DHI Blogs http://feed.informer.com/digests/FBXGCNCWFA/feeder DHI Blogs Respective post owners and feed distributors Fri, 11 Dec 2015 13:25:45 +0000 Feed Informer http://feed.informer.com/ Transcrire, partager, se connecter : portrait de la plateforme « transcriptiones » https://dhiha.hypotheses.org/3599 Digital Humanities à l'Institut historique allemand urn:uuid:8f3e01ee-56b1-f90b-5d3a-8653a3f19972 Tue, 08 Jul 2025 09:59:28 +0000 Documents des Archives d’État de Bâle-Ville, Spital A 1 Généralités et documents individuels (XIVe siècle – 1937). <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-full is-resized"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Screenshot_Landing-Page-500x239-1.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="239" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Screenshot_Landing-Page-500x239-1.png" alt="" class="wp-image-3609" style="width:527px;height:auto" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Screenshot_Landing-Page-500x239-1.png 500w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Screenshot_Landing-Page-500x239-1-300x143.png 300w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Page d’accueil de Transcriptiones. On y voit des manuscrits des Archives d’État de Bâle-Ville, cotes : StABS Spital F5, StABS PA 572a A I, StABS Spital Urk. 403</figcaption></figure></div> <pre class="wp-block-verse">Transcrire – une tâche solitaire et laborieuse ? Pas selon Yvonne Fuchs et Dominic Weber. Dans cet entretien, les deux fondateur·rice·s de la plateforme <em>transcriptiones </em>racontent comment une expérience frustrante pendant leurs études a donné naissance à un projet communautaire innovant à vocation internationale.</pre> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Quel a été le déclencheur concret ou la principale motivation pour fonder <em>transcriptiones </em>?</strong></h3> <p>L&#8217;idée est née pendant notre master en histoire à l’Université de Bâle. En faisant des recherches pour un séminaire, nous avons constaté que les sources pertinentes avaient certes déjà été transcrites, mais que les transcriptions n’étaient pas accessibles. Nous avons donc été contraints de transcrire à nouveau entièrement les manuscrits. Ce moment nous a fait prendre conscience d’un point-clé : nous voulions créer une plateforme où les transcriptions puissent être trouvées, téléchargées et retravaillées.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Comment s’est fait le passage d’une idée étudiante à un projet concret – quels défis avez-vous dû surmonter ?</strong></h3> <p>En pratique, tout a commencé en 2020 dans le cadre d’un <em>Innovator Fellowship </em>du ETH Library Lab, grâce auquel nous avons pu développer un prototype de <em>transcriptiones</em>. Pour ce faire, il a été essentiel d’acquérir des compétences dans des domaines variés – au-delà de notre propre discipline. De nombreuses décisions conceptuelles et techniques se devaient d’être prises. Mais le plus grand défi, et en même temps la plus grande mission, a été de rassembler le courage initial nécessaire afin de se lancer et de convaincre différentes personnes du bien-fondé du projet – et ce, alors que nous n’étions « que » des étudiant·e·s.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignright size-large is-resized"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1.jpg"><img decoding="async" width="445" height="500" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-445x500.jpg" alt="" class="wp-image-3616" style="width:348px;height:auto" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-445x500.jpg 445w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-267x300.jpg 267w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-768x864.jpg 768w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-1366x1536.jpg 1366w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Prototyp_Planung-scaled-1-1821x2048.jpg 1821w" sizes="(max-width: 445px) 100vw, 445px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Croquis du prototype de transcriptionen, CC-BY Yvonne Fuchs und Dominic Weber</figcaption></figure></div> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Comment fonctionne <em>transcriptiones </em>d’un point de vue technique, et pouvez-vous décrire le processus de transcription sur la plateforme – du premier téléchargement jusqu’à la révision par la communauté ?</strong></h3> <p><em>transcriptiones </em>est conçue pour être accessible à toutes et tous. Il est possible d’y déposer des transcriptions de tout type de fonds, quel que soit leur degré d’achèvement. Nous avons donc conçu la plateforme de manière aussi intuitive et adaptable que possible. La consultation des transcriptions est ouverte à toutes et tous, et plusieurs fonctions de recherche permettent de trouver rapidement ce que l’on cherche.</p> <p>Pour déposer une transcription, un compte est nécessaire. On peut saisir le texte directement dans un éditeur intégré ou bien le copier depuis un programme de traitement de texte – l’éditeur prend alors en charge le formatage. En plus du texte transcrit, des métadonnées doivent être renseignées. Celles-ci permettent d’une part de rattacher la transcription à la bonne cote, et d’autre part d’apporter des informations supplémentaires sur le manuscrit.</p> <p>Une fois la transcription mise en ligne, elle peut être modifiée aussi bien par la personne qui l’a déposée que par d’autres personnes utilisatrices. Toutes les modifications sont enregistrées dans un historique des versions, où chaque version dispose d’une URL fixe. Ainsi, cela permet de faire référence à une version précise et de la citer de manière exacte.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Comment vous assurez-vous un niveau de qualité élevé pour les transcriptions, en particulier lorsqu’elles proviennent de personnes non-spécialistes ?</strong></h3> <p>Nous vérifions certaines métadonnées essentielles et veillons à ce que la plateforme ne soit pas utilisée de manière abusive. En revanche, nous ne corrigeons pas les transcriptions elles-mêmes. C’est à la communauté qu’il revient de les réviser et de les compléter – un fonctionnement similaire à celui de Wikipedia.</p> <p>Notre objectif n’est pas de ne présenter que des transcriptions parfaitement finalisées. Au contraire, nous considérons comme un véritable atout le fait de pouvoir s’appuyer sur le travail d’autrui ou de découvrir de nouvelles sources passionnantes grâce aux transcriptions mises en ligne.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Quelles autres fonctionnalités ou extensions prévoyez-vous pour <em>transcriptiones </em>à l’avenir ?</strong></h3> <p>Nous attachons une grande importance aux interfaces de programmation. La plus récente est la connexion avec la salle de lecture numérique des Archives d’État de Bâle-Ville. Grâce aux cotes, il est désormais possible de consulter directement en ligne les transcriptions correspondantes sur <em>transcriptiones</em>. C’est un service très pratique pour la communauté. Nous souhaitons développer davantage ce type d’interfaces à l’avenir.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Quel rôle attribuez-vous à l’intelligence artificielle dans le soutien au travail de transcription ? Est-ce une évolution que vous souhaitez intégrer ?</strong></h3> <p><em>transcriptiones </em>est une plateforme ouverte, qui accueille également les transcriptions générées automatiquement. Qu’elles soient produites manuellement ou par des machines, il faut un espace où les partager. Des solutions comme <em>Transkribus Sites</em> peuvent certes être intéressantes pour des projets de plus grande envergure, mais <em>transcriptiones </em>présente l’avantage de rassembler et de rendre consultables des transcriptions très diverses en un seul lieu – sans frais pour les personnes utilisatrices.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1.jpg"><img decoding="async" width="500" height="375" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-500x375.jpg" alt="" class="wp-image-3617" style="width:408px;height:auto" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-500x375.jpg 500w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-300x225.jpg 300w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-768x576.jpg 768w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-1536x1152.jpg 1536w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/06/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled-1-2048x1536.jpg 2048w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Yvonne Fuchs et Dominic Weber à l’occasion de la remise des Swiss Reproducibility Awards (Copyright : Manuela Höfler).</figcaption></figure></div> <p>En outre, même après une transcription automatique, le besoin de révision subsiste souvent. En partageant ces transcriptions sur <em>transcriptiones</em>, cette révision peut se faire de manière collaborative avec d’autres personnes. Il est aussi important de rappeler que la reconnaissance automatique de l’écriture manuscrite (<em>Handwritten Text Recognition</em>, HTR) nécessite des versions numérisées des sources. Or, des numérisations de qualité restent coûteuses. <em>transcriptiones </em>peut donc combler une lacune pour les fonds qui ne sont pas (encore) numérisés et qui ne le seront probablement pas dans un avenir proche.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Si vous aviez un vœu à formuler : qu’aimeriez-vous que <em>transcriptiones </em>ait accompli dans cinq ans ?</strong></h3> <p>Jusqu’à présent, <em>transcriptiones </em>fonctionnait comme un projet financé par des fonds tiers – un modèle qui convenait bien à la phase de mise en place de la plateforme. Nous entrons désormais dans une phase d’exploitation, où le développement de nouvelles fonctionnalités ne sera plus prioritaire. Nous espérons donc mettre en place une structure de soutien large et pérenne, afin de nous affranchir du financement par projets.</p> <p>Par ailleurs, nous souhaitons continuer à élargir notre communauté dans les années à venir. Et surtout, notre plus grand souhait reste le suivant : voir beaucoup plus de données de recherche librement accessibles, et une science aussi ouverte et transparente que possible !<a id="_msocom_1"></a> </p> <h3 class="wp-block-heading">Un grand merci et tous nos vœux de réussite pour et avec Transcriptiones !</h3> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>Yvonne Fuchs et Dominic Weber ont répondu aux questions par écrit.</p> « Édition numérique de A à Z » : appel à participation à la rédaction d’un manuel collaboratif (book sprint) https://dhiha.hypotheses.org/3711 Digital Humanities à l'Institut historique allemand urn:uuid:c81c68f4-71d4-3579-ba4b-ff83590dd184 Mon, 07 Jul 2025 12:23:12 +0000 Organisé par&#160;: Anne Baillot (DARIAH), Julie Giovacchini&#160;(CNRS) et Mareike König (Institut historique allemand) Partenaire : Open Science Lab de la TIB Hanovre, Lambert Heller Lieu : Institut historique allemand, Paris Date du book sprint&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/07/Magister.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="336" height="500" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-336x500.jpg" alt="" class="wp-image-3728" style="width:193px;height:auto" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-336x500.jpg 336w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-202x300.jpg 202w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2025/07/Magister.jpg 692w" sizes="(max-width: 336px) 100vw, 336px" /></a></figure></div> <p><strong>Organisé par&nbsp;:</strong> Anne Baillot (DARIAH), Julie Giovacchini&nbsp;(CNRS) et Mareike König (Institut historique allemand)</p> <p><strong>Partenaire :</strong> Open Science Lab de la TIB Hanovre, Lambert Heller</p> <p><strong>Lieu :</strong> Institut historique allemand, Paris</p> <p><strong>Date du <em>book sprint</em> :</strong> 4 mars (13h00) au 6 mars (17h00) 2026</p> <p><strong>Date limite de dépôts&nbsp;de candidature :</strong> 10 septembre 2025</p> <p><strong>Envoyez votre candidature en un seul PDF à l’adresse mail :</strong> dh [at] dhi-paris.fr.</p> <p class="has-background has-medium-font-size" style="background-color:#f6edd2">Le but de cette manifestation, qui consiste en un atelier d’écriture collaboratif concentré sur trois jours (<em>book sprint</em>), est de réaliser un manuel en accès ouvert à l’usage de celles et ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’édition numérique savante.</p> <p><strong>Argumentaire</strong></p> <p>Les éditions numériques de textes patrimoniaux se multiplient aujourd’hui. Elles offrent un format plus accessible, plus ouvert, et riche en possibilités d’exploitation, de diffusion et d’interrogation&nbsp;: il semble à première vue moins onéreux que le format imprimé traditionnel, et paraît&nbsp;présenter une plus-value importante pour l’obtention de financements. Malheureusement, de nombreux projets d’éditions numériques n’aboutissent pas à un résultat satisfaisant, voire échouent, du fait d’une mauvaise appréhension des contraintes liées à ce format et d’une méconnaissance des prérequis technologiques et scientifiques.&nbsp;Beaucoup de chercheurs et chercheuses qui envisagent une telle édition ne savent pas par où commencer, ni quels choix sont déterminants pour la réussite du projet. Notre objectif est de leur fournir une ressource de référence pour l’ensemble de leur démarche d’édition numérique savante.</p> <p><em><strong>Objectifs et contenu du manuel</strong></em></p> <p>Ce <em>book sprint</em> réunira des spécialistes de l’édition numérique dans le but de rédiger collaborativement une synthèse claire et pratique à l’intention des porteurs et porteuses de projets.&nbsp;Le manuel ainsi réalisé récapitulera de façon synthétique et pédagogique les prérequis et contraintes, en abordant toutes les questions qu’il est impératif de clarifier en amont et en aval pour la production d’une édition numérique de bonne qualité :</p> <ul class="wp-block-list"> <li>quel format choisir en fonction des contraintes du projet scientifique, du corpus considéré, des compétences des partenaires</li> <li>quelle différence faire entre bibliothèque numérique et édition numérique</li> <li>quel budget, quelles infrastructures techniques, quels outils, formats et standards techniques adopter selon les objectifs du projet</li> <li>quel besoin de formation pour les membres du projet éditorial et comment organiser le travail au sein de l’équipe éditoriale</li> <li>comment traiter la question des métadonnées et des données, comment articuler édition numérique et données numériques</li> <li>comment assurer la complétion du projet, quel plan de travail, quel calendrier</li> <li>quelles questions déontologiques doivent être résolues (conditions de travail, propriété des données, conditions de diffusion et accessibilité numérique)</li> <li>quels sont les enjeux juridiques liés à l’édition numérique : comment gérer les droits d’auteur, quelles licences choisir pour les données et les contenus édités, quelles obligations légales doivent être respectées</li> <li>comment assurer la pérennité et l’accessibilité d’une édition numérique à long terme</li> </ul> <p><strong><em>Déroulement du </em>book sprint</strong></p> <p>Les trois jours de rédaction du manuel réuniront des spécialistes désireux de rendre ces bonnes pratiques accessibles à l’ensemble de chercheuses et chercheurs qui souhaitent se lancer dans la réalisation d’une édition numérique. Le groupe de travail commencera par structurer le manuel en chapitres et constituer des équipes ainsi qu’un planning de rédaction pour la durée de la rencontre. La rédaction s’effectuera de préférence en anglais, mais il est également possible de rédiger des parties en français, qui seront traduites en anglais à la volée pendant la session. Le manuel sera donc dans un premier temps présenté en anglais, des traductions ultérieures dans d’autres langues étant évidemment les bienvenues.</p> <p>Les trois jours de rédaction (du 4 mars à 13h00 au 6 mars à 17h00) se tiendront à Paris à l’Institut historique allemand, où plusieurs salles sont réservées de manière à pouvoir travailler en petits groupes. La mise à disposition de l’infrastructure technique pour le <em>book sprint</em>, y compris l’attribution de DOI pour les différents chapitres, est assurée par l’Open Science Lab de la TIB Hanovre.</p> <p>Les participantes et participants sont priés d’apporter leur propre ordinateur portable. Les pauses café et déjeuner seront assurées sur place ; un financement partiel pourrait être envisagé pour les frais de voyages et les frais d’hébergement (sous réserve de financements en cours de demande).</p> <p><em><strong>Modalités de candidature</strong></em></p> <p>Si vous souhaitez contribuer à ce <em>book sprint</em>, nous vous remercions d’envoyer une lettre de motivation, une sélection de vos publications et/ou projets éventuels sur les thèmes pertinents, et une indication concernant le financement de votre venue, notamment s’il peut être pris en charge par votre institution de rattachement.</p> <p><strong>Date limite de dépôts&nbsp;de candidature :</strong> 10 septembre 2025</p> <p><strong>Envoyez votre candidature en un seul PDF à l’adresse mail :</strong> dh [at] dhi-paris.fr.</p> <p>Les personnes sélectionnées seront informées en début octobre 2025 au plus tard.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>Image : Miniaturist inconnais de Bologna — Bibliothèque universitaire de Leipzig, Rep. II 9b (CCXLIII), fol. 81v, domaine public, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=27416534" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=27416534</a>.<br><br>Zur deutschen Fassung des Calls: <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11680" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://dhdhi.hypotheses.org/11680</a></p> »Digitale Edition von A bis Z«: Aufruf zur Mitarbeit an einem kollaborativen Handbuch (Book Sprint) https://dhdhi.hypotheses.org/11680 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:d1352343-6038-9a1a-c855-650de568906d Mon, 07 Jul 2025 12:16:51 +0000 Organisiert von: Anne Baillot (DARIAH), Julie Giovacchini (CNRS) und Mareike König (Deutsches Historisches Institut Paris) Partner: Open Science Lab de la TIB Hanovre, Lambert Heller Ort: Deutsches Historisches Institut Paris (DHIP) Datum: 4. März (13h00)&#46;&#46;&#46; <p><strong>Organisiert von:</strong> Anne Baillot (DARIAH), Julie Giovacchini (CNRS) und Mareike König (Deutsches Historisches Institut Paris)</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/07/Magister.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="336" height="500" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-336x500.jpg" alt="" class="wp-image-11688" style="width:263px;height:auto" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-336x500.jpg 336w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/07/Magister-202x300.jpg 202w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/07/Magister.jpg 692w" sizes="(max-width: 336px) 100vw, 336px" /></a></figure></div> <p><strong>Partner:</strong> Open Science Lab de la TIB Hanovre, Lambert Heller</p> <p><strong>Ort:</strong> Deutsches Historisches Institut Paris (DHIP)</p> <p><strong>Datum</strong>: 4. März (13h00) bis 6. März (17h00) 2026</p> <p><strong>Bewerbungsschluss:</strong> 10. September 2025</p> <p><strong>Bewerbungen und Informationen:</strong> dh [at] dhi-paris.fr</p> <p class="has-background has-medium-font-size" style="background-color:#faead4">Ziel der Veranstaltung ist es, während eines Book Sprints gemeinsam ein frei zugängliches Handbuch zu verfassen, das Einsteigerinnen und Einsteigern den Weg in die digitale wissenschaftliche Edition eröffnet. Innerhalb von drei intensiven Arbeitstagen entsteht so ein praxisnaher Leitfaden aus der Community für die Community.</p> <p>Immer mehr geisteswissenschaftliche Projekte entscheiden sich für eine digitale Edition ihrer Quellen. Sie bieten ein zugänglicheres und offeneres Format mit vielfältigen Möglichkeiten der Erschließung, Verbreitung und Analyse. Auf den ersten Blick wirken digitale Editionen weniger kostenintensiv als herkömmliche Printpublikationen und scheinen bei der Einwerbung von Fördermitteln besonders attraktiv. Dennoch scheitern viele digitale Editionsprojekte oder führen nicht zu überzeugenden Ergebnissen – oft aufgrund einer Fehleinschätzung der mit dem Format verbundenen Anforderungen sowie mangelnder Kenntnisse der technologischen und wissenschaftlichen Voraussetzungen. Viele Forschende, die eine digitale Edition in Erwägung ziehen, wissen nicht, wo sie anfangen sollen oder welche Entscheidungen für den Erfolg ihres Projekts entscheidend sind. Unser Ziel ist es, genau für solche Fälle eine verlässliche Referenz zu verfassen, die durch den gesamten Prozess der digitalen wissenschaftlichen Edition begleitet.</p> <p><strong><em>Ziele und Inhalte des Handbuchs</em></strong><br>Der Book Sprint bringt Expertinnen und Experten aus dem Bereich der digitalen Edition zusammen mit dem Ziel, gemeinsam einen frei zugänglichen, klar strukturierten, praxisorientierten Leitfaden für Projektverantwortliche zu erarbeiten. Das entstehende Handbuch soll kompakt und verständlich die Voraussetzungen und Herausforderungen digitaler Editionen darstellen und dabei alle Fragen behandeln, die im Vorfeld und im Verlauf eines solchen Projekts geklärt werden müssen, um eine digitale Edition von hoher Qualität zu ermöglichen, darunter:</p> <p>– Welches Format ist geeignet – abhängig von den wissenschaftlichen Zielen, dem zu bearbeitenden Korpus und den vorhandenen Kompetenzen im Team?<br>&nbsp; – Wie unterscheidet sich eine digitale Bereitstellung von einer digitalen Edition?<br>&nbsp; – Welches Budget, welche technische Infrastruktur, welche Werkzeuge, Formate und Standards sind für das jeweilige Projekt erforderlich?<br>&nbsp; – Welche Schulungsbedarfe gibt es im Projektteam, und wie lässt sich die Zusammenarbeit innerhalb der Redaktion organisieren?<br>&nbsp; – Wie sollen Metadaten und Daten erfasst und strukturiert werden? Wie lassen sich digitale Edition und Forschungsdaten sinnvoll miteinander verbinden?<br>&nbsp; – Wie kann der Projektabschluss gesichert werden – mit welchem Arbeitsplan, welchem Zeitrahmen?<br>&nbsp; – Welche ethischen Fragen sind zu berücksichtigen (z. B. Arbeitsbedingungen, Datenhoheit, Veröffentlichungs- und Zugänglichkeitsbedingungen)?<br>&nbsp; – Welche juristischen Aspekte sind relevant: Wie geht man mit Urheberrechten um, welche Lizenzen sind für Daten und Inhalte angemessen, und welche gesetzlichen Vorgaben sind zu beachten?<br>&nbsp; – Wie lässt sich langfristige Zugänglichkeit, Nachhaltigkeit und Barrierefreiheit einer digitalen Edition gewährleisten?</p> <p><strong><em>Ablauf des Book Sprints</em></strong><br>Während der dreitägigen Schreibwerkstatt kommen Fachleute zusammen, die ihre Erfahrungen und bewährten Verfahren im Bereich digitale Editionen einem breiteren Kreis von Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern zugänglich machen möchten. Zu Beginn der Veranstaltung wird gemeinsam die Struktur des Handbuchs festgelegt, werden Arbeitsgruppen gebildet und ein Zeitplan für die Schreibphasen erstellt.</p> <p>Die Texte sollen vorzugsweise auf Englisch verfasst werden; Beiträge auf Französisch oder Deutsch sind ebenfalls willkommen und werden während der Sitzung simultan ins Englische übersetzt. Das Handbuch wird zunächst in englischer Sprache erscheinen, spätere Übersetzungen in andere Sprachen sind ausdrücklich erwünscht.</p> <p>Die Schreibphase findet vom 4. März um 13:00 Uhr bis zum 6. März um 17:00 Uhr 2026 in den Räumen des Deutschen Historischen Instituts Paris statt. Dort stehen mehrere Arbeitsräume zur Verfügung, sodass parallel in Kleingruppen gearbeitet werden kann. Die technische Infrastruktur für den Book Sprint, einschließlich der Vergabe von DOI für die einzelnen Kapitel, wird vom Open Science Lab der TIB Hannover bereitgestellt.</p> <p>Teilnehmende werden gebeten, ihren eigenen Laptop mitzubringen. Kaffee- und Mittagspausen werden vor Ort organisiert; eine Teilfinanzierung der Reise- und Übernachtungskosten ist vorgesehen, vorbehaltlich der derzeit laufenden Förderanträge.</p> <p><strong><em>Bewerbung</em></strong><br>Wenn Sie an diesem Book Sprint mitwirken möchten, senden Sie bitte ein kurzes Motivationsschreiben (ca. 1 Seite), eine Auswahl Ihrer Publikationen und/oder relevanten Projekte, sowie einen Hinweis zur Finanzierung Ihrer Teilnahme, insbesondere dazu, ob Ihre Einrichtung die Reisekosten übernehmen kann.</p> <p>Bewerbungsschluss ist der 10. September 2025.<br>Bitte senden Sie Ihre Unterlagen <strong>in einem einzigen PDF-Dokument</strong> an folgende E-Mail-Adresse: dh [at] dhi-paris.fr</p> <p>Die Auswahl der Teilnehmenden erfolgt bis spätestens Anfang Oktober 2025.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p><strong>Beitragsbild</strong>: Unbekannter Bologneser Miniaturist — UB Leipzig, Rep. II 9b (CCXLIII), fol. 81v, gemeinfrei, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=27416534.</p> <p>Version française de l&#8217;appel : <a href="https://dhiha.hypotheses.org/3711" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://dhiha.hypotheses.org/3711</a></p> <p>English version of the call:</p> Deutsche in Paris im 19. Jahrhundert – Spuren einer vergessenen Geschichte. Einblicke in die Ausstellung in der Bibliothèque historique de la Ville de Paris https://19jhdhip.hypotheses.org/5954 Das 19. Jahrhundert in Perspektive urn:uuid:5248fbda-f474-76af-6b6b-e8a300ce4a7e Wed, 11 Jun 2025 15:57:04 +0000 Über 80.000 Deutsche hielten sich zeitweise im 19. Jahrhundert in Paris auf. Eine Ausstellung gemeinsam organisiert vom DHIP mit der Bibliothèque historique de la ville de Paris geht dieser vergessenen Migration jetzt nach. <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/plakat_expo.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="350" height="500" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/plakat_expo-350x500.png" alt="" class="wp-image-6087" style="width:237px;height:auto" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/plakat_expo-350x500.png 350w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/plakat_expo-210x300.png 210w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/plakat_expo.png 610w" sizes="(max-width: 350px) 100vw, 350px" /></a></figure></div> <p>Zwischen 1820 und 1920 verließen fast sechs Millionen Menschen Deutschland. Viele zog es über den Atlantik – in die USA, nach Kanada, Australien oder Brasilien. So weit, so bekannt. Doch nicht alle suchten das Glück in Übersee. Manche hatten weder das Geld für die Passage noch den Wunsch, so weit zu gehen. Sie blieben näher – und landeten doch in einer anderen Welt: in Paris.</p> <p>Mitte des 19. Jahrhunderts lebten rund 80.000 deutschsprachige Einwander:innen in der französischen Hauptstadt, die damals selbst &#8220;nur&#8221; knapp 1 Millionen Einwohner:innen hatte. Sie stellten mit Abstand die größte Einwanderungsgruppe und umfassten mehr als ein Drittel aller Zugewanderten. Paris zog nicht nur politische Exilanten, Künstler und Gelehrte an, sondern vor allem Handwerker und Gesellen, Dienstmädchen, Gouvernanten und ungelernte Arbeiter:innen. Diese fristeten häufig ein Leben am Rande des Existenzminimums in den damaligen Pariser Armenvierteln.</p> <p>Eine <a href="https://www.paris.fr/evenements/exposition-les-allemands-de-paris-histoire-d-une-immigration-oubliee-78134" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Ausstellung</a> in der <a href="https://www.paris.fr/lieux/bibliotheque-historique-de-la-ville-de-paris-bhvp-16" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP)</a>, die ich gemeinsam mit Claire Danilou (BHVP) und Stéphanie Rambaud (ENSSIB) kuratieren durfte, rückt diese weitgehend vergessene Geschichte nun ins Licht. Sie wird vom 25. März bis zum 21. Juni 2025 in den Räumen der BHVP gezeigt. Beleuchtet werden vor allem die deutschsprachige Arbeitsmigration und das politische Exil im 19. Jahrhundert, mit Ausblicken ins 20.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignright size-large is-resized"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands.jpg"><img decoding="async" width="375" height="500" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands-375x500.jpg" alt="" class="wp-image-6024" style="width:269px;height:auto" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands-375x500.jpg 375w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands-225x300.jpg 225w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands-768x1025.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands-1151x1536.jpg 1151w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_expo_allemands.jpg 1167w" sizes="(max-width: 375px) 100vw, 375px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Blick in die Ausstellung: &#8220;Flachware&#8221;, aber oho&#8230; CC-BY 2.0 Mareike König</figcaption></figure></div> <p>Die Ausstellung sollte sich aus den Beständen der Bibliothèque historique de la Ville de Paris speisen, was zugleich ihre Stärke und ihre Begrenzung ist. Im Fokus stehen Bücher, Zeitungen, Fotos, Briefe, Postkarten und einige handschriftlichen Dokumente – „Flachware“ aus Papier, wie sie eine Bibliothek eben sammelt. Und doch gab es Überraschungen. Vieles lag unbeachtet als stilles Archivgut in einem schlichten Ordner mit dem Etikett „Allemagne“, das nun erstmals ans Licht kommt. Einige Stücke durfte ich aus meinem eigenen Bestand beisteuern.</p> <p>Die Exponate sind in fünf Stand- und neun Wandvitrinen arrangiert. Die Ausstellung folgt keinem starren Narrativ – zu vielfältig, zu fragmentarisch sind die Spuren zwischen Auswanderung, Integration, Krieg und Neubeginn. Stattdessen lädt sie zum Entdecken ein: von Biografien, Orten, Publikationen und persönlichen Zeugnissen.</p> <p>Da es keinen Katalog gibt, stelle ich im Folgenden einige meiner persönlichen Highlights vor. Die vollständigen Ausstellungstexte sind auf dem Blog der BHVP auf Französisch nachzulesen – hier: <a href="https://bhvp.hypotheses.org/33471" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://bhvp.hypotheses.org/33471</a>, die von einer KI und mir erstellten deutsche Übersetzung der Texte gibt es unten im PDF.</p> <h2 class="wp-block-heading"><strong>Zum Hintergrund der Migration</strong></h2> <p>Seit dem späten 17.&nbsp;Jahrhundert zogen deutsche Handwerksgesellen nach Frankreich, die auf ihrer <em>Tour de France</em> moderne Techniken ihres Metiers lernten. Besonders Schneider, Schuster, Tischler und Schreiner suchten in Paris Ausbildung, Arbeit und Anerkennung.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/anzahl_einwanderer_paris.png"><img decoding="async" width="500" height="345" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/anzahl_einwanderer_paris-500x345.png" alt="" class="wp-image-6094" style="width:434px;height:auto" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/anzahl_einwanderer_paris-500x345.png 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/anzahl_einwanderer_paris-300x207.png 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/anzahl_einwanderer_paris.png 579w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Grafik aus: Mareike König, Brüche als gestaltendes Element, S. 12.</figcaption></figure></div> <p>Mit dem Aufkommen der kapitalistischen Marktwirtschaft und dem Zerfall des Zunftwesens im 19.&nbsp;Jahrhundert verstärkte sich die Migration. Die traditionelle Ständeordnung im Deutschen Bund geriet ins Wanken. Landwirtschaft und Gewerbe boten kaum noch Perspektiven, ein Geburtenüberschuss verschärfte die Not. Viele suchten Arbeit in den Städten – und Paris war ein Magnet. </p> <p>In den 1830er-Jahren wurde aus der deutschen Migration nach Paris ein Massenphänomen. Neben Handwerkern und Gesellen, die durch die steigende Industrialisierung zunehmend in schlecht bezahlte Arbeit gedrängt wurden, wanderten nun auch viele ungelernte Arbeiter aus. Baustellen, Eisenbahn- und Straßenbau, Steinbrüche und Festungsanlagen in Paris boten Beschäftigung – meist bei kargem Lohn. Oft kamen ganze Familien, Frauen und Kinder arbeiteten mit, z.B. beim Straßen kehren, Lumpen sammeln oder in der Schwefelindustrie in den Vorstädten von Paris. Armut und mangelnde Integration prägten diese Migration. Viele hofften trotzdem, nach einigen Jahren mit etwas Erspartem zurückzukehren.</p> <p>Auch politische Gründe spielten eine Rolle. Wer dem repressiven Klima des Deutschen Bundes entkommen wollte, fand in der liberaleren französischen Hauptstadt Freiräume. Heinrich Heine, Georg Herwegh, Arnold Ruge und Ludwig Börne suchten hier Zuflucht. Sie forderten Veränderung und vernetzten sich mit Arbeitern, Künstlern, Intellektuellen und politischen Agitatoren wie Karl Marx &#8211; über dessen <a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/3008" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Pariser Adressen ich hier gebloggt habe</a> -, German Mäurer, Moses Hess und anderen. In Paris entstand die erste deutsche Arbeiterbewegung im Ausland. Sie organisierte sich in Geheimbünden, Vereinen und zahlreichen Publikationen, die über die Grenze zurück ins konservative Deutschland der Restauation geschmuggelt wurden.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignright size-large is-resized"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="338" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009-500x338.jpg" alt="" class="wp-image-6505" style="width:410px;height:auto" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009-500x338.jpg 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009-300x203.jpg 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009-768x520.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009-1536x1040.jpg 1536w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_CP_TopoParis_CPA4230_0009.jpg 1789w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Katholische Kirche Saint-Joseph des Allemands vom quai de Valmy aus gesehen, <a href="https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0002225888/0009">BHVP, CPA-4230</a></figcaption></figure></div> <p>Eine homogene deutsche „Kolonie“ existierte dabei zu keinem Zeitpunkt. Zusammensetzung, Sichtbarkeit und Integration der Einwander:innen waren stark von europäischen Krisen geprägt: Nach den Revolutionen von 1848/49 kehrten viele Deutsche in ihre Heimat zurück, um die politische Bewegung im eigenen Land zu unterstützen und da Paris keine Arbeit mehr bot. Im Krieg von 1870/71 und zu Beginn des Ersten Weltkriegs im August 1914 kam es zu Ausweisungen und Internierungen. Erst in den 1930er-Jahren folgte wieder eine größere Zuwanderung – nun vor allem aus politischen Gründen: über 30.000 Juden und politisch Verfolgte flohen aus Nazideutschland nach Paris. Nach dem Zweiten Weltkrieg kamen erneut Deutsche in die französische Hauptstadt. Heute leben dort schätzungsweise rund 17.000 deutsche „Wahlpariser“ (Studierende und Touristen nicht mitgerechnet).</p> <h2 class="wp-block-heading"><strong>Highlights der Ausstellung</strong></h2> <h3 class="wp-block-heading">Das Adressbuch der Deutschen in Paris (1854)</h3> <p>Ein zentrales Highlight der Ausstellung ist das <em>Adressbuch der Deutschen in Paris</em> von 1854. Einigen dürfte es bereits bekannt sein, da ich hier genau wie im <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/category/projekte-des-dhi/adressbuch-der-deutschen-von-1854" data-type="link" data-id="https://dhdhi.hypotheses.org/category/projekte-des-dhi/adressbuch-der-deutschen-von-1854" target="_blank" rel="noreferrer noopener">DHDHI-Blog</a> mehrfach darüber berichtet habe. In der Ausstellung ist das gedruckte Original zu sehen. An einem eigens aufgestellten Computer kann man die <a href="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/" data-type="link" data-id="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">interaktive Datenbank</a> abfragen, die wir mit dem Team des Instituts für Digital Humanities an der Universität Köln entwickelt haben. Sie ermöglicht den Zugriff auf die 4.772 Einträge des Adressbuchs: überwiegend Händler, Handwerker und Kaufleute. Sie enthält sowohl die Scans der Originalseiten als auch einen historischen Stadtplan, auf dem man sich die Adressen anzeigen lassen kann – vom Quartier Latin bis zu La Villette im Norden von Paris (1854 noch <em>banlieu </em>und noch nicht eingemeindet).</p> <figure class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/06-adressbuch.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="330" height="500" data-id="6104" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/06-adressbuch-330x500.jpg" alt="" class="wp-image-6104" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/06-adressbuch-330x500.jpg 330w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/06-adressbuch-198x300.jpg 198w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/06-adressbuch.jpg 493w" sizes="auto, (max-width: 330px) 100vw, 330px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Titelblatt des Adressbuch der Deutschen in Paris, CC-0, <a href="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/pages/digitalbook">https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/pages/digitalbook</a></figcaption></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="389" data-id="6107" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite-500x389.jpg" alt="" class="wp-image-6107" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite-500x389.jpg 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite-300x233.jpg 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite-768x597.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/04/07-adressbuch-Seite.jpg 988w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Adressbuch der Deutschen in Paris, S. 62-63, CC-0, <a href="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/pages/digitalbook">https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/pages/digitalbook</a></figcaption></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/distribution_femmes_annuaire.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="371" data-id="6501" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/distribution_femmes_annuaire-500x371.jpg" alt="" class="wp-image-6501" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/distribution_femmes_annuaire-500x371.jpg 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/distribution_femmes_annuaire-300x223.jpg 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/distribution_femmes_annuaire.jpg 598w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Verteilung der Adressen deutscher Frauen in Paris, CC-BY Mareike König</figcaption></figure> </figure> <h4 class="wp-block-heading"><em>Vielfalt der Berufe</em></h4> <p>Das <em>Adressbuch von 1854</em> zeigt eindrucksvoll, wie breit die deutsche Einwanderung in Paris beruflich aufgestellt war. Über 1.700 unterschiedliche Berufsbezeichnungen tauchen darin auf. Besonders stark vertreten waren Schneider (320), Schreiner (127) und Schuhmacher (102), zu denen noch Stiefelmacher sowie Dameschuhmacher und -schuhgeschäfte kamen. Auch Tischler, Möbelschreiner, Intarsienarbeiter und andere Holzgewerke finden sich häufig. Viele dieser Berufe waren damals stark gefragt – Paris wuchs, und damit auch die Nachfrage nach Inneneinrichtung, Maßkleidung und Luxusgütern.</p> <p>Vertreten sind außerdem Buchbinder, Buchhändler, Goldschmiede, Uhrmacher, Klavierbauer, Porzellanfabrikanten, Hut- und Mützenhersteller, Mechaniker, Produzenten von Eisenbahnmaterialien sowie 37 Bäcker, von denen einer den sprechenden Namen &#8220;<a href="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/persons/view/1019" data-type="link" data-id="https://adressbuch1854.dhi-paris.fr/persons/view/1019" target="_blank" rel="noreferrer noopener">von Gluten</a>&#8221; hatte. Apropos Bäcker: Die BHVP hat in ihren Beständen das Wanderbuch eines deutschen Bäckergesellen, dessen Route man über die Ortschaften und ihre Stempel nachvollziehen kann.</p> <figure class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-2 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-scaled.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="429" data-id="6410" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-500x429.jpg" alt="" class="wp-image-6410" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-500x429.jpg 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-300x258.jpg 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-768x659.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-1536x1319.jpg 1536w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100139-1-2048x1758.jpg 2048w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Wanderbuch eines Bäckergesellen, 1821-1831, <a href="https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/FRCGMSUP-751045102-FG05C/B79380235.locale=fr">BHVP, 8-MS-4961</a></figcaption></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-scaled.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="441" data-id="6411" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-500x441.jpg" alt="" class="wp-image-6411" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-500x441.jpg 500w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-300x265.jpg 300w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-768x678.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-1536x1355.jpg 1536w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/20250507_100207-2048x1807.jpg 2048w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure> </figure> <p>Im Adressbuch finden sich auch Commissionäre und Händler aller Art: vom Textil- über Wein- bis zum Gewürzgroßhandel, außerdem Angestellte in französischen Institutionen wie <a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Karl_Benedikt_Hase" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Karl Benedikt Hase</a>, Spezialist für griechische Paläographie, der in der Handschriftenabteilung der Nationalbibliothek (damals königliche Bibliothek) arbeitete. Auch etablierte Unternehmer, angesehene Ärzte, Fotografen, Architekten, Militärs, Banker und Künstler stehen im Adressbuch. Insgesamt vermittelt es ein Bild von großer wirtschaftlicher wie sozialer Diversität, wobei naturgemäß keine Gesellen, kein Dienstpersonal und keine Arbeiter:innen aufgenommen sind.</p> <p>Unter den Einträgen sind 286 Frauen. Die meisten von ihnen waren im Bereich der Mode tätig: als Näherinnen, Hutmacherinnen, Modistinnen oder Betreiberinnen kleiner Läden. Andere führten die Geschäfte ihrer verstorbenen Ehemänner weiter – ein verbreitetes Modell für weibliches Unternehmertum jener Zeit. Das Adressbuch gibt diesen Frauen Namen, Berufe und Adressen, es macht sie sichtbar in einem Raum, in dem weibliche Erwerbsarbeit meist unsichtbar blieb.</p> <h4 class="wp-block-heading"><em>Bekannte Persönlichkeiten im Adressbuch</em></h4> <p>Das Adressbuch von 1854 listet auch prominente Namen von Menschen, die das kulturelle und gesellschaftliche Leben in Paris mitgeprägt haben. Dazu gehört Heinrich Heine, der ab 1831 in Paris lebte, außerdem der einflussreiche Bankier Baron James de Rothschild und der Architekt <a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Jakob_Ignaz_Hittorff" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Jakob Ignaz Hittorff</a>, der mit Bauten wie der Gare du Nord, dem Cirque d’Hiver oder der Place de la Concorde das Pariser Stadtbild entscheidend prägte. In der Ausstellung ist ein Porträt Hittorfs zu sehen, aufgenommen von <a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Charles_Reutlinger" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Charles (Carl) Reutlinger</a>, dem Begründer eines der bekanntesten Fotostudios der Stadt. Seine Familie stammte aus Karlsruhe, ihre Porträts der Pariser Gesellschaft waren berühmt.</p> <figure class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-3 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-scaled.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="305" height="500" data-id="6418" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-305x500.jpg" alt="" class="wp-image-6418" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-305x500.jpg 305w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-183x300.jpg 183w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-768x1260.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-936x1536.jpg 936w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-1248x2048.jpg 1248w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/BHVP_Hittorf-scaled.jpg 1560w" sizes="auto, (max-width: 305px) 100vw, 305px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Porträt von Hittorff, fotografiert von Reutlinger, BHVP, 4C-EPP-1316</figcaption></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-scaled.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="310" height="500" data-id="6421" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-310x500.jpg" alt="" class="wp-image-6421" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-310x500.jpg 310w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-186x300.jpg 186w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-768x1238.jpg 768w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-953x1536.jpg 953w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-1271x2048.jpg 1271w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190028retouchee-scaled.jpg 1588w" sizes="auto, (max-width: 310px) 100vw, 310px" /></a></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190019_rothschild-scaled.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="346" height="500" data-id="6420" src="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190019_rothschild-346x500.jpg" alt="" class="wp-image-6420" srcset="https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2025/06/L1190019_rothschild-346x500.jpg 346w, https://19jhdhip.hypotheses.org/files/2 Bruno of Querfurt and his world: Epistola ad Henricum II imperatorem https://dhip.hypotheses.org/4577 Dialog und Austausch urn:uuid:e63c291a-f0aa-c4cd-7a97-994178db93ae Fri, 06 Jun 2025 14:14:50 +0000 Bruno of Querfurt’s letter to king Henry II is a unique historical document that has yet to be fully explored. Written by archbishop Bruno on his final mission to the&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-9d6595d7 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow"> <p>Bruno of Querfurt’s letter to king Henry II is a unique historical document that has yet to be fully explored. Written by archbishop Bruno on his final mission to the Prussians in 1009, this remarkable source provides invaluable insight into his life and times. Although the letter has been published several times, most notably by Augustus Bełowski and Jadwiga Karwasińska, Bruno’s personal narrative undoubtedly warrants a new and enhanced edition and research. The letter is preserved in a single manuscript, dated to the eleventh century (Kassel, Landesbibliothek, Philol. 4). It is located at the end of the manuscript occupying fols. 142v–144v. Surprisingly little is known about the circumstances under which this letter was preserved, who decided to keep it, and for what purpose. It is clear, however, that the Kassel manuscript contains a copy of the letter, not the original. This is evident from the abbreviation of Bruno’s (Boniface’s) name in the letter’s opening formula. It is possible that this copy was made shortly after Bruno’s death (1009) in the land of the pagans.</p> </div> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow"> <figure class="wp-block-image size-full"><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/03/Bruno-1.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="629" height="751" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/03/Bruno-1.png" alt="" class="wp-image-4737" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/03/Bruno-1.png 629w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/03/Bruno-1-251x300.png 251w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/03/Bruno-1-419x500.png 419w" sizes="(max-width: 629px) 100vw, 629px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Kassel, Landesbibliothek, Philol.&nbsp;4, fol.&nbsp;142v.