SF - Imaginaire Blogs http://feed.informer.com/digests/WR1E0PDRSU/feeder SF - Imaginaire Blogs Respective post owners and feed distributors Tue, 22 Sep 2020 16:11:07 +0200 Feed Informer http://feed.informer.com/ Tout le monde dans ce train est suspect - Benjamin Stevenson https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/07/tout-le-monde-dans-ce-train-est-suspect.html Les Lectures du Maki urn:uuid:2f5f9f76-f39a-af13-5186-e4c8b24a7470 Fri, 26 Jul 2024 16:50:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDipP0htRoGo3mERWkxYfx1GUfsGUiEOSYtTdFEfkq7w3PgwYnWbxqNuvONEWm-bHgWS9gi_O1JcLrjN1LBam9Byj7DwWp-RFKRn-mWcLRVtklkJx5T9w6NgpLqBSTpE903exbBoB4g37dqsxvdLvkO7xob5k7tDR-OMogd-nCOTKojiGoVlKjHhMXHw/s1500/train.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="955" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDipP0htRoGo3mERWkxYfx1GUfsGUiEOSYtTdFEfkq7w3PgwYnWbxqNuvONEWm-bHgWS9gi_O1JcLrjN1LBam9Byj7DwWp-RFKRn-mWcLRVtklkJx5T9w6NgpLqBSTpE903exbBoB4g37dqsxvdLvkO7xob5k7tDR-OMogd-nCOTKojiGoVlKjHhMXHw/s320/train.jpg" width="204" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Explosion du quatrième mur</span></div><br /><div style="text-align: justify;">L'an dernier nous découvrions <i><a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/06/tous-les-membres-de-ma-famille-ont-deja.html" target="_blank">Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un</a></i>, un roman surprenant de l'australien&nbsp;<b>Benjamin Stevenson.&nbsp;</b>Le titre en lui-même prêtait à sourire, la couverture attirait l'œil et le contenu en était digne. Entre parodie de romans à énigmes et hommage aux grands écrivains du genre, ce roman était d'une fraicheur revitalisante.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette année, l'auteur revient avec un nouvel opus, <i>Tout le monde dans ce train est suspect</i>, inspiré librement du célèbre roman d'<b>Agatha Christie</b>, <i>Le Crime de l'Orient Express</i>.&nbsp;<b>Benjamin Stevenson</b>&nbsp;reprend les ingrédients de son premier livre pour réaliser une recette identique mais il a la subtilité, dans sa première partie, de nous expliquer les difficultés pour un auteur de proposer à son lectorat un deuxième livre quand le premier s'est très bien vendu. Par conséquent <i>Tout le monde dans ce train est suspect</i> est à la fois un pastiche des romans à énigmes et une critique assez virulente du petit monde de l'édition où tous les acteurs sont passés sur le grill : auteur, maison d'édition, agent, lectorat...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le pitch en quelques mots : Ernest Cunningham, notre narrateur, est invité à bord du Ghan, un train qui traverse l'Australie du Nord au Sud, pour un festival littéraire où seront présents, lui compris, six auteurs de romans policiers. A la fin du trajet, cinq seulement seront encore en vie. Et l’un d’eux aura des menottes aux poignets.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La marque de fabrique de <b>Benjamin Stevenson</b> est de casser le quatrième mur voire de l'exploser complètement. C'est surtout visible dans les premiers chapitres où il prend à partie son lectorat, lui expliquant ce qu'il va se passer dans l'histoire, allant jusqu'à mentionner combien de fois le nom du meurtrier sera écrit dans le livre et tenant régulièrement le décompte. Pour ce deuxième tome des aventures d'Ernest Cunnighman, l'effet de surprise n'est donc plus là, l'auteur reprenant les mécanismes et les facéties de son précédent roman mais il s'en sort relativement bien, arrivant à faire la même chose tout en étant légèrement différent. L'intrigue tient la route, les rebondissements et faux-semblants sont bien amenés, l'ensemble truffé d'humour et de cynisme pour au final nous servir une nouvelle aventure très sympathique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La seule question qui se pose vraiment est de savoir si l'auteur va se consigner à ce genre de littérature ou s'il va nous proposer quelque chose de réellement différent pour la suite de sa production. Spoiler, un troisième tome des aventures d'Ernest Cunningham est déjà sorti en version originale. Reste à se demander si <b>Benjamin Stevenson</b> ne tirera pas trop sur la corde, quitte à lasser... rendez-vous l'an prochain.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p> La Millième Nuit – Alastair Reynolds http://rsfblog.fr/2024/07/26/la-millieme-nuit-alastair-reynolds/ RSF Blog urn:uuid:ec1374ba-d23f-ea46-7540-5ad3da55d504 Fri, 26 Jul 2024 08:00:16 +0200 <p>La Millième Nuit D&#8217;Alastair Reynolds Le Bélial Une Heure-Lumière &#8211; 144 pages. Traduction de Laurent Queyssi Les Mille (et une) nuits Dans un avenir lointain, l&#8217;humanité a colonisé une multitude de mondes et s&#8217;est divisée en nombreuses civilisations, chacune suivant des trajectoires d&#8217;évolution très diverses, tant biologiquement que philosophiquement. La Lignée Gentiane, constituée de mille [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/26/la-millieme-nuit-alastair-reynolds/">La Millième Nuit &#8211; Alastair Reynolds</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> GennaRose Nethercott - La Maison aux pattes de poulet https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/07/gennarose-nethercott-la-maison-aux.html 233°C urn:uuid:86a4870f-80b8-b467-7159-04ac1075651b Thu, 25 Jul 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvjXlehtfbJ7fmdEhrfYi7E4y4w089MTU3kRkSRbsJ7VbkZSk6azSy0nh98iLAWL9rtu93II768pEADJdZhJKX6kqCnjlzgFub2I1KNtm6pB8I0mEHRM-NhHsUkVxQdpIoeQuu0Jhro9f3Tqdrcq89dp-01jxeVsi1R8RgApeTJjVwGJjqCF1u62rgPmls/s1024/lamaisonauxpattesdepoulet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvjXlehtfbJ7fmdEhrfYi7E4y4w089MTU3kRkSRbsJ7VbkZSk6azSy0nh98iLAWL9rtu93II768pEADJdZhJKX6kqCnjlzgFub2I1KNtm6pB8I0mEHRM-NhHsUkVxQdpIoeQuu0Jhro9f3Tqdrcq89dp-01jxeVsi1R8RgApeTJjVwGJjqCF1u62rgPmls/s400/lamaisonauxpattesdepoulet.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La Maison aux pattes de poulet, GennaRose Nethercott, 2022, 520 pages</i></div><br /> Bellatine et Isaac sont frère et soeur. Séparés depuis des années, ils vont se retrouver à l'occasion d'un héritage. Pas n'importe quel héritage : une maison, vivante, aux pattes de poulet, ayant appartenu à Baba Yaga, leur ancêtre ukrainienne. Et comme si les choses n'étaient pas assez étranges, il semble qu'un mystérieux individu en ait après la maison et soit sur leurs traces.<br /><br /> Comme toute bonne <i>urban fantasy</i>, l'improbabilité de cette maison disparait rapidement et cet univers - notre monde ponctué d'un peu de mythologie slave et juive - apparait tout à fait crédible et logique. C'est un peu comme un spectacle de marionnettes : si la marionnettiste est bonne, il ne faut pas longtemps pour ne plus voir les artifices et être simplement emporté par une bonne histoire. Et GennaRose Nethercott est une excellente marionnettiste.<br /><br /> <i>La Maison aux pattes de poulet</i> est un excellent roman de bout en bout et sur tous les aspects. Les personnages sont vivants et touchants, crédibles dans leurs failles et leurs faiblesses sans jamais être gémissants. L'intrigue est solide, elle ne repose pas sur de nombreux rebondissements mais parvient pourtant à conserver de l'incertitude et à ne dévoiler que tardivement sa véritable finalité. Dans un final qui justement est très réussi, utilisant astucieusement tous les éléments développés auparavant et parvenant à laisser le lecteurice avec à la fois la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres.<br /><br /> Si tout ça fait déjà de <i>La Maison aux pattes de poulet</i> un très bon roman, il y a encore (au moins) une autre grande composante qu'il faut évoquer : sa portée. <i>La Maison aux pattes de poulet</i> est la preuve - non-nécessaire mais toujours bonne à rappeler - qu'au-delà de faire vivre des aventures la fantasy peut avoir une grande portée sociétale. Il est ici question d'Histoire et de mémoire, et GennaRose Nethercott utilise admirablement les frontières entre conte et réalité pour amener ça de manière à la fois subtile et évidente (comprendre : ça ne prend pas le pas sur une bonne histoire mais il n'y a pas besoin d'avoir un doctorat en lecture entre les lignes pour saisir le message). C'est absolument remarquable, à l'image du roman dans son ensemble.<br /><br /> <i>Couverture : Anouck Faure / Traduction : Anne-Sylvie Homassel</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://dragongalactique.com/2024/05/16/la-maison-aux-pattes-de-poulet-eteignez-les-lampions/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2024/02/01/la-maison-aux-pattes-de-poulet-de-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2024/02/gennarose-nethercott-la-maison-aux.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2024/01/26/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://lespipelettesenparlent.com/2024/01/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">Zina</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/02/06/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/03/12/la-maison-aux-pattes-de-poulet-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">Le nocher des livres</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2024/03/11/la-maison-aux-pattes-de-poulet/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2024/03/06/chronique-la-maison-aux-pattes-de-poulet-de-gennarose-nethercott/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, ...</i> Guerres d'Arran T04 La Bataille des cités-états https://science-fiction-fantastique.com/2024/07/guerres-d-arran-t04-la-bataille-des-cites-etats.html Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:b9939fe4-3c88-b813-bf23-8a6512a5e515 Thu, 25 Jul 2024 13:52:46 +0200 Guerres d'Arran T04 La Bataille des cités-états Guerres d'Arran T04 La Bataille des cités-états PUBLICATION 2024 LE TOME 4 des Guerres d'Arran (crosseover) du monde d'Aquillon est toujours aussi passionnant, certaines scénés sont tres violentes, et je... Abyss : le Trône vide de Fabien Clavel https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/25/abyss-le-trone-vide-de-fabien-clavel/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:6c38d0d2-ada0-d18f-26cf-471e2288d9f7 Thu, 25 Jul 2024 09:47:54 +0200 Abyss : le trône vide est un roman de fantasy dans l&#8217;univers du jeu de plateau Abyss. Ce jeu a été conçu par Bruno Cathala et Charles Chevallier, et illustré par Xavier Colette. Outre les qualités intrinsèques de ses mécanismes, le jeu est resté dans les mémoires pour sa direction artistique très soignée, la qualité [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="600" height="840" data-attachment-id="52725" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/25/abyss-le-trone-vide-de-fabien-clavel/9782382671436-600x840/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671436-600x840-1.jpg" data-orig-size="600,840" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="9782382671436-600&#215;840" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671436-600x840-1.jpg?w=214" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671436-600x840-1.jpg?w=600" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671436-600x840-1.jpg?w=600" alt="" class="wp-image-52725" style="width:383px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Abyss : le trône vide</em> est un roman de fantasy dans l&rsquo;univers du jeu de plateau Abyss. Ce jeu a été conçu par Bruno Cathala et Charles Chevallier, et illustré par Xavier Colette. Outre les qualités intrinsèques de ses mécanismes, le jeu est resté dans les mémoires pour sa direction artistique très soignée, la qualité des visuels, et ses fameuses 5 boites différentes, dont 4 sont devenues des objets de collection / spéculation&#8230; L&rsquo;écriture de ce livre a germé tôt dans l&rsquo;esprit de l&rsquo;auteur Fabien Clavel, lui-même grand fan du jeu. Il s&rsquo;est donc rapproché de l&rsquo;éditeur Mnémos et de l&rsquo;éditeur du jeu, Bombyx, pour écrire une histoire dans le monde du jeu, déjà exploité en 2015 dans un artbook auquel ont notamment contribué Matthieu Gaborit ou Lionel Davoust. L&rsquo;ouvrage <em>Abyss : le trône vide </em>est sorti début juin chez Mnémos, mais il m&rsquo;a fait de l’œil aux Imaginales, et je l&rsquo;avais déjà terminé quand il est sorti en librairie&#8230;</p> <p>L&rsquo;histoire d&rsquo;<em>Abyss : le Trône vide</em>, se situe comme on pouvait se douter dans les profondeurs de l&rsquo;océan. On y suit la destinée de 5 personnages principaux, dont les aventures vont se croiser dans ce roman choral. Chaque chapitre est consacré à un personnage, et les différents protagonistes vont finir par se rencontrer lors de l&rsquo;histoire. Dans ce monde subaquatique, on distingue la faune marine normale, ainsi que 2 classes d&rsquo;animaux : d&rsquo;une part les alliés, des animaux marins qui appartiennent aux espèces des poulpes, crustacés, méduses, coquillages et hippocampes, qui peuvent communiquer et possèdent des capacités limitées. Et d&rsquo;autre part les seigneurs, sorte de super évolution de chacune de ces espèces, ayant une apparence plutôt humanoïde avec des traits et des spécificités en lien avec leur espèce d&rsquo;origine.</p> <p>Le début du récit nous fait découvrir les 5 principaux personnages de l&rsquo;histoire : Salyne la maraichère, de la guilde des cultivateurs, découvre une étrange maladie qui touche les champs d&rsquo;algues, principale nourriture de Abyss. Nourrain l&rsquo;armateur, de la guilde des marchand, est un nantis et riche héritier, jusqu&rsquo;au moment où il se retrouve inculpé pour des escroqueries que son père aurait initiées. Zée la libératice, de la guilde des diplomate, est une ambitieuse qui rêve de devenir Ablégat de l&rsquo;assemblée du Sénat. Ström l&rsquo;apprenti, de la guilde des magiciens, est très doué dans son domaine et pense avoir découvert un sortilège surpuissant. Enfin Moire la dresseuse, de la guilde des militaires, s&rsquo;entoure de murènes utilisées comme animaux de combat, et se trouve prise au milieu d&rsquo;une attaque. </p> <p>La toile de fond à toutes ces aventures individuelles est un mystère autour de la santé du souverain d&rsquo;Abyss, qui serait malade / mort / disparu suite à un accident, ou complot ou maladie. Dans ce contexte de crise, les tensions sont légion, et les jeux de pouvoir entre les guildes tout à fait communs. On découvre au fil du livre un système politique extrêmement complexe, qui laisse la part belle aux échanges, à la pluralité en apparence, mais le pouvoir se retrouve en fait sur les épaules de quelques décideurs. Ce système est même expliqué dans une infographie en début de livre, et oscille entre un système républicain romain et une constitution d&rsquo;une démocratie occidentale actuelle.</p> <p>Beaucoup de l&rsquo;originalité du livre se situe dans l&rsquo;univers d&rsquo;Abyss : ses races, son système politique donc, ses lieux, ses différentes langues, tout cela est issu du jeu et a été étendu pour lui donner encore plus de cohérence et de profondeur. En début de chapitre, on retrouve de courts extraits de livre, de citations, de poèmes, issus de l&rsquo;historique d&rsquo;Abyss. Cela m&rsquo;a fait penser à Dune, ou à d&rsquo;autres ouvrages qui utilisent ce procédé pour ancrer leur récit dans un historique profond. J&rsquo;ai beaucoup aimé les jeux de pouvoir, les coups fourrés et autres trahisons entre guildes ou au sein des guildes. L&rsquo;auteur a aussi complété un vocabulaire se rapportant à toutes les notions du monde d&rsquo;Abyss, dont la plupart se retrouvent dans un glossaire à la fin de l&rsquo;ouvrage. L&rsquo;écriture de Fabien Clavel est toujours très agréable, dans un style direct. Les chapitres sont courts et on a envie de les enchaîner pour comprendre le passé et la place de Zée dans cette histoire.</p> <p><em>Abyss : le trône vide</em> est donc un livre très agréable à lire, qui propose une histoire / enquête originale surtout par sa toile de fond, par la richesse vertigineuse de son monde. On se prend de sympathie pour les personnages, pour certains alliés attachant. Le livre, très classique au niveau de son histoire, prend tout son intérêt si on est fan des jeux de société, car on plonge littéralement dans ce monde que l&rsquo;on ne connaissait qu&rsquo;en image grâce à Xavier Colette.</p> <p>Autres avis: <a href="https://www.bookenstock.fr/2024/07/abyss-le-trone-vide-de-fabien-clavel.html">Dup</a> (book en stock), <a href="https://www.outrelivres.fr/abyss-le-trone-vide/">Outrelivres</a>, </p> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="768" data-attachment-id="52856" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/25/abyss-le-trone-vide-de-fabien-clavel/20240609_184715/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/07/20240609_184715.jpg" data-orig-size="4000,3000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;Galaxy S24&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1717958835&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;5.4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;1250&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.01&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20240609_184715" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/07/20240609_184715.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/07/20240609_184715.jpg?w=723" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/07/20240609_184715.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-52856" /></figure> <p>Auteur: Fabien Clavel</p> <p>Éditions: Mnémos</p> <p>Parution: 5 juin 2024</p> <p>Le roman adapté du jeu de plateau best-seller : <em>Abyss</em></p> <p>Là où la lumière ne pénètre jamais vit une faune mystérieuse et composite. Dirigée par un roi aussi juste que respecté, cette société des profondeurs à la hié rarchie complexe coule des jours paisibles. Mais un incident bouscule le fragile équilibre et certains manoeuvrent déjà entre Chambre des sénateurs et champs de sargasses pour atteindre le pouvoir. Alors que le spectre de la famine guette, des Seigneurs de tous horizons et de toutes conditions émergent. Zée la Libératrice, Moire la Dresseuse, Salyne la Maraîchère, Ström l’Apprenti, Nourrain l’Armateur, arriveront-ils à naviguer parmi les arcanes du pouvoir et à tirer leur épingle du jeu ?</p> L' Héritage fossile https://science-fiction-fantastique.com/2024/07/l-heritage-fossile.html Site sur la Science-fiction et le Fantastique urn:uuid:3fee0f10-e8f0-97c4-8547-7d22b6ac3290 Wed, 24 Jul 2024 06:37:18 +0200 L' Héritage fossile L' Héritage fossile A paraître le 18 septembre 2024 En septembre 2024 paraîtra une nouvelle de Philippe Valette et Jean Doux,déjà connue pour leur parodie de Georges Clooney, Cette fois on prend de pleine face un roman graphique de... Tous les hommes… – Emmanuel Brault https://lepauledorion.com/2024/07/23/tous-les-hommes-emmanuel-brault/ L'épaule d'Orion urn:uuid:526852a0-2416-b1f6-5b52-5bf727632d7a Tue, 23 Jul 2024 11:58:44 +0200 Deuxième parution pour Emmanuel Brault chez Mu. Après le très réussi Walter Kurtz était à pied, publié en 2020 et dont nous disions grand bien dans les pages du numéro 98 de notre revue. Dans un avenir improbable relevant de l’allégorie sociale, l’auteur proposait un roman d’apprentissage dans un univers minimaliste réduit à des routes &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/07/23/tous-les-hommes-emmanuel-brault/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Tous les hommes… &#8211; Emmanuel&#160;Brault</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="793" height="1023" data-attachment-id="15383" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/07/23/tous-les-hommes-emmanuel-brault/tous-les-hommes-cover/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/tous-les-hommes-cover.jpg" data-orig-size="1200,1549" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="tous-les-hommes-cover" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/tous-les-hommes-cover.jpg?w=232" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/tous-les-hommes-cover.jpg?w=748" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/tous-les-hommes-cover.jpg?w=793" alt="" class="wp-image-15383" style="width:365px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Deuxième parution pour Emmanuel Brault chez Mu. Après le très réussi <strong><a href="https://lepauledorion.com/2021/05/16/walter-kurtz-etait-a-pied-emmanuel-brault/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Walter Kurtz était à pied</a>,</strong> publié en 2020 et dont nous disions grand bien dans les pages du numéro 98 de notre revue. Dans un avenir improbable relevant de l’allégorie sociale, l’auteur proposait un roman d’apprentissage dans un univers minimaliste réduit à des routes et des voitures. Emmanuel Brault retrouve le label des éditions Mnémos avec un nouveau roman, <strong>Tous les hommes…</strong> Si tout change &#8211; nous quittons les joints de culasse pour les fusées à hydrogène &#8211; rien ne bouge sous le ciel qui devient rouge.</p> <p class="has-text-align-justify">L’avenir est improbable et relève de l’allégorie sociale. La France, &nbsp;devenue empire interstellaire comptant huit milliards d’habitants, occupe 84 planètes. Le lien social et l’économie dépendent en grande partie du transport d’hydrogène entre systèmes. (Notons qu’à moins de changer d’univers, l’hydrogène est l’élément le plus abondant dans le nôtre puisqu’il en est constitué à 75% et donc largement disponible à pas cher partout où l’on va. Dans un avenir <em>probable</em>, il serait donc inutile de le transporter. Mais le propos du roman n’est pas là.) Ceux qui en assurent le transport sont des Ulysses, une élite de navigateurs interstellaire qui parcourent l’empire. Le récit d’apprentissage est celui d’Astide, jeune aspirant à bord du vaisseau cargo <em>Ulysse31</em> mené par son capitaine Vangelis et son mécanicien Alfred. Astide confine dans son carnet de «&nbsp;débord&nbsp;» les évènements qui vont se dérouler pendant les quelques années de sa formation. L’histoire est celle de l’amitié profonde qui lie les trois hommes, de l’amour qui lie Vangelis et Alfred, et de la révolution qui se prépare. Car voilà, dans cet empire régi par les valeurs de la France &#8211; nous sommes six siècles après la Révolution française, nous dit-on &#8211; tous les hommes ne naissent pas libres et égaux en droit. Alfred est un esclave. Il a le statut juridique d’un animal (on notera le travail sur le vocabulaire finement employé par l’auteur) et en reçoit le traitement où qu’il aille. Son désir d’émancipation deviendra geste politique et entrainera les trois hommes sur le chemin de l’Histoire.</p> <p class="has-text-align-justify">Emmanuel Brault transporte ainsi dans le futur et entre les planètes, l’histoire de l’émancipation des esclaves de France entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe. Si le décor est plus vaste, on retrouve dans <strong>Tous les hommes…</strong> les préoccupations déjà présentes dans <strong>Walter Kurtz était à pied</strong>. On pourra reprocher au roman de n’utiliser la science-fiction que comme une toile de fond qui n’apporte rien au récit puisque celui-ci pourrait très bien se dérouler n’importe où et n’importe quand. Il n’en reste pas moins que l’histoire est belle, que le propos est juste, et que les personnages qui l’habitent sont merveilleux. <strong>Tous les hommes…</strong> est un bon roman. Pas un roman de science-fiction, certes, mais un bon roman qui convoque émotion et humanisme, espoir et lutte au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.</p> <p>[<em>Une première version de cette chronique a été publiée dans le numéro 111 de la revue</em> <a href="https://www.belial.fr/collection/le-belial-bifrost" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Bifrost</a>]</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D&rsquo;autres avis : <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/02/tous-les-hommes-emmanuel-brault.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Le Maki</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/02/28/tous-les-hommes-emmanuel-brault/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Au Pays des cave Trolls</a>, </p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Tous les hommes</li> <li><strong>Auteur :</strong> Emmanuel Brault</li> <li><strong>Edition :</strong> 22 février 2023, Mnémos, coll. Mu</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 240</li> <li><strong>Format : </strong>papier (20 €) et numérique (9,99 €)</li> </ul> Bifrost 113 : Intelligence Artificielle https://bibliosff.wordpress.com/2024/07/22/bifrost-113-intelligence-artificielle/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:a9384255-4450-57df-2b25-d4a346711a87 Mon, 22 Jul 2024 21:51:52 +0200 Avis sur le numéro 113 de la revue Bifrost consacré à l'Intelligence Artificielle <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bifrost-113-intelligence-artificielle.jpg"><img data-attachment-id="17982" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/07/22/bifrost-113-intelligence-artificielle/bifrost-113-intelligence-artificielle/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bifrost-113-intelligence-artificielle.jpg" data-orig-size="857,1200" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="bifrost 113 intelligence artificielle" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bifrost-113-intelligence-artificielle.jpg?w=214" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bifrost-113-intelligence-artificielle.jpg?w=723" tabindex="0" role="button" width="731" height="1023" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bifrost-113-intelligence-artificielle.jpg?w=731" alt="Bifrost 113 : Intelligence Artificielle" class="wp-image-17982" /></a></figure></div> <p><em>Je prends ma pile de Bifrost en retard et les lis, voire les chronique, sans ordre défini.</em></p> <p>Le numéro 113 de la <strong>revue Bifrost</strong>, daté de janvier 2024, ne traite pas d&rsquo;un auteur en particulier mais d&rsquo;un thème d&rsquo;actualité : l&rsquo;Intelligence Artificielle. Un thème qui, entre artistes pillés par les robots qui arpentent le web et &laquo;&nbsp;créations&nbsp;&raquo; de romans écrits par des algorithmes peu inspirés, est dans l&rsquo;air du temps. On notera que Le Bélial n&rsquo;a quand même pas poussé le vice à faire faire la couverture par Midjourney ! </p> <p>Plongeons-nous dans le sommaire de ce Bifrost 113 avec les nouvelles suivantes :</p> <p><strong>Le Charme discret de la machine de Turing &#8211; Greg Egan</strong><br>Quand l&rsquo;IA est au service du capitalisme le plus débridé, cela donne des pertes d&#8217;emploi &laquo;&nbsp;remplacées&nbsp;&raquo; par des systèmes informatisés qui font craindre l&rsquo;avènement de Skynet. Quoique&#8230; Une petite nouvelle de <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/egan-greg/">Greg Egan</a>, compréhensible, si, si, qui montre bien une spirale destructrice concernant l&#8217;emploi et l&rsquo;avenir d&rsquo;un couple, quand la protection sociale n&rsquo;existe pas ou si peu. Mais surtout comment certains postes sont amenés à être impactés ou supprimés si on laisse faire&#8230; Il demeure quand même une lueur d&rsquo;espoir, mais la route sera longue.