à prendre pour ce qu&rsquo;il est : une histoire sympa, avec des personnages attendrissants et bons, et des méchants (pas beaucoup en fait) punis à la fin. Clairement pas ma tasse de thé, ou plutôt de café latté je devrais dire, mais c&rsquo;est bien fait.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2023/05/31/legendes-lattes-travis-baldree/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://ours-inculte.fr/legendes-latte/">L’ours inculte</a>, <a href="https://lullastories.wordpress.com/2023/08/14/legendes-lattes-travis-baldree/">Les lectures de Lullaby</a>, <a href="https://chutmamanlit.fr/2023/11/legendes-lattes-travis-baldree/">Chut… maman lit !</a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2024/02/09/legendes-lattes-de-travis-baldree/">Les Chroniques de FeyGirl</a>, <a href="https://navigatricedelimaginaire.com/2024/04/09/legendes-and-lattes/">Elwyn (Navigatrice de l’imaginaire)</a>, <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/07/legendes-lattes-travis-baldree.html">Vert</a>, <a href="https://imaginelec.blogspot.com/2023/07/legendes-et-lattes-travis-baldtree.html">l&rsquo;imaginarium électrique</a>, </p> <p>Auteur: Travis Baldree</p> <p>Éditions: J&rsquo;ai lu</p> <p>Traduction: Stéphanie Chaptal</p> <p>Parution: 07/05/2025</p> <p>Une tasse de fantasy, des tranches de vie savoureuses et un zeste de romance ! Viv, une orc mercenaire au passé sanglant, décide de changer de vie. A l&rsquo;aide d&rsquo;une légendaire pierre censée lui apporter la bonne fortune, elle se lance dans une entreprise audacieuse : la création d&rsquo;un café. Un pari risqué, car dans la ville de Tuine, les elfes, lutins et autres ratelins ignorent tout de ce breuvage peu ragoûtant.<br>Et lorsque les hommes de main du Madrigal, la mafia locale, viennent s&rsquo;en mêler, et que l&rsquo;un de ses anciens compagnons d&rsquo;armes rôde alentour, Viv sait d&rsquo;expérience que son aventure ne se déroulera pas sans embûches… Aux côtés d&rsquo;une succube très perspicace, d&rsquo;un hobgobelin mutique et de divers alliés improbables, Viv devra réussir à se tailler une place dans un monde qui lui est inconnu, tout en protégeant coûte que coûte ce qui compte le plus pour elle.</p> Mon Assassinat : Chef d’œuvre à la croisée des genres https://justaword.fr/mon-assassinat-chef-d%C5%93uvre-%C3%A0-la-crois%C3%A9e-des-genres-1cdf000dfab6?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:52f33f62-273c-b103-9925-6476cedc7050 Mon, 02 Jun 2025 19:44:43 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*ApftkgYJRObKiW3hZTpluA.jpeg" /></figure><h3>Mon Assassinat : Chef d’œuvre à la croisée des genres</h3><h4>Cloner n’est pas tuer</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/250/1*4NeiPcFpnzWl8AHBZPnGwA.jpeg" /></figure><p>On sait que l’imaginaire est soluble dans à peu près tout. <br>Et si la littérature générale est souvent concernée, c’est avec le polar/thriller que l’on trouve certaines des plus évidentes réussites. <br>On pense par exemple à <a href="https://justaword.fr/isola-3e97f52f24b"><strong>Isola</strong></a> d’<strong>Åsa</strong> <strong>Avdic </strong>ou encore à <a href="https://justaword.fr/mirror-bay-un-livre-qui-vous-prend-au-pi%C3%A8ge-dddca135e4e6"><strong>Mirror Bay</strong></a> de <strong>Catriona Ward</strong>, et il faudra désormais compter avec <strong>Mon Assassinat </strong>de <strong>Katie Williams</strong>. Publié chez <em>Actes Sud</em> dans leur collection <em>Actes Noirs</em>, le roman de l’Américaine est un brillant exemple d’un mariage réussi entre polar et science-fiction où le premier rôle est donné à la femme et rien qu’à elle.</p><blockquote>« Comment être celle que nous étions après ce que nous avons vécu ? »</blockquote><p>Quelque part dans un futur proche, le clonage est devenu possible. Mais le procédé coûte cher et pose pas mal de questions éthiques, surtout quand l’agence gouvernementale en charge de cette tâche décide de ramener à la vie les cinq victimes d’un serial killer sous la pression populaire. <br>Si celles-ci ont bien gardé nombre de traits communs avec leur version originale, elles ont aussi quelques différences notables, notamment sur le plan des souvenirs puisque leur mémoire à court terme ne leur a pas été restituée. Aucune ne se souvient vraiment de son assassinat ni même de leur assassin, Edward Early. <br>Angela, Lacey, Fern, Jasmine et Louise. <br>Voici les noms de celles qui ont survécu sans survivre puisque ces cinq femmes doivent désormais accepter de vivre dans un monde où elles ne sont que des échos, une sorte de coup médiatique assumé et de symbole féministe pour toutes les victimes de féminicides.<br>La dernière, Louise<em> (ou Lou pour les intimes)</em>, a bien du mal à retrouver sa place auprès de Silas, son mari, et de sa petite fille, Nova, qui pleure dès qu’elle la prend dans ses bras. Et puis Lou cache un secret bien encombrant dans son armoire, un sac rempli de linges et d’affaires diverses, un témoin silencieux d’une femme sur le point de tout quitter. <br>Le problème, c’est que Lou ne sait plus vraiment <em>pourquoi</em>.<br>Qu’est-ce qui force une femme à fuir ?<br><strong>Katie Williams </strong>pose son cadre avec rigueur et habilité. On est instantanément touché par Lou, cette femme qui ne sait plus vraiment qui elle est, tiraillée entre ses multiples visages, celui de victime, de survivante, de mère, d’épouse, de femme. Ce qui intéresse l’Américaine n’est évidemment pas de découvrir le tueur ou ses motivations, c’est d’explorer les conséquences du clonage, toutes les facettes blessées de l’identité de ces jeunes femmes et en particulier Lou, ce personnage principal qui n’a rien d’anodin. <br>Autour d’elle, quatre autres victimes, quatre autres personnages féminins qui vont avoir chacune des réactions différentes vis-à-vis de leur passé, de ce meurtre qui leur a laissé une empreinte indélébile même si elles ne l’ont jamais vécu. C’est un fardeau imposé, comme un effet secondaire du miracle technologique qui les a ramené à leurs familles. <br>Angela produit un jeu vidéo pour montrer au monde ce qu’elles ont subi, Fern tente coûte que coûte de se confronter à son assassin avant qu’il ne soit plongé dans une stase de plusieurs décennies et Lacey se lance à corps perdu dans une nouvelle enquête avec un groupe de détectives amateurs surnommés les Luminols… Autant de moyens de gérer un deuil qui est celui de leur ancienne vie. <br>Mais Lou, elle, a quelque chose d’autre à découvrir, elle doit savoir qui elle était avant tout ça, collecter les miettes de pain avant de s’enfoncer dans la forêt.