</figcaption></figure> </div> </div> <p>Bruno’s last known contact with Henry II ended abruptly with the failure of the archbishop’s final mission and his subsequent death. In his letter, Bruno outlines the true missionary programme that would lead to his martyrdom. According to Bruno, the argument was straightforward: the conversion of the last pagans in Eastern Europe would be facilitated by the consent of Christian rulers – Henry II, Bolesław the Brave, and Volodymyr the Great. Bruno’s almost hagiographic attention to time provides an additional opportunity to clarify the mission’s chronology. The choice of Bruno’s chant at the »gates« of prince Volodymyr’s state of Rus’ was not accidental. Bruno suggested that the timing of the chant <em>Petre amas me? Pasce oves meas!</em> coincided with the feast of St. Peter (Cathedra s. Petri). Given the appeal of the hypothesis that Bruno’s antiphon was associated with a specific feast of St. Peter, it is worth testing this theory against other commemorations of St. Peter that occurred in the winter and summer of 1008.</p> <p>Since it is impossible to date the letter before the end of 1008, the Pechenegs’ mission, including their stay in Rus’, must have lasted at least six months. While Bruno mentions that he spent five months among the Pechenegs (<em>V menses in eo populo stetimus</em>), he does not specify how long he remained in Rus’ after his return from the steppe. Similarly, the beginning of the Pechenegs’ mission in the letter is marked by a strong sense of temporality, as the ruler of Rus’ accompanied Bruno with his army for two days to the furthest reaches of his state.</p> <p>Bruno first notes Volodymyr’s fear of the vision. Clearly, Bruno is referring to Volodymyr’s dream as a vision, suggesting that it may have been prophetic. In this case, the dream is linked to a miracle: through divine intervention, Bruno survived. Having consciously chosen the path of martyrdom, Bruno interprets this vision as a sign of his imminent access to God. Although Volodymyr had foreseen Bruno’s demise in his vision in Kyiv, the circumstances – and, most crucially, the timing – were only revealed to Bruno after they had reached the »gates« of the territory under the Rus’ prince’s control. Upon crossing the borders of the Christian world and confronting his own demise, Bruno begs the Lord to open the gates of paradise for Volodymyr.</p> <p>This dialogue before the farewell, imbued with a sense of faith and humility, has sometimes been considered too »realistic«. Nevertheless, the construction of the narrative, specifically Volodymyr’s repeated attempts to prevent Bruno’s martyrdom, can be seen as an allusion to the example of St. Peter, which Bruno followed. Moreover, the additional journey along the way of the cross that Bruno experiences, as depicted in Volodymyr’s dream, is accompanied by the singing of a choir on the hills outside the »gate«. The text also imitates the Gospel narrative, in which Bruno, the »servant of St. Peter«, carries the cross to his death.</p> <p>In his letter, Bruno writes: »I am now going to the Prussians« (<em>Ego autem nunc flecto ad Pruzos</em>). The letter was written in haste, on the way to the Prussians. But where exactly did Bruno write his letter? The location where the letter was written has traditionally been interpreted clearly: Bruno wrote it after his return from Rus’ to Poland. In other words, it has been believed that Bruno wrote the letter, if not at the court of Bolesław the Brave, then certainly in Poland.</p> <p>The assumption that Bruno’s mission to the Prussians began in Poland suggests that the fact that all the sources we have listed are silent about Poland, while two of them mention Rus’, has been overlooked. It is noteworthy that the central plot of this traditional account of Bruno’s final mission is subject to the same traditional interpretation, namely, Bruno’s return to Poland and Bolesław the Brave’s assistance in organizing his preaching among the Prussians. Yet, if Bruno explicitly states that Bolesław the Brave was no longer able to help organize preaching among the Prussians, who financed this last mission? It is paradoxical that neither the letter nor other sources record Bruno’s return to Poland in late 1008 or even early 1009. Despite his usual attentiveness to his movements and to time in general, Bruno remains silent about his return from Rus’ to Poland. According to him, there is no evidence to suggest that he actually left Rus’ and went to the court of Bolesław the Brave and from there to the Prussians.</p> <p>Moreover, after the letter, Bruno records several distinct stages of his stay at the edge of the Christian world: the completion of his mission to the Pechenegs, his return to Rus’, and finally, his journey to the Prussians. It does not appear that Bruno left Rus’ between the last two stages. On the contrary, Bruno did not mention anything about returning from Rus’, because, at the time of preparing his mission to the Prussians, he had not left the territory of prince Volodymyr the Great. According to his letter, it was from Rus’ that he ultimately set out on his final mission.</p> <p>Since Bruno died on the border between Rus’ and Lithuania, it seems likely that he wrote the letter in Rus’, not in Poland. This probably occurred after he had left Kyiv and was on his way to the Prussians. The bitterness of Bruno’s letter to king Henry II sheds some light on the uncertainty surrounding the preparation and organization of this last mission. Bruno did not believe that the protracted conflict between Henry II and Bolesław the Brave would end quickly. His farewell words to the king, filled with simplicity and majesty, reveal how deeply he was committed to St. Adalbert’s martyrdom.</p> <p>It is difficult to trace exactly how and when the letter reached Henry II. Bruno could have used various means to get it to him. For instance, he might have entrusted it to one of his men or to a group of individuals who had accompanied him on the Pechenegs’ mission. Alternatively, the close communication between Henry II and Volodymyr suggests that the letter could have been delivered to the king by the prince’s envoys. The origin of the only surviving manuscript of the letter further supports the likelihood that Bruno’s farewell message did indeed reach the king.</p> Politische Loyalität und Hoffnung auf Belohnung: wie ein Dominikaner seine geistliche Karriere an einen weltlichen Herrscher band https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3210 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:d41aaa7d-aae3-05dd-6a45-9a6d6589814d Tue, 06 May 2025 22:00:00 +0000 Robert Friedrich, München Wenn es um die Vergabe politischer Posten geht, spielt neben Faktoren wie Qualifikationen oder Herkunft auch die politische Loyalität eine Rolle. Gerade im Umfeld von Wahlen werden diesbezüglich medial regelmäßig Personen diskutiert, die sich Hoffnung auf eine Beförderung machen können. Dieser Beitrag blickt zurück ins 14. Jahrhundert, das politisch in vielerlei Hinsicht zwar anders funktionierte als unsere heutige Zeit, jedoch ebenso wusste, wie Loyalität belohnt werden kann. Am Beispiel eines Dominikaners soll der Blick von den institutionellen Rahmenbedingungen geistlicher Karrieren im &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3210" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Politische Loyalität und Hoffnung auf Belohnung: wie ein Dominikaner seine geistliche Karriere an einen weltlichen Herrscher band</span> weiterlesen</a> FAIR und grün: Empfehlungen für einen ressourcenschonenden Umgang mit Forschungsdaten https://dhdhi.hypotheses.org/11573 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:80d8f323-80a0-ffa3-fc75-0ddcc9ff48d6 Fri, 02 May 2025 09:52:07 +0000 Wie lässt sich der Umgang mit Forschungsdaten ökologisch nachhaltiger gestalten – ohne die FAIR- und CARE-Prinzipien aus dem Blick zu verlieren? In einem Workshop und einer offenen Arbeitsphase haben wir Empfehlungen entwickelt, die zeigen, wie sich Ressourcenschonung konkret in Datenmanagementplänen umsetzen lässt.<br> <p><strong>Wie lässt sich der Umgang mit Forschungsdaten ökologisch nachhaltiger gestalten – ohne die FAIR- und CARE-Prinzipien aus dem Blick zu verlieren? In einem Workshop und einer offenen Arbeitsphase haben wir Empfehlungen entwickelt, die zeigen, wie sich Ressourcenschonung konkret in Datenmanagementplänen umsetzen lässt.</strong></p> <p>&#8212;</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="300" height="300" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-300x300.png" alt="" class="wp-image-11639" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-300x300.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-500x500.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-150x150.png 150w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-80x80.png 80w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent-320x320.png 320w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/05/Logo_DHd-AG_Greening-DH_transparent.png 512w" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px" /></figure></div> <p>In den letzten Jahren ist ein wachsendes Bewusstsein für den Ressourcenverbrauch in Forschung und Lehre entstanden. Förderinstitutionen und wissenschaftspolitische Programme wie der European Green Deal, der inzwischen auch auf den <a href="https://opusproject.eu/openscience-news/the-green-deal-of-open-science-a-sustainable-future-for-knowledge/">Bereich Open Science</a> ausgeweitet wurde, rücken ökologische Verantwortung zunehmend in den Fokus digitaler Forschungspraktiken. Gerade in den Digital Humanities sind nicht nur die wachsenden Datenmengen, sondern auch Analyseverfahren, technische Infrastrukturen und Speicherroutinen hinsichtlich ihrer Umweltwirkungen kritisch zu hinterfragen. Besonders energie- und rechenintensive Technologien der künstlichen Intelligenz wie Large Language Models verdeutlichen den ökologischen Fußabdruck digitaler Methoden.</p> <p>Trotz dieser Entwicklung bleibt vielen Forschenden unklar, wie sie ihre digitalen Projekte konkret ökologisch nachhaltig gestalten können – insbesondere im Umgang mit Forschungsdaten. Zwar verlangen Förderinstitutionen mittlerweile die Vorlage eines Datenmanagementplans (DMP) bereits bei der Antragstellung. Doch fehlen bislang breit akzeptierte Leitlinien, wie Nachhaltigkeitsaspekte systematisch in solche Pläne integriert werden können. Aspekte ökologischer Nachhaltigkeit spielen in DMPs bisher kaum eine Rolle – obwohl sie angesichts des exponentiellen Wachstums digitaler Daten und Methoden dringend geboten wären<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11573#footnote_0_11573" id="identifier_0_11573" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Ein englischsprachiges Angebot speziell zu DMP: (Vgl. z.B. DHCC Information, Measurement and Practice Action Group, &ldquo;A Researcher Guide to Writing a Climate Justice Oriented Data Management Plan&rdquo;, Digital Humanities Climate Coalition (2022): 10.5281/zenodo.6451499.">1</a>]</sup>.</p> <p>Vor diesem Hintergrund hat die <a href="https://digitalhumanities.de/ag-greening-dh/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">AG „Greening DH“</a> jetzt <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095" data-type="link" data-id="https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Empfehlungen für einen ressourcenschonenden Umgang mit Forschungsdaten</a> veröffentlicht. Diese richten sich gezielt an geisteswissenschaftliche Forschende und sollen sowohl bei der Erstellung eines ökologisch reflektierten Datenmanagementplans unterstützen als auch Hinweise für dessen Umsetzung im Projektalltag geben. Ressourcenschonung wird dabei als Reduktion von Energieverbrauch, Speicheraufwand, Rechenleistung und Hardwareeinsatz verstanden. Im Fokus der Empfehlungen steht der ressourcenschonende Umgang mit Forschungsdaten im Rahmen von DMPs – methodische oder technische Fragen, wie etwa der Einsatz großer Sprachmodelle, werden darin nicht behandelt.</p> <p>Die Empfehlungen sind aus einem Workshop auf der DHd2024 von Anja Gerber und Lisa Rosendahl hervorgegangen<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11573#footnote_1_11573" id="identifier_1_11573" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Gerber, Anja, und Lisa Rosendahl. &bdquo;Der Weg Zum Gr&uuml;nen Forschungsdatenmanagementplan&ldquo; (2024): https://doi.org/10.5281/zenodo.10698392.">2</a>]</sup>, an dem ich selbst teilgenommen habe. Im Fokus standen gängige DMP-Vorlagen sowie die Frage, inwieweit ressourcenschonende Maßnahmen mit den FAIR- und CARE-Prinzipien vereinbar sind. Zwar greifen beide Prinzipien Aspekte von Nachhaltigkeit auf, dabei geht es jedoch vorrangig um die langfristige Verfügbarkeit und Nachnutzung von Daten – ökologische Auswirkungen bleiben darin weitgehend unberücksichtigt.</p> <p>Im Anschluss an den Workshop haben wir erste Empfehlungen für einen ressourcenschonenden Umgang mit Forschungsdaten formuliert. Diese haben wir innerhalb der <a href="https://digitalhumanities.de/ag-greening-dh/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">AG „Greening DH“</a> diskutiert, überarbeitet und schließlich im Rahmen eines offenen Peer-Review-Verfahrens zur Kommentierung gestellt. Nach einer weiteren gründlichen Überarbeitung ist die finale Fassung nun veröffentlicht und auf <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095" data-type="link" data-id="https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Zenodo</a> frei zugänglich. </p> <p>Fünf praxisnahe Kernempfehlungen stehen im Mittelpunkt:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>1. Nachnutzung maximieren: Datenformate und Software sollten so gewählt werden, dass Daten leicht wiederverwendet werden können.</li> <li>2. Speicherplatz effizient nutzen: Versionierung, Komprimierung und gezielte Auswahl relevanter Daten verhindern unnötigen Ressourcenverbrauch.</li> <li>3. Metadaten optimieren: Einheitliche Standards und durchdachte Metadaten erleichtern Auffindbarkeit und Wiederverwendung.</li> <li>4. Veröffentlichung nachhaltig planen: Daten sollten möglichst in offenen Formaten und mit freien Lizenzen veröffentlicht werden.</li> <li>5. Langzeitarchivierung bewusst steuern: Nur essenzielle Daten langfristig speichern und bestehende Infrastrukturen nutzen.</li> </ul> <p>Die Empfehlungen verstehen sich als offenes Angebot zur Diskussion und Weiterentwicklung – Rückmeldungen, Erfahrungen und Ergänzungen sind ausdrücklich willkommen. Wir hoffen, dass sie Forschende dabei unterstützen, ökologische Verantwortung ganz konkret in ihren Datenmanagementpraktiken zu verankern.</p> <p>____</p> <p>Zu den Empfehlungen: Baillot, Anne, Anja Gerber, Mareike König, Lisa Rosendahl, “Empfehlungen der AG Greening DH zum ressourcenschonenden Umgang mit Forschungsdaten” (2025): <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://doi.org/10.5281/zenodo.15288095</a>.</p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_11573" class="footnote">Ein englischsprachiges Angebot speziell zu DMP: (Vgl. z.B. DHCC Information, Measurement and Practice Action Group, “A Researcher Guide to Writing a Climate Justice Oriented Data Management Plan”, Digital Humanities Climate Coalition (2022): <a href="https://zenodo.org/records/6451499" target="_blank" rel="noreferrer noopener">10.5281/zenodo.6451499</a>.</li><li id="footnote_1_11573" class="footnote">Gerber, Anja, und Lisa Rosendahl. „Der Weg Zum Grünen Forschungsdatenmanagementplan“ (2024): <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.10698392">https://doi.org/10.5281/zenodo.10698392</a>.</li></ol> Call for papers: Euro-Mediterranean Entanglements in Medieval History https://dhip.hypotheses.org/5001 Dialog und Austausch urn:uuid:38087021-a03c-ef65-59c4-dd0e9891ce83 Tue, 29 Apr 2025 13:45:57 +0000 Organisers: German Historical Institute of Paris/German Historical Institute of RomeDate: Academic year 2025/2026Language: EnglishCoordinators: Dr. Amélie Sagasser (DHI Paris), Dr. Kordula Wolf (DHI Rome) The German Historical Institutes of Paris&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-large"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="500" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-500x500.jpg" alt="" class="wp-image-5030" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-500x500.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-300x300.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-150x150.jpg 150w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-80x80.jpg 80w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1-320x320.jpg 320w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/Euromediterranean-Entanglements_Bild3-1.jpg 756w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></figure> <p>Organisers: German Historical Institute of Paris/German Historical Institute of Rome<br>Date: Academic year 2025/2026<br>Language: English<br>Coordinators: Dr. Amélie Sagasser (DHI Paris), Dr. Kordula Wolf (DHI Rome)</p> <p><br>The German Historical Institutes of Paris and Rome are hosting the online seminar series on “Euro-Mediterranean Entanglements in Medieval History”. Its aim is to exchange new ideas and perspectives with young and established scholars from all medieval disciplines. Sessions will take place every two months and are intended to provide an international and interdisciplinary forum where different topics and methodological approaches can be presented and discussed.</p> <p><br>Our speakers begin with a 10-minute keynote to present their current or recently completed research, followed by a 10-minute commentary from an invited expert. This will be the basis for the subsequent 40-minute discussion with the online audience.</p> <p><br>We cordially invite interested researchers to send an abstract (1–2 pages) and short curriculum vitae (with list of publications, if possible) by <strong>June 9, 2025</strong> to asagasser@dhi-paris.fr and wolf@dhi-roma.it.</p> <p><br><strong>Topics</strong><br>The geographical area is deliberately not clearly defined and includes Europe, as well as the Mediterranean region in its broadest sense. Interconnections between the Euro-Mediterranean area and other world regions are also included. The following topics are in focus:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>cross-regional, transcultural, and interreligious entanglements (processes/results)</li> <li>overlapping spaces: between geographic borders and cultural contacts</li> <li>social networks and interpersonal relations</li> <li>mobility and migration</li> <li>transfer, diffusion and adaptation (of ideas, knowledge and material objects)</li> </ul> <p><strong>Dates</strong><br>Tuesdays 5.00-6.00 PM CET</p> <p><br>October 28, 2025<br>November 25, 2025<br>January 20, 2026<br>March 31, 2026<br>May 26, 2026</p> <p><br><strong>Contact</strong><br>If you have any questions about the research seminar, please contact: <br>Amélie Sagasser (DHI Paris): asagasser@dhi-paris.fr<br>Kordula Wolf (DHI Rome): wolf@dhi-roma.it</p> <div data-wp-interactive="core/file" class="wp-block-file"><object data-wp-bind--hidden="!state.hasPdfPreview" hidden class="wp-block-file__embed" data="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_26_cfp_euro_mediterranean_entanglements.pdf" type="application/pdf" style="width:100%;height:600px" aria-label="Einbettung von 2025_26_cfp_euro_mediterranean_entanglements."></object><a id="wp-block-file--media-40393e85-da9f-4b23-97a2-8081dde9379f" href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_26_cfp_euro_mediterranean_entanglements.pdf">2025_26_cfp_euro_mediterranean_entanglements</a><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_26_cfp_euro_mediterranean_entanglements.pdf" class="wp-block-file__button wp-element-button" download aria-describedby="wp-block-file--media-40393e85-da9f-4b23-97a2-8081dde9379f">Herunterladen</a></div> Jenseits der Schrift: ein Dialog zur Oralität in der Vormoderne https://dhip.hypotheses.org/4984 Dialog und Austausch urn:uuid:69b89fb3-f96b-0d5e-1ce8-313a74dc5f82 Mon, 14 Apr 2025 09:27:39 +0000 Wie schreiben wir Geschichte ohne in Schriftform niedergelegte Quellen? Die Frage mag zunächst wenig aufregend, vielleicht sogar ein bisschen widersinnig erscheinen: Die Tradition der europäischen Geschichtswissenschaft seit dem 19. Jahrhundert&#46;&#46;&#46; <p>Wie schreiben wir Geschichte ohne in Schriftform niedergelegte Quellen? Die Frage mag zunächst wenig aufregend, vielleicht sogar ein bisschen widersinnig erscheinen: Die Tradition der europäischen Geschichtswissenschaft seit dem 19. Jahrhundert baut bekanntlich weitgehend auf der Untersuchung schriftlicher Überlieferung auf. Will man aber nicht bei einer klassisch eurozentrischen Orientierung bleiben, wird die Tragweite des Problems deutlich: Wer den Gesellschaften des vormodernen Afrikas oder anderer Regionen ohne ausgeprägte Schriftkultur eine eigenständige Geschichte zubilligen will, der muss diese auf anderer Basis entwickeln. Orale Traditionen gehören zu den wichtigsten Quellen für die Geschichte vieler afrikanischer Regionen und werden seit den Pionierarbeiten der Schule von Dakar und Jan Vansinas auch intensiv genutzt. Im Gegenzug wurde bereits in den 1990er Jahren auch in der europäischen Mediävistik diskutiert, welche Rolle Mündlichkeit und mündlich tradierte Inhalte in der vormodernen Geschichte Europas spielen. Grund genug, eine Frage neu zu diskutieren, die bereits eine längere Vorgeschichte hat: In einem hybriden <a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/05_Veranstaltungen/03_Seminar/2025/2025_Seminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL.pdf">Seminar</a> – gemeinsam organisiert von der Abteilung für die Geschichte Afrikas am DHIP und der Université Cheikh Anta Diop in Dakar, vertreten durch Idrissa Bâ – suchen wir den Dialog zwischen europäischer Mediävistik und der Erforschung des vormodernen Afrikas. Zwischen Januar und Mai 2025 haben wir in vier Sitzungen Forschende eingeladen, die aus afrikanischer wie aus europäischer Perspektive die Rolle nichtschriftlicher Quellen interdisziplinär erkunden und die unterschiedlichen Methoden ihrer Kritik zu diskutieren.</p> <p>Die historisch arbeitenden Sozial- und Kulturwissenschaften stützen sich traditionell vorrangig auf schriftliche Quellen. Diese Orientierung bereitet aber rasch Probleme, wenn man über die schriftlich gut dokumentierten und häufig stark europäisch beeinflussten Kontexte hinausblickt, die lange im Fokus einer eurozentrisch angelegten Geschichtsschreibung standen. Für weite Gebiete dieser Welt, aber auch für lange Phasen der europäischen Geschichte, ist der Einbezug nichtschriftlicher Quellen von grundlegender Bedeutung. In der Verbindung der unterschiedlichen Perspektiven stellt sich nicht zuletzt die Frage, was die Geschichtsschreibung über Afrika und die über Europa in der Vormoderne jeweils voneinander lernen können? Welche Formen von Mündlichkeit gibt es, was sagen sie über die verschiedenen historischen Gesellschaften aus und wie können wir sie erforschen? Diese Fragen diskutierten wir in bisher drei Sitzungen mit Idrissa Bâ (Univ. Cheikh Anta Diop, Dakar) und Jeroen Deploige (Univ. Gent), Gísli Sigurðsson (Árni Magnússon Institute for Icelandic Studies, Univ. Reykjavík) und Ismail Warscheid (Institut de recherche et d’histoire des textes/CNRS) sowie Ibrahima Seck (Univ. Cheikh Anta Diop) und Marie-Anne Polo de Beaulieu (Centre de recherches historiques/CNRS). In einer vierten Sitzung werden Madi Williams (Univ. Canterbury, Christchurch, Aotearoa &#8211; NZ) und Lamine Faye (Univ. Harvard) den Blick ins Globale weiten.</p> <p>Ein großer Teil des sozialen, politischen, wirtschaftlichen und kulturellen Lebens vormoderner Gesellschaften, seien es europäische oder afrikanische, spielte sich in Konstellationen ab, die stark von Oralität geprägt waren. Dies gilt auch für Gesellschaften, wie etwa jene des europäischen Mittelalters, die über eine durchaus ausgeprägte eigene Schriftkultur verfügten. Am Beispiel von Konflikten zwischen Klöstern des europäischen Hochmittelalters führte Deploige vor, in welchem Ausmaß die schriftliche Überlieferung auf solche von Oralität geprägten Momente verweist oder häufig nur unter Berücksichtigung dieser Momente adäquat zu verstehen ist, auch wenn die Vorgänge selbst lediglich angedeutet werden. In afrikanischen Kontexten kommt das Problem des kolonialen Archivs hinzu, in dem aktiv weite Teile afrikanischer Lebensrealitäten und afrikanischer politischer und sozialer Ordnungen ausgelassen wurden, wie Bâ unterstrich. Insbesondere die reiche afrikanische Tradition oraler Geschichte sei lange vernachlässigt und erst in der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts von Historikern, insbesondere der berühmten »école de Dakar«, quellenkritisch gewürdigt worden.</p> <p>Wie also entnehmen wir orale Aspekte dieser historischen Ordnungen und Prozesse den vorhandenen Quellen? Es geht dabei um das Orale und seinen Widerschein in schriftlichen Quellen einerseits und andererseits um die Traditionen oraler Historiographie selbst. Hier geraten Überlieferungen in den Blick, die bereits in vormoderner Zeit aufgezeichnet wurden (in Europa wie in Afrika) und denen die genuin afrikanischen Formen oraler Geschichtsschreibung zur Seite zu stellen sind, die bis heute existierten und auf deren Kontinuitäten Idrissa Bâ aufmerksam machte. Unmittelbar damit verbunden ist auch die Frage nach dem jeweils zeitgenössischen Verhältnis von Mündlichkeit und Schriftlichkeit: Markierungen von Oralität blieben durchaus auch in verschrifteten Texten wichtig. Wie Ismail Warscheid unterstrich, interagieren Schriftlichkeit und Oralität über die Jahrhunderte hinweg. Warscheids Forschungen zeigen, dass islamische Rechtstexte in Westafrika den Bezug auf Oralität als Mittel der Authentifizierung benötigten. Ähnliches lässt sich auch für religiöse Authentifizierungsstrategien des europäischen Mittelalters zeigen, so Marie Anne Polo de Beaulieu und Jeroen Deploige. Mönchische Literatur über sogenannte »Exempla«, religiöse Rituale und Wunder, bezog sich regelmäßig auf Aussagen und Erzählungen, die explizit als oral tradiert markiert wurden. Der Einbezug von Verweisen auf den oralen Charakter des nunmehr schriftlich niedergelegten konnte dann die Wahrnehmung als besonders authentisch befördern. Solche Techniken fanden sowohl für Aussagen religiöser Autoritäten Verwendung, etwa bei der Wiedergabe von Predigten, als auch für Verweise auf Stimmen des »einfachen Volkes«. Dabei kann man von einer »Fiktion der Oralität« sprechen, die als narrative Technik eingesetzt wurde.</p> <p>Mündlichkeit und Schriftlichkeit, so ein Zwischenstand der aktuellen Einblicke, können folglich nicht strikt getrennt voneinander betrachtet werden: Sie bilden kein Gegensatzpaar, sondern waren immer intermedial verflochten. Dementsprechend müssen sie auch interdisziplinär untersucht werden, nicht nur mit den quellenkritischen Methoden des Historikers oder der Historikerin, sondern auch mit den narratologischen der Literaturwissenschaft. Die Präsenz wikingischer Siedler in Vinland, so Gísli Sigurðsson, war lange Zeit alleine durch orale Überlieferungen bekannt, die erst lange nach den erzählten Ereignissen verschriftet wurden. Erst durch archäologische Befunde im heutigen Kanada konnten sie mithilfe der materiellen Überlieferung bestätigt werden, während parallele schriftliche Quellen fehlen. Wo solche Parallelbefunde nicht zur Verfügung stehen, ist es wichtig, dem Charakter des vorhandenen Materials auch in den Fragestellungen, die wir herantragen, möglichst gerecht zu werden. Es gilt insofern, wie auch im Fall der von Polo de Beaulieu vorgestellten Exempla, die narratologische Analyse und den Blick auf Fiktionalisierungs- und Authentifizierungsstrategien in die Quellenkritik einzubinden. Ibrahima Seck erweiterte diesen Ansatz nochmals markant: Einzelne Motive in oralen Erzählungen versklavter Menschen in den USA, so zeigen seine Forschungen, können zu Märchen und oralen Traditionen in spezifischen Regionen Westafrikas zurückverfolgt werden. Damit erlaubt ihre Sammlung und Analyse es, die Wege der Versklavten ebenso zu untersuchen wie deren Strategien zur Erhaltung ihrer Kultur und Gemeinschaft. Auch der Blues und seine Texte gehören zu diesen Traditionen.</p> <p>Die Problematik des Umgangs mit mündlichen Überlieferungen und der Rolle von Oralität im Zustandekommen schriftlicher Quellen kann, so stellen wir im Zuge dieses Seminars fest, von einem intensiveren Dialog zwischen unterschiedlichen Feldern enorm profitieren. Die Grenzen zwischen regionalen historiographischen Traditionen lösen sich auf, insbesondere wenn man Kontaktzonen wie das Mittelmeer, den Sahel oder den Atlantischen Ozean ebenso berücksichtigt wie periphere Regionen auch in Europa selbst. Gleichzeitig bestehen wir auf den jeweiligen Besonderheiten und Charakteristika dieser unterschiedlichen Traditionen und der Gesellschaften, die sie untersuchen. Im Dialog können auf diese Weise lange etablierte Grenzziehungen zwischen den Quellenarten vielleicht nicht ganz aufgelöst, aber doch wesentlich verkompliziert werden – so dass sich neue Erkenntnisachsen öffnen. Unsere nächste und (vorerst) <a href="https://www.dhi-paris.fr/de/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/online-und-vor-ort-jenseits-der-schrift4269.html">letzte Sitzung findet am 5. Mai 2025</a> um 9.15 Uhr statt. Mit einem Beitrag von Madi Williams, einer Expertin für die vormoderne Geschichte der Māori im Dialog mit Lamine Faye erweitert sie den Blick auf weitere Weltregionen.</p> <p>Robert Heinze &amp; Klaus Oschema</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity"/> <p><a id="_msocom_1"></a></p> <div data-wp-interactive="core/file" class="wp-block-file"><object data-wp-bind--hidden="!state.hasPdfPreview" hidden class="wp-block-file__embed" data="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_Seminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL.pdf" type="application/pdf" style="width:100%;height:600px" aria-label="Einbettung von 2025_Séminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL."></object><a id="wp-block-file--media-494ba4af-207c-441b-bca7-9d4d039f19b4" href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_Seminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL.pdf">2025_Séminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL</a><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/04/2025_Seminaire_jenseits_der_schrift_Programm_FINAL.pdf" class="wp-block-file__button wp-element-button" download aria-describedby="wp-block-file--media-494ba4af-207c-441b-bca7-9d4d039f19b4">Herunterladen</a></div> Transkribieren, teilen, vernetzen: Die Plattform transcriptiones im Porträt https://dhdhi.hypotheses.org/11445 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:331c8ab0-cdea-60bb-ae8d-6db9b10de809 Thu, 03 Apr 2025 10:47:15 +0000 Dokumente aus dem Staatsarchiv Basel-Stadt, Spital A 1 Allgemeines und Einzelnes (14. Jh. – 1937). <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large"><a href="https://transcriptiones.ch/"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="239" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page-500x239.png" alt="" class="wp-image-11478" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page-500x239.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page-300x144.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page-768x367.png 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page-1536x735.png 1536w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Screenshot_Landing-Page.png 1877w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Landingpage von transcriptiones. Zu sehen sind Handschriften aus dem&nbsp;Staatsarchiv Basel-Stadt, Signaturen: StABS Spital F5, StABS PA 572a A I, StABS Spital Urk. 403.</figcaption></figure></div> <pre class="wp-block-verse"><em>Transkribieren – ein mühsames Einzelkämpfer*innen-Dasein? Nicht, wenn es nach Yvonne Fuchs und Dominic Weber geht. Im Interview erzählen die beiden Gründer*innen der Plattform <a href="https://transcriptiones.ch/" data-type="link" data-id="https://transcriptiones.ch/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">transcriptiones</a>, wie aus einer frustrierenden Erfahrung im Studium ein innovatives Community-Projekt mit internationalem Anspruch wurde.</em></pre> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Was war der konkrete Anlass oder das Hauptmotiv für die Gründung von transcriptiones?</strong></h3> <p>Die Idee entstand, als wir während unseres Masterstudiums in Geschichte an der Universität Basel bei der Recherche für eine Seminararbeit feststellen mussten, dass die relevanten Quellen zwar bereits transkribiert worden waren, der Zugang zu den Transkriptionen jedoch nicht möglich war. Dadurch waren wir gezwungen, sämtliche Handschriften erneut zu transkribieren. Dieser Moment war für uns ein Schlüsselerlebnis – wir wollten eine Plattform schaffen, auf der Transkriptionen gefunden, hochgeladen und überarbeitet werden können.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wie war der Übergang von einer studentischen Idee hin zu einem realen Projekt – welche Herausforderungen mussten überwunden werden?</h3> <p>Die Umsetzung begann 2020 mit einem Innovator Fellowship am ETH Library Lab, in dessen Rahmen wir einen Prototyp von transcriptiones entwickeln konnten. Dabei war es essenziell, sich Wissen in unterschiedlichen Bereichen anzueignen – auch über die eigenen Fachgrenzen hinaus. Zahlreiche konzeptionelle und technische Entscheidungen mussten getroffen werden. Die größte Herausforderung und zugleich wichtigste Aufgabe war jedoch, den anfänglichen Mut aufzubringen und verschiedenste Personen von dem Projekt zu überzeugen – trotz der Tatsache, dass wir „nur“ Studierende waren.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignright size-large is-resized"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-scaled.jpg"><img decoding="async" width="445" height="500" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-445x500.jpg" alt="" class="wp-image-11473" style="width:293px;height:auto" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-445x500.jpg 445w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-267x300.jpg 267w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-768x864.jpg 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-1366x1536.jpg 1366w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Prototyp_Planung-1821x2048.jpg 1821w" sizes="(max-width: 445px) 100vw, 445px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">So sah der Prototyp von transcriptiones in der Planung aus&#8230; CC-BY Yvonne Fuchs und Dominic Weber</figcaption></figure></div> <h3 class="wp-block-heading">Warum ist es aus Ihrer Sicht so wichtig, dass Transkriptionen öffentlich zugänglich sind?</h3> <p>Transkriptionen sind zentrale Forschungsdaten in der Geschichtswissenschaft. Ohne offenen Zugang müssen dieselben Quellen immer wieder neu transkribiert werden, was erhebliche zeitliche und finanzielle Ressourcen bindet. Die Nachnutzung von Transkriptionen ist daher äußerst sinnvoll. Darüber hinaus schafft man mit der Veröffentlichung von Transkriptionen auch eine gewisse Transparenz. Nicht zuletzt beobachten wir, dass einige Digital History-Projekte ihre eigenen Sprachmodelle trainieren oder finetunen. Diese sind auf große Textmengen angewiesen und öffentlich zugängliche Transkriptionen können auch dafür interessant sein.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wie funktioniert transcriptiones technisch und können Sie den Prozess der Transkription auf der Plattform beschreiben – vom ersten Hochladen bis zur Überarbeitung durch die Community?</h3> <p>Bei transcriptiones sollen alle mitmachen können. Zudem können Transkriptionen jeglicher Bestände und unabhängig des Ausfertigungsgrads hochgeladen werden. Entsprechend haben wir die Plattform möglichst niederschwellig und adaptiv gestaltet. Das Betrachten der Transkriptionen steht allen frei. Es gibt verschiedene Suchfunktionen, um schnell ans Ziel zu gelangen. Für den Upload ist jedoch ein Account erforderlich. Die Transkription kann direkt in einen Editor eingegeben werden oder in einem Textverarbeitungsprogramm erstellt und anschließend eingefügt werden, wobei der Editor die Formatierungen übernimmt. Nebst der Transkription müssen Metadaten mitgeliefert werden. Diese ermöglichen einerseits die Zuordnung zur richtigen Signatur und geben andererseits vertiefte Auskunft über die Handschrift. Nach dem Upload steht es einem selbst wie auch den anderen angemeldeten User*innen frei, die Transkription und gewisse Metadaten zu überarbeiten. Die verschiedenen Versionen sind in einer Versionsgeschichte einsehbar, wobei jede Version eine fixe URL hat. Dadurch kann man immer auf eine bestimmte Version verweisen und so exakt zitieren.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wie stellen Sie sicher, dass die Qualität der Transkriptionen auf einem hohen Niveau bleibt, insbesondere bei Beiträgen von Hobbyforscher*innen?</h3> <p>Wir überprüfen bestimmte zentrale Metadaten und stellen sicher, dass die Plattform nicht missbräuchlich verwendet wird. Die Transkriptionen selbst korrigieren wir jedoch nicht. Es liegt in der Hand der Community, vorhandene Transkriptionen zu überarbeiten und zu ergänzen, ähnlich wie bei Wikipedia. Unser Ziel ist es nicht, ausschließlich perfekt ausgearbeitete Transkriptionen zu präsentieren. Im Gegenteil: Es ist ein Gewinn, wenn man auf die Vorarbeit anderer zurückgreifen kann oder durch die hochgeladenen Transkriptionen auf neue spannende Quellen aufmerksam wird.</p> <h3 class="wp-block-heading">Welche Rolle spielt die Community bei transcriptiones, und wie fördern Sie den Austausch zwischen Nutzer*innen?</h3> <p>transcriptiones lebt von der Community. Daher legen wir großen Wert auf die Verständigung und den Austausch zwischen den Communitymitgliedern. Wir haben verschiedene Features für die Community eingebaut. Man kann zum Beispiel sogenannte &#8220;Abonnemente&#8221; abschliessen und wird benachrichtigt, wenn andere User*innen in den ausgewählten Archiven, Signaturen oder Dokumenten Änderungen bzw. neue Uploads vornehmen. Ausserdem kann man andere User*innen abonnieren, sofern sie nicht anonym hochladen, um stets über deren Aktivitäten auf transcriptiones informiert zu sein. Schließlich gibt es auch die Möglichkeit, Direktnachrichten an andere Nutzer*innen zu senden, um sich beispielsweise über eine bestimmte Quelle auszutauschen.</p> <h3 class="wp-block-heading">Gibt es Beispiele für besondere Erfolge oder Aha-Momente, die dank der Community möglich wurden?</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-scaled.jpg"><img decoding="async" width="500" height="375" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-500x375.jpg" alt="" class="wp-image-11483" style="width:404px;height:auto" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-500x375.jpg 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-300x225.jpg 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-768x576.jpg 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-1536x1152.jpg 1536w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2025/03/Vortrag_Reproducibility-Award-2048x1536.jpg 2048w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Yvonne Fuchs und Dominic Weber anlässlich der Verleihung&nbsp;des&nbsp;Swiss Reproducibility Awards&nbsp;(Copyright: Manuela Höfler).&nbsp;</figcaption></figure></div> <p>Es sind weniger einzelne Momente, die uns besonders erfreuen, vielmehr freuen wir uns immer wieder über die zahlreichen Uploads, insbesondere wenn eine Person gleich mehrere Transkriptionen veröffentlicht oder das transcriptiones-Team für einen Batch-Upload (Massenupload) angefragt wird. Auch finden wir es wahnsinnig toll, wenn Transkriptionen von Beständen außerhalb der Schweiz hochgeladen werden. Die Plattform kennt keine Landesgrenzen und ist international angedacht, ganz im Sinne der Offenheit. Spezielle Momente waren sicherlich auch, als wir den ORD-Preis der Akademien der Wissenschaften Schweiz sowie den Reproducibility Award des Schweizerischen Nationalfonds und des Swiss Reproducibility Networks entgegennehmen durften. Diese Auszeichnungen stehen in engem Zusammenhang mit der Community: Es bedarf einer gewissen Sichtbarkeit und Nutzung, um nominiert zu werden, und gleichzeitig konnten wir die Bühne nutzen, um die Plattform vorzustellen und die Community zu vergrößern. Aha-Momente erleben wir vor allem dann, wenn sich im Betrieb weitere Bedürfnisse der Nutzer*innen abzeichnen. Diese nehmen wir gerne auf und prüfen die Umsetzbarkeit.</p> <h3 class="wp-block-heading">Welche weiteren Features oder Erweiterungen planen Sie für transcriptiones in der Zukunft?</h3> <p>Wir legen großen Wert auf Schnittstellen. Ganz neu ist die Verbindung zum digitalen Lesesaal des Staatsarchivs Basel-Stadt. Über die Signaturen können die dazugehörigen Transkriptionen direkt online auf transcriptiones eingesehen werden. Das ist ein praktischer Service für die Community. Solche Schnittstellen möchten wir in Zukunft weiter ausbauen.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wie sehen Sie die Rolle von KI bei der Unterstützung von Transkriptionsarbeit? Ist das eine Entwicklung, die Sie einbeziehen möchten?</h3> <p>transcriptiones ist eine offene Plattform, die auch maschinell erstellte Transkriptionen willkommen heißt. Denn ob händisch oder maschinell erstellt – es braucht einen Ort, um Transkriptionen zu teilen. Angebote wie z. B. Transkribus Sites sind zwar für größere Projekte interessant, aber transcriptiones bietet den Vorteil, dass verschiedenste Transkriptionen an einem Ort gespeichert und durchsuchbar sind, und dies, ohne dass für die User*innen Kosten anfallen. Zudem besteht auch nach dem maschinellen Transkribieren meist noch das Bedürfnis, die Transkriptionen zu überarbeiten. Teilt man die Transkriptionen auf transcriptiones, kann dies in Zusammenarbeit mit anderen User*innen geschehen. Es ist auch wichtig zu erwähnen, dass für Handwritten Text Recognition (HTR) Digitalisate der Quellen erforderlich sind. Hochwertige Digitalisate sind jedoch nach wie vor teuer. transcriptiones kann hier eine Lücke füllen für Bestände, die nicht digitalisiert sind und in naher Zukunft auch nicht digitalisiert werden.</p> <h3 class="wp-block-heading">Was hat Sie persönlich an der Arbeit an diesem Projekt am meisten begeistert oder geprägt?</h3> <p>Es macht unglaublich viel Spaß, mit verschiedenen Menschen zusammenzukommen und ein Projekt weiterzuentwickeln. In diesem Prozess konnten wir bereits während des Studiums zahlreiche Erfahrungen sammeln, die sonst kaum möglich gewesen wären, etwa in den Bereichen Programmierung, Finanzierung, Rechtliches, Projektmanagement sowie in Gesprächen und Verhandlungen mit verschiedenen Stakeholdern. Insgesamt sind wir sehr glücklich, dass wir die Idee in eine funktionierende Plattform umsetzen konnten.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wenn Sie einen Wunsch frei hätten: Was sollte transcriptiones in fünf Jahren erreicht haben?</h3> <p>Bis dato ist transcriptiones als Projekt aufgestellt und auf Drittmittelfinanzierung angewiesen, was gut zum Aufbau der Plattform passte. Nun wechseln wir jedoch in einen Betriebsmodus, bei dem die Entwicklung neuer Features weniger wichtig ist. Daher wünschen wir uns eine breit abgestützte Trägerschaft, um von der Drittmittelfinanzierung unabhängig zu werden. Darüber hinaus hoffen wir, in den nächsten Jahren unsere Community weiter auszubauen. Und schließlich das Wichtigste: Wir wünschen uns deutlich mehr offen verfügbare Forschungsdaten und allgemein eine Wissenschaft, die so offen und transparent wie möglich ist!</p> <h3 class="wp-block-heading">Vielen Dank und alles Gute für und mit transcriptiones!</h3> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p>Yvonne Fuchs und Dominic Weber haben die Fragen schriftlich beantwortet.</p> Ein Praktikum in Paris? Ein Blick hinter die Kulissen unserer Bibliothek https://dhip.hypotheses.org/4692 Dialog und Austausch urn:uuid:16f79447-0b20-ebfc-b911-59d840def535 Wed, 26 Mar 2025 15:15:10 +0000 Was macht man eigentlich während eines Praktikums in einer wissenschaftlichen Auslandsbibliothek – mitten in Paris? Die Bibliothek des Deutschen Historischen Instituts Paris (DHIP) bietet Studierenden der Bibliotheks- und Informationswissenschaft die&#46;&#46;&#46; <p>Was macht man eigentlich während eines Praktikums in einer wissenschaftlichen Auslandsbibliothek – mitten in Paris?</p> <p>Die Bibliothek des Deutschen Historischen Instituts Paris (DHIP) bietet Studierenden der Bibliotheks- und Informationswissenschaft die Möglichkeit, ein Fachpraktikum bei uns zu absolvieren – für 2, 4 oder 6 Monate.</p> <p>Doch wie sieht so ein Praktikumstag konkret aus?</p> <p>Ann-Kathrin Schade, Praktikantin im September/Oktober 2024, hat gemeinsam mit Prof. Dr. Ulrike Wuttke (FH Potsdam) einen kurzen Film erstellt, der einen lebendigen Einblick in den Arbeitsalltag bei uns gibt – inklusive besonderer Projekte, Atmosphäre und natürlich einem Hauch Paris.</p> <p>Hier geht’s zum Film – vielleicht ist das ja der erste Schritt<strong> </strong>zu Ihrem eigenen Praktikum bei uns.<br>Alle Informationen zur Bewerbung und zum Ablauf des Praktikums finden Sie hier: <a href="https://www.dhi-paris.fr/foerderung/praktika.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://www.dhi-paris.fr/foerderung/praktika.html</a>.</p> <figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper"> <div class="video-container"><iframe title="Mein Auslandspraktikum am DHI Paris - Praktikum in einer wissenschaftlichen Spezialbibliothek" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/wcoMfxTB5Oc?feature=oembed&#038;wmode=opaque" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe></div> </div></figure> <p></p> Searching for controversies in the UNESCO Archive https://dhip.hypotheses.org/4467 Dialog und Austausch urn:uuid:bbf795c1-4c89-cc8e-acc8-f02a772e921a Wed, 12 Mar 2025 16:04:34 +0000 UNESCO headquarters, Paris, 2015, Photo: Fred Romero via Wikimedia Commons, Licence: CC BY 2.0 The UNESCO library and archive is a busy place: People from a diverse mix of cultures&#46;&#46;&#46; <figure data-wp-context="{&quot;imageId&quot;:&quot;67d92ad933606&quot;}" data-wp-interactive="core/image" class="wp-block-image size-full is-resized wp-lightbox-container"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="1280" height="561" data-wp-class--hide="state.isContentHidden" data-wp-class--show="state.isContentVisible" data-wp-init="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-on-async--load="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async-window--resize="callbacks.setButtonStyles" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Paris_-_UNESCO_27137050510-e1740761509433.jpg" alt="" class="wp-image-4507" style="width:958px;height:auto" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Paris_-_UNESCO_27137050510-e1740761509433.jpg 1280w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Paris_-_UNESCO_27137050510-e1740761509433-300x131.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Paris_-_UNESCO_27137050510-e1740761509433-500x219.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Paris_-_UNESCO_27137050510-e1740761509433-768x337.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /><button class="lightbox-trigger" type="button" aria-haspopup="dialog" aria-label="Bild vergrößern" data-wp-init="callbacks.initTriggerButton" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-style--right="state.imageButtonRight" data-wp-style--top="state.imageButtonTop" > <svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="12" height="12" fill="none" viewBox="0 0 12 12"> <path fill="#fff" d="M2 0a2 2 0 0 0-2 2v2h1.5V2a.5.5 0 0 1 .5-.5h2V0H2Zm2 10.5H2a.5.5 0 0 1-.5-.5V8H0v2a2 2 0 0 0 2 2h2v-1.5ZM8 12v-1.5h2a.5.5 0 0 0 .5-.5V8H12v2a2 2 0 0 1-2 2H8Zm2-12a2 2 0 0 1 2 2v2h-1.5V2a.5.5 0 0 0-.5-.5H8V0h2Z" /> </svg> </button></figure> <p style="font-size:16px">UNESCO headquarters, Paris, 2015, Photo: Fred Romero via Wikimedia Commons, Licence: CC BY 2.0</p> <p></p> <p style="font-size:16px">The <a href="https://www.unesco.org/en/archives">UNESCO library and archive</a> is a busy place: People from a diverse mix of cultures and languages come together, different in many ways but sharing their interest in international culture and the white badge on a blue ribbon that grants them access through the gates on <a href="https://maps.app.goo.gl/W95oSe9nWQCU2xCz7">Avenue de Lowendal</a>. Founded in 1946 as one of the United Nations’ earliest agencies, UNESCO’s mission was to promote education and science, preserve national cultures while fostering exchange between them and facilitate international communication.