</p> <p><br><strong>Renaissance &#8211; Jean-Marc Ligny</strong><br>Figurez-vous que cela fait 8 ans que je n&rsquo;avais pas lu de texte de <a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/ligny-jean-marc/">Jean-Marc Ligny</a> ! Le voici au sommaire avec cette nouvelle sous la forme d&rsquo;un récit conté par un ancien résident d&rsquo;un abri-refuge-silo où régnaient les IA tandis que les humain, rejetons des nantis qui s&rsquo;y étaient protégés des cataclysmes du monde extérieur et gavés de Réalité Virtuelle, s&rsquo;avachissaient dans leurs fauteuils. Toute allusion à une évolution possible des spectateurs de Netflix, Youtube et consorts s&#8217;empiffrant de chips est possible&#8230; Des IA au service des humains jusqu&rsquo;au soulèvement des machines&#8230; qui ne se déroule pas comme on l&rsquo;a vu jusqu&rsquo;à présent ! Une nouvelle plutôt bien vue au léger parfum de Nuka Cola, et plus optimiste que moi.<br></p> <p><strong>RêveVille &#8211; Thierry Di Rollo</strong><br>Une très courte nouvelle qui peint un futur glaçant et totalitaire, pour le bien des humains, forcément, avec une connotation religieuse extrême. Il manque quand même un petit quelque chose pour que ce soit une réussite.</p> <p><br><strong>Rayée &#8211; Audrey Pleynet</strong><br>On voit depuis un moment revenir le nom d&rsquo;<a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/pleynet-audrey/">Audrey Pleynet</a> chez le Bélial (elle a aussi eu droit à une parution remarquée pour <em><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2023/12/19/rossignol-audrey-pleynet/">Rossignol</a></em> dans la collection UHL). Dans cette nouvelle d&rsquo;un futur proche, une épidémie a touché l&rsquo;humanité et les gens perdent peu à peu leurs capacités, que ce soit la Raison, la Mémoire, les Compétences&#8230; Des tatouages de lettres rayées montrent l&rsquo;étendue des dégâts et l&rsquo;évolution inexorable de la maladie. L&rsquo;héroïne erre dans une ville laissée à l&rsquo;abandon, seules des IA fournissent-elles de la nourriture aux survivants de moins en moins nombreux. Une nouvelle post-apo résolument pessimiste où on se croirait presque dans un récit de zombies, où chacun s&rsquo;accroche à ce qui reste, la Connaissance ou l&rsquo;Art notamment. Seule la tendance à se faire tatouer ne m&rsquo;a pas trop convaincu.</p> <p>Je passe sur les sorties livresques ou les actualités qui ne le sont plus, d&rsquo;actualité, pour me concentrer sur le thème du numéro avec le dossier.</p> <ul class="wp-block-list"> <li>Les Enfants de Vaucanson, par Pierre-Paul Durastanti. L&rsquo;histoire et le développement de l&rsquo;I.A. en littérature via une série de romans.</li> <li>Les super-ordinateurs : mais pourquoi sont-ils si méchants ? par Nicolas Martin. Cette fois, c&rsquo;est le cinéma qui est traité, entre <em><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2011/09/14/2001-l-odyssee-de-l-espace-arthur-c-clarke/">2001</a></em>, <em>Tron</em>, <em>Matrix</em> ou <em><a href="https://bibliosff.wordpress.com/tag/terminator/">Terminator</a></em>, notamment. J&rsquo;ajouterai que si l&rsquo;I.A. y est généralement méchante, c&rsquo;est aussi et surtout parce que cela donne des histoires plus intéressante !</li> <li>IA : l&rsquo;essence de l&rsquo;Art(Ificiel), par Éric Jentile. Gromovar interroge plusieurs personnes impactées par l&rsquo;arrivée de l&rsquo;IA dans l&rsquo;illustration (dont l&rsquo;excellent Marc Simonetti) mais aussi l&rsquo;édition et la littérature. Combattre, s&rsquo;adapter, refuser ?</li> <li>Les langages de l&rsquo;intelligence artificielle, par Frédéric Landragin. Intéressant et si même C-3PO (Sispéo !) s&rsquo;y met, alors, que demander de plus ?</li> <li>Intelligence artificielle et science-fiction : une bibliothèque idéale. Une sélection de romans sur le thème de l&rsquo;I.A., qui n&rsquo;est même pas redondante avec l&rsquo;un des articles précédents. Et si je note quelques noms, je me rends compte que je n&rsquo;en ai pas lu beaucoup.</li> <li>Nous sommes une espèce de la révolution de l&rsquo;information, par Ada Palmer. L&rsquo;autrice voit le bien généré par les I.A., pour elle et ses étudiants. Etant pessimiste et cynique, je pense malheureusement qu&rsquo;elle se trompe !</li> </ul> <p>Au final, un bon numéro qui traite d&rsquo;un sujet d&rsquo;actualité, source de peur, le plus souvent, et de métamorphoses rarement voulues mais qui montre aussi les limites de certaines lois tandis que le progrès, comme souvent, les prend de vitesse.</p> La Sonde et la taille https://lechiencritique.blogspot.com/2024/07/la-sonde-et-la-taille.html Le chien critique urn:uuid:02fd81ae-71bc-772d-b2c3-6cd49dfcad81 Mon, 22 Jul 2024 17:10:00 +0200 <h3 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVV6Mu46aXeubLIxyAt0VlUDATh0A4KPXnwHH08Hj0oFKVhpooCkf5KC1dVCmiWfocoqbatuNap6q0Wwc-4ayouWBi3ouIsf7e7NYYZQBLpoLdzfxOIKn46Mvghakh6Idzwbf14DQNag0ycE8QFwem8z-GbWb_WN1eiVOq5zmEue_gWNgX-Y-yB6V6Hkv/s1024/mantese-lasondeetlataille-700w.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVV6Mu46aXeubLIxyAt0VlUDATh0A4KPXnwHH08Hj0oFKVhpooCkf5KC1dVCmiWfocoqbatuNap6q0Wwc-4ayouWBi3ouIsf7e7NYYZQBLpoLdzfxOIKn46Mvghakh6Idzwbf14DQNag0ycE8QFwem8z-GbWb_WN1eiVOq5zmEue_gWNgX-Y-yB6V6Hkv/w274-h400/mantese-lasondeetlataille-700w.jpg" width="274" /></a></div><span class="AuteurNiourf"><br />Laurent Mantese</span>, Albin Michel Imaginaire, 2024, 624 p., 13€ epub sans DRM</h3><p><br />&nbsp; <br /></p><p>Un roman loin des clichés barbares.</p><p>&nbsp;<br /></p><h4 style="text-align: left;">Pitch de l'éditeur : </h4><p style="text-align: justify;">Conan, le roi des Sept Nations, est vieux. Aux yeux du barbare qu'il reste malgré les ors du royaume et les afféteries de la cour, il a passé cet âge formidable qui se compte ainsi : huit fois la somme des doigts de ses deux mains. Il souffre des reins et c'est cette maladie qui va le tuer, non un coup de hache ou un poignard planté dans le dos. Alors que tous complotent dans l'ombre, lorgnent son trône d'ébène, aiguisent leurs lames, un acte chirurgical peut encore le sauver : la sonde et la taille. Une opération périlleuse qui pourrait aussi hâter sa mort. Mais qu'a-t-il à perdre ? Rien. Surtout s'il veut avoir une chance de protéger la seule chose qui compte désormais à ses yeux : son fils adoptif.&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><h4 style="text-align: justify;">Mon ressenti : <br /></h4><p style="text-align: justify;">Conan le Barbare, ce nom qui résonne comme une promesse tonitruante de muscles huilés, avait toujours été pour moi synonyme d'Arnold Schwarzenegger en tenue de cuir plus que de pages épiques à dévorer. Mais l'envie de plonger dans ce roman ne m'a pas lâché et me voilà embarqué pour 624 pages de fantaisie. Par Crom !</p><p style="text-align: justify;">Je m'attendais à un déluge de testostérone en action, de duels sauvages et de litres de sang éclaboussant les pages (il y en a quand même pas mal). Au lieu de cela, j'ai découvert un récit plus subtil, une exploration d'un monde en pleine crise où Conan commence à sentir la charogne faisandée avec une testicule grosse comme un melon pourri; désormais un roi vieillissant dont le règne vacille tel un colosse fatigué, suscite l’envie et la convoitise. L’auteur nous entraîne dans cette période charnière.<br /><br /><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgluU5Y3Thja-HmMJ-LRsJdrLTRGhwN7XlXBzVy6hI8jV38-h4WEfrOP0xhHbSi2WrtqPlajONKlJC6HrKzEvx_QTqf-lfcfOu6ZK5IBha2yDgFLFPxD-_PLWtbiK8rGoUCTIJzulSPKtdOVI3tbR7YXkuXyHZVvrw6czIyqk74Ff3wjEprssbu5wJ6X4sn/s4096/IMG_20240718_125030477.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgluU5Y3Thja-HmMJ-LRsJdrLTRGhwN7XlXBzVy6hI8jV38-h4WEfrOP0xhHbSi2WrtqPlajONKlJC6HrKzEvx_QTqf-lfcfOu6ZK5IBha2yDgFLFPxD-_PLWtbiK8rGoUCTIJzulSPKtdOVI3tbR7YXkuXyHZVvrw6czIyqk74Ff3wjEprssbu5wJ6X4sn/w480-h640/IMG_20240718_125030477.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les points, c'est surfait !<br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">Messieurs, avant de vous lancer dans cette lecture, sachez que vos bijoux de famille pourraient être secoués par certaines images traumatisantes ! (La sonde et la taille du titre) De plus, si vous préférez les phrases courtes et directes, préparez-vous à un défi stylistique. Laurent Mantese semble ignorer les points pour mieux embrasser les points-virgules, tissant ainsi des phrases longues, riches en détails et en descriptions luxuriantes. Un choix qui peut sembler laborieux, mais qui invite en réalité à une immersion dans cet univers, chaque mot contribuant à poser une ambiance singulière et envoûtante qui s’harmonise parfaitement avec le récit.</p><p style="text-align: justify;">Bref, j'ai lu ce long roman d'un bout à l'autre sans déplaisir et je peux enfin dire que j'ai lu un roman avec Conan le Barbare !</p> Capsule 11# - Philippe Pinel https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/07/capsule-11-philippe-pinel.html Les Lectures du Maki urn:uuid:ecbb2c17-f7c6-60e0-5e19-ec6cf67a0068 Sun, 21 Jul 2024 12:10:00 +0200 <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHW91HUyw2ysONDqq16SNMIL_0LPPbVYfmaxKL92o0AWPEn0zPvT1FI6EYSBGO8vET5m3xpeShf5ko4rf7AqoRKJgOXsJbL5Z_DhyphenhyphenpkhHv_ahZd0gk2Eo_J2hI8poGs2YsxSgEwiL0I4LOfstl9yYiq8joA4LbR7Az_Ngyw-IxHe4RxskkJXRWRA8dAM0/s684/cap%2011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="684" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHW91HUyw2ysONDqq16SNMIL_0LPPbVYfmaxKL92o0AWPEn0zPvT1FI6EYSBGO8vET5m3xpeShf5ko4rf7AqoRKJgOXsJbL5Z_DhyphenhyphenpkhHv_ahZd0gk2Eo_J2hI8poGs2YsxSgEwiL0I4LOfstl9yYiq8joA4LbR7Az_Ngyw-IxHe4RxskkJXRWRA8dAM0/s320/cap%2011.jpg" width="234" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Trop d'idées tuent l'idée</span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Capsule 11#</i> est l'une des dernières nouvelles de la série <i><b>Chronopages</b></i> à avoir été publiée. Elle est l'œuvre de <b>Philippe Pinel,</b> un novelliste auteur d'une vingtaine de textes de Science-Fiction.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Capsule 11# </i>est un pur Planet Opera qui commence par nous narrer rapidement le long voyage ayant amené quelques humains sur la planète Alessandra. Une Terre où les plantes se déplacent et se chassent, détruisant sur leur passage les infrastructures que les Hommes essayent de mettre en place sur ce nouveau monde. Puisqu'il est difficile d'adapter la planète aux Terriens, la solution sera de s'adapter à la planète mais à quel prix...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je diviserai cette courte nouvelle en deux temps. La mise en place et les explications techniques scientifiques, bien que succinctes, pour arriver sur la planète Alessandra et ébaucher la colonisation de cette nouvelle Terre sont plutôt intéressantes. Le chemin pris dans la seconde moitié, aussi étrange que déroutant; peut laisser pantois.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est donc une nouvelle mi-figue mi-raisin qui se présente à nous. Elle a de plus le défaut de sa qualité : une richesse narrative. De nombreuses idées et informations se bousculent dans ces quelques pages, toutes plus ou moins ébauchées mais peu réellement traitées en profondeur, par la force des choses, frustrant le lectorat devant tant de possibilités et si peu de développement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, avec <i>Capsule 11#</i>, <b>Philippe Pinel</b> nous interroge sur notre capacité à nous adapter, sur les méfaits de la colonisation à outrance et nous délivre un message de tolérance derrière une imagination débordante.</div><br /> Imaginales 2024 – Les conférences du jeudi http://rsfblog.fr/2024/07/21/imaginales-2024-les-conferences-du-jeudi/ RSF Blog urn:uuid:25c87100-f0fc-70e3-f304-72eeaf87a580 Sun, 21 Jul 2024 11:30:00 +0200 <p>En mai, nous étions à Épinal pour l&#8217;édition 2024 des Imaginales, le rendez-vous incontournable pour les amateurs de littérature de l&#8217;imaginaire. Sur le RSF Blog, nous avons déjà couvert le coup d&#8217;envoi de l&#8217;événement, avec toutes les photos de la table ronde prises par M. Lhisbei disponibles ici, et réalisé un premier bilan en promettant [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/21/imaginales-2024-les-conferences-du-jeudi/">Imaginales 2024 &#8211; Les conférences du jeudi</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Solarpunk – Vers des futurs radieux https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/21/solarpunk-vers-des-futurs-radieux/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:8f1a03fc-1c38-92d6-b128-57636214b342 Sun, 21 Jul 2024 09:05:49 +0200 Solarpunk vers des futurs radieux est une anthologie publiée par les Moutons électriques en juin. Elle est déjà épuisée et en route pour une réimpression, ce qui est une bonne nouvelle. Elle contient 17 textes, les auteurs sont français, à l&#8217;exception du tout dernier, une création inédite de Jayaprakash Satyamurthy, auteur et poète indien. Il [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="790" height="1024" data-attachment-id="52660" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/21/solarpunk-vers-des-futurs-radieux/solarpunk/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/solarpunk.jpg" data-orig-size="800,1037" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="solarpunk" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/solarpunk.jpg?w=231" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/solarpunk.jpg?w=723" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/solarpunk.jpg?w=790" alt="" class="wp-image-52660" style="width:330px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Solarpunk vers des futurs radieux </em>est une anthologie publiée par les Moutons électriques en juin. Elle est déjà épuisée et en route pour une réimpression, ce qui est une bonne nouvelle. Elle contient 17 textes, les auteurs sont français, à l&rsquo;exception du tout dernier, une création inédite de Jayaprakash Satyamurthy, auteur et poète indien. Il est à noter que c&rsquo;est la première anthologie francophone de solarpunk, et qu&rsquo;elle parait au moment du 20e anniversaire des Moutons électriques.</p> <p>Pour commencer, quelques mots sur le solarpunk qui n&rsquo;est pas un nouveau genre musical à la mode. Il fait partie des sous genres de la SFFF, c&rsquo;est un mouvement émergent mais qui connaît un beau succès. Il imagine des futurs utopiques répondant aux préoccupations actuelles en se fondant sur l&rsquo;écologie, l&rsquo;harmonie avec la nature de manière durable. Il propose des visions positives de l&rsquo;avenir, les sociétés ayant réussi à résoudre les différentes crises et à fonder des modes de vie équitables. La science-fiction moderne est souvent associée à des futurs où la technologie est reine, des futurs sombres. Le solarpunk prend le contre-pied et offre un message d&rsquo;espoir et des possibilités pour un renouveau, encourage une vision optimiste de l&rsquo;avenir à la lumière des préoccupations environnementales actuelles. La première anthologie de Solarpunk, <em>Solarpunk : Histoires écologiques et fantastiques dans un monde soutenable</em> est publiée en 2012 au Brésil.</p> <p>Tous les textes présents sont de longueurs différentes, et certains moins intéressants que d&rsquo;autres comme souvent dans les anthologies. Pourtant, ils sont tous originaux, plaisants à découvrir et arrivent à leurs objectifs de présenter des futurs possibles différents. Les auteurs et autrices parlent de nos préoccupations actuelles, qu&rsquo;elles soient sociales ou liées à l&rsquo;environnement, selon différentes méthodes. Jacques Boireau dans <em>Quelques pas en arrière entre Styx et Achéron</em>, met en scène une cité utopique inspirée de la mythologie grecque. Dans <em>Nulle part et en Crimée</em>, Olav Koulikov met en scène la guerre en Crimée avec en toile de fond une cité utopiste. Ce texte parle au lecteur dans le contexte actuel. Mélanie Fievet, dans <em><strong>Un point au large</strong></em>, parle des réfugiés et du problème des déchets en plein océan dans un texte émouvant qui pousse à la réflexion.</p> <p>Dans <em>Bastide</em>, Laurent Queyssi met en scène un village dans un futur proche, en faisant le lien entre notre monde et cette époque grâce à un personnage qui en a été témoin. L&rsquo;utilisation de la musique est très bien trouvée. Silène Edgar, dans Premier mai, fait aussi le lien avec le monde du passé avec le symbole du muguet, qui a totalement disparu dans un monde où des tests de connaissances permettent d&rsquo;espérer un meilleur avenir. Un très bon texte tout en nuances.</p> <p>Christine Luce, dans <em>La Pluie coule entre nos doigts</em>, imagine une humanité qui a migré vers une nouvelle planète pour survivre. Chloé Chevalier, dans <em>La Succulente</em>, suit le parcours de vie d&rsquo;une jeune fille à sa vie de femme en lien avec sa découverte d&rsquo;une plante. Un texte très juste et bien écrit. Nicolas Texier dans <em>Fran et ses deux maris</em> imagine qu&rsquo;une drogue a été utilisée pour modifier le comportement humain et ainsi permettre à l&rsquo;humanité de vivre mieux en harmonie avec l&rsquo;environnement.</p> <p>Enfin, on retrouve deux fois Xavier Dollo, alias Thomas Geha au sommaire de cette anthologie, ce qui en vaut déjà la lecture. <em>Une île (et quart) sous la lune rouge</em> avait déjà été publiée en 2019 dans une version diffusée à cent exemplaires, numérotés à la main et dédicacés par l’auteur. Cette novella fait plus partie du fantastique que du solarpunk, et j&rsquo;avoue ne pas trop avoir compris la raison de ce classement ici. L&rsquo;auteur met en scène une île, petit bout de territoire qui semble vivre hors du temps, hors de tout. C’est un texte porté par une narration de grande qualité, un texte émouvant magnifiquement écrit. Dans <em>Voyageuse</em>, Xavier Dollo met en scène une terre ravagée où seuls quelques survivants vivent dans des maisons bunkers. L&rsquo;arrivée d&rsquo;une météorite va bouleverser la vie d&rsquo;une jeune fille. Comme à son habitude, l&rsquo;auteur nous offre un texte beau, émouvant et très efficace.</p> <p><em>Solarpunk vers des futurs radieux </em>est ainsi une anthologie qui vaut le détour. Elle est dans la lignée des romans de science-fiction de Becky Chambers. Les textes correspondent très bien à la thématique et présentent des utopies écologiques crédibles et modernes en lien avec notre actualité. De quoi faire réfléchir sur ce qu&rsquo;il serait possible de faire.</p> <p>Autres avis:</p> <p>Éditeur : Les Moutons électriques</p> <p>Parution: 12 juin 2024</p> <p>Loin de la science-fiction militariste et des dystopies, le genre solarpunk propose des récits utopistes et écologistes, imagine des futurs meilleurs et propose des axes de réflexion pour penser l&rsquo;avenir sous l&rsquo;angle de l&rsquo;espoir.</p> <p>Une des particularités du solarpunk est qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un mouvement autogéré international, qui publie des anthologies un peu partout. Il n&rsquo;était pas encore paru d&rsquo;anthologie francophone de solarpunk ; le moment nous a semblé bon pour le faire, en fêtant le 20e anniversaire des Moutons électriques, avec des nouvelles de Jacques Boireau, Basile Cendre, Chloé Chevalier, Jeanne Mariem Corrèze, Xavier Dollo, Silène Edgar, Mélanie Fievet, Thomas Geha, Jean-Pierre Hubert, Olav Koulikov, Christine Luce, Laurent Queyssi, Jayaprakash Satyamurthy, Nicolas Texier, Roland C. Wagner et Dominique Warfa.</p> Laurent Genefort - Opexx https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/07/laurent-genefort-opexx.html 233°C urn:uuid:50eb79dd-7bfc-a18e-14f8-2032648cef71 Fri, 19 Jul 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GYV_6ODLGmIS9_GoPhBpHH052O0ryR_FkPEto7qJITMtjY5ewYcM5gIZgbzW4Jyc73xqwe01oEpJCRxMev63xhCHb9ShKTHlnA_pYWcRvwuW1XGfvVjQFyh8IWcOAqDiOPJhJ6w2jw9PKG7W_2_6b91kWeaSmHOycKyDE7McGrO6BoyQuN7dnwWrXX-d/s1500/opexx.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="999" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GYV_6ODLGmIS9_GoPhBpHH052O0ryR_FkPEto7qJITMtjY5ewYcM5gIZgbzW4Jyc73xqwe01oEpJCRxMev63xhCHb9ShKTHlnA_pYWcRvwuW1XGfvVjQFyh8IWcOAqDiOPJhJ6w2jw9PKG7W_2_6b91kWeaSmHOycKyDE7McGrO6BoyQuN7dnwWrXX-d/w266-h400/opexx.jpg" width="266" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Opexx, Laurent Genefort, 2022, 114 pages</i></div><br /> Le Blend - une union pacifiée de millions de mondes s'étendant sur plusieurs galaxies - a récemment contacté la Terre. Avant une éventuelle intégration à sa communauté, le Blend a besoin que la Terre mette à sa disposition des soldats pour aller combattre à sa place. C'est au sein de cette unité Opexx que travaille le narrateur, atteint du syndrome de Restorff qui lui vaut un déficit d'empathie mais lui permet aussi de conserver la mémoire de toutes ses missions.<br /><br /> <i>Opexx</i> n'est pas ce qu'il semble être. Ce n'est pas exactement un texte de science-fiction militaire tel qu'on l'imagine basiquement. S'il apporte évidemment une réflexion sur la guerre au sens large, les combats y ont une place infime et ce n'est pas forcément sur ce thème qu'il est le plus marquant. Il ne faut en tout cas pas le laisser de côté par peur d'y voir un cliché d'oeuvre militariste.<br /><br /> Mais il ne faut pas non plus s'attendre à une grande intrigue. Pas vraiment à une intrigue tout court en fait. Il faut attendre la deuxième moitié du récit pour vraiment voir où va le texte. C'est un peu perturbant, mais c'est compensé par deux choses : la capacité - qui n'étonnera personne ayant déjà lu l'auteur - de Laurent Genefort à créer de vastes mondes et de l'altérité ainsi que le destin évocateur et touchant de ce narrateur anonyme.<br /><br /> <i>Opexx</i> n'est pas une novella palpitante ou exaltante. Elle m'a longtemps laissé de côté avant de me rattraper sur la fin et me convainc quasiment plus après sa lecture que pendant. Je n'ai pas adoré ce texte mais je suis encore plus incapable d'en dire du mal que du bien. Il me faudrait certainement une relecture pour en saisir plus de subtilités., et ce n'est pas inenvisageable.<br /><br /> <i>Couverture : Aurélien Police</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://dragongalactique.com/2023/07/19/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Tigger Lilly</span></a>, <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/08/opexx-laurent-genefort.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2023/09/01/opexx-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">FeyGirl</span></a>, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2022/06/24/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Xapur</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2022/07/opexx-laurent-genefort.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2022/06/10/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/opexx"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://mondesdepoche.fr/2022/06/20/chronique-opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Jean-Yves</span></a>, <a href="https://www.herbefol.com/2022/11/21/opexx-de-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Herbefol</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/08/03/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://ombrebones.wordpress.com/2022/07/05/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">OmbreBones</span></a>, <a href="https://albdo.blog/2022/11/24/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">lutin82</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2023/02/16/opexx/"><span style="color: #da901f;">Dionysos</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2022/12/10/chronique-opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://lecultedapophis.com/2022/05/20/opexx-laurent-genefort/"><span style="color: #da901f;">Apophis</span></a>, ...</i><br /><br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBHyQLYl_nE3jhQyjA9XVp4po8_tBMeWAgMZlER8TKKBs8FE6A6C8sVdllGU2TxgXZEC6v3qkqPsQpI1qdQS-QBYv-8S48asgMLcypAPXhZtZ7m3ju56akLSFiWH0Ex7cCdKlE45cLNeBaMl4gt-PMZbMWh6a9LwBPILMrq6VRJX68V4FyLZFKIKw8uTZH/s430/summer-star-wars-ahsoka.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="412" data-original-width="430" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBHyQLYl_nE3jhQyjA9XVp4po8_tBMeWAgMZlER8TKKBs8FE6A6C8sVdllGU2TxgXZEC6v3qkqPsQpI1qdQS-QBYv-8S48asgMLcypAPXhZtZ7m3ju56akLSFiWH0Ex7cCdKlE45cLNeBaMl4gt-PMZbMWh6a9LwBPILMrq6VRJX68V4FyLZFKIKw8uTZH/w200-h192/summer-star-wars-ahsoka.jpg" width="200" /></a></div> <div style="text-align: center;"><i>Première escale pour le <a href="https://rsfblog.fr/2024/06/07/summer-star-wars-ahsoka/"><span style="color: #da901f;">Summer Star Wars Ahsoka</span></a></i></div> Toward Eternity – Anton Hur https://lepauledorion.com/2024/07/18/toward-eternity-anton-hur/ L'épaule d'Orion urn:uuid:79082377-734f-7c85-04fd-cc61cf72bbef Thu, 18 Jul 2024 12:40:22 +0200 De nos jours, l’arsenal des technologies émergentes laisse entrevoir une révolution dans notre approche de la médecine : génie biologique, ingénierie tissulaire, nanothérapies. Ces concepts sont entrés dans le langage quotidien des laboratoires de recherche et promettent l’avènement pas plus tard que demain de traitements ciblés allant de la destruction de cellules cancéreuses, à la fabrication &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/07/18/toward-eternity-anton-hur/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Toward Eternity &#8211; Anton&#160;Hur</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="673" height="1023" data-attachment-id="15363" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/07/18/toward-eternity-anton-hur/antonhur/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/antonhur.jpg" data-orig-size="986,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="antonhur" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/antonhur.jpg?w=197" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/antonhur.jpg?w=673" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/antonhur.jpg?w=673" alt="" class="wp-image-15363" style="width:365px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">De nos jours, l’arsenal des technologies émergentes laisse entrevoir une révolution dans notre approche de la médecine : génie biologique, ingénierie tissulaire, nanothérapies. Ces concepts sont entrés dans le langage quotidien des laboratoires de recherche et promettent l’avènement pas plus tard que demain de traitements ciblés allant de la destruction de cellules cancéreuses, à la fabrication de cellules entièrement fonctionnelles reprogrammées au niveau génétique, jusqu’au remplacement d’organes complets. Il en faut peu à l’esprit porté vers la prospective pour envisager d’appliquer le paradoxe du bateau de Thésée au corps biologique. L’humain dont le corps serait progressivement renouvelé au niveau cellulaire, régénéré à l’identique, mais remplacé en totalité, au point de ne plus contenir aucune des ses parties d’origine, serait-il toujours lui-même ou un humain différent ? C’est une idée qu’explore Anton Hur dans son premier roman, <strong>Toward Ethernity</strong>.