</p><blockquote>« C’est ça le truc avec les bébés : ils sont une partie de vous en dehors de vous, vous pouvez les aimer d’une façon dont vous ne pourriez supporter de vous aimer vous-même. »</blockquote><p>C’est en se concentrant sur l’identité que <strong>Mon Assassinat</strong> trouve le pont entre son motif science-fictif <em>(le clonage)</em> et la vie des ses héroïnes. <br>Lou n’est pas Lou. Ou du moins elle l’était mais elle ne l’est plus. <br>Elle doit apprendre à aimer Silas et à accepter son nouveau rôle de mère. <br>Elle doit aussi composer avec son rôle public, ce visage d’une femme revenue d’entre les morts, une femme qui a vaincu l’indicible. <br>Seulement <strong>Mon Assassinat </strong>comprend vite que le poids qui pèse sur celles qui sont encore en vie, c’est de trouver un sens à cette résurrection, c’est de réinvestir une existence qui n’est la leur que par la force des choses. <br>Un peu comme le rôle social imposé à la femme de nos jours. <br>Une épouse.<br>Une amante.<br>Une mère.<br><strong>Katie Williams</strong> va patiemment nous montrer ce que c’est que d’être une femme à notre époque, de subir la pression de partout.<br>Ce n’est pas un hasard si Louise exerce un métier bien particulier dans lequel elle console des personnes dans un espace virtuel apaisant, revêtant un avatar qui la cache aux yeux de ses clients. Un jeu de dupes pour supporter la solitude et ce qu’on ne peut assumer en face des autres, dans le réel. Pour pleurer loin des regards indiscrets. Pour une soutien, quelque chose d’humain.<br>Petit à petit, <strong>Mon Assassinat</strong> retrouve les codes du polar, rouvre les doutes et les blessures et s’interroge sur les différentes façons de mourir aux yeux du monde. L’autrice américaine nous passionne et affute son propos au gré des pages, vengeant les femmes victimes de violence et d’harcèlement avec bien plus d’intelligence que la majorité des textes militants grossiers et sans saveur en vogue. C’est dans l’intimité de Lou que l’on comprend la tristesse et le poids du quotidien, c’est avec elle que l’on découvre l’horreur et ses multiples visages. C’est avec elle, avec Fern, avec Lacey, avec Angela, avec Jasmine que l’on recommence à reprendre sa vie en main, peu importe ce qu’en pense les autres. En se donnant la main, en se réconfortant, en se révoltant mais aussi en laissant aux autres le choix de changer de v<em>(o)</em>ie.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/942/1*lED2JB2-PWmCPKpEyfQb2w.jpeg" /></figure><h4>Brillant roman où science-fiction et polar s’associent pour déchiffrer notre réalité, Mon Assassinat est un livre passionnant et subtil sur la place de la femme dans une société violente et étouffante. <br>Katie Williams offre ainsi l’un des textes les plus réussis et les plus forts de cette année sans jamais sombrer dans la facilité.</h4><h4>Note : 9.5/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=1cdf000dfab6" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/mon-assassinat-chef-d%C5%93uvre-%C3%A0-la-crois%C3%A9e-des-genres-1cdf000dfab6">Mon Assassinat : Chef d’œuvre à la croisée des genres</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Prix Planète-SF 2025 : Vote pour le choix des forumeurs ! http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2025-vote-pour-le-choix-des-forumeurs/ Planète-SF urn:uuid:95f7f77e-0aff-06db-f4af-c53eb1d9eb32 Mon, 02 Jun 2025 07:16:18 +0200 <p>Du 2 au 15 juin inclus, les forumeurs inscrits sur le Planète-SF votent pour choisir le premier livre de la short-list pour l’édition 2025. Chaque forumeur/chroniqueur peut voter pour un à trois livres (dans l’ordre de préférence s’il y en a plusieurs). Vous pouvez voter ci-dessous (sous le point de règlement). Si la chronique du ... <a title="Prix Planète-SF 2025 : Vote pour le choix des forumeurs !" class="read-more" href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2025-vote-pour-le-choix-des-forumeurs/" aria-label="En savoir plus sur Prix Planète-SF 2025 : Vote pour le choix des forumeurs !">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2025-vote-pour-le-choix-des-forumeurs/">Prix Planète-SF 2025 : Vote pour le choix des forumeurs !</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <p>Du 2 au 15 juin inclus, les forumeurs inscrits sur le Planète-SF votent pour choisir le premier livre de la short-list pour l’édition 2025. Chaque forumeur/chroniqueur peut voter pour un à trois livres (dans l’ordre de préférence s’il y en a plusieurs).</p> <span id="more-127683"></span> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/06/Chooix-forumeurs-2025.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="https://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/06/Chooix-forumeurs-2025.jpg" alt="" class="wp-image-127685" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/06/Chooix-forumeurs-2025.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/06/Chooix-forumeurs-2025-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2025/06/Chooix-forumeurs-2025-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <div style="height:30px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <p>Vous pouvez voter ci-dessous (sous le point de règlement). Si la chronique du (ou des) livre(s) choisi(s) (même courte et/ou seulement sur le forum) n’est pas encore écrite, il vous faut donc l’écrire et la mettre en ligne avant de voter.