</p> <p style="font-size:16px">With the horrors of the Second World War in mind, UNESCO’s objective was to secure peace and understanding through intercultural collaboration, rather than through diplomatic treaties between national governments.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/4467#footnote_0_4467" id="identifier_0_4467" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Geoff Simons, The United Nations. A Chronology of Conflict. (New York, 1994), 71.">1</a></sup> Although UNESCO was founded with peace in mind, the years that followed were anything but peaceful for the international community. The organization had to navigate the tensions of the Cold War and decolonial liberation movements. As a UN agency it was both forum and agent in these conflicts.</p> <p style="font-size:16px">In my PhD project I study the history of the World Heritage Program and monument preservation at UNESCO. Considering the historical circumstances, it is striking how UNESCO processes regarding cultural heritage appear smooth and largely consensual. The archival material I studied at Avenue de Lowendal shows little evidence of friction and make UNESCO look running like a clockwork. Decisions in the General Assembly or its commissions were rarely controversial and there is hardly discontent in the official documents. How is it that UNESCO, with its highly idealistic agenda and amidst global tensions, was operating so calmly and steadily?</p> <p></p> <div class="wp-block-media-text is-stacked-on-mobile"><figure class="wp-block-media-text__media"><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_.jpg"><img decoding="async" width="500" height="333" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_-500x333.jpg" alt="" class="wp-image-4488 size-full" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_-500x333.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_-300x200.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_-768x511.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/UN7436351_148_.jpg 1200w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure><div class="wp-block-media-text__content"> <p class="has-text-align-center" style="font-size:13px">The lost Buddhas of Bamyan, Afghanistan, 2009, Photo: UN / Fardin Waezi, Licence: Copyright (Fair Use)</p> <p class="has-text-align-center" style="font-size:13px"><em>Afghan boys play football near where one of the Buddhas of Bamyan once stood. Subsequent to the 2001 destruction of the two giant standing Buddha statues by the Taliban, the UN Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) in 2003 simultaneously inscribed the cultural landscape of the Bamyan Valley onto the World Heritage List and the List of World Heritage in Danger.</em></p> </div></div> <p></p> <p style="font-size:16px">The focus of my research is on the ideals and practices of heritage preservation in the second half of the twentieth century. I assume that heritage conservation underwent a transformation in its intention and objectives in the 1950s and 1960s. In the long nineteenth century, cultural heritage was conceived in the context of national states. A conservator’s duty was to conserve the material representations of a nation in the form of historic and artistic monuments. This changed after the Second World War: Cultural heritage was now understood to represent a geographically specified culture and to belong to the whole world. Heritage conservation meant to conserve historical treasures of all of humanity. The heritage movement constructed a universal past for the global population, represented in monuments of world heritage, that&nbsp;was meant to transcend national boundaries.</p> <p style="font-size:16px">A milestone for heritage preservation in the twentieth century was the commencement of the <em>Convention Concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage</em> (generally known as the World Heritage Convention) in 1972.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/4467#footnote_1_4467" id="identifier_1_4467" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Aur&eacute;lie &Eacute;lisa Gfeller and Jaci Eisenberg, &lsquo;UNESCO and the Shaping of Global Heritage&rsquo;, in Poul Duedahl (ed.), A History of UNESCO. Global Actions and Impacts (Basingstoke, 2016), 279.">2</a></sup> It created a repertory of <em>World Heritage Sites</em> all over the planet which represented monuments of “outstanding universal value”. The Convention installed a <em>World Heritage Committee</em>, elected from the convention parties, which was to select the sites for the list in consultation with the International Council of Monuments and Sites (ICOMOS), an international association of conservation professionals, and the International Centre for the Study of the Preservation and Restoration of Cultural Property (ICCROM).</p> <p style="font-size:16px">The ideas of what an object of heritage or what “outstanding universal value“ might be, were vague and might have differed from person to person. UNESCO, ICOMOS and the likes left the definition of monument deliberately open. However, decisions on how to care for monuments are not only questions of aesthetics but of politics and material property. Therefore, one could expect that making decisions in an international committee regarding monuments and heritage was a matter of conflict of interests. But when we look at the debates in preparation of the 1972 Convention, we see very little controversy.</p> <figure data-wp-context="{&quot;imageId&quot;:&quot;67d92ad933f88&quot;}" data-wp-interactive="core/image" class="wp-block-image wp-lightbox-container"><img decoding="async" width="500" height="375" data-wp-class--hide="state.isContentHidden" data-wp-class--show="state.isContentVisible" data-wp-init="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-on-async--load="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async-window--resize="callbacks.setButtonStyles" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-500x375.jpg" alt="" class="wp-image-4546" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-500x375.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-300x225.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-768x576.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-1536x1152.jpg 1536w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/Unesco_world_Heritage_site_№634-2048x1536.jpg 2048w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /><button class="lightbox-trigger" type="button" aria-haspopup="dialog" aria-label="Bild vergrößern" data-wp-init="callbacks.initTriggerButton" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-style--right="state.imageButtonRight" data-wp-style--top="state.imageButtonTop" > <svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="12" height="12" fill="none" viewBox="0 0 12 12"> <path fill="#fff" d="M2 0a2 2 0 0 0-2 2v2h1.5V2a.5.5 0 0 1 .5-.5h2V0H2Zm2 10.5H2a.5.5 0 0 1-.5-.5V8H0v2a2 2 0 0 0 2 2h2v-1.5ZM8 12v-1.5h2a.5.5 0 0 0 .5-.5V8H12v2a2 2 0 0 1-2 2H8Zm2-12a2 2 0 0 1 2 2v2h-1.5V2a.5.5 0 0 0-.5-.5H8V0h2Z" /> </svg> </button><figcaption class="wp-element-caption">UNESCO symbols in Kolomenskoye, Moscow, 2008, Photo: Kastey via Wikimedia Commons, Licence: CC BY-SA 4.0</figcaption></figure> <p style="font-size:16px">Consider a meeting to coordinate principles and criteria for protection of cultural property and monuments that took place in Spring 1968.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/4467#footnote_2_4467" id="identifier_2_4467" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="UNESCO Archive, &ldquo;Meeting of Experts to Co-ordinate, with a View to Their International Adoption, Principles and Scientific, Technical and Legal Criteria Applicable to the Protection of Cultural Property, Monuments and Sites. Paris, 26.02. &ndash; 02.03.1968. Final Report&rdquo;, 31.12.1968, document code SCH/CS/27/8, record number 0000082376.">3</a></sup> Representatives from thirteen countries including postcolonial Ghana, India and UAR (Egypt), Western European states, USSR and USA gathered to discuss goals and processes for international heritage preservation. They were joined by experts from international organizations such as ICOMOS or ICCROM.</p> <p style="font-size:16px">The representatives from Ghana reported that their legislation on monument preservation, passed after independence, mainly aimed to protect structures on the coastline built by Europeans in the 17th century. The country would need help from UNESCO to preserve them. Egypt mentioned various campaigns for safeguarding ancient monuments in international collaboration with Western and Eastern Europe, among them the campaign for saving the temples of Abu Simbel from flooding.&nbsp; Both USA and USSR praised their extensive public institutions for monument preservation.</p> <p style="font-size:16px">The meeting touched upon assumingly controversial topics such as relations between Global North and South or between East and West. But the representatives from Western Europe and the USA seem to get along fine with their Soviet and Yugoslavian counterparts. They did not mix questions of monument preservation with geopolitics. The discussants acknowledged that industrialized countries already have advanced measures for monument preservation in place; the new international protection scheme should focus on heritage in the developing world. But there was no talk about responsibility for former imperial powers or colonial crimes.</p> <p style="font-size:16px">At the time when the meeting on international heritage preservation took place, UNESCO was in discussion on the <em>Convention on the Means of Prohibiting and Preventing the Illicit Import, Export and Transfer of Ownership of Cultural Property</em>. This convention aimed to inhibit trade with artifacts stolen by colonial powers. It also included a paragraph for retuning stolen artifacts to the countries or communities of origin. But the whole discourse&nbsp;on returning colonial artifacts from Western museums did not affect the discussion on international heritage conservation, although it entailed potential for conflict.</p> <p style="font-size:16px">According to the discussion report, the diverse parties appear to be in harmony. All agreed on the necessity to set up international structures in addition to national preservation schemes. They also agreed that it is not possible to define what “universal value” is and according to which criteria a monument should be considered as such. No party intended to push through their canon or aesthetic style. The meeting agreed to keep the category of heritage as open as possible. Everyone gathered behind “the idea that mankind is collectively responsible for protection [of heritage]”.</p> <p style="font-size:16px">Experienced historians might not be surprised by the lack of controversy in the UNESCO material. UN bodies follow a tight-knit protocol, implicitly or explicitly. Formats for discussions are designed to keep the conversation polite and negotiators expect diplomatic etiquette. One could argue that the harmony of negotiations is not the result of the UNESCO process but is the prerequisite to make UNESCO happen at all.</p> <p style="font-size:16px">I assume two factors make UNESCO’s archival documentation appear free of dissonance: First, it had a large and cumbersome bureaucracy and highly formalistic decision-making process. Any binding decision took years to formalize and went through numerous instances of expert commissions. And second, in many cases, statements remained vague and left room for interpretation. The vast technocratic process of the UN and the highly idealistic yet vague rhetoric of universal heritage functioned as a manufacture of consent.</p> <p><a id="_msocom_1"></a><a id="_msocom_1"></a></p> <p></p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_4467" class="footnote">Geoff Simons, <em>The United Nations. A Chronology of Conflict.</em> (New York, 1994), 71.</li><li id="footnote_1_4467" class="footnote">Aurélie Élisa Gfeller and Jaci Eisenberg, ‘UNESCO and the Shaping of Global Heritage’, in Poul Duedahl (ed.), <em>A History of UNESCO. Global Actions and Impacts</em> (Basingstoke, 2016), 279.</li><li id="footnote_2_4467" class="footnote">UNESCO Archive, “Meeting of Experts to Co-ordinate, with a View to Their International Adoption, Principles and Scientific, Technical and Legal Criteria Applicable to the Protection of Cultural Property, Monuments and Sites. Paris, 26.02. &#8211; 02.03.1968. Final Report”, 31.12.1968, document code SCH/CS/27/8, record number 0000082376.</li></ol> Der „Pfälzische Erbfolgekrieg“ als Zeit vergeblicher Hoffnungen: Die Silberschmelze von 1689 https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3093 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:ca20ac07-fe28-e3ca-bdb2-1ec5de98e8b1 Tue, 18 Feb 2025 19:02:18 +0000 Loïc Oberdorfer, Paris Noch heute verweisen deutsch-französische Versöhnungserzählungen auf die französischen „Kriegsverbrechen“ im „Pfälzischen Erbfolgekrieg“ (1688-1697), um den Beginn der vermeintlichen „Erbfeindschaft“ zu markieren.1 Bereits im Dreißigjährigen Krieg (1618-1648) waren Hoffnungen nach einer humaneren und gerechteren Kriegsführung geäußert worden, mit Blick auf die „kleinen Leute“ als Opfer der Gewalt.2 Klageschriften und Erstattungsforderungen sucht man in der einzigen französischen Edition zum „Pfälzischen Erbfolgekrieg“ – dem achtbändigen Werk des königsnahen Jesuitenpaters und Historikers Henri Griffet aus dem 18. Jahrhundert – aber vergeblich. Stattdessen soll dort dem &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3093" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Der „Pfälzische Erbfolgekrieg“ als Zeit vergeblicher Hoffnungen: Die Silberschmelze von 1689</span> weiterlesen</a> Call for papers: Andere Europas. Konzepte, Geschichten, Narrative https://dhip.hypotheses.org/4448 Dialog und Austausch urn:uuid:b902fa97-d832-ef66-83a3-46ca40617fc4 Tue, 04 Feb 2025 16:59:08 +0000 Wann: 19.–21. November 2025Wo: DHIP Einreichungsfrist: 14. Februar 2025 Angesichts der Zunahme EU-kritischer Bewegungen, Krieg sowie antidemokratischer Tendenzen auf dem europäischen Kontinent erlangen konkurrierende Konzepte, Geschichten und Narrative von Europa&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="354" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/csm_OMA_EU_Barcode_copyright_OMA_updated_2020_04bfe605d4-500x354.jpg" alt="" class="wp-image-4455" style="width:639px;height:auto" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/csm_OMA_EU_Barcode_copyright_OMA_updated_2020_04bfe605d4-500x354.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/csm_OMA_EU_Barcode_copyright_OMA_updated_2020_04bfe605d4-300x212.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/csm_OMA_EU_Barcode_copyright_OMA_updated_2020_04bfe605d4-768x543.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2025/02/csm_OMA_EU_Barcode_copyright_OMA_updated_2020_04bfe605d4.jpg 800w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></figure> <p><strong>Wann</strong>: 19.–21. November 2025<br><strong>Wo</strong>: DHIP</p> <p><strong>Einreichungsfrist</strong>: 14. Februar 2025</p> <p>Angesichts der Zunahme EU-kritischer Bewegungen, Krieg sowie antidemokratischer Tendenzen auf dem europäischen Kontinent erlangen konkurrierende Konzepte, Geschichten und Narrative von Europa im 21.&nbsp;Jahrhundert<sup>&nbsp;</sup>große Bedeutung. Dasselbe gilt für einen Dialog über widersprüchliche und geteilte historische Narrative, der erforderlich ist, wenn sich die sprichwörtliche Einigung in Vielfalt und die damit verbundenen demokratischen Werte auf dem europäischen Kontinent entfalten sollen. Diese Tagung geht von der Annahme aus, dass&nbsp;–&nbsp;soziale, politische, geschlechtsbezogene, ethnische oder religiöse&nbsp;–&nbsp;Vielfalt zwar oft als Ursache von Problemen dargestellt wird, jedoch für Europa in der Gegenwart und Zukunft auch ein Mittel sein kann, um der Erosion von Demokratie und gesellschaftlichem Zusammenhalt entgegenzuwirken. Die Auseinandersetzung mit sozial marginalisierten Positionen, subalternen Sichtweisen und historischen Peripherien hält demnach wichtige Impulse für eine kritische Reflexion und Neubetrachtung Europas bereit, weil sie etablierte Darstellungen um die Perspektiven »anderer Europas« und »anderer Europäerinnen und Europäer« ergänzt (z. B. El-Tayeb 2011; Fornäs 2017; Gasser 2021; Otele 2020; Polland et al. 2020).</p> <p>Diese Tagung bringt internationale Wissenschaftler und Wissenschaftlerinnen verschiedener Disziplinen zusammen, um Europa und seine Geschichte aus marginalisierten, peripheren und subalternen Perspektiven zu untersuchen. Sie fragt, inwieweit sich Konzepte, historische Darstellungen und Narrative von »Europa« verändern, wenn sie von Gruppen (neu) erzählt werden, die keinen oder wenig Zugang zu (politischer, wirtschaftlicher, sozialer) Macht haben bzw. soziale oder kulturelle Marginalisierung&nbsp;–&nbsp;z.B. aufgrund von Nationalität, Hautfarbe, Klasse, Geschlecht, Religion, Alter oder Sexualität&nbsp;–&nbsp;erfahren. Damit knüpft die Tagung zum einen an eine Reihe jüngerer Forschungsarbeiten an, die lineare, erfolgsorientierte oder binäre Narrative von Europa dekonstruieren und zugleich neue Perspektiven auf die Geschichte der europäischen Integration eröffnen (z. B. Patel 2018 und 2022; Soutou 2022; Leucht et al. 2020; Ruppen Coutaz und Paoli 2024). Zum anderen möchte sie diese Forschungen erweitern, indem sie Subalternität und Intersektionalität als analytisch vielversprechende Konzepte einbringt. Obwohl beide Konzepte in den Geschichts- und Kulturwissenschaften lange etabliert sind, enthalten sie für eine transnationale Geschichte Europas, die nicht aus einem einzigen Blickwinkel oder aus Top-Down-Perspektiven, sondern vielmehr in einem geografisch und sozial erweiterten Rahmen erzählt werden, nach wie vor großes Potential. Wir argumentieren, dass solche Geschichten, die etwa die Perspektiven von Arbeitsmigrantinnen und Arbeitsmigranten, Geflüchteten, Arbeiter und Arbeiterinnen, Frauen, Jugendlichen, Nicht-Staatsbürger und -Staatsbürgerinnen, Minderheiten sowie diversen, aufgrund von Hautfarbe, Ethnizität oder sexueller Identität kategorisierten und diskriminierten Menschen berücksichtigen, einen vielversprechenden Ausgangspunkt bieten, um normative, hegemoniale oder romantisierte Visionen von Europa und seiner Vergangenheit zu dekonstruieren.</p> <p>Die Tagung berücksichtigt ein breites fachliches Spektrum aus Geschichtswissenschaft, Soziologie sowie Literatur- und Kulturwissenschaft. Wir freuen uns auf Beiträge, die sich auf Europa in der Zeit zwischen dem 19. und dem 21.&nbsp;Jahrhundert konzentrieren, und eines oder mehrere der folgenden Themen behandeln:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>Geschichten über Europa oder Europäisierungsprozesse aus marginalisierten, peripheren oder subalternen Perspektiven und ihr Potenzial, blinden Flecken in der Geschichtsschreibung zu begegnen und/oder Konflikte und widersprüchliche Erinnerungen zu bearbeiten,</li> <li>historisch variable Konzepte eines »anderen Europas«,</li> <li>alternative Europavorstellungen in historischer Perspektive, historische Visionen »anderer Europas« als Bezugspunkt oder »Lehre« für die Gegenwart,</li> <li>Konzepte von Europa in Bezug auf den geografischen Raum, wechselnde Konstellationen von Zentren und Peripherien, polyzentrische oder dezentrierte Ansätze,</li> <li>konzeptionelle Ansätze zur Untersuchung »anderer Europas« in Vergangenheit und Gegenwart (z.B. »von unten«, »von den Rändern«, »Dezentrierung«, »Dekolonisierung«, »Queering«, »Schwarzes Europa«) und ihre analytischen Potentiale und/oder politischen Implikationen,</li> <li>»Europa« als eine (positiv oder negativ aufgeladene) Vision oder Bezugspunkt in sozialer Kritik oder in politischen Bewegungen in Vergangenheit und Gegenwart,</li> <li>die Wirkungsweisen historischer Erzählungen über Europa in aktuellen kulturellen Kontexten und ihre politischen Inanspruchnahmen,</li> <li>die Wirkungsweisen von (antieuropäischen) Diskursen des Anti-Elitismus in populistischen, rechten oder linken Erzählungen über und Visionen für Europa in Vergangenheit und Gegenwart,</li> <li>Erzählungen über Europa in verschiedenen Genres und Medien – transgenerische und intermediale Perspektiven.</li> </ul> <p>Wir freuen uns auf Vorschläge im Umfang von 500 Wörtern für Beiträge in Englisch, Französisch oder Deutsch, denen ein kurzer Lebenslauf (maximal 1 Seite) beigefügt ist. Bitte senden Sie diese bis zum 14.&nbsp;Februar 2025 an&nbsp;<a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,pocaBfjk\/rctku0ht');">nmay@dhi-paris.fr</a>.</p> <p>Die Kosten für Reise und Unterkunft (in der Regel zwei Übernachtungen) werden bei erfolgreicher Einwerbung von Drittmitteln durch die Veranstalter übernommen.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2025/CFP_Other_Europes_20250115_de_final_01.pdf">» Zum Call for papers (PDF)</a></p> <p>Bildnachweis:&nbsp;Fiktive Flagge, erfunden vom niederländischen Architekten Rem Koolhaas im Jahr 2002,&nbsp;copyright OMA / AMO.</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity"/> <p><strong>Other Europes: Concepts, Histories, Narratives</strong></p> <p><strong>When</strong>: 19–21 november 2025<br><strong>Where</strong>: German Historical Institute, Paris</p> <p><strong>Submission deadline</strong>: 14 february 2025</p> <p>In the wake of anti-EU movements, the return of full-blown war and growing anti-democratic tendencies on the European continent, competing concepts, histories and narratives of Europe loom large in the 21<sup>st</sup>-century present. So does, by the same token, the need for dialogue over conflicting and shared historical narratives if Europe’s proverbial unity in diversity and the underlying democratic values are to unfold. This conference starts from the assumption that while–social, political, gender, ethnic or religious–diversity is often seen as a cause of problems it may also serve as a means to counter recent trends of eroding unity, democracy and societal cohesion in Europe today and in the future. Indeed, socially marginalized positions, subaltern perspectives and historically shifting peripheries can be seen as vital to critically assessing and rethinking Europe by adding more plural, polyvocal accounts of »other Europes« and »other Europeans« (e.g. El-Tayeb 2011; Fornäs 2017; Gasser 2021; Otele 2020; Polland et al. 2020).</p> <p>Bringing together international scholars of various disciplinary backgrounds, the conference seeks to examine Europe and European history from marginalized, peripheral and subaltern perspectives. More specifically, it asks how concepts, histories and narratives of »Europe« are changed or altered once they are retold by groups that lack access to (political, economic, social) power, or that experience societal or cultural marginalization on grounds of, e.g., nationality, race, class, gender, religion, age or sexuality. By doing so, the conference not only builds on recent works that have deconstructed linear, success-oriented or binary narratives and opened up long-term perspectives on European integration (e.g. Patel 2018 and 2022; Soutou 2022; Leucht et al. 2020; Ruppen Coutaz and Paoli 2024). We also aim to enrich these perspectives by proposing subalternity and intersectionality as promising concepts to engage with marginal(ized) voices and peripheral locations. While both concepts are well established in historical and humanities scholarship, they are still waiting to be fully explicated and put to use for transnational histories of Europe–histories that are not told from a single point-of-view or elite perspective, but rather from a geographically and socially more inclusive scope. Such histories, we argue, provide a fruitful starting point to further rethink and put into perspective mainstream accounts, as well as to deconstruct normative, hegemonic or romanticised visions of Europe and its past. Among others, they stand to include labour migrants, refugees, workers, women, youths, non-citizens and minorities, as well as people categorized or »othered« due to social constructions of ethnicity, race or sexual identity.</p> <p>Bringing to bear a broad spectrum from history, sociology, literary and cultural studies, we invite papers that focus on the period from the nineteenth to the 21<sup>st</sup>-century and contribute to our understanding by addressing one or more of the following themes:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>histories of Europe or processes of Europeanization from marginalised, peripheral or subaltern perspectives and their potential to counter blind spots in mainstream historical accounts and/or to work around conflicts and conflicting memories</li> <li>historically variable concepts of »other Europes«, of envisioning Europe otherwise in relation to a given mainstream account</li> <li>alternative European imaginaries in historical perspective, past »other Europes« as a point of reference or »lesson« for the present</li> <li>conceptual approaches to studying »other Europes« in the past and present (e.g. »from below«, »from the margins«, »decentering«, »decolonizing«, »queering«, »black Europe«) and their analytical affordances and/or political implications</li> <li>»Europe« as a (positively or negatively charged) vision or point of reference in social critique or political activism in past and present</li> <li>the workings of historical narratives of Europe in present cultural contexts and their political uses</li> <li>the workings of (anti-European) discourses of anti-elitism in populist, right- or left-wing narratives of, and visions for, Europe in the past and present</li> <li>narratives of Europe and European history in different genres and media – transgeneric and intermedial perspectives</li> </ul> <p>We welcome proposals of 500 words for papers in English, French or German, accompanied by a brief CV (maximum 1 page). Please send them to&nbsp;<a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,pocaBfjk\/rctku0ht');">nmay@dhi-paris.fr</a>&nbsp;by February 14, 2025.</p> <p>In the event of our application for conference funding being successful we will be able to cover travel and accommodation costs.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2025/CFP_Other_Europes_20250115_en_final.pdf">» Read the Call for papers (PDF)</a></p> <p>Image:&nbsp;Fictional flag, invented by Dutch architect Rem Koolhaas in 2002,&nbsp;copyright OMA / AMO.</p> Auf der Suche nach dem digital dump https://dhdhi.hypotheses.org/11020 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:9ae32aa1-ad16-3fbe-8783-349070802545 Wed, 29 Jan 2025 16:29:00 +0000 Mit dem Einzug der Informatik in die Wissenschaften und der Herausbildung des Forschungsfeldes, das sich heute Digital Humanities nennt, werden häufig dieselben Diskurse über die Archivierung und Nachnutzung von Daten geführt. Auch die Geschichtswissenschaft&#46;&#46;&#46; <p>Mit dem Einzug der Informatik in die Wissenschaften und der Herausbildung des Forschungsfeldes, das sich heute Digital Humanities nennt, werden häufig dieselben Diskurse über die Archivierung und Nachnutzung von Daten geführt. Auch die Geschichtswissenschaft und die Digital History sind nicht von diesem Phänomen ausgeschlossen. Obwohl das Problem bereits in den 1970er Jahren erkannt wurde, besteht es bis heute. Die technischen Mittel haben sich verändert, ebenso wie die Daten, die archiviert werden sollen, aber die Problemstellung bleibt dieselbe: Wie können Daten effektiv erhoben, verarbeitet, anschließend für andere Wissenschaftler*innen zugänglich gemacht und gesichert werden? Trotz all der Forschung, die im letzten halben Jahrhundert im Bereich der Geschichtswissenschaft betrieben wurde, hat manche*r Historiker*in Schwierigkeiten, verlässliche Daten zu finden und die eigenen Daten nachhaltig aufzubereiten und bereitzustellen. Vielleicht, weil diese in der Theorie bereits existierenden Daten auf Magnetband in den Kellern irgendeiner Universität, eines Institut oder eines ehemaligen Professors liegen. Warum wurden viele Daten nie archiviert, aufgehoben, dokumentiert oder sind verloren gegangen? Die Gründe dafür sind vielfältig und haben neben einem fehlenden Bewusstsein häufig auch in irgendeiner Form mit Geldern oder eher dem Fehlen von Geldern zu tun. Blickt man zurück in die Fachliteratur der Vergangenheit, findet man weitere Gründe, die das Verschwinden von Daten erklären; dazu zwei Beispiele:</p> <p>Im Jahr 1977 versammelten sich bekannte französischsprachigen Mediävist:innen (und weitere) in Rom zu einer Tagung der <em>École Française de Rome</em>. Das Thema: Informatik und mittelalterliche Geschichte. Am Ende ihres Vortrages wird die Historikerin Monique Zerner gefragt, ob sie denn vorhabe, ihre historischen Daten zu veröffentlichen oder in irgendeiner anderen Form für andere Forschende zugänglich zu machen. Sie antwortet, dass sie nicht sicher sei, ob überhaupt Interesse an ihren Daten bestehe. Die Daten seien zu umfangreich, eine Publikation sei dadurch erschwert<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11020#footnote_0_11020" id="identifier_0_11020" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. &bdquo;Discussions apr&egrave;s la communication de Mme Zerner&rdquo;, in: Informatique et histoire m&eacute;dievale. Communications et d&eacute;bats de la Table Ronde CNRS, organis&eacute;e par l&rsquo;&Eacute;cole fran&ccedil;aise de Rome et l&rsquo;Institut d&rsquo;Histoire M&eacute;dievale de l&rsquo;Universit&eacute; de Pise (Rome, 20-22 mai 1975), hrsg. v. Lucie Fossier, Andr&eacute; Vauchez, Cinzio Violante. Rome 1977, S. 165.">1</a>]</sup>.</p> <p>17 Jahre später, 1994, erklärt der Historiker Éric Brunet in seinem Beitrag zum<em> Colloque national de l’association „Histoire et informatique“,</em> dass er seine Daten zu den Werken von Julien Gracq vernichtet habe. Nachdem er auf knapp 20 Seiten vorher sein genaues Arbeitsvorgehen vorgestellt hatte, wird diese Entscheidung, die er selbst als radikal bezeichnet, in einem Nebensatz erwähnt. Als Grund gibt er an, dass die Gefahr, das Copyright zu verletzen, zu groß sei und er sich keinen juristischen Problemen aussetzen wolle<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11020#footnote_1_11020" id="identifier_1_11020" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. &Eacute;ric Brunet, &bdquo;Le logiciel HYPERBASE (version 2.3): un hypetexte pour les recherches documentaires et statistiques&rdquo;, in: Histoire et Informatique. Base de donn&eacute;es, recherche documentaire multimedia. Actes du 1er Colloque national de l&rsquo;association &ldquo;Histoire et Informatique&rdquo; Universit&eacute; Rennes 2 &ndash; Juin 1994, hrsg. v.&nbsp; Martine Cocaud. Rennes 1995, S. 76.">2</a>]</sup>.</p> <p>Diese zwei Beispiele stellen auf eindrückliche Weise dar, wie das <em>digital wasteland</em><a name="_ftnref3" href="//CD2AA275-3758-4BF1-B108-D8636E0D7686#_ftn3"></a><sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11020#footnote_2_11020" id="identifier_2_11020" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Der Begriff digital wasteland ist aus folgendem Artikel &uuml;bernommen worden: Andreas Fickers/Val&eacute;rie Schafer, &bdquo;Fading Away&hellip; The challenge of sustainability in digital studies&ldquo;, in: Digital Humanities Quarterly (DHQ). 2020 14(3), URL: http://www.digitalhumanities.org/dhq/vol/14/3/000484/000484.html, zul. abg. am 17.01.2025.">3</a>]</sup> auch in den Geschichtswissenschaften entstehen konnte &#8211; ein Thema, dem ich mich in einem Forschungsprojekt widmen möchte.</p> <p>Um Quellen für dieses Projekt ausfindig zu machen und die Fragestellung zuzuspitzen, habe ich vom Deutschen Historischen Institut Paris ein Forschungsstartstipendium bekommen. Zu Beginn stand die Frage danach, ob und wie der Umweltschutz, repräsentiert durch die Schonung endlicher Ressourcen, in der Geschichtswissenschaft der 1970er bis 2010er Jahre in frühen digitalen Projekten mitgedacht und verhandelt wurde. Wie sich herausstellte, tragen französische Geschichtswissenschaftler*innen im Vergleich zu anderen Ländern spät zur Geschichte der Umwelt und der Umweltbewegung bei<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/11020#footnote_3_11020" id="identifier_3_11020" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. Gr&eacute;gory Quenet, &ldquo;Qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;histoire environnementale?&rdquo;. Seyssel 2014, S. 140 &ndash; 142.">4</a>]</sup>. Initiativen wie die <a href="https://www.cdcs.ed.ac.uk/digital-humanities-climate-coalition" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Digital Humanities Climate Coalition</a> sind heute wegweisend, wenn es darum geht, Bewusstsein für den ökologischen Fußabdruck der Wissenschaft zu schaffen. Über den ökologischen Fußabdruck hinaus wird zum Schaffen von Wissen und von Erkenntnissen immer etwas verbraucht: seien es materielle, personelle oder finanzielle Mittel. Diese Mittel, die benötigt werden, um ein Ziel zu erreichen, können auch unter dem Begriff &#8220;Ressource&#8221; zusammengefasst werden. Der wissenschaftliche Prozess verbraucht Ressourcen, was einleuchtend ist. Er verbraucht Ressourcen in Form von Papier und Arbeitszeit, um dadurch eine neue Ressource zu generieren. Jedes Projekt benötigt Mitarbeitende und Forschungsgelder, ein Computer verbraucht Strom und muss gewartet werden, oftmals wird gereist, ausgedruckt und viele tausend weitere Dingen, die bei der Umsetzung von Wissenschaft anfallen. Im Fall der Digital History werden klassischerweise Daten modelliert oder produziert, die dann weiterverarbeitet werden.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft is-resized"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="320" height="452" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/Bild.jpeg" alt="" class="wp-image-11023" style="width:335px;height:auto" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/Bild.jpeg 320w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/Bild-212x300.jpeg 212w" sizes="(max-width: 320px) 100vw, 320px" /><figcaption class="wp-element-caption"><em>Cover der Zeitschrift &#8220;Le médieviste et l&#8217;ordinateur&#8221;. Re-Édition (Nr. 11-20).</em> Sie ist eine der ersten französischsprachigen Zeitschriften, die es sich zum Ziel gemacht hat, die Kommunikation über digitale, historische Projekte zu fördern und zu unterstützen.</figcaption></figure></div> <p>Um zu verstehen, wie sich Nachdenken und Berücksichtigen des Verbrauchs von Ressourcen in der Geschichtswissenschaft entwickelt hat, plane ich, digitale oder numerische Projekte aus der zweiten Hälfte des zwanzigsten Jahrhunderts genauer zu betrachten. Dabei stellen sich zentrale Fragen wie: Wie wurden Ressourcen eingeplant? Welche spezifischen Probleme und Herausforderungen stellten sich besonders in Bezug auf den Wandel der technischen Mittel? Wie wurde mit diesen Herausforderungen umgegangen?</p> <p>Darüber hinaus sind wissenschaftliche Projekte von Interesse, die aufgegeben wurden oder die nie ihr Ziel erreicht haben. Diese Projekte aus dem Zeitraum der 1970er bis 2010er Jahre sind in vielen Fällen nicht mehr zugänglich, vor allem nicht online als Open Access. Daher ist es ebenso relevant zu schauen, inwiefern die Nachnutzung oder technische Aufbereitung der Projekte, ihrer Daten und Metadaten anvisiert oder diskutiert wurde. Welche Faktoren waren dafür ausschlaggebend, dass manche dieser frühen Arbeiten den Zahn der Zeit überstanden haben und heute zumindest in eingeschränkter Form zugänglich sind?</p> <p>Überlegungen oder Angaben bezüglich des Verbrauches, den die eigene Forschung verursacht, finden sich nach meinen bisherigen Recherchen in keiner der Ausgaben von wissenschaftlichen Fachzeitschriften aus den 1970er-2000er Jahren. Es ist kaum vollstellbar, dass ein Historiker*in beim Veröffentlichen der Arbeit angibt, wie viele studentische Hilfskräfte jede Woche Daten übertragen oder Indexkarten angelegt haben. Genauso wenig wird öffentlich darüber gesprochen, dass beim Arbeiten mit Magnetbändern oder Floppy Discs diese so oft beschädigt werden, dass diese Medien eins-zu-eins ersetzt werden mussten. Diese grundsätzlichen Fragen sind dennoch von höchster Relevanz für die wissenschaftliche Praxis.</p> <p>Um die Planung und den Prozess wissenschaftlicher Projekte dieser Zeit zu verstehen, bedarf es bestimmter Arten von Quellen, die vielleicht nicht in Archiven zu finden sind. Neben Forschungsanträgen und Plänen sowie Abschlussberichten sind ebenso persönliche Notizen interessant oder Korrespondenzen zwischen Mitarbeitenden und Protokolle von Projektsitzungen. Aufschlussreich wären auch Arbeitszeitnachweise, z.&nbsp;B. wenn es um die Frage des Einsatzes von Arbeitskräften geht, Rechnungen über neue Speichermedien oder eine angemietete Onlinedomain, sowie verworfene Pläne zum Aufbau einer Datenbank. Um es kurz zu machen: Ich hätte gerne Zugriff auf alle Dokumente, die beim Planen und der Durchführung eines historischen Forschungsprojektes angefallen sind. Aber wo findet man solche Dokumente oder Quellen? Wo befindet sich der <em>digital dump,</em> der zwangsläufig bei jeder größeren wissenschaftlichen Arbeit anfallen muss, besonders wenn digitale Methoden genutzt werden?</p> <p>Die Frage nach verfügbaren Quellen, die Aufschluss über die Planung von Ressourcen und deren Verbrauch geben, ist derzeit der Kern meiner Forschung. Besonders von Interesse wären Forschungsanträge aus verschiedenen Jahren, mit unterschiedlichen zeitlichen Schwerpunkten, von verschiedenen Personen sowie Instituten. Es ist anzunehmen, dass staatliche Förderungen archiviert werden oder Institution einen recht guten Überblick über ihre Kosten behalten haben. Was sich darüber hinaus ergibt, was überhaupt noch existiert und verfügbar ist, wird sich zeigen. Ich hoffe, dass ich durch die genauere Betrachtung einzelner Forschungsprojekte einen tieferen Einblick hinter die Kulissen vergangener Forschungspraxis erhalten werde und dadurch weiß, wonach der <em>digital dump</em> untersucht werden kann oder was darin zu finden ist.<a name="_ftn1" href="//CD2AA275-3758-4BF1-B108-D8636E0D7686#_ftnref1"></a><a name="_ftn2" href="//CD2AA275-3758-4BF1-B108-D8636E0D7686#_ftnref2"></a><a name="_ftn3" href="//CD2AA275-3758-4BF1-B108-D8636E0D7686#_ftnref3"></a><a name="_ftn4" href="//CD2AA275-3758-4BF1-B108-D8636E0D7686#_ftnref4"></a></p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_11020" class="footnote">Vgl. „Discussions après la communication de Mme Zerner”, in: Informatique et histoire médievale. Communications et débats de la Table Ronde CNRS, organisée par l’École française de Rome et l’Institut d’Histoire Médievale de l’Université de Pise (Rome, 20-22 mai 1975), hrsg. v. Lucie Fossier, André Vauchez, Cinzio Violante. Rome 1977, S. 165.</li><li id="footnote_1_11020" class="footnote">Vgl. Éric Brunet, „Le logiciel HYPERBASE (version 2.3): un hypetexte pour les recherches documentaires et statistiques”, in: Histoire et Informatique. Base de données, recherche documentaire multimedia. Actes du 1er Colloque national de l’association “Histoire et Informatique” Université Rennes 2 – Juin 1994, hrsg. v.&nbsp; Martine Cocaud. Rennes 1995, S. 76.</li><li id="footnote_2_11020" class="footnote">Der Begriff <em>digital wasteland</em> ist aus folgendem Artikel übernommen worden: Andreas Fickers/Valérie Schafer, „Fading Away&#8230; The challenge of sustainability in digital studies“, in: Digital Humanities Quarterly (DHQ). 2020 14(3), URL: <a href="http://www.digitalhumanities.org/dhq/vol/14/3/000484/000484.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">http://www.digitalhumanities.org/dhq/vol/14/3/000484/000484.html</a>, zul. abg. am 17.01.2025.</li><li id="footnote_3_11020" class="footnote">Vgl. Grégory Quenet, “Qu’est-ce que l’histoire environnementale?”. Seyssel 2014, S. 140 – 142.</li></ol> Talking @ dhiha9: Four Historians on Historicizing Digital Practices and Research Identities https://dhdhi.hypotheses.org/10825 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:3905bdbf-fe2e-5233-b617-d5f6aff71e7e Thu, 19 Dec 2024 08:54:04 +0000 by Sophie Spliethoff &#38; Virgile Reignier From 23rd to 25th October 2024, the German Historical Institute in Paris opened its doors to about 50 international scholars who discussed past, present and future developments of&#46;&#46;&#46; <p><em>by Sophie Spliethoff &amp; Virgile Reignier</em></p> <p>From 23<sup>rd</sup> to 25<sup>th</sup> October 2024, the German Historical Institute in Paris opened its doors to about 50 international scholars who discussed past, present and future developments of digital history at the conference “Revolutionary, Disruptive, or Just Repeating Itself? Tracing the History of Digital History”. The conference program can be found here: <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9978">https://dhdhi.hypotheses.org/9978</a>.</p> <p>Starting with questions of defining the field,&nbsp;differentiating it from similar research areas and tracing its relations to historical research as well as digital humanities, research identities and communities were at the center of debate. Main topics also included ethical aspects and power structures implicated by digital practices, the institutionalisation of the field as well as teaching and communicating digital historical research. Ultimately, at the heart of the conference laid the questions of the ways in which digital history itself becomes historicised and how regional and global histories of the field may or may not be written. This includes continuities and disruptions as well as different positions and perspectives.<br><br><a href="https://ciham.cnrs.fr/annuaire/doctorants/virgile-reignier/">Virgile Reignier</a> (Paris/Lyon) and <a href="https://ekvv.uni-bielefeld.de/pers_publ/publ/PersonDetail.jsp?personId=220614623">Sophie Spliethoff</a> (Bielefeld) interviewed <a href="https://research.london.ac.uk/search/staff/126/dr-jane-winters/">Jane Winters</a> (London), <a href="https://www.geschichte.hu-berlin.de/de/bereiche-und-lehrstuehle/digital-history/personen/torsten-hiltmann">Torsten Hiltmann</a> (Berlin), Judith Zimmermann (Salzburg), and <a href="http://www.sphere.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article1845&amp;lang=fr">Edgar Lejeune</a> (Rouen) on how they experienced the #dhiha9 and how this vital exchange shaped their own views.</p> <p>Scroll down to read the full interviews in English, French and German.</p> <p>&nbsp;</p> <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-1 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow" style="flex-basis:100%"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://ausprobieren2.hypotheses.org/files/2024/11/quote_winters.png"><img decoding="async" src="https://ausprobieren2.hypotheses.org/files/2024/11/quote_winters-500x156.png" alt="" class="wp-image-17943" /></a></figure> </div> </div> <details> <summary>Read the full interview in English.</summary> <p><strong>Why are you particularly interested in the history of Digital History?</strong></p> <p>Before I was a Professor of Digital Humanities, I was a Professor of Digital History. And my route into that was I trained as a medieval historian. I then did a sort of sidestep into academic publishing in a research institute, which led to having responsibility for digital projects, and then I moved on to the academic track to research digital history. I have come quite a long way from my original roots, and the focus of my research now is on born digital archives and very contemporary history. That has thrown up a lot of research questions around method and how the shift through digitisation and then born digital is affecting historical method. So I am very interested in the history of digital history. I wrote a chapter for a book on what digital history is doing at the moment and, with some colleagues, also a how-to guide for doing digital history, which was meant to be for people who were just interested but did not have the technical background. So it has been wonderful to hear all of the different theories, methods, histories, trajectories today that have brought us to the position that we are in now, which is a point of reflecting on our own history as a discipline.</p> <p><strong>Was there a particular point made during the conference that stood out for you?</strong></p> <p>I think it was actually in the questions, when Mareike König who organized the conference said,  “Well do we all know what we are doing in digital history?”, and I think that was kind of what motivated the conference. And throughout this conference, I think we have all had moments of, “Oh, I was not aware of that but that is really interesting for my research”.  And hearing about those different national traditions as well as the similarities between them and  hearing about projects, hearing about initiatives; we were just hearing about points where a new method looks like it is going to break through but then it disappears again. So I think it is that we have not reflected enough. We do not know enough. This is the start of a conversation that is going to help us uncover those multiple histories of digital history.</p> <p><strong>Do you think that this conference will change your approach to your research?</strong></p> <p>I think it will. I&#8217;ve got a big list of things that I need to read, which is always a nice thing to take away from a conference. And I think it has encouraged me to look even more at how we can tell inclusive stories about digital history. We are starting to uncover some of that, but I think there is still a long way to go. So this is another starting point for this work, to tell the stories, the further stories that we do not know about, from the people who have not been here today. So, I think it will definitely inform what I am doing, going forward. And we had some wonderful discussions around the impact of the digitisation and datafication of sources on historical research and digital history and that scenario is of such interest to me, too. I definitely learned things that will feed into my thinking around that.</p> </details><details> <summary>Lesen Sie hier das Interview auf Deutsch.</summary> <p><strong style="font-family: NonBreakingSpaceOverride, 'Hoefler Text', 'Noto Serif', Garamond, 'Times New Roman', serif;letter-spacing: normal">Was interessiert Sie besonders an dieser Konferenz?</strong></p> <p>Bevor ich Professorin für Digital Humanities wurde, war ich Professorin für Digital History. Mein Weg dorthin führte über eine Ausbildung als Mittelalterhistorikerin. Dann machte ich eine Art Abstecher ins akademische Verlagswesen in einem Forschungsinstitut. Damit kam auch die Verantwortung für digitale Projekte und das führte mich schließlich zur Digital History. Ich habe mich ziemlich weit von meinen ursprünglichen Wurzeln entfernt und der Schwerpunkt meiner Forschung liegt jetzt auf digitalen Archiven und zeitgenössischer Geschichte. Das hat viele Forschungsfragen rund um Methoden aufgeworfen und wie sich der Wandel durch die Digitalisierung auf die historische Methode auswirkt. Ich bin also sehr an der Geschichte der Digital History interessiert. Ich habe ein Kapitel für ein Buch geschrieben, in dem es darum geht, was die Digitale Geschichtswissenschaft derzeit ausmacht, und ich habe mit einigen Kollegen auch eine Art Leitfaden für Digital History verfasst, der für diejenigen gedacht ist, die zwar methodisch interessiert sind, aber nicht über den technischen Hintergrund verfügen. Es ist also faszinierend, hier all die verschiedenen Theorien, Methoden, Geschichten und Werdegänge zu hören, die uns in unsere heutige Position bringen, nämlich an einen Punkt, an dem wir über unsere eigene Geschichte als Disziplin nachdenken.</p> <p><strong>Hat Sie ein Punkt während der Konferenz besonders beeindruckt?</strong></p> <p>Ich glaube, es lag tatsächlich in den Fragen – als Mareike König, die Organisatorin der Konferenz, fragte: „Nun, wissen wir alle, was wir in der Digitalen Geschichtswissenschaft tun?