</p> <p class="has-text-align-justify">Futur proche. Cape Town, Afrique du Sud. Poursuivant les travaux de sa mère au sein de l’institut de nanothérapie qui porte son nom, Mali Beeko a adapté la technologie des nanites initialement conçues pour le traitement du cancer jusqu’à la mener à son extension logique. Elle confie dans un carnet de notes ses observations et réflexions sur la disparition mystérieuse de Yonghun Han, le patient numéro un. Docteur en littérature, spécialisé sur la poésie victorienne, il fut atteint d’un cancer généralisé et incurable par des thérapies traditionnelles. Il a accepté la transition : le remplacement progressif, mais complet de toutes ses cellules. Il est le premier patient à avoir survécu (nous découvrirons plus tard dans le roman l&rsquo;identité du patient zéro), et a vu son existence prolongée de plusieurs dizaines d’années. Ce temps, il l’a occupé à concevoir une IA qui pouvait — non pas ÉCRIRE de la poésie, ça n’importe quel programme idiot sait le faire de manière à peu près convaincante — LIRE de la poésie. Mais un jour, il disparait sans laisser de traces. Puis tout aussi mystérieusement, il réapparait. Il s’approprie alors le carnet de Mali Beeko et y raconte son histoire, celle de son amour perdu, mais aussi son rapport au langage. Il confie ensuite le carnet à la patiente numéro 2, Ellen Van der Merwe, violoncelliste qui fut elle aussi atteinte d’un cancer et a survécu à la transition. Elle y narre à son tour son histoire et son rapport à la musique.</p> <p class="has-text-align-justify">Cette première partie occupe un tiers du roman. Je l’ai trouvée un peu longue, un peu verbeuse, pour tout dire un peu chiante. Mais elle est essentielle à poser des bases aussi temporelles — puisqu’elle constitue les origines de ce qui vient — que réflectives, car elle construit les fondations de la question centrale abordée par Anton Hur dans le roman&nbsp;: qu’est-ce qu’un humain ?</p> <p class="has-text-align-justify">Le carnet de notes sera transmis de main en main depuis ce futur proche qui ouvre le récit, vers un futur de plus en plus lointain, de plus en plus vertigineux, jusqu’à un épilogue intitulé Éternité. Différents personnages, tous liés d’une manière ou d’une autre (je vous laisse découvrir comment) à Yonghun Han, Ellen Van der&nbsp;Merwe ou à un troisième antagoniste dont j’ai choisi de ne pas vous parler, y confine leur propre histoire. Le futur décrit par Anton Hur est sombre et violent, des IA folles et toutes puissantes envoient des armées de clones anéantir ce qu’il reste d’une humanité ravagée par un conflit nucléaire global, la Terre est perdue, mais… la vie perdure malgré tout.</p> <p class="has-text-align-justify">Anton Hur est né en Suède. Vivant désormais à Séoul après avoir parcouru le monde, de l’Éthiopie à la Thaïlande, il s’est distingué en tant que traducteur. Il a ainsi développé un rapport fort et personnel au langage et à la littérature. <strong>Toward Ethernity</strong> est un roman qui pose la question de savoir ce qui constitue l’humain en dehors du corps biologique, si cela est même possible, et ce qu’il en resterait au-delà, dans une optique transhumaniste. Anton Hur nourrit la thèse de l’homme narrateur, d’une humanité qui est créée et se crée, et n’existe qu’à travers le récit qu’elle fait d’elle-même. Le carnet de notes de Mali Beeko transmis à travers les siècles, devient le mythe fondateur d’un futur de l’humanité, tout autant qu’il définit la possibilité d’une humanité, avec l’idée comme chez Claude Lévi-Strauss, que la poésie ou la musique puissent se substituer aux mythes.</p> <p class="has-text-align-justify">Avec <strong>Toward Ethernity</strong>, et malgré une première partie lente, Anton Hur propose un premier roman de science-fiction aussi vertigineux dans sa temporalité que dans les transformations radicales, consenties ou subies, qu’il envisage pour que la vie, l’humanité, et le récit perdurent. L’éternité n’est jamais acquise.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>Toward Eternity</li> <li><strong>Auteur :</strong> Anton Hur</li> <li><strong>Publication :</strong> 9 juillet 2024, HarperVia</li> <li><strong>Langue :</strong> anglais</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 256</li> <li><strong>Format :</strong> papier et numérique</li> </ul> La sélection du Prix des Halliennales 2024. https://www.actusf.com/detail-d-un-article/la-sélection-du-prix-des-halliennales-2024 SF | ActuSF - Events urn:uuid:b68a5912-d37e-e21c-b395-9440139c10e4 Thu, 18 Jul 2024 05:28:46 +0200 <img src="https://www.actusf.com/files/new_images/actualités/2024 Semestre 1/Hallienales2024.jpg" /> Défaillances systèmes, Journal d’un AssaSynth T1 – Martha Wells http://rsfblog.fr/2024/07/17/defaillances-systemes-journal-dun-assasynth-t1-martha-wells/ RSF Blog urn:uuid:19afc131-e0e7-8ba5-f5b3-e9ea85c6480e Wed, 17 Jul 2024 17:30:35 +0200 <p>Défaillances systèmes Journal d’un AssaSynth T1 De Martha Wells L&#8217;Atalante &#8211; 128 pages. Traduction de Mathilde Montier. Audiolecture. Cette novella est le premier tome de la série &#8220;Journal d’un AssaSynth&#8221; (The Murderbot Diaries), mettant en scène un androïde de sécurité qui s’est affranchi en piratant son propre module de contrôle. Récompensé à maintes reprises (Prix [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/17/defaillances-systemes-journal-dun-assasynth-t1-martha-wells/">Défaillances systèmes, Journal d’un AssaSynth T1 &#8211; Martha Wells</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Vertigéo : Dystopie verticale https://justaword.fr/vertig%C3%A9o-dystopie-verticale-a0810cef49e4?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:151887ce-58ad-1999-079b-afb97a7beda6 Tue, 16 Jul 2024 13:48:35 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*aPr9n_4wBF42nYhEY8sq4Q.jpeg" /></figure><h3>Vertigéo : Dystopie verticale</h3><h4>Seule compte la poussée !</h4><p>Décidément, le futur n’est pas une sinécure ! <br>Après l’énorme succès de <a href="https://justaword.fr/la-route-en-bd-manu-larcenet-au-sommet-de-son-art-42985991bd6d"><strong>La Route</strong></a> de <strong>Manu Larcenet</strong>, voici qu’une autre bande-dessinée en noir et blanc nous invite à visiter un avenir pour le moins effrayant. <br>En adaptant la nouvelle d’<strong>Emmanuel Delporte</strong> parue dans l’anthologie <strong>Au bal des actifs : demain, le travail</strong>, <strong>Lloyd Chéry </strong>et <strong>Amaury Bündgen</strong> s’aventure dans le genre archi-balisé de la dystopie en essayant y trouver un nouveau souffle. Et tandis que le monde agonise, lentement mais sûrement, une tour s’élève du néant : <strong>Vertigéo </strong>!</p><blockquote>« Le monde que nous connaissons depuis notre naissance est monochrome. La couleur n’est plus qu’un concept, une idée. Nous connaissons le noir et le gris, dans toutes leurs nuances. Nous connaissons aussi le brasier et la chaleur des flammes. Ils sont inscrits en nous. »</blockquote><p>L’introduction est rapide, simple, efficace. <br>Le monde est mort, l’humanité détruite. Comme toujours.<br>« <em>Plus de soleil, plus de vie. </em>»<br>Parmi les survivants, des castes de spécialistes et une hiérarchie rigide au sein d’une immense structure verticale, une tour d’acier et de béton du nom de Vertigéo. <br>On découvre alors une société en vase-clos où le totalitarisme rencontre le mystique. Dans ces relents de <a href="https://justaword.fr/warhammer-40-000-et-h%C3%A9r%C3%A9sie-dhorus-comment-d%C3%A9buter-d724f469044d"><strong>Warhammer 40.000</strong></a>, un Empereur lointain commande aux Tours de s’élever toujours davantage pour atteindre un Paradis nouveau, pour percer les nuages sinistres. <br>Alors les ouvriers, les charpentiers, les ingénieurs, tous s’unissent dans un seul but : celui de la « <em>Poussée </em>», cinquante nouveaux étages avant une pause bien méritée et les génitrices promis aux forçats.<br>Et tout peut recommencer, <em>indéfiniment</em>.<br>Encadré par les punisseurs aux ordres du Chambellan, les ouvriers s’épuisent et meurent, encore et encore. <br>Nous suivons donc les mésaventures du chef de chantier pour tenir les délais, entre les raids des <em>Voraces</em>, ces immenses créatures volantes qui chassent dans les hauteurs, et les rayons brûlants d’un soleil devenu toxique qui percent au hasard la couche nuageuse. <br>Il n’y a pas d’espoir dans <strong>Vertigéo</strong>, seule la Poussée compte.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*J9J-QNSjbKaNdUfxSSPzLw.jpeg" /></figure><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*c7QNPsRyrEg0bUixfRDnMA.jpeg" /></figure><p>Le noir et blanc d’<strong>Amaury Bündgen</strong> et son trait précis magnifie ce récit dystopique qui semble s’inspirer du <a href="https://justaword.fr/le-transperceneige-bd-70d7180fbffe"><strong>Transperceneige</strong></a><strong> </strong>en oubliant les rails. <br>Ici, c’est la hauteur et l’élévation qui prime, la Sainte-Loco cédant la place à un Empereur cruel qui commande l’effort. <br><strong>Lloyd Chéry</strong> cadence son récit avec efficacité, même s’il semble aller trop vite tant l’univers a des choses à dire. On retrouve des thématiques fortes liées à l’oppression par le travail, au contrôle du peuple par la terreur mais aussi par la légende/la religion. <br>Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si <strong>Vertigéo </strong>prend la forme d’une tour immense qui veut s’approcher des cieux, comme Babel jadis l’a tenté sans succès. Mais ici, ce qui sépare les hommes n’est plus la langue mais la classe, comme si l’avenir avait aboli les frontières sauf cette dernière inégalité là. <br>Dans l’âpreté du récit, on devine pourtant la volonté d’aller chercher le vrai, de s’entraider entre travailleurs oppressés pour comprendre les chaînes qui étranglent. La fin, surprenante et marquante, dit tout de demain et d’aujourd’hui, qu’il faut sortir de notre monde en gris pour chercher ceux qui en volent les couleurs pour tous.</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*qQ8uL79C_kimscXqRW14Bw.jpeg" /></figure><h4>Récit sans compromis qui dit le désespoir des travailleurs-esclaves, Vertigéo est un bel exemple de dystopie où la mythologie de l’univers transcende le récit. Lloyd Chéry signe une excellente adaptation qui mériterait certainement une suite…</h4><h4>Note : 8/10</h4><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=a0810cef49e4" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/vertig%C3%A9o-dystopie-verticale-a0810cef49e4">Vertigéo : Dystopie verticale</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Summer Star Wars Ahsoka – Première escale : Lothal http://rsfblog.fr/2024/07/14/summer-star-wars-ahsoka-premiere-escale-lothal/ RSF Blog urn:uuid:277ced61-b466-8174-7850-f1364b964915 Sun, 14 Jul 2024 11:00:58 +0200 <p>Chers voyageurs interstellaires, le 21 juin, nous avons quitté la Terre a bord du Summer Star Wars (#SummerStarWars) édition Ahsoka. Nous approchons de notre première escale sur la planète Lothal, située dans les Territoires de la Bordure Extérieure. Colonisée à une époque où les Sith existaient encore, Lothal était essentiellement agricole. Les Jedi y établirent [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/14/summer-star-wars-ahsoka-premiere-escale-lothal/">Summer Star Wars Ahsoka – Première escale : Lothal</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Colson Whitehead - L'Intuitionniste https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/07/colson-whitehead-lintuitionniste.html 233°C urn:uuid:0dc01907-0b80-ce55-b561-0e697421d4b8 Sat, 13 Jul 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_u0Ey27ToiVDMwbbLzbXnKC0TDYS-z9fvMJ8j2pzuVpZQr4DgjXMeqUnqAv1fidtgKXjwQ2U12d-GmnWiEPl5or_aT-aQJMuCIeypmXSfkabFgA5yCmAV2sXgnAG0kJg9BsxBfoNuxtlM9fLmZ38dxFj1_RbWRHbd1_6dLTpkbZw7k_QwY8CvRcwIQei3/s800/lintuitionniste.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="547" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_u0Ey27ToiVDMwbbLzbXnKC0TDYS-z9fvMJ8j2pzuVpZQr4DgjXMeqUnqAv1fidtgKXjwQ2U12d-GmnWiEPl5or_aT-aQJMuCIeypmXSfkabFgA5yCmAV2sXgnAG0kJg9BsxBfoNuxtlM9fLmZ38dxFj1_RbWRHbd1_6dLTpkbZw7k_QwY8CvRcwIQei3/w274-h400/lintuitionniste.jpg" width="274" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>L'Intuitionniste, Colson Whitehead, 1999, 366 pages</i></div><br /> Au sein du service des inspecteurs d'ascenseurs de la ville de New-York, deux philosophies s'affrontent : les empiristes et les intuitionnistes. Lila Mae Watson, la seule femme noire - la seule femme tout court - du service est elle-même une intuitionniste. Il lui suffit de voyager à bord d'un ascenseur pour connaître son état. Et elle ne se trompe jamais. Jusqu'au jour où un appareil qu'elle a inspecté quelques jours auparavant s'écrase. Est-ce sa première erreur ou est-elle la victime collatérale d'une bataille politique ?<br /><br /> On dit parfois d'excellents auteurs que même leurs listes de courses doivent être passionnantes à lire. <i>L'Intuitionniste</i> n'a certes rien d'une liste de courses, mais réussir à écrire un livre intéressant ayant pour thème l'inspection d'ascenseurs et leur philosophie est une tâche surement aussi difficile et improbable. Et puisque c'est Colson Whitehead qui tient la plume, c'est évidemment une réussite.<br /><br /> <i>L'Intuitionniste</i> n'est ni le roman le plus marquant de l'auteur (coucou <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2020/10/colson-whitehead-underground-railroad.html"><span style="color: #da901f;"><i>Underground Railroad</i></span></a> et <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2021/05/colson-whitehead-nickel-boys.html"><span style="color: #da901f;"><i>Nickel Boys</i></span></a>), ni celui par lequel il vaut mieux le découvrir (<a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2023/10/colson-whitehead-harlem-shuffle.html"><span style="color: #da901f;"><i>Harlem Shuffle</i></span></a> pour un démarrage plus en douceur). Mais c'est, malgré son statut de premier roman, totalement un livre de Colson Whitehead. Son côté thriller/roman noir préfigure un peu ce qui sera justement <i>Harlem Shuffle</i>. Mais c'est surtout le thème fétiche de l'auteur, qu'on retrouvera ensuite dans tous ses récits, qui est déjà ici en pleine lumière : la condition noire. Et cela va au-delà du simple fait de montrer une héroïne noire qui doit se battre contre le racisme. Cela ne surprendra pas totalement les habitués de Colson Whitehead, mais il y a quelque chose de plus entre ces pages et le dénouement n'est pas dénué d'une certaine jubilation. Une nouvelle preuve, encore et toujours, que Colson Whitehead est un très grand écrivain.<br /><br /> <i>Couverture : Angela Rotaru, Freepik (détail) / Traduction : Catherine Gibert</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/12/lintuitionniste-colson-whitehead.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2023/12/15/lintuitionniste-colson-whitehead/"><span style="color: #da901f;">Le Nocher des livres</span></a>,</i> Barbares – Rich Larson https://nevertwhere.blogspot.com/2024/07/barbares-rich-larson.html Nevertwhere urn:uuid:f623a596-9cde-4a6a-c1e6-a36e262e0d4a Sat, 13 Jul 2024 08:00:00 +0200 <p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Barbares, novella de Rich Larson, où l'on voit une immense créature dont la texture est celle d'une nébuleuse" border="0" data-original-height="752" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU5WWxIy-Ofkm8y6uCRt4UvnaCiNbcaN-ehrT3M_vOFgUxIeJ9LtBUCnivzIkhngSjigBQ-HFW7EbiJC79JbgcSZh44ccbJGH-Peg75oX_5nV-A0bwdEU5-mOY-QCXimq8cU7Ob-PwrFkSSQ9cC3WgZVMYa8UXcKSrcBzjwUi5f_UnxpIEz9OEXLa0nKlU/w266-h400/barbares.jpg" width="266" /></div><p></p><p>Mon mois de juin a été marqué par une panne de lecture assez phénoménale, puisque j’ai passé près de trois semaines sur un livre d’à peine 100 pages. J’ai presque envie de lui demander pardon de l’avoir ainsi maltraité, il n’en méritait pas tant !<span></span></p><a name='more'></a><i>Barbares</i> de Rich Larson met en scène Yanna, une contrebandière qui est embauchée avec son collègue Hilleborg pour accompagner des jumeaux dans l’exploration d’une nagevide, une créature titanesque sur/dans laquelle on peut vivre. Celle-ci, cependant, a la particularité d’être morte.<br /><br />J’ai beaucoup aimé l’univers, le concept de nagevide, la mise en scène de son écosystème délirant et les ravages provoqués par la décomposition de celle-ci sur tous ses habitants. J’ai été curieuse quant à l’objectif des jumeaux, et j’ai bien aimé certains concepts (comme le destin malheureux d’Hilleborg).<br /><br />Mais comme j’ai lu ce texte court sur une période longue, trois pages par ci, trois pages par-là, j’ai complètement perdu de vue l’intrigue, je serais donc bien en peine de juger celle-ci.<br /><br />Heureusement, j’avais déjà lu assez de Rich Larson pour savoir que c’est un auteur très intéressant, alors même si on ne peut pas dire que cette lecture soit une réussite, je pense que ce n’est pas la faute de la novella mais celle du contexte de lecture. Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion à son sujet.<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Barbares</i> (<i>Barbarians</i>) est une novella de Rich Larson écrite en 2023 et publiée la même année aux éditions du Bélial’ dans la collection Une heure-lumière. Traduction de Pierre-Paul Durastanti. Couverture d’Aurélien Police. 98 p.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/11/06/barbares-_-rich-larson/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2023/10/17/barbares-rich-larson/">L’Épaule d’Orion</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/10/barbares-rich-larson.html">Les lectures du Maki</a>, <a href="https://mondesdepoche.fr/2024/05/14/chronique-barbares-rich-larson/">Mondes de poche</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/10/barbares-rich-larson.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://rsfblog.fr/2024/06/07/summer-star-wars-ahsoka/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="239" data-original-width="250" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9mLTh23gpsWap3jncptmlyGzp7GiZGXsEV18-dM1vo-qgslCVl8dRnBemi6DtCcV6WCgmIFIOf8iRf1U8Lv2LYJyNlGDQ_N7AGHU3YVxXUY_US6CI8c9BcSbAhWCx74VibNgGDXLOeYtRvqvGdhjFnIEqV5W1vRaX97MUiUJxhMexml-YoSHvt6Nv1K7j/w200-h191/SSWAhsoka.jpg" width="200" /></a></div><p></p> Imaginales 2024 – Retour en images http://rsfblog.fr/2024/07/11/imaginales-2024-retour-en-images/ RSF Blog urn:uuid:e6d2901a-c467-9e8b-86e2-7263f3d477de Thu, 11 Jul 2024 17:30:17 +0200 <p>Après avoir fait l’impasse sur l’édition 2023 en raison des événements de 2022, nous sommes revenus à Épinal pour l&#8217;édition 2024 des Imaginales, avec une impatience mêlée d’appréhension. Premier constat : les Imaginales sont désormais liées à la Fête des Images (qui avait lieu en septembre habituellement). Le soir venu, les places d’Épinal se sont [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/11/imaginales-2024-retour-en-images/">Imaginales 2024 &#8211; Retour en images</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> La Trilogie Baryonique : 3. Le Dôme de la Méduse - Pierre Raufast https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/07/la-trilogie-baryonique-3-le-dome-de-la.html Les Lectures du Maki urn:uuid:c3854998-3d88-effb-4759-2dea45a92817 Tue, 09 Jul 2024 15:11:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhad3uINGA6y-1Dct3t7BpErNv9oGEcD_yBJ4EO47dzsqqHE5fmdi8DlnsZyKocNrFHiNvo52UUThPrLzxXwqh_w-ZqQP1BiXsYmFzSj4DsMtq_MVQLmOc7DbQVo_ZZj7bB6kRWBDBKK2vpiJNxPa9mOd9QWwUjNpbhihMROzEPlPB7Bcs8D_6UJsQfMts/s1500/La-Trilogie-baryonique-3-Le-Dome-de-la-meduse.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhad3uINGA6y-1Dct3t7BpErNv9oGEcD_yBJ4EO47dzsqqHE5fmdi8DlnsZyKocNrFHiNvo52UUThPrLzxXwqh_w-ZqQP1BiXsYmFzSj4DsMtq_MVQLmOc7DbQVo_ZZj7bB6kRWBDBKK2vpiJNxPa9mOd9QWwUjNpbhihMROzEPlPB7Bcs8D_6UJsQfMts/s320/La-Trilogie-baryonique-3-Le-Dome-de-la-meduse.jpg" width="218" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Trop rapide, trop facile</span></div><p></p><div style="text-align: justify;">Après&nbsp;<a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/trilogie-baryonique-tragedie-de-l-orque-pierre-raufast.html" target="_blank"><i>La Tragédie de l'Orque</i></a> et <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/trilogie-baryonique-tragedie-de-l-orque-pierre-raufast.html" target="_blank"><i>Le Système de la Tortue</i></a>, <b>Pierre Raufast</b> revient une dernière fois à sa <i>Trilogie Baryonique</i> avec <i>Le Dôme de la Méduse</i>. Suite directe des deux premiers tomes, ce nouvel opus commence par un double résumé des épisodes précédents. Un petit plus non négligeable qui nous permet de replonger dans l'univers des Orcas sans trop de difficultés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour le reste, <i>Le Dôme de la Méduse</i> est dans la lignée du second volume, c'est-à-dire un récit mêlant la politique et ses coulisses sombres, la Science dans tout ce qu'elle a de plus respectable (et ici, <b>Pierre Raufast</b> n'est pas avare de concepts scientifiques issus de nombreux domaines : préparez-vous à quelques cours magistraux !), et une galerie de personnages aussi sympathique que diversifiée. Derrière de bonnes intentions, l'ensemble est cependant quelque peu simpliste voire un peu naïf mais l'auteur est beaucoup plus convaincant quand il aborde les problématiques liées aux Intelligences Artificielles (son cœur de métier) et à tout ce qui est associé aux mathématiques et aux "codages" (je reste volontairement flou pour ne pas divulgâcher une grande partie de l'intrigue de ce roman !).&nbsp;<i>Le Dôme de la Méduse</i> a les qualités et les défauts des précédents volumes, vous ne serez donc pas déçu de lire cette conclusion qui offre matière à réflexion au-delà du divertissement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, cette trilogie Baryonique, Space Opera à la fois grand public et reposant sur des bases scientifiques solides que ce soit en physique, astrophysique, informatique ou biologie, est un excellent divertissement qui ne convaincra vraiment que les non-inités à la Science-Fiction, les autres y trouveront une petite pastille rafraichissante. Mais l'ensemble a le mérite d'exister et permettra probablement à certains de lire un genre auquel ils goûtent peu et pourrait les inviter à découvrir d'autres contrées science-fictives. Et rien que pour cela, on pourra remercier <b>Pierre Raufast </b>et les <b><i>Editions Aux Forges de Vulcain</i></b> de nous avoir proposé cette série.</div><div><br /><br /></div><div>L'avis du <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/05/10/le-dome-de-la-meduse-la-trilogie-baryonique-3-pierre-raufast/" target="_blank"><i>Nocher des Livres</i></a></div><div><br /></div><div><br /></div> Les Fourneaux de Crachemort de Raphaël Bardas https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/08/les-fourneaux-de-crachemort-de-raphael-bardas/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:e1fa5ef1-7d1c-5129-e134-8e9fb46f9f7a Mon, 08 Jul 2024 09:31:08 +0200 Les fourneaux de Crachemort est le troisième roman de Raphaël Bardas publié chez Mnémos, après sa duologie des Chevaliers du Tintamarre. Il se déroule dans le même univers, mais avec des personnages différents et dans d&#8217;autres lieux. On peut ainsi le lire de manière tout à fait indépendante. Quatre jeunes amis (Catane, Fauve, Marcello et [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="600" height="839" data-attachment-id="52686" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/07/08/les-fourneaux-de-crachemort-de-raphael-bardas/9782382671320-600x839/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671320-600x839-1.jpeg" data-orig-size="600,839" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="9782382671320-600&#215;839" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671320-600x839-1.jpeg?w=215" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671320-600x839-1.jpeg?w=600" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/9782382671320-600x839-1.jpeg?w=600" alt="" class="wp-image-52686" style="width:326px;height:auto" /></figure></div> <p><em>Les fourneaux de Crachemort</em> est le troisième roman de Raphaël Bardas publié chez Mnémos, après sa duologie des Chevaliers du Tintamarre. Il se déroule dans le même univers, mais avec des personnages différents et dans d&rsquo;autres lieux. On peut ainsi le lire de manière tout à fait indépendante.</p> <p>Quatre jeunes amis (Catane, Fauve, Marcello et Mwandishé ) profitent de la vie dans belle cité de Brillanza. Ils sont liés par une même vision de la vie, une envie de profiter de leur jeunesse et leur amour des bonnes choses, de toutes les bonnes choses. Un soir, ils décident de tenter un petit cambriolage, a priori sûr et sans danger dans une demeure censée être vide. Malheureusement, les choses vont mal tourner. Après avoir récupéré chacun un objet lors de leur larcin (une épée, un manteau, un masque et une plume), les quatre jeunes gens vont se retrouver dans l&rsquo;obligation de fuir la cité et leurs petites vies pas si rangées que ça. Ils fuient à la fois les autorités, et les obligations familiales dont ils ne veulent pas, espérant trouver une solution sur la route. Et quoi de mieux pour tracer la route qu&rsquo;une roulotte à fourneaux tractée par un mégalodonte nain pour commencer des aventures rocambolesques.</p> <p>Voila le début des aventures de Catane, Fauve, Marcello et Mwandishé, bien décidés à profiter de leurs nouvelles vies sur la route entre foires et festivals à bord de leur roulotte, en inventant des recettes et vendant des saucisses. Une vie qui a tout pour leur plaire au début jusqu&rsquo;à ce que plusieurs événements tragiques leur fassent se demander si les artefacts récupérés lors du cambriolage ne seraient pas maudits.</p> <p>Le début du roman et la présentation des différents personnages sont très réussis. Chacun a son caractère bien à lui, même si ils sont liés par leur manière de voir la vie et de vouloir en profiter. Leur devise pourrait être &laquo;&nbsp;carpe diem&nbsp;&raquo; tellement ils aiment profiter de tous les plaisir. Mwandishé a une place à part dans le groupe, elle en est l&rsquo;âme, la plume, celle qui apporte l&rsquo;émotion. Marcello est porté sur les plaisirs de la bouche, c&rsquo;est un véritable chef. Catane et Fauve ont le don pour s&rsquo;attirer des ennuis. Tous les 4 sont des héros attachants, improbables, drôles, doués de réparties. Ils sont le cœur du roman et lui apportent tout son sel.</p> <p>Le rythme est assez inégal, les aventures apparaissent un peu répétitives et le roman s&rsquo;enlise un peu vers son milieu. La véritable intrigue met du temps à arriver. Puis le roman prend un aspect un peu plus sombre, plus noir avec la prise en compte des dangers qui les attendent. Raphaël Bardas arrive à contrebalancer la noirceur du danger par les facéties des personnages et leur amitié. Il a également accordé une place importante à l&rsquo;art dans son histoire, et à son pouvoir pour essayer d&rsquo;échapper au poids du passé.</p> <p>On passe ainsi un très bon moment en compagnie de <em>Les fourneaux de Crachemort</em>. Les personnages et leurs liens si forts donnent du baume au cœur, les jeux de mots donnent le sourire et on ressort avec l&rsquo;envie de goûter à toutes les bonnes choses que la vie peut nous offrir.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/06/03/les-fourneaux-de-crachemort-raphael-bardas/">Le Nocher des livres</a>, <a href="https://www.bookenstock.fr/2024/05/les-fourneaux-de-crachemort-de-raphael.html">Dup</a> (bookenstock), <a href="https://ours-inculte.fr/les-fourneaux-de-crachemort/">l&rsquo;ours inculte</a>, </p> <p>Auteur: Raphaël Bardas</p> <p>Éditions: Mnémos</p> <p>Parution: 15 mai 2024</p> <p>S’introduire chez le vieux Moglione, paix à son âme, et voler quelques bibelots aurait dû être un jeu d’enfant. Pourtant, quand le cambriolage tourne au fiasco, quatre amis inséparables se retrouvent contraints de fuir la belle cité de Brillanza. S’improvisant cuisiniers et comédiens itinérants, ils peuvent compter sur leur bonne humeur et leur inventivité culinaire pour se sortir des galères. Mais alors que leur route les mène toujours plus au nord, ils découvrent que les objets qu’ils ont volés semblent avoir réveillé les souvenirs d’une guerre meurtrière, qui ravagent peu à peu les régions qu’ils parcourent, de la côte des Dryades aux marais baïlaks… Un nom est sur toutes les lèvres : la sorcière Crachemort serait de retour. Mais peut-on sauver le monde seulement armé de jeux de mots et de bons petits plats ?