</p> <p>Sachez qu&rsquo;une liste de titres éligibles (liste non exhaustive) est disponible sur le forum : </p> <div class="wp-block-buttons is-content-justification-center is-layout-flex wp-container-core-buttons-is-layout-16018d1d wp-block-buttons-is-layout-flex"> <div class="wp-block-button has-custom-width wp-block-button__width-50 is-style-fill"><a class="wp-block-button__link has-base-3-color has-contrast-background-color has-text-color has-background has-link-color has-medium-font-size has-custom-font-size wp-element-button" href="https://forum.planete-sf.com/viewtopic.php?t=2949" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Forum : liste des titres éligibles</a></div> </div> <div style="height:29px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <p>Le règlement :</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>Les membres forumeurs du PSF nominent un livre pour la short-list du Prix PSF. Les jurés PSF n’ont pas le droit de participer à cette phase.<br>Les livres arrivés en short-list l’année précédente ne sont pas nominables.<br>Le livre nominé par les forumeurs est déterminé par un vote.<br>Le système de vote secret est fourni aux forumeurs dès le 1er juin par le jury, et le vote est ouvert pour 2 semaines, du 1er au 15 juin.<br>Les forumeurs sont libres de faire toute campagne qui leur serait agréable, y compris avant l’ouverture du vote.<br>Il n’y a pas de préliste. Chaque forumeur qui le souhaite désigne de 1 à 3 livres, classés s’il y en a plusieurs. Le(s) livre(s) désigné(s) doit avoir été chroniqué(s), au moins brièvement sur le forum, par celui qui le(s) désigne.<br>Le livre désigné en premier (le préféré) score 3 points, l’éventuel second 2 points, l’éventuel troisième 1 point. Les comptes sont faits par le jury au vu des votes reçus.<br>A l’issue des deux semaines de vote, celui-ci est déclaré clos et l’ouvrage ayant obtenu le plus de points est désigné publiquement comme Choix des Forumeurs (en cas d’égalité de points, le jury est souverain pour déterminer un moyen de départage qui sera rendu public). Le Choix des Forumeurs est le premier ouvrage désigné de la short-list du Prix PSF.</p> </blockquote> <p><strong>C&rsquo;est à vous !</strong></p> <div class="wp-block-buttons is-content-justification-center is-layout-flex wp-container-core-buttons-is-layout-16018d1d wp-block-buttons-is-layout-flex"> <div class="wp-block-button has-custom-width wp-block-button__width-50"><a class="wp-block-button__link has-base-3-color has-contrast-background-color has-text-color has-background has-link-color has-medium-font-size has-custom-font-size wp-element-button" href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdxjxO3uT_zCnI2i-8HmIF_kYlC_KlIZLuCgpeKgbUCYrfFGA/viewform?usp=dialog" style="border-radius:38px" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Formulaire de vote</a></div> </div> <p></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2025-vote-pour-le-choix-des-forumeurs/">Prix Planète-SF 2025 : Vote pour le choix des forumeurs !</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> Une-Heure-Lumière - Hors-Série 2025 : Alastair Reynolds https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/06/une-heure-lumiere-hors-serie-2025.html Les Lectures du Maki urn:uuid:532e50f2-6e10-0777-da79-f48b3de703f0 Sun, 01 Jun 2025 18:37:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjAqoeZ5edEhjV44q5jRaOsOGmfhvDqBXwRULmK7cBwZs52mjuk5zT647oCPGpV2SuW6BkIKYjojs7dDtK9cABDv1rBp2gzDIrU4XY9Mnu0Hkk-ywAkrgaLgFWDf1VI5hmQFBvQkwbOKi5jBdpacD6xIyb-kAvI7_2tAmouxYRl-NVKGoT3SPRqEhO8Qc/s1500/UHLHS.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1003" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjAqoeZ5edEhjV44q5jRaOsOGmfhvDqBXwRULmK7cBwZs52mjuk5zT647oCPGpV2SuW6BkIKYjojs7dDtK9cABDv1rBp2gzDIrU4XY9Mnu0Hkk-ywAkrgaLgFWDf1VI5hmQFBvQkwbOKi5jBdpacD6xIyb-kAvI7_2tAmouxYRl-NVKGoT3SPRqEhO8Qc/s320/UHLHS.jpg" width="214" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">La vie secrète des Robots</span></div><br /><div style="text-align: justify;">Pour la huitième année consécutive, <b><i>Les éditions du Bélial</i></b> offrent un numéro Hors-Série (dans la limite des stocks disponibles, chez les libraires participants ou directement sur le site de la Maison d'Edition) pour l'achat de deux titres de la collection <b><i>Une-Heure-Lumière</i></b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au sommaire de ce <i>Hors-Série 2025</i>, <i>Une représentation brillante</i>, nouvelle d'<b>Alastair Reynolds</b>, un auteur en passe d'être oublié jusqu'à ce que le <b><i>Bélial</i></b> s'intéresse à lui et publie en quelques mois plusieurs nouvelles au sein de <b><i>Bifrost</i></b>, deux novellas UHL (<a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/09/la-millieme-nuit-alastair-reynolds.html" target="_blank"><i>La Millième Nuit</i></a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/03/de-lespace-et-du-temps-alastair-reynolds.html" target="_blank"><i>De l'Espace et du Temps</i></a>) et deux romans (<a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/05/eversion-alastair-reynolds.html" target="_blank"><i>Eversion</i></a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/05/la-maison-des-soleils-alastair-reynolds.html" target="_blank"><i>La Maison des Soleils</i></a>), série en cours comme nous l'annonce <b>Olivier Girard</b> dans son édito. On en salive d'avance...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A bord du <i>Resplendissant</i> quelques dizaines de Robots sont là pour faire tourner la boutique pendant que cinquante-mille passagers plongés en stase "attendent" la fin d'un long voyage d'un siècle&nbsp;pour débarquer sur une planète inconnue afin d'y commencer une nouvelle vie. A mi-parcours l'ensemble des Robots sont convoqués pour une réunion extraordinaire. Rubis une autolaveuse de classe Un s'interroge sur le pourquoi de ce rassemblement. Elle n'est pas la seule, chaque robot y va de sa prédiction mais aucun ne s'attend à la douloureuse réalité qui vient de s'abattre sur eux...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une nouvelle qui reprend les tropes du genre sur l'Intelligence Artificielle et "l'Humanité" des Robots. Ce n'est pas le texte le plus renversant d'<b>Alastair Reynolds</b>, juste un petit bonbon humoristique et décalé. Une nouvelle qui aurait pu être écrite par <b>Suzanne Palmer</b> et intégrer son recueil <i>La vie secrète des Robots</i> mais comme <b>Alastair Reynolds</b> en est l'auteur, on attendra la parution prochaine de son Best-Of, pour probablement voir ce texte et beaucoup d'autres réunis dans un immense pavé de plus de 700 pages : <i>La grande Muraille de Mars.