“, und ich glaube, das war die Motivation für die Konferenz. Und während der gesamten Konferenz hatten wir alle diesen Moment, in dem wir dachten: „Oh, das war mir nicht bewusst, aber das ist wirklich interessant für meine Forschung“. Wir haben von den verschiedenen nationalen Traditionen, von den Gemeinsamkeiten zwischen ihnen gehört, und von Projekten, von Initiativen, von Punkten, an denen es so aussieht, als würde sich eine neue Methode durchsetzen, aber dann verschwindet sie wieder. Ich denke also, dass wir noch nicht genug reflektieren. Wir wissen nicht genug. Dies ist der Beginn eines Gesprächs, das uns helfen wird, diese vielfältigen Geschichten der Digitalen Geschichtswissenschaft aufzudecken.</p> <p><strong>Glauben Sie, dass sich mit der Konferenz ihre Herangehensweise an Ihre eigene Arbeit verändert?</strong></p> <p>Ich denke schon. Ich habe nun eine lange Liste, die ich lesen möchte, und das ist immer eine schöne Sache, die man von einer Konferenz mitnimmt. Und ich glaube, sie hat mich auch dazu ermutigt, noch mehr darüber nachzudenken, wie wir inklusive Geschichten über Digital History erzählen können. Wir fangen gerade an, einiges davon aufzudecken, aber ich denke, wir haben noch einen langen Weg vor uns. Dies ist also ein weiterer Ausgangspunkt für diese Arbeit, um die Geschichten zu erzählen, die wir noch nicht kennen, von den Menschen, die heute nicht hier sind. Wir hatten einige wunderbare Diskussionen über die Auswirkungen der Digitalisierung und Datafizierung von Quellen auf die historische Forschung und die Digital History, und dieses Szenario ist auch für mich von großem Interesse. Ich habe definitiv Dinge gelernt, die meine Überlegungen zukünftig beeinflussen werden.</p> </details><details> <summary>Lisez l&#8217;interview en français ici.</summary> <p><strong style="font-family: NonBreakingSpaceOverride, 'Hoefler Text', 'Noto Serif', Garamond, 'Times New Roman', serif;letter-spacing: normal">Est-ce que vous pouvez expliquer votre intérêt pour le thème du colloque?</strong></p> <p><span style="font-size: revert">Avant d&#8217;être professeur d&#8217;humanités numériques, j&#8217;étais professeur d&#8217;histoire numérique. Mon parcours a été de suivre une formation d&#8217;historienne médiéviste. J&#8217;ai ensuite fait une sorte de détour par l&#8217;édition universitaire dans un institut de recherche, ce qui m&#8217;a amené à être responsable de projets numériques, puis à passer vers la voie universitaire pour faire de la recherche sur l&#8217;histoire numérique. J&#8217;ai parcouru un long chemin depuis mes origines, et mes recherches se concentrent désormais sur les archives nativement numériques et sur l&#8217;histoire très contemporaine. Cela a soulevé de nombreuses questions de recherche sur la méthode et sur la manière dont le passage à la numérisation et au nativement numérique affecte la méthode historique. Je m&#8217;intéresse donc beaucoup à l&#8217;histoire de l&#8217;histoire numérique. J&#8217;ai écrit un chapitre pour un livre sur ce que l&#8217;histoire numérique fait actuellement et, avec quelques collègues, j&#8217;ai également rédigé un guide pratique pour l&#8217;histoire numérique, destiné aux personnes intéressées mais qui n&#8217;ont pas de connaissances techniques. Aussi, c’était merveilleux d&#8217;entendre toutes les théories, méthodes, histoires et trajectoires différentes qui nous ont amenés à la position dans laquelle nous nous trouvons aujourd&#8217;hui, qui est un point de réflexion sur notre propre histoire en tant que discipline.</span></p> <p><strong style="font-size: revert">Est-ce qu’un point abordé pendant le colloque vous a particulièrement marqué?</strong></p> <p><span style="font-size: revert">Je pense que c&#8217;est en fait dans les questions, lorsque Mareike König a dit : « Savons-nous tous ce que nous faisons dans le domaine de l&#8217;histoire numérique ? Et tout au long du colloque, je pense que nous avons tous eu des moments où nous nous sommes dit : « Oh, je n&#8217;étais pas au courant de cela, mais c&#8217;est vraiment intéressant pour mes recherches ».  Et en entendant parler de ces différentes traditions nationales, de leurs similitudes mais aussi de leurs différences, et en entendant parler de projets, d&#8217;initiatives, nous avons entendu parler de moments où une nouvelle méthode semble vouloir percer, mais où elle disparaît à nouveau. Je pense donc que c&#8217;est parce que nous n&#8217;avons pas assez réfléchi. Nous n&#8217;en savons pas assez. C&#8217;est le début d&#8217;une conversation qui va nous aider à découvrir ces multiples histoires de l&#8217;histoire numérique.</span></p> <p><strong style="font-size: revert">Est-ce que vous pensez que cela va changer votre approche de la recherche?</strong></p> <p><span style="font-size: revert">Je pense que oui. J&#8217;ai une longue liste de choses à lire, ce qui est toujours une bonne chose à retirer d’un colloque. Et je pense que cela m&#8217;a encouragé à me pencher encore plus sur la façon dont nous pouvons raconter des histoires inclusives sur l&#8217;histoire numérique. Nous commençons à en découvrir une partie, mais je pense qu&#8217;il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il s&#8217;agit donc d&#8217;un autre point de départ pour ce travail, pour raconter les histoires, les autres histoires que nous ne connaissons pas, celles des personnes qui ne sont pas ici aujourd&#8217;hui. Et nous avons eu d&#8217;excellentes discussions sur l&#8217;impact de la numérisation et de la diversification des sources sur la recherche historique et l&#8217;histoire numérique, et ce scénario m&#8217;intéresse aussi beaucoup . J&#8217;ai très certainement appris des choses qui alimenteront ma réflexion à ce sujet.</span></p> <p> </p> </details> <div style="height:100px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://ausprobieren2.hypotheses.org/files/2024/11/quote_hiltmann-1.jpg"><img decoding="async" src="https://ausprobieren2.hypotheses.org/files/2024/11/quote_hiltmann-1-500x156.jpg" alt="" class="wp-image-17969" /></a></figure> <details> <summary>Read the full interview in English.</summary> <p><strong>Why are you particularly interested in the history of Digital History?</strong></p> <p>I&#8217;ve always been interested in the history of digital history. You get the impression that you&#8217;re part of something that&#8217;s just emerging, but if you take a closer look, it goes back to the 1960s and even further, but when you publish on digital history issues, you don&#8217;t see all this history. Many concepts have been discussed before and I think it&#8217;s important to recognise what has been published before us on exactly the same issues and to build on that. If we have our own history, if we have a discourse that doesn&#8217;t just go back six months or a year, but goes back decades, only then will we have much more progress in terms of content and also a better self-image of what we do &#8211; also in exchange with the other various specialisations that exist in the historical sciences.</p> <p><strong>Was there a particular point made during the conference that stood out for you?</strong></p> <p>I knew that medieval historians were already quite advanced in the late 1970s in terms of using computers, but what I learnt today was that the discourse about what we do methodologically today was separate from the actual publications. I had only ever seen the actual publications and wondered why this was not reflected back then. But there were certain conventions and there was this invisible infrastructure &#8211; the programming, the modelling, all of that &#8211; that was taken for granted and not reflected on further. But obviously there is literature on this in various publication channels. As a result, it hasn&#8217;t entered the mainstream in order to see it as methodological input for historical studies and to think about it further. I have once again realised the role that publication forms play in a historical dimension. At NFDI4memory, we are also trying to research how to publish digital history in a meaningful way &#8211; and looking back to the 1970s and 1980s gives us a completely different argument as to why it is important to change and expand the way in which we publish the results of digital historical work.</p> <p><strong>Do you think that this conference will change your approach to your research?</strong></p> <p>I am in the process of expanding and sharpening my own definition of digital history. In Berlin [at the Humboldt University of Berlin], we primarily differentiate between method, theory and practice. For us, it is always important that you reflect on your work methodically, that you have a theoretical basis in order to be able to reflect methodically. But the breadth of practice also plays a role. We still need a new perspective on the different levels of access. The methods that we develop can also be used across the entire breadth of historical studies and not everyone has to develop these reflection processes for themselves &#8211; even if it is important to understand them.<br />At the same time, we need to do more to sharpen terminologies &#8211; we have seen how vague our concepts still are. On the one hand, we have the bridge to the digital humanities and the difficulty of localising ourselves. For me as a medievalist, this is totally normal &#8211; terms often depend on who is speaking from which perspective. And context is also crucial. The same person can see themselves as a digital historian or digital humanist depending on the different communities. In this context, we talk about digital humanities, digital history and data literacy, and it is important to conceptualise these fields, which also overlap a great deal, even further.</p> </details><details> <summary>Lesen Sie hier das Interview auf Deutsch.</summary> <p><strong style="font-family: NonBreakingSpaceOverride, 'Hoefler Text', 'Noto Serif', Garamond, 'Times New Roman', serif;letter-spacing: normal">Was interessiert Sie besonders an dieser Konferenz?</strong></p> <p>Die Geschichte der digitalen Geschichtswissenschaften hat mich schon immer interessiert. Man hat den Eindruck, dass man Teil von etwas ist, das gerade neu entsteht, aber wenn man genauer hinschaut, geht das bis in die 1960er Jahre und sogar weiter zurück, aber wenn man zu Fragen der Digital History publiziert, dann sieht man diese ganze Geschichte nicht. Es wurden viele Konzepte schon früher diskutiert und ich finde es wichtig, dass man wahrnimmt, was vor uns schon zu genau diesen gleichen Fragen publiziert wurde und daran anzuknüpfen. Wenn wir eine eigene Geschichte haben, wenn wir einen Diskurs haben, der nicht nur über ein halbes Jahr oder Jahr zurückreicht, sondern die letzten Jahrzehnte zurückreicht, erst dann haben wir auch viel mehr inhaltlichen Fortschritt und auch ein besseres Selbstverständnis von dem, was wir machen – auch im Austausch mit den anderen verschiedenen Spezialisierungen, die es in den Geschichtswissenschaften gibt.</p> <p><strong>Hat Sie ein Punkt während der Konferenz besonders beeindruckt?</strong></p> <p>Ich wusste, dass die Mittelalterhistoriker*innen bereits Ende der 1970er Jahre recht fortgeschritten waren, was die Verwendung von Computern angeht, aber was ich heute erfahren habe, war, dass der Diskurs über das, was wir heute methodologisch machen, von den eigentlichen Publikationen getrennt waren. Ich hatte bisher nur die eigentlichen Publikationen gesehen und mich gefragt, warum man das damals nicht reflektiert hat. Aber man hatte bestimmte Konventionen und es gab diese unsichtbare Infrastruktur – die Programmierung, die Modellierung, all das – die als gegeben genommen und nicht weiter reflektiert wurde. Aber offensichtlich gibt es Literatur dazu auf unterschiedlichen Publikationswegen. Dadurch ist das nicht mit in den Mainstream gegangen, um das auch als methodischen Input für die Geschichtswissenschaften zu sehen und weiterzudenken. Die Rolle, die die Publikationsformen spielen, ist mir hier noch einmal in einer historischen Dimension bewusst geworden. Wir versuchen auch am NFDI4memory zu erforschen, wie man digitale Geschichtswissenschaften sinnvoll publizieren – und mit diesem Blick in die 1970er und 1980er hat man noch einmal ein ganz anderes Argument, warum es wichtig ist, die Art und Weise, wie wir die Ergebnisse von digitalhistorischen Arbeiten publizieren, zu ändern und zu erweitern.</p> <p><strong>Glauben Sie, dass sich mit der Konferenz ihre Herangehensweise an Ihre eigene Arbeit verändert?</strong></p> <p>Ich bin dabei, meine eigene Definition von Digital History zu erweitern und zu schärfen. In Berlin [an der Humboldtuniversität zu Berlin] unterscheiden wir vor allem Methode, Theorie und Praxis. Für uns ist immer wichtig, dass man seine Arbeit methodisch reflektiert, theoretische Grundlagen hat, um auch methodisch reflektieren zu können. Aber die Breite der Praxis spielt auch eine Rolle. Hier braucht es noch eine neue Perspektive auf die verschiedenen Zugangslevel. Die Methoden, die wir entwickeln, können auch in der ganzen Breite der Geschichtswissenschaften verwendet werden können und nicht jeder muss diese Reflexionsprozesse für sich selbst entwickeln – auch wenn es wichtig ist, diese zu verstehen.<br />Gleichzeitig müssen wir noch mehr dafür tun, die Begriffe zu schärfen – wir haben gesehen, wie unbestimmt Begriffe noch sind. Einerseits haben wir die Brücke zu den Digital Humanities und die Schwierigkeit uns selbst zu verorten. Für mich als Mediävisten ist das total normal – Begriffe hängen oft davon ab, wer aus welcher Perspektive spricht. Und auch der Kontext ist entscheidend. Die gleiche Person kann sich abhängig von unterschiedlichen Communities als Digital Historian oder Digital Humanist verstehen. Wir sprechen in diesem Kontext von Digital Humanities, Digital History und Data Literacy und es ist wichtig, diese Felder, die sich auch sehr stark überschneiden, konzeptionell noch weiter auszua Et maintenant, où trouver cela ? Kit de survie en sciences de l’Antiquité pour historiens et historiennes spécialistes d’autres époques https://germano-fil.hypotheses.org/7711 Germano-Fil urn:uuid:16ccbfbe-86ab-a83c-b29a-cbb23763ba30 Wed, 18 Dec 2024 08:45:21 +0000 On connaît bien cette situation&#160;: en tant qu’historien.ne, on doit tout à coup se pencher sur une référence à l&#8217;Antiquité, alors qu’on n’a pas forcément de compétences en études classiques. Du coup, on se&#46;&#46;&#46; <p>On connaît bien cette situation&nbsp;: en tant qu’historien.ne, on doit tout à coup se pencher sur une référence à l&#8217;Antiquité, alors qu’on n’a pas forcément de compétences en études classiques. Du coup, on se trouve confronté à un problème de ressources : on ne sait pas où chercher, et même si on arrive à identifier les sources et les ouvrages de référence, il est peu probable qu’ils soient à portée de main.</p> <p>Les spécialistes de l&#8217;Antiquité, en revanche, connaissent et aiment ces ressources qui nous font défaut : depuis les bases de données en texte intégral de sources latines et grecques, d&#8217;inscriptions, de papyrus et de monnaies, en passant par les encyclopédies et les dictionnaires, les aides à la scansion ou les collections spéciales, jusqu&#8217;aux diverses possibilités de recherche basées sur le text mining, l’offre de ressources numériques en sciences de l’Antiquité est très riche et elle ouvre des nouvelles possibilités&nbsp; pour la recherche. Et le plus beau, c&#8217;est que beaucoup de ces outils sont en accès libre.</p> <p>Ce billet n&#8217;a pas pour objectif d&#8217;énumérer et de décrire toutes les ressources numériques disponibles. Pour cela, une recherche filtrée via <a href="https://dbis.uni-regensburg.de/DHIP/results?q=&amp;bool%5B%5D=and&amp;field%5B%5D=title&amp;search%5B%5D=&amp;bool%5B%5D=and&amp;field%5B%5D=description&amp;search%5B%5D=&amp;availability-filter-free=on&amp;availability-filter-local=on&amp;filter-subjects%5B%5D=Arch%C3%A4ologie&amp;filter-subjects%5B%5D=Klassische+Philologie.+Byzantinistik.+Mittellateinische+und+Neugriechische+Philologie.+Neulatein&amp;keyword-search=&amp;country-search=&amp;filter-publication-date-start=&amp;filter-publication-date-end=&amp;filter-report-date-start=&amp;filter-report-date-end=&amp;main-search-button=" target="_blank" rel="noopener"><em>DBIS</em> </a>ou un coup d&#8217;œil dans le <a href="https://guides.clio-online.de/index.php/guides/epochen/alte-geschichte/2023" target="_blank" rel="noopener">guide consacré spécifiquement à cette époque sur <em>Clio</em></a> sont un choix plus judicieux. Au lieu de cela, nous présentons ci-dessous des pistes pour trois situations qui peuvent se présenter dans le cadre d’une recherche.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Le système d&#8217;abréviations</strong></h3> <p>Les médiévistes hochent peut-être la tête d&#8217;un air entendu : les références aux auteurs antiques n’indiquent généralement pas le nom complet et le titre de l&#8217;œuvre, mais seulement des abréviations à plusieurs chiffres. Pour trouver le bon texte ou la bonne abréviation de sa source, on a donc besoin d&#8217;un outil de décodage.</p> <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-1 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow"> <figure class="wp-block-image size-large is-resized is-style-default"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="181" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste-500x181.png" alt="" class="wp-image-7724" style="width:461px;height:auto" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste-500x181.png 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste-300x109.png 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste-768x279.png 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste-1536x557.png 1536w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Autorenliste.png 1712w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Capture d&#8217;écran de la liste de la page T.</figcaption></figure> </div> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow"> <p>Il existe bien sûr des répertoires dans <em>l&#8217;Oxford Latin Dictionary (OLD)</em>, <em>Der Neue Pauly</em> <em>(DNP)</em> ou le <a href="https://thesaurus.badw.de/tll-digital/index/a.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Thesaurus Lingua Latina (TLL)</em></a> qui peuvent être utilisés à cet effet, mais les deux premiers ne sont pas forcément librement accessibles et il faut au moins apprendre à se servir du <em>TLL</em> latino-latin. La « <a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_der_Abk%C3%BCrzungen_antiker_Autoren_und_Werktitel" target="_blank" rel="noopener">Liste der Abkürzungen antiker Autoren und Werktitel</a> » (Liste des abréviations d&#8217;auteurs et de titres d&#8217;œuvres antiques), qui est en accès libre, permet de remédier à cette situation. Il faut d&#8217;abord chercher l&#8217;auteur, puis généralement le titre de l&#8217;œuvre. Ne vous étonnez pas : si on ne connaît qu&#8217;une seule œuvre de cet auteur, l&#8217;abréviation peut être omise.</p> </div> </div> <p>Selon la bonne pratique scientifique, on termine par l&#8217;indication exacte de la place, séparée par une (des) virgule(s) : livre, chapitre/vers et, le cas échéant, paragraphe. Cela peut alors ressembler à ceci : Cic. Tusc. 3,17,8 = <em>Cicéron</em>, Tusculanae disputationes, livre 3, chapitre 17, paragraphe 8. S&#8217;il s&#8217;agit de <em>Platon</em>, nous renvoyons à l&#8217;explication de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pagination_de_Stephanus" target="_blank" rel="noopener">pagination de <em>Stephanus</em></a>, pour <em>Aristote</em> la &nbsp;<a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Bekker-Z%C3%A4hlung" target="_blank" rel="noopener">pagination de <em>Bekker</em></a>.</p> <h3 class="wp-block-heading">Recueils de sources</h3> <p>Une fois l&#8217;abréviation résolue, il faut trouver la source elle-même. Certains textes se trouvent en libre accès sur Internet, parfois même avec une traduction, mais cela n’arrive pas très souvent. Là aussi, il existe une ressource en ligne librement accessible et relativement fiable, nettement plus facile à utiliser que les recherches désespérées sur Google au petit bonheur la chance.</p> <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-2 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow" style="flex-basis:33.33%"> <p><a href="https://www.perseus.tufts.edu/hopper/search" target="_blank" rel="noopener"><em>Perseus</em></a>, ou <em>Perseus Digital Library</em> de son nom complet, a été développé dans les années 1980 et est actuellement en train de connaître sa sixième version. Bien que la bibliothèque contienne désormais des collections de textes d&#8217;autres époques, l&#8217;accent est toujours mis sur les textes littéraires de l&#8217;Antiquité grecque et romaine.</p> </div> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow" style="flex-basis:66.66%"> <figure class="wp-block-image size-full is-resized"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Inhalte-Perseus.png"><img decoding="async" width="624" height="246" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Inhalte-Perseus.png" alt="" class="wp-image-7735" style="width:537px;height:auto" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Inhalte-Perseus.png 624w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Inhalte-Perseus-300x118.png 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Inhalte-Perseus-500x197.png 500w" sizes="(max-width: 624px) 100vw, 624px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Nombre de mots par recueil de textes.</figcaption></figure> </div> </div> <p>Classés par ordre alphabétique des noms d&#8217;auteur(e)s, on trouve ici de nombreux textes antiques en version originale et, en règle générale, en traduction anglaise, présentés selon la segmentation habituelle. Il est également possible de passer de la traduction à l&#8217;original ou de les afficher en parallèle (en haut à gauche). On y trouve également parfois des commentaires sur le texte. Des informations sur les droits d&#8217;auteur et les éditions utilisées sont affichées sous chaque section.</p> <figure class="wp-block-image size-full is-resized is-style-default"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text.png"><img decoding="async" width="1917" height="787" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text.png" alt="" class="wp-image-7738" style="width:1019px;height:auto" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text.png 1917w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text-300x123.png 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text-500x205.png 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text-768x315.png 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Text-1536x631.png 1536w" sizes="(max-width: 1917px) 100vw, 1917px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Représentation de Caes. Civ. 1,1 sur Persée, y compris une traduction en anglais.</figcaption></figure> <p>Autre point intéressant : chaque mot du texte a été saisi individuellement et peut être sélectionné afin d&#8217;obtenir une analyse grammaticale ainsi que des traductions du lemme qui peuvent être directement citées. L’analyse se base sur le <em>Little Scott Jones (LSJ)</em> pour le grec et le <em>Lewis&amp;Short</em> pour le latin. Dans le cas des homonymes, la base de données indique également, en fonction du contexte, les occurrences statistiques des différents lemmes et signale le plus probable par une couleur.</p> <p>Grâce à la segmentation des textes sources en lexèmes, <a href="http://www.perseus.tufts.edu/hopper/search" target="_blank" rel="noopener"><em>Perseus</em></a>&nbsp; peut également offrir des <a href="https://www.perseus.tufts.edu/hopper/search" target="_blank" rel="noopener">possibilités de recherche</a> étendues. Outre les « Named Entity Search Tools » sur les lieux, les personnes et les dates, il est possible d&#8217;effectuer des recherches en plein texte qui incluent aussi bien la recherche de la notion ou phrase exacte que les requêtes booléennes avec possibilité d’exclusion, d&#8217;inclusion et d&#8217;inclusion partielle des termes en tenant compte de toutes les formes grammaticales. Seules les langues des textes et l’anglais sont toutefois pris en compte, dans notre cas le latin ou le grec et l’anglais. La fonction de recherche peut être utilisée aussi bien pour interroger une source spécifique que tous les textes de la base de données. Afin de réduire les résultats d&#8217;une recherche, il est possible d&#8217;exclure à posteriori des titres d&#8217;œuvres.</p> <p>Une autre fonctionnalité mérite d&#8217;être soulignée : il est possible de rechercher des traductions d’un terme à l&#8217;aide d’un dictionnaire externe, à savoir le « Word Study Tool », sans devoir recourir à la forme grammaticale de base. On trouve plusieurs offres de ce type en ligne <a href="https://www.navigium.de/latein-woerterbuch.html" target="_blank" rel="noopener">pour le latin</a>, mais <em>Perseus</em> est le seul site qui permette cela également pour le grec ancien.</p> <figure class="wp-block-image size-full is-resized"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1.png"><img loading="lazy" decoding="async" width="1910" height="877" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1.png" alt="" class="wp-image-7776" style="width:1018px;height:auto" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1.png 1910w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1-300x138.png 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1-500x230.png 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1-768x353.png 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1-1536x705.png 1536w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/12/Perseus-Suche-1-980x450.png 980w" sizes="(max-width: 1910px) 100vw, 1910px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Possibilités de recherche sur Perseus</figcaption></figure> <h3 class="wp-block-heading">Les encyclopédies</h3> <p>Le troisième et dernier scénario que l&#8217;on peut dessiner dans ce billet est le suivant : on a trouvé la source, y compris sa traduction, et peut-être même un commentaire, mais il ne s&#8217;agit pas d&#8217;un commentaire factuel et certaines questions concernant le contenu ne peuvent tout simplement pas être résolues. C’est là qu’entrent en scène les encyclopédies.</p> <p>L&#8217;ouvrage le plus moderne et le plus complet est <a href="https://referenceworks.brill.com/display/db/npog?language=de&amp;contents=mrw-browse-a-z" target="_blank" rel="noopener"><em>Der Neue Pauly (DNP)</em></a> déjà mentionné. Entièrement numérisé et repensé pour une utilisation en ligne, il propose une multitude d&#8217;entrées avec un aperçu synthétique de la plupart des thèmes de l&#8217;Antiquité. Toutefois, il cache son contenu derrière un paywall mis en place par la maison d&#8217;édition Brill. Pour l&#8217;utiliser, il est donc nécessaire de disposer d&#8217;un accès sous licence via une institution.</p> <p>Il est également possible d&#8217;utiliser <a href="https://de.wikisource.org/wiki/Paulys_Realencyclop%C3%A4die_der_classischen_Altertumswissenschaft" target="_blank" rel="noopener"><em>Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft (RE)</em></a>. Commencée en 1890 et achevée en 1980, cette encyclopédie est d&#8217;une part l&#8217;ouvrage de référence le plus complet dans le domaine des sciences de l&#8217;Antiquité, mais d&#8217;autre part, en raison de son ancienneté, elle n&#8217;est pas toujours d&#8217;actualité et peut parfois être teintée d&#8217;idéologie. Sur les plus de 100.000 articles, 65% sont en accès libre. Des informations actuelles sur le projet de numérisation sont disponibles <a href="https://elexikon.ch/?Typ=RE&amp;Text=RE-0_Stand.htm" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.</p> <p>Si des questions de fond subsistent, il est recommandé de se tourner vers la littérature spécialisée. <a href="https://www.jstor.org/" target="_blank" rel="noopener"><em>JSTOR</em></a> propose un grand nombre d&#8217;articles de revues en ligne, mais pas en libre accès. Pour une recherche ciblée, nous recommandons la base de données bibliographique <a href="https://www.gbd.digital/metaopac/start.do?View=gnomon" target="_blank" rel="noopener"><em>Gnomon</em></a> qui, contrairement à <a href="https://www.brepols.net/series/APH-O" target="_blank" rel="noopener"><em>L&#8217;année philologique</em></a>, ne nécessite pas de licence d&#8217;accès.</p> <p>Pour terminer, nous renvoyons une fois encore au <a href="https://guides.clio-online.de/index.php/guides/epochen/alte-geschichte/2023" target="_blank" rel="noopener">guide des ressources numériques classées par époques sur <em>Clio</em></a>, qui couvre toutes les sciences fondamentales de l&#8217;Antiquité et renvoie donc également à d&#8217;autres ressources. Les ressources numériques mentionnées dans ce billet permettront toutefois déjà de résoudre certains problèmes pour les personnes ne travaillant pas dans le domaine des sciences de l&#8217;Antiquité. Et peut-être que ce bref aperçu des ressources numériques pour les sciences de l&#8217;Antiquité, qui ne met en lumière qu&#8217;une partie d’elles, incitera l&#8217;un.e ou l&#8217;autre à s&#8217;intéresser un peu plus à l&#8217;Antiquité ?</p> What is Digital History and What’s It Doing at DHI Paris? Auf den Spuren der Digitalen Geschichtswissenschaften als KFW-Fellow am DHIP https://dhdhi.hypotheses.org/10852 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:34518498-275b-422b-609a-9cbd90d24153 Wed, 11 Dec 2024 17:57:17 +0000 Im Oktober 2024 verbrachte ich vier Wochen im Rahmen des Karl-Ferdinand-Werner-Fellowship-Programms am Deutschen Historischen Institut Paris (DHIP). Das KWF-Fellowship-Programm gab mir die Gelegenheit, direkt am Institut zu wohnen und zu arbeiten und intensiv einem&#46;&#46;&#46; <p><em>Im Oktober 2024 verbrachte ich vier Wochen im Rahmen des <a href="https://www.dhi-paris.fr/foerderung/kfw-fellowship.html">Karl-Ferdinand-Werner-Fellowship</a>-Programms am <a href="https://www.dhi-paris.fr/de/home.html">Deutschen Historischen Institut Paris</a> (DHIP). Das KWF-Fellowship-Programm gab mir die Gelegenheit, direkt am Institut zu wohnen und zu arbeiten und intensiv einem Forschungsprojekt nachzugehen, ob im Austausch mit den Institutsangehörigen, anderen Fellows oder den Teilnehmenden der Konferenz <a href="https://www.dhi-paris.fr/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/revolutionary-disruptive-or-just-repeating-itself4149.html">#dhiha9</a>. Gerne möchte ich ein paar Erfahrungen und Eindrücke aus dieser sehr wertvollen Forschungszeit in diesem Blogbeitrag teilen.</em></p> <p>Autorin: Ulrike Wuttke, Fachhochschule Potsdam, ORCiD <a href="https://orcid.org/0000-0002-8217-4025" target="_blank" rel="noopener">0000-0002-8217-4025</a> </p> <p>#1 Der Blogtitel ist eine leicht ironische Anspielung auf M. Kirschenbaums berühmten Beitrag <a href="https://dhdebates.gc.cuny.edu/read/untitled-88c11800-9446-469b-a3be-3fdb36bfbd1e/section/f5640d43-b8eb-4d49-bc4b-eb31a16f3d06">“What is Digital Humanities and What’s It Doing in English Departments?”</a>. Ich habe ihn gewählt, weil er die Quintessenz eines der Schwerpunkte meines Forschungsaufenthalts am DHIP beschreibt, nämlich die Arbeit als <i>editorial lead</i> am Publikationsprojekt <a href="https://ulrikewuttke.wordpress.com/global-local/"><i>From Global to local: Digitale Methoden in den Geisteswissenschaften im deutschsprachigen Raum – Ein Triptychon</i></a>. In diesem Rahmen war ein großes Ziel die Erarbeitung eines Audio Essays mit dem Fokus Digital History am Beispiel des DHI Paris und die Tagung &#8220;History of Digital History: Revolutionary, Disruptive or Just Repeating Itself&#8221; <a href="https://www.dhi-paris.fr/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/revolutionary-disruptive-or-just-repeating-itself4149.html"><i>#dhiha9</i></a>. Hierfür waren Vorgespräche mit Interviewpartner*innen zu führen und die eigentlichen Aufnahmen zu tätigen. Der zweite wichtige Schwerpunkt meines Aufenthalts waren vertiefte Recherchen und die Weiterentwicklung der Forschungsfrage in Verlängerung der geplanten Publikation. Dazu zählen Aspekte wie: Gibt es eine spezielle deutschsprachige bzw. kontinentale Ausprägung der Digitalen Geisteswissenschaften im Vergleich zu anglo-amerikanisch geprägten Digital Humanities? Welche Rolle spielen Regionalverbände, wie zum Beispiel der DHd-Verband oder disziplinäre Eigenheiten? Welche Rolle spielen interdisziplinäre Befruchtungen, z. B. im Austausch mit den Informationswissenschaften? Welche Rolle spielt der Aufbau der wissenschaftlichen Infrastruktur (föderales vs. zentralistisches Land)? Dafür bot die im Bereich Digital Humanities reich bestückte und gut erschlossene Bibliothek des DHIP eine ideale Ausgangsbasis. So erhält man innerhalb des Bibliotheksnetzes Zugriff auf viele sonst nicht zugängliche digitale Ressourcen. Hinzu kommen viele Materialien aus der “Vorzeit” der Digital Humanities im Bestand der Bibliothek, die nicht online verfügbar sind. So konnte ich vor Ort weiteres Material sammeln, das nun natürlich noch ausgewertet werden muss.</p> <p>2# Wie lebt es sich so als KWF-Fellow? Ganz inspiriert von dem Format Data Storytelling von Mareike König, wie nachzulesen in “<a href="https://19jhdhip.hypotheses.org/5274">Unterwegs in deutschen Geschäften im Quartier Richelieu in Paris 1854: Ein fiktiver Tag im Leben des F.A. Kronauge</a>”, entstanden aus einem Digital History-Projekt am Institut, hier mein Bericht eines fiktiven (!) Tages als KFW-Fellow.&nbsp;</p> <p>#3 Die Pariser Marais schläft noch fest, als der Wecker der KFW-Fellow früh läutet. Auch ohne Wecker wäre sie wohl schon früh im DHIP in der Rue du Parc Royale aufgewacht, da der Hausmeister Francesco kurz vor dem Morgengrauen seine beiden Hündchen unter freudigem Gebelle auf den Hof des noch schlafenden Instituts auslässt. Eine kurze Runde Yoga, natürlich auf Französisch. Dann startet das Tagesgeschäft mit ein paar E-Mail-Korrespondenzen und einer Runde zur Patisserie ein paar Ecken weiter, die die besten <i>baguette tradition</i> in Viertel macht. Mit einem Baguette unter dem Arm kommt sich die Fellow <i>très parisienne</i> vor. Noch eine kleiner Plausch mit der zweiten KWF-Fellow über die Pläne für den Tag vor der Bibliothek, die um 10 Uhr öffnet. Heute sollen weitere Bestandsgruppen der Bibliothek im Bereich Digital Humanities ausgewertet werden, die unter den Begriffen “Datenverarbeitung” und “EDV-Einsatz” aufgefallen sind, denn so lange gibt es den Begriff Digital Humanities ja noch nicht (etabliert ab 2004). Insbesondere “Datenverarbeitung” erweist sich als äußerst reichhaltig (abgesehen von einem verirrten Windows 95 Handbuch). Und dann wollte sie mal den Begriff in verschiedenen Fremdsprachen ausprobieren… Der Treffer <a href="http://www.menestrel.fr/?-Le-medieviste-et-l-ordinateur-">Le Médiéviste et l&#8217;Ordinateur</a> lässt die Fellow aufhorchen. Dieser ist gerade in einer Rezension der <i>revue scientifique</i> des Instituts, der renommierten Zeitschrift <a href="https://www.dhi-paris.fr/publikationen/francia.html">Francia</a>, aufgetaucht. Sie speichert den Verweis zur weiteren vertieften Recherche in Zotero. Schnell noch ein paar E-Mails an potenzielle Interviewpartner*innen geschrieben, die bald zur Konferenz <a href="https://www.dhi-paris.fr/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/revolutionary-disruptive-or-just-repeating-itself4149.html"><i>#dhiha9</i></a> am Institut eintreffen werden, denn schon ist es Zeit für die Mittagspause. Heute steht ein gemeinsames <i>lunch</i> mit den Postdocs des Instituts in einem der vielen kleinen <i>bistrot</i> im Marais auf dem Plan. Alle unterhalten sich angeregt über das deutsche und französische Wissenschaftssystem und welche Rolle die Digital Humanities im Karriereverlauf spielen (könnten). Nicht immer werden die digitalen Forschungsleistungen umfänglich anerkannt. Nachmittags ist die Forscherin dann zum DH Café mit Mareike König und Pauline Spychala eingeladen, in dem sie die verschiedenen Projekte der Abteilung besprechen. Mareike hat sogar leckere <i>viennoiseries </i>mitgebracht. Schon sehr spannend, was die kleine Abteilung alleine oder in Kooperation so alles auf die Beine gestellt hat, sogar eine Reihe <a href="https://www.youtube.com/watch?v=le8U5lpk78g">Youtube-Tutorials zu Automatic Text Recognition</a>. Am Abend ist es Zeit, sich ein wenig die Beine zu vertreten. Das Seine-Ufer lädt zu einer gemeinsamen Abendwanderung und einem intellektuellen Austausch mit der zweiten KWF-Fellow ein, die am <a href="https://www.prizepapers.de/the-team/meet-the-team">Prize Papers Project</a> forscht. Zurück im Institut, treffen die Beiden noch auf die Praktikant*innen, die zu einem Stück selbstgebackenen Kuchen einladen…</p> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-scaled.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="333" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-500x333.jpg" alt="" class="wp-image-10866" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-500x333.jpg 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-300x200.jpg 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-768x512.jpg 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-1536x1024.jpg 1536w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00995-2048x1365.jpg 2048w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Ulrike Wuttke vor dem DHI Paris, Oktober 2024</figcaption></figure> <p>#4 Was sonst so geschah: Natürlich sah nicht jeder Tag als Fellow so aus. Es holten mich auch Verpflichtungen aus der Heimat ein, es gab Videokonferenzen mit den Mitherausgeber*innen oder sogar Online-Vorträge, wie für die Tagung <a href="https://events.gwdg.de/event/761/timetable/?view=standard">Reputation ohne Paywall: Wissenschaftliches Publizieren im Wandel</a> und ein fast ganztägiges Online-Meeting an einem sonnigen Samstag mit dem Executive Committee der EADH. Der Höhepunkt war aber natürlich am Ende die Tagung <a href="https://www.dhi-paris.fr/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/revolutionary-disruptive-or-just-repeating-itself4149.html"><i>#dhiha9</i></a> selbst, die vielen spannenden Vorträge und Blitzinterviews, die nun alle ihren Weg in das Audio Essay über Digital History am DHIP finden müssen. Natürlich habe ich viele Abende und Wochenenden mit der Erkundung von Paris verbracht. Einer meiner Höhepunkte war das Musee d’Orsay und der Ausflug zur Kathedrale St. Denis. Es gibt so unheimlich viel zu entdecken. Bringt wasserfeste Schuhe mit!&nbsp;</p> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-scaled.jpg"><img decoding="async" width="333" height="500" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-333x500.jpg" alt="" class="wp-image-10860" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-333x500.jpg 333w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-200x300.jpg 200w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-768x1152.jpg 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-1024x1536.jpg 1024w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-1365x2048.jpg 1365w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/12/DSC00993-scaled.jpg 1707w" sizes="(max-width: 333px) 100vw, 333px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">“Ausstellung” der DH-Abteilung des DHI Paris anlässlich der Tagung <a href="https://www.dhi-paris.fr/veranstaltungsdetails/seminare/SeminarTime/detail/revolutionary-disruptive-or-just-repeating-itself4149.html"><em>#dhiha9</em></a>, Oktober 2024</figcaption></figure> <p>#5 Mein Dank gilt dem wundervollen Kollegium des DHIP, insbesondere Mareike König, die sich reizend um mich gekümmert haben. Mareike König nahm sich die Zeit, um mit mir bei einem sehr produktiven Lunch das Konzept für das Audio Essay zu besprechen und stellte wichtige persönliche Kontakte her, ich durfte an der Institutsversammlung teilnehmen und ein paar Worte zu meinem Projekt sagen und nicht zuletzt gab sie mir mitten “im Auge des Sturms”, kurz vor der Eröffnung der Tagung, ein ausführliches Interview zur Entwicklung der Digital History am DHIP. Davon werden es wohl nur drei Minuten in das finale Audio Essay schaffen, aber dafür wird es darin aber noch so viel mehr zu entdecken geben.</p> <p>#6 Es war tatsächlich mein zweites Mal in Paris und das erste Mal länger als eine Nacht: Merci. Non, je ne regrette rien …</p> Retrodigitalisierung und neuer Verlag für die „Deutsch-Französische Geschichte“: Ein wichtiger Schritt der Open Access-Strategie des DHIP https://dhdhi.hypotheses.org/10959 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:4b9fabbd-18cd-e62e-a1ca-c58f3f28ceb3 Tue, 10 Dec 2024 10:28:16 +0000 Die „Deutsch-Französische Geschichte“, ein elfbändiges Handbuch zur komplexen Beziehungsgeschichte beider Länder, wird nun sukzessive als Open Access digital verfügbar gemacht. <p>Das Deutsche Historische Institut setzt mit der Retrodigitalisierung des elfbändigen Handbuchs „<a href="https://www.dhi-paris.fr/publikationen/dt-frz-geschichte.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Deutsch-Französische Geschichte</a>“ seine Open Access-Strategie fort. Die Reihe, die inspiriert von der Methode der <em>histoire croisée</em> die komplexe Beziehungsgeschichte zwischen Deutschland und Frankreich vom 9.&nbsp;Jahrhundert bis in die Gegenwart beleuchtet, wird sukzessive auf der Plattform <a href="https://www.perspectivia.net" target="_blank" rel="noreferrer noopener">perspectivia.net</a> frei zugänglich gemacht. Der erste Band der Reihe ist ab sofort online verfügbar: <a href="https://perspectivia.net/receive/pnet_mods_00006538" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rolf Große, „Vom Frankenreich zu den Ursprüngen der Nationalstaaten: 800–1214</a>“. Geplant ist, jeden Monat einen weiteren Band zu veröffentlichen.</p> <p>Die Reihe ist bisher bei der Wissenschaftlichen Buchgesellschaft erschienen. Die Insolvenz der WBG ermöglichte nicht nur &#8211; <a href="https://archivalia.hypotheses.org/200400" data-type="link" data-id="https://archivalia.hypotheses.org/200400" target="_blank" rel="noreferrer noopener">wie auch in anderen Fällen</a> &#8211; durch den Rückfall der Rechte an Autor:innen und Herausgeber die Retrodigitalisierung der bereits erschienenen Bände. Sie machte auch die Suche eines neuen Verlags notwendig. Die beiden bisher noch nicht publizierten Bände 6 und 9 werden im nächsten Jahr bei <a href="https://heiup.uni-heidelberg.de/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Heidelberg University Publishing</a> im sofortigen Open Access und als Print-on-Demand erscheinen. Damit wird die gesamte Handbuchreihe in der deutschen Fassung in den kommenden Monaten vollständig digital im Open Access bereit stehen.</p> <p>Mit diesem Projekt möchte das Institut nicht nur einen zentralen Beitrag zur Förderung von Open Access leisten, sondern auch die Sichtbarkeit und Verfügbarkeit der wichtigen deutsch-französischen Beziehungsgeschichte für eine breite internationale Forschungs- und Leser:innenschaft erhöhen. Die Retrodigitalisierung des Handbuchs „Deutsch-Französische Geschichte“ steht exemplarisch für die Mission des Instituts, wissenschaftliche Erkenntnisse in einem offenen und nachhaltigen Format bereitzustellen und somit den Zugang zu historischer Forschung für alle Interessierten zu erleichtern.</p> <p>Das Handbuch im Überblick (kursiv die noch nicht erschienenen Bände):</p> <p>Band 1: Rolf Große, Vom Frankenreich zu den Ursprüngen der Nationalstaaten: 800–1214, Darmstadt 2005, DOI <a href="https://doi.org/10.25360/01-2024-00015" target="_blank" rel="noreferrer noopener">10.25360/01-2024-00015</a>.</p> <p>Band 2: Jean-Marie Moeglin, Kaisertum und allerchristlichster König: 1214–1500, Darmstadt 2010.</p> <p>Band 3: Rainer Babel, Deutschland und Frankreich im Zeichen der habsburgischen Universalmonarchie: 1500–1650, Darmstadt 2005.</p> <p>Band 4: Guido Braun, Von der politischen zur kulturellen Hegemonie Frankreichs: 1648–1789, Darmstadt 2008.</p> <p>Band 5: Bernhard Struck, Claire Gantet, Revolution, Krieg und Verflechtung: 1789–1815, Darmstadt 2008.</p> <p><em>Band 6: Michael Werner, Diesseits und jenseits der Nation. Deutschland und Frankreich 1815–1870, Heidelberg 2025.</em></p> <p>Band 7: Mareike König, Élise Julien, Verfeindung und Verflechtung. Deutschland und Frankreich 1870–1918, Darmstadt 2019.</p> <p>Band 8: Nicolas Beaupré, Das Trauma des Großen Krieges 1918 bis 1932/33, Darmstadt 2009.&nbsp;</p> <p><em>Band 9: Alya Aglan, Johann Chapoutot, Jean-Michel Guieu, Die Zeit der Entscheidungen. Deutschland und Frankreich 1933–1945, Heidelberg 2025.</em></p> <p>Band 10: Corine Defrance, Ulrich Pfeil,&nbsp;Eine Nachkriegsgeschichte in Europa 1945 bis 1963, Darmstadt 2011.</p> <p>Band 11: Hélène Miard-Delacroix,&nbsp;Im Zeichen der europäischen Einigung 1963 bis in die Gegenwart, Darmstadt 2011.</p> <p>&nbsp;</p> The Medieval Reception of the Roman Conquest of Jerusalem (70 A.D.): Examining Latin Texts and Manuscript Materials between c.600 and c.1300 https://dhip.hypotheses.org/4133 Dialog und Austausch urn:uuid:2f8f9bc4-814f-572a-7b80-73bad71c8682 Mon, 18 Nov 2024 15:18:10 +0000 In the year 70 A.D., the Roman army ended a Jewish revolt by conquering Jerusalem and destroying the Jewish Temple. This was a significant event for the origins of Christianity,&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-full is-resized"><a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/00/%28Venice%29_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice.jpg"><img loading="lazy" decoding="async" width="2560" height="1840" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel.jpg" alt="" class="wp-image-4138" style="width:954px;height:auto" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel.jpg 2560w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel-300x216.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel-500x359.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel-768x552.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel-1536x1104.jpg 1536w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/Venice_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice-1-mittel-2048x1472.jpg 2048w" sizes="auto, (max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /></a><figcaption class="wp-element-caption"><em>Image 1: Francesco Hayez, The Destruction of the Temple of Jerusalem (1867), Public Domain / Photo:</em> Didier Descouens, <em>CC-BY-SA 4.0 International, Source: Wikimedia Commons, URL: <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:(Venice)_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice.jpg">https://commons.wikimedia.org/wiki/File:(Venice)_La_distruzione_del_tempio_di_Gerusalemme_-Francesco_Hayez_-_gallerie_Accademia_Venice.jpg</a></em></figcaption></figure> <p>In the year 70 A.D., the Roman army ended a Jewish revolt by conquering Jerusalem and destroying the Jewish Temple. This was a significant event for the origins of Christianity, since the Gospels were all written in its shadow and allude to it on several occasions. Christian authors understood it early on as God’s vengeance on the Jews for the crucifixion of Christ. The event manifested the transfer of the status as God’s chosen people from the Jews to the Christians, thus epitomizing the very foundations of this religion. It is therefore unsurprising that the conquest appears in literally thousands of medieval texts. My project – which will become my Habilitation and second book – is dedicated to providing the first comprehensive study of its medieval reception, examining texts from the post-Roman world and the early monastic exegetes (c.600) to the crusade movement and the university of Paris (c.1300).<a href="#_ftn1" id="_ftnref1">[1]</a></p> <p>Even though the significance of this episode has long been recognized among scholars, research has largely limited itself to two areas: vernacular texts (which know a rich tradition of engaging with the event) and the reception of Flavius Josephus (the primary historiographical source on it). Numerous Latin texts that reference the episode remain thus unconsidered, notably cases found in sermon collections and biblical commentaries. These two genres survived in enormous numbers, whereas many texts are still unpublished as well as untapped in modern scholarship. Consequently, it is key to work with the manuscripts, the purpose of my three-month stay at the German Historical Institute in Paris (March–May 2024). Before turning to the results of this research, it is worth elaborating on why these are essential sources for the historian: these should find their way much more into the mainstream of the historical discipline and university teaching.