</p> Jean-Laurent Del Socorro - Peines de mots perdus https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/07/jean-laurent-del-socorro-peines-de-mots.html 233°C urn:uuid:6ded685d-062a-82f2-82a8-7b83288fd0d2 Sun, 07 Jul 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV1fZ9JXTQS-GzCMYivQG1iuvKhd70rRAeg_X5sOh0Efm_wyywtpxKKtiJfaxeHgGO4ODx7vIl0jQzPnUmc_gbadN_AI2ZEK-xlhBFs6lEaErV98ddj6YyoWCXs3ywhyHtR3Hw-2wdINGN_SijlpBzIYDuKxgkhrlzHT1e6WqzvHFZCpwtkQWC9LbeKLyF/s1000/peinesdemotsperdus.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="714" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV1fZ9JXTQS-GzCMYivQG1iuvKhd70rRAeg_X5sOh0Efm_wyywtpxKKtiJfaxeHgGO4ODx7vIl0jQzPnUmc_gbadN_AI2ZEK-xlhBFs6lEaErV98ddj6YyoWCXs3ywhyHtR3Hw-2wdINGN_SijlpBzIYDuKxgkhrlzHT1e6WqzvHFZCpwtkQWC9LbeKLyF/w285-h400/peinesdemotsperdus.jpg" width="285" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Peines de mots perdus, Jean-Laurent Del Socorro, 2024, 260 pages</i></div><br /> France, 1593. La Compagnie du Chariot, une troupe de mercenaires, est emprisonnée. En échange de leur liberté, leur capitaine, Axelle de Thorenc, se voit confier une mission pour le compte du roi Henri IV : partir en Angleterre pour y récupérer le mystérieux sceau de l'enfer. Une mission qui aura des échos tout au long de sa vie.<br /><br /> <i>Peines de mots perdus</i> prend place dans un univers habituel de Jean-Laurent Del Socorro, où se sont déjà déroulés, entre autres, deux excellents textes : <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2015/04/jean-laurent-del-socorro-royaume-de.html"><span style="color: #da901f;"><i>Royaume de vent et de colères</i></span></a> et <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2020/06/jean-laurent-del-socorro-le-vert-est.html"><span style="color: #da901f;"><i>Le Vert est éternel</i></span></a>. Je dis "univers" mais il vaudrait mieux dire "époque" tant c'est la partie historique qui est la plus prégnante dans cette fantasy historique. Malheureusement, cette troisième lecture fut bien moins enthousiasmante que les deux premières.<br /><br /> <i>Peines de mots perdus</i> est une sorte de fix-up de trois nouvelles, toutes mettant en scène Axelle se rendant en Angleterre, à quelques décennies d'intervalle, pour des missions ayant toute un socle commun. Ces textes ne sont pas mauvais. Ce sont des petites aventures sympathiques, où le travail historique est certainement grand et où le féminisme et la sororité ont une place importante. Ça se lit sans mal, sans déplaisir, mais sans véritable enthousiasme non plus.<br /><br /> Il y a deux problèmes. Premièrement tout se déroule trop rapidement et trop bien, c'est gentillet. Ce qui ne serait pas forcément si grave s'il n'y avait pas le deuxième souci : je n'ai eu aucun investissement émotionnel envers les personnages. Elles ont pourtant un fort potentiel mais tout va trop vite pour avoir le temps de s'attacher - même si ça ne gêne pas Axelle, la solitaire qui se fait des meilleures amies toutes les 5 minutes après deux phrases échangées - et ce d'autant plus qu'une grande partie des évènements les plus impactants ont lieu lors des entractes entre les différents textes. Tout ça fait que si <i>Peines de mots perdus</i> est loin d'être une mauvaise lecture, elle est tout de même assez anecdotique.<br /><br /> <i>Couverture : Xavier Colette</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://yuyine.be/review/book/peines-de-mots-perdus"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/02/14/peines-de-mots-perdus-jean-laurent-del-socorro/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/03/06/peines-de-mots-perdus-jean-laurent-del-socorro/"><span style="color: #da901f;">Le Nocher des livres</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2024/02/29/peines-de-mots-perdus/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, ...</i> La Maison des Saints – Derek Künsken https://lepauledorion.com/2024/07/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken/ L'épaule d'Orion urn:uuid:28348d82-008e-3358-48de-f3b570728d04 Sat, 06 Jul 2024 14:20:03 +0200 Un an très exactement après Les profondeurs de Vénus, Albin Michel Imaginaire a publié le deuxième tome du diptyque écrit par l’auteur canadien Derek Künsken, La Maison des Saints. Pour rappel, cette série s’inscrit dans l’univers de la trilogie du Magicien quantique en cours de publication chez l’éditeur, avec déjà deux tomes parus (Le Magicien &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/07/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">La Maison des Saints – Derek&#160;Künsken</span></a> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="700" height="1024" data-attachment-id="15309" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/07/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken/kunsken-lamaisondessaint-700w/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg" data-orig-size="700,1024" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="kunsken-lamaisondessaint-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg?w=700" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/07/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-15309" style="width:365px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Un an très exactement après <strong><a href="https://lepauledorion.com/2023/05/29/les-profondeurs-de-venus-derek-kunsken/">Les profondeurs de Vénus</a></strong>, Albin Michel Imaginaire a publié le deuxième tome du diptyque écrit par l’auteur canadien Derek Künsken, <strong>La Maison des Saints</strong>. Pour rappel, cette série s’inscrit dans l’univers de la trilogie du Magicien quantique en cours de publication chez l’éditeur, avec déjà deux tomes parus (<strong><a href="https://lepauledorion.com/2020/02/24/le-magicien-quantique-derek-kunsken/">Le Magicien quantique</a></strong>&nbsp;et&nbsp;<strong><a href="https://lepauledorion.com/2022/02/24/le-jardin-quantique-derek-kunsken/">Le Jardin quantique</a></strong>).&nbsp;L’action se déroule au XXIIIe siècle de notre ère, soit près de trois cent ans avant les événements rapportés dans <strong>Le Magicien quantique</strong>. C’est un monde différent, qui n’a que très peu à voir avec celui dans lequel l’<em>homo quantus </em>Belisarius Arjona préparera le casse du millénaire. Le lien est le découverte du premier trou de ver qui ouvrira l’Axis Mundi à l’humanité et lui permettra de se disperser à travers la galaxie. C’est cette «&nbsp;invention&nbsp;» fortuite à la surface de Vénus que raconte <strong>Les Profondeurs de Vénus</strong> et <strong>La Maison des Saints</strong>.</p> <p class="has-text-align-justify">Si je me permets cette révélation, qui n’en est pas une, c’est qu’elle n’est qu’un prétexte utile à l’auteur pour écrire une histoire familiale ayant pour scène la planète Vénus. Le trou de ver, alors inexploité, est une trouvaille dont le potentiel économique aiguise l’appétit autant des misérables que des puissants – tel un fabuleux filon d’or ou un puit de pétrole lors de la conquête de l’ouest. La duologie de Derek Künsken n’est autre qu’un western contemporain propulsé vers de nouvelles frontières, celle du système solaire. L’antagoniste ici est le capitalisme sous la forme de la Banque de Pallas qui corrompt le gouvernement vénusien qui, à son tour, exploite et soumet la population de la colonie, et de ses coureurs qui miment l’atmosphère pauvre en ressources de Vénus à en crever. Les profondeurs de Vénus rappellent ainsi le <strong>Germinal</strong> d’Emile Zola où les Aquillon reprennent le rôle des Lantiers-Macquart et Vénus celui des mines de Mintsou. Un western moderne aussi dans le choix des personnages qui composent la famille d’Aquillon, découvreuse de l’objet des convoitises, et des thématiques qu’ils permettent à l’auteur de développer, un peu trop lourdement pour l’équilibre narratif des deux romans. Un western futuriste enfin par son approche hard-SF. &nbsp;Derek Künsken a pris le temps d’étudier la question vénusienne, et se montre crédible sur les conditions physico-chimiques qu’on y trouve sur la planète. Son atmosphère essentiellement composée de dioxyde de carbone, sa pression de 91 atmosphères terrestres, sa température moyenne qui dépasse les 450°C et ses pluies d’acide sulfurique façonnent le décors du roman et imposent des conditions de vie extrêmes aux colons de ce far far west. Les nombreuses et minutieuses descriptions de l’atmosphère de Vénus, et des techniques déployées par ses habitants pour y survivre, apportent au roman une dimension scientifique, spéculative et vertigineuse qui font le bonheur des amateurs de science-fiction ambitieuse.</p> <blockquote class="wp-block-quote is-layout-flow wp-block-quote-is-layout-flow"> <p>&laquo;&nbsp;Assassinés l&rsquo;un et l&rsquo;autre pour un rêve d&rsquo;étoiles.&nbsp;&raquo;</p> </blockquote> <p class="has-text-align-justify">Malgré ses qualités, au premier rang desquelles la mise en place de l’univers, ce deuxième tome confirme les défauts que je trouvais à son prédécesseur. il est lui aussi très lent et met beaucoup de temps, et de pages, à véritablement démarrer. Il faut attendre la deuxième moitié pour que le rythme s’envole et que l’histoire se meuve. Künsken dilue son récit dans d’interminables passages qui relèvent de la disgression. Certes, on m’opposera que ces pages se consacrent aux personnages et leurs tragédies personnelles, mais bon sang que c’est long&nbsp;! De plus, on touche là au second problème de la série, en ce qui me concerne, qui est la galerie des personnages. Quand bien même les intentions de l’auteur sont évidentes en ce qui concerne ses personnages, les dotant d’un caractère propre, d’une quête personnelle, de forces et de faiblesses, je n’ai jamais réussi à m’intéresser à leur sort et, cruellement, n’en avais pas grand-chose à faire lorsqu’ils venaient à disparaitre. <strong>La Maison des Saints</strong> me fait l’impression d’une très bonne histoire racontée par de mauvais interprètes. En comparaison, et dans le genre du planet opera, les personnages de la trilogie <strong>Luna</strong> de Ian McDonald étaient bien plus attrayants, et par là même convaincants. A l’endroit des passions, une belle collection de salauds parfois suscitent plus l’empathie tout en remplissant une fonction cathartique essentielle à ce type de récit.</p> <p class="has-text-align-justify">Des<strong> Profondeurs de Vénus</strong> et de sa suite <strong>La Maison des Saints</strong>, je retiendrai une œuvre vertigineuse dans sa description d’un monde étranger et hostile, réussie dans son ambition d’y faire évoluer une humanité aux frontières des possibles, toutefois alourdie par sa lenteur narrative et des protagonistes sans charisme.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>D’autres avis&nbsp;: <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken.html">Les lectures du Maki</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/26/la-maison-des-saints-derek-kunsken/">Au pays des Cave Trolls</a></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Titre : </strong>La Maison des Saints</li> <li><strong>Série :</strong> Les Profondeurs de Vénus T.2</li> <li><strong>Auteur :</strong> Derek Künsken</li> <li><strong>Publication :</strong> 29 mai 2024, Albin Michel Imaginaire</li> <li><strong>Traduction :</strong> Gilles Goullet</li> <li><strong>Illustration de couverture :</strong> Manchu</li> <li><strong>Nombre de pages :</strong> 592</li> <li><strong>Format :</strong> papier (25,90 €) et numérique (12,99 €)</li> </ul> Prix Planète-SF 2024 – Les nominés http://rsfblog.fr/2024/07/06/prix-planete-sf-2024-les-nomines/ RSF Blog urn:uuid:1bd6d3ea-d752-aed2-27b2-76abec23a379 Sat, 06 Jul 2024 11:30:08 +0200 <p>Les nominés de l’édition 2023 du Prix Planète-SF des Blogueurs ont été annoncés. Le Prix des blogueurs de Planète SF récompense chaque année le meilleur ouvrage (roman ou recueil de nouvelles) de science-fiction, fantasy ou fantastique inédit publié durant l’année écoulée – le meilleur ouvrage lu par les blogueurs de l’agrégateur éponyme, s&#8217;entend. Voici donc [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/06/prix-planete-sf-2024-les-nomines/">Prix Planète-SF 2024 – Les nominés</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Viande : le chef d’œuvre oublié de la dystopie https://justaword.fr/viande-le-chef-d%C5%93uvre-oubli%C3%A9-de-la-dystopie-4248d68b77b1?source=rss----3d0c2a32b44--science_fiction Science Fiction in Juste un mot on Medium urn:uuid:cb659b2f-e20f-e548-8bee-1eb7fdda325a Thu, 04 Jul 2024 20:27:06 +0200 <figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*h_MWWYd5ynPVwlkchNXMVA.jpeg" /></figure><h3>Viande : le chef d’œuvre oublié de la dystopie</h3><h4>Dévorer ou être dévoré</h4><p>L’un des genres les plus importants et respectés de la science-fiction reste encore aujourd’hui la dystopie, genre dans lequel le lecteur découvre des sociétés autoritaires où les libertés n’existent plus, où l’humanité est vidée de sa substance. <br>Les exemples de dystopie sont légion : <strong>1984</strong> de <strong>George Orwell</strong>, <strong>Le Meilleur des mondes</strong> d’<strong>Aldous Huxley</strong> ou encore <strong>La Servante Écarlate</strong> de <strong>Margaret Atwood</strong>. Mais au-delà de ces classiques célèbres, d’autres ont eu moins de chance et sont restées plus confidentielles.<br>C’est le cas de <a href="https://justaword.fr/limbo-40edebf96ba3"><strong>Limbo</strong></a><strong> </strong>de <strong>Bernard Wolfe</strong> ou d’<a href="https://justaword.fr/eux-le-chef-d%C5%93uvre-perdu-de-la-dystopie-moderne-e74b4c5fa6e6"><strong>Eux</strong></a> de <strong>Kay Dick</strong>. <br>Et c’est le cas du roman qui nous intéresse aujourd’hui, réédité en langue française par les audacieuses éditions des <em>Monts Métallifères</em> : <strong>Viande</strong>.</p><blockquote>« Pour un misérable, tout espoir est bon. »</blockquote><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/1024/1*oHHCJrWTwmFAsOaYaCyqQQ.jpeg" /></figure><h3>Un parcours clandestin</h3><p>Avant de nous intéresser au récit en lui-même, il est primordial de dire un mot de son auteur : <strong>Martin Harníček</strong>. Né en 1952 à Prague dans la Tchécoslovaquie communiste, il évolue rapidement dans le milieu underground où son opposition au régime va s’exprimer par l’écriture. <br>Auteur de plusieurs « <em>samizdats </em>» — un terme russe qui signifie littéralement auto-édition, désignant en réalité un ensemble hétérogène de manuscrits souvent dactylographiés circulant sous le manteau au sein du bloc soviétique. Ces <em>samizdats </em>lui vaudront les douteuses attentions du <em>StB</em>, le service de renseignements tchécoslovaque. Avant son exil en RFA dans les années 80 suite à sa signature de la <em>Charte 77</em>, une initiative citoyenne qui s’oppose au pouvoir politique en place, il se fait remarquer par <strong>Viande</strong>, un <em>samizdats </em>de 120 pages aussi sinistre que glaçant. Initialement publié en 1981 par <strong><em>’68</em></strong><em> </em><strong><em>Publishers</em>,</strong> une maison d’édition Tchèque en exil au Canada, le texte nous arrive enfin en langue française grâce à la traduction de <strong>Benoît Meunier </strong>plus de quarante ans plus tard ! <br>Une histoire rocambolesque à la hauteur du jusqu’au boutisme du roman lui-même… Entrons à présent dans le vif du sujet !</p><blockquote>« Les étals étaient couverts de viande, et je n’avais pas à craindre d’être moi aussi abattu ce jour-là. »</blockquote><h3>La faim justifie les moyens</h3><p>Les halles. Un lieu central, capital même, qui s’invite immédiatement dans le récit. Notre narrateur, jamais nommé, est un habitant ordinaire d’une ville jamais nommée non plus. L’identité se dissout, elle semble n’exister que pour qualifier les différents groupes auxquels appartiennent les êtres humains que l’on croise. Policiers, bouchers, tire-au-flanc…<br>Notre narrateur n’a rien d’extraordinaire. Il n’est ni un héros ni un dangereux révolutionnaire. Lorsqu’il pénètre dans ces fameuses halles, il le fait en toute conscience de la dangerosité de son acte. <br>Parmi les étals sans fin de viande exposée dans ces immenses entrepôts, les habitants viennent troquer des tickets contre de la barbaque. <br>En ville, il n’existe de toute façon qu’un seul type de nourriture… mais tout le monde n’a pas droit à la même qualité de viande pour autant. <br>La première classe, la plus prisée avec des morceaux tout frais issus d’un abattage récent et sain.<br>La seconde classe qui reprend les invendus de la précédente en y ajoutant les carcasses de morts naturelles. <br>Puis la troisième classe, la plus grande, la plus fréquentée aussi où les morceaux passent du rouge au pourrissant, de la fraîcheur au nauséabond. <br>Notre narrateur sait que venir aux halles est une obligation pour survivre, car il faut bien manger après tout. Mais venir aux halles, c’est aussi un risque. Si les policiers qui arpentent les lieux vous contrôlent et que vous n’avez aucun ticket sur vous, la sanction est immédiate : <em>l’abattage </em>! <br>Une fois abattu, direction la première classe pour la mise en vente.<br>Car ici, si vous ne l’aviez pas encore deviné, la viande consommée ici est humaine. Rien ne se perd, tout se consomme. <strong>Martin Harníček </strong>imagine une dystopie cannibale violente et complètement désespérée où la peur règne en maître à chaque heure du jour et de la nuit. Pire encore, tout un chacun peut devenir un monstre pour assouvir sa faim comme le prouve le parcours de notre narrateur à la fois victime, complice et bourreau. <br>La moralité n’ayant aucun sens dans ce type de régime.</p><blockquote>« Dans cette communauté si dense, chacun vivait dans un isolement relatif ; même si c’était absurde et peu économique, chacun faisait cuire sa viande séparément, personne n’autorisait autrui à utiliser son combustible.<br>Les gens ne se retrouvaient sous un toit que pour une seule raison et pour une durée relativement courte, le temps d’être rassasié. »</blockquote><h3>L’horreur d’hier et d’aujourd’hui</h3><p><strong>Viande </strong>utilise le récit à la première personne pour explorer le désespoir d’une société qui se bouffe elle-même, littéralement. Inspiré de son expérience d’une dictature communiste, <strong>Martin Harníček </strong>construit un univers de cauchemar exposé avec une froideur clinique qui glace le sang. On suit l’impitoyable quotidien de notre narrateur dans sa lutte pour simplement manger. Tout devient risqué. <br>Si vous adressez la parole à un policier ? <em>Abattage</em>.<br>Si vous n’avez pas de billet en furetant près des étals des halles ? <em>Abattage</em>.<br>Si vous sortez de l’enceinte de la Ville ? <em>Abattage</em>.<br>Si vous abattez vous-même une personne pour vous nourrir ? <em>Abattage</em>.<br>Quelle solution de toute façon pour manger lorsque l’on ne dispose plus de ticket ? Car pour prétendre à ces précieux tickets, il vous faut bien avoir un toit. Autant dire que devenir SDF vous condamne à toutes les bassesses possibles et imaginables pour vous procurer de quoi vivre : vol, meurtre, délation… On comprend dès lors que le système en place vous pousse sans cesse à la violence, il est une parfaite métaphore de la société communiste de l’époque et, par une universalité assez troublante, du système capitaliste actuel qui force sans cesse à la consommation et entraîne des comportements complètement dénués d’humanité. La dystopie de <strong>Martin Harníček </strong>semble prendre son lecteur entre les mâchoires de deux systèmes terrifiants pourtant diamétralement opposé à la base.<br>Le règne de la peur qui s’installe au gré des pages résulte à la fois du comportement personnel du narrateur prêt à toutes les bassesses pour survivre, mais également de la construction sociale autour où tout encourage à profiter des faiblesses de l’autre pour lui substituer ses biens et survivre. Tout est prétexte d’ailleurs à l’abattage, tout peut vous mener à finir en bout de viande sur un étal. Une société devenue folle qui se consume elle-même, à force de paranoïa, de violence et d’inhumanité sur fond de propriété et d’interdits absurdes. <br>Reste alors une ultime question : peut-on fuir ce monde horrible qui se résume à manger ou être mangé ? <br>Dans les derniers instants, notre narrateur trouve une autre communauté hors des murs mais la réponse sinistre apportée risque d’en refroidir plus d’un : chassez le naturel…et il vous dévorera au galop !</p><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*qEXXcN6XED876ncGJG7LQA.jpeg" /></figure><h4>Dystopie glaçante dans la forme, répugnante sur le fond et parfaitement lucide même plus de quarante ans plus tard, Viande est une expérience totale qui bouleverse par sa lucidité et sa prescience. Stupéfiant et donc parfaitement indispensable.</h4><h4>Note : 9/10</h4><figure><img alt="" src="https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*Jb-KVcPz73Qs9-ynoXUUZA.jpeg" /></figure><img src="https://medium.com/_/stat?event=post.clientViewed&referrerSource=full_rss&postId=4248d68b77b1" width="1" height="1" alt=""><hr><p><a href="https://justaword.fr/viande-le-chef-d%C5%93uvre-oubli%C3%A9-de-la-dystopie-4248d68b77b1">Viande : le chef d’œuvre oublié de la dystopie</a> was originally published in <a href="https://justaword.fr">Juste un mot</a> on Medium, where people are continuing the conversation by highlighting and responding to this story.</p> Ils ont rejoint ma PAL (160) http://rsfblog.fr/2024/07/03/ils-ont-rejoint-ma-pal-160/ RSF Blog urn:uuid:118463a1-bf62-cc46-8b8e-ebd75bcbe6f6 Wed, 03 Jul 2024 17:30:50 +0200 <p>Si, côté météo, on est passé de l&#8217;automne au plein été en deux jours (et que, enfin, il pousse autre chose dans le jardin que de la mauvaise herbe et du trèfle), juin se termine sur un KO politique avec l&#8217;élection d&#8217;un député RN au premier tour dans ma circonscription (on remerciera au passage l&#8217;inconséquence [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/07/03/ils-ont-rejoint-ma-pal-160/">Ils ont rejoint ma PAL (160)</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Mort aux Geais ! (Capital du Nord 2) – Claire Duvivier https://nevertwhere.blogspot.com/2024/07/mort-aux-geais-capital-du-nord-2-claire.html Nevertwhere urn:uuid:a3e6b911-b610-cf66-1d09-213ef8670733 Wed, 03 Jul 2024 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Mort aux Geais ! : on y voit une ville stylisée à flanc de montagne très ordonnée dans un style qui évoque les Pays-Bas. A l'avant, sur la mer, un navire de guerre tire des coups de canons" border="0" data-original-height="732" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh81Rxh_4l_tVntnZpStFQ740EJx_EKLOvUF2v8woh3ih71Ch7hG0ftJPLJIPvHSMte-uD-qs0P7lC_QP4FqcTGaqbY6e79fkubnLEzK8fnqZDcJOJs-aXnPyjIaIbhu4vncz0NTfyVX1wooWddcvWGpg8GijhkAkw4ZEBRo0CDScnM7rGtQXm36ekUT6xq/w273-h400/mortsauxgeais.jpg" width="273" /></div><br />Je continue petit à petit ma lecture du cycle de <i>La Tour de Garde</i>, au gré de mes passages à la bibliothèque. Me voilà de retour aux côtés d’Amalia, que j’avais laissé en fort mauvaise posture à la fin de <i>Citadins de demain</i>, et j’ai hâte de voir comment elle va s’en sortir.<span><a name='more'></a></span>En commençant ce roman, je me suis dit que malgré son petit côté Fitz, Nox ne s’en sortait pas si mal que ça. Enfin disons qu’au début de son tome 2, sa situation est clairement meilleure que celle d’Amalia et de Yanos qui se cachent dans les Faubourgs.<br /><br />C’est vraiment marrant de comparer les villes et les personnages principaux. Alors que Gemina est une ville de fantasy médiévalisante avec son plan torturé, ses querelles internes, son ambiance, Dehaven ressemble plus à une ville marchande d’il y a quelques siècles avec ses compagnies commerciales et son oligarchie.<br /><br />Amalia est également plus carrée et rationnelle que Nox. Ça met de la distance, tout de suite. Je me suis dit une ou deux fois que je n’aurais pas perçu certains épisodes de la même façon s’ils avaient été racontés par Nox au lieu d’Amalia. Mais j’aime bien son côté décalé, parfois très froid.<br /><br />L’intrigue, forcément semble beaucoup plus politique, avec des questions de rapport de pouvoirs et de lutte des classes. Mais le surnaturel s’y invite néanmoins, de façon d’autant plus frappante qu’on s’y attend moins qu’à Gemina où il semble faire partie intégrante de la ville.<br /><br />L’histoire est toujours aussi prenante. Je dois dire que ce cycle de fantasy est une des rares lectures qui me fait ranger mon téléphone dans les transports en commun (il m’est même arrivé de sortir directement le livre), ce qui en dit long sur son pouvoir d’attraction.<br /><br />Arrivée à la fin des deux tomes 2, on sent que les deux intrigues vont se rejoindre, et je suis vraiment curieuse comment tout cela va s’organiser et vers quelle conclusion on va aller. Vivement mon prochain passage à la bibliothèque !<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Mort aux Geais !</i> (<i>Capital du Nord 2</i>) de Claire Duvivier est le quatrième roman du cycle de <i>La Tour de Garde</i>. Première parution aux Forges de Vulcain en 2022. Couverture d’Elena Vieillard. 421 pages.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2023/03/claire-duvivier-mort-aux-geais.html">233°C</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2022/11/02/la-tour-de-garde-capitale-du-nord-tome-2-mort-aux-geais-claire-duvivier/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2022/10/17/mort-aux-geais-claire-duvivier/">Le dragon galactique</a>, <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/10/20/mort-aux-geais-capitale-du-nord-2-claire-duvivier/">Le nocher des livres</a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2022/11/05/chronique-mort-aux-geais-claire-duvivier/">Sometimes a Book</a><br /><p></p> Carnet de bord – juin 2024 https://bibliosff.wordpress.com/2024/07/02/carnet-de-bord-juin-2024/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:6f30ef0b-4feb-cb5d-ac2c-d63c3bf03d46 Tue, 02 Jul 2024 08:12:00 +0200 Comics, lectures, films, séries, jeux... le récap mensuel ! <p>Comme tous les mois, voici mon billet culturel concernant lectures (livres, comics et BD), visionnages (films ou séries télévisées), et jeux (vidéos ou de rôle).</p> <span id="more-17943"></span> <h2 class="wp-block-heading">Livres</h2> <figure data-carousel-extra='{"blog_id":26269565,"permalink":"https:\/\/bibliosff.wordpress.com\/2024\/07\/02\/carnet-de-bord-juin-2024\/"}' class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bilan-lectures-juin-2024.jpg"><img data-attachment-id="17944" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/07/02/carnet-de-bord-juin-2024/bilan-lectures-juin-2024/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bilan-lectures-juin-2024.jpg" data-orig-size="1200,1200" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="bilan lectures juin 2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bilan-lectures-juin-2024.jpg?w=300" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bilan-lectures-juin-2024.jpg?w=723" tabindex="0" role="button" width="1024" height="1024" data-id="17944" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/07/bilan-lectures-juin-2024.