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après trois années de bons et loyaux services, <b>Camille Vinau</b>, laisse sa place pour la présentation de la collection. Un changement bienvenu et fort agréable qui nous emmène loin : une perspective drôle et intelligente accompagnée d'une très belle mise en image. Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse le plaisir de la découvrir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p> Mes repérages sorties littéraires juin 2025 https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:c7c47b79-0e1f-5eba-2759-0e51776a384e Sun, 01 Jun 2025 08:40:17 +0200 Après la déferlante de sorties du mois de mai, le mois de juin s&#8217;annonce plus calme et permettra de faire descendre la PAL qui s&#8217;obstine à monter depuis quelques temps. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour juin (même si je ne craquerai pas forcément pour tout): [&#8230;] <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1022" height="406" data-attachment-id="54706" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/sl0625/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/sl0625.jpg" data-orig-size="1022,406" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="SL0625" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/sl0625.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/sl0625.jpg?w=723" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/sl0625.jpg?w=1022" alt="" class="wp-image-54706" /></figure> <p>Après la déferlante de sorties du mois de mai, le mois de juin s&rsquo;annonce plus calme et permettra de faire descendre la PAL qui s&rsquo;obstine à monter depuis quelques temps. Voici une sélection de ce que j’ai retenu parmi les prochaines sorties en imaginaire pour juin (même si je ne craquerai pas forcément pour tout):</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="687" height="1000" data-attachment-id="54711" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/belial181-2025/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/belial181-2025.jpg" data-orig-size="687,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="belial181-2025" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/belial181-2025.jpg?w=206" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/belial181-2025.jpg?w=687" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/belial181-2025.jpg?w=687" alt="" class="wp-image-54711" style="width:230px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Le Désert des cieux</em> de L.L.Kloetzer <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 19 juin. Volume 3 de la série Noon illustrée par Nicolas Fructus. Les deux premiers étaient très bien donc j&rsquo;ai envie de découvrir la suite. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="600" height="839" data-attachment-id="54720" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/9782382672044_1_75/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg" data-orig-size="600,839" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782382672044_1_75" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=215" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=600" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/05/9782382672044_1_75.jpg?w=600" alt="" class="wp-image-54720" style="width:219px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Memoria</em>, <strong>Mnémos</strong>, Naos 4 juin. C&rsquo;est un recueil de nouvelles avec 5 auteurs et autrices compilées par Frédéric Weil sur le thème de la mémoire. L&rsquo;ouvrage a été réalisé pour fêter l&rsquo;anniversaire des éditions Mnémos qui ont organisé des concours pour publier les nouvelles de primo-auteurices.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="534" height="781" data-attachment-id="54764" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/06/01/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2025/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1-1/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1-1.jpg" data-orig-size="534,781" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1 (1)" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1-1.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1-1.jpg?w=534" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/06/1ere-couv_-_clones_et_proph_tes_-_site_critic_1-1.jpg?w=534" alt="" class="wp-image-54764" style="width:196px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Clones et prophètes</em> de Laurent Genefort Critic 4 juin. J&rsquo;aime beaucoup cet auteur, alors pourquoi pas découvrir ce nouveau roman. </p> <p>Pour les autres sorties dont on connaît les dates:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><em>L&rsquo;Équateur d&rsquo;Einstein</em> de Liu Cixin <strong>Actes Sud</strong> 4 juin</li> <li><em>Mutation &#8211; Animal(e) </em>de Josépha Juillet <strong>Actusf </strong>24 juin</li> <li><em>Fantasy et Féminisme</em> Sous la direction de Marie Lucie Bougon <strong>Actusf </strong>24 juin</li> <li><em>Noir minéral</em> de Mary Elizabeth Counselman <strong>L&rsquo;arbre vengeur</strong> 13 juin</li> <li><em>Des milliards de tapis de cheveux</em> de Andreas Eschbach<strong> L’Atalante</strong> 5 juin</li> <li><em>Terra Mater</em> de Pierre Bordage <strong>L’Atalante</strong> 5 juin</li> <li><em>Pouvoirs </em>de Ursula K.Le Guin <strong>L’Atalante</strong> 12 juin</li> <li><em>Celui qui voit</em> de Laurence Suhner <strong>L’Atalante</strong> 19 juin</li> <li><em>L&rsquo;Empereur de l&rsquo;espace </em>de Edmond Hamilton <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 26 juin</li> <li><em>Le Magicien de Mars</em> de Edmond Hamilton <strong>Le Bélial&rsquo;</strong> 26 juin</li> <li><em>The Boogeyman</em> de Stephen King <strong>Belin Éducation</strong> 18 juin</li> <li><em>The Man from Mars</em> de Margaret Atwood <strong>Belin Éducation</strong> 18 