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Sermon Collections and Biblical Commentaries: An Untapped Treasure for the Middle Ages</strong></h3> <p>Both sermons and commentaries provide an unusually broad empirical basis for the medieval period. According to a calculation, we have roughly 140.000 sermon texts alone from the period between 1150 and 1350.<a href="#_ftn2" id="_ftnref2">[2]</a> Sermons are such valuable sources because they were often designed for addressing audiences beyond the clerical sphere. Following David d’Avray, they were a medieval form of mass communication, fusing ideas into the minds of the laity through their continuous presence in the liturgical year.<a href="#_ftn3" id="_ftnref3">[3]</a> Importantly, this was not only the case since the advent of the Friars in the early thirteenth century, but already the twelfth century knew an elaborate and widespread agenda of popular preaching. Outcomes of these practices are visible, for example, in the abundant crusade movement.<a href="#_ftn4" id="_ftnref4">[4]</a> Recent research on the Carolingian era, notably by Maximilian Diesenberger and Christoph Galle, even suggests that such efforts were already unfolding in earlier centuries: the role of preaching before the Friars has thus often been underestimated.<a href="#_ftn5" id="_ftnref5">[5]</a> This project will contribute to this neglected field by investigating the Roman conquest in sermon materials dating between c.600 and c.1300. This will elucidate the purpose and audiences of preaching in the centuries before the Friars, just as it will explore how such preaching interacted with various historical phenomena.</p> <p>Biblical commentaries, which are examined for the same centuries, are another rich resource for the historian, a fact countervailing the notion that these texts were merely theological or monastic in nature. Even though it is true that these served disputation within the clerical milieu, their contents show that they were an essential device for perceiving and rationalizing phenomena in the wider world – as especially Philippe Buc has demonstrated.<a href="#_ftn6" id="_ftnref6">[6]</a> The commentaries can help us to elucidate specific motifs and ideas which are found in a more condensed form in other sources such as the chronicles. The elaborate commentaries specifically had the objective of developing and establishing meaning.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>The Organization of Knowledge: Finding the Roman Conquest in Unpublished Materials</strong></h3> <p>Discourse analysis represents the project’s key methodological device. It delivers helpful analytical categories and relies on certain premises about how to deal with texts (these stand in sharp contrast to hermeneutical approaches). Discourse analysis is interested in retracing the principles according to which knowledge was developed, established, and broadcasted – hence it addresses how this informed the organization of texts. As a result, this methodology can help in unearthing where, when, and how the Roman conquest appears in medieval texts. Comprehending these principles thus permits to survey unpublished sources more effectively. For example, when consulting a sermon collection with, say, 200 folios, whereas the library catalogue does not provide much information on its contents, the question arises of where and how to find therein references to the conquest.</p> <p>Having mastered understanding these organizational principles, I collected around 100 occurrences during my time in Paris, working with more than thirty codices from the ninth to the thirteenth centuries. These are mostly unpublished texts and, therefore, often entirely unconsidered in modern scholarship. The riddle’s solution lies in the fact that the event’s occurrence is not a random matter, but there are specific occasions where it is likely to be found. In the case of sermons, this concerns specific liturgical feasts such as the Tenth Sunday after Holy Trinity (which is devoted to this event), but also a number of other feasts such as Advent. In the case of commentaries, this concerns specific biblical references such as Luke 19:41, where Christ foresees the Roman conquest when approaching the city. It also pertains to several Old Testament prophecies such as Isaiah 53:7, which was believed to have been fulfilled in the Roman conquest. The results generated during my time in Paris will be valuable for surveying manuscripts at other locations in future. It may also be worth keeping an eye on how the organization of knowledge is changing depending on period, milieu, and context.</p> <figure data-wp-context="{&quot;imageId&quot;:&quot;67d92ad938c3f&quot;}" data-wp-interactive="core/image" class="wp-block-image size-full wp-lightbox-container"><img loading="lazy" decoding="async" width="2489" height="762" data-wp-class--hide="state.isContentHidden" data-wp-class--show="state.isContentVisible" data-wp-init="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-on-async--load="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async-window--resize="callbacks.setButtonStyles" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100.jpg" alt="" class="wp-image-4171" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100.jpg 2489w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100-300x92.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100-500x153.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100-768x235.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100-1536x470.jpg 1536w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14937-Sermons_de_Maurice_eveque_de_._btv1b52508765g_100-2048x627.jpg 2048w" sizes="auto, (max-width: 2489px) 100vw, 2489px" /><button class="lightbox-trigger" type="button" aria-haspopup="dialog" aria-label="Bild vergrößern" data-wp-init="callbacks.initTriggerButton" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-style--right="state.imageButtonRight" data-wp-style--top="state.imageButtonTop" > <svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="12" height="12" fill="none" viewBox="0 0 12 12"> <path fill="#fff" d="M2 0a2 2 0 0 0-2 2v2h1.5V2a.5.5 0 0 1 .5-.5h2V0H2Zm2 10.5H2a.5.5 0 0 1-.5-.5V8H0v2a2 2 0 0 0 2 2h2v-1.5ZM8 12v-1.5h2a.5.5 0 0 0 .5-.5V8H12v2a2 2 0 0 1-2 2H8Zm2-12a2 2 0 0 1 2 2v2h-1.5V2a.5.5 0 0 0-.5-.5H8V0h2Z" /> </svg> </button><figcaption class="wp-element-caption"><em>Image 2: Maurice of Sully, Sermon on the Tenth Sunday after Holy Trinity, Paris, BNF, lat. 14937, fol. 46v. Source gallica.bnf.fr / BnF.</em></figcaption></figure> <p>The hit rate varies in comparison of sermons and commentaries. The latter yield many hits: one can safely expect to find the conquest at specific references – but the related discussions are often brief. An author quickly comments on the verse, but already moves on to the next one, while only a select number of cases receive broader attention in such works. Nevertheless, even in a few words, meaningful ideas may unfold and powerful causalities can be established. For example, I found several cases that construct a nexus between the Roman conquest and the End of Times (which was also supposed to happen in Jerusalem). The specific parameters of the conquest provide here a resource for imagining the End of Times, that is, for shaping expectations about it, critically when these ideas were presented to broad audiences via sermons. The hit rate in the sermons is lower than in the commentaries: one encounters many pieces, for example, on Advent that do not include the conquest. Generally, the subjects and ideas that one finds in sermons on a specific feast can vary largely. Yet, there are, for instance, several Advent sermons in which the conquest appears, a fact that makes it worth surveying these texts. The occurrences in the sermons are frequently accompanied by elaborate discussions: this often makes such a sermon in its entirety relevant. The bottom line is: one finds numerous hits in the commentaries, but the discussions are often short and concise; there are less hits in the sermons, but those found often unveil an original and comprehensive argument.</p> <figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="778" height="509" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-620-csm_Ausschnitt_Gallica_913ca50034-e1729083705178.jpg" alt="" class="wp-image-4173" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-620-csm_Ausschnitt_Gallica_913ca50034-e1729083705178.jpg 778w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-620-csm_Ausschnitt_Gallica_913ca50034-e1729083705178-300x196.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-620-csm_Ausschnitt_Gallica_913ca50034-e1729083705178-500x327.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-620-csm_Ausschnitt_Gallica_913ca50034-e1729083705178-768x502.jpg 768w" sizes="auto, (max-width: 778px) 100vw, 778px" /><figcaption class="wp-element-caption"><em>Image 3: Peter Comestor, Commentary on Matthew 22:7, Paris, BNF, lat. 620, fol. 70v. Source gallica.bnf.fr / BnF.</em></figcaption></figure> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Surveying Medieval Manuscripts Efficiently</strong></h3> <p>The approaches developed for identifying references to the conquest have wider implications for our field. They unveil pathways for harvesting unpublished sources more efficiently and for locating specific elements within them – approaches that have not been developed yet in a sufficient manner. Scholarly endeavors in the past were often focused on small portions of unpublished texts or on the preparation of editions, which often took decades until they were published. The approaches of this project may also challenge the prevailing trends in Digital Humanities, in particular in Handwritten Text Recognition, by showing that the medievalist does not necessarily need such technologies. Even more significantly, these approaches can lead to a more profound understanding of the sources, especially concerning the organization of knowledge, compared to what a software alone can deliver. Yet, my project is not opposed to digital endeavors. Supported by the <em>Austrian Centre for Digital Humanities and Cultural Heritage</em>, it will produce its own open-access database, which catalogues the conquest’s occurrences, together with further useful information, for example, on the manuscripts.<a href="#_ftn7" id="_ftnref7">[7]</a> Crucially, this database will not be a stand-alone project – as it happens way too often with such enterprises – but it intends to interlink the specific data on the Roman conquest’s occurrences with existing digital resources, such as the databases containing full texts of medieval sources or the digitized copies of manuscripts.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>The Media Context: Manuscripts as Archaeological Artefacts</strong></h3> <p>Another dimension of why it has been worth spending time in the archives is my interest in the media context, that is, a manuscript’s physical shape and organizational devices. This is once again informed by a discourse analytical approach, which considers it key to examine the media conditions in which texts are presented. Manuscripts are thus considered as archaeological artefacts, a notion I owe to Richard and Mary Rouse, whose groundbreaking work deserves much more attention in today’s scholarly world.<a href="#_ftn8" id="_ftnref8">[8]</a> A manuscript is a physical remnant of the past, an artefact produced and then somehow used in a particular context. Specific interests and goals were underpinning its production, a dimension we must address anew for each case: Why did someone have an interest in penning these texts? And why precisely in this form? These questions are even more pertinent considering that a manuscript’s production was an expensive and laborious enterprise in the medieval period.</p> <p>These dimensions are relevant for the commentaries and even more so for the sermons, since their manuscripts were usually not produced for preserving an author’s work in a library (as was the case with other types of medieval codices). These manuscripts commonly had a practical purpose, and precisely this is apparent when inspecting such an artefact. For instance, sermon collections often have handy sizes, since they were meant to be carried around for the purpose of serving immediately in the situation of preaching. They also include organizational devices such as tables of contents or glosses: such were intended to help a recipient to find the materials he needed when preparing a sermon.<a href="#_ftn9" id="_ftnref9">[9]</a></p> <figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="2483" height="1565" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693.jpg" alt="" class="wp-image-4176" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693.jpg 2483w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693-300x189.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693-500x315.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693-768x484.jpg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693-1536x968.jpg 1536w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/BNF-lat.-14859-Extraits_de_s_Augustin_de_._btv1b9066175w_1832-scaled-e1729083757693-2048x1291.jpg 2048w" sizes="auto, (max-width: 2483px) 100vw, 2483px" /><figcaption class="wp-element-caption"><em>Image 4: Example of a sermon collection’s table of contents, Paris, BNF, lat. 14859, fol. 178r. Source gallica.bnf.fr / BnF.</em></figcaption></figure> <h3 class="wp-block-heading"><strong>More than a Reception History: The Case Study of Martin of León</strong></h3> <p>It is worth elaborating on the wider implications of the subject. Importantly, this is not a reception history; deploying the episode was not concerned with a culture of commemoration, but it served various significant purposes.<a href="#_ftn10" id="_ftnref10">[10]</a> These involve two key dimensions: on the one hand, constructing a Christian identity and demarcating it to other groups, in particular the Jews; and on the other, using the conquest as a resource for rationalizing contemporary phenomena, notably the multiple medieval conquests of Jerusalem. A case study, which was essential for developing this project, perfectly illustrates these dimensions: Martin of León (c.1130–1203), the subject of my previous research project, penned a highly intriguing sermon on <em>In coena Domini</em> (Maundy Thursday).<a href="#_ftn11" id="_ftnref11">[11]</a></p> <p>Before addressing this text, it is necessary to introduce this figure and his work. Martin ended his life as an Augustinian canon in San Isidoro in León, where Lucas of Tuy wrote twenty years later a Vita about him that established his local standing as a saint. This portrayal dominated the modern perception of this figure – until my research revised this hagiographical tradition. Martin was a Paris-trained theologian, who probably spent many years beyond León: he draws extensively on works from the Parisian milieu and shows numerous parallels in arguments and ideas with his Parisian peers. His opus, the <em>Liber sermonum</em>, represents an enormous compendium of preaching materials (roughly 700 folios), yet there is an architecture to it, and it pursues some clearly defined objectives. These include both crusading to the East and anti-Jewish action. The work’s prologue announces that it has the goal to preach against four groups: Jews, heretics, &#8220;philosophers&#8221; (that is, quasi-heretical scholastics), and &#8220;pagans&#8221; (that is, Muslims).<a href="#_ftn12" id="_ftnref12">[12]</a> This is, therefore, a work of significant historical pertinence, notably in consideration of the manifold crusade endeavors at the time and their various targets.</p> <p>As my article discusses, Martin’s piece on Maundy Thursday (<em>Sermo 22</em>) represents an elaborate reaction to the loss of Jerusalem in 1187, which crushed the Latin Kingdom of Jerusalem (established in 1099, the successful conclusion of the First Crusade). This event triggered the massive expedition of the Third Crusade (1187–1192), whose preaching and mobilization were at the heart of my research in the last ten years.<a href="#_ftn13" id="_ftnref13">[13]</a> Martin’s sermon unveils many parallels with his peers – though he also disagrees on certain points. What concerns us here is that he turns to the Roman conquest of Jerusalem for rationalizing the contemporary one. We find three references to it, at different points in the sermon, all united by the fact that they remind the audience of what happened to the Jews in 70 A.D., that is, the Romans were sent by God to take vengeance for Christ’s crucifixion, thus depriving them of their status as the chosen people. In the same context, Martin repeatedly calls his listeners Jew Call for papers: Transfer – Geschmack – Konsum. Frankreich und die Habsburger Reiche in der Frühen Neuzeit https://dhip.hypotheses.org/4254 Dialog und Austausch urn:uuid:297f8831-b622-0ece-6046-21ae251e5ace Wed, 16 Oct 2024 12:54:24 +0000 Organisiert von: Prof. Dr. Ludolf Pelizaeus (Univ. Amiens), Prof. Dr. Arno Strohmeyer (Univ. Salzburg), Dr. Eva Seemann (DHIP), Dr. Niels F. May (DHIP) Wo: DHIP Wann: 26.–28. März 2025 Bewerbungsfrist:&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="1422" height="1028" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/10/JAN-VAN-KESSEL_DIE-VIER-ERDTEILE-EUROPA_CC-BY-SA_BSTGS_1910k-2.jpg" alt="Jan van Kessel, Die vier Erdteile: Europa, 1664, Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Alte Pinakothek München. CC BY-SA 4.0" class="wp-image-4322" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/10/JAN-VAN-KESSEL_DIE-VIER-ERDTEILE-EUROPA_CC-BY-SA_BSTGS_1910k-2.jpg 1422w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/10/JAN-VAN-KESSEL_DIE-VIER-ERDTEILE-EUROPA_CC-BY-SA_BSTGS_1910k-2-300x217.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/10/JAN-VAN-KESSEL_DIE-VIER-ERDTEILE-EUROPA_CC-BY-SA_BSTGS_1910k-2-500x361.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/10/JAN-VAN-KESSEL_DIE-VIER-ERDTEILE-EUROPA_CC-BY-SA_BSTGS_1910k-2-768x555.jpg 768w" sizes="auto, (max-width: 1422px) 100vw, 1422px" /><figcaption class="wp-element-caption">Jan van Kessel, Die vier Erdteile: Europa, 1664, Bayerische Staatsgemäldesammlungen &#8211; Alte Pinakothek München, URL: https://www.sammlung.pinakothek.de/de/artwork/JzG6WOD4WO (Zuletzt aktualisiert am 24.08.2023) CC BY-SA 4.0</figcaption></figure> <p><strong>Organisiert von</strong>: Prof. Dr. Ludolf Pelizaeus (Univ. Amiens), Prof. Dr. Arno Strohmeyer (Univ. Salzburg), Dr. Eva Seemann (DHIP), Dr. Niels F. May (DHIP)</p> <p><strong>Wo</strong>: DHIP</p> <p><strong>Wann</strong>: 26.–28. März 2025</p> <p><strong>Bewerbungsfrist</strong>: 20. Oktober 2024</p> <p>Der burgundische Hof trug ab seiner Hochphase im 15. Jahrhundert entscheidend zur Ausprägung einer europäischen Hofkultur bei. Große kulturelle Strahlkraft entwickelte er mit seinem Nachleben insbesondere in Frankreich und an den Höfen der Habsburger, nicht zuletzt im Bereich von Kunst- und Luxusgütern und deren anschließenden Transfer sowie in den Bereichen der Geschmacksentwicklung und des Konsums. Die vergleichende Betrachtung dieser Entwicklungen und Transferprozesse, die weit über die Hofkultur im engeren Sinne hinausreichten, steht im Zentrum einer geplanten Tagung am Deutschen Historischen Institut Paris.<br><br>Die Tagung, die das Ende eines österreichisch-französischen Kooperationsprojektes markiert, in dem bisher vornehmlich Austausch- und Transferprozesse in inner-habsburgischer Perspektive behandelt wurden, wird den Fokus auf Frankreich in seinen Beziehungen zu den Habsburger Reichen erweitern. Vor dem Hintergrund des französisch-habsburgischen Gegensatzes in der Politik in der Frühen Neuzeit soll damit ein vergleichender Blick eröffnet werden, der es einerseits erlaubt, zwei konkurrierende (höfische) Gesellschaften in ihren unterschiedlichen globalen Einbettungen anhand von materieller Kultur und Konsum zu untersuchen. Gefragt werden soll andererseits aber auch nach den Bedingungen und Möglichkeiten von Transfers zwischen beiden Großmächten (und angrenzenden Räumen).<br><br>Aufgrund ihrer vielen Verflechtungen in Mitteleuropa und auf der Iberischen Halbinsel war die Habsburgermonarchie mit ihren Zentren politisch, dynastisch, wirtschaftlich, religiös und kulturell auf einzigartige Weise mit vielen europäischen und außereuropäischen Regionen verbunden. Besonders eng waren die Beziehungen zu Italien, zu den Niederlanden und einer Reihe von Gebieten im Heiligen Römischen Reich sowie aufgrund der bis 1700 bestehenden familiären Bande zu Spanien, das auch die Verbindung zu Amerika und anderen Kolonien herstellte. Gleichzeitig bestanden vielfältige Beziehungen zu Frankreich und dem Osmanischen Reich, trotz zahlreicher Kriege und grundlegender Rivalitäten, was stets den Austausch von Gütern und die Zirkulation von Geschmacksmoden ermöglichte.<br><br>Die Tagung wird frühneuzeitliche Transferprozesse analysieren, die sich zwischen dem späten 15. und dem späten 18. Jahrhundert entwickelten. Am Beispiel des Umgangs mit Geschmack und Konsum sollen die Art und der Umfang der gegenseitigen Beeinflussung von kulturellen Ausdrucksformen ebenso untersucht werden wie die zugrundeliegenden Transfer- und Austauschprozesse.<br><br>Die Vermittlungsprozesse von Selektion, Aneignung und Anpassung lassen sich beispielsweise bei der Entwicklung vom Luxusgut zum Massenprodukt, wie etwa beim Kaffee oder bei Tomaten, besonders gut nachvollziehen, weil die Habsburgermonarchie einerseits eine Interdependenz verschiedener Räume und Territorien bietet und Frankreich andererseits Konsumverhalten in einem zentral strukturierten Raum zu untersuchen ermöglicht. Auf diese Frage, was nun Transfer, Konsum und Geschmack in der Habsburgermonarchie und in Frankreich verbindet, soll die Tagung in der vergleichenden Diskussion eine Antwort liefern.<br><br>Wir laden Interessierte aus allen kulturwissenschaftlich arbeitenden Disziplinen ein, Beiträge zum Transfer von Artefakten (im weitesten Sinne) und zu Transformationen von »Geschmack« und »Konsum« im frühneuzeitlichen Frankreich oder den europäischen und außereuropäischen Besitzungen der Habsburger einzureichen. Besonders willkommen sind unmittelbar vergleichende Zugänge. Ein besonderes Augenmerk ist auf kulturelle Übersetzungsprozesse im überregionalen oder globalen Kontext zu richten, um Prozesse der Dekontextualisierung und anschließenden Rekontextualisierung vergleichend nachzeichnen zu können.<br><br>Als Leitfragen werden vorgeschlagen:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>Wann und wie hat sich, mit welchen Produkten, eine Verschiebung der Konsumation von Luxus- hin zu breiter Konsumation ergeben?</li> <li>Welche Gemeinsamkeiten und Unterschiede im Konsumverhalten gibt es im Vergleich der beiden Großmächte mit ihren je unterschiedlichen globalen Verflechtungen und was kann als spezifisch angesehen werden? Welche Rolle spielt das burgundische Erbe hierbei?</li> <li>Hat die Konkurrenz zwischen Frankreich und der Habsburgermonarchie die Transferprozesse eher behindert oder befördert? Wie entwickeln sich diese im 18. Jahrhundert mit der spanisch-französisch bourbonischen Achse?</li> </ul> <p>Wir laden Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler ein, die zu einem oder mehreren der angesprochenen Themenkomplexe forschen, einen Titel mit Themenentwurf (500 Zeichen) bis zum 20. Oktober 2024 einzureichen. Richten Sie Bewerbungen bitte an:&nbsp;<a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,pocaBfjk\/rctku0ht');">nmay@dhi-paris.fr</a>.</p> <p><br><em>Tagungssprachen sind Deutsch, Französisch und Englisch.</em><br><br>Kooperation des DHIP im Rahmen des PHC/OeAD/WTZ-Projekts »Travelling artefacts, taste, and consumption between France and the Habsburg Empire in the Early Modern period (TravArt)«. Universitäten Salzburg und Klagenfurt, Institute for Habsburg and Balkan Studies, Österreichische Akademie der Wissenschaften und die Universitäten Amiens, Caen und Reims.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/2024_cfp_frankreich_habsburg_dt.pdf">» Zum Call for Papers in deutscher Sprache (pdf)</a></p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/2024_cfp_frankreich_habsburg_eng.pdf">» Call for papers in english (pdf)</a></p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/2024_cfp_frankreich_habsburg_frz.pdf">» Call for papers en français (pdf)</a></p> Finding the Umma: A Conceptual Exploration of Algerian-French Periodicals in the Interwar Period (1930-1939) https://dhip.hypotheses.org/4005 Dialog und Austausch urn:uuid:fedf2796-077b-cd91-8ef8-69fcfa51b38e Tue, 15 Oct 2024 11:16:38 +0000 “The political becomes epistemological when any political alternative to the current state of affairs is credibly framed in the same way as fancy against fact or as falsehood against truth.”&#160;&#46;&#46;&#46; <p>“The political becomes epistemological when any political alternative to the current state of affairs is credibly framed in the same way as fancy against fact or as falsehood against truth.”&nbsp;</p> <p>— De Sousa (2018, p. viii)</p> <p>We have seen in the span of human history that the production of knowledge often reveals a skewed pattern, favoring certain narratives over others. Dominant European colonial perspectives have long overshadowed the rich, diverse intellectual traditions rooted in the Global South. My research seeks to unravel this hegemony by delving into the multifaceted concept of <em>umma</em> as it evolved during the 1930s. By examining its intersections with the Islamic discursive tradition, Western colonialism, and the currents of modernity within North African intellectual history, this study aims to contribute to the argument that knowledge production functions in a pluriverse setting. Through the lens of two newspapers that prominently bear the name <em>umma</em>, we can explore the epistemic spaces in which marginalized communities articulate their voices. This exploration contributes to a discourse that not only challenges prevailing paradigms but also enriches our global perspective by emphasizing pluriversality over universality of knowledge.</p> <figure class="wp-block-gallery has-nested-images columns-default is-cropped wp-block-gallery-1 is-layout-flex wp-block-gallery-is-layout-flex"> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1.png"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="321" data-id="4010" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1-500x321.png" alt="" class="wp-image-4010" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1-500x321.png 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1-300x192.png 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1-768x493.png 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-1.png 1035w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2.png"><img loading="lazy" decoding="async" width="500" height="373" data-id="4015" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2-500x373.png" alt="" class="wp-image-4015" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2-500x373.png 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2-300x224.png 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2-768x573.png 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/07/Ouma-2.png 999w" sizes="auto, (max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure> </figure> <div style="height:20px" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-1 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-vertically-aligned-top is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow" style="flex-basis:100%"> <figure class="wp-block-table aligncenter"> <table class="has-fixed-layout" style="width: 100%;"> <tbody> <tr> <td style="width: 49.359%;"><strong>El-Ouma</strong> &#8211; organe national de défense des intérêts des Musulmans Algériens, Tunesiens et Marocains, editor: Si Djilani, founder: Messali Hadj, issue no. 58, 01.12.1937, <strong>Paris</strong>, BnF Gallica, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67012909/f1.image , Accessed 11.07.24, Licence: CC-BY 2.0</td> <td style="width: 50.641%;"><strong>Al-Umma</strong> – jarīda ʿarabīyya taṣduru kul yawm jumʿa, editor: Shaikh Ibrahim Aboulyakdane issue no. 170, 07.06.1938, <strong>Algiers</strong>, BnF Gallica, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12603967/f1.image, Accessed 11.07.24, Licence: CC-BY 2.0</td> </tr> </tbody> </table> </figure> </div> </div> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Exploring the Twin Newspapers: El-Ouma and Al-Umma in Paris and Algiers</strong></h3> <p>My journey began with looking at the Algerian French-language newspaper “<em>El-Ouma</em>” on <a href="https://gallica.bnf.fr/accueil/de/content/accueil-de?mode=desktop">gallica.fr</a> and stumbling on the Arabic newspaper “<em>Al-Umma – jarīda ʿarabiyya</em>” that was published in the same year in Algiers (1933). Was it the same newspaper, only translated, or were these different periodicals?</p> <p>It struck me that two Algerian periodicals with the name <em>Al-Umma</em> had the same print run of six years, published and circulated in Algiers and Paris. Both were Algerian anti-colonial newspapers aimed at educating the masses on how to fight against French settler colonial occupation. As I was very interested in exploring epistemic spaces in which knowledge counter to the hegemonic Western spaces was produced as a form of assertion and resistance, these two newspapers seemed to be a suitable choice for a systematic study of how concepts of <em>umma</em> fashioned the idea of an Islamicate community in the colonial context.</p> <p>While the “<em>El-Ouma</em>” published in Paris had socialist tendencies, the Arabic one had Islamic reformist tendencies. What connected them is the narrative of the<em> umma</em>, which I would like to analyze in more detail by looking at both periodicals as assemblages that exist inside and outside the actual physical medium; they embody social networks and communities and, beyond being shaped by their context, they actively shape their respective socio-political contexts, too. This new perspective that Jutta Ernst and Oliver Scheiding (2022) formulate challenges previous approaches that focused on periodicals solely as discourse or through the lens of editors, neglecting other contributors and contexts.</p> <p><em>Al-Umma – jarīda ʿarabīyya taṣduru kul yawm jumʿa</em> was published and edited by the former student of the Ibadite reformist scholar Muḥammad Attfiyash (d.1914), Shaikh Abu Yaqzan, in the ‘French’-Algerian capital Algiers in 1933. In metropolitan Paris, amidst the anti-colonial hub of the Latin Quarter—home to hundreds of diasporic activists and intellectuals from the Global South—the North-African student group Étoile Nord-Africaine (E.N.A.) established their own newspaper to advance their anti-colonial agenda and exhibit an Algerian, at times “North-African,” pan-national identity. <em>El-Ouma – organe national de défense des intérêts des Musulmans Algériens, Tunesiens et Marocains</em>, initiated and edited by the Algerian socialist activist Messali Hadj, was partly financed by the French Communist Party (PCF) and lasted from 1933 to 1939.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>The Umma Concept: Bridging Tradition and Modernity in Anti-Colonial Discourse</strong></h3> <p>Why has the concept of <em>umma</em> stayed a dominant narrative through which Islamicate scholars from diverse strands were pushing for anti-colonial resistance and unity of the colonized communities, despite the several attempts to create neologisms such as <em>mujtamaʿ</em> (society) that were supposed to become an equivalent to modern Western conceptions?</p> <p>The word <em>umma</em> has formed a popular imagination among Islamicate societies throughout history. Its usage is variable and widespread—the term <em>umma</em> goes beyond the borders of Arab-speaking societies, and the invocation of the <em>umma</em> appears to arouse emotions of trust, acceptance, a sense of belonging, and at times nostalgia to the global Islamicate audience/readership. For hundreds of years, a famous hadith has been circulated and known around the majority of Islamicate societies that, according to scholars ranging from Muqatil Bin Sulaiman (d.767) up to Yusuf al-Qaradawi (d.2022), denotes the condition of the “Muslim <em>umma</em>” as “resembling one body, so that if any part of the body is not well then the whole body shares the sleeplessness (insomnia) and fever with it.” (Bukhari, 1997, vol. 8, no. 6011)</p> <p>This hadith—and the way its reference to a “united <em>umma</em>” was spread within Islamicate societies—discloses a history of entangled emotions (Pernau, 2021) closely tied to the conceptualization of <em>umma</em> and, as Reinhart Koselleck calls it, its “experience,” which saves the image of the concept in the minds of the respective community or society. However, the meaning of <em>umma</em> continues to be ambiguous; its conceptual history stretches back to invocations in the Quran, and even before the emergence of Islam, there are traces of the word <em>umma</em> meaning <em>al-qāmma</em> (stature) in pre-Islamic poetry. Since the emergence of Islam, the term has ensured a strong presence in Islamicate literature. Early Muslim lexicographers have related its meaning to the word <em>qaṣad</em> (intention) and defined the <em>umma</em> as either religion, a time, a role model or an ideal, a righteous and virtuous community, a <em>milla</em>, or the origin of something (<em>umm al-shay</em>). All these categories are premised on the basis that this group of people gather because of at least one uniting factor or intention (Al-Isfahani, 2009, p.86; Ibn Faris, 1925, pp.25-27).</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Aims and Scope of the Research</strong></h3> <p>The purpose of my study has therefore developed to be threefold. On the first level, it aims to explore the conceptual history of <em>umma</em> in interwar French-Algerian print. The various usages of <em>umma</em> between 1930 and 1939 and epistemological implications for the field of modern Islamic political thought will be at stake. The choice of the term <em>umma</em> is justified given its pertinent nature in modern Islamicate history. However, it particularly serves for a decolonial paradigm in which the focus is on concepts that developed and transformed themselves in the Global South and had a further impact on the European colonial enterprise. <em>Umma</em> has continued to exist and develop in modern Algerian writings by the likes of Bin Badis (d.1940), Attfiyyash (d.1965), Abu Yaqzan, Al-Thaʿlabi (d.1944), and thus offers itself as a decolonial ‘option’ that competed with other modern concepts that evolved in the 19th century.</p> <p>On the second level, this study would like to draw attention to North African Islamicate scholars who played a central role in Algeria, North Africa, as well as France, and serve well for a decolonized entangled history approach. In numerous previous studies focusing on Egyptian intellectual history and knowledge production, they are mentioned as marginal actors with no further relevance for a study in itself. However, Algerian Islamicate scholars such as Malik Bennabi (d.1973), Bin Badis (d.1940), Muhammad Saleh Bin Jalul (d.1986), Tayeb al-Okbi (d. 1960), Abu Yaqzan, and Ibn Ishaq played a formative role in Islamicate societies and the French diasporic communities through the use of print. This study attempts to demonstrate that they were part of a more comprehensive Islamicate intellectual network that peaked during the interwar period and was establishing one of the possible counter-discourses to the existing Western hegemonic discourse of the time.</p> <p>On the third level, the project aims to follow the epistemological discussion on entangled histories in the field of Islamic studies, highlighting a re-examination of existing discourses on modernity, religion, and nationalism from the perspective of the Global South. The <em>umma</em> concept, which unites and connects Islamicate Societies from different places and backgrounds, challenges previous Western-centric notions of community and identity. How do the Arabic and French Al-Umma periodicals function as epistemic spaces for articulating Muslim subjectivity? And what role do they play in transforming societal and political perceptions through the concept of <em>umma</em>? This study will thus contribute to a more pluriverse understanding of intellectual history and the production of knowledge within colonial and post-colonial contexts.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>First insights</strong></h3> <p>So far, a look at the archival documents and the available issues of the al-Umma newspapers revealed an interplay between local, national and global dimensions of the concept of umma in the struggle for independence. Abu Yaqzan&#8217;s “Al-Umma” (Algiers) focused primarily on the local Mozabite community, intertwining the religious and the political, presenting an Islamic narrative that resonated deeply with the Mozabite and broader Algerian population. However, his newspaper did also discuss Tunisia, Libya, and Egypt’s role within Algeria’s resistance movement and it reached to a wider north-African audience, as some documents reveal; it circulated in Tunisia, Egypt, and Morocco. The newspaper included critiques of French colonial policies and Orientalist writings, calls for educational reform, and the promotion of a unified Islamic identity that transcended regional divisions. The Mozabites are Ibadite Muslims, they belong to the religious minority in Algeria, nevertheless the theological discussions did not feature in the newspaper. Notably, the unity represented in the periodical was not merely a rhetorical device but a lived reality for many who engaged with it; the <em>umma</em> materialized through the newspaper.</p> <p>Messali Hadj&#8217;s “El-Ouma” (Paris) addressed a broader North African mainly diasporic audience, incorporating socialist and anti-colonial rhetoric that appealed to a diverse readership. The newspaper’s articles often highlighted the interconnectedness of the struggles of Algerians, Tunisians, and Moroccans, emphasizing a pan-Maghrebi identity that sought to dismantle colonial structures and divisions through collective action. This was reflected in the content that ranged from reports on labor strikes and political demonstrations to some theoretical articles on Islam’s moral importance in this context. “El-Ouma”’s publication in Paris also meant that it was at the heart of the anti-colonial network, engaging with other diasporic communities and international socialist movements, which added a global dimension to its anti-colonial discourse.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Navigating the Archives</strong></h3> <p>Last year, I accessed archival material from the national archives of Tunisia in which I have collected scans of several issues of the “<em>Al-Umma Al-Yaqzaniyya</em>” and some other archival documents about the Khalduniyya school and Mozabite student’s political activism in Tunis. All these materials are instrumental for two chapters I have drafted around mapping the intellectual network of Sheikh Ibrahim Abu al-Yaqzan and understanding the role of the Arabic “<em>Al-Umma</em>” periodical in epistemic anti-colonial resistance in interwar north-Africa.</p> <p>During the past two months in France and in the upcoming month, I am going through intelligence files and police reports in French Archives and trying to look for some missing issues of the French “<em>El-Ouma</em>” newspaper, that were not digitized on Gallica. I had already used the newspaper collection of the French National Library, focusing on the Algerian-French newspaper “<em>El-Ouma</em>” before travelling to France. Some issues were available on the Gallica platform, but many issues are not digitized, so I had to access them in the archives in Paris. The documents I am going through in the “overseas” archives in Aix-en-Provence (Archives nationales d’outre-mer), particularly centre on the content of the issues of both “<em>Al-Umma</em>” periodicals that were published and distributed in Algeria. It also includes reports about Shaikh Abu Al-Yaqzans and Messali Hadj activities in Algeria and the movement they were involved in as well as the intellectuals and activists they were in contact with. I am also consulting documents that reveal the nature of the political affairs of the Algerian population during that particular time, especially in Wadi Mzab, including the surveillance of their press and propaganda activities.</p> <p>I greatly benefited from the interdisciplinary environment at DHIP, particularly during the session where I presented my research project. Engaging with scholars from various disciplines provided me with diverse perspectives and valuable feedback that enriched my work. The constructive discussions and insights from experts in different fields helped refine some parts of my methodology and include concepts from Media Studies, that might be useful in my project.</p> <p>After finishing my research stay in Aix-en-Provence I will be able to draft a chapter about the French “<em>El-Ouma</em>” and the Arabic “<em>Al-Umma</em>” newspaper. However, for a final draft it is still necessary to have another research stay in Algeria (planned for the end of this year) to gather further documentation such as personal correspondences between Messali Hadj and Shaikh Abu Al-Yaqzan and further issues of Abu Al-Yaqzan’s newspapers that I could not access in France.</p> <div style="height:70px" class="wp-block-spacer"></div> <p><strong>Select bibliography</strong></p> <p>Al-Bukhari, M. (1997). The Translation of the Meanings of Sahih Bukhari (M. Khan, Trans.) Vol.8. Riyadh: Darrusalam.</p> <p>Al-Iṣfahānī, R. (2009). Mufradāt Alfāz al-Qurʾān. Dar al-Qalam.</p> <p>De Sousa, B. (2018). <em>The End of the Cognitive Empire. The Coming of Age of Epistemologies of the South. </em>Durham: Duke University Press.</p> <p>Goebel, M. (2015).&nbsp;<em>Anti-Imperial Metropolis: Interwar Paris and the seeds of Third World Nationalism.&nbsp;</em>New York: Cambridge University Press.</p> <p>Ernst, Jutta and Scheiding, Oliver (2022) “Periodical Studies as a Transepistemic Field” in <em>Periodical Studies Today, vol.1. </em>Ebook: Brill.</p> <p>Ibn Faris, A. (1925). <em>Muʿjam Maqāyīs al-Lugha</em>. Beirut: Dār al-Fikr.</p> <p>Pernau, M. (2021). <em>Emotions and Temporalities. </em>Cambridge: Cambridge University Press.</p> Hoffen, wagen und bangen: die Geldforderungen der Reichsgräfin Marianne von der Leyen gegenüber dem revolutionären Frankreich https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3044 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:07fc45f8-8982-8411-299f-e6bb27588d1f Mon, 14 Oct 2024 22:00:00 +0000 von Maike Schmidt (Leipzig) Das reichsgräfliche Haus von der Leyen gehörte zu den Verlierern der Revolution. Erst im Laufe des 18.&#160;Jahrhunderts hatten die Familienoberhäupter ihren Verwaltungsmittelpunkt von Koblenz nach Blieskastel verlegt. Die gleichnamige Herrschaft lag zwischen den Residenzstädten Saarbrücken und Zweibrücken und grenzte im Westen unmittelbar an die französische Provinz Lothringen. Zwischen 1775 und 1791 führte die verwitwete Marianne von der Leyen (1745–1804) die Regierungsgeschäfte für ihren minderjährigen Sohn.1 Als im Frühjahr 1793 Revolutionstruppen Blieskastel besetzten, lebte sie noch vor Ort, beriet den Erbgrafen &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/3044" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Hoffen, wagen und bangen: die Geldforderungen der Reichsgräfin Marianne von der Leyen gegenüber dem revolutionären Frankreich</span> weiterlesen</a> Translation et miracles des saints Marcellin et Pierre https://dfmfa.hypotheses.org/3122 DFMFA urn:uuid:d1b06170-3080-51ae-1127-59d82b9875a3 Tue, 24 Sep 2024 09:43:37 +0000 Le 2e livre d&#8217;Eginhard est disponible en version latin-française Texte, traduction et notes sous la direction de Marie-Céline Isaïa et Michel Sot, Les Belles Lettres, septembre 2024 Les saints restent actifs après leur mort par l’intermédiaire de leurs reliques, ces restes de leurs corps qui établissent un lien physique entre ce monde et l’autre. À Rome, les catacombes abritent de nombreuses reliques&#46;&#46;&#46; Call for papers. Genesis of professions and language learning (16th – first half 19th century) https://dhip.hypotheses.org/4087 Dialog und Austausch urn:uuid:19829e35-8c66-e38a-2215-064e2b9360ce Wed, 18 Sep 2024 12:41:01 +0000 International workshop Organised by:&#160;German Historical Institute in Paris, Société internationale d’histoire du français langue étrangère ou seconde in association with the German Research Foundation (DFG)Where:&#160;Max Weber Network Eastern Europe, HelsinkiWhen:&#160;15–16&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-image"> <figure data-wp-context="{&quot;imageId&quot;:&quot;67d92ad93e79a&quot;}" data-wp-interactive="core/image" class="aligncenter size-large is-resized wp-lightbox-container"><img loading="lazy" decoding="async" width="358" height="500" data-wp-class--hide="state.isContentHidden" data-wp-class--show="state.isContentVisible" data-wp-init="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-on-async--load="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-async-window--resize="callbacks.setButtonStyles" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/lLe_Parfait_negociant_ou_Instruction_.Savary_Jacques_btv1b86207898_113-1-358x500.jpeg" alt="" class="wp-image-4111" style="width:358px;height:auto" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/lLe_Parfait_negociant_ou_Instruction_.Savary_Jacques_btv1b86207898_113-1-358x500.jpeg 358w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/lLe_Parfait_negociant_ou_Instruction_.Savary_Jacques_btv1b86207898_113-1-215x300.jpeg 215w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/lLe_Parfait_negociant_ou_Instruction_.Savary_Jacques_btv1b86207898_113-1-768x1071.jpeg 768w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/09/lLe_Parfait_negociant_ou_Instruction_.Savary_Jacques_btv1b86207898_113-1.jpeg 861w" sizes="auto, (max-width: 358px) 100vw, 358px" /><button class="lightbox-trigger" type="button" aria-haspopup="dialog" aria-label="Bild vergrößern" data-wp-init="callbacks.initTriggerButton" data-wp-on-async--click="actions.showLightbox" data-wp-style--right="state.imageButtonRight" data-wp-style--top="state.imageButtonTop" > <svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="12" height="12" fill="none" viewBox="0 0 12 12"> <path fill="#fff" d="M2 0a2 2 0 0 0-2 2v2h1.5V2a.5.5 0 0 1 .5-.5h2V0H2Zm2 10.5H2a.5.5 0 0 1-.5-.5V8H0v2a2 2 0 0 0 2 2h2v-1.5ZM8 12v-1.5h2a.5.5 0 0 0 .5-.5V8H12v2a2 2 0 0 1-2 2H8Zm2-12a2 2 0 0 1 2 2v2h-1.5V2a.5.5 0 0 0-.5-.5H8V0h2Z" /> </svg> </button><figcaption class="wp-element-caption">Book cover of »Le parfait négociant« from Jacques Savary (1675), Source: gallica.bnf.fr</figcaption></figure></div> <h2 class="wp-block-heading">International workshop</h2> <p><strong>Organised by:&nbsp;</strong>German Historical Institute in Paris, Société internationale d’histoire du français langue étrangère ou seconde in association with the German Research Foundation (DFG)<br><strong>Where:&nbsp;</strong>Max Weber Network Eastern Europe, Helsinki<br><strong>When:</strong>&nbsp;15–16 May, 2025<br><strong>Working language: </strong>English, with the possibility to present papers in French.