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-17944" /></a></figure> </figure> <p>Entre deux relectures des tomes du <em>Livre des Martyrs</em>, j&rsquo;ai fini le diptyque <em>Loin des Iles Mauves</em> avec <strong>Le Sans-Soleil</strong> de Chloé Chevalier, avec <a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg">un avis hélas un peu mitigé</a>. Puis j&rsquo;ai commencé l&rsquo;épais troisième tome malazéen, <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2021/09/06/livre-martyrs-tome-3-souvenirs-glace-steven-erikson/">Les Souvenirs de la Glace</a>, avec une certaine appréhension vu ce qu&rsquo;il s&rsquo;y passe et dont je me rappelle encore trois ans après la première lecture&#8230;</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://encyclopedie-malazeenne.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Encyclop%C3%A9die_Malaz%C3%A9enne" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener"><img data-attachment-id="17822" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/05/01/carnet-de-bord-avril-2024/wiki-livre-martyrs-2/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp" data-orig-size="500,250" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="wiki-livre-martyrs" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=300" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=500" tabindex="0" role="button" width="500" height="250" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=500" alt="wiki livre des martyrs" class="wp-image-17822" srcset="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp 500w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=150 150w, https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/05/wiki-livre-martyrs.webp?w=300 300w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure></div> <h2 class="wp-block-heading">Jeux de rôle et vidéo</h2> <p>Une seule partie de <strong>Delta Green</strong> ce mois-ci, j&rsquo;ai cependant été occupé par des discussions afin de monter un groupe pour une campagne de <strong>Pathfinder 2E</strong> et nous avons pu faire connaissance lors d&rsquo;une soirée de présentation et de préparation (alias session 0 comme on dit dans le jargon).</p> <p>Côté jeux vidéos, je continue toujours mon périple égyptien avec <strong>Assassin&rsquo;s Creed Origins</strong>.</p> <h2 class="wp-block-heading">Films &amp; Séries</h2> <p>J&rsquo;ai regardé quelques épisodes de la saison 6 de <strong>Black Mirror</strong> et j&rsquo;avoue ne pas être convaincu jusqu&rsquo;à maintenant. Charlie Brooker a-t-il perdu son mojo ?</p> <h2 class="wp-block-heading">La Vie de ma PAL</h2> <p><strong>La Vie de ma PAL</strong> vous présente de façon succincte mes entrées et sorties de PAL. Les liens vers mes avis seront mis à jour à leur parution.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Entrées</strong></h3> <ul class="wp-block-list"> <li>Rien, nada</li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>0 entrée</strong>.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Sorties</strong></h3> <ul class="wp-block-list"> <li><em>Loin des îles mauves, tome 2</em> &#8211; <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/06/24/loin-des-iles-mauves-livre-2-le-sans-soleil-chloe-chevalier/"><strong>Le Sans-Soleil</strong> de Chloé Chevalier</a></li> </ul> <p>Ce qui fait <strong>1</strong> <strong>sortie</strong> <em>(je compte tout livre commencé, même s’il n’a pas été fini à la date de rédaction de ce billet).</em> Les relectures ne comptent bien sûr pas.</p> <h3 class="wp-block-heading">Bilan</h3> <p><strong>Et donc un bilan de &#8211; 1 pour ma PAL à fin juin.</strong></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p><em>Retrouvez mes autres carnets de bord mensuels au bout de ce&nbsp;<strong><a href="https://bibliosff.wordpress.com/tag/carnet-de-bord-mensuel/">clic</a></strong>&nbsp;!</em></p> L'Odyssée des Origines - Lilian Peschet https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/07/lodyssee-des-origines-lilian-peschet.html Les Lectures du Maki urn:uuid:0dc49dda-eb75-260a-d1e3-d33b5b2f5e04 Mon, 01 Jul 2024 21:19:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_fOcjMBSpGoH1_KnCDxbRQMCehP3MwsDaLRXHCB8HMpaK5qyY68IlEedYuL4OKKlV6uY5iW_ywzpYG-kcarv9hUCBKelqyn8DMEaHfMgJEBv8UK3m9E9CPLqDgehkaUqn_zl-EGnHAXoPQSGiwTDu-8Hl1QJUtDwRQ9tkRuKd2yq5WG1YmX_AjTyTVc8/s1232/Origine%20des%20esp%C3%A8ces.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1232" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_fOcjMBSpGoH1_KnCDxbRQMCehP3MwsDaLRXHCB8HMpaK5qyY68IlEedYuL4OKKlV6uY5iW_ywzpYG-kcarv9hUCBKelqyn8DMEaHfMgJEBv8UK3m9E9CPLqDgehkaUqn_zl-EGnHAXoPQSGiwTDu-8Hl1QJUtDwRQ9tkRuKd2yq5WG1YmX_AjTyTVc8/s320/Origine%20des%20esp%C3%A8ces.jpg" width="208" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Le Pulp par excellence</span></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><i>Les éditions du 38</i></b> sont une (petite) maison d'édition âgée de déjà dix ans à la ligne éditoriale que l'on qualifiera d'en marge. Engagée dans la littérature de genre, elle a l'ambition de mettre en avant des histoires divertissantes, plutôt grand public, que ce soit des romans ou plus récemment des séries littéraires à épisodes. Leur catalogue est disponible en numérique sur toutes les plateformes mais se décline aussi en version papier avec l'impression à la demande.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>L'Odyssée des Origines</i> est l'une des dernières séries à avoir vu le jour. Elle se compose de dix épisodes d'une cinquantaine de pages, signée <b>Lilian Peschet</b>. Space Opera et Intelligence Artificielle sont les moteurs de ce roman. Dans un avenir indéterminé, alors que la crise climatique aboutit à une Terre ravagée et quasi inhabitable, l'humanité se résout à construire des Arches Spatiales pour coloniser d'autres mondes et sauver si ce n'est la Terre du moins une partie de ses habitants et leur savoir-faire...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est à bord d'<i>Arche 12</i> que nous sommes projetés, un de ces vaisseaux générationnels, en proie à des difficultés. En effet l'IA de bord semble hors-service, les humains censés diriger le vaisseau ont disparu et des dégâts structurels importants sur l'Arche sont apparus. Mo5, un robot pilote est réveillé et doit parer au plus urgent afin que la mission qui lui a été assignée arrive à son terme.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier épisode démarre fort et donne le ton de la série : drôle, sympathique et distrayant. <b>Lilian Peschet</b> prend le parti de nous narrer l'histoire à travers le regard de plusieurs robots, chacun ayant une conception et un rôle différents, ce qui implique des contradictions et des malentendus entre leur programmation et la réalité à laquelle ils doivent se conformer. La structure narrative est plutôt originale mais sur le long terme cela devient répétitif et malgré de nouveaux éléments amenés tout le long des épisodes, le ressort reste finalement le même et peu lasser.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Lilian Peschet</b> surfe sur le phénomène du moment, l'Intelligence Artificielle, et joue avec nos peurs, nos doutes et surtout notre incompréhension des machines. Il démontre les incohérences de la programmation et confirme que l'Intelligence Artificielle n'est pas réellement intelligente sans humain derrière elle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour conclure, <i>L'Odyssée des Origines</i> est le pulp par excellence, celui qui permet de passer un bon moment. Ce roman n'est pas sans défaut mais pas sans qualité non plus. Gardons de ce récit vif et amusant l'interrogation autour des IA et les multiples références à la culture pop.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Bulles de feu #63 - Juin 2024 https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/07/bulles-de-feu-63-juin-2024.html 233°C urn:uuid:dbea8f26-1c9e-1988-fb51-620453bb6d1f Mon, 01 Jul 2024 18:18:00 +0200 Un petit récapitulatif de mes lectures BDs/mangas/comics du mois, pour en garder une trace.<br /> Le classement est absolument imparfait, insatisfaisant et un peu aléatoire mais peut donner un ordre d'idée. Les avis sont (ultra)brefs, n'hésitez pas à demander un complément d'informations en commentaire si nécessaire.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/s246/Flamme2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="246" height="86" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwuFjRwXSJSDhrlwiNFfHBepCkE04Px62Ed0gWNwVEAQu_5vi8FV9MlYyq-IJNYRS7muOiEXxTHwDxa0bcddmy1Mpeg1AF2rE-wsRAN6jLGox3m5HDQtrQvfV9XoLs8XAPRNo6bBBOO5vpkGosGXtKds8jHYobi-6O0eDE1aj6lzigoaDbq-69yp-1yw/w161-h86/Flamme2.png" width="161" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Bien / Ok / Correct</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4e2CpaBfPvyZZ5S75GbeCmP3OPrJP8JUz7caJhBpbBzUd8WWgyuoq2A1_49zE6DfahOJDlTAj3BRxCNguvDtq_gOe9b04vsCS1fjzEajG4ccKI1YHtdfXjxO_fEDjx8zwfR-_QIgiV0euv5jrS7jqw-bb-PhfUX2wk7ga-SyunZr_kylWU9ujnSOyX-hc/s1000/killingjoke.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="651" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4e2CpaBfPvyZZ5S75GbeCmP3OPrJP8JUz7caJhBpbBzUd8WWgyuoq2A1_49zE6DfahOJDlTAj3BRxCNguvDtq_gOe9b04vsCS1fjzEajG4ccKI1YHtdfXjxO_fEDjx8zwfR-_QIgiV0euv5jrS7jqw-bb-PhfUX2wk7ga-SyunZr_kylWU9ujnSOyX-hc/s200/killingjoke.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>The Killing Joke</i> - Alan Moore et Brian Bolland</b><br /><br />Une bonne idée générale, que ça soit l'<i>origin story</i> du Joker ou la réflexion sur la folie et le libre-arbitre, mais j'ai trouvé ça un peu vide et un peu vain (et un peu trop trash pour moi). Mais visuellement c'est beau, c'est déjà ça. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKdxO7C-IftGvv7n0oIs5Y7s1vHnTiYIP68RVjjCzld2UzUPt4AWwVuf8QeCGY4a8w7Ri0LwG8aJRBFroZ-7W_HzpQcJbBR6LjckczgDivQQV0zcZLVx4CZcf3UDxocLgFOHObrADbMHfifk4cKK9igppAQIhsnRtHASROcXq9Xb8AL9oIkkPSNzmW6Gz7/s1221/Couv_448541.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1221" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKdxO7C-IftGvv7n0oIs5Y7s1vHnTiYIP68RVjjCzld2UzUPt4AWwVuf8QeCGY4a8w7Ri0LwG8aJRBFroZ-7W_HzpQcJbBR6LjckczgDivQQV0zcZLVx4CZcf3UDxocLgFOHObrADbMHfifk4cKK9igppAQIhsnRtHASROcXq9Xb8AL9oIkkPSNzmW6Gz7/s200/Couv_448541.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Don't call it mystery</i> T.4-5/? - Yumi Tamura</b><br /><br />Deux tomes ok mais moins bons que les trois premiers, des mystères moins enthousiasmants et pas mal de blablas pour pas grand chose. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi55Bcm9ThYje2QKm6XvU_-clEFOQqojlNiBf_sc6Pg5rY14ikGsErm8o1gLSCd_H4LgGm673TvYOxPliJwSRqo8NuKjc0KCFJgIQEfyGA7tPTe3QfaBmUZvYy5NCalzWDo4-lERpKUwr3Qcod28MlLrNtX0hUFhiTlAXVSt9sF1fmE2G6guYNAF17K_MoI/s836/Couv_491002.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="836" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi55Bcm9ThYje2QKm6XvU_-clEFOQqojlNiBf_sc6Pg5rY14ikGsErm8o1gLSCd_H4LgGm673TvYOxPliJwSRqo8NuKjc0KCFJgIQEfyGA7tPTe3QfaBmUZvYy5NCalzWDo4-lERpKUwr3Qcod28MlLrNtX0hUFhiTlAXVSt9sF1fmE2G6guYNAF17K_MoI/s200/Couv_491002.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Insomniaques</i> T.11/? - Makoto Ojiro</b><br /><br />Un tome un peu vide mais sympathique, avec une promesse de prochains tomes un peu plus mouvementés. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsfMlItMxUmQ76EGmhlWZKfuYV5SHYunRLZRXzarog4-pMaV1bMU-VNsnH_rWwJSOaVavlwFvOWTqbiqm_XG7t8IFeyEm7ZZvnrHqCIJvFKGqcKPXPIIL3CQs2m9uabBvW-sfNoVxkNbLOa39lPxLT935L0gmga4X0CBBJTDBZ9artpZTIb8Iefvo6neWF/s1169/Couv_444235.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1169" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsfMlItMxUmQ76EGmhlWZKfuYV5SHYunRLZRXzarog4-pMaV1bMU-VNsnH_rWwJSOaVavlwFvOWTqbiqm_XG7t8IFeyEm7ZZvnrHqCIJvFKGqcKPXPIIL3CQs2m9uabBvW-sfNoVxkNbLOa39lPxLT935L0gmga4X0CBBJTDBZ9artpZTIb8Iefvo6neWF/s200/Couv_444235.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>L'Or d'El Ouafi</i> - Paul Carcenac, Pierre-Roland Saint-Dizier et Christophe Girard</b><br /><br />Une bonne BD qui n'est pas parfaite mais qui complète bien l'excellent <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/01/bulles-de-feu-57-decembre-2023.html"><span style="color: #da901f;"><i>Marathon</i></span></a> de Nicolas Debon. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj2LphaYpcgZyV8c5Miz5l4AcKcwRWbH39fH0sVCeBbpQzeF_K4E6Ff0sn7JiPDLiYcOFd53DrkbqmXbsXAHcoyaew8C0w457BtnC3ndD6r6IKH2ivvtqnDMVe-8RN1ZJWOoKQbrU8jyodhvyDlz70UlTswrcJl_qVa8M1iUL2JO0E1yjHY4utMKyzEnvh/s838/Couv_340583.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="838" data-original-width="650" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj2LphaYpcgZyV8c5Miz5l4AcKcwRWbH39fH0sVCeBbpQzeF_K4E6Ff0sn7JiPDLiYcOFd53DrkbqmXbsXAHcoyaew8C0w457BtnC3ndD6r6IKH2ivvtqnDMVe-8RN1ZJWOoKQbrU8jyodhvyDlz70UlTswrcJl_qVa8M1iUL2JO0E1yjHY4utMKyzEnvh/s200/Couv_340583.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Moi, ce que j'aime, c'est les monstres</i> T.1/? - Emil Ferris</b><br /><br />Une oeuvre impressionnante, dans tous les sens du terme. Un travail graphique incroyable, pas forcément évident au premier abord mais auquel on s'habitue très vite. L'ensemble ne m'a pas autant enthousiasmé que beaucoup, mais c'est éminemment respectable et remarquable. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/s359/Flamme3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="359" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDoOM1jxWGrlPuONkG-IYqaTVTjjzpu1gBxy_KI3EVhlIojpt_FkTLMgZkaq2CMvIIjMhdP2PPeeI4YfvB7VJlVhAy0UAmBeLB9RWUIbhZBzUsAVHQgSWcu4XhGYJt_xJ8cfNiT3c1Lwz3dhqn-h6-yPCOa7Q7qzeeAtHJn1mSJzciSIRKBfV4O3eI7Q/w240-h88/Flamme3.png" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;"><b>Très bien</b></span></span></div> <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_WFs8FYJw1uoau_ANhcv1qmidV5mFDnyJQIdEVWXSTHyFQw_PNQF-ay2LNd5zI-KJE3K7iWvtpTVNb5cyQzndq7Mzg_6FYfPgj5iqqTEwJhXMDsugKupX1G9vYZwlNsw9SLT-fWaHs1u4X_uzIkMS7aWzm9ga0XJvGpGjtpgA2zdQL_m7uGhCc9_oH-bS/s688/Couv_359738.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="688" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_WFs8FYJw1uoau_ANhcv1qmidV5mFDnyJQIdEVWXSTHyFQw_PNQF-ay2LNd5zI-KJE3K7iWvtpTVNb5cyQzndq7Mzg_6FYfPgj5iqqTEwJhXMDsugKupX1G9vYZwlNsw9SLT-fWaHs1u4X_uzIkMS7aWzm9ga0XJvGpGjtpgA2zdQL_m7uGhCc9_oH-bS/s200/Couv_359738.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Ping Pong</i> Intégrale T.1/2 - Taiyô Matsumoto</b><br /><br />À l'image de <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/bulles-de-feu-61-avril-2024.html"><span style="color: #da901f;"><i>Zero</i></span></a>, Taiyô Matsumoto fait des mangas de sport différents, loin des valeurs habituelles, avec notamment pas mal de souffrance et de désillusion. <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL6GbI2wILVG6ySBZV0H1z-aGG9UQ_pXkSAaS5bx4Uei95wt9HXfYPCzE69eQC_q1shUU5Igh4II03zEdx0VCFX1vMdn1CFdy4kmm6o8fnyXTwdJdam7fOB1ogYJYgqxCHWK2vX9gORTISb5NBHCEo7sm_JXj5ZaDNoaGjTI1cw_L55rG8DTXZb6IAjvzj/s1309/Couv_487094.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="1309" data-original-width="850" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL6GbI2wILVG6ySBZV0H1z-aGG9UQ_pXkSAaS5bx4Uei95wt9HXfYPCzE69eQC_q1shUU5Igh4II03zEdx0VCFX1vMdn1CFdy4kmm6o8fnyXTwdJdam7fOB1ogYJYgqxCHWK2vX9gORTISb5NBHCEo7sm_JXj5ZaDNoaGjTI1cw_L55rG8DTXZb6IAjvzj/s200/Couv_487094.jpg" /></a></div><br /><br /><b><i>Saga</i> T.10-11/? - Brian K. Vaughan et Fiona Staples</b><br /><br />Une relecture du tome 10 pour profiter pleinement du tome 11. Et quel plaisir, quelle oeuvre majeure, encore et toujours. Un dragon dans un jeu de quilles | Jeux vidéo | This War of Mine, Tengami, Old Man’s Journey https://dragongalactique.com/2024/07/01/un-dragon-dans-un-jeu-de-quilles-jeux-video-this-war-of-mine-tengami-old-mans-journey/ Le dragon galactique urn:uuid:97d9e610-a330-de53-575e-298de601202e Mon, 01 Jul 2024 08:12:00 +0200 Quand je ne suis pas prise de manière obsessionnelle et compulsive par un jeu qui accapare toute mon attention, il m&#8217;arrive de jouer à autre chose qu&#8217;à Two Point Hospital Anno 1800 Zelda Breath of&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2024/07/01/un-dragon-dans-un-jeu-de-quilles-jeux-video-this-war-of-mine-tengami-old-mans-journey/">Plus</a> Architectes du vertige anthologie https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/30/architectes-du-vertige-anthologie/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:b9beb3e8-3ab0-595a-8c0b-a08682795249 Sun, 30 Jun 2024 09:08:32 +0200 Le Grand prix de l&#8217;Imaginaire a annoncé il y a quelques semaines ses lauréats qui ont été pour la première fois récompensés lors du festival la Comédie du livre, qui s’est tenu au cours du mois de mai à Montpellier. Ce prix a vu le jour en 1974 et a fêté cette année son demi-siècle [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="700" height="1024" data-attachment-id="52482" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/30/architectes-du-vertige-anthologie/image-1-29/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-1.jpg" data-orig-size="1103,1614" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image-1" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-1.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-1.jpg?w=700" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-1.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-52482" style="width:366px;height:auto" /></figure></div> <p>Le Grand prix de l&rsquo;Imaginaire a annoncé il y a quelques semaines ses lauréats qui ont été pour la première fois récompensés lors du festival la Comédie du livre, qui s’est tenu au cours du mois de mai à Montpellier. Ce prix a vu le jour en 1974 et a fêté cette année son demi-siècle d&rsquo;existence, l&rsquo;occasion de se tourner vers le passé et de faire le point sur le chemin parcouru depuis sa création. Voilà comment est né cette anthologie <em>Architectes du Vertige</em> publiée par les éditions Le Bélial’ et regroupant 10 nouvelles primées. L’ouvrage est préfacé par Joëlle Wintrebert, présidente du jury depuis 2014, l&rsquo;illustration de couverture est signé Caza et la postface est de Jean-Pierre Fontana, créateur du prix. 10 nouvelles pour 5 décennies, une anthologie pour les gouverner tous et dans l&rsquo;imaginaire les mener.</p> <p>Chaque texte est précédé par une courte introduction qui présente rapidement les raisons du choix pour l&rsquo;anthologie et le contexte général du texte. Les textes sont classés par date de publication et choisi parmi les autres GPI d&rsquo;une décennie.</p> <p>La lecture commençait plutôt mal pour moi avec les 2 premiers textes. Je suis passée complètement à côté de <em><strong>Petite mort, petite amie</strong></em> de Yves Frémion (pour la décennie 1974 – 1983) qui a un peu trop vieilli pour moi. <em><strong>Accident d’amour</strong> </em>de Wildy Petoud (1984 – 1993) joue sur l&rsquo;horreur et le dégoût de manière un peu trop abrupte, et j&rsquo;ai eu du mal à trouver un sens à tout cela.</p> <p>Puis les choses se sont grandement améliorées par la suite avec de très bons textes dont certains valent à eux seuls la lecture de cette anthologie. Dans <em><strong>Déchiffrer la trame</strong> </em> de Jean-Claude Dunyach (1994 – 2003), deux conservateurs du musée des Civilisations décryptent du bout des doigts la trame d’un tapis du Kurdistan tissé au VIIIe siècle. L&rsquo;écriture est très belle, le sujet émouvant et passionnant avec un travail d&rsquo;archéologie en toile de fond.</p> <p>Terry Bisson était un nouvelliste américain dont un des thèmes de prédilection était la lutte contre la peine de mort. <em><strong>Meucs</strong></em> (1995 – 2004), avec une traduction révisée de Gilles Goullet, illustre tout à fait cela. L&rsquo;État fait cloner 168 fois un terroriste afin que les familles des victimes puissent obtenir vengeance. Le véritable terroriste fait partie des lots. Le titre original du texte est <em>Macs</em> et se réfère à Timothy McVeigh, l&rsquo;auteur de l&rsquo;attentat d&rsquo;Oklahoma City en 1995. L&rsquo;auteur fait aussi référence au big mac comme symbole américain de production à la chaîne. Le texte est raconté sous la forme de témoignage des familles et de la manière dont elles ont traité leur clone, exerçant un permis de tuer.</p> <p><em><strong>Les Yeux d’Elsa&nbsp;</strong></em>de Sylvie Lainé (2004 – 2013) raconte l&rsquo;histoire d&rsquo;un homme qui recueille une femelle dauphin génétiquement modifiée et porteuse d’une IA et qui va finir par avoir une relation quasi amoureuse avec elle. Cette histoire improbable est très touchante. On y parle des difficultés de communication, de l’idéalisation de l’amour.</p> <p>On reste dans l&rsquo;océan ensuite avec le très beau texte de Greg Egan, <em><strong>Océanique</strong></em> (2005 – 2014). La traduction est de Francis Lustman et Quarante-Deux. On y parle de la foi, un sujet pas évident mais très bien traité. Des humains sont exilés sur un nouveau monde et divisés en communautés. Le texte suit un jeune homme qui appartient aux océaniques, une communauté vivant sur des navires. Il va avoir la foi suite à une noyade. Cette foi va guider une partie de sa vie et de ses décisions jusqu’à ce que des analyses soient pratiquées sur l’eau. La nouvelle est tout en finesse, on suit le parcours de ce jeune homme tout en comprenant ses questionnements.</p> <p>Le texte suivant est de la même décennie (2005 – 2014). <em><strong>Le Remède </strong></em>de Lisa Tuttle avec une traduction de Mélanie Fazi est une nouvelle émouvante. Le remède est le médicament ultime, celui qui permet de guérir de toutes les maladies, ce qui est franchement magnifique, mais avec aussi pour conséquence de détruire le langage, de perdre la parole. Comment communiquer sans le langage? Le langage est il le seul moyen de communication ou au contraire une maladie? Autant de questions qui vont se poser à un couple de femmes et leur enfant victimes de cette perte de langage. La fin apporte des réponses, mais peut-être pas celles que l’on voudrait.</p> <p>Les 3 derniers textes sont de la période 2015 – 2023. <em><strong>La Fille-flûte </strong></em>de Paolo Bacigalupi avec une traduction de Sara Doke raconte l&rsquo;histoire de 2 jumelles qui ont été vendues par leurs parents à une femme riche. Celle-ci les a transformé pour en faire des œuvres d&rsquo;art par de multiples opérations chirurgicales. Cette nouvelle nous plonge dans un futur où la féodalité a repris le dessus avec des célébrités et leurs fortunes qui dirigent les fiefs. Un texte tragique, à la fois angoissant et fascinant, et qui donne envie de découvrir plus avant l&rsquo;auteur.</p> <p><em><strong>Ethfrag&nbsp;</strong></em>de Laurent Genefort prend place dans l&rsquo;univers d&rsquo;Omale. On suit un chercheur humain qui dirige un camp d&rsquo;expérimentation sur les Hodgqins pendant une guerre humano-hodgqine. Le texte se questionne sur la science et ses limites.</p> <p><em><strong>Shiva</strong> <strong>dans</strong> <strong>l’ombre</strong> </em>de Nancy Kress, avec une traduction de Pierre-Paul Durastanti, se déroule dans un futur lointain. Le vaisseau Kepler est parti explorer le centre galactique et les abords du trou noir supermassif Sagittarius A* qui l’occupe. Il y a 3 personnes à bord du vaisseau: 2 scientifiques et la capitaine également narratrice du texte. Le texte suit 2 fils narratifs: les personnages à bord du vaisseau et les même personnages dont la conscience a été téléchargée pour explorer le trou noir.</p> <p><em>Architectes du Vertige</em> est une très belle anthologie qui permet de (re)découvrir des nouvelles qui ont marqué le grand prix de l&rsquo;imaginaire depuis sa création il y a 50 ans. Les choix ont été difficiles selon les décennies mais les nouvelles sont globalement de très haut niveau et montrent toute la qualité de ce format en Imaginaire.</p> <p>Autres avis: <a href="https://lepauledorion.com/2024/06/14/architectes-du-vertige-grand-prix-de-limaginaire/">L&rsquo;épaule d&rsquo;Orion</a>, <a href="https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/2024/06/14/architectes-du-vertige/">Yossarian</a>,</p> <p><strong>Auteurs&nbsp;:</strong> Yves FRÉMION, Wildy PETOUD, Jean-Claude DUNYACH, Sylvie LAINÉ, Laurent GENEFORT, Terry BISSON, Lisa TUTTLE, Greg EGAN, Paolo BACIGALUPI, Nancy KRESS </p> <p>Éditions: Le Bélial’</p> <p>Publication&nbsp;: 16 mai 2024</p> <p>Cinquante années de Grand Prix de l’Imaginaire.<br>Dix textes sélectionnés parmi les lauréats du plus prestigieux des prix littéraires dédiés à la science-fiction, au fantastique et à la fantasy. Dix récits du vertige et de l’émerveillement.<br>Une anthologie anniversaire au faîte d’un monument.</p> Recueil factice – Juin 2024 https://nevertwhere.blogspot.com/2024/06/recueil-factice-juin-2024.html Nevertwhere urn:uuid:e6a0e5c7-6098-da1c-760f-74946c09175c Sun, 30 Jun 2024 08:00:00 +0200 <div> <div style="text-align: center;"> <img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://1.bp.blogspot.com/-2h6R8W0F7OU/XtpQdLHiaZI/AAAAAAAAeSc/hRTKa9esp105eRDCLCgbK2jFNEB4_2oNgCK4BGAsYHg/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /> </div> <p></p> <p> Et bien sans surprise le mois de juin a été assez minable. Fatigue, temps pourri et on ne peut pas dire que le contexte politique remonte le moral. Du coup j’ai joué à <i>Mass Effect </i>deuxième du nom, un peu, et j’ai lu des fanfictions <i>Mass Effect</i>, beaucoup. Et je vais probablement continuer… </p> <a name='more'></a> </div> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <div style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">&nbsp;</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">&nbsp;</span></b><br /> </div> <div><div style="text-align: center;"><img alt="Couvertures des livres lus en juin : Mort aux Geais ! &amp; Du thé pour les fantômes" border="0" data-original-height="363" data-original-width="500" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbWJIU8XhV2QjN1WxKkq0l5BSnr8PWN9P269Fm12rCaWrnX4P1ian8RDY0As7IasBLJcn9d8Wkt1lc6HRE4VyAIU5bTH0nrV1kq0V-JKJ3o6QGPh8Qd9gIgKiC10RDkEU7QuXr7HO7o5P9zO1nWs_qIB6reB59SW7ySgqYNXIzc3eGzTtFx2NhANnKx1Z7/w400-h290/RF06-Livres.jpg" width="400" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> <br /><b>Mort aux Geais ! (Capital du Nord 2) – Claire Duvivier</b><br />Un cycle de fantasy toujours aussi prenant – <i>Chronique à venir</i><br /><br /><b>Du thé pour les fantômes – Chris Vuklisevic</b><br />Un roman charmant, avec un fantastique très doux pour parler de thématiques dures – <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/06/du-pour-les-fantomes-chris-vuklisevic.html">Chronique complète</a> <i></i><br /> </div><br /> <hr align="center" size="1" width="50%" /> <div style="text-align: center;"> <b><span style="font-size: large;">&nbsp;</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">SÉRIES</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">&nbsp;</span></b><br /> </div> <div> </div><div></div><div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Affiches des séries vues en juin : Bridgerton, Doctor Who &amp; The Gentlemen" border="0" data-original-height="517" data-original-width="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSZyk3UPhBrXF-KkPLVpSrQJUKo8KTBYcTJKJyN3SUvoOx2jRCVw63nq-V8rnRIvTb68BDqIS7y63HgXlWBPnYJWIF9YQwszGlOL_XrLAiJR_srOo1xMAsRLGbHcgmvSAzp1I7rVHEvkHC1lo9oBWCvPopTmjuP1RyKpibvW8V0XNPumJMLon9QS6zXbJx/s16000/RF06-Series.jpg" /></div><br /><div><b>La Chronique de Bridgerton – Saison 3 ✍ Les nominés du Prix Planète-SF des blogueurs 2024 http://planete-sf.com/nomines-prix-planete-sf-2024/ Planète-SF urn:uuid:218e045a-9c5d-e334-bf51-d6addeab9af5 Sun, 30 Jun 2024 07:00:00 +0200 <p>Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète SF des blogueurs 2024 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs&#160;ont voté et choisi : Les membres du jury&#160;ont voté et choisi : Le jury dispose maintenant de tout l&#8217;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces ... <a title="Les nominés du Prix Planète-SF des blogueurs 2024" class="read-more" href="http://planete-sf.com/nomines-prix-planete-sf-2024/" aria-label="Read more about Les nominés du Prix Planète-SF des blogueurs 2024">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/nomines-prix-planete-sf-2024/">Les nominés du Prix Planète-SF des blogueurs 2024</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <span id="more-126011"></span> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Prix_Planete-SF-nomines-2024.