juin</li> <li><em>Le Livre qui brisa le monde</em> de Mark Lawrence <strong>Bragelonne</strong> 11 juin</li> <li><em>Water Moon</em> de Samantha Sotto Yambao <strong>Bragelonne</strong> 18 juin</li> <li><em>Apprentice to the Villain</em> de Hannah Nicole Maehrer <strong>Calix</strong> 4 juin</li> <li><em>L&rsquo;Empreinte du démon &#8211; Tome 1</em> de Nadège Da Rocha <strong>Conséquences</strong> 11 juin</li> <li><em>Nous sommes l&rsquo;Apocalypse </em>de Andrew Joseph White <strong>Conséquences</strong> 11 juin</li> <li><em>Clones et Prophètes</em> de Laurent Genefort <strong>Critic</strong> 4 juin</li> <li><em>Dracula et autres écrits vampiriques</em> Anthologie <strong>Gallimard</strong> 5 juin</li> <li><em>Mademoiselle Robot</em> de Sierra Greer <strong>Gallimard</strong> 12 juin</li> <li><em>La Fraternité de l&rsquo;anneau</em> de J.R.R. Tolkien <strong>Gallimard</strong> Folio 12 juin</li> <li><em>Les Deux tours</em> de J.R.R. Tolkien <strong>Gallimard</strong> Folio 12 juin</li> <li><em>Le Retour du roi</em> de J.R.R. Tolkien <strong>Gallimard</strong> Folio 12 juin</li> <li><em>Contes</em> de Jacob et Wilhelm Grimm <strong>Gallimard</strong> Folio 12 juin</li> <li><em>Upgrade</em> de Blake Crouch <strong>Gallmeister</strong> 4 juin</li> <li><em>Le Glorieux État de Floride occidentale</em> de Kent Wascom <strong>Gallmeister</strong> 4 juin</li> <li><em>Dé-mon</em> de Negan Stram <strong>Le Héron d&rsquo;argent </strong>5 juin</li> <li><em>Brumes et tempêtes</em> de Robin Hobb<strong> J&rsquo;ai lu</strong> 11 juin</li> <li><em>Prisons d&rsquo;eau et de bois</em> de Robin Hobb<strong> J&rsquo;ai lu</strong> 11 juin</li> <li><em>L&rsquo;Éveil des eaux dormantes</em> de Robin Hobb<strong> J&rsquo;ai lu</strong> 11 juin</li> <li><em>Se méfier de l’eau qui dort </em>de Julia Richard <strong>L&rsquo;homme sans nom</strong> 4 juin</li> <li><em>Les Mines du roi Salomon</em> de Henry Rider Haggard <strong>Libretto</strong> 5 juin</li> <li><em>Le Prisonnier de Angel </em>Arekin <strong>Livre de poche</strong> 11 juin</li> <li><em>La Colère de Tiamat</em> de James S.A.Corey <strong>Livre de poche</strong> 11 juin</li> <li><em>Vent et vérité</em> de Brandon Sanderson <strong>Livre de poche</strong> 18 juin</li> <li><em>Les Itinérants</em> de Francesco Verso <strong>Mnémos</strong> 4 juin</li> <li><em>Le Bâtard de Kosigan &#8211; Intégrale</em> de Fabien Cerutti <strong>Mnémos</strong> 4 juin</li> <li><em>La Vallée de l&rsquo;éternel retour</em> de Ursula K.Le Guin <strong>Mnémos</strong> 4 juin</li> <li><em>Maudit soit le printemps</em> de Céline Chevet <strong>Mnémos</strong>, Naos 4 juin</li> <li><em>La Princesse et le vaurien </em>de Beth Revis <strong>Pocket</strong> 26 juin</li> <li><em>Unlock Kids : Mission mythologie grecque</em> de Fabien Clavel <strong>Rageot</strong> 4 juin</li> <li><em>Ceux qui me hantent </em>de Camille Leboulanger <strong>Rageot</strong> 4 juin</li> <li><em>Les royaumes ardents 3 : L’empire de lotus</em> de Tasha Suri <strong>Le rayon imaginaire</strong> 4 juin</li> <li><em>Le Fantôme dans la rose et autres contes visionnaires 1907-1914</em> de Lucie Delarue-Mardrus <strong>Le visage Vert</strong> 1 er juin</li> </ul> <p>Et vous pour quoi allez vous craquer ce mois-ci?</p> A.E. Van Vogt - Le Cycle de Linn https://233degrescelsius.blogspot.com/2025/05/ae-van-vogt-le-cycle-de-linn.html 233°C urn:uuid:77506ac1-fa37-cb1b-01aa-e842a3c315f4 Sat, 31 May 2025 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJoDEcmnXKiUEyPdFMPiBZPJSTQ68ucKwKkeYXXTP7C20bWmBBA-RbTz7TlINJhEAQvgMlk5YoGHdGVeGZmNlpwe2GDC8EWuawZlSThlXFgxpyW9pdLQtsRY2q3fefTKNs8L2tGX7JEDX6pM4TxnKDrkGohkrXrreq_PnudmyaQVjEriQaOp4jzwYS_uGd/s1000/lecycledelinn.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="659" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJoDEcmnXKiUEyPdFMPiBZPJSTQ68ucKwKkeYXXTP7C20bWmBBA-RbTz7TlINJhEAQvgMlk5YoGHdGVeGZmNlpwe2GDC8EWuawZlSThlXFgxpyW9pdLQtsRY2q3fefTKNs8L2tGX7JEDX6pM4TxnKDrkGohkrXrreq_PnudmyaQVjEriQaOp4jzwYS_uGd/w264-h400/lecycledelinn.jpg" width="264" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Cycle de Linn, A.E. Van Vogt, 1956-1962, 394 pages</i></div><br /> Sur une Terre future, quelques millénaires après une apocalypse nucléaire, les vestiges de cette catastrophe sont devenus à la fois une sorte de religion, un moteur technologique pour l'expansion galactique et un danger toujours vif. C'est à cause de ces radiations que Clane Linn, fils de l'Empereur régnant sur la Terre, est né difforme. Mais alors que les mutants sont d'ordinaire rejetés voire tués, Clane va être protégé et va se révéler d'une intelligence hors norme.<br /><br /> Cette intégrale du<i> Cycle de Linn</i> se compose de deux courts romans dont l'enchaînement est plus que bienvenu car c'est ensemble qu'ils forment un véritable récit. Ou en tout cas quelque chose s'en rapprochant plus que la longue introduction/présentation que semble être le premier tome, <i>L'Empire de l'atome</i>, une fois sa dernière page tournée. Il permet tout de même de découvrir ce monde mi-futuriste mi-ancien et surtout le personnage atypique de Clane Linn, handicapé physique en proie à des difficultés dans les relations sociales et à l'esprit à part. Même si malheureusement les deux premiers éléments vont peu à peu s'atténuer au fil des pages, laissant Clane dans un schéma de "génie différent de la norme" bien plus commun.<br /><br /> Une autre facette du récit est elle aussi atypique : son ambiance. L'atmosphère dégagée est assez étrange, avec peu d'émotions, un peu comme si tout était capitonné. Les enjeux qui finissent par se dévoiler, surtout dans le deuxième tome, <i>Le Sorcier de Linn</i>, sont assez démentiels et pourtant tout se déroule de manière assez clinique, très calmement, sans rendre pleinement compte du caractère extraordinaire des évènements. Ça manque de chaleur et d'un sentiment d'urgence.<br /><br /> <i>Le Cycle de Linn</i> est donc un ouvrage globalement atypique. Mais, une fois n'est pas coutume, ce n'est pas forcément avec une finalité très positive. Ce n'est pas un mauvais récit mais il n'est pas non plus particulièrement bon. Un peu à l'image de son ambiance, et malgré son potentiel, c'est un ouvrage assez neutre.