<br><strong>Submission deadline:&nbsp;</strong>30 November 2024</p> <p>The early modern period saw the emergence of a number of professional groups in Europe that both shared characteristics with modern professions and showed distinct early-modern features. A key aspect of this process was the introduction of specialized education, which often included language learning. This was particularly true for occupations where proficiency in specific languages was essential, such as diplomats, diplomatic translators, secretaries, scribes, scholars, and clerics. Moreover, due to the intensification of transnational contacts and geographical mobility among specialists as well as the circulation of printed books, language proficiency became an integral part of the education for many other professional groups, such as military officers, engineers, and artists.</p> <p>Although language proficiency was highly valued among many professionals, the acquisition of foreign language skills varied significantly across different professional milieus. For some groups, such as the learned professions, language learning was part of their formal educational path. For others such as nobility, family strategies and personal experiences, such as educational travel, played a more significant role. For example, the linguistic training of aspiring diplomats remained, for a long time, dependent on the latter rather than on targeted professional training. However, signs of change emerged with the establishment of schools for future foreign affairs personnel and practices such as attaching young men to diplomatic missions as&nbsp;<em>chevaliers d’ambassade</em>&nbsp;or embassy secretaries.</p> <p>One question concerns the importance of&nbsp;<em>linguae francae</em>, particularly the role of French compared to other languages (both European and non-European) in the curriculum of early modern ‘professions’. Over the course of the early modern period, French became the main diplomatic&nbsp;<em>lingua franca</em>&nbsp;whose role increased particularly in the second half of the seventeenth and in the eighteenth centuries. However, the importance of French grew as well for many other specialists, such as military officers, engineers, scholars, and more. Social criteria played an important role: while for many diplomats from noble families French was part of their upbringing, for young men from other social strata it was a valuable addition and, in some cases, the central component of their professional knowledge and expertise.</p> <p>Another question concerns the relationship between the existing linguistic training and the personnel policy of early modern state administrations. To what extent did the latter influence the choice of languages and the forms of their acquisition within the institutions they supported financially, compared to the influence of other actors, such as school directors and teachers, who often pursued their own agenda?</p> <p>The objective of the workshop is to contribute to our understanding of the roles played by both state and private actors in the development of linguistic training for early modern professional groups and to assess differences in the emerging professionalisation policies across Europe.</p> <p>Questions which are of interest for the workshop include but are not limited to:</p> <ul class="wp-block-list"> <li>Institutions and practices in language learning for aspiring professionals</li> <li>(Foreign) language proficiency as a professional skill and/or part of the professional ethic of a group; the role of language training versus training in other disciplines in a growing specialisation</li> <li>The place of linguistic training within career structures</li> <li>The role of&nbsp;<em>linguae francae</em>, for example French, versus other languages in the linguistic training of would-be professionals</li> <li>Family strategies for language acquisition</li> <li>State and non-state actors providing linguistic training</li> <li>The dissemination of models for organizing training, including linguistic instruction</li> </ul> <p><strong>Confirmed keynote speakers</strong></p> <p>Prof. Guido Braun (University of Upper Alsace); Prof. Harry Lönnroth (Jyväskylä University).</p> <p><strong>Organizing committee</strong></p> <p>Vladislav Rjéoutski (German Historical Institute in Paris), Sophie Holm (Max Weber Network Eastern Europe).</p> <p><strong>Submission guidelines</strong></p> <p>Prospective participants are invited to submit their proposals to the following email address:&nbsp;<a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,xtlgqwvumkBfjk\/rctku0ht');">vrjeoutski@dhi-paris.fr</a></p> <p>Important dates:</p> <ul class="wp-block-list"> <li><strong>Submission deadline: 30 November 2024</strong></li> <li>Notification of paper acceptance: 15 December 2024</li> </ul> <p>The organisers may cover part of the travel expenses.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/2024_Professions_and_language_learning_cfp.pdf">Call for papers (download)</a></p> Éditorial : L’espérance en action – carnet de recherche en histoire moderne https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2998 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:6b2c98de-b0af-ffab-a00f-6c48026e39b8 Sun, 15 Sep 2024 14:44:09 +0000 Par Sabrina Rospert, Albert Schirrmeister et Christine Zabel Traduction de : Team Hoffnung handeln (15 novembre 2021). Editorial: Hoffnung handeln. Ein Frühneuzeitblog. Hoffnung handeln – L&#8217;espérance en action. Consulté le 7 septembre 2024, https://doi.org/10.58079/por2 S’intéresser à l’espoir en cette fin d’année 2021, peut-être pour oser, préserver ou inspirer l’espoir, semble évident. Nous avons tous et toutes besoin d’un peu d’espoir en ces temps de pandémie et de crise climatique, car bon nombre d’entre nous craignent un avenir incertain, avec moins d’argent, moins d’emplois, moins bien &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2998" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Éditorial : L’espérance en action – carnet de recherche en histoire moderne</span> weiterlesen</a> Capitalisme, violence, paix – Trois nouvelles séries pour 2022 https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2992 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:c4c52563-9e7e-c79e-5db7-12a0c7e0e086 Sun, 15 Sep 2024 14:38:12 +0000 Par Sabrina Rospert, Albert Schirrmeister et Christine Zabel Traduction de : Team Hoffnung handeln (15 février 2022). Kapitalismus, Gewalt, Frieden – Drei neue Serien für 2022. Hoffnung handeln – L&#8217;espérance en action. consulté le 7 septembre 2024, https://doi.org/10.58079/porx À la fin de l’année 2021, nous avons commencé notre blog «&#160;Hoffnung handeln – L’espérance en action&#160;» par un calendrier de l’Avent, dans lequel de nombreux auteurs et autrices invités d’Allemagne et de France ont apporté des contributions sur différents aspects de l’espérance à l’époque moderne. Nous &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2992" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Capitalisme, violence, paix &#8211; Trois nouvelles séries pour 2022</span> weiterlesen</a> La matérialité des choses de l’espoir nous aide à réfléchir sur les différents types d’espoirs https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2982 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:f5c7d4c0-5ab9-ad37-74d3-a23d55be4aa5 Sun, 15 Sep 2024 14:18:35 +0000 Par Albert Schirrmeister et Christine Zabel Traduction de : Team Hoffnung handeln (16 mai 2023). Die Materialität von Hoffnungsdingen hilft uns, über Hoffnungen nachzudenken. Hoffnung handeln – L&#8217;espérance en action. Consulté le 7 Septembre 2024. DOI: https://doi.org/10.58079/pose Nous souhaitons commencer, à partir de juin 2023, une nouvelle série d’articles dédiée aux différentes choses de l’espoir. L’équipe de la rédaction de ‘L’espérance en action’ a déjà réfléchi à quelques idées à ce sujet. Lorsque nous parlons ou écrivons sur l’espoir, des notions d’espoir célèbres viennent rapidement &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2982" class="more-link"><span class="screen-reader-text">La matérialité des choses de l’espoir nous aide à réfléchir sur les différents types d’espoirs</span> weiterlesen</a> Die Online-Plattform “Radical Translations”: eine Datenbank für politische Schriften rund um die Französische Revolution (Mittwochstipp 128) https://francofil.hypotheses.org/9545 Franco-Fil urn:uuid:a16b7863-a431-2ec7-4c84-d743604cc9ed Wed, 28 Aug 2024 12:47:34 +0000 Die Französische Revolution war das Medienereignis des 18. Jahrhunderts. Sie bestand aus einer Reihe von bedeutsamen Ereignissen, welche mit Hilfe von oralen und textuellen bzw. visuellen Medien, wie z.B. Liedern, Druckschriften oder Karikaturen, europaweit verbreitet wurden. Es existieren mittlerweile mehrere Möglichkeiten, um sich mit Medien aus der Revolutionszeit auseinanderzusetzen. Ein&#46;&#46;&#46; ChatGPT und Co. in den Geschichtswissenschaften – Grundlagen, Prompts und Praxisbeispiele https://dhdhi.hypotheses.org/9197 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:d6b50fab-26ce-4f8f-a625-1b17997f39fc Mon, 19 Aug 2024 05:48:14 +0000 Dies ist ein pragmatischer und praxisorientierter Beitrag zum Einsatz von KI-Tools wie ChatGPT und Co. in den Geschichtswissenschaften. Als begleitende Assistenten können sie für Historiker:innen bei einer Vielzahl von Aufgaben produktiv von Nutzen sein. Doch für welche konkret? Was muss man beachten? Und wie formuliert man gute Prompts? <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="180" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2-500x180.png" alt="" class="wp-image-10030" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2-500x180.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2-300x108.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2-768x277.png 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/fake_chat2.png 816w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Keine Sorge, so wird es (zum Glück) nichts mit der Nutzung von ChatGPT&#8230;</figcaption></figure></div> <h3 class="wp-block-heading">#tl;dr</h3> <p>Dies ist ein pragmatischer und praxisorientierter Beitrag zum Einsatz von KI-Tools wie ChatGPT und Co. in den Geschichtswissenschaften. Als begleitende Assistenten können sie für Historiker:innen bei einer Vielzahl von Aufgaben produktiv von Nutzen sein. Doch für welche konkret? Was muss man beachten? Und wie formuliert man gute Prompts? Der Beitrag behandelt technische Grundlagen, Möglichkeiten und Grenzen der Technologie, rechtlich-ethische Aspekte, KI-Tools für die Wissenschaft und potenzielle Einsatzbereiche in der Geschichtswissenschaft (inklusive Prompt-Beispiele). Weder soll damit der KI-Hype noch die KI-Skepsis befeuert, sondern ein Beitrag zur Vermittlung von KI-Kompetenz und damit zu einer verantwortungsvollen Nutzung von KI-Chatbots geleistet werden, über alle Karrierestufen hinweg.</p> <h3 class="wp-block-heading">Inhaltsübersicht</h3> <p><a href="#einleitung">Einleitung</a><br><a href="#grundlagen">Grundlagen LLM – was für die Nutzung wichtig zu wissen ist</a> <br><a href="#grenzen">Grenzen der Technologie</a><br><a href="#recht">Rechtliche und ethische Fragen</a><br><a href="#kitools">KI-Tools für die Wissenschaft</a><br><a href="#prompting">Grundlagen des Prompting</a><br><a href="#einsatzbereiche">Einsatzbereiche von KI-Chatbots in den Geschichtswissenschaften</a><br><a href="#lohnt">Lohnt sich das denn?</a><br><a href="#weiterlesen">Weiterlesen</a></p> <h3 class="wp-block-heading" id="einleitung">Einleitung<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_0_9197" id="identifier_0_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Ich danke Christopher Pollin und Martin Dr&ouml;ge sehr herzlich f&uuml;r ihre kritische Lekt&uuml;re des Beitrags und f&uuml;r ihre weiterf&uuml;hrenden Hinweise. ChatGPT hat beim Korrekturlesen der Grundlagenteile des Beitrags mitgewirkt.">1</a>]</sup></h3> <p>Künstliche Intelligenz (KI) wird seit einiger Zeit auch in den Geschichtswissenschaften effektiv eingesetzt, etwa für die Übersetzung aktueller oder historischer Texte, die automatisierte Texterkennung handgeschriebener Quellen oder für die Mustererkennung in großen Text- und Bildmengen. Doch wie sieht es mit großen Sprachmodellen und Chat-Anwendungen wie ChatGPT aus? Seit dem gehypten Start von ChatGPT im November 2022 haben Large Language Models (LLM) und generative künstliche Intelligenz im Hinblick auf ihre Auswirkungen auf Forschung und Lehre viel Aufmerksamkeit erhalten. Die auf Texterzeugung und -verarbeitung trainierten KI-Chatbots erweisen sich als potentiell mächtige Technologie für die Arbeit mit Texten und Quellen, was sie für Historiker:innen per se interessant macht. Gleichzeitig fallen sie durch Bias und Halluzinationen, hohen Energieverbrauch sowie ethisch und rechtlich fragwürdige Erstellung ihrer Datenbasis genauso auf wie durch Missbrauch unterschiedlichen Stils auf der Seite der Nutzenden. </p> <p>Wenn man wissen möchte, wie man diese Technologie in den eigenen Arbeitsalltag als Historikerin integrieren kann, muss man sich die Informationen zusammensuchen. Kostenlose und empfehlenswerte Online-Einführungen für die Wissenschaft sind durchaus vorhanden, etwa die Angebote von <a href="https://ki-campus.org/" data-type="link" data-id="https://ki-campus.org/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">KI-Campus</a> speziell zu <a href="https://ki-campus.org/themen/chatbots" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Chatbots</a>. Neben anregenden Überlegungen und hilfreichen Erfahrungsberichten<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_1_9197" id="identifier_1_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. beispielsweise Felix Guffler, Der Einsatz von k&uuml;nstlicher Intelligenz in der Geschichtswissenschaft &ndash; ein Zwischenbericht zu ChatGPT und Midjourney, in: Archivalia, 6.5.2023, https://archivalia.hypotheses.org/172934; Torsten Hiltmann, Hermeneutik in Zeiten der KI. Large Language Models als hermeneutische Instrumente in den Geschichtswissenschaften, in: Gerhard Schreiber, Lukas Ohly (Hg.), KI:Text: Diskurse &uuml;ber KI-Textgeneratoren, Berlin 2024, S. 201-232, https://doi.org/10.1515/9783111351490-014, ab Abschnitt 6, Klaus Graf, Top 10 wichtigste Artikel &uuml;ber KI auf Archivalia (nach Ansicht meiner Freiburger &Uuml;bungsteilnehmer*innen), in: Archivalia 31.7.2024, https://doi.org/10.58079/12458 und die dortige Rubrik KI sowie weitere hier im Beitrag genannte Beitr&auml;ge.">2</a>]</sup>, existieren zahlreiche Beiträge, in denen Chatbots für ihre Schwächen ernst oder halblustig vorgeführt werden. Experten:innen aus dem Bereich Digital Humanities wiederum diskutieren den Einsatz von LLM zur Durchführung von Aufgaben wie Named Entity Recognition, TEI/XML-Auszeichnung von Editionstexten und Inhaltsextraktion im großen Stil<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_2_9197" id="identifier_2_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Sehr empfehlenswert sind die Folien der Workshopreihe &ldquo;Angewandte Generative KI in den (digitalen) Geisteswissenschaften&rdquo; von Christopher Pollin, Univ. Graz, https://chpollin.github.io/GM-DH/index.html.">3</a>]</sup>. Was jedoch fehlt, ist eine niedrigschwellige (deutschsprachige) Praxis-Einführung für den Einsatz von KI-Chatbots speziell in der Geschichtswissenschaft. Der Bedarf dafür ist da, wie unser <a href="https://digigw.hypotheses.org/5523" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Online-Workshop im Rahmen des Praxislabors</a> der AG Digitale Geschichte vor kurzem gezeigt hat, der innerhalb von 40 Minuten ausgebucht war<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_3_9197" id="identifier_3_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Durchgef&uuml;hrt gemeinsam mit Martin Dr&ouml;ge, Anna Faust und Melanie Althage. Manche Beispiele sind der Pr&auml;sentation des Workshops entnommen.">4</a>]</sup>.</p> <p>Hier setzt dieser Beitrag an. Er thematisiert, wofür und wie man LLM im historischen Forschungsalltag nutzen kann und worauf dabei zu achten ist. Angesichts der zunehmenden Verfügbarkeit von LLM-Systemen sind diese KI-Literacy-Kenntnisse für eine informierte und verantwortungsvolle Nutzung und Bewertung der Nutzung durch andere (z.B. Studierende) zentral. Zur KI-Kompetenz gehört:</p> <ul> <li>die wichtigsten KI-Technologien und ihre Stärken und Schwächen zu kennen,</li> <li>einschätzen zu können, wann man sinnvollerweise KI nutzt und wann man etwas selbst macht,</li> <li>Grundlagen des Prompting zu beherrschen,</li> <li>die wichtigsten ethischen und rechtlichen Fragen zu kennen,</li> <li>sich bewusst zu sein, dass Ausgaben von KI-Systemen kritisch überprüft werden müssen<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_4_9197" id="identifier_4_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Carolin Hilscher, Tobias Seidl, Cornelia Vonhof, Angebote zur F&ouml;rderung der KI Literacy an deutschen Universit&auml;tsbibliotheken: Empirische Befunde aus dem Wintersemester 2023/24, in: O-Bib. Das Offene Bibliotheksjournal 11 (2024), 2, S. 1-14, https://doi.org/10.5282/o-bib/6031.">5</a>]</sup>.</li> </ul> <p>Der Beitrag ist zugleich ein Plädoyer für transparente digitale Praktiken und vielleicht ja der Beginn eines Prompt-Repositories in der Geschichtswissenschaft. Zumindest würde ich mich freuen, wenn andere an der Prompt- und Beispielsammlung mitwirken würden. Der Schwerpunkt liegt auf dem Umgang mit Texten; die Bildgenerierung ist ein komplexes Kapitel für sich und bleibt hier außen vor<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_5_9197" id="identifier_5_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Eine Einf&uuml;hrung zu Midjourney und DALL-E 3 bietet ebenfalls Christopher Pollin im Rahmen der erw&auml;hnten Workshopreihe, https://chpollin.github.io/GM-DH/workshop-pages/workshop6.html.">6</a>]</sup>. Ein weiterer Blogbeitrag speziell zu Lehre und Large Language Models ist geplant. Die großen Fragen nach epistemologischen Änderungen und möglichen Transformation des Fachs angesichts der zunehmenden Ausbreitung von KI werden hier jedoch nicht bzw. allenfalls in den Fußnoten thematisiert<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_6_9197" id="identifier_6_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Siehe dazu z.B. die Beitr&auml;ge im Schwerpunkt Artificial Intelligence and the Practice of History: A Forum in der Ausgabe 128/3 (2023) der Amercian Historical Review; Wulf Kansteiner, Digital Doping for Historians. Can History, Memory, and Historical Theory be Rendered Artificially Intelligent?, in: History and Theorie 61/4 (2022), S. 119&ndash;133, https://doi.org/10.1111/hith.12282.">7</a>]</sup>.</p> <h3 class="wp-block-heading" id="grundlagen">Grundlagen LLM – was für die Nutzung wichtig zu wissen ist</h3> <p>Grundlage für KI-Anwendungen wie ChatGPT ist ein Large Language Model, ein statistisches Modell von Sprache. Das Potenzial dieser Modelle liegt in ihrer Fähigkeit, riesige Mengen an Textdaten zu analysieren, zu &#8220;verstehen&#8221; und zu erzeugen. Man spricht von <strong>generativer künstlicher Intelligenz</strong> (engl. <em>GenAI</em>), weil diese Systeme Inhalte generieren können, z.B. Texte, Bilder, Code, Video, Audio etc.<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_7_9197" id="identifier_7_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Bei unimodaler GenAI wird Text ein- und auch ausgegeben. Bei multimodaler GenAI kann es verschiedene Eingabeformate geben wie Text, Video, Stimme, Bilder und ebenso verschiedene Ausgabeformate.">8</a>]</sup></p> <p>Wer sich nicht für die technischen Grundlagen der Sprachmodelle interessiert, kann direkt zum Unterabschnitt &#8220;<a href="#wasmacht">Was macht ein LLM?</a>&#8221; springen. Den sollte man aber gelesen haben, bevor man sich an die Praxis macht…</p> <h4 class="wp-block-heading">Wie werden LLM erstellt?</h4> <p>Ein LLM wird in zwei Schritten trainiert: im ersten Schritt durch ein sogenanntes Pre-Training und im zweiten Schritt durch ein Fine-Tuning.</p> <h5 class="wp-block-heading">Pre-Training</h5> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/llm_two_steps.png"><img decoding="async" width="500" height="285" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/llm_two_steps-500x285.png" alt="" class="wp-image-9542" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/llm_two_steps-500x285.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/llm_two_steps-300x171.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/llm_two_steps.png 749w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Die zwei Schritte beim Erstellen eines LLM, aus: Prasad Mahamulkar, <a href="https://medium.com/@prasadmahamulkar/fine-tuning-phi-2-a-step-by-step-guide-e672e7f1d009">https://medium.com/@prasadmahamulkar/fine-tuning-phi-2-a-step-by-step-guide-e672e7f1d009</a>.</figcaption></figure></div> <p>Beim Pre-Training für ChatGPT wurden große Teile des Internet heruntergeladen, verarbeitet und diese Daten für das Training eines künstlichen neuronalen Netzes verwendet. Für ChatGPT-3 wurde dieser Internet-Download im September 2021 erstellt, was bei der Verwendung im Hinblick auf die Aktualität der Trainingsdaten beachtet werden muss (d.h. immer prüfen, mit welchem Modell man arbeitet). Welche Teile des WWW dafür im Detail verwendet wurden, ist nicht vollständig bekannt. Auf jeden Fall gehörten jede Menge Webseiten (der sog. <em>common crawl</em>), Bücher, Wikipedia, Online-Foren wie Reddit und Coding-Plattformen dazu. Stand für die ersten Modelle das Englische klar im Vordergrund, wurde GPT-4 auf insgesamt 26 Sprachen trainiert, darunter Programmiersprachen.</p> <p>Die Texte wurden normalisiert und in kleinere Einheiten zerlegt, in Token. Das sind Silben oder Wortteile, z.T. einzelne Buchstaben<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_8_9197" id="identifier_8_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Die Verwendung von Token statt vollst&auml;ndiger Worte hilft, den Text effizienter zu verarbeiten. Bei seltenen oder neuen W&ouml;rtern ist es ebenfalls n&uuml;tzlich, in kleineren Einheiten zu arbeiten. Auch fallen Vertipper nicht so stark ins Gewicht.">9</a>]</sup>. Anschließend wurde die Bedeutung der Token durch ihren Kontext und die Analyse ihrer Verwendung ermittelt und in einem künstlichen neuronalen Netz modelliert. Die spezifischen Methoden zur Verarbeitung der Daten sind – genau wie die Trainingsdaten selbst – nicht vollständig transparent. Zwei Eigenschaften der sogenannten Transformer-Architektur dieser Sprachmodelle sind entscheidend für ihren Erfolg: Worteinbettung (engl. <em>word embeddings</em>) und der Aufmerksamkeitsmechanismus (engl. <em>attention mechanism</em>)<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_9_9197" id="identifier_9_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. J&uuml;rgen Hermes, Durch neuronale Netze zur Lingua Franca. Wie Algorithmen unsere Kommunikation bestimmen, in: Joachim Berger, Thorsten W&uuml;bbena (Hg.), Wissen ordnen und entgrenzen &ndash; vom analogen zum digitalen Europa?, G&ouml;ttingen 2023, S. 47-66, hier S. 60, https://doi.org/10.13109/9783666302312.47.">10</a>]</sup>.</p> <p>Grob gesagt werden auf der Basis der großen Textmengen die Bedeutung der Token anhand ihrer Kontexte gesammelt und diese als Koordinaten oder Vektoren in einem gemeinsamen semantischen Raum betrachtet<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_10_9197" id="identifier_10_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Dabei k&ouml;nnen die Relationen der Vektoren zueinander Bedeutung ausdr&uuml;cken. Wer mehr dazu und zum Embedding wissen m&ouml;chte, kann das in der Kurseinheit Word Embeddings von Lena Voita nachlesen: https://lena-voita.github.io/nlp_course/word_embeddings.html#main_content.">11</a>]</sup>. Der Aufmerksamkeitsmechanismus repräsentiert Verknüpfungen zwischen Einheiten basierend auf dem Kontext, also etwa die Verknüpfung zwischen Verb und Subjekt oder Objekt. Entscheidend ist, dass die Token im Unterschied zu früheren neuronalen Netzen in der Transformer-Architektur nicht nur in Beziehung gesetzt werden zu den unmittelbar sie umgebenden Token, sondern auch zu weiter entfernt liegenden<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_11_9197" id="identifier_11_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Hermes, Durch neuronale Netze zur Lingua Franca, S. 61.">12</a>]</sup>, um ihre Bedeutung noch genauer zu erfassen.</p> <p>Das Pre-Training ist der teure Teil der Erstellung eines LLM. Download, Komprimieren, Vereinheitlichen und Verarbeiten dieser riesigen Menge an Text ist zeit- und kostenintensiv, letzteres insbesondere aufgrund des exorbitanten Energiebedarfs. Für die Erstellung von GPT-3 wurde der jährliche Strombedarf von 400 deutschen Durchschnittshaushalten aufgewandt<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_12_9197" id="identifier_12_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Die Verarbeitung von rund 10 Terabyte reiner Text in ein neuronales Netz ben&ouml;tigt 6000 Graphics Processing Unit (GPU), also Prozessoren, die parallele Berechnungen in hoher Geschwindigkeit durchf&uuml;hren k&ouml;nnen. GPU wurden urspr&uuml;nglich f&uuml;r Computerspiele entwickelt und haben einen extrem hohen Energieverbrauch. Vgl. Steffen Albrecht, ChatGPT und andere Computermodelle zur Sprachverarbeitung &ndash; Grundlagen, Anwendungspotenziale und m&ouml;gliche Auswirkungen, TAB-Hintergrundpapier Nr. 26, 2023, S. 30, https://publikationen.bibliothek.kit.edu/1000158070.">13</a>]</sup>. Der hohe Energieverbrauch ist ein fortlaufendes Thema in der Diskussion über LLM-Anwendungen.</p> <h5 class="wp-block-heading">Fine-Tuning mit Reinforcement Learning from Human Feedback (RLHF)</h5> <p>Daran anschließend findet der zweite Schritt, das <strong>Fine-Tuning</strong> statt, um die Dialogfähigkeit des Modells herzustellen. Dafür wird ein spezifischer und gelabelter Datensatz vorbereitet. Bei den Sprachbots besteht er aus von Menschen geschriebenen Fragen und passenden Antworten, mit denen das ursprüngliche Modell trainiert und weiter verfeinert wird<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_13_9197" id="identifier_13_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Ibid., S. 26.">14</a>]</sup>. Es wird getestet, generierte Antworten werden von Entwickler:innen bewertet oder umgeschrieben und unerwünschtes Verhalten durch eine Verfeinerung der antrainierten Parameter unterbunden. Ironischerweise ist dieser Schritt der Menschenarbeit weniger kostspielig als das Pre-Training. Anders als das Pre-Training findet das Fine-Tuning daher fortlaufend statt<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_14_9197" id="identifier_14_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Fine-Tuning kann auch bedeuten, dass ein LLM mit eigenen Daten f&uuml;r eigene Aufgaben verfeinert wird &ndash; was dann aber meist nur anhand der Daten und ohne RLHF geschieht.">15</a>]</sup>.</p> <h5 class="wp-block-heading">Künstliche neuronale Netze, Transformer-Architektur, Schichten und Parameter</h5> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/neuronale_netze.png"><img decoding="async" width="500" height="283" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/neuronale_netze-500x283.png" alt="" class="wp-image-9555" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/neuronale_netze-500x283.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/neuronale_netze-300x170.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/neuronale_netze.png 543w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Aus: Aufbau eines neuronalen Netzes, <a href="https://studyflix.de/informatik/neuronale-netze-4297">https://studyflix.de/informatik/neuronale-netze-4297</a></figcaption></figure></div> <p>Künstliche neuronale Netze bestehen aus einer Vielzahl von parallel angeordneten Schichten, die strukturellen Einheiten der Sprachmodelle. Es gibt eine Eingabeschicht, die versteckten oder verborgenen Schichten (engl. <em>hidden layer</em>), in denen die Berechnung stattfindet, und die Ausgabeschicht. Jedes Neuron im Netz führt eigene Berechnungen aus, speichert sie und gibt die daraus resultierenden Werte an die nächsten Neuronen weiter (oder bleibt stumm). In Transformer-Architekturen laufen die Abläufe nicht nacheinander ab, sondern parallel, was sie besonders schnell und leistungsfähig macht im Vergleich zu früheren sequentiellen Modellen neuronaler Netzwerke. </p> <p>Ein Sprachmodell wird außerdem durch Parameter bestimmt. Darunter versteht man die Einstellungen, die das Modell für die Mustererkennung und die Entscheidungen verwendet. Diese Parameter werden während des Trainingsprozesses durch Optimierungsalgorithmen angepasst. Mittlerweile haben die Modelle mehrere Milliarden an Parameter. Zu den wichtigen Parametern gehören die Gewichtungen zwischen den Neuronen, die bestimmen, welches Token ausgewählt wird. Große Modelle und eine hohe Anzahl an Parametern bedeutet nicht zwangsläufig immer ein &#8220;besseres&#8221; Modell. Kleine Modelle (Small language models) wie Microsofts <a href="https://news.microsoft.com/de-de/phi-3-neue-massstaebe-fuer-die-moeglichkeiten-kleiner-sprachmodelle/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Phi-3-Mini</a> können dank sehr stark kuratierter Trainingsdaten durchaus mit größeren Modellen mithalten und ältere Modelle sogar schlagen. Sie sind dafür kosteneffizienter und umweltfreundlicher.</p> <p>Wer bis hierher mit der Lektüre durchgehalten hat, sollte jetzt die Abkürzung GPT in ChatGPT verstehen, die für <strong>G</strong>enerative <strong>P</strong>re-Trained <strong>T</strong>ransformer steht.</p> <h5 class="wp-block-heading" id="wasmacht">Was macht ein LLM?</h5> <p>Ein LLM ist also ein statistisches Modell von Sprache, das darauf trainiert ist, das wahrscheinlichste nächste Wort in einem Satz vorherzusagen (engl. <em>next word prediction</em>). Lautet eine Eingabe beispielsweise wie in der Abbildung &#8220;The best thing about AI is its ability to&#8221; Dann ist das nächste wahrscheinlichste Wort laut Sprachmodell &#8220;learn&#8221;<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9197#footnote_15_9197" id="identifier_15_9197" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Vgl. Stephen Wolfram, What Is ChatGPT Doing &hellip; and Why Does It Work?, in: Stephen Wolfram Writings, 14.2.2023, https://writings.stephenwolfram.com/2023/02/what-is-chatgpt-doing-and-why-does-it-work/.">16</a>]</sup>.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org Call for Applications – Travel Grants: “Revolutionary, Disruptive, or Just Repeating Itself? Tracing the History of Digital History”, October 23-25, 2024 at the DHI Paris https://dhdhi.hypotheses.org/10709 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:7b2001f7-39db-16b1-a297-376834a0d03f Mon, 19 Aug 2024 05:30:18 +0000 Deadline: September 16, 2024 NFDI4Memory, together with the German Historical Institute Paris (DHIP), is awarding four travel grants for early career researchers to attend the conference &#8220;Revolutionary, Disruptive, or Just Repeating Itself? Tracing the&#46;&#46;&#46; <p><strong>Deadline: September 16, 2024</strong></p> <p>NFDI4Memory, together with the German Historical Institute Paris (DHIP), is awarding four travel grants for early career researchers to attend the conference &#8220;Revolutionary, Disruptive, or Just Repeating Itself? Tracing the History of Digital History&#8221;, which will take place from 23-25 October 2024 at the DHI Paris. </p> <p>In recent years, interest in the history of the digital humanities has grown. The 9<sup>th</sup> dhiha conference at the German Historical Institute Paris from 23-25 October 2024 will connect to this growing interest. It will explore the overlooked history of digital history from different perspectives and emphasize the importance of understanding the field’s past by examining historical developments, methods, and research gaps. The aim is to highlight past achievements and offer a critical perspective on the evolution of digital history, challenging the rhetoric of novelty that often surrounds it. The conference program can be found here: <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9978">https://dhdhi.hypotheses.org/9978</a></p> <p>Applications are open to <strong>Master&#8217;s students and doctoral candidates in the field of digital history</strong> or digital humanities.</p> <p>In return, you commit to <strong>accompanying the conference in the media</strong>, e.g. in the form of a conference report, a blog post, a photo story on Instagram, postings on the official Mastodon or X-account of the DHIP, a podcast, mini-videos, etc. (but we are happy about any creative format!). <strong>You can choose the language in which you want to write!</strong></p> <p>Please <strong>apply by 16 September 2024 by e-mail to DH@dhi-paris.fr </strong>with a letter of motivation (max. 2 pages) containing a brief outline of your ideas for media coverage of the conference and a short CV in tabular form (max. 1 page) <strong>in a <u>merged</u> PDF file</strong>. If your application is successful, you will receive a grant of up to 400 euros (from Germany/Europe) and up to 200 euros (from France) to cover travel and accommodation costs for the conference. The funds will be paid out after submission of receipts and after submission of your contribution to the media coverage of the conference.</p> <p>Acceptances will be announced by e-mail by 20 September 2024.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Summary</strong></h3> <figure class="wp-block-table"><table><tbody><tr><td><strong>Funding content</strong> </td><td>Four travel grants, max. € 200.00 each from France, max. € 400.00 from the rest of Europe to the conference &#8220;History of the Digital History&#8221; at the GHI Paris, October 23-25, 2024, Program of the conference: <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9978">https://dhdhi.hypotheses.org/9978</a></td></tr><tr><td><strong>Eligible for funding</strong></td><td>Early Career Researcher (Master&#8217;s students and doctoral candidates in the field of digital history or digital humanities)</td></tr><tr><td><strong>Application</strong></td><td>Letter of motivation (max. 2 pages) containing a brief outline of your ideas for media coverage of the conference and a short CV in tabular form (max. 1 page) <strong>in a <u>merged</u> PDF file </strong>by e-mail to: <a href="mailto:dh@dhi-paris.fr">dh@dhi-paris.fr</a></td></tr><tr><td><strong>Deadline</strong></td><td>September 16, 2024</td></tr><tr><td><strong>Coordination</strong></td><td>Mareike König</td></tr></tbody></table></figure> <p>            </p> <div data-wp-interactive="core/file" class="wp-block-file"><object data-wp-bind--hidden="!state.hasPdfPreview" style="width:100%;height:600px"></object><a id="wp-block-file--media-6280c8d5-4533-4292-bdd1-0fb3947b9c2b" href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/dhiha9_cfa_travel_grants.pdf">dhiha9_cfa_travel_grants</a><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/dhiha9_cfa_travel_grants.pdf" class="wp-block-file__button wp-element-button" download aria-describedby="wp-block-file--media-6280c8d5-4533-4292-bdd1-0fb3947b9c2b">Herunterladen</a></div> <p></p> Registration now open for the conference “Revolutionary, Disruptive, or Just Repeating Itself? Tracing the History of Digital History” #dhiha9 https://dhdhi.hypotheses.org/9978 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:2d83978d-ef1a-728f-0867-c8112dcb123e Fri, 09 Aug 2024 14:09:42 +0000 Date: October 23-25, 2024 Place: German Historical Institute Paris/Deutsches Historisches Institut Paris (DHIP), 8, rue du Parc-Royal, 75003 Paris http://www.dhi-paris.fr Organised by: Mareike König (DHIP), Julianne Nyhan (TU Darmstadt/University College London), Sébastien Poublanc (CNRS,&#46;&#46;&#46; <p><strong>Date</strong>: October 23-25, 2024 </p> <p><strong>Place</strong>: German Historical Institute Paris/Deutsches Historisches Institut Paris (DHIP), 8, rue du Parc-Royal, 75003 Paris<a href="http://www.dhi-paris.fr" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> http://www.dhi-paris.fr</a></p> <p><strong>Organised by</strong>: Mareike König (DHIP), Julianne Nyhan (TU Darmstadt/University College London), Sébastien Poublanc (CNRS, FRAMESPA), Jane Winters (School of Advanced Study, University of London), Gerben Zaagsma (Centre for Contemporary and Digital History, University of Luxemburg).</p> <p><strong>With the financial support of</strong>: C<sup>2</sup>DH, DHIP, NFDI4Memory, School of Advanced Study, TU Darmstadt</p> <figure class="wp-block-image size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/logo_linie_blog.png"><img decoding="async" width="500" height="86" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/logo_linie_blog-500x86.png" alt="" class="wp-image-9985" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/logo_linie_blog-500x86.png 500w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/logo_linie_blog-300x52.png 300w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/08/logo_linie_blog.png 740w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure> <p><strong>Free entrance, please register under</strong>: <a href="https://t1p.de/uppfp" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://t1p.de/uppfp</a>&nbsp;</p> <p><strong>Online participation available</strong>: <a href="https://t1p.de/i5i73" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://t1p.de/i5i73</a></p> <p>This conference aims to address the often-overlooked genealogies of digital history and the recurring issue of »blind spots« within the field regarding its own past. Many of the epistemological and methodological questions we face today were already explored by previous generations. These explorations were often accompanied by rhetoric emphasizing the new, revolutionary, and disruptive nature of digital history. Researchers still find it difficult to assess their own achievements from a historical perspective. Our conference seeks to bring together digital historians from diverse contexts and regions to shed light on the history of digital history. While certainly not exhaustive, the conference will focus on the importance of historicizing developments, methods, and practices in digital history, identifying existing research gaps, and highlighting past achievements.</p> <h3 class="wp-block-heading">Wednesday, October 23, 2024</h3> <p><strong>14:00-17:45 Pre-Conference Workshops</strong></p> <p>14h00-16h00</p> <p>Andrew Flinn (UCL), An Oral History Approach to the History of Digital History &#8211; Critical Questions and Practices</p> <p>Pauline Spychala (DHIP), How to Get Started with Handwritten Text Recognition &#8211; Using eScriptorium in Historical Research</p> <p>16h00-16h15 <em>Coffee break</em></p> <p>16h15-17h45 Torsten Hiltmann (Humboldt University of Berlin), Mareike König (DHIP)<br>Integrating AI in Historical Sciences Education: Experience Exchange on Teaching (with) ChatGPT and Artificial Intelligence</p> <p><strong>18:00 Welcome and Introduction by the organisers</strong></p> <h3 class="wp-block-heading">18:30-20:00 Keynote<br></h3> <p><strong>Hannah Ishmael (King’s College, London): Resisting Borders: Archives as Technology from Analogue to Digital</strong></p> <p>Engaging the frameworks of ‘technology’ and ‘space’ this talk discusses the role of colonial administration and archives in creating and maintaining physical and intellectual borders. However, whilst the colonial archive marks the starting point of this talk, I will focus on how Black communities (with a focus on Britain) have contested and negotiated these borders already in the Analogue and continue to do so in the Digital. <br></p> <p>Dr. Hannah Ishmael is Lecturer in Digital Culture and Race at Kings College London, and previously she was the Collections and Research Manager at Black Cultural Archives. Hannah’s PhD research focussed on the development of Black-led archives in London and her current research looks at the relationship between archives, borders and technologies.</p> <p><em>20:00 Reception</em>. <em>Followed by dinner for conference participants at the IHA</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">Thursday, October 24, 2024</h3> <p>9:00-10:30 <strong>Panel 1: Perspectives on the History of Digital History</strong></p> <p><strong>Opening Roundtable</strong>: Stéphane Lamassé (Univ. Paris1 Panthéon-Sorbonne), Helle Strandgaard Jensen (Aarhus University), Jörg Hörnschemeyer (German Historical Institute Rome), Astrid Menz (Orient-Institut Istanbul), moderated by Julianne Nyhan (TU Darmstadt/University College London), and Jane Winters (School of Advanced Study, University of London)</p> <p>Gerben Zaagsma (Centre for Contemporary and Digital History, University of Luxemburg)<br>Facing the History Machine: Towards Histories of Digital History</p> <p><em>10:30-11:00 Coffee break</em></p> <p><strong>11:00-12:00</strong> <strong>Panel 2: Historicising Digital History: Geographic Views, Chair: Mareike König (DHIP)</strong></p> <p>Sébastien Poublanc (CNRS, FRAMESPA)<br>&#8220;Tomorrow&#8217;s Historian Will Either Be a Programmer or He Won&#8217;t Be&#8221;: The Historiography of French Digital History</p> <p>Lik Hang Tsui (City University of Hong Kong)<br>Digital Humanities in Traditional Chinese Scholarship: Early Digitisation Efforts and Their Impacts on Digital History, 1980-2009</p> <p><em>12:00-13:30 Lunch break</em></p> <p><strong>13:30-14:30 Continuation of Panel 2, Chair: Torsten Hiltmann (Humboldt University of Berlin)</strong></p> <p>Judith Zimmermann (University of Salzburg)<br>On the Inside of German and Austrian Universities: Pioneering Pathways in Digital History Research and Teaching in the period 2000-2021</p> <p>Jörg Wettlaufer (Academy of Sciences and Humanities in Lower Saxony, Göttingen)<br>Digital History and Digital Humanities in the German Speaking Areas. Twenty years of Cooperation und Segregation, 2004–2024</p> <p><strong>14:30-15:30 Panel 3: Digital Editions, Chair: Helle Strandgaard Jensen (Aarhus University)</strong></p> <p>Kajsa Weber (Lund University)<br>From Edited Volumes to Digitised Documents: Historical Research and Reviews of Remediated Primary Sources, 1881–2023</p> <p>Alexander Isacsson (Lund University)<br>The Precursor of Mass Digitisation? Historical Source Editing and Media Transfer Prior to the Digital Age.</p> <p><em>15:30-16:00 Coffee break</em></p> <p><strong>16:00-17:00 Panel 4: Outreach and Teaching in Digital History, Chair: Jane Winters (School of Advanced Study, University of London)</strong></p> <p>Sofia Papastamkou (University of Luxemburg)<br>Teaching Historians &#8220;the ways of the machine&#8221;: Proto-debates, Actors, and Practices on Code Literacy in the Humanities, 1966-1987</p> <p>Katharina Hering (German Historical Institute Washington), Elizabeth Brown (Library of Congress, Washington D.C.)<br>Communicating the History of Digital History to the Public: What Can We Learn from American Memory?</p> <p><em>Free evening</em></p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <h3 class="wp-block-heading">Friday, October 25, 2024</h3> <p><strong>9:00-10:30 Panel 5: Historicising Digital Methods, Chair: Pauline Spychala (DHIP)</strong></p> <p>Katrin Moeller (Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg)<br>The Long Road to the Digital, Standardised Classification of Historical Professions: 1568 to 2024! A Contribution to the Methodological and Digital Development of Vocabularies</p> <p>Jascha Merijn Schmitz (Humboldt University of Berlin)<br>Are Simulations History? Reappraising an Old Digital History Method through the Context and History of its Usage and Discourse</p> <p>Werner Scheltjens(University of Bamberg)<br>The Maritime Dimension of Digital History</p> <p><em>10:30-11:00 Coffee break</em></p> <p><strong>11:00-12:00 Continuation of Panel 5, Chair: Hélène Noizet (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)</strong></p> <p>Edgar Lejeune (Université Paris Cité)<br>‘Open’ or ‘Close’ Research Instruments? Conflicting Rationales in the Organization of Early Digital Medieval History in Europe, 1960-1990</p> <p>Michael Piotrowski (Université de Lausanne)<br>Looking Back to Look Ahead: Bachelard’s Phenomenotechnique and Gardin’s Logicist Approach in Digital History</p> <p><strong>12:00-13:00 General Discussion, Chair: Vadim Popov (Max Weber Network Eastern Europe)</strong></p> <p>Mareike König (DHIP)<br>Concluding Remarks&nbsp;</p> <p><em>13:00 End of the Conference and snack to round off</em></p> <p>&nbsp;</p> <hr class="wp-block-separator has-alpha-channel-opacity" /> <p><strong>Program Committee</strong></p> <p>Olivier le Deuff (Université Bordeaux Montaigne)<br>Torsten Hiltmann (Humboldt University of Berlin)<br>Mareike König (IHA Paris)<br>Stéphane Lamassé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)<br>Hélène Noizet (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)<br>Julianne Nyhan (TU Darmstadt)<br>Alexandra Ortolja-Baird (University of Portsmouth)<br>Sébastien Poublanc (Université Toulouse)<br>Martin Schmitt (univ. Paderborn)<br>Pauline Spychala (IHA Paris)<br>Helle Strandgaard Jensen (Aarhus University)<br>Jane Winters (School of Advanced Study, University of London)<br>Gerben Zaagsma (Centre for Contemporary and Digital History, University of Luxemburg)</p> Die Digitale Bibliothek „Stadium“: Ein neues Portal für die Sportgeschichte Frankreichs (Mittwochstipp 127) https://francofil.hypotheses.org/9379 Franco-Fil urn:uuid:7953ed91-7363-3139-838d-bc59dfc1965c Wed, 24 Jul 2024 07:00:00 +0000 Pünktlich vor Beginn der Olympischen Spiele 2024 in Paris hat Frankreichs nationales Sportmuseum – das Musée national du Sport in Nizza – eine digitale Bibliothek ins Leben gerufen: Stadium, l&#8217;héritage du sport. Diese Plattform bietet digitalisierte Ressourcen zur Sportgeschichte an, darunter umfangreiches Bildmaterial (wie Fotoaufnahmen von Wettbewerben, Sportstätten, Sportlern und&#46;&#46;&#46; Espérer le roi dans les Anciens Pays-Bas à l’avènement de Charles de Habsbourg https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2937 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:0bdd5ba4-0d42-a339-6c75-5e2e83d230ea Sat, 20 Jul 2024 22:00:00 +0000 Quelques réflexions Jonathan Dumont, Vienne1 Au début du xvie&#160;siècle, les Anciens Pays-Bas, cet espace d’entre France et Empire, apparaissent comme une entité politiquement et socialement singulière. Ils sont le fruit d’une union personnelle réalisée par la maison française de Valois-Bourgogne au xve&#160;siècle, surtout à partir du principat du duc Philippe le Bon (r.&#160;1419-1467).2 Toutefois, les Anciens Pays-Bas demeurent peu centralisés, chacune de leurs parties3 conservant ses particularismes institutionnels et juridiques. Le prince n’y est en effet reconnu comme souverain que dans son rapport juridique &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2937" class="more-link"><span class="screen-reader-text">Espérer le roi dans les Anciens Pays-Bas à l’avènement de Charles de Habsbourg</span> weiterlesen</a> Constance de Salm poste maintenant ses incipits sur Mastodon https://dhiha.hypotheses.org/3537 Digital Humanities à l'Institut historique allemand urn:uuid:ef3805b3-0d83-6922-03c1-063646561d21 Wed, 17 Jul 2024 13:49:18 +0000 Constance de Salm (1767-1845) est de retour&#160;! La célèbre écrivaine française poste maintenant les incipits de ses quelques 2 900 lettres sur Mastodon le jour correspondant à la date de chaque lettre (#onthisday), https://fedihum.org/@constance_de_salm.&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="465" height="500" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-465x500.png" alt="" class="wp-image-3545" style="width:297px;height:auto" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-465x500.png 465w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-279x300.png 279w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds.png 471w" sizes="(max-width: 465px) 100vw, 465px" /></a></figure></div> <p>Constance de Salm (1767-1845) est de retour&nbsp;! La célèbre écrivaine française poste maintenant les incipits de ses quelques 2 900 lettres sur Mastodon le jour correspondant à la date de chaque lettre (#onthisday), <a href="https://fedihum.org/@constance_de_salm" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://fedihum.org/@constance_de_salm</a>. </p> <p>Constance de Salm a entretenu une correspondance intense à laquelle l&#8217;IHA a donné accès dans le cadre d&#8217;un <a href="https://constance-de-salm.de/fr/home-francais/" data-type="link" data-id="https://constance-de-salm.de/fr/home-francais/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">projet de numérisation</a>. Parmi ses correspondants se trouvent de nombreux intellectuels et personnages célèbres de son époque, dont Napoléon Bonaparte, le tsar Alexandre Ier ou encore Frédéric-Guillaume III de Prusse. </p> <p>Afin de donner une plus grande visibilité à ces lettres, nous avons créé un compte Twitter pour elle en 2021, géré avec l&#8217;outil autoChirp, développé par Jürgen Hermes et son équipe de l’Institut für Digital Humanities de Cologne<sup><a href="https://dhiha.hypotheses.org/3537#footnote_0_3537" id="identifier_0_3537" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Voir dans ce blog : Anne Baillot, Hasard et Constance, 1/12/2021, https://dhiha.hypotheses.org/2873.">1</a></sup>. Toutefois, le compte s&#8217;est brusquement arrêté lorsqu&#8217;Elon Musk a racheté Twitter, a limité l&#8217;API libre et a ainsi coupé la connexion des comptes twittant de manière automatisée.