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Prix_Planete-SF-nomines-2024.jpg" alt="" class="wp-image-126012" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Prix_Planete-SF-nomines-2024.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Prix_Planete-SF-nomines-2024-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Prix_Planete-SF-nomines-2024-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <p>Le scrutin pour désigner<strong> la short list du <a href="http://planete-sf.com/les-laureats/">Prix Planète SF</a> des blogueurs 202</strong>4 est maintenant clos.</p> <p><a href="http://forum.planete-sf.com/">Les forumeuses et forumeurs</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong><em>L&rsquo;affaire Crystal Singer</em></strong> <strong><em>d&rsquo;Ethan Chatagnier </em></strong>traduit par <strong>Michelle Charrier</strong> (Albin Michel Imaginaire)</li> </ul> <p><a href="http://planete-sf.com/meet-the-jury/">Les membres du jury</a>&nbsp;ont voté et choisi :</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong><em>Protectorats de Ray Nayler</em></strong> traduit par <strong>Henry-Luc Planchat</strong> (Le Bélial&rsquo;),</li> <li><strong><em>La maison des soleils d&rsquo;Alastair Reynolds</em></strong> traduit par <strong>Pierre-Paul Durastanti</strong> (Le Bélial&rsquo;),</li> <li><strong><em>Zona Cero de Gilberto Villarroel</em></strong> traduit par <strong>Carole Fillière</strong> (Aux forges de Vulcain).</li> </ul> <p>Le jury dispose maintenant de tout l&rsquo;été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le Prix Planète-SF 2024.</p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/nomines-prix-planete-sf-2024/">Les nominés du Prix Planète-SF des blogueurs 2024</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> Prix Planète SF 2024 : les blogueurs ont désigné le premier titre de la shortlist http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2024-choix-blogueurs/ Planète-SF urn:uuid:38dff6d3-8098-aa7c-7593-e83e9df5c550 Thu, 27 Jun 2024 07:32:17 +0200 <p>Quinze jours de vote (pleins de rebondissements !) et le premier titre de la shortlist du Prix Planète SF 2024&#160;est connu. Il s&#8217;agit de : L&#8217;affaire Crystal Singer d&#8217;Ethan Chatagnier, traduit par Michelle Charrier, publié par Albin Michel Imaginaire, vainqueur aux points, qui devient donc le premier livre à intégrer la shortlist en vue de ... <a title="Prix Planète SF 2024 : les blogueurs ont désigné le premier titre de la shortlist" class="read-more" href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2024-choix-blogueurs/" aria-label="Read more about Prix Planète SF 2024 : les blogueurs ont désigné le premier titre de la shortlist">Lire la suite</a></p> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2024-choix-blogueurs/">Prix Planète SF 2024 : les blogueurs ont désigné le premier titre de la shortlist</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> <span id="more-125967"></span> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Planete-SF1.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="940" height="788" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Planete-SF1.jpg" alt="" class="wp-image-125968" srcset="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Planete-SF1.jpg 940w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Planete-SF1-300x251.jpg 300w, http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Planete-SF1-768x644.jpg 768w" sizes="(max-width: 940px) 100vw, 940px" /></a></figure> <p>Quinze jours de vote (pleins de rebondissements !) et le premier titre de la shortlist du <strong>Prix Planète SF 2024</strong>&nbsp;est connu.</p> <p>Il s&rsquo;agit de :</p> <p><strong>L&rsquo;affaire Crystal Singer d&rsquo;Ethan Chatagnier, traduit par Michelle Charrier, publié par Albin Michel Imaginaire</strong>,</p> <p>vainqueur aux points, qui devient donc le premier livre à intégrer la shortlist en vue de l&rsquo;attribution du Prix 2024.</p> <p>Le <a href="http://planete-sf.com/meet-the-jury/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">jury</a> a maintenant la charge de voter en son sein pour ajouter trois autres livres à ce premier sélectionné. Ceci fait, la shortlist complète sera publiée. Les éventuels rattrapages de lecture auront lieu, comme chaque année, pendant l&rsquo;été, et à la rentrée le jury pourra délibérer et attribuer le <strong>Prix Planète SF des Blogueurs 2024</strong>.</p> <p>Ont également obtenu des votes lors de cette première phase :</p> <style> #foogallery-gallery-125970.fg-justified .fg-item { margin-right: 2px; margin-bottom: 2px; } #foogallery-gallery-125970.fg-justified .fg-image { height: 200px; } </style> <div class="foogallery foogallery-container foogallery-justified foogallery-lightbox-foogallery fg-justified fg-light fg-shadow-outline fg-loading-default fg-loaded-fade-in fg-caption-always fg-hover-fade fg-hover-zoom2 fg-ready" id="foogallery-gallery-125970" data-foogallery="{&quot;item&quot;:{&quot;showCaptionTitle&quot;:true,&quot;showCaptionDescription&quot;:false},&quot;lazy&quot;:true,&quot;template&quot;:{&quot;rowHeight&quot;:200,&quot;maxRowHeight&quot;:300,&quot;margins&quot;:2,&quot;align&quot;:&quot;center&quot;,&quot;lastRow&quot;:&quot;smart&quot;}}" data-foogallery-lightbox="{&quot;thumbs&quot;:&quot;bottom&quot;,&quot;thumbsCaptions&quot;:false,&quot;thumbsBestFit&quot;:false,&quot;thumbsSmall&quot;:false,&quot;thumbsCaptionsAlign&quot;:&quot;default&quot;,&quot;info&quot;:&quot;bottom&quot;,&quot;infoVisible&quot;:true,&quot;infoOverlay&quot;:true,&quot;infoAlign&quot;:&quot;default&quot;,&quot;transition&quot;:&quot;fade&quot;,&quot;hoverButtons&quot;:false,&quot;fitMedia&quot;:false,&quot;noScrollbars&quot;:true,&quot;preserveButtonSpace&quot;:true,&quot;buttons&quot;:{&quot;fullscreen&quot;:true,&quot;info&quot;:true,&quot;thumbs&quot;:false},&quot;video&quot;:{&quot;autoPlay&quot;:true}}" > <div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2023/10/26-scaled.jpg" data-attachment-id="124311" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2023/10/26-scaled/1211853325.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/67-scaled.jpg" data-attachment-id="125971" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/67-scaled/388404974.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/9-scaled.jpg" data-attachment-id="125972" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/9-scaled/3701547997.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/13.jpg" data-attachment-id="125974" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/13/2383202365.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/77-scaled.jpg" data-attachment-id="125975" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/77-scaled/3817340672.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/73-scaled.jpg" data-attachment-id="125976" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/73-scaled/619796947.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/80-scaled.jpg" data-attachment-id="125977" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/80-scaled/917563455.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/7-scaled.jpg" data-attachment-id="125979" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/7-scaled/3394182261.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/8.jpg" data-attachment-id="125980" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/8/2164731446.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/15.jpg" data-attachment-id="125981" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/15/4009946155.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/17-1.jpg" data-attachment-id="125982" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/17-1/480276978.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/71.jpg" data-attachment-id="125983" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/71/3309024895.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/95.jpg" data-attachment-id="125985" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/95/897126970.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/30.jpg" data-attachment-id="125986" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/30/1533685110.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/58.jpg" data-attachment-id="125987" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/58/2502023643.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/73-1.jpg" data-attachment-id="125988" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/73-1/4102550362.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/117.jpg" data-attachment-id="125989" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/117/2243946800.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/10-scaled.jpg" data-attachment-id="125990" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/10-scaled/3952141594.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/19-scaled.jpg" data-attachment-id="125991" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/19-scaled/271863514.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/36-scaled.jpg" data-attachment-id="125992" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/36-scaled/2383834004.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/11.jpg" data-attachment-id="125993" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/11/2823719179.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/101.jpg" data-attachment-id="125994" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/101/2585275999.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/Parutions_SFFF_Aout2023.jpg" data-attachment-id="125995" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/Parutions_SFFF_Aout2023/2010664114.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/7-1-scaled.jpg" data-attachment-id="125996" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/7-1-scaled/284197690.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/6-scaled.jpg" data-attachment-id="125997" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/6-scaled/3040454975.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/30-1.jpg" data-attachment-id="125998" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/30-1/3135835426.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div><div class="fg-item fg-type-image fg-idle"><figure class="fg-item-inner"><a href="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/2024/06/59-scaled.jpg" data-attachment-id="125999" data-type="image" class="fg-thumb"><span class="fg-image-wrap"><img decoding="async" src="http://planete-sf.com/wp-content/uploads/cache/2024/06/59-scaled/1905717923.jpg" height="300" width="375" class="skip-lazy fg-image" loading="eager"></span><span class="fg-image-overlay"></span></a><figcaption class="fg-caption"><div class="fg-caption-inner"></div></figcaption></figure><div class="fg-loader"></div></div></div> <p>Cet article <a href="http://planete-sf.com/prix-planete-sf-2024-choix-blogueurs/">Prix Planète SF 2024 : les blogueurs ont désigné le premier titre de la shortlist</a> est à lire en entier sur le blog <a href="http://planete-sf.com">Planète-SF</a>.</p> Elizabeth - Ann Carré https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/elizabeth-ann-carre.html Les Lectures du Maki urn:uuid:238a79cf-3635-28d2-861d-ad81de1f3f8e Wed, 26 Jun 2024 08:30:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rFHScXYJXSJmSGzw89DMGCB6Ef3cvLDsKcmrti_k2u3LA5p2sVXmFD5vvS3LHKnm_xHjUiJsHNL8Qq9ZeFNqofGrlVaZgSbwtezHbJOzHQyRfr3Da8RtztSqpyOatx4brI41ElzB-3Mm0xhwxyLfg9v9MAf6MmbGwSbzHn7Ui6Jx7ERqcyymIGj4cSQ/s1364/61uKUCqHUeL._SL1364_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1364" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4rFHScXYJXSJmSGzw89DMGCB6Ef3cvLDsKcmrti_k2u3LA5p2sVXmFD5vvS3LHKnm_xHjUiJsHNL8Qq9ZeFNqofGrlVaZgSbwtezHbJOzHQyRfr3Da8RtztSqpyOatx4brI41ElzB-3Mm0xhwxyLfg9v9MAf6MmbGwSbzHn7Ui6Jx7ERqcyymIGj4cSQ/s320/61uKUCqHUeL._SL1364_.jpg" width="235" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">Une surprenante trame temporelle</span></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà déjà huit mois que la formule d'abonnement des <b><i>Editons 1115</i></b> nous permet de recevoir mensuellement une nouvelle de leur collection <i>Chronopages</i>. Huit mois pour nous faire découvrir ou redécouvrir des plumes francophones et parmi elles de nouvelles têtes comme celle d'<b>Ann Carré</b> qui avec <i>Elizabeth</i> voit son premier texte publié.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est toujours difficile de parler des textes courts sans déflorer les prémices de l'univers ou de l'intrigue et ainsi gâcher l'effet de surprise et de découverte au potentiel lecteur. C'est particulièrement vrai avec <i>Elizabeth</i> d'<b>Ann Carré</b> qui nous emmène sur Venusia, une planète mystérieuse dont le temps ne s'écoule pas de façon habituelle. Et ceux qui choisissent de s'y rendre, espérant revivre leur jeunesse, se voient confronter à une réalité fort différente.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Elizabeth </i>est un vrai texte de SF pur et dur qui, malgré une idée simple et basique, arrive à se montrer efficace et convaincant. Par un jeu de construction intelligent, <b>Ann Carré</b>&nbsp;nous permet d'appréhender petit à petit la surprenante trame temporelle de cette planète et ses conséquences à plus ou moins long terme. Ne s'attardant pas trop sur les concepts scientifiques, l'autrice préfère jouer avec les émotions et nous mettre face à notre finitude.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La structure narrative, les petites trouvailles des têtes de chapitres, l'écriture légère et l'histoire addictive font d'<i>Elizabeth</i> une nouvelle de toute beauté, émouvante et mélancolique et d'<b>Ann Carré</b> une autrice à suivre.</div><div><br /></div><div>Chez <a href="https://www.outrelivres.fr/chronopages-voyages-a-travers-le-temps/" target="_blank">Outrelivres</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2024/05/30/les-voyages-en-chronopages-avec-clement-rouault-louise-roullier-camille-leboulanger-ann-carre-estelle-faye-arnauld-pontier/" target="_blank">Le Dragon Galactique</a></div><div><br /></div><div><br /></div> Doctor Who 14x07&08 - The Legend of Ruby Sunday & Empire of Death https://nevertwhere.blogspot.com/2024/06/doctor-who-14x07-legend-of-ruby-sunday.html Nevertwhere urn:uuid:70fa20e8-6d89-c4a9-d775-1ab32fe09a25 Wed, 26 Jun 2024 08:00:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Affiche de la saison 14 de Doctor Who" border="0" data-original-height="400" data-original-width="320" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0YrpCWDygh9n0Huy9Ve-6zXeaSFvEd1eobSy3wByEPQCx60X-o5zk6N_UIeUWXqPnLUJTy7c8cdHdkp8NwnIMeo0yqA5pC9HJkqm-2ZYewAWpIbbOq7-jHHZ8XvlZYXfdPHgKFk4DUP8OyNswGtD8cpTg3QQqA8V1n9YG52CXewAD7uj2qv9QcrtJVCb5/w320-h400/doctorwhoS14.jpg" width="320" /></div><p>Et nous voilà déjà arrivés à la fin de cette saison 14 qui est décidément passée trop vite.<br />Pour une fois la chronique unique pour deux épisodes se justifierait vu qu’il s’agit bien évidemment d’un épisode-double, mais c’est plus marrant de noter mes impressions au fur et à mesure… Comme d’habitude, divulgâchage !<span></span></p><a name='more'></a><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Ruby, le Doctor et Mel" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzfqhxWMWT1AWwg-NPamMD8KRCY3zvO-PumqspkRQwe1NtDT-Qr81HYNjHSwGwPFnoQWbHeO2wrrZ8JiLKBIKlz6f8hC0ItyLWfWKC01CkwUkuYOe2mvdNX4h2pP5ymVb0nTEHLSGbdW03guo_R6yhpqaKlkq-8FcFIh0XdIIPbkd9NtyDYHMF9K4RFsiB/s16000/doctorwhoS14-07.jpg" /></div><p style="text-align: center;"><b>The Legend of Ruby Sunday</b><br /></p><p>Cet épisode débute en fanfare avec une belle entrée sur scène du TARDIS (complètement gratuite mais c’est classe) et une grosse réunion de famille chez UNIT, autrement dit du pur Russell T. Davies. C’est chouette de voir le Doctor aller directement demander de l’aide pour une fois (d’habitude c’est plutôt UNIT qui finit par le rejoindre) mais… <br /><br />Déjà dans ma précédente chronique je trouvais que la petite taille de la saison laissait peu de place pour faire connaissance avec les personnages, et c’est un peu la même chose pour ce fil rouge. On ne comprend pas vraiment pourquoi un beau matin le Doctor a décidé qu’il y avait un lien entre la mystérieuse personne jouée par Susan Twist et la mère de Ruby et qu’il fallait résoudre les deux mystères ensemble.<br /><br />Ce n’est pas grave parce que le reste de l’épisode est excellent pour faire monter les enjeux et la tension. D’un côté, on a la figure de Susan Triad, forcément suspecte ne serait-ce que par son nom. L’hypothèse Susan Foreman, aka la petite-fille du Doctor se révèle finalement fausse (je m’y attendais), mais j’ai bien aimé cette occasion pour le Doctor d’évoquer ce personnage.<br /><br />De l’autre côté, on a le passé de Ruby qui donne lieu à une formidable séquence de fenêtre temporelle que j’ai trouvé très impressionnante, et qui conduit à la révélation du big boss de fin de saison, un certain Sutekh qui était déjà apparu dans un serial du 4e Doctor, Pyramids of Mars. Je ne l’ai personnellement jamais vu mais j’adore le début <a href="https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Recap/DoctorWhoS13E3PyramidsOfMars">du résumé</a> sur TVTropes : <i>« The Doctor gets involved in a plot that wouldn't have been too out of place 20 years later on Stargate SG-1.&nbsp; »</i><br /><br />Tous les protagonistes étant bien dans la mouise à la fin de l’épisode, je suis vraiment curieuse de voir comment tout cela va s’emboîter vu qu’on n’a toujours aucune idée du pourquoi Susan pointe sa tête à toutes les époques ou qui est la mère de Ruby…<br /><br /><a href="https://youtu.be/AJpr8Nh7LMY?si=TU5MK6sEcJC-Iymh">Le making-of</a> est comme d’habitude un vrai bonheur, ne serait-ce que pour voir le mal de chien que se donne l’équipe pour certaines scènes alors que tout pourrait être tourné sur un fond vert.<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Ruby et le Doctor face à face" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN5_LQx1sKtOk9PUfgxWdIMHLzeCRkxGj_IdAJdH3MS52ZDCfRP31TupEy9tjtRXPgTYdvSERjcgYajYyt0GDN2RD63VF6y-tKldjfL-V6hHv_GsrOdJE-m-c-SmJWkf1SbOhzUFnpzbNRVozz4zgFUuUv5Pldx53JEHv9aKw7BZ8MGVCXZueSygIwUeDx/s16000/doctorwhoS14-08.jpg" /></div><p></p><p style="text-align: center;"><b>Empire of Death</b><br /></p><p>Et donc une semaine plus tard, la conclusion.<br /><br />Bon mettons les choses au clair tout de suite, c’est un final typique de Russell T. Davies : c’est la fin du monde mais tout le monde s’en sort à la fin, avec un petit côté « ta gueule c’est magique » quand même. La saison entière joue sur cette partition, donc il y a une certaine cohérence.<br /><br />On commence donc par assister à la destruction de tout l’univers, rien que ça. On commence par la Terre, et puis le Doctor se rend compte que Sutekh a disséminé ses Susan Twist partout il est allé (autrement partout), et donc… pouf le silence et la mort. C’est impressionnant, et le passage où le Doctor visite une des rares survivantes sur une planète, qui finit par décéder non sans lui avoir céder sa cuillère, donne plus de concret à la tragédie à laquelle on assiste.<br /><br />Face à cela, le Doctor est seul avec Ruby et Mel, dans un TARDIS fait de souvenirs, et quel TARDIS ! On aimerait pouvoir zoomer sur chaque image pour repérer tous les petits détails (on peut en apercevoir plus dans le <a href="https://youtu.be/fxm4PRkG-zs?si=4my7B_xZ1cVhiR8l">Behind the Scenes</a>). Et j’adore son côté très cosy également qui rompt avec le gigantisme et l’austérité des dernières moutures.</p><p>La solution se trouve être dans le mystère qui entoure Ruby, puisque c’est le mystère qui titille le grand méchant, ce qui explique qu’il ne se soit pas débarrassé immédiatement du Doctor (ce qui lui aurait épargné bien des problèmes, mais les Seigneurs du Mal se font toujours avoir).<br /><br />J’aime beaucoup la façon dont est amené la résolution : d’une part ce n’est pas tellement l’identité de la mère de Ruby qui résout la situation, c’est juste le point d’intérêt qui va être exploité par le Doctor pour arriver à approcher son adversaire et à le vaincre.<br /><br />D’autre part, la mère de Ruby se révèle être une personne « ordinaire », une adolescente de 15 ans qui l’a abandonnée pour lui offrir un meilleur avenir. RTD explique <a href="https://www.cinemablend.com/streaming-news/doctor-who-russell-t-davies-star-wars-the-last-jedi-inspired-ruby-sunday-story">dans une interview</a> avoir été inspiré par le cas de Rey dans <i>The Last Jedi</i> (vous savez avant qu’on en fasse la petite fille de Palpy) et oui c’est très bien comme ça. C’était un mystère important pour Ruby, mais la révélation est juste émouvante et poignante.<br /><br />(et tant pis si on ne saura jamais pourquoi la neige, je vais ranger ça dans la catégorie « ta gueule c’est magique » et aussi dans celle « je fais de la fantasy dans cette saison si je veux d’abord »)<br /><br />L’épisode se termine sur la séparation entre le Doctor et Ruby, là encore très émouvante (qu’elle soit définitive ou non). On dirait bien que notre Doctor plutôt guilleret est à nouveau un peu cassé, ça promet pour l’épisode de Noël. Quant à Mrs. Flood, les théories vont pouvoir continuer à son sujet.<br /><br />Voilà pour ce double épisode de fin de saison. Comme je le disais plus haut, c’est du pur final à la RTD, avec ses bons et ses mauvais côtés. Des fois je râle mais cette fois-ci l’émotion était au rendez-vous, il y a quelques très belles séquences et je trouve que l’intrigue s’en sort bien pour retisser les liens entre les différents épisodes (notamment l’histoire des 73 yards qui est réévoquée). Et au moins cette fois-ci on n’oublie pas d’expliquer comment l’univers se remet en état (<i>Flux</i>, c’est à toi que je pense…).<br /><br />Fun fact avant que j’oublie : dans la série « ça n’arrive que dans <i>Doctor Who</i> », Sutekh est doublé par le même acteur dans <i>Pyramids of Mars</i> et dans ce double épisode de fin de saison. Presque 50 ans d’écart entre les deux épisodes. Il a aussi doublé la Bête dans un double épisode de la saison 2 (le Monsieur se spécialise dans des rôles assez particuliers…)<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Ruby Sunday sous la neige" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_ykAi_O13nkIsb0AQocPlX8vt5OWhA8fGe8qoWQ9ZIwtIUhX_VG_BULe_6FL94xNSibF0G3wjdN1HzS7AFySl9tyNUbg5_AZyqXN_PTysLkeXYXa0x8DTRDI0YwmYN48WAKsNA9Nj2TRPJNn3KAQD_e6CJv-hfwGcEhUs2Tvf476uJ_-3k7Y02nq39J7V/s16000/doctorwhoS14-08-02.jpg" /></div><br />C’est l’heure maintenant de faire le bilan de cette saison 14.<br /><br />Globalement à part le premier épisode qui reste assez poussif et maladroit, j’ai beaucoup aimé. On a pas mal de diversité dans les intrigues proposées (qui peuvent parfois être très surprenantes) et visuellement le rendu est très chouette.<br /><br />Il n’y a pas vraiment de prise de risque mais ça m’aurait étonné de la part d’un soft reboot financé en partie par Disney+. Clairement on sent que le budget a permis de faire plus de choses, sans pour autant dénaturer la série qui garde son ton particulier entre légèreté et sérieux, avec des séquences qui frappent et d’autres qui laissent les yeux humides.<br /><br />Côté acteurs et personnages, on ne peut pas dire que le personnage de Ruby renouvelle particulièrement la figure de la compagnonne de Doctor mais ce n’est pas vraiment une surprise. Ceci dit Millie Gibson est très convaincante dans son rôle et s’en tire très bien.<br /><br />Quant à Ncuti Gatwa en 15e Doctor, je ne sais pas vous, mais moi je suis follement amoureuse. J’aime ses changements perpétuels de tenues, son enthousiasme et la tragédie qu’on lit sur son visage quand ça se passe mal. Et je trouve qu’il a bien réussi à investir le personnage et a lui donné son identité en peu de temps. Je lui souhaite de belles aventures.<br /><br />Bon, on se retrouve à Noël avec un épisode de Steven Moffat ?<br />(et si possible après je veux bien qu’on panache un peu les scénaristes et qu’on amène des têtes nouvelles, c’est sympa la nostalgie mais il ne faut pas en abuser non plus !)<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>The Legend of Ruby Sunday</i> et <i>Empire of Death</i> sont les épisodes 7 et 8 de la saison 14 de Doctor Who qui ont été diffusés les 15 et 22 juin 2024. Tous deux ont été écrits par Russell T. Davies et réalisés par Jamie Donoughue. 47 min et 57 min.<br /><p></p> La Maison des Saints – Derek Künsken https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/26/la-maison-des-saints-derek-kunsken/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:c7668fd9-aede-f6b9-9ca2-138df4d88c6e Wed, 26 Jun 2024 07:41:29 +0200 Avant les vacances d&#8217;été, Albin Michel Imaginaire nous propose un retour sur Vénus avec La Maison des Saints de Derek Künsken, suite et fin de cette duologie après Les Profondeurs de Vénus publié en mai 2023. L&#8217;éditeur a eu la très bonne idée de présenter un résumé exhaustif des évènements précédents en préambule, ce qui [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="684" height="1000" data-attachment-id="52296" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/05/22/mes-reperages-sorties-litteraires-juin-2024/albin47844-2024/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/05/albin47844-2024.jpg" data-orig-size="684,1000" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="albin47844-2024" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/05/albin47844-2024.jpg?w=205" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/05/albin47844-2024.jpg?w=684" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/05/albin47844-2024.jpg?w=684" alt="" class="wp-image-52296" style="width:363px;height:auto" /></figure></div> <p>Avant les vacances d&rsquo;été, Albin Michel Imaginaire nous propose un retour sur Vénus avec <em>La Maison des Saints</em> de Derek Künsken, suite et fin de cette duologie après <em><a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/07/23/les-profondeurs-de-venus-derek-kunsken/">Les Profondeurs de Vénus</a></em> publié en mai 2023. L&rsquo;éditeur a eu la très bonne idée de présenter un résumé exhaustif des évènements précédents en préambule, ce qui permet d&rsquo;aborder ce deuxième tome en toute sérénité. Ces deux ouvrages se déroulent dans le même univers que la trilogie du Magicien quantique, également publiée chez Albin Michel Imaginaire mais plusieurs siècles auparavant.