<br /><br /> <i>Couverture : Atelier Octobre Rouge / Traduction : Pierre Billon</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://chutmamanlit.fr/2017/05/le-cycle-de-linn-une-belle-reedition/"><span style="color: #da901f;">Anne-Laure</span></a>, ...</i><br /> Summer Star Wars – Andor – Saison 2 http://rsfblog.fr/2025/05/31/summer-star-wars-andor-saison-2/ RSF Blog urn:uuid:d4f10794-a1d6-0039-d878-48ed9b3c893d Sat, 31 May 2025 11:00:35 +0200 <p>Il revient tous les étés depuis 2010 : voici le Summer Star Wars, le challenge estival orchestré par M. Lhisbei. Pour cette 16eme édition, le Summer Star Wars – Andor saison 2 se tiendra du 21 juin au 23 septembre inclus. Il sera toujours consacré au space opera et planet opera. Cap sur les étoiles [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/05/31/summer-star-wars-andor-saison-2/">Summer Star Wars – Andor – Saison 2</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Hard Mary https://lebibliocosme.fr/2025/05/30/hard-mary/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:defa0460-d18f-d4e9-dde9-b1220d3c26e4 Fri, 30 May 2025 10:00:37 +0200 Titre : Hard Mary Auteur/Autrice : Sofia Samatar Éditeur : Argyll (collection RéciFs) Date de publication : 2025 (avril) Synopsis :  La nuit de Noël, dans un village de Pennsylvanie appelé Jericho, les filles d’une communauté religieuse découvrent un buste féminin métallique abandonné derrière une grange : un robot fabriqué par Profane Industries, une mystérieuse entreprise qui, d’après la rumeur, cultive des moutons comme s’il s’agissait de légumes. Loin d’être effrayées, Lyddie et ses amies adoptent en cachette le robot et lui donnent un nom : Hard Mary. Sous leur aile bienveillante, l’étrange machine se comporte de plus en plus comme une humaine. Toutefois, même dans une communauté repliée sur elle-même, les secrets ne restent jamais longtemps des secrets&#8230; Les murs de Jericho résisteront-ils aux sirènes du changement ? Lève-toi. Habille-toi. Lave-toi dans le noir. Allume la lumière en bas, puis le four. Commence le pain. Le bébé se réveille. Nourris-le. Essaie de le tenir contre ton sein sans le réveiller. Réveille les garçons. Fais-les se laver. Envoie-les traire les vaches. John ne veut pas. Pousse-le. Menace-le. Papa t&#8217;aura. Sororité humaine et robotique Révélée en France par son roman « Un étranger en Olondre » (récemment réédité par Argyll), Sofia Samatar rejoint Margaret Killjoy, Ketty Stewart ou encore Katia Lanero Zamora et fait son entrée chez RéciFs, une nouvelle collection privilégiant le format court et réunissant des histoires de SF, fantasy et fantastique écrites par des femmes (ce qui manque cruellement dans la néanmoins excellente collection Une Heure Lumière du Bélial). L’action se passe dans une communauté religieuse américaine vivant repliée sur elle-même à proximité d’une grande entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies. C’est là que plusieurs jeunes filles du village vont tomber sur un robot de femme, abandonné derrière une grange et doté de la parole. En dépit des risques qu’elles encourent à la fois de la part des hommes de la communauté mais aussi de Profane Industries, le petit groupe va prendre l’androïde sous son aile et tenter de le rafistoler en prenant soin de garder le secret auprès du reste du village. Désormais, elle sera Hard Mary, pas un simple morceau de ferraille mais un être pensant et conscient, une amie, même, pour certaines. Seulement la disparition de Mary ne passe pas inaperçu et, très vite, les soupçons vont se porter sur la petite communauté, au risque de venir rompre l’équilibre qui y régnait. La novella de Sofia Samatar est déstabilisante sur la forme aussi bien que sur le fonds. Concernant la forme, l’autrice opte la plupart du temps pour le point de vue de Lyddie, l’une des jeunes filles ayant trouvé Hard Mary, et insère également au début de chaque chapitre les réflexions ou les rêveries de l’androïde. Or ces dernières partent souvent dans des trips mystiques, avec de très nombreuses références bibliques, et j’ai peiné à en saisir l’intérêt et la profondeur. Je n’ai pas mentionné toutes les interruptions. Vous devez les imaginer. Pensez à elles comme à un bruit qui ne s’arrête jamais et qui court d’une nuit à l’autre. Parfois, la seule chose que je ressens à la fin de la journée c’est un grand vide. Comme si tout cela avait été mon destin tout du long. Tant d’efforts pendant tant d’heures pour finir par m’asseoir à table, vidée. Tant de travail pour finir par s’éteindre comme un four.  Enfermement et brèches J’ai également été déstabilisée par les choix narratifs de l’autrice qui sous-entend énormément de choses mais sans jamais s’attarder sur aucun des aspects évoqués (c’est une novella, certes, pas un roman mais l’impression d’être restée en surface des choses est tenace). On en sait ainsi relativement peu sur cette communauté dont on ignore tout du fonctionnement si ce n’est que la technologie y est peu présente et que les femmes y occupent une position subalterne et cantonnée à l’espace privé (dans son interview présente à la fin de l’ouvrage, l’autrice explique s’être inspirée des communautés ménnonites, soit l’équivalent en un peu moins stricte des amishs, dans lesquelles elle a passé son enfance). On n’est donc pas vraiment sur du « Handmaid’s tale » mais on sent bien la pression que fait peser cette société patriarcale sur toutes les femmes qui ne peuvent envisager autre chose que le mariage et la maternité. Cet aspect du roman est celui que j’ai trouvé le plus juste et le plus émouvant, notamment lors des rares passages où on plonge véritablement dans la tête et le quotidien de Lyddie et où on réalise à la fois l’ampleur des tâches qui lui incombent (s’occuper des enfants et de la maison, avec toujours la crainte de provoquer la désapprobation de l’homme qu’elle a pourtant choisi) mais aussi l’étroitesse de la boite dans laquelle on l’a enfermée. Le personnage de Mim m’a aussi beaucoup plu, amie de Lyddie et seule à être visiblement parvenue à s’extraire de la