</p> <p>Avec le nouvel outil <a href="https://autodone.idh.uni-koeln.de/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">autodone </a>de la meme équipe, il est dorénavant possible de poster automatiquement sur Mastodon. L&#8217;outil n&#8217;est pas seulement recommandé pour les projets d&#8217;histoire publique comme le nôtre, mais aussi pour les processus rédactionnels de toutes sortes et partout où l&#8217;on veut automatiser la publication des toots (avec image et alt text !).</p> <p>Nous nous réjouissons de la renaissance numérique de Constance de Salm et espérons que de nombreux lecteurs et lectrices viendront découvrir ce trésor épistolaire sur Mastodon et dans le Fediverse.</p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_3537" class="footnote">Voir dans ce blog : Anne Baillot, Hasard et Constance, 1/12/2021, <a href="https://dhiha.hypotheses.org/2873">https://dhiha.hypotheses.org/2873</a>.</li></ol> Constance de Salm ist jetzt auf Mastodon https://dhdhi.hypotheses.org/9135 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:cc63b8c4-a90a-f68b-254f-4391c6afb4ee Wed, 03 Jul 2024 16:35:11 +0000 Constance de Salm (1767-1845) ist wieder da! Sie postet jetzt bei Mastodon automatisiert Briefanfänge aus ihrer umfangreichen und bedeutsamen Korrespondenz &#8211; und das auf den Tag genau. Die französische Schriftstellerin ist bis heute vor&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="465" height="500" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-465x500.png" alt="" class="wp-image-9175" style="width:359px;height:auto" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-465x500.png 465w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds-279x300.png 279w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/07/screenshot_toot_cds.png 471w" sizes="(max-width: 465px) 100vw, 465px" /></a></figure></div> <p>Constance de Salm (1767-1845) ist wieder da! Sie postet jetzt bei <a href="https://fedihum.org/@constance_de_salm" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Mastodon</a> automatisiert Briefanfänge aus ihrer umfangreichen und bedeutsamen Korrespondenz &#8211; und das auf den Tag genau. </p> <p>Die französische Schriftstellerin ist bis heute vor allem für ihren nach wie vor lesenswerten kurzen Briefroman &#8220;24 Stunden im Leben einer empfindsamen Frau&#8221; bekannt. Sie war eine Vielschreiberin, wie ihre umfangreiche Korrespondenz belegt, die in einem Projekt des DHIP digitalisiert und erschlossen wurde<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9135#footnote_0_9135" id="identifier_0_9135" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Siehe https://constance-de-salm.de/.">1</a>]</sup>. Insgesamt enthält die Datenbank rund 11.000 Einträge, ganz überwiegend Briefe von und an sie, aber auch Gedichte, Schriftstücke und andere Unterlagen. Zu ihren Briefpartnern gehörten viele illustre Zeitgenossen wie Napoléon Bonaparte, Zar Alexander I. und Friedrich Wilhelm III. von Preußen, außerdem zahlreiche Intellektuelle der Zeit, Historiker, Künstler, Gelehrte, Schriftstellerinnen und fortschrittliche Frauen aus dem Adel. Sie war &#8211; wie Anna Koch auf dem Blog Zeitenblicke zu recht schreibt &#8211; eine &#8220;ungewöhnliche und unkonventionelle Frau&#8221;, eine &#8220;<a href="https://fnzkoeln.hypotheses.org/13089" data-type="link" data-id="https://fnzkoeln.hypotheses.org/13089" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Pionierin in der Welt der gebildeten Elite</a>&#8220;.</p> <p>Aufmerksame Leserinnen und Leser dieses Blogs kennen die verschiedenen Projekte rund um die Korrespondenz von Constance de Salm: die <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/6847" target="_blank" rel="noreferrer noopener">automatisierte Transkription ihrer Briefe</a> für eine Edition bei <a href="https://discholed.huma-num.fr/exist/apps/discholed/index_cds.html?collection=cds%2Fcorpus" target="_blank" rel="noreferrer noopener">DiScholEd</a> und das mit dem Peter-Haber-Preis ausgezeichnete Projekt von Sarah Ondraszek zur <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/8586" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Erstellung eines Wissensgraphen der Korrespondenz</a>. Seit 2021 hatte Constance de Salm auch einen mit dem Tool autoChirp betriebenen Twitter-Account, der dazu beitragen sollte, ihre Briefe und Schriften bekannt zu machen. Allerdings verstummte der Account abrupt, als Elon Musk Twitter übernahm, die freie API einschränkte und damit automatisiert twitternden Accounts die Verbindung kappte. </p> <p>Da wir jedoch weiterhin Anfragen von interessierten Personen bekommen, die in den sozialen Medien auf unser Digitalisierungsprojekt stoßen, und vor allem nachdem Jürgen Hermes und Philipp Schildkamp mit <a href="https://autodone.idh.uni-koeln.de/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">autodone</a> auf einem <a href="https://dhdhi.hypotheses.org/8979" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Workshop bei der DHd-Konferenz Ende Februar in Passau</a> einen Nachfolger für autoChirp für das automatisierte Posten bei Mastodon präsentiert haben, gab es keinen Grund mehr, Constance de Salm nicht von X nach Mastodon umziehen zu lassen. Eike Löhden, der die technische Umsetzung für den Twitteraccount damals bewerkstelligte, war schnell bereit, seine Python-Skripte erneut über die rund 2.900 Brief-Postings laufen zu lassen und die Tweets in Tröts zu verwandeln<sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9135#footnote_1_9135" id="identifier_1_9135" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Dokumentation und Codesnippets sind bei GitHub: https://github.com/dhiparis/ConstanceDeSalm.">2</a>]</sup>. Nach zwei, drei kleineren Anpassungen und einem Test ist es jetzt soweit: Constance de Salm est de retour: <a href="https://fedihum.org/@constance_de_salm">https://fedihum.org/@constance_de_salm</a>.</p> <p>Den Postingmodus haben wir etwas geändert. Statt an zufällig ausgewählten Daten trötet Constance de Salm jetzt #onthisday, d.h. genau am jeweiligen Kalendertag. Unter dem Hashtag werden bedeutende historische Ereignisse, Jahrestage oder persönliche Erinnerungen in den sozialen Medien geteilt, die am selben Kalendertag in früheren Jahren stattgefunden haben. Damit erhoffen wir uns eine höhere Sichtbarkeit für die Briefanfänge.</p> <p>Ein Hinweis für Nachahmungswillige: Das Tool autodone ist nicht nur für Public-History-Projekte wie das unsrige zu empfehlen, sondern auch für Redaktionsworkflows aller Art und überall dort, wo automatisiert (mit Bild und Alt-Text!) getootet werden soll. Die Bedienung ist denkbar einfach, smart und intuitiv. Alle Informationen hat Jürgen Hermes hier zusammengetragen: <a href="https://texperimentales.hypotheses.org/5214">https://texperimentales.hypotheses.org/5214</a> und es gibt sogar ein <a href="https://www.youtube.com/watch?v=BlHmi8gT3sY" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Video-Tutorial zu autodone</a> von ihm! </p> <p>Wir freuen uns über die digitale Wiederbelebung von Constance de Salm und hoffen auf viele regelmäßige Leserinnen und Leser sowie auf Serendipity-Entdeckungen dieses historischen Schatzes.</p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_9135" class="footnote">Siehe <a href="https://constance-de-salm.de/">https://constance-de-salm.de/</a>.</li><li id="footnote_1_9135" class="footnote">Dokumentation und Codesnippets sind bei GitHub: <a href="https://github.com/dhiparis/ConstanceDeSalm" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://github.com/dhiparis/ConstanceDeSalm</a>.</li></ol> Du document d’archive au document texte en passant par la numérisation : mise en ligne de tutoriels vidéo https://dhiha.hypotheses.org/3505 Digital Humanities à l'Institut historique allemand urn:uuid:5e37d8f4-84c4-7a9f-512c-064bf252ce80 Mon, 24 Jun 2024 08:43:24 +0000 La transcription manuelle de sources manuscrites ou même imprimées est souvent une étape fastidieuse de la recherche, qui confine à l’irréalisable dans le cas où les sources à traiter sont trop nombreuses. Au cours&#46;&#46;&#46; <p>La transcription manuelle de sources manuscrites ou même imprimées est souvent une étape fastidieuse de la recherche, qui confine à l’irréalisable dans le cas où les sources à traiter sont trop nombreuses. Au cours des dernières années, les technologies de reconnaissance automatique de texte (Automatic Text Recognition, ATR) ont considérablement progressé et ont permis le développement d’outils comme Transkribus, eScriptorium, OCR4all ou OCR-D, qui facilitent le travail des chercheuses et chercheurs.</p> <p>Pour autant, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver dans les performances des différentes offres logicielles, ni de déterminer ce qui correspond à ce dont on a besoin. Les six tutoriels vidéo réalisés avec le soutien financier de <a href="https://www.dariah.eu/">DARIAH</a> dans le cadre de <a href="https://www.dariah.eu/2022/12/14/dariah-theme-call-2022-2024-meet-the-winning-projects/" data-type="link" data-id="https://www.dariah.eu/2022/12/14/dariah-theme-call-2022-2024-meet-the-winning-projects/">l’appel « Workflows »</a> ont pour objectif de remédier à cete difficulté. En suivant six étapes, les chercheuses et chercheurs ou ingénieur·es peuvent se familiariser avec le processus de reconnaissance automatique de texte, les questions à se poser avant de se lancer dans un tel projet, les critères à prendre en compte dans le choix des solutions logicielles, les concepts utilisés.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-large"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35.png"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="500" height="143" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35-500x143.png" alt="" class="wp-image-3514" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35-500x143.png 500w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35-300x86.png 300w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35-768x220.png 768w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/Capture-décran-2024-06-24-à-10.41.35.png 1388w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></figure></div> <p>Pour réaliser ces tutoriels, Mareike König et moi avons eu la chance de pouvoir constituer une équipe de rêve dont la compétence en matière de reconnaissance automatique de texte n’est égalée que par leur disponibilité à mettre cette compétence au niveau des non-initié·es. Après une première séance de travail à Berlin en février 2023 au cours de laquelle le plan général a été élaboré et les équipes constituées, chaque team a préparé son ou ses unités vidéos. Celles-ci ont ensuite été (après une petite correction ortho-typo de l’anglais, un grand merci à Maya Haidar !) scénarisées sous la houlette de Paul Ramisch, et tournées à l’Institut Historique Allemand de Paris en novembre 2023.</p> <p>Chacune des six étapes se présente sous la forme d’un tutoriel vidéo (voir la <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Arxi4iHFQlM&amp;list=PLDPrG35gxvrSxC86tTZJoEFLn3q0C7ds5" data-type="link" data-id="https://www.youtube.com/watch?v=Arxi4iHFQlM&amp;list=PLDPrG35gxvrSxC86tTZJoEFLn3q0C7ds5">playlist YouTube</a>) sous-titré en anglais, allemand ou français, ainsi que de billets de blog dans les trois langues (disponibles ic: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/">https://harmoniseatr.hypotheses.org/</a>). Un <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/glossaire-atr-french">glossaire</a>, également dans les trois langues, et quelques liens permettant d’aller plus loin en bibliographie, complètent le dispositif présenté sur le bloc &#8220;Harmonising ATR&#8221;.  </p> <p>Les tutoriels et leurs auteurices sont :</p> <p>Etape 1: Débuter avec la transcription automatique de texte, par Ariane Pinche et Pauline Spychala: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/686">https://harmoniseatr.hypotheses.org/686</a></p> <p>Etape 2: Où et comment obtenir des numérisations, par Anna Busch, David Lassner et Aneta Plzáková: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/3780">https://harmoniseatr.hypotheses.org/3780</a></p> <p>Etape 3: Prétraitement et optimisation des images, par Hippolyte Souvay et Larissa Will: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/3271">https://harmoniseatr.hypotheses.org/3271</a></p> <p>Etape 4: Analyse de mise en page, par Alix Chagué et Hugo Scheithauer: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/3487">https://harmoniseatr.hypotheses.org/3487</a></p> <p>Etape 5: Reconnaissance de texte et correction post-ATR, par Floriane Chiffoleau et Sarah Ondraszek: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2866">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2866</a></p> <p>Etape 6: Formats de sortie et réutilisation, par Floriane Chiffoleau et Sarah Ondraszek: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2996">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2996</a></p> <p>Après la présentation des tutoriels à l’<a href="https://annualevent.dariah.eu">Annual Event DARIAH </a>à Lisbonne en juin 2024 (voir notre magnifique <a href="https://zenodo.org/records/11926542">poster</a>), les différentes ressources (tutoriels, entrées de glossaire) vont être présentées et disséminées sur Mastodon. Suivez-nous sur <a href="https://fedihum.org/@harmoniseatr">https://fedihum.org/@harmoniseatr</a> pour en savoir plus&#8230; et dès que vous vous sentez prêt·es à vous lancer, commencez par vous orienter à partir de notre <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/files/2024/04/Edited_ATR-roadmap_V3.pdf" data-type="link" data-id="https://harmoniseatr.hypotheses.org/files/2024/04/Edited_ATR-roadmap_V3.pdf">roadmap</a>. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large"><a href="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1.jpg"><img decoding="async" width="375" height="500" src="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-375x500.jpg" alt="" class="wp-image-3519" srcset="https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-375x500.jpg 375w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-225x300.jpg 225w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-768x1024.jpg 768w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-1152x1536.jpg 1152w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1-1536x2048.jpg 1536w, https://dhiha.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled-1.jpg 1920w" sizes="(max-width: 375px) 100vw, 375px" /></a></figure></div> »Den Jungfrauen, Eunuchen und Ehebrechern wird es gut gehen…« Hoffnungsvolle Horoskope im späten Mittelalter? (Teil 2) https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2820 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:39fcaf3d-933f-93c5-7e2a-7407d66da7a3 Fri, 21 Jun 2024 22:00:00 +0000 Klaus Oschema, Paris Im ersten Teil dieses Blogbeitrags stand zunächst recht breit die Frage nach der Hoffnung im Mittelalter überhaupt im Blick. Entgegen manchen Vorurteilen existierte in der lateinisch-christlichen Kultur sehr wohl die Vorstellung einer innerweltlich ausgerichteten Hoffnung. Zur weiteren Annäherung benötigen wir natürlich aussagekräftige Quellen – was mich zur oft vernachlässigten, aber grundsätzlich zukunftsorientierten Gattung der Horoskopliteratur führte. Nach durchaus gemischten Resultaten der ersten Sichtung soll in den folgenden Abschnitten dieser Weg anhand einer recht speziellen Textkategorie noch etwas weiter beschritten werden. Grundlage &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2820" class="more-link"><span class="screen-reader-text">»Den Jungfrauen, Eunuchen und Ehebrechern wird es gut gehen…« Hoffnungsvolle Horoskope im späten Mittelalter? (Teil 2)</span> weiterlesen</a> Wie man Volltext aus gescannten handschriftlichen Quellen extrahiert: Video-Tutorials über Automatische Texterkennung jetzt online https://dhdhi.hypotheses.org/9053 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:d6010029-fd28-d841-1834-25f997688403 Fri, 21 Jun 2024 09:02:18 +0000 Die manuelle Transkription handschriftlicher oder gedruckter Quellen ist häufig zeitaufwändig und bei größeren Korpora oft nicht durchführbar. Automatische Texterkennung (ATR) kann hierbei entscheidend helfen, Volltext aus gescannten Bildern zu extrahieren. Die entsprechende Software wie&#46;&#46;&#46; <p>Die manuelle Transkription handschriftlicher oder gedruckter Quellen ist häufig zeitaufwändig und bei größeren Korpora oft nicht durchführbar. Automatische Texterkennung (ATR) kann hierbei entscheidend helfen, Volltext aus gescannten Bildern zu extrahieren. Die entsprechende Software wie Transkribus, eScriptorium, OCR4all, OCR-D und andere entwickeln sich rasant und liefern mit ihren großen Modellen oft erstaunliche Ergebnisse.</p> <figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper"> <div class="video-container"><iframe title="Automatic Text Recognition (ATR) - Teaser" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/le8U5lpk78g?feature=oembed&#038;wmode=opaque" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe></div> </div><figcaption class="wp-element-caption">Der Teaser zu den sechs Videos, v.l.n.r.: Pauline Spychala, David Lassner, Hippolyte Souvay, Hugo Scheithauer, Floriane Chiffoleau und Sarah Ondraszek. </figcaption></figure> <p>Dennoch ist es nicht ganz einfach, wenn man vor der Herausforderung steht, automatische Texterkennung anwenden zu wollen, zumal wenn es sich um ein großes Korpus handelt. Ausgehend von der Beobachtung, dass Geisteswissenschafter:innen gerne mehr über ATR wissen möchten, aber die technische Schwelle als zu hoch empfinden, haben Anne Baillot und ich uns beim <a href="https://www.dariah.eu/2022/12/14/dariah-theme-call-2022-2024-meet-the-winning-projects/">DARIAH Theme Grant 2022</a> beworben, um Video Tutorials für den Workflowablauf zu erstellen. Das Ziel dabei war, den Zugang zu diesem Wissen zu erleichtern, indem wir Schritt für Schritt zeigen, wie der Arbeitsprozess abläuft, und die Konzepte und Begriffe erklären, die zum Verständnis notwendig sind.</p> <p>Gesagt, getan. In nur zwei Arbeitstreffen (und einigen Online-Besprechungen und viel Hausarbeit) hat das fantastische Team den Workflow aufgeteilt, Skripte geschrieben und die Videos aufgenommen. Ein riesiges Dankeschön gebührt Anna Busch, Alix Chagué, Floriane Chiffoleau, David Lassner, Sarah Ondraszek, Ariane Pinche, Aneta Plzáková, Hugo Scheithauer, Hippolyte Souvay, Pauline Spychala und Larissa Will. Paul Ramisch hat uns durch die ungewöhnliche Situation der Videoaufnahmen geführt und hinterher alles geschnitten und geglättet. Auch ihm und Leonard Dorn, der tatkräftig bei den Aufnahmen geholfen hat, sei herzlich gedankt. Die Videos sind als <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Arxi4iHFQlM&amp;list=PLDPrG35gxvrSxC86tTZJoEFLn3q0C7ds5">Playlist bei YouTube</a> im Account des DHIP auf Englisch verfügbar und mit Untertiteln in Englisch, Deutsch und Französisch versehen. Parallel dazu haben wir für alle Workflow-Schritte Blogbeiträge in den drei Sprachen erstellt: <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/">https://harmoniseatr.hypotheses.org/</a>.</p> <h3 class="wp-block-heading">In sechs Schritten zur Transkription</h3> <p>In der sechsteiligen Videoreihe werden Forschende nun durch den ATR-Prozess geführt, wobei Hauptkonzepte und Begriffe Schritt für Schritt erläutert werden. Eine <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/files/2024/04/Edited_ATR-roadmap_V3.pdf">Roadmap</a> dient als Einstieg und Entscheidungshilfe für das Erstellen einer Strategie, die an die individuellen Bedürfnisse und die eigenen Quellen etc. angepasst ist. Ein <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/glossar-atr-deutsch">Glossar</a> erklärt die wichtigsten Begriffe. Die folgenden Videos &#8211; jeweils zwischen sieben und zehn Minuten &#8211; stehen zur Verfügung:</p> <ul> <li>ATR Schritt 1: Erste Schritte bei der automatischen Texterkennung, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/1283">https://harmoniseatr.hypotheses.org/1283</a></li> <li>ATR Schritt 2: Wo und wie man Digitalisate erhält, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2717">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2717</a></li> <li>ATR Schritt 3: Pre-Processing und Bildoptimierung, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/3742">https://harmoniseatr.hypotheses.org/3742</a></li> <li>ATR Schritt 4: Layoutanalyse, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2450">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2450</a></li> <li>ATR Schritt 5: Texterkennung und Post-ATR-Korrektur, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2145">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2145</a></li> <li>ATR Schritt 6: Endformate und Wiederverwendung, <a href="https://harmoniseatr.hypotheses.org/2600">https://harmoniseatr.hypotheses.org/2600</a></li> </ul> <h3 class="wp-block-heading">Präsentation des Projekts</h3> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large"><a href="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled.jpg"><img fetchpriority="high" decoding="async" width="375" height="500" src="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-375x500.jpg" alt="" class="wp-image-9109" srcset="https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-375x500.jpg 375w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-225x300.jpg 225w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-768x1024.jpg 768w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-1152x1536.jpg 1152w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-1536x2048.jpg 1536w, https://dhdhi.hypotheses.org/files/2024/06/20240619_mkoenig_abaillot_postersession_dariah-1-scaled.jpg 1920w" sizes="(max-width: 375px) 100vw, 375px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Mareike König und Anne Baillot bei der Postersession auf dem DARIAH Annual Event am 19.6.2024. CC-BY 4.0.</figcaption></figure></div> <p>Beim <a href="https://annualevent.dariah.eu/">DARIAH Annual Event</a> vom 18.-22. Juni 2024 in Lissabon war es dann soweit und Anne Baillot und ich konnten das Projekt mit einem <a href="https://zenodo.org/records/11926542">Poster</a><sup>[<a href="https://dhdhi.hypotheses.org/9053#footnote_0_9053" id="identifier_0_9053" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Baillot, Anne, &amp; K&ouml;nig, Mareike (2024). Automatic Text Recognition (ATR) &ndash; Extracting Text From Scanned Images. Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.11926542.">1</a>]</sup> und einer Kurzvorstellung präsentieren. Für eine möglichst große Verbreitung trötet unser Projekt außerdem über einen Mastodonaccount <a href="https://fedihum.org/@harmoniseatr">https://fedihum.org/@harmoniseatr</a>. Dort werden wir in den nächsten Wochen jeden Tag einen ATR-Begriff samt Erläuterung aus dem englischen Glossar automatisch mit dem wunderbaren Tool <a href="https://autodone.idh.uni-koeln.de/">autodone</a> des Instituts für Digital Humanities an der Universität Köln posten.</p> <p>Viel Spaß beim Ansehen der Videos und Lesen der Beiträge und viel Erfolg beim Entwickeln einer Strategie und beim Umsetzen eines ATR-Projekts!</p> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_9053" class="footnote">Baillot, Anne, &amp; König, Mareike (2024). Automatic Text Recognition (ATR) &#8211; Extracting Text From Scanned Images. Zenodo. <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.11926542" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://doi.org/10.5281/zenodo.11926542</a>.</li></ol> Archiv für alternatives Schrifttum (afas) – Archives d’écrits alternatifs (Suggestion du jeudi) https://germano-fil.hypotheses.org/7439 Germano-Fil urn:uuid:fa160a11-3caa-e083-4741-81600bc27720 Thu, 20 Jun 2024 14:19:19 +0000 <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-core-columns-is-layout-1 wp-block-columns-is-layout-flex"> <div class="wp-block-column is-layout-flow wp-block-column-is-layout-flow" style="flex-basis: 100%"> <div class="wp-block-group"> <p><a href="http://afas-archiv.de/"><img fetchpriority="high" decoding="async" class="alignleft wp-image-7449" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas1-500x272.jpg" alt="" width="500" height="272" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas1-500x272.jpg 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas1-300x163.jpg 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas1-768x419.jpg 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a>Ces dernières années, les mouvements alternatifs influencent plus que jamais le paysage social, tant au niveau national qu’européen.  Mais retracer les formes incroyablement hétérogènes, à travers lesquelles ceux-ci peuvent s&#8217;exprimer, constitue un défi pour les sciences historiques. Lorsqu&#8217;on se rappelle aujourd&#8217;hui l&#8217;histoire du mouvement alternatif en République fédérale d’Allemagne, on pense généralement à Mai 68 ou au mouvement anti-nucléaire. Mais c’est une multitude de mouvements sociaux éphémères qui s&#8217;est développée en RFA depuis 1945, avec des créations, des fusions et des dissolutions se succédant à un rythme très rapide marquant la scène politique. La conservation des textes et d’autres documents illustrant ces évolutions s&#8217;avère dans cette situation un véritable défi.</p> <p> Les <a href="http://afas-archiv.de"><em>Archives d&#8217;écrits alternatifs</em> (<em>afas</em>)</a> se consacrent depuis leur création en 1985 à la sauvegarde de ce type des sources en couvrant la période allant de 1945 à aujourd’hui. Basées à Duisbourg, les archives ont d&#8217;abord commencé par une collecte au niveau régional, mais aujourd&#8217;hui elles font partie des plus grandes « archives libres » d&#8217;Allemagne<sup>((<a href="https://germano-fil.hypotheses.org/7439#footnote_0_7439" id="identifier_0_7439" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="En Allemagne, il existe aujourd&rsquo;hui environ 270 &ldquo;archives libres&rdquo; ou &ldquo;archives d&rsquo;en bas&rdquo;, qui ont &eacute;t&eacute; fond&eacute;es pour la plupart dans les ann&eacute;es 80 et qui traitent de th&egrave;mes tels que le mouvement f&eacute;ministe, le mouvement 68, etc.">1</a>))</sup> qui collectent des documents à l&#8217;échelle nationale. Leur objectif est de documenter l’histoire de l&#8217;ensemble des nouveaux mouvements sociaux (NMS)<sup>((<a href="https://germano-fil.hypotheses.org/7439#footnote_1_7439" id="identifier_1_7439" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="On peut qualifier de &ldquo;nouveaux mouvements sociaux&rdquo; l&rsquo;ensemble des mouvements qui ont suivi les ann&eacute;es 68. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveaux_mouvements_sociaux">2</a>))</sup> (voir la présentation des archives <a href="http://afas-archiv.de/uber-uns/">ici</a>). Les <em>afas</em> sont soutenues entre autres par le ministère de la Culture et des Sciences du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ainsi que par le Landschaftsverband Westfalen-Lippe et elles constituent un point de départ incontournable pour tous les chercheurs qui étudient la scène alternative. Les archives possèdent non seulement une grande variété de sources telles que des revues, des livres et des tracts, mais aussi des objets plus surprenants tels que des textiles, des cassettes et <a href="http://afas-archiv.de/bestande/ein-paar-zahlen/">d&#8217;autres articles de musée</a>. Avec plus de 2000 mètres de rayonnages, les <em>afas</em> sont désormais les plus grandes « archives libres » d’Allemagne et proposent l&#8217;utilisation gratuite de bases de données, de revues et de brochures en ligne. La consultation de documents d&#8217;archives sur place est également gratuite. Moyennant une taxe de service, il est également possible de commander des scans ou des copies des textes non numérisés.</p> <p><em><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2.jpg"><img decoding="async" width="500" height="352" class="wp-image-7451 alignright" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2-500x352.jpg" alt="" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2-500x352.jpg 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2-300x211.jpg 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2-768x541.jpg 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas2.jpg 1024w" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" /></a></em>Les <em>Archives d&#8217;écrits alternatifs</em> sont en contact permanent avec <a href="https://www.vda.archiv.net/aktuelles.html">l&#8217;Association des archivistes</a> (VdA) et tentent d&#8217;attirer l&#8217;attention sur les lacunes dans la recherche sur les mouvements alternatifs et contestataires en mettant en évidence l&#8217;importance des « archives libres ». Depuis le début des années 2000, l&#8217;<em>afas</em> propose des ateliers réguliers sur les « archives d&#8217;en-bas ». Sur le site de l&#8217;<em>afas</em>, on trouve également un apercu d&#8217;autres <a href="http://afas-archiv.de/links">archives et bases de données</a> concernant les nouveaux mouvements sociaux qui mettent à disposition des documents, le plus souvent en ligne. On peut citer par exemple les <a href="https://www.fu-berlin.de/sites/uniarchiv/bestaende/bestandsuebersicht/apo-archiv/index.html">archives de la Freie Universität Berlin</a> ou les archives de la social-démocratie de la <a href="https://www.fes.de/archiv-der-sozialen-demokratie">Friedrich-Ebert-Stiftung</a> à Bonn, mais aussi des sites web plus spéfiques (comme <a href="https://www.mao-projekt.de/">le projet MAO</a> ou <a href="http://www.magnus-schwantje-archiv.de/index.html">les archives Magnus-Schwantje</a>) qui donnent également accès gratuitement à de nombreux textes.</p> <p><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas_bilder_1.jpeg"><img decoding="async" class="wp-image-7453 alignleft is-vertical is-layout-flex wp-container-core-group-is-layout-1 wp-block-group-is-layout-flex" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/06/afas_bilder_1.jpeg" alt="" width="341" height="229" /></a>L&#8217;<em>afas</em> attache une importance particulière à l&#8217;archivage de nombreux document produits par les associations ou initiatives plus petites et considérées comme moins importantes. Sous le slogan «Ne jetez pas votre histoire!», les archives cherchent à inciter des particuliers qui ont participé dans les années 60 et 70 à des initiatives citoyennes, des groupes de quartier, des projets féministes, des groupes d&#8217;entreprise ou groupes d&#8217;apprentis et des organisations étudiantes alternatives à conserver des sources issues de cette activité qui peuvent s´avérer importantes. Chaque mois, les archives présentent également des <a href="http://afas-archiv.de/fundstuck-des-monats/">trouvailles particulières</a>, qui ont généralement un lien avec des mouvements alternatifs et aident à préserver leur mémoire.</p> <p>En essayant de préserver les traces d&#8217;une histoire en apparence insignifiante et de présenter le passé du mouvement alternatif d&#8217;aujourd&#8217;hui, les <em>Archives d&#8217;écrits alternatifs</em> jouent un rôle important pour les chercheurs et le public intéressé. L’institution, dont l&#8217;existence est menacée depuis plusieurs années en raison de la diminution des subventions, contribue à perpétuer le souvenir des Nouveaux mouvements sociaux et à attirer l´attention sur leur importance pour l’Allemagne d&#8217;aujourd&#8217;hui.</p> </div> </div> </div> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_7439" class="footnote">En Allemagne, il existe aujourd&#8217;hui environ 270 &#8220;archives libres&#8221; ou &#8220;archives d&#8217;en bas&#8221;, qui ont été fondées pour la plupart dans les années 80 et qui traitent de thèmes tels que le mouvement féministe, le mouvement 68, etc.</li><li id="footnote_1_7439" class="footnote">On peut qualifier de &#8220;nouveaux mouvements sociaux&#8221; l&#8217;ensemble des mouvements qui ont suivi les années 68. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveaux_mouvements_sociaux">https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveaux_mouvements_sociaux</a></li></ol> [Neuerscheinung] [nouvelle parution] Les actes pontificaux. Un trésor à exploiter. https://dfmfa.hypotheses.org/3076 DFMFA urn:uuid:1de2e257-c020-e81c-1361-a8faf7eebb75 Tue, 18 Jun 2024 14:09:25 +0000 Les actes pontificaux. Un trésor à exploiter. Études réunies par Rolf Große, Olivier Guyotjeannin et Laurent Morelle, Göttingen 2024 (Abhandlungen der Niedersächsischen Akademie der Wissenschaften zu Göttingen. Neue Folge, 55) [online] https://doi.org/10.17875/gup2024-2512 Le volume réunit les contributions à un colloque international sur la diplomatique de l’acte pontifical jusqu’à la fin du XIIe siècle, organisé à l’Institut historique allemand de Paris en 2019. C’est au plus tard sous le pontificat d’Alexandre&#46;&#46;&#46; »Den Jungfrauen, Eunuchen und Ehebrechern wird es gut gehen…« Hoffnungsvolle Horoskope im späten Mittelalter? (Teil 1) https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2699 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:c5567430-40c0-10bf-7190-a1880effffb5 Fri, 14 Jun 2024 22:00:00 +0000 Klaus Oschema, Paris1 Vielen gilt die Neuzeit als jene Epoche, in der man die Zukunft erst so recht entdeckt habe2 – und damit vielleicht auch die Hoffnung in einem emphatischen Sinne. Diese Einschätzung ist zwar nicht ganz zutreffend, aber insgesamt wird man die weithin als Mittelalter bezeichnete Periode des 5. bis 15. Jahrhundert im Hinblick auf die Hoffnungsthematik eher zurückhaltend beurteilen. Damit tut man aber der lateinischen Christenheit des späten Mittelalters unrecht, auf die ich mich im Folgenden konzentriere: Schließlich ist die Hoffnung in &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2699" class="more-link"><span class="screen-reader-text">»Den Jungfrauen, Eunuchen und Ehebrechern wird es gut gehen…« Hoffnungsvolle Horoskope im späten Mittelalter? (Teil 1)</span> weiterlesen</a> « affin qu’au moins je puisse m’esjouyr de la douceur d’une paix dans laquelle j’ay eu quelque part » – Diplomatische Briefe als individuelles Hoffnungshandeln https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2638 Hoffnung handeln – L'espérance en action. urn:uuid:b9504d8d-0b35-3b3f-20bd-09d57d7f80c1 Thu, 16 May 2024 11:12:13 +0000 Albert Schirrmeister, Paris Die diplomatische Korrespondenz zum Westfälischen Friedenskongress behandelt politische, militärische und ökonomische Themen, die zwischen den verhandelnden Parteien strittig sind und die Hoffnungen auf einen Friedensschluss beeinflussen. Zugleich aber trägt sie die persönlichen und individuellen Hoffnungen der Briefschreiber, die ihr diplomatisches Handeln mit ihrer sozialen Existenz verbinden. Diese Hoffnungen eines weniger beachteten französischen Akteurs sollen hier im Zentrum stehen: Es geht um den Sekundargesandten Henri Groulart, seigneur de La Court et du Bosgouët (1596-1658), seit Oktober 1646 Resident in Osnabrück. Aus seiner &#8230; <a href="https://hoffnungfnz.hypotheses.org/2638" class="more-link"><span class="screen-reader-text">« affin qu&#8217;au moins je puisse m&#8217;esjouyr de la douceur d&#8217;une paix dans laquelle j&#8217;ay eu quelque part » &#8211; Diplomatische Briefe als individuelles Hoffnungshandeln</span> weiterlesen</a> De l’Elektropolis à nos jours : Le site web du Berliner Zentrum Industriekultur bzi (Suggestion du jeudi) https://germano-fil.hypotheses.org/7231 Germano-Fil urn:uuid:5176df9d-06b8-9fc5-bba9-ef5d55766cb2 Thu, 25 Apr 2024 12:05:54 +0000 Ville réputée à l&#8217;échelle internationale et souvent mythifiée, Berlin exerce aujourd&#8217;hui un pouvoir d&#8217;attraction considérable en tant que capitale de la musique électronique. Ce phénomène s&#8217;alimente de l&#8217;héritage riche et diversifié de la culture&#46;&#46;&#46; <p>Ville réputée à l&#8217;échelle internationale et souvent mythifiée, Berlin exerce aujourd&#8217;hui un pouvoir d&#8217;attraction considérable en tant que capitale de la musique électronique. Ce phénomène s&#8217;alimente de l&#8217;héritage riche et diversifié de la culture industrielle berlinoise, perpétuant ainsi son ancienne renommée comme métropole industrielle pour la transposer dans le domaine de la musique contemporain. La reconversion des complexes industriels et la création d&#8217;espaces libres ont favorisé une réutilisation créative de ses&nbsp;bâtiments, donnant naissance à une scène florissante de clubs techno à Berlin. En tant que réminiscences culturelles, ils rappellent l&#8217;Elektropolis d&#8217;autrefois – la métropole de l&#8217;électrification industrielle.</p> <div class="wp-block-image is-style-default"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-scaled.jpg"><img decoding="async" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-500x374.jpg" alt="" class="wp-image-7245" width="414" height="309" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-500x374.jpg 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-300x225.jpg 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-768x575.jpg 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-1536x1150.jpg 1536w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/Berlin_Berghain-2048x1534.jpg 2048w" sizes="(max-width: 414px) 100vw, 414px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Le club techno berlinois de renommée internationale Berghain est situé dans le bâtiment d&#8217;une ancienne centrale thermique construite dans les années 1950. <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Berlin_Berghain.jpg" data-type="URL" data-id="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Berlin_Berghain.jpg" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Photo: Arne Müseler, CC-BY-SA-3.0</a></figcaption></figure></div> <p>La recherche sur le passé et le devenir du patrimoine industriel de Berlin sont au cœur des activités du <a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/" target="_blank">Berliner Zentrum Industriekultur (bzi)</a>. Ce projet collaboratif de la Berliner Hochschule für Technik und Wissenschaft, de la fondation Stiftung Deutsches Technikmuseum Berlin, et de la Senatsverwaltung für Stadtentwicklung, Bauen und Wohnen est une référence centrale pour les chercheurs et chercheuses mais aussi pour les personnes intéressées par l&#8217;histoire industrielle de Berlin. En tant que centre de référence en histoire industrielle, le bzi ne se contente pas d&#8217;explorer l&#8217;histoire des divers sites berlinois, mais il interroge également leur utilisation contemporaine et leur adaptation pour la ville d&#8217;aujourd&#8217;hui et de demain. Il se veut une plateforme de dialogue entre les différents acteurs de la ville, tout en s&#8217;adressant à un large public à travers une variété de formats de médiation. Avec l&#8217;ambition de rendre le patrimoine industriel accessible et exploitable, le site web du centre propose une riche sélection de matériel d&#8217;information, majoritairement gratuit et présenté de manière attrayante pour permettre une découverte immersive et divertissante du passé et du présent de la culture industrielle berlinoise. Les événements variés annoncés sur le site, en partie organisés par le bzi, permettent des échanges professionnels et une participation active.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignright size-large is-resized"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe.jpg" target="_blank" rel="noreferrer noopener"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe-384x500.jpg" alt="" class="wp-image-7260" width="282" height="367" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe-384x500.jpg 384w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe-231x300.jpg 231w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe-768x999.jpg 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe-1180x1536.jpg 1180w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/1907_Peter_Behrens_Plakat_AEG-Metallfadenlampe.jpg 1537w" sizes="(max-width: 282px) 100vw, 282px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">Une affiche publicitaire conçue par Peter Behrens pour l&#8217;entreprise AEG. Domaine public. <a href="https://www.moma.org/collection/works/5490" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://www.moma.org/collection/works/5490</a></figcaption></figure></div> <p>Une <a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriegeschichte/#milestone=1706" target="_blank">chronologie interactive</a> offre une synthèse des grandes étapes de l&#8217;histoire industrielle de Berlin. Les moments clés peuvent être explorés à travers une frise chronologique interactive, illustrés par des graphiques et des photographies de l’époque. Cette frise met en lumière la phase de croissance industrielle du XIX<sup>e</sup> siècle, particulièrement marquante pour Berlin, stimulée par les innovations dans le domaine de l&#8217;électricité, lesquels ont entraîné une urbanisation et une densification massives de la ville. Alors que Thomas Edison présenta son ampoule électrique à Paris en 1881, son invention sera, comme nous l&#8217;apprenons <a href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriegeschichte/#milestone=1882" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriegeschichte/#milestone=1882" target="_blank" rel="noreferrer noopener">ici</a>, importée dès 1883 à Berlin par Emil Rathenau, avec la création de la <em>Deutsche Edison-Gesellschaft für angewandte Elektricität</em>. L&#8217;entreprise, qui prendra plus tard le nom de <em>Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft </em>(AEG), deviendra ainsi un acteur central de ce que l&#8217;on appelle la deuxième révolution industrielle, la révolution électrique, et jouera également un rôle pionnier dans le domaine de l&#8217;architecture et du design. Ainsi, la <a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/ort/aeg-turbinenhalle/" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/ort/aeg-turbinenhalle/" target="_blank">Turbinenhalle</a> de Berlin-Moabit, construite par l&#8217;architecte <a rel="noreferrer noopener" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Behrens" target="_blank">Peter Behrens</a> pour l’AEG et inaugurée en 1909, reflète la confrontation de l&#8217;industrie moderne avec la tradition à travers l&#8217;utilisation novatrice du béton, du verre et des structures en acier apparentes. À Berlin, cette période a vu émerger une architecture industrielle de plus en plus fonctionnelle et une culture du design caractérisée par un langage formel épuré, adapté aux impératifs industriels – contrairement à Paris, où le langage architectural était étroitement lié aux principes de la créativité artistique.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="alignleft size-large is-resized"><a href="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens.jpg" target="_blank" rel="noreferrer noopener"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens-500x367.jpg" alt="" class="wp-image-7262" width="440" height="323" srcset="https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens-500x367.jpg 500w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens-300x220.jpg 300w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens-768x564.jpg 768w, https://germano-fil.hypotheses.org/files/2024/04/AEG_by_Peter_Behrens.jpg 1280w" sizes="(max-width: 440px) 100vw, 440px" /></a><figcaption class="wp-element-caption">La Turbinenfabrik construite par l&#8217;architecte Peter Behrens pour l&#8217;entreprise AEG à Berlin-Moabit en 1909 présente les caractéristiques essentielles d&#8217;une architecture industrielle sobre et sans ornements. <a rel="noreferrer noopener" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Berlin_AEG_Turbinenfabrik.jpg" data-type="URL" data-id="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Berlin_AEG_Turbinenfabrik.jpg" target="_blank">Photo: Doris Antony, CC-BY-SA-3.0</a></figcaption></figure></div> <p>Aujourd&#8217;hui, les bâtiments industriels, les infrastructures associées, ainsi que les cités ouvrières érigées à proximité des usines témoignent du passé industriel de Berlin. La <a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/" target="_blank">carte interactive du bzi</a>, s&#8217;étendant sur la région environnante du Brandebourg, offre un panorama de ces nombreux édifices industriels et invite à une exploration virtuelle de leur histoire et de leur fonction actuelle. Les utilisateurs peuvent rechercher les différents sites selon des thématiques captivantes telles que «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=47" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=47" target="_blank">bière et pain</a>&nbsp;», «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=44" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=44" target="_blank">électricité et énergie</a>&nbsp;», «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=74" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#bestof=74" target="_blank">centrales de pouvoir</a>&nbsp;», ou selon des catégories comme «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=5" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=5" target="_blank">monument&nbsp;</a>», «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=3" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=3" target="_blank">musée&nbsp;</a>», «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=2" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=2" target="_blank">gastronomie </a>» ou «&nbsp;<a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=59" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/berliner-industriekultur/#type=59" target="_blank">Lost Places</a>&nbsp;». Pour celles et ceux qui sont désireux/euses de découvrir les bâtiments sur le terrain, plusieurs <a href="https://industriekultur.berlin/erleben/fahrradrouten/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">itinéraires cyclistes thématiques</a> sont proposés, disponibles aux offices de tourisme de Berlin, téléchargeable au format PDF ou gratuitement consultables via Komoot, planificateur d&#8217;itinéraires de plein air.</p> <p>En plus de ses propres contenus résultant des recherches menées par le centre lui-même sur des sites spécifiques comme le projet «&nbsp;<a href="https://industriekultur.berlin/entdecken/gleisdreieck-online/" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/entdecken/gleisdreieck-online/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Gleisdreieck online</a>&nbsp;», le bzi offre un accès à d&#8217;autres sources d&#8217;information. Parmi elles figure l&#8217;application gratuite <em><a rel="noreferrer noopener" href="https://industriekultur.berlin/berlinhistory-app/" data-type="URL" data-id="https://industriekultur.berlin/berlinhistory-app/" target="_blank">berlinHistory App</a></em>, une sorte de musée virtuel permettant d&#8217;explorer l&#8217;histoire de Berlin à travers les époques. L’application offre une riche collection de récits historiques, de photographies et de vidéos provenant des musées, fondations et archives de Berlin, de chercheurs et chercheuses et de collections privées. À signaler par exemple <a rel="noreferrer noopener" href="https://anhalter.technikmuseum.berlin/" data-type="URL" data-id="https://anhalter.technikmuseum.berlin/" target="_blank">la reconstitution virtuelle du Anhalter Bahnhof et de l’Askanischer Platz</a>, presque entièrement détruits pendant la Seconde Guerre mondiale.