</p> <p>Nous sommes au XXIIIe siècle, Vénus est en cours de colonisation, du moins son atmosphère. Les températures sur la planète y sont extrêmes, l’atmosphère irrespirable et l’acide sulfurique y est roi. Pas de quoi faire rêver. En altitude, les conditions sont meilleures, ce qui a permis le démarrage d&rsquo;une colonie regroupant environ 4000 individus venus du Québec, seul pays intéressé par le fait d’aller sur Vénus. La survie de la colonie est précaire et liée aux banques qui soumettent les dirigeants. La société fondée sur Vénus est injuste et soumise à la puissance d&rsquo;une grande banque terrienne. Le premier tome est centré sur l&rsquo;histoire d&rsquo;une famille hors norme, les d’Aquillon, vivant dans les profondeurs de Vénus. Ces derniers ont fait par hasard la découverte extraordinaire d’un objet inconnu sur la planète, un trou de ver permettant de communiquer avec l’espace infini, et qui risque d&rsquo;attirer toutes les convoitises. Pour le mettre à l&rsquo;abri, les d’Aquillon se sont associés à deux autres familles de colons et ensemble forment &nbsp;&raquo; la Maison de Styx&nbsp;&raquo;.</p> <p>Derek Künsken a développé un univers incroyable et l&rsquo;étoffe avec cette série qui permet de comprendre comment a été découvert le premier trou de ver permettant de poursuivre l&rsquo;exploration des étoiles. Le roman est très dense et fait presque 600 pages. L’intrigue se déroule sur plusieurs niveaux: à la surface de la planète avec l’exploration du trou de ver, dans les nuages avec les différents membres de la maison de Styx, et dans les hauteurs avec les manigances de la banque prête à tout pour préserver son pouvoir. La mise en place des différentes intrigues familiales et politiques est plutôt lente, avec de multiples points de vues et il faut avouer que certains sont plus intéressants à suivre que d&rsquo;autres.</p> <p>Les descriptions des différents endroits, des techniques utilisées sont parfois un peu difficiles à appréhender. Le premiers tiers du roman aurait gagné à être un peu allégé. Puis les événements s’enchaînent et le rythme s&rsquo;accélère avec des chapitres plus courts, plus intenses. Les personnages sont complexes, tout en nuances, très humains et fort réussis en particulier Pascale. Sa quête identitaire devient dans ce tome un véritable enjeu synonyme de force et de liberté. Derek Künsken n&rsquo;hésite pas à maltraiter les différents protagonistes pour faire avancer ses différentes intrigues.</p> <p>Avec <em>La Maison des Saints</em>, Derek Künsken nous propose un space-opéra réaliste, crédible, qui procure un grand émerveillement. Le début du roman est un peu lent mais les différentes intrigues se mettent en place avec en toile de fond la lutte des opprimés contre le pouvoir. Le rythme s&rsquo;accélère dans la seconde partie rendant le roman difficile à lâcher. Une série à découvrir et un univers qu&rsquo;on a envie de retrouver!</p> <p> Autres avis: <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken.html">le maki</a>,</p> <p>Auteur:Derek Künsken</p> <p>Éditions: Albin Michel Imaginaire</p> <p>Traduction : Gilles Goullet</p> <p>Parution:29 mai 2024</p> <p><strong>La spectaculaire conclusion de la saga vénusienne de Derek Künsken.</strong> La famille d’Aquillon a trouvé un trésor dans les profondeurs de Vénus. Pour le mettre à l’abri, elle s’est associée à deux autres familles de colons. Ensemble, elles forment « la Maison de Styx ». Alors qu’elles acheminaient du matériel à proximité de l’inestimable découverte, notamment du métal, extrêmement rare sur Vénus, Marthe, la fille aînée des d’Aquillon, a perdu la vie. C’est une famille en deuil qui doit désormais affronter le gouvernement vénusien et la banque de Pallas qui ne cherchent qu’une chose : la spolier. Car trouver un trésor est facile ; le garder l’est beaucoup moins. Mais la Maison de Styx, d’origine modeste, est déterminée à devenir l’une des sociétés les plus puissantes de la galaxie connue&#8230; Quitte à mettre son existence en jeu. Un risque qu’elle va courir, sans hésiter.</p> <p>Cette chronique fait partie du <a href="https://rsfblog.fr/2024/06/07/summer-star-wars-ahsoka/">Summer Star Wars – Ahsoka </a>du RSF Blog</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="430" height="412" data-attachment-id="52665" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/26/la-maison-des-saints-derek-kunsken/summer-star-wars-ahsoka/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/summer-star-wars-ahsoka.jpg" data-orig-size="430,412" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="summer-star-wars-ahsoka" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/summer-star-wars-ahsoka.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/summer-star-wars-ahsoka.jpg?w=430" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/summer-star-wars-ahsoka.jpg?w=430" alt="" class="wp-image-52665" style="width:283px;height:auto" /></figure></div> Régis Goddyn - Le Sang des 7 Rois : Livre Trois https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/06/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html 233°C urn:uuid:bdbef6d5-cd7f-224a-cf8b-7b708058f846 Tue, 25 Jun 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLlQ9eWJbNtB7t7GIeRba8Ut9sVMWfMn9ElPUA72t8LvTLzJ6TXTZvLc_TQZ-CeqSetU2IQ2_FKfL_j_sOuDi1eaoF7hPqU1VQSPSryQRTjwkymRAN3hs48TlRalJJ7pCxg8_SkXpxV3yeSS_Peh7qzWRAKH2H4JfPAmZ9UzAMpC5NV-dw-nAShrVse7em/s1000/lesangdes7roislivretrois.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="724" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLlQ9eWJbNtB7t7GIeRba8Ut9sVMWfMn9ElPUA72t8LvTLzJ6TXTZvLc_TQZ-CeqSetU2IQ2_FKfL_j_sOuDi1eaoF7hPqU1VQSPSryQRTjwkymRAN3hs48TlRalJJ7pCxg8_SkXpxV3yeSS_Peh7qzWRAKH2H4JfPAmZ9UzAMpC5NV-dw-nAShrVse7em/s400/lesangdes7roislivretrois.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Sang des 7 Rois : Livre Trois, Régis Goddyn, Tome 3/7 du Sang des 7 Rois, 2014, 404 pages</i></div><br /> Sans surprise, après les <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/04/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">premier</span></a> et <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/05/regis-goddyn-le-sang-des-7-rois-livre.html"><span style="color: #da901f;">deuxième</span></a> livres, ce troisième tome poursuit les bouleversements majeurs qui ont lieu dans les 7 royaumes. Un tome qui vient confirmer qu'il vaut mieux enchaîner assez régulièrement les différents volumes pour bien garder en tête les nombreux personnages, même si leur caractérisation s'améliore. Surtout quand certains d'entre eux - un des deux fils narratifs principaux du côté des "gentils" - n'apparaissent pas avant 150 pages.<br /><br /> Ce <i>Livre Trois</i> est dans la continuité des précédents volumes. C'est efficace, c'est une grande fresque aux points de vues multiples qui parvient à avancer de manière régulière, sans précipitation mais sans chercher non plus à délayer des suspenses inutiles, sans laisser une impression d'artificialité (à l'exception peut-être de quelques dialogues qui dise plus qu'il ne montre, mais là aussi la tendance est à l'amélioration).<br /><br /> Un point que je n'ai pas abordé précédemment, c'est à quel point cette série est brutale et violente. L'ambiance est à la guerre, à l'esclavagisme et à la traite d'être humains. C'est à la fois constamment dur, sans être pourtant déprimant à lire grâce à des bulles de respiration fort bienvenues. Mais le plus difficile est certainement le traitement réservé aux femmes, pour qui le viol est chose commune. Fort heureusement, ce <i>Livre Trois</i> est (enfin) rassurant sur la volonté de l'auteur derrière tout ça, avec quelques premières remises en question concrètes. Tout ça n'est pas là juste pour faire abject, il semble y avoir une vraie idée derrière, et là aussi c'est hautement bienvenu.<br /><br /> <i>Couverture : Yann Tisseron</i><br /> <i>D'autres avis : ...</i> Loin des Iles Mauves, livre 2 : le Sans-Soleil – Chloé Chevalier https://bibliosff.wordpress.com/2024/06/24/loin-des-iles-mauves-livre-2-le-sans-soleil-chloe-chevalier/ Les Lectures de Xapur urn:uuid:52d95ca6-a03c-061f-cfcd-e0b7968923e5 Mon, 24 Jun 2024 11:51:47 +0200 Mon avis sur le roman Loin des Iles Mauves, livre 2 : le Sans-Soleil de Chloé Chevalier paru chez Robert Laffont <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg"><img data-attachment-id="17889" data-permalink="https://bibliosff.wordpress.com/2024/06/24/loin-des-iles-mauves-livre-2-le-sans-soleil-chloe-chevalier/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil/" data-orig-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg" data-orig-size="754,1200" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg?w=189" data-large-file="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg?w=643" tabindex="0" role="button" width="643" height="1023" src="https://bibliosff.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/loin-des-iles-mauves-le-sans-soleil.jpg?w=643" alt="Loin des îles mauves - Le Sans-Soleil" class="wp-image-17889" /></a></figure></div> <p>Retour <strong>Loin </strong>(ou près)<strong> des Iles Mauves</strong> dans ce second et dernier tome qui nous permet de retrouver le petit groupe dans des allers-retours entre l&rsquo;Empire et les petites iles aux bruyères.</p> <span id="more-17886"></span> <h1 class="wp-block-heading">Mon avis</h1> <p>En préalable à la lecture de ce tome, j&rsquo;ai reparcouru rapidement le premier tome, <strong><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2024/03/29/loin-des-iles-mauves-livre-1-la-sans-etoiles-chloe-chevalier/">La Sans-Etoiles</a></strong> dont ma lecture était heureusement récente, afin de me remémorer les différents personnages principaux &#8211; même si l&rsquo;autrice a mis en fin d&rsquo;ouvrage un petit dramatis personae.</p> <p>Après la découverte de l&rsquo;univers, et les efforts des héros pour en modifier certains aspects (notamment la pêche à la baleine qui empêche leurs îles de trouver assez de nourriture), on reste cette fois plutôt du côté social et politique entamé lors du passage à la mine de sel du volume précédent. Avec naïveté (mêlée d&rsquo;une &laquo;&nbsp;innocente&nbsp;&raquo; malhonnêteté ?), les iliens vont en effet se livrer au trafic de résine de bruyère, surnommé la Suce ou la Mauve, alors que la consommation s&rsquo;étend. Le marketing, la publicité seront de mise pour ouvrir boutique et inonder le marché de cette ressource importée. Cela n&rsquo;a pas l&rsquo;air de bien gêner les jeunes que la consommation ne soit pas <em>que</em> récréative mais puisse mener à la mort, comme ils ont d&rsquo;ailleurs pu le constater en chemin dans le premier opus&#8230;</p> <p>L&rsquo;or coule à flot et là encore, le groupe gère assez mal les choses car se retrouve débordé par l&rsquo;afflux de richesses, d&rsquo;autant qu&rsquo;à part Yvanel, la conteuse de l&rsquo;histoire, ils ne se rendent pas compte des montants, eux qui sont habitués au troc et à un mode de vie plus simple. Tout ceci permet d&rsquo;acheter des ressources pour les Iles Mauves où la situation a changé, impactée par le commerce désormais florissant. Révoltes voire révolution, émeutes, désastre écologique suite à la surexploitation des bruyères, remise en cause de l&rsquo;ordre établi entre les hommes et les Leif, l&rsquo;épopée du groupe aura un effet dévastateur sur les îles qui ne s&rsquo;en remettront peut-être pas.</p> <p>Yvanel, elle, tantôt décideuse, tantôt court-circuitée par ses camarades, est tiraillée entre son amour pour un Manif bien distant et contradictoire, ses aspirations à s&rsquo;éduquer dans un nouveau monde, le retour aux îles et au mystère entourant la mort de sa soeur mais aussi celui de sa propre naissance&#8230;</p> <p>Chloé Chevalier en profite aussi pour faire un passage par les Terres du Demi-Loup, dévastées par le Cataclysme qui a bouleversé cet univers, sans qu&rsquo;on sache vraiment si on se situe en amont ou en aval de son autre cycle. En tout cas, le clin d&rsquo;oeil est appréciable (même si la situation sur place est catastrophique !).</p> <p>Néanmoins, j&rsquo;ai un sentiment mitigé concernant <em>Le Sans-Soleil</em> car, s&rsquo;il se lit sans déplaisir, je n&rsquo;ai pas non plus ressenti d&rsquo;enthousiasme véritable, ni pour le destin des personnages (avec des réactions parfois trop contradictoires), ni pour leur univers (dont les changements ne sont pas forcément si bouleversés que cela par le groupe de personnages principaux). L&rsquo;aspect trafic de drogue, soulèvement des classes populaires et révolte sanglante est parfois estompé par les errements des héros, partagés entre la vie rurale et le passage à la cité (et à l&rsquo;âge adulte ?).</p> <p>Un diptyque de fantasy atypique, pas si young adult qu&rsquo;il est présenté mais auquel il manque un petit quelque chose pour me convaincre pleinement.</p> <p>Au passage, je signale que les excellents <a href="https://bibliosff.wordpress.com/2015/10/26/recits-du-demi-loup-tome-1-veridienne-chloe-chevalier/">Récits du Demi-Loup</a> viennent de ressortir en quatre tomes (ils étaient sortis en deux Intégrales il y a deux ans).</p> <h2 class="wp-block-heading">D’autres avis</h2> <p>&#8230;</p> <h1 class="wp-block-heading">Résumé</h1> <p>(source éditeur)</p> <p>Dans les Îles Mauves pousse une bruyère dont la sève agit comme une drogue sur les étrangers. Pour Yvanel et ses compagnons, le troc s&rsquo;annonce simple : les matières premières dont manquent les îliens, contre cette sève hallucinogène, que tous s’arrachent dans l’Empire.</p> <p>Mais si ce commerce les rend immensément riches, il s’avère vite source de sérieux déséquilibres, tant dans leurs îles natales que dans l’opulente cité impériale de Kân-Tegat.</p> <p>Au milieu des bouleversements qu’elle a en partie provoqués, Yvanel tente de démêler les secrets de son passé pour enfin trouver sa place dans un monde sur le point de changer à tout jamais.</p> <p>Editeur : Robert Laffont Collection R &#8211; Date de parution : 25/04/2024 &#8211; 486 pages</p> <h1 class="wp-block-heading">L’Auteur</h1> <p>(d&rsquo;après une source éditeur)</p> <p><a href="https://bibliosff.wordpress.com/category/auteurs/chevalier-chloe/">Chloé Chevalier</a> est scénariste de films. Elle est l’autrice du cycle de fantasy&nbsp;<em><a href="https://bibliosff.wordpress.com/2015/10/26/recits-du-demi-loup-tome-1-veridienne-chloe-chevalier/">Récits du Demi-Loup</a></em>&nbsp;publié aux éditions Les Moutons Électriques entre 2015 et 2020. La duologie&nbsp;<em>Loin des Îles Mauves</em>&nbsp;est sa première fiction destinée aux jeunes adultes, publiée en 2022 et 2024 chez Robert Laffont. Elle a également écrit plusieurs nouvelles d’anticipation parues aux éditions La Volte et ActuSF.</p> L’homme superflu https://lebibliocosme.fr/2024/06/24/lhomme-superflu/ Science-Fiction – Le Bibliocosme urn:uuid:1a892ec4-f7e0-79b3-c703-e6eee2edf17b Mon, 24 Jun 2024 10:00:22 +0200 Titre : L’homme superflu Auteur/Autrice : Mary Robinette Kowal Éditeur : Denoël Date de publication : 2024 (février) Synopsis : Lorsque Tesla Crane, richissime et très célèbre inventrice, embarque sous un faux nom à bord d’un vaisseau de croisière entre la Lune et Mars pour célébrer sa lune de miel, elle est loin de se douter qu’un meurtre va être commis pendant le voyage. Et encore moins que c’est Shal, son tout aussi fortuné et illustre époux, qui va en être accusé par le service de sécurité. Armée d’un verre de martini et de son humour caustique, aidée de son adorable chien, Gimlet, et de Fantine, son intraitable avocate restée sur Terre, Tesla va tout faire pour innocenter Shal, mettre hors d’état de nuire le criminel et, enfin, reprendre le cours plus ou moins tranquille de son voyage de noces. &#8230; Vaisseau spatial, meurtres et cocktails Mary Robinette Kowal est une autrice qui a fait une entrée fracassante sur la scène des littératures de l’imaginaire françaises en 2020 avec sa série « Lady astronaute ». Elle y mettait alors en scène un monde uchronique dans lequel la conquête spatiale a eu lieu plusieurs décennies pus tôt et où une poignée de femmes ont lutté pour tenter d’en faire partie. S’il se déroule lui aussi dans l’espace, « L’homme superflu » est un roman beaucoup plus léger qui mêle astucieusement SF et huis-clos policier. Quand Agatha Christie optait pour le bateau de croisière ou le train, Mary Robinette Kowal, elle, choisit de mettre en scène une série de meurtres dans un vaisseau de croisière en route pour Mars. A son bord, Tesla Crane, milliardaire et inventrice de génie qui a embarqué incognito afin de célébrer son voyage de noces avec Shal, détective désormais rangé avec qui elle file le parfait amour. Le calme des premiers jours laisse cependant la place à une succession de péripéties aux conséquences de plus en plus désastreuses pour le couple. Car non seulement un meurtre a été commis, mais en plus le mari de l’héroïne, arrivé le premier sur les lieux, est accusé du crime par les services de sécurité qui entendent bien le garder en détention. Tesla Crane n’est toutefois pas le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds. A l’aide d’un bon cocktail, d’une volonté implacable, et d’une avocate redoutable capable de varier les insultes avec un talent certain, la milliardaire va remuer ciel et terre pour innocenter son compagnon, quitte pour cela à mener l’enquête elle-même. On retrouve ici les caractéristiques classiques d’un huis-clos, et notamment toute une galerie de personnages qu’on envisage forcément à un moment ou un autre comme suspects, et dont on prend plaisir à découvrir les petits secrets plus ou moins avouables. De ce point de vue, le roman est une vraie réussite et parvient à nous maintenir en haleine jusqu’à la conclusion qui propose une résolution cohérente avec suffisamment de ce qu’il faut d’inattendu pour qu’on soit à la fois surpris et satisfait. Une héroïne qui ne manque pas de mordant La véritable originalité du roman ne réside donc pas dans le choix de l’intrigue mais bien dans le ton employé par Mary Robinette Kowal pour la mettre en scène. Un ton mordant, souvent drôle, avec des répliques qui claquent et des joutes verbales pleines de tension. Ce petit côté piquant vient principalement de la personnalité de Tesla Crane qui m’a d’ailleurs beaucoup fait penser à l’héroïne de « Sur la Lune » avec laquelle elle partage effectivement pas mal de points communs, à commencer par son statut social. Parce que oui, mettre en scène une milliardaire ça n’est évidemment pas anodin : on a affaire ici à une femme qui a l’habitude d’être en position de pouvoir, et ne se laisse donc jamais marcher sur les pieds, mais aussi une femme qui dispose de ressources matérielles presque inépuisables, autant d’aspects qui vont tout de même grandement faciliter ses investigations. L’arrogance et le privilège ne sont toutefois que rarement efficaces pour faciliter l’identification des lecteurices aux personnages, aussi l’autrice mise-t-elle sur deux éléments pour faire naître l’affection : l’humour et la vulnérabilité. Tesla Crane est en effet parfaitement conscience des privilèges qu’implique sa position sociale et, si elle n’hésite pas à en jouer, elle ne se prive pas non plus de souligner les contradictions que cela engendre. Elle est également dotée d’un sacré sens de la répartie, notamment lorsqu’elle est confrontée à des remarques sexistes, ce qui contribue là encore à la rendre sympathique. Sympathie d’autant plus renforcée que la puissante milliardaire s’avère en réalité incroyablement vulnérable physiquement en raison d’un accident ayant profondément marqué son corps comme son esprit. Tesla souffre en effet de douleurs permanentes uniquement atténuées grâce à un régulateur cérébral et par le secours de sa chienne d’assistance. Prises de position et bémols Cet aspect en particulier de l’intrigue est loin d’être anecdotique et occupe une place importante dans le récit qui se focalise beaucoup sur l’intensité des douleurs ressenties et sur la façon dont ce handicap conditionne tout le quotidien de l’héroïne qui doit notamment tout anticiper, y compris des actes aussi anodins que se déplacer ou s’asseoir. Les notes scientifiques qui accompagnent le roman témoignent du fait que l’autrice a bel et bien pris le sujet au sérieux et s’est documentée dessus. Tout cela est très intéressant même si j’ai été très (très !) vite saoulée par la manière dont les personnages s’extasient niaisement et à répétition devant la chienne en question, babillant ad nauseum des phrases plus creuses les unes que les autres. Au bout de la quinzième scène de ce type, on se lasse. Et puis ça donne aux personnages un côté un peu superficiel qui n’est malheureusement que rarement contredit par la suite, ces derniers étant rapidement caractérisés et ne bénéficiant donc pas d’une personnalité très profonde (ce qui n’est pas forcément grave non plus, dans la mesure où ils n’interviennent majoritairement qu’en tant que potentiels suspects). Parmi les points forts du roman, on peut enfin mentionner la vision progressiste du futur proposé par l’autrice puisque, outre le fait qu’elle dénonce régulièrement le sexisme auquel se trouvent confrontées ses héroïnes, cette dernière n’hésite pas non plus à questionner subtilement les normes de genre. Avec « L’homme superflu », Mary Robinette Kowal signe un bon roman, plutôt léger, mêlant habilement polar et science-fiction. Reprenant tous les codes du huis-clos à la Agatha Christie, l’autrice agrémente le tout en y rajoutant un soupçon d’humour mordant et une pincée de réflexion féminisme, deux ingrédients qui pimentent agréablement l’intrigue et nous font passer un bon moment. Autres critiques : Le nocher des livres Rapports lapidaires | L’assassin royal, Central Station, L’homme superflu https://dragongalactique.com/2024/06/24/rapports-lapidaires-lassassin-royal-central-station-lhomme-superflu/ Le dragon galactique urn:uuid:8f5c9a28-64d4-bbab-c4ba-b8b68b36cdb2 Mon, 24 Jun 2024 08:12:00 +0200 Voici une nouvelle édition de chroniques courtes de mes dernières lectures. Cette fois-ci, je vous parle de ma relecture de L&#8217;Assassin royal (le cycle complet) de Robin Hobb en audio-livre et de mes lectures de&#8230; <a href="https://dragongalactique.com/2024/06/24/rapports-lapidaires-lassassin-royal-central-station-lhomme-superflu/">Plus</a> Hors-série Une Heure-Lumière 2024 https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/23/hors-serie-une-heure-lumiere-2024/ Au pays des Cave Trolls urn:uuid:76c48ef2-aa33-1c04-b363-23ae97ee6b9d Sun, 23 Jun 2024 08:26:08 +0200 Pour la septième année consécutive, Le Bélial’ réitère son opération&#160;: «&#160;Deux livres de la collection Une Heure-Lumière achetés, un hors-série offert&#160;». Depuis 2018, ces hors-série sont devenus des must-have pour les fanas de la collection au point que les premiers numéros sont devenus collectors. La collection Une Heure Lumière dédiée aux romans courts a vu [&#8230;] <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img width="300" height="451" data-attachment-id="52633" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/23/hors-serie-une-heure-lumiere-2024/image-59/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-2.jpg" data-orig-size="300,451" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="image" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-2.jpg?w=200" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-2.jpg?w=300" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/image-2.jpg?w=300" alt="" class="wp-image-52633" style="width:398px;height:auto" /></figure></div> <p>Pour la septième année consécutive, <em>Le Bélial’</em> réitère son opération&nbsp;: «&nbsp;Deux livres de la collection Une Heure-Lumière achetés, un hors-série offert&nbsp;». Depuis 2018, ces hors-série sont devenus des must-have pour les fanas de la collection au point que les premiers numéros sont devenus collectors. La collection Une Heure Lumière dédiée aux romans courts a vu le jour en janvier 2016. Le format de la collection est celui des poches, 12 cm x 18 cm, avec de grands rabats de 8 cm, une identité graphique marquée, signée Aurélien Police, et des couvertures cartonnées au fond gris moucheté. Depuis, 52 numéros ont vu le jour. Le prochain verra le retour de Thomas Day au catalogue avec <em>L&rsquo;Automate de Nuremberg </em>le 22 août.</p> <p>Au menu de ce hors-série 2024: un avant-propos signé Olivier Girard comme entrée, une longue nouvelle inédite de <em>Rich Larson</em> en plat de résistance, et une présentation des titres par catégorie signée Camille Vinau en guide de dessert, puis le catalogue en digestif.</p> <p>L&rsquo;entrée fait bien son job, elle fait saliver les papilles et donne envie de voir la suite du menu. Le plat de résistance offert par un auteur habitué des éditions Le Bélial nous propose une revisite de poulpe, avec une longue nouvelle inédite intitulée <em>Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar</em>, titre plein de promesses qui a de quoi susciter la curiosité. Pierre-Paul Durastanti a aidé afin que ce plat soit accessible aux petits français que nous sommes, et il a dû avoir beaucoup de boulot, mais il le réussit admirablement comme toujours.</p> <p>Décortiquons un peu ce calmar. Vous voyez <em>Ocean&rsquo;s eleven</em>? Notre calmar doit venir de là certainement, mais en version survoltée, SF et nouvelles technologies. C&rsquo;est l&rsquo;histoire d&rsquo;un cambriolage de haute voltige avec des nouvelles technologies étonnantes. Quini est un malfrat richissime mais il s&rsquo;est fait des ennemis. Un en particulier, le narrateur et hacker, qui décide pour se venger de monter un plan infaillible. Il engage une petite équipe dans le but de dérober un Klobučar, une œuvre d’art inestimable qui se trouve dans le coffre de Quini. L&rsquo;opération est dangereuse, lourde en préparatifs, la cuisson prend du temps, les retournements de situation non prévus et le rythme effréné sont nécessaire à la bonne préparation. Ce plat de résistance en met plein la vue et est terriblement bien pensé.</p> <p>Le dessert sous forme de présentation des titres de la collection dans le but de savoir par où commencer dans ces 52 titres. C&rsquo;est ludique, point trop sucré, juste équilibré comme il faut. Pour terminer le tout, le catalogue de tous les UHL permet de voir la richesse de cette collection et offre la possibilité de poursuivre sa dégustation de mets raffinés. </p> <p>En un seul mot: vous auriez tort de vous priver de cette dégustation du hors série 2024! ( et des UHL en général hein)</p> <p>Autres avis: <a href="https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2024/06/14/hors-serie-n-2024-de-la-collection-uhl/">le nocher des livres</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/une-heure-lumiere-hors-serie-2024-rich.html">le maki</a>,</p> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="929" data-attachment-id="52652" data-permalink="https://aupaysdescavetrolls.fr/2024/06/23/hors-serie-une-heure-lumiere-2024/20240623_074554/" data-orig-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/20240623_074554.jpg" data-orig-size="3228,2930" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.5&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-G973F&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1719128755&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4.32&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;640&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.05&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20240623_074554" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/20240623_074554.jpg?w=300" data-large-file="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/20240623_074554.jpg?w=723" tabindex="0" role="button" src="https://aupaysdescavetrolls.fr/wp-content/uploads/2024/06/20240623_074554.