norme dans laquelle elle a été élevée et qui prend le risque de désobéir, de s’affirmer, d’expérimenter et de faire usage de la violence. Je n’ai en revanche pas du tout accroché à ce qui touche à Hard Mary elle-même (ce pour quoi elle a été conçu et comment, ses capacités et les raisons qui l’ont conduite hors de Profane Industries…). Pour cette raison, j’ai eu du mal à comprendre l’attachement qu’est parvenu à faire naître l’androïde chez toutes ces jeunes filles qui, Lyddie et Mim mises à part, restent trop peu caractérisées pour susciter l’empathie ou l’identification. Sofia Samatar signe avec « Hard Mary » une novella déstabilisante à l’intrigue de laquelle j’ai eu du mal à adhérer mais dont certains aspects m’ont malgré tout beaucoup plu. Relatant l’arrivée d’une femme-robot au sein d’une communauté religieuse coupée du monde, le récit parvient à mettre en lumière (mais sans jamais s’y attarder vraiment) le poids des injonctions auxquelles ces femmes sont soumises, de la même manière que l’androïde ne peut échapper à sa programmation. Une lecture atypique donc, mais intéressante. Autres critiques : Célinedanaë (Au pays des cave trolls) ; Le nocher des livres À lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/05/29/a-lire-a-ton-reveil-de-robert-jackson-bennett/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:3a1d3b48-9887-dcad-d010-52c3bc5dbe4c Thu, 29 May 2025 08:45:00 +0200 L&#8217;opération Une heure lumière 2025, avec son hors-série offert pour l&#8217;achat de deux titres de la collection, vient d&#8217;être lancée. Pour l&#8217;occasion, deux numéros sont parus. À lire à ton réveil est le second titre de Robert Jackson Bennett, après Vigilance, à paraître dans cette collection. Il date de 2012 en langue anglaise, et la [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="655" height="1023" data-attachment-id="54481" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2025/04/27/mes-reperages-sorties-litteraires-mai-2025/image1-18/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/image1.jpg" data-orig-size="960,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image1" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/image1.jpg?w=192" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/image1.jpg?w=655" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2025/04/image1.jpg?w=655" alt="" class="wp-image-54481" style="width:333px;height:auto" /></figure></div> <p>L&rsquo;opération Une heure lumière 2025, avec son hors-série offert pour l&rsquo;achat de deux titres de la collection, vient d&rsquo;être lancée. Pour l&rsquo;occasion, deux numéros sont parus. <em>À lire à ton réveil </em>est le second titre de Robert Jackson Bennett, après <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2020/10/08/vigilance-de-robert-jackson-bennett/">Vigilance</a></em>, à paraître dans cette collection. Il date de 2012 en langue anglaise, et la traduction est signée Michelle Charrier. C&rsquo;est une histoire très différente de <em>Vigilance</em>, où l&rsquo;ambiance est très soignée avec une grande part de mystères.</p> <p><em>À lire à ton réveil</em> fait penser aux récits gothiques autant par la forme que prend le récit, une succession de lettres, mais aussi par l&rsquo;ambiance qui ressort de cette étrange histoire. Au début des années 1950, James, un archéologue britannique, a dû fuir l&rsquo;Angleterre pour d&rsquo;obscures raisons. Il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté à Londres. Il trouve un logis dans un hameau perdu au cœur de la Lorraine où se trouve une abbaye en ruine. Celle-ci est en pleine forêt et semble avoir beaucoup de potentiel pour James, qui est persuadé qu&rsquo;elle recèle de trésors historiques. Il entreprend alors des fouilles et des travaux de restauration. Peu à peu, le contenu de ses lettres change et James est confronté à des phénomènes étranges.</p> <p>Le récit est constitué uniquement de la correspondance de James. Il reçoit visiblement des réponses de son amant d&rsquo;après ce qu&rsquo;il écrit, mais le lecteur ne les voit pas. James apparaît ainsi comme le seul témoin de tout ce qui arrive. Le récit devient ainsi ambigu, on ne sait jamais si ce qu&rsquo;il raconte arrive véritablement. La frontière entre réel et surnaturel est très fine. Le lecteur s&rsquo;interroge, à l&rsquo;image des lettres qui semblent s’être perdues, notamment quand James évoque le marquis la première fois. A ce moment le lecteur ne peut réagir que de la même manière que Laurence, et c&rsquo;est très bien fait. Robert Jackson Bennett entretient le flou de très belle manière en utilisant le mode de narration, mais aussi les décors qui se prêtent admirablement au fantastique. Les lieux sont mystérieux, l&rsquo;abbaye qui semble changer, la forêt en plein hiver, la neige, tout est réuni pour créer cette ambiance propice aux légendes, à l&rsquo;histoire, aux vieilles histoires qui qui semblent ressurgir. Robert Jackson Bennett emporte son lecteur dans un passé fiévreux, étrange, au fur et à mesure de la correspondance de James, de son témoignage de ce qu&rsquo;il vit ou pense vivre.</p> <p>Il ressort aussi beaucoup d&rsquo;émotions dans ces lettres, dans les sentiments qu&rsquo;éprouve James pour son amant, pour son passé, pour ce qu&rsquo;ils semblent avoir raté. On sent que le lien qui les unit est fort. Les lettres de James sont écrites pour la personne qu&rsquo;il aime, et cela nous plonge dans son intimité, dans ses pensées, dans leur histoire commune. Ce mode de narration ajouté à l&rsquo;intimité du récit installe le doute sur la santé mentale de leur auteur, à la fois sur ce qu&rsquo;il vit, mais aussi sur ce qu&rsquo;il perçoit de l&rsquo;extérieur. Robert Jackson Bennett maîtrise à merveille le format du roman court, presque mieux que le long à mon goût (où il en fait parfois trop). Ici, tout est parfaitement dosé, de l&rsquo;ambiance à la narration, aux choix des lieux et de l&rsquo;époque.</p> <p><em>À lire à ton réveil </em>est ainsi un modèle du genre fantastique (où le lecteur ne peut choisir entre le réel et le surnaturel). Robert Jackson Bennett nous offre un récit parfaitement maîtrisé qui se lit d&rsquo;une traite, en immersion totale dans cette forêt mystérieuse et glacée.