</p> <p>Grâce aux ressources documentaires structurées et soigneusement présentées, le site web du bzi est une adresse utile à la fois pour les chercheurs et chercheuses en études urbaines et pour le grand public qui s’intéresse à l’histoire berlinoise. De la chronologie aux récits détaillés sur l&#8217;industrie, les diverses ressources disponibles sur le site contribuent à transmettre et à valoriser l&#8217;importance et la richesse du patrimoine industriel de Berlin, tout en stimulant la réflexion et en encourageant le débat sur son traitement contemporain et son évolution future.</p> Die Erforschung des Eigenen? „Indigene Anthropologen“ im französischen Kolonialreich https://dhip.hypotheses.org/3951 Dialog und Austausch urn:uuid:f46c09ed-adde-46d2-012b-71d98b366dbf Wed, 24 Apr 2024 13:13:54 +0000 Ein Genre wissenschaftlicher Fotografie ist uns schmerzlich bekannt: die Anthropometrie. Sie setzte Standards, wonach Menschen in Bilderserien als „Typen“ visualisiert werden sollten, die für ein bestimmtes Merkmal, eine bestimmte Gruppe,&#46;&#46;&#46; <p>Ein Genre wissenschaftlicher Fotografie ist uns schmerzlich bekannt: die Anthropometrie. Sie setzte Standards, wonach Menschen in Bilderserien als „Typen“ visualisiert werden sollten, die für ein bestimmtes Merkmal, eine bestimmte Gruppe, eine bestimmte „Rasse“, ein bestimmtes Geschlecht anthropologisch repräsentativ seien. Längst wurde dieser Blick dekonstruiert: als rassifizierend, vergeschlechtlichend, exotisierend, es handele sich um kolonial und machtasymmetrisch durchdrungene Fremddarstellungen. Doch wie schauten sogenannte „indigene Anthropologen“ auf ihre vermeintlich „eigenen“ Gesellschaften, die sie studierten? Wie nutzten sie wissenschaftliche Bildlichkeiten, also die Verwendung nicht-textueller Formen wie Fotografien und Zeichnungen, Tabellen, Häufungsschemata, Grafiken etc.? Diese und andere Fragen beschäftigten mich während meines Forschungsaufenthalts in Paris im März 2024 am DHIP.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img decoding="async" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild1.jpg" alt="" class="wp-image-3956" width="-136" height="-181" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild1.jpg 1035w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild1-224x300.jpg 224w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild1-374x500.jpg 374w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild1-768x1028.jpg 768w" sizes="(max-width: 1035px) 100vw, 1035px" /><figcaption class="wp-element-caption">Pl. IV: Personnel de l’Ecole française en 1921, in: o.A., L’Ecole française d’Extrême-Orient depuis son origine jusqu’en 1920. Historique général, in: Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient 21 (1921), S. 1–41, hier n.p. (Foto: Persee, <a href="https://www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_1921_num_21_1_2892">CC BY-NC-ND 4.0</a>)</figcaption></figure></div> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Das Projekt</strong></h3> <p>In meinem Dissertationsprojekt untersuche ich Publikationen der Jahre 1870 bis 1970, die zum wissenschaftlichen Genre der Anthropologie der Frau gehören, in Hinblick auf die produzierten und zur Herstellung von wissenschaftlicher Evidenz verwendeten Bilder. Im Zentrum des Erkenntnisinteresses steht die Rekonstruktion eines wissenschaftlichen Blicks auf Körper, der länderübergreifend von Mechanismen der Vergeschlechtlichung und Rassifizierung geprägt war. Bilder werden in sich befragt, um ihre Konstruiertheit im Rahmen der Herstellung von Evidenz und Wissen zu begreifen. Bestehenden Vorarbeiten möchte ich neue Aspekte hinzufügen, indem ich das Genre der „Sonderanthropologie der Frau“ (Claudia Honegger) in der zweiten Hälfte des 19. und in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts transnational weiterverfolge. Ein Schwerpunkt soll auf den Entstehungs- und Entnahmekontexten von Bildern liegen. Dabei geraten die unmittelbaren Strategien der Inszenierung, aber auch die Handlungsmöglichkeiten der Abgebildeten in den Fokus. Darauf aufbauend soll analysiert werden, wie Bilder in einen wissenschaftlichen Rahmen eingeführt, verwendet, bearbeitet wurden – und wie sie Vorstellungen von „Rasse“ und Geschlecht konstruierten.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Warum Paris?</strong></h3> <p>Ich bin nach Paris gekommen, um mehrere Forschungspfade und Hypothesen zu überprüfen, die das transnationale Profil meiner Fragestellung ausmachen. Erstens beabsichtigte ich, das Korpus der französischsprachigen Beiträge zum wissenschaftlichen Subfeld der Anthropologie der Frau zu sichten. Ausgangspunkt war die Annahme eines transnationalen Forschungsdiskurses in der zweiten Hälfte des 19. und ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts, der sich mit der anthropologischen Untersuchung „der Frau“ beschäftigte. „Die Frau“ stand meistens synonym für die „außereuropäische Frau“, in deren Darstellung sich Vorstellungen von der norm- und normalitätsgebenden „(west-)europäischen Frau“ spiegelten. Bildlichkeit spielte in diesem Konstruktionsprozess eine zentrale Rolle. Daher untersuchte ich die zusammengestellten Quellen zweitens auf ein gemeinsames Bildrepertoire, das Aufschlüsse über gemeinsame Verständnisse und Blicke in der Herstellung von wissenschaftlicher Evidenz und Körperbilder im untersuchten Zeitraum geben konnte.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="460" height="805" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild2.jpg" alt="" class="wp-image-3965" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild2.jpg 460w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild2-171x300.jpg 171w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild2-286x500.jpg 286w" sizes="auto, (max-width: 460px) 100vw, 460px" /><figcaption class="wp-element-caption">Jules Michelet, La Femme, Paris 1860<sup>1</sup>, Titelei (Foto: Lydia Bucher)</figcaption></figure></div> <p>Drittens prüfte ich das Verhältnis von Forschenden und Beforschten im Rahmen der damaligen Feldforschung, in Instituten, Kliniken, Missionsstationen etc.: Welche Konstellationen waren notwendig, damit studierte Bevölkerungen und Individuen an Befragungen teilnahmen, körperlichen Untersuchungen zustimmten, sich fotografieren ließen, sich vielleicht sogar nackt fotografieren ließen? In der kolonial-asymmetrischen Machtsituation war dies nicht immer eine Frage von Überzeugungsarbeit, sondern häufig eine des impliziten oder expliziten Zwangs, der Überlistung, der Bestechung, aber auch des Austauschs und Handels. Also ging ich der Frage nach, welche Interessen auf beiden Seiten in solche Situationen hineingespielt und welche Formen der Gewalt Anwendung gefunden haben.</p> <p>Viertens spürte ich den sogenannten „indigenen Anthropologen“ nach. Dieser kritikwürdige Begriff bezeichnet verschiedene Abstufungen von Forschern und wissenschaftlichem Personal, die in der französischen Kolonialverwaltung als „indigen“ bezeichnet wurden. In Indochina und in Französisch-Westafrika beispielsweise setzte die Kolonialverwaltung zunehmend auf die Einbindung lokaler Kräfte, auch im Bildungssystem und in den Wissenschaften. Spezielle Schulen bildeten die „lokalen Anthropologen“ aus. Zu unterschiedlichen Graden war es ihnen möglich, am wissenschaftlichen Betrieb teilzuhaben, etwa indem sie ihre eigenen Forschungen publizieren konnten. Mich interessierte, ob sich ihre Zugänge zur Untersuchung und Darstellung „der Frau“ von denen ihrer westlichen Kollegen unterschieden. Diesen Aspekt beleuchteten meine Pariser Archivfunde besonders gewinnbringend.&nbsp;</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>„Indigene Anthropologen“ im französischen Kolonialreich</strong></h3> <p>In den französischen Kolonien haben Kolonialverwaltungen verschiedene Allianzen mit den scheinbar homogen unterdrückten und kolonisierten Bevölkerungen geschmiedet. Als <em>broker</em> und <em>go-betweens</em> hatten verschiedene „lokale“ Akteure eine herausgehobene Stellung im kolonialen System inne, etwa in der Wissensproduktion. Dahinter stand die Idee um 1900, dass das Kontinentalfrankreich als <em>grande patrie</em> die (rassifizierten und hierarchisierten) <em>petites patries</em> integrieren, durchdringen, „zivilisieren“ und weiter kolonisieren sollte. Als ein Vehikel diente das Bildungssystem.</p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="375" height="532" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild3.jpg" alt="" class="wp-image-3966" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild3.jpg 375w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild3-211x300.jpg 211w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild3-352x500.jpg 352w" sizes="auto, (max-width: 375px) 100vw, 375px" /><figcaption class="wp-element-caption">Porträt von Đỗ Xuân Hợp (1906–1985): Arzt, Professor, Hochschullehrer, General und Gründungsmitglied zahlreicher wissenschaftlicher Vereinigungen, etwa des Institut Indochinois pour l’Étude de l’Homme (Foto: <a href="https://vi.wikipedia.org/wiki/T%E1%BA%ADp_tin:Giao_su_Do_Xuan_Hop.jpg">LRBot</a>, Lizenz: <a href="https://creativecommons.org/public-domain/">Public Domain</a>)</figcaption></figure></div> <p>Der Begriff des „indigenen Anthropologen“ wurde häufig kritisiert. Er ist allein schon deshalb unpassend, weil die als „indigen“ oder „lokal“ bezeichneten Forscher zumeist Eliten, städtischen Milieus und/oder sozial dominanten Gruppen entstammten. In Französisch-Westafrika waren diese intellektuellen <em>go-betweens</em> zunächst die sogenannten <em>fils de chef</em>, also Söhne lokaler Eliten, in Indochina einige wenige vietnamesische, meist doppelt sozialisierte Autoren aus der kulturellen und intellektuellen Elite urbaner Räume. Diese Forscher blickten auf das „Andere“ in ihren „eigenen“ Gesellschaften, also etwa Gesellschaften, die im Hinterland oder in Bergregionen wohnten. Trotz der Problematik hat die Forschungsliteratur wenige begriffliche Kompromisse gefunden, daher wird in diesem Bericht – bis auf Weiteres – auf diese unglückliche Formel rekurriert.</p> <p>Bereits vor der Einrichtung von Schulsystemen waren Akteure aus den Kolonien in der Lage, an der Wissensproduktion teilzuhaben. Mit Beginn der Kolonisierung fungierten „lokale“ Akteure etwa als Übersetzer, Informanten und Assistenten für kontinentalfranzösische Forscher im Bereich der Anthropologie und Ethnologie. Sie entwickelten zugleich Wege, eigene lokalhistorische und -ethnografische Forschungsinteressen zu verfolgen, ihre Publikationen stießen jedoch in der Regel auf wenig Resonanz.</p> <p>Die Zwischenkriegszeit brachte neue Formen der institutionellen Beteiligung für die intellektuellen <em>go-betweens.</em> Die Möglichkeiten zur Publikation wurden besser und die Chance auf Anerkennung wuchs. In Indochina sowie in Französisch-Westafrika eröffneten sich um 1940 gar professionelle Karrieren und neue Betätigungsfelder für „lokale“ Forscher:&nbsp; Ab 1929 erhielten etwa vietnamesische Forscher Zugang zu Assistenzposten an der École Française d’Extrême-Orient (EFEO, seit 1898/1901), ab 1939 konnten sie vollwertige Mitglieder werden. In Französisch-Westafrika brachte die Gründung des Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) 1938 in Dakar neue Aufstiegschancen.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Auf den Spuren der „indigenen Anthropologen“ in Paris</strong></h3> <p>Die sogenannten „indigenen Anthropologen“ nahmen eine Art Zwischenposition ein. Diese macht sie zu spannenden Akteuren der Wissensproduktion, denn in der Regel übernahmen sie die Methoden und Methodologie des kolonialistischen Wissenschaftssystems und befriedigten mit ihrer Forschung zumeist koloniale Bedürfnisse der Durchdringung und Konsolidierung. Allerdings legte die Integration „lokaler“ Akteure in verschiedenen kolonialen Kontexten auch einen Grundstein für die kulturelle Unabhängigkeit der kolonisierten Gesellschaften: „Indigene Anthropologen“ schufen in vielen Fällen die ersten verschriftlichten Zusammenstellungen von Geschichten und Kulturen bestimmter Regionen. Diese Werke waren Kristallisationspunkte für die Bildung einer kulturell unabhängigen gemeinsamen Identität. „Indigene Anthropologen“ beteiligten sich später häufig direkt an den Unabhängigkeits- und Dekolonisierungsbewegungen. Ein Beispiel hierfür sind die zwei Bände der „Contes populaires du Mali“ von Mamby Sidibé. </p> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full"><img loading="lazy" decoding="async" width="505" height="599" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild4.jpg" alt="" class="wp-image-3967" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild4.jpg 505w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild4-253x300.jpg 253w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/04/Bild4-422x500.jpg 422w" sizes="auto, (max-width: 505px) 100vw, 505px" /><figcaption class="wp-element-caption">Mamby Sidibé, Contes populaires du Mali, Bd. 1, Paris 2000 [Neuauflage], Einband (Foto: © <a href="https://www.presenceafricaine.com/contes-afrique-caraibes/1026-contes-populaires-du-mali-i-9782708704114.html">Présence Africaine Editions</a>)</figcaption></figure></div> <p>Zunächst versuchte ich, westafrikanische Autoren in den Pariser Archiven aufzuspüren. Entgegen zahlreichen Hinweisen in Sekundärliteratur und Online-Archivdatenbanken war das Auffinden der Publikationen und Publikationsorgane der westafrikanischen Autoren schwierig bis unmöglich. Die Vernetzung am DHIP versetzte mich in die Lage, mit einigen Expert:innen afrikanischer Geschichte zu sprechen und die Hürden anzusprechen, auf die ich immer wieder stieß. Die Kolleg:innen rieten mir, verstärkt die Archive in Dakar und anderswo zu berücksichtigen; in Paris seien die Aussichten auf Funde in meinem Fall begrenzt.</p> <p>Für Indochina konnte ich dagegen ein etwas größeres Quellenkorpus zusammenstellen. Die Publikationen verschiedener Institutionen des kolonialen Bildungssystems schlossen zeit ihres Bestehens französischsprachige Beiträge „lokaler“ Forscher ein, etwa der <em>Bulletin de l‘École Française d’Extrême-Orient</em> <em>(BEFEO)</em>. „Indigene Anthropologen“ widmeten sich einer großen Bandbreite von Themengebieten, darunter vor allem ethnologischen und ethnografischen, aber auch linguistische, literarische, archäologische, religiöse, anthropologische und anatomische Fragen beschäftigten sie. Letztere beiden Komplexe sind für meine Fragestellung besonders relevant, zeichneten sich allerdings nicht durch eine zahlenmäßig signifikante Präsenz in den Publikationen oder eine herausgehobene Verwendung von Bildlichkeit hervor. Allerdings geben einige Funde Anlass für weitere Überlegungen.</p> <h3 class="wp-block-heading"><strong>Fotografie und Anthropologie: Blicke auf Körper im Forschungsprozess</strong></h3> <p>Bei der Auswertung meiner Archivrecherchen wird sich mein Interesse insbesondere auf die Strategien zur visuellen Evidenzerzeugung richten. Wie verwendeten die Autoren aus Westafrika und Indochina wissenschaftliche Visualisierungen wie schematische Zeichnungen, Tabellen, Häufungsschemata, Röntgenaufnahmen und, allen voran, Fotografien? Fotografien wurde im hier relevanten Zeitraum ein gehobenes Maß an Objektivität zugeschrieben, wie aber war das Verhältnis der „nicht westlichen<a>“</a> Forscher zu diesem bildgebenden Verfahren? Wie das ihrer kontinentalfranzösischen Kollegen im Vergleich? Wie platzierten sie die vermeintlich objektiven Bilder im Rahmen einer Wissensproduktion, in der Fragen von „Rasse“ und Geschlecht verhandelt wurden? Das Stipendium am DHIP versetzt mich in die Lage, diese Fragen anhand von Quellen aus Pariser Archiven testen.</p> Call vor Papers: Mit dem Zweiten Weltkrieg abschließen? Zivilbevölkerung zwischen Befreiung und Wiederaufbau https://dhip.hypotheses.org/3901 Dialog und Austausch urn:uuid:8c50e738-4648-344f-47b2-9fbc265a2e2d Fri, 29 Mar 2024 07:48:39 +0000 Tagung der Universität Lothringen (CRULH), des Goethe-Instituts Nancy und des Musée lorrain/Palais ducal im Rahmen der Mission »80 ans de Libération« mit Unterstützung der Stadt Nancy und des Deutschen Historischen&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-full"><img decoding="async" loading="lazy" width="800" height="527" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/large_000000.jpg" alt="" class="wp-image-3915" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/large_000000.jpg 800w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/large_000000-300x198.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/large_000000-500x329.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/large_000000-768x506.jpg 768w" sizes="(max-width: 800px) 100vw, 800px" /></figure> <h3 class="wp-block-heading">Tagung der Universität Lothringen (CRULH), des Goethe-Instituts Nancy und des Musée lorrain/Palais ducal im Rahmen der Mission »80 ans de Libération« mit Unterstützung der Stadt Nancy und des Deutschen Historischen Instituts Paris </h3> <p><strong>Wann</strong>: 19.–20.9.2024 <br><strong>Wo</strong>: Nancy <br><strong>Bewerbungsschluss</strong>: 26. April 2024 </p> <p>Wie haben Zivilisten in Frankreich, Belgien, Luxemburg, den Niederlanden und Italien sowie in Deutschland und Österreich die Zeit der »Befreiung« erlebt? Konnten Sie mit dem Zweiten Weltkrieg »abschließen« und wie taten sie dies? Die Tagung anlässlich des 80. Jahrestags von <em>débarquement</em> und <em>Libération</em> geht von der Prämisse aus, dass Frauen und Männer in den genannten Gebieten über nationale Unterschiede hinaus eine gemeinsame Erfahrung des Kriegsendes und ein gemeinsames Schicksal teilten. Deshalb sollen Status, Erlebnisse und Gefühle der Zivilbevölkerung vor dem Hintergrund des Kriegsendes untersucht werden. Dieses bestand meist aus einer Abfolge von Phasen des Wartens, der Kämpfe, unmittelbarer Gefahr und Instabilität und der Neuordnung der Nachkriegsgesellschaften. Dabei kommen Erwartungen und Ängste, die Interaktionen der Zivilbevölkerung mit Militärs beider Seiten sowie den Angehörigen anderer Länder und Staatenlosen in den Blick, ihre Überlebensstrategien und Anpassungsversuche an die permanent sich wandelnde Situation. Wie gelang es den Menschen, mit dem Krieg abzuschließen?</p> <p>Die Organisatorinnen und Organisatoren schlagen mehrere thematische Achsen vor, in die sich die vorgeschlagenen Beiträge einordnen können: Zivilbevölkerung während der bewaffneten Befreiung; Koexistenz von Zivilisten und Soldaten nach den Kämpfen; Normalität und Vergessen; Erinnerung.</p> <p>Diese Tagung wird von der Universität Lothringen (CRULH), dem Goethe-Institut Nancy und dem Musée lorrain/Palais ducal im Rahmen der Mission »80 ans de Libération« organisiert, mit Unterstützung der Stadt Nancy und des Deutschen Historischen Instituts Paris.</p> <p><strong>Beitragsvorschläge</strong> (maximal 3000 Zeichen, mit einem kurzen Lebenslauf) sind <strong>bis 26. April 2024</strong> bei den Organisatorinnen und Organisatoren einzureichen: <a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,ncwtgpv0lcncdgtvBwpkx\/nqttckpg0ht');">laurent.jalabert@univ-lorraine.fr</a>, <a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,lgcp\/pqgn0itcpfjqoogBwpkx\/nqttckpg0ht');">jean-noel.grandhomme@univ-lorraine.fr</a>. Eine Rückmeldung erfolgt nach der Sitzung des wissenschaftlichen Beirats, Anfang Mai 2024.</p> <p>Vorträge können <strong>in französischer, deutscher oder englischer</strong> <strong>Sprache</strong> gehalten werden. Es wird keine Simultanübersetzung geben, sodass zumindest passive Kenntnisse des Französischen und der weiteren genannten Sprachen begrüßenswert sind.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/2024_cfp_en_finir_avec_la_guerre_de_en.pdf">» Zum Call for Papers (auf deutsch und englisch)</a></p> <div style="height:100px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <p><em>Bild in der Vorschau und im Beitrag:</em> Befreiung Eindhovens, 20.9.1944, Fotograf: Malindine E. G. (Capt), No 5 Army Film and Photographic Unit, Imperial War Museum. Lizenz: <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.iwm.org.uk/corporate/policies/non-commercial-licence" target="_blank">IWM Non Commercial License</a>, <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205189064" target="_blank">https://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205189064</a>.</p> Call for papers: Wartime Occupations in Europe (20th–21st Centuries). Socio-Historical Perspectives https://dhip.hypotheses.org/3867 Dialog und Austausch urn:uuid:6e24a2bc-5ab6-8155-c7f0-e3416b54e79e Mon, 25 Mar 2024 10:35:17 +0000 Internationale Tagung der Forschungsallianz »Krieg und Gesellschaft in Mittel- und Osteuropa, 20. bis 21. Jahrhundert« an der EHESS, 7. und 8. November 2024 Wo: EHESS Wann: 7.–8. November 2024 Bewerbungsschluss:&#46;&#46;&#46; <figure class="wp-block-image size-full"><img decoding="async" loading="lazy" width="1336" height="1052" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Cinema_1940.webp" alt="" class="wp-image-3877" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Cinema_1940.webp 1336w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Cinema_1940-300x236.webp 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Cinema_1940-500x394.webp 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Cinema_1940-768x605.webp 768w" sizes="(max-width: 1336px) 100vw, 1336px" /></figure> <h2 class="wp-block-heading">Internationale Tagung der Forschungsallianz »Krieg und Gesellschaft in Mittel- und Osteuropa, 20. bis 21. Jahrhundert« an der EHESS, 7. und 8. November 2024</h2> <p><strong>Wo:</strong> EHESS <br><strong>Wann:</strong> 7.–8. November 2024 <br><strong>Bewerbungsschluss:</strong> Mai 2024 </p> <p class="has-drop-cap">Gemeinsam mit dem neugegründeten <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.maxweberstiftung.de/en/research/projects/max-weber-eastern-europe.html" target="_blank">Max Weber Netzwerk Osteuropa</a> innerhalb der Max Weber Stiftung und dem <a rel="noreferrer noopener" href="https://cmb.hu-berlin.de/" target="_blank">Centre Marc Bloch</a> ist das Deutsche Historische Institut Paris Partner einer internationalen Tagung, die am 7. und 8. November 2024 an der EHESS stattfinden wird. Die Tagung wird von der Forschungsallianz »<a rel="noreferrer noopener" href="https://www.ehess.fr/fr/guerre-et-soci%C3%A9t%C3%A9-europe-centrale-et-orientale-20e-21e-si%C3%A8cles" target="_blank">Krieg und Gesellschaft in Mittel- und Osteuropa, 20. bis 21. Jahrhundert</a>« organisiert, die vom <a rel="noreferrer noopener" href="https://cercec.ehess.fr/" target="_blank">CERCEC</a>, von der <a rel="noreferrer noopener" href="https://ims.fsv.cuni.cz/en" target="_blank">Karls-Universität Prag</a> und dem <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.lvivcenter.org/en/" target="_blank">Zentrum für Stadtgeschichte in Lviv</a> gegründet wurde, und im Rahmen des <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.ehess.fr/fr/euretes" target="_blank">EURETES-Programms mit Unterstützung des französischen Forschungsministeriums MESR</a> finanziert wird.</p> <p>Ziel ist es, einen interdisziplinären Dialog zwischen Historikerinnen und Historikern, Soziologinnen und Soziologen sowie Forschenden aus anderen Sozialwissenschaften zu eröffnen, um die soziale Erfahrung der Kriegszeitbesetzung besser zu konzeptualisieren und über den 1945 etablierten Deutungsrahmen hinauszugehen. Um militärische Besetzung als soziales Phänomen besser zu verstehen, werden militärische Besatzungssituationen und -erfahrungen in ganz Europa vom Beginn des 20. Jahrhunderts bis heute vergleichend diskutiert. Zentrale Perspektiven der Tagung betreffen die Untersuchung sozialer Akteure, der Zeitlichkeit der Besatzungserfahrung und ihrer Räume, der Konkurrenz zwischen Normensystemen und sozialen Ordnungen, der wirtschaftlichen und materiellen Dimensionen, der Rolle der Kriege und der Verbindung zwischen Besatzung und Massengewalt.</p> <p>Eine vollständige Ausschreibung findet sich unten im Anhang.</p> <p>Wir laden alle Forschenden aus den Sozialwissenschaften einschließlich Historikerinnen und Historikern ein, <strong>Abstracts (maximal 700 Wörter)</strong> über Besatzungen in Kriegszeiten im 20. und 21. Jahrhundert in Europa einzureichen. Die Tagung wird einen halbtägigen Workshop beinhalten, der ausdrücklich einer interdisziplinären Diskussion über Quellen und Methoden gewidmet ist; die Einreichungen sollten sich ebenfalls auf diese Fragen beziehen. Alle Bewerbungen müssen <strong>bis zum 3. Mai 2024 </strong>an folgende Adresse gesendet werden: <a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto('ocknvq,yctvkogqeewrcvkqpu0eqphgtgpegBiockn0eqo');">wartimeoccupations.conference@gmail.com</a>.</p> <p>Die <strong>Tagungssprache</strong> ist Englisch. Bewerbungen können in den meisten europäischen Sprachen, einschließlich Ukrainisch, eingereicht werden. Englischkenntnisse sind für die Teilnahme nicht erforderlich, auch wenn ein gutes Verständnis wünschenswert ist, um den Diskussionen folgen zu können. Die Organisatoren können Teilnehmer mit unzureichenden Englischkenntnissen, aber soliden wissenschaftlichen Beitragsvorschlägen während der Tagung unterstützen.</p> <p>Die Organisatoren werden versuchen, alle Kosten für Teilnehmer zu decken, die nicht von ihren Heimateinrichtungen finanziert werden. Die Kosten für alle ukrainischen Teilnehmer (die derzeit in der Ukraine leben oder ins Ausland geflohen sind) werden vollständig gedeckt.</p> <p><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2023/CFP_deutsch_Aktuelle_Fragen_und_Perspektiven_auf_die_deutsche_Kolonialgeschichte.pdf"></a><a href="https://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/DHI_Paris/07_Newsroom/2024/CfP_Wartime_Occupations_in_Europe_2024_Paris_7-8_nov_2024.pdf">» Zum Call for Papers auf Englisch (pdf)</a></p> <p><strong>Wissenschaftliches Komitee: </strong>Xavier Bougarel (EHESS), Masha Cerovic (CERCEC-EHESS), Franziska Exeler (Freie Universität Berlin – Cambridge), Jürgen Finger (Institut historique allemand de Paris), Laurent Gayer (CERI-Sciences Po Paris), Ota Konrad (Charles University, Prague), Lukasz Krzyzanowski (Warsaw University), Sophie Lambroschini (Centre Marc Bloch), Anne Le Huérou (University Paris Nanterre), Silvia Serrano (Sorbonne Université), Ioulia Shukan (University Paris Nanterre), Iuliia Skubytska (Princeton University), Ismee Tames (NIOD Institute for War, Holocaust and Genocide Studies, Utrecht University)</p> <p><em>Bild in der Vorschau und im Beitrag: </em>»30 Juin. Un Dimanche matin au [sic] Champs-Élysées«. Le Cinéma Marignan réservé aux soldats allemands, 30.6.1940, Quelle: <a rel="noreferrer noopener" href="https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/occupation-allemande-1940-1944-30-juin-1940-le-cinema-marignan-reserve-aux#infos-secondaires-detail" target="_blank">Musée Carnavalet, PH19687</a>.</p> Krise, von unten betrachtet https://dhip.hypotheses.org/3565 Dialog und Austausch urn:uuid:807ac5f8-6c60-dbac-c29d-a893641d29a5 Tue, 19 Mar 2024 09:38:16 +0000 Jede Krise hat zwei Seiten: Von oben betrachtet, aus der Sicht von Experten, politischen und wirtschaftlichen Entscheidungsträgern stellt sich die Gemengelage oft anders dar als aus der Perspektive von Arbeitnehmern&#46;&#46;&#46; <div class="wp-block-cover alignfull is-light"><span aria-hidden="true" class="wp-block-cover__background has-background-dim-0 has-background-dim"></span><img decoding="async" loading="lazy" width="1499" height="656" class="wp-block-cover__image-background wp-image-3847" alt="" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/petznick_03_1499x656pxjpeg2.jpg" data-object-fit="cover" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/petznick_03_1499x656pxjpeg2.jpg 1499w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/petznick_03_1499x656pxjpeg2-300x131.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/petznick_03_1499x656pxjpeg2-500x219.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/petznick_03_1499x656pxjpeg2-768x336.jpg 768w" sizes="(max-width: 1499px) 100vw, 1499px" /><div class="wp-block-cover__inner-container"> <p class="has-text-align-center has-white-color has-text-color has-background" style="background-color:#f0751800;font-size:60px;text-transform:uppercase"></p> </div></div> <div style="height:30px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-columns is-layout-flex wp-container-3"> <div class="wp-block-column is-layout-flow" style="flex-basis:66.66%"> <p>Jede Krise hat zwei Seiten: Von oben betrachtet, aus der Sicht von Experten, politischen und wirtschaftlichen Entscheidungsträgern stellt sich die Gemengelage oft anders dar als aus der Perspektive von Arbeitnehmern und Konsumenten. Dies galt auch im Falle der Weltwirtschaftskrise. Vor dem Hintergrund der Erfahrungen mit Inflationskrisen in den 1920er Jahren richteten die französischen Regierungen der frühen 1930er Jahre ihre Politik auf die Stabilisierung des Franc aus und versuchten, ihn mittels deflationistischer Maßnahmen zu stärken. Französische Unternehmen dagegen kämpften mit dem Zusammenbruch des Außenhandels und sahen die Krise als Überproduktionskrise, der sie mit einer Drosselung der Produktion entgegenzuwirken versuchten.</p> </div> <div class="wp-block-column is-layout-flow" style="flex-basis:33.33%"> <p class="has-background has-medium-font-size" style="background-color:#f0f0f0">Ein weiterer Lesetipp ist der Blogbeitrag von Sebastian Petznick zur <a href="https://dhip.hypotheses.org/2445"><mark style="background-color:#ff6900" class="has-inline-color has-white-color"><strong>VIE CHÈRE</strong></mark></a>, der ebenfalls in unserem Blog <strong>Dialog &amp; Austausch</strong> erschienen ist.</p> </div> </div> <p>Der Blick von unten stellte sich völlig anders dar. Aus dieser Perspektive zeigte sich die Krise vor allem in Form einer Konsumkrise. Arbeitnehmer waren von Lohnkürzungen, Kurzarbeit und Entlassungen betroffen, besonders in stark industrialisierten Regionen wie dem Département Nord. Die daraus resultierenden Einkommenseinbußen mussten durch Konsumverzicht aufgefangen werden, der Lebensstandard der französischen Arbeiterschaft sank um 15 bis 17%.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/3565#footnote_0_3565" id="identifier_0_3565" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Andr&eacute; Gueslin: Une histoire de la grande pauvret&eacute; dans la France du XXe si&egrave;cle, Paris 2013 [2004], S. 72&ndash;79.">1</a></sup> Damit veränderte sich auch die Wahrnehmung der <em>vie chère</em>: Waren in den 1920er Jahren vor allem steigende Preise für steigende Lebenshaltungskosten verantwortlich gemacht worden, so rückte nun verstärkt die Einnahmenseite in den Fokus. Dem Kampf gegen Lohnkürzungen und Arbeitslosigkeit<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/3565#footnote_1_3565" id="identifier_1_3565" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Kurzarbeit wurde mit dem Begriff ch&ocirc;mage partiel bezeichnet und somit als Form der Arbeitslosigkeit verstanden.">2</a></sup> wurde daher entscheidende Bedeutung beigemessen, auch weil eine allgemeine soziale Absicherung gegen Arbeitslosigkeit nicht existierte. Gewerkschaften und Arbeitslosenkomitees – die sogenannten <em>comités des chômeurs</em> – versuchten hier Verbesserungen zu erwirken.</p> <p>Ihre Proteste richteten sich primär auf den lokalen Raum, da in den 1930er Jahren soziale Absicherung noch vor allem von den Gemeinden organisiert wurde. Auch Arbeitslosenunterstützung gab es nur, wenn die jeweilige Stadtverwaltung einen lokalen <em>fonds de chômage </em>(Arbeitslosenfonds) eingerichtet hatte, aus dem die Unterstützung bezahlt werden konnte. Gerade in stark industrialisierten Regionen, die in der Weltwirtschaftskrise besonders stark von Arbeitslosigkeit betroffenen waren, entstand eine ausgeprägte Protestkultur. Ich werde im Folgenden einige Elemente dieser Protestkultur vorstellen und stütze mich auf Quellen für das Département Nord, die ich mithilfe eines zweimonatigen Reisestipendiums des DHI Paris sichten konnte.</p> <p>Es ist nicht leicht, das Ausmaß des Problems Arbeitslosigkeit in der Zwischenkriegszeit in Frankreich genau zu umreißen. Gerade weil es keine allgemeine Arbeitslosenversicherung gab, fehlen auch systematisch erhobene Statistiken. Zahlen existieren meist nur aus Gemeinden, in denen einen <em>fonds de chômage</em> existierte. Und selbst dort spiegeln die Zahlen nur begrenzt den tatsächlichen Umfang des Problems wider, denn gezählt wurden nur Arbeitslose, die Unterstützung erhielten. Und der Zugang zu den Fonds war oft mit hohen Hürden verbunden – die <em>chômage partiel </em>war beispielsweise grundsätzlich ausgenommen (mehr dazu später). Es ist also davon auszugehen, dass die Zahlen teilweise deutlich über den offiziellen Statistiken lagen. Einen Eindruck der Größenordnung des Problems kann aber der relative Anstieg vermitteln: Zählte die nationale Statistikbehörde Statistique générale de la France für den Dezember 1929 noch 817 (unterstützte) Arbeitslose, so stieg die Zahl binnen eines Jahres auf 147.009, bis Dezember 1932 sogar auf 277.109 an.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/3565#footnote_2_3565" id="identifier_2_3565" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Bulletin de la Statistique g&eacute;n&eacute;rale de la France, 1/1930, S. 142 ; Bulletin de la Statistique g&eacute;n&eacute;rale de la France, 1/1933, S. 169.">3</a></sup></p> <p>Das Département Nord war in besonderem Maße betroffen. Die Metropolregion Lille-Roubaix-Tourcoing, aber auch Städte wie Valenciennes gehörten zu den Industriezentren des Landes, die stark von der Krise getroffen wurden.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/3565#footnote_3_3565" id="identifier_3_3565" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Die offizielle Statistik wies f&uuml;r das D&eacute;partement Nord Anfang 1932 38.460 (unterst&uuml;tzte) Arbeitslose aus. Bis 1935 kletterte die Zahl auf 71.318, vgl Gabrielle Letellier, et al.: Enqu&ecirc;te sur le ch&ocirc;mage, Bd. I: Le ch&ocirc;mage en France de 1930 &agrave; 1936, Paris 1938, S. 120&ndash;121.">4</a></sup> Bereits 1931 gründete sich in Lille ein erstes <em>comité des chômeurs</em>. Federführend dabei war der kommunistische Gemeinderat Kléber Lahaye, der auch in den Folgejahren eine wichtige Figur der Bewegung vor Ort blieb. Auch zum kommunistischen Gewerkschaftsbund CGTU gab es enge personelle Beziehungen, etwa in der Figur der regionalen Gewerkschaftssekretärin Martha Desrumeaux. Diese Nähe hat auch damit zu tun, dass in den meisten größeren Städten Sozialisten Bürgermeister waren und der PCF zumindest für Linke die natürliche Opposition darstellte. Dennoch kann man die <em>comités des chômeurs </em>nicht einfach mit dem PCF gleichsetzen: Zumindest in größeren Städten gab es meist verschiedene Komitees mit unterschiedlicher politischer Ausrichtung.<sup><a href="https://dhip.hypotheses.org/3565#footnote_4_3565" id="identifier_4_3565" class="footnote-link footnote-identifier-link" title="Michael Seidman hat zudem darauf hingewiesen, dass die Komitees mit ihren sozialpolitischen Forderungen auch Attraktivit&auml;t jenseits des kommunistischen Spektrums entfaltet h&auml;tten und man daher die Mitgliedschaft in einem Komitee nicht unbedingt als Unterst&uuml;tzung des Kommunismus zu verstehen sei, vgl. Michael Seidman: Making the French Unemployed Work, 1930&ndash;1936, in: French History 18/2 (2004), S. 196&ndash;221, S. 201&ndash;202.">5</a></sup></p> <div style="height:15px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-1.jpg" alt="" class="wp-image-3570" width="600" height="421" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-1.jpg 1200w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-1-300x210.jpg 300w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-1-500x350.jpg 500w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-1-768x538.jpg 768w" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" /><figcaption class="wp-element-caption">Demonstrationsaufruf der Arbeitslosenkomitees Lille | Archives départementales du Nord (ADN) M 616/26.</figcaption></figure></div> <p>Die <em>comités des chômeurs </em>betrachteten sich als Vertreter der Interessen der arbeitslosen Bevölkerung vor Ort. Hierzu organisierten sie regelmäßige Veranstaltungen, bei denen Forderungen an die Stadt und andere staatliche Ebenen formuliert wurden. Die städtische Öffentlichkeit spielte dabei eine entscheidende Rolle. Die Komitees führten öffentliche Informationsveranstaltungen durch, hielten Demonstrationen ab und veröffentlichten Plakate sowie Flugblätter zu aktuellen politischen Konflikten. Sie druckten auch Arbeitslosenzeitungen, die manchmal nicht mehr waren als billig reproduzierte bedruckte Blätter von der Größe eines Briefbogens. Nur größere – und finanzstärkere – Komitees druckten Zeitungen, die sich im Format und der Aufmachung an anderen Presseerzeugnissen orientierten. Außerhalb des eigenen Milieus scheinen diese Zeitungen jedoch auf wenig Resonanz gestoßen zu sein. Sie dienten eher als Mittel der internen Information und Mobilisierung. Einen ähnlichen Zweck erfüllten Kongresse: Zur Koordination mit anderen Komitees organisierten die <em>comités des chômeurs</em> regionale Treffen und einmal im Jahr einen nationalen Kongress, wobei letzterer stark von der Union der Arbeitslosenkomitees aus der Region Paris dominiert wurde. Ein weiterer zentraler Aspekt ihrer Tätigkeit war die <em>entreaide</em>, also die konkrete Hilfe und Unterstützung für die Arbeitslosen. Die lokalen Komitees organisierten Lebensmittel- und Kleiderausgaben sowie im Winter die Verteilung preiswerter Kohlen in ihren Vierteln. Um diese Aktivitäten zu finanzieren, veranstalteten sie regelmäßig Benefizkonzerte mit Theater- und Musikdarbietungen, gefolgt von Tanzveranstaltungen. Die Einnahmen flossen in ihre Arbeit. Zusätzlich warben sie um Spenden, beispielsweise durch den Verkauf von sogenannten <em>cartes de solidarité</em>, die gegen einen geringen Betrag erworben werden konnten.</p> <div style="height:15px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-2.jpg" alt="" class="wp-image-3572" width="414" height="600" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-2.jpg 827w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-2-207x300.jpg 207w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-2-345x500.jpg 345w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-2-768x1114.jpg 768w" sizes="(max-width: 414px) 100vw, 414px" /><figcaption class="wp-element-caption">Carte de solidarité, die die Reise zu einem internationalen Arbeitslosenkongress finanzieren sollte | ADN M 616/30.</figcaption></figure></div> <p>Der Protest der <em>comités des chômeurs</em> zielte in erster Linie auf die Verbesserung der Arbeitslosenunterstützung vor Ort ab. Neben konkreten materiellen Forderungen wie erhöhten Tagessätzen oder verbilligtem Zugang zum öffentlichen Nahverkehr oder städtischen Waschanstalten stand vor allem der Zugang zu diesen Unterstützungsleistungen im Fokus. Wie schon erwähnt war die <em>chômage partiel</em> komplett vom Zugang zu den <em>fonds de chômage</em> ausgenommen. Ähnliches galt etwa für Saisonarbeitskräfte. Und selbst „vollständig“ Arbeitslose mussten eine ganze Reihe von Kriterien erfüllen, bevor sie als Empfänger von Leistungen in Frage kamen: Die Arbeitslosigkeit musste „unfreiwillig“ sein, also nicht durch eigene Kündigung, und auf der wirtschaftlichen Lage des Unternehmens beruhen, was der Arbeitgeber bestätigen musste. Anerkannte Arbeitslose mussten sich mehrfach wöchentlich bei den Behörden melden und den Fortbestand der Arbeitslosigkeit nachweisen. In Lille wurden diese strengen Maßnahmen von den <em>comités de chômage </em>als unfair gebrandmarkt. Sie kritisierten dabei nicht nur, dass vielen Bedürftigen aufgrund dieser Bestimmungen die notwendige Unterstützung verweigert würde, sie brandmarkten das Prozedere auch als demütigend.</p> <div style="height:15px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-3.jpg" alt="" class="wp-image-3577" width="467" height="600" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-3.jpg 934w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-3-234x300.jpg 234w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-3-389x500.jpg 389w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-3-768x987.jpg 768w" sizes="(max-width: 467px) 100vw, 467px" /><figcaption class="wp-element-caption">Die Arbeitslosenkomitees der Stadt Lille verglichen die Bestimmungen des städtischen Arbeitslosenfonds mit barbarischen Foltermethoden. | La Voix des chômeurs (Nord), August 1933, S. 3.</figcaption></figure></div> <p>Mit zunehmender Dauer der Krise rückte auch die nationale Politik immer mehr ins Visier der Kritik. Ähnlich wie die Gewerkschaftsbünde CGT und CGTU lehnten auch die <em>comités des chômeurs</em> die Deflationspolitik der wechselnden französischen Regierungen ab. Die Kritik war ebenfalls Ausdruck einer abweichenden Krisendeutung von unten. Arbeitslosenkomitees und Gewerkschaften sahen im einbrechenden Konsum den Hauptfaktor für die wirtschaftliche Krise: Einkommensausfälle aufgrund von Lohnkürzungen und Arbeitslosigkeit führten zu geringerem Konsum, was wiederum negative Auswirkungen auf Händler und Produzenten hätte. Diese müssten Kosten sparen, sprächen Kündigungen aus oder kürzten Löhne und würden so den Teufelskreis weiter anheizen. Die Deflationspolitik der französischen Regierungen, die einen ausgeglichenen Staatshaushalt anstrebte und dazu Sozialausgaben und Gehälter im öffentlichen Dienst kürzte, erschien aus dieser Perspektive nicht nur als unsozial, sondern auch als ungeeignet, die Wirtschaftskrise zu beenden. Angesichts der Tatsache, dass steigende Lebenshaltungskosten bereits in den 1920er Jahren immer wieder zum Problem geworden waren, entwickelte sich teils beißende Kritik, die der Regierung vorwarf, kein Interesse an einer Lösung vor allem der sozialen Krise zu haben.</p> <div style="height:15px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <div class="wp-block-image"> <figure class="aligncenter size-full is-resized"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-4.jpg" alt="" class="wp-image-3580" width="440" height="670" srcset="https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-4.jpg 788w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-4-197x300.jpg 197w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-4-328x500.jpg 328w, https://dhip.hypotheses.org/files/2024/03/Abb-4-768x1170.jpg 768w" sizes="(max-width: 440px) 100vw, 440px" /><figcaption class="wp-element-caption">Kritik an der Deflationspolitik der Regierung Daladier 1933 und deren sozialen Konsequenzen (vorne: Finanz- und Haushaltsminister) | La Voix des chômeurs (Nord), August 1933, S. 2.</figcaption></figure></div> <p>Die Analyse der Quellen der lokalen <em>comités des chômeurs</em> eröffnet eine neue Perspektive auf die Deutung der Weltwirtschaftskrise in Frankreich. Aus der lokalen Alltagserfahrung der Konsumeinschränkung heraus entwickelte sich eine Interpretation der Krise, die deren sozialen Kosten in den Mittelpunkt stellte. Aus diesem Blickwinkelerschien die Krise als Fortsetzung der <em>vie chère </em>aus den 1920er Jahren. Diese Deutungen standen in Konkurrenz zur Krisenwahrnehmung der politischen und ökonomischen Eliten, die ihren Fokus auf die Stabilisierung der Wirtschaftsleistung legten. Die wahrgenommene anhaltende Unfähigkeit – oder gar der Unwillen – der französischen Politik, die soziale Krise zu bekämpfen, führte dazu, dass neben sozialen auch politische Reformen Teil der Debatten wurden. Perspektivisch deuten die lokalen Sozialproteste damit bereits auf die zweite Hälfte der 1930er Jahre und den <em>front populaire.</em> Die Entwicklung dieser Verbindung im lokalen Raum nachzuzeichnen wird dabei meine Aufgabe der kommenden Wochen sein.</p> <div style="height:15px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <ol class="footnotes"><li id="footnote_0_3565" class="footnote">André Gueslin: Une histoire de la grande pauvreté dans la France du XXe siècle, Paris 2013 [2004], S. 72–79.</li><li id="footnote_1_3565" class="footnote">Kurzarbeit wurde mit dem Begriff <em>chômage partiel</em> bezeichnet und somit als Form der Arbeitslosigkeit verstanden.</li><li id="footnote_2_3565" class="footnote">Bulletin de la Statistique générale de la France, 1/1930, S. 142 ; Bulletin de la Statistique générale de la France, 1/1933, S. 169.</li><li id="footnote_3_3565" class="footnote">Die offizielle Statistik wies für das Département Nord Anfang 1932 38.460 (unterstützte) Arbeitslose aus. Bis 1935 kletterte die Zahl auf 71.318, vgl Gabrielle Letellier, et al.: Enquête sur le chômage, Bd. I: Le chômage en France de 1930 à 1936, Paris 1938, S. 120–121.</li><li id="footnote_4_3565" class="footnote">Michael Seidman hat zudem darauf hingewiesen, dass die Komitees mit ihren sozialpolitischen Forderungen auch Attraktivität jenseits des kommunistischen Spektrums entfaltet hätten und man daher die Mitgliedschaft in einem Komitee nicht unbedingt als Unterstützung des Kommunismus zu verstehen sei, vgl. Michael Seidman: Making the French Unemployed Work, 1930–1936, in: French History 18/2 (2004), S. 196–221, S. 201–202.</li></ol> Ein Monat im Hôtel de Soubise: mein Praktikum im französischen Nationalarchiv https://francofil.hypotheses.org/8821 Franco-Fil urn:uuid:1c53de1e-a7b7-50c3-2e99-e123c5dcc4ed Wed, 13 Mar 2024 05:00:00 +0000 Ein Praktikum in einem großen staatlichen Archiv lohnt sich. Dabei sind jedoch ein paar Dinge zu beachten, besonders wenn das Archiv im Ausland liegt. Der Praktikumsbericht soll einen plastischen Eindruck von Atmosphäre und Herausforderungen bei der Arbeit in den Archives nationales vermitteln. Und nicht nur das: Ziel ist es auch,&#46;&#46;&#46; Tröt to Go: Kollaborative Social-Media-Wissenschaftskommunikation ohne Social Media mit Autodone https://dhdhi.hypotheses.org/8979 Digital Humanities am DHIP urn:uuid:0b63931a-0407-8c26-f51f-b6b7e7f567ab Wed, 06 Mar 2024 13:09:37 +0000 Mit dem neuen Autoscheduling-Service autodone für Mastodon stellt das Team des Instituts für Digital Humanities der Universität zu Köln (namentlich Jürgen Hermes und Philip Schildkamp) ein Tool vor, das nicht nur für die Wissenschaftskommunikation&#46;&#46;&#46; <p><em>Mit dem neuen Autoscheduling-Service autodone für Mastodon stellt das Team des Instituts für Digital Humanities der Universität zu Köln (namentlich <a rel="noreferrer noopener" href="https://dh.phil-fak.uni-koeln.de/mitarbeiterinnen/wissenschaftliche-mitarbeiterinnen/dr-juergen-hermes" target="_blank">Jürgen Hermes</a> und <a rel="noreferrer noopener" href="https://cceh.uni-koeln.de/personen/philip-schildkamp/" target="_blank">Philip Schildkamp</a>) ein Tool vor, das nicht nur für die Wissenschaftskommunikation der Geschichte interessant ist, sondern auch die Integration der Wissenschaftskommunikation in redaktionelle Workflows erleichtern kann. Vorgestellt wurde der Service in einem Praxisworkshop auf der DHd2024.</em></p> <p>Eine Tabelle, fünf Spalten, unendliche Möglichkeiten: Am 26.02.2024 feierte autodone Weltpremiere im <a href="https://dhd2024.dig-hum.de/w14-microblogging-mit-mastodon-fediverse-fedihum-und-co-in-den-digital-humanities-ein-praxisworkshop/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Workshop 14</a> auf der <a href="https://dhd2024.dig-hum.de/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">DHd2024</a>. Das Tool bietet ab sofort allen Fediverse-Nutzer*innen die Möglichkeit, Tröts als strukturierte Daten zu erstellen und nach einem vorab festgelegten Zeitplan automatisch zu posten. Das ist vor allem deshalb attraktiv, weil die zugrundeliegende Struktur denkbar einfach ist: Eine Tabelle in einem beliebigen Tabellentool (Google Spreadsheet, eine Excel-Datei … ) mit fünf Spalten dient als Grundlage. In dieser werden Datum, Uhrzeit, Textinhalt, Bild (in Form einer URL auf die entsprechende Web-Grafik) und Alternativtext zum Bild eingetragen; das Ganze als .tsv-Datei exportiert bzw. heruntergeladen, auf <a href="https://autodone.idh.uni-koeln.de/">autodone</a> in eine neue „Gruppe“ hochgeladen, und schon kann man die Tröts der nächsten Jahre sekundengenau vorausplanen und muss Mastodon eigentlich nie wieder aufmachen (was aber schade wäre, es ist nämlich nett dort. Und vielleicht kommentiert auch jemand und man möchte antworten <img src="https://s.w.org/images/core/emoji/14.0.0/72x72/1f609.png" alt="