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-52652" /></figure> <p>Éditions: Le Bélial’, collection «&nbsp;Une Heure-Lumière&nbsp;» </p> <p>Parution: 22 mai 2042</p> <p>Traduction : Pierre-Paul Durastanti</p> <p>Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…</p> <p>C’est aussi le nom d’une collection qui vient de franchir les cinquante titres, un espace éditorial unique, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre. Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs emblématiques.</p> <p>Et cette année le Canadien Rich Larson, dont les fidèles de la collection n’ont pu manquer <strong>Barbares</strong>, space opera punk et débridé qui réinvente le récit d’aventure spatiale à grand renfort d’idées et d’images fortes.<br>Une heure-lumière… comme un shot d’imaginaire corsé&nbsp;!</p> <p>Rich Larson est né au Niger. S’il a vécu aux états-Unis, en Afrique du Sud, en Espagne ou à Prague, il a pour l’heure posé ses valises à Montréal. Depuis ses débuts en 2011, il a publié plus de deux cents nouvelles, souvent reprises dans les <em>Year’s Best</em> les plus prestigieux du domaine, et saluées par plusieurs prix de lecteurs. En France, le recueil <strong>La Fabrique des lendemains</strong> (Le Bélial’, 2020) a d’emblée raflé le Grand Prix de l’Imaginaire, avant que le roman <strong>Ymir</strong> (Le Bélial’, 2022) confirme le stupéfiant talent de cet auteur de 32 ans désormais considéré comme le fer de lance d’une SF post-eganienne survitaminée qui pulvérise les codes du genre.</p> Summer Star Wars Ahsoka – Décollage http://rsfblog.fr/2024/06/22/summer-star-wars-ahsoka-decollage/ RSF Blog urn:uuid:0f316992-4dff-f734-bf1b-3459ae70660a Sat, 22 Jun 2024 12:54:59 +0200 <p>Nous sommes le 22 juin 2024 et vous avez pris place à bord du Summer Star Wars (#SummerStarWars #SSW sur les réseaux sociaux) qui a décollé hier. Le Commandant M.Lhisbei, l’enseigne ExcelVador et moi-même vous souhaitons la bienvenue à bord. Sur la passerelle, nous sommes prêts à vous accompagner dans votre périple de trois mois [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/06/22/summer-star-wars-ahsoka-decollage/">Summer Star Wars Ahsoka &#8211; Décollage</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Cinq livres de science-fiction à lire cet été (édition 2024) https://lepauledorion.com/2024/06/21/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-cet-ete-edition-2024/ L'épaule d'Orion urn:uuid:a088e413-a908-50ee-7b67-3041d4d3693e Fri, 21 Jun 2024 09:00:00 +0200 L’année dernière, je vous proposais de vous protéger des grosses chaleurs qui pointaient dès le mois de juin avec une sélection de cinq livres à lire à l’ombre durant l’été. Cette année, c’est avec la flotte qu’il faut composer. Mais cela ne change rien, il faut se planquer et donc s’installer avec un bon bouquin. &#8230; <a class="more-link" href="https://lepauledorion.com/2024/06/21/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-cet-ete-edition-2024/">Lire la suite <span class="screen-reader-text">Cinq livres de science-fiction à lire cet été (édition&#160;2024)</span></a> <figure class="wp-block-image size-large"><img width="1024" height="576" data-attachment-id="15240" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/06/21/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-cet-ete-edition-2024/20240620_175411/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/20240620_175411.jpg" data-orig-size="4080,2296" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1718906051&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;64&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.016666666666667&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="20240620_175411" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/20240620_175411.jpg?w=300" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/20240620_175411.jpg?w=748" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/20240620_175411.jpg?w=1024" alt="" class="wp-image-15240" /></figure> <p class="has-text-align-justify">L’année dernière, je vous proposais de vous protéger des grosses chaleurs qui pointaient dès le mois de juin avec une sélection de cinq livres à lire à l’ombre durant l’été. Cette année, c’est avec la flotte qu’il faut composer. Mais cela ne change rien, il faut se planquer et donc s’installer avec un bon bouquin. La lecture est salutaire en toute occasion. Je vous propose donc 5 romans à lire cet été, longs ou courts, pour vous évader ou au contraire vous ramener cruellement dans la folie du monde contemporain.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">La Maison des Soleils – Alastair Reynolds</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="699" height="1023" data-attachment-id="15242" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/06/21/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-cet-ete-edition-2024/lamaison-des-soleils/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/lamaison-des-soleils.jpg" data-orig-size="1024,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="lamaison-des-soleils" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/lamaison-des-soleils.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/lamaison-des-soleils.jpg?w=699" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/06/lamaison-des-soleils.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-15242" style="width:231px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">La Maison des Soleils est l’histoire de la lignée Gentiane, une famille de 1000 clones qui depuis 6 millions d’années parcourt la Voie Lactée, afin de construire une archive collective sans cesse mise à jour de l’expansion humaine d’étoile en étoile, de l’émergence et la disparition de civilisations disséminées à travers toute la galaxie. Il s’agit du livre de science-fiction à ne rater à aucun prix cette année. Attendu en France depuis un bon moment, ce monument du space opera et du sens of wonder a enfin été traduit et publié chez Le Bélial’ en avril. C’est le roman de la démesure, de l’espace et du temps. Nul écrivain n’aura été aussi loin dans le vertige. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2018/03/17/house-of-suns-dalastair-reynolds/">complète</a>)</p> <p><em>Maison des Soleils – Alastair Reynolds – 18 avril 2024 – Le Bélial’ – traduction de Pierre-Paul Durastanti – 512 pages – papier (24,90€) et numérique (13,99€)</em><em></em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">La Cité des marches – Robert Jackson Bennet</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img width="700" height="1024" data-attachment-id="14663" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/02/20/la-cite-des-marches-robert-jackson-bennett/bennett-lacitedesmarches-700w/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/02/bennett-lacitedesmarches-700w.jpg" data-orig-size="700,1024" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="bennett-lacitedesmarches-700w" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/02/bennett-lacitedesmarches-700w.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/02/bennett-lacitedesmarches-700w.jpg?w=700" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/02/bennett-lacitedesmarches-700w.jpg?w=700" alt="" class="wp-image-14663" style="width:235px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">La Cité des marches est une enquête policière se déroulant dans un monde en voie de modernisation, un roman de fantasy à l’accent steampunk où s’opposent science et croyance, présent et passé, conservatisme et modernisme. La cité de Bulikov a perdu de sa superbe et n’est plus que l’ombre de la grande cité qu’elle a été avant la guerre qu’elle a perdue il y 80 ans contre Saypur. Shara Thivani, s’y rend enquêter sur le meurtre d’un historien de Saypur, accompagnée de son fidèle secrétaire Sigrud. Une belle réussite. &nbsp;Premier tome d’une trilogie, il est sorti pour l’occasion en format collector relié. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2024/02/20/la-cite-des-marches-robert-jackson-bennett/">complète</a>)</p> <p><em>La Cité des marches – Robert Jackson Bennet – 28 février 2024 – Albin Michel Imaginaire – traduction de Laurent-Philibert-Caillat – 522 pages – papier (27,90€) et numérique (12,99€).</em><em></em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">Trystero – Laurent Queyssi</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img loading="lazy" width="717" height="1023" data-attachment-id="15098" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/05/23/trystero-laurent-queyssi/trystero/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/trystero.jpeg" data-orig-size="800,1142" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="trystero" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/trystero.jpeg?w=210" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/trystero.jpeg?w=717" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/trystero.jpeg?w=717" alt="" class="wp-image-15098" style="width:235px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">L’époque est à la surveillance généralisée, à base d’implants invasifs, dans un régime autoritaire à l’échelle européenne, une dictature qui tente de ne pas apparaître comme telle. Bruno Trinaven a atteint l’âge de soixante-cinq ans lorsqu’il prend la plume. Il sort tout juste de prison et se trouve désormais en résidence surveillée. Il fut un auteur à succès. Mais son œuvre lui a échappé et, malgré lui, le symbole qu’il avait créé pour l’un de ses personnages a été repris comme signe de ralliement par la résistance politique. Son acte de résistance à lui, peut-être son dernier geste, sera de livre un guide d’écriture. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2024/05/23/trystero-laurent-queyssi/">complète</a>)</p> <p><em>Trystero – Laurent Queyssi – 10 avril 2024 &#8211; Mnémos, label Mu – 192 pages &#8211; papier (19€) et numérique (9,99€).</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">Après tout – Ian Soliane</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img loading="lazy" width="654" height="1024" data-attachment-id="14857" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/03/26/apres-tout-ian-soliane/aprestout/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/03/aprestout.jpg" data-orig-size="1944,3046" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;1.8&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;SM-A236B&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;1709563632&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;4&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;160&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0.02&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;1&quot;}" data-image-title="aprestout" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/03/aprestout.jpg?w=191" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/03/aprestout.jpg?w=654" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/03/aprestout.jpg?w=654" alt="" class="wp-image-14857" style="width:235px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Claire est morte. Greg a aimé Claire, au point d’accepter la proposition d’un apprenti sorcier des temps modernes, armé des plus récentes technologies, de faire revenir Claire sous la forme d’un androïde à l’apparence identique à celle de sa défunte femme, un peu plus jeune, avec tous ces petits défauts qui la rendaient belle à ses yeux, mais plus encore,&nbsp;avec tous ses souvenirs extraits des scans réalisés du temps de son vivant. Roman puissant sur la maladie, la mort, l’amour et la folie, Ian Soliane livre là encore une superbe partition littéraire. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2024/03/26/apres-tout-ian-soliane/">complète</a>)</p> <p><em>Après tout – Ian Soliane – 5 avril 2024 – JOU éditions – 128 pages – papier (12€)</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">Sweet Harmony – Claire North</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><img loading="lazy" width="674" height="1023" data-attachment-id="14497" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/01/13/sweet-harmony-claire-north/sweetharmony-2/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/01/sweetharmony.jpg" data-orig-size="988,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="sweetharmony" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/01/sweetharmony.jpg?w=198" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/01/sweetharmony.jpg?w=674" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/01/sweetharmony.jpg?w=674" alt="" class="wp-image-14497" style="width:240px;height:auto" /></figure></div> <p class="has-text-align-justify">Les nanotechnologies ont envahi les corps et révolutionné la pratique médicale et la santé humaine. En injectant des nanomachines programmables dans l’organisme, il est désormais possible de soigner les maladies mais aussi, et surtout, de les prévenir. Dès lors, votre teint ou la blancheur de vos dents sont des marqueurs sociaux. Tout cela évidemment a un prix, et la perfection se paye sous forme d’abonnements mensuels. Pour Harmony, une jeune femme d’une vingtaine d’années, le rêve s’effondre et la descente aux enfers débute le jour où un bouton apparait sur son menton. Claire North propose une plongée dystopique et féministe dans les noirceurs d’une société purement matérialiste et consumériste. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2024/01/13/sweet-harmony-claire-north/">complète</a>)</p> <p><em>Sweet Harmony – Claire North – 18 janvier 2024 – Le Bélial’, coll. Une heure Lumière – traduction de Michel Pagel – 160 pages &#8211; papier (11,9€) et numérique (6,99€).</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">En bonus</h3> <h3 class="wp-block-heading">Protectorats – Ray Nayler</h3> <p>Tout simplement le meilleur de la science-fiction actuelle, et ce n’est pas que moi qui le dit puisque le recueil de Ray Nayler publié au Bélial’ sous la direction des Quarante-Deux a reçu en mai le Grand Prix de l’imaginaire dans la catégorie Nouvelle étrangère. Piqûre de rappel, donc.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="699" height="1023" data-attachment-id="15055" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/05/12/ray-nayler-remporte-le-grand-prix-de-limaginaire/protectorats-2/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/protectorats.jpg" data-orig-size="1024,1500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="protectorats" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/protectorats.jpg?w=205" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/protectorats.jpg?w=699" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/05/protectorats.jpg?w=699" alt="" class="wp-image-15055" style="width:203px;height:auto" /></figure></div> <h3 class="wp-block-heading">Alien Clay – Adrian Tchaikovsky</h3> <p>Si vous lisez l’anglais, le dernier roman d’Adrian Tchaikovsky vaut le détour. (Voir ma chronique <a href="https://lepauledorion.com/2024/04/30/alien-clay-adrian-tchaikovsky/">complète</a>.)</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large is-resized"><img loading="lazy" width="666" height="1024" data-attachment-id="15002" data-permalink="https://lepauledorion.com/2024/04/30/alien-clay-adrian-tchaikovsky/alien-clay/" data-orig-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/alien-clay.jpg" data-orig-size="1200,1846" data-comments-opened="1" data-image-meta="{&quot;aperture&quot;:&quot;0&quot;,&quot;credit&quot;:&quot;&quot;,&quot;camera&quot;:&quot;&quot;,&quot;caption&quot;:&quot;&quot;,&quot;created_timestamp&quot;:&quot;0&quot;,&quot;copyright&quot;:&quot;&quot;,&quot;focal_length&quot;:&quot;0&quot;,&quot;iso&quot;:&quot;0&quot;,&quot;shutter_speed&quot;:&quot;0&quot;,&quot;title&quot;:&quot;&quot;,&quot;orientation&quot;:&quot;0&quot;}" data-image-title="alien-clay" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/alien-clay.jpg?w=195" data-large-file="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/alien-clay.jpg?w=666" tabindex="0" role="button" src="https://lepauledorion.com/wp-content/uploads/2024/04/alien-clay.jpg?w=666" alt="" class="wp-image-15002" style="width:211px;height:auto" /></figure></div> <p> </p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>Cinq livres de science-fiction à lire cet été : <a href="https://lepauledorion.com/2020/07/12/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-sur-la-plage-cet-ete/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Edition 2020</a> &#8211; <a href="https://lepauledorion.com/2021/06/20/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-sur-la-plage-cet-ete-2/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Edition 2021</a> &#8211; <a href="https://lepauledorion.com/2022/06/21/cinq-livres-de-science-fiction-ou-de-fantasy-a-lire-a-la-plage-cet-ete/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Edition 2022</a> &#8211; <a href="https://lepauledorion.com/2023/06/12/cinq-livres-de-science-fiction-a-lire-cet-ete-edition-2023/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Edition 2023</a></p> La Maison des Saints - Derek Künsken https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/06/la-maison-des-saints-derek-kunsken.html Les Lectures du Maki urn:uuid:051c3f20-8a0c-c34a-2f41-5957ab31290e Fri, 21 Jun 2024 08:00:00 +0200 <p></p><div style="text-align: center;">&nbsp;<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8Q6Hm26KgLlN4cEFtsfNh9CoM_VF2OH21B74c6NrBt06tfGT-NiDwvnhXDPTyTvRAzupPBbODu5-lRK9zRll4GcvILnJ6CMttgNM5w7cTE4KyClJnest3gHPhoCmqVAo3T7HxJRkZrgMmNGvcrOo79W8GJd7m3jD7C5orikuscOcY0VOQ1cNGoLSBDzw/s1024/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8Q6Hm26KgLlN4cEFtsfNh9CoM_VF2OH21B74c6NrBt06tfGT-NiDwvnhXDPTyTvRAzupPBbODu5-lRK9zRll4GcvILnJ6CMttgNM5w7cTE4KyClJnest3gHPhoCmqVAo3T7HxJRkZrgMmNGvcrOo79W8GJd7m3jD7C5orikuscOcY0VOQ1cNGoLSBDzw/s320/kunsken-lamaisondessaint-700w.jpg" width="219" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier; font-size: x-large;">De la SF vertigineuse</span></div><br /><div style="text-align: justify;"><i>La Maison des Saints</i> est le second opus de la duologie Vénusienne de <b>Derek Künsken</b>, et sa suite directe. Autant le dire immédiatement, il est impensable de lire celui-ci sans avoir lu <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/07/les-profondeurs-de-venus-derek-kunsken.html" target="_blank"><i>Les Profondeurs de Vénus</i></a>, cela n'aurait aucun sens, ni aucun intérêt. Mais si le coeur vous en dit, le résumé exhaustif des évènements précédents est disponible en préambule. Ce petit détail a toute son importance puisque le premier roman était dense et qu'une remise en situation apporte un peu de sérénité. Surtout quand il devance un <i>dramatis personnae</i> d'une quarantaine de noms et une liste des lieux et habitats vénusiens décrits dans ce second volume d'autant de références.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et c'est bien cette densité qui fait à la fois la force et la faiblesse du roman présent. La mise en place des différentes intrigues familiales et politiques est plutôt lente, <b>Derek Künsken</b> tire à la ligne plus que nécessaire en multipliant les points de vues et les descriptions géographiques, techniques et scientifiques, tout en s'arrêtant longuement sur nombre de ses personnages complexes et terriblement humains (qui, soit dit en passant, n'auront pas tous une destinée de tout repos, l'auteur n'ayant pas peur de maltraiter ses héros et héroïnes !). Ce premier tiers pèse un peu mais dans le même temps il permet de bien s'accoutumer à la délicate (sur)vie vénusienne et d'appréhender l'ensemble des problématiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Puis le rythme s'accélère, les chapitres semblent plus courts, plus vifs, les évènements s'enchainent vite, passant des Profondeurs de Vénus aux habitats, de la famille D'Aquillon aux membres gouvernement. <b>Derek Künsken</b> ne rechigne pas à nous abreuver de concepts scientifiques pour expliquer la réalisation technique dans l'atmosphère corrosive de Vénus sous des pressions et des températures élevées mais il faut cependant une bonne dose de suspension d'incrédulité pour arriver à tout accepter. Ce petit bémol est gommé par l'émerveillement que l'auteur nous procure.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je vous épargne un pitch qui ne pourrait que divulgâcher le premier tome de la série et une bonne partie du second. Tout ce que je peux vous dire c'est que l'on rêve, on rit et on pleure avec tous ces <i>coureurs</i> et tous ceux qui se battent contre un système fortement injuste, corrompu et violent, où le peuple est soumis à la décision des Banques et d'un gouvernement qui n'a pas lui même les coudées franches, et où la seule issue semble être le rassemblement de tous derrière une politique humaniste.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Même si <i>La Maison des Saints</i> est un peu en-deçà des <i>Profondeurs de Vénus</i>, cette duologie est indispensable à tout amateur de SF revigorante, inclusive et vertigineuse. Et cela confirme que <b>Derek Künsken</b> est l'un des grands noms de l'Imaginaire d'aujourd'hui.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> Parutions juin 2024 http://rsfblog.fr/2024/06/20/parutions-juin-2024/ RSF Blog urn:uuid:e801df86-3c9a-20d2-d27b-920eb39db995 Thu, 20 Jun 2024 10:00:59 +0200 <p>Voici les parutions de juin 2024 en littérature de l’imaginaire. Elle est le fruit d&#8217;un travail d&#8217;équipe avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit (vous trouverez les couvertures sur sa page Facebook et plus spécifiquement dans deux albums : ici &#38; là). Comme  d&#8217;habitude, cette liste est non exhaustive et vous pouvez signaler toute parution [&#8230;]</p> <p>Cet article <a href="http://rsfblog.fr/2024/06/20/parutions-juin-2024/">Parutions juin 2024</a> est apparu en premier sur <a href="http://rsfblog.fr">RSF Blog</a>.</p> Alastair Reynolds - Éversion https://233degrescelsius.blogspot.com/2024/06/alastair-reynolds-eversion.html 233°C urn:uuid:5d4f0022-1edf-025b-64f9-bb8eae87694d Wed, 19 Jun 2024 18:18:00 +0200 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9cMEGBxj30EzQMhjCM7n7uQkO_xQ42ruofVC-EsCN8a4TTEAo8hG-LPIg0RRM60RtRTW1auoz4hhvmqvajaGEiw_hV2pTKIm14ZFug5o3yvNQInJgPmmobPzF_9QHRsNskvToRL6aBVDDNM8G1fJUR3YmLlo6S8YiSDKjQURMiDc-zDSq8DSEkHF13ZjJ/s1000/eversion.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="683" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9cMEGBxj30EzQMhjCM7n7uQkO_xQ42ruofVC-EsCN8a4TTEAo8hG-LPIg0RRM60RtRTW1auoz4hhvmqvajaGEiw_hV2pTKIm14ZFug5o3yvNQInJgPmmobPzF_9QHRsNskvToRL6aBVDDNM8G1fJUR3YmLlo6S8YiSDKjQURMiDc-zDSq8DSEkHF13ZjJ/w274-h400/eversion.jpg" width="274" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Éversion, Alastair Reynolds, 2022, 304 pages</i></div><br /> Silas Coade est chirurgien à bord d'un bateau à voiles voguant le long des côtes norvégiennes. L'objectif ? Un secret, même pour lui. Mais les recherches semblent se porter sur un passage qui serait dissimulé quelque part entre les falaises.<br /><br /> Évidemment, comme il s'agit d'un roman d'Alastair Reynolds publié par Le Bélial', tout le monde s'attend à ce qu'<i>Éversion</i> soit plus qu'un simple roman d'exploration maritime. C'est globalement l'enjeu du livre : qu'est-ce qui se cache réellement derrière cette quête, et plus encore derrière ce personnage principal ? S'il y a bien, pour celleux qui n'ont pas lu la quatrième de couverture, un petit twist au bout de quelques pages, <i>Éversion</i> est bien plus un roman qui joue sur le mystère que sur le twist, les révélations et l'apprentissage se faisant peu à peu, de manière régulière.<br /><br /> Si je lui reconnais volontiers une capacité à tenir en haleine, à donner envie d'en savoir plus et à faire une vraie proposition, je ne peux pas dire que j'ai trouvé ce mystère particulièrement éblouissant ou renversant. Et si le roman se terminait une fois que la situation est enfin (à peu près) claire, il pourrait facilement avoir un goût de "tout ça pour ça" - un "tout ça pour ça" de qualité, mais un "tout ça pour ça" quand même. Heureusement, la meilleure partie d'<i>Éversion</i> se cache en fait après les révélations, dans sa résolution qui apporte une vraie matière à réflexion tout en étant particulièrement touchante. Une très belle fin qui vient rehausser un roman qui était déjà tout à fait correct.<br /><br /> <i>Couverture : Amir Zand / Traduction : Pierre-Paul Durastanti</i><br /> <i>D'autres avis : <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/03/eversion-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Vert</span></a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2023/05/25/eversion-de-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Lorhkan</span></a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/eversion"><span style="color: #da901f;">Yuyine</span></a>, <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2023/03/eversion.html"><span style="color: #da901f;">Le chien critique</span></a>, <a href="https://parchmentsha.fr/eversion-dalastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Shaya</span></a>, <a href="http://rsfblog.fr/2023/09/09/eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Lhisbei</span></a>, <a href="https://feygirl.home.blog/2023/04/28/eversion-dalastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Feygirl</span></a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/05/eversion-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Le Maki</span></a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2022/08/eversion-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Gromovar</span></a>, <a href="https://lepauledorion.com/2022/05/31/eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">FeydRautha</span></a>, <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2023/04/12/chronique-eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Sometimes a book</span></a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/02/23/eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Célinedanaë</span></a>, <a href="https://chutmamanlit.fr/2023/08/eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">Chut... maman lit !</span></a>, <a href="https://navigatricedelimaginaire.com/2023/05/08/eversion/"><span style="color: #da901f;">Elwyn</span></a>, <a href="https://lebibliocosme.fr/2023/02/27/eversion/"><span style="color: #da901f;">Boudicca</span></a>, <a href="https://albdo.blog/2023/06/06/eversion-alastair-reynolds/"><span style="color: #da901f;">lutin82</span></a>, <a href="https://www.anudar.fr/2023/06/eversion-alastair-reynolds.html"><span style="color: #da901f;">Anudar</span></a>, ...</i>