</p> <p>Autres avis: <a href="https://www.elbakin.net/fantasy/roman/a-lire-a-ton-reveil-6345">Elbakin</a>, </p> <p>Auteur: Robert Jackson Bennett</p> <p>Éditions: Le Bélial&rsquo; collection Une Heure Lumière</p> <p>Traduction: Michelle Charrier</p> <p>Parution : 22 mai 2025</p> <p>Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.<br>James fuit Londres et ses créanciers en quête d’un refuge paisible, plaçant ses espoirs dans un hameau perdu au cœur d’une Lorraine marquée par les horreurs passées. Au fil de son ermitage, des semaines, des mois, il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté en Angleterre… Non loin de son logis, une découverte ravive la passion pour l’histoire de cet oxfordien contrarié : en pleine forêt, les ruines d’une abbaye dont la fondation semble remonter aux origines du christianisme. Suivant la piste d’une légende locale, alors qu’il se familiarise avec les gens des environs, James explore les reliques du site et déniche un passage menant à ce qui pourrait être une crypte. Mais est-il bien en présence d’une ancienne abbaye ? De plus en plus exigeantes au cœur d’un hiver lorrain implacable, ses recherches confinent bientôt à l’obsessionnel, et les fables dont les natifs du coin le bercent, conjuguées à un compagnonnage pour le moins étrange, ne tardent pas à produire chez lui des effets effrayants…</p> Parutions mai 2025 http://rsfblog.fr/2025/05/28/parutions-mai-2025/ RSF Blog urn:uuid:c1150ea1-820a-4895-bde7-a2a5b5d16fe4 Wed, 28 May 2025 17:30:38 +0200 <p>Voici les parutions de mai 2025 en littérature de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). 153 titres recensés pour ce seul mois de mai. Cette liste est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit  et vous pourrez retrouver les couvertures sur sa page Facebook (patience, elles arrivent). Comme toujours, cette liste de [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2025/05/28/parutions-mai-2025/">Parutions mai 2025</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Le Cas Fitzgerald - John Grisham https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/05/le-cas-fitzgerald-john-grisham.html Les Lectures du Maki urn:uuid:c8e4aa42-914a-2f81-fecb-0ca624eb50dd Mon, 26 May 2025 23:00:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHBpuddp8C4jZq4RCQpe5r8iPdLh2vKWsX2-zwLaq6R0UyMjjrGRWSrlwsS0tWRMrQFnezAP068LhCTEqOwVUmGZzDx6BjnQIRnulpiR3spI1rximk7wM_xaBiOE3Wy_QFXiG3a6R8tLs9OjWAYAsk-kRSUoe86Ug4wTvjAJrky0WdsSGbjQyZhwTm19c/s1500/Grisham.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="976" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHBpuddp8C4jZq4RCQpe5r8iPdLh2vKWsX2-zwLaq6R0UyMjjrGRWSrlwsS0tWRMrQFnezAP068LhCTEqOwVUmGZzDx6BjnQIRnulpiR3spI1rximk7wM_xaBiOE3Wy_QFXiG3a6R8tLs9OjWAYAsk-kRSUoe86Ug4wTvjAJrky0WdsSGbjQyZhwTm19c/s320/Grisham.jpg" width="208" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">&nbsp;Tout ça pour ça !</span></span></div><br /><div style="text-align: justify;">On ne présente plus <b>John Grisham</b>, un des auteurs américains les plus emblématiques de la fin des années 1980, spécialisé dans les thrillers juridiques, avec plus de cinquante romans à son actif et dont certains ont été adaptés à l'écran : <i>L'affaire Pélican, La Firme, Le Client.</i>.. Il a depuis diversifié ses écrits avec notamment des livres pour la jeunesse et des thrillers moins axés sur le droit comme sa série <i>Bruce Cable</i> autour d'un libraire, collectionneur de livres rares dont <i>Le Cas Fitzgerald</i> est le premier opus.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout commence par le vol de manuscrits de&nbsp;<b>Francis Scott Fitzgerald </b>dans la bibliothèque ultra-sécurisée de l'université de Princeton. Ces manuscrits à la valeur inestimable sont très difficiles à écouler, et ne peuvent intéresser que des collectionneurs richissimes. C'est ainsi que Bruce Cable, possèdant une librairie réputée à Santa Rosa sur l'île de Camino en Floride, et qui pourrait avoir recours au marché parallèle dans sa quête d’ouvrages précieux, est soupçonné. Mercer Mann, une romancière en panne d'inspiration qui a une maison de famille sur cette île, est contactée par des enquêteurs pour s'approcher de Bruce et de sa librairie afin de glaner des informations susceptibles de faire avancer la recherche des manuscrits Fitzgerald.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout comme pour le roman de <b>Linwood Barclay</b>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2025/05/ces-mensongent-qui-nous-lient-linwood.html" target="_blank"><i>Ces mensonges qui nous lient</i>,</a> <i>Le Cas Fitzgerald</i> de <b>John Grisham</b> ne s'encombre pas de la crédibilité. Le premier chapitre s'intéressant au vol des manuscrits est bien construit, plausible et nous tient en haleine mais changement de paradigme avec le deuxième chapitre. L'auteur se concentre sur l'autrice en manque d'inspiration et son recrutement improbable, puis sur la librairie et son sulfureux patron, tout en distillant des conseils d'écriture ici où là (mais ne les appliquant pas à son livre : s'il avait juste suivi son conseil d'enlever le superflu, il aurait transformé son roman en nouvelle !). L'intrigue devient alors secondaire, une galerie de personnages loufoques aussi caricaturaux qu'indécents est dépeinte à gros traits et les situations rocambolesques s'enchainent pour le (dé)plaisir du lecteur. Le talent de l'auteur est là, le suspense perdure et l'envie de connaitre le fin mot de l'histoire reste présente. Les pages s'enchainent rapidement jusqu'à la résolution finale qui comme le reste du roman est sans surprise : tout ça pour ça !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Cas Fitzgerald</i> est un page turner efficace qui se lit aussi vite qu'il s'oublie et ne s'adresse qu'aux inconditionnels de <b>John Grisham </b>et/ou à ceux et celles qui aiment quand les écrivains parlent des livres et du monde de l'édition en général.</div><div><div> <div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div></div></div>