Veille socio-économique Auvergne-Rhône-Alpes

Emploi - L'opération « L'Auvergne recrute » relancée en 2022 par la Marque Auvergne

Mon, 27 Sep 2021 09:23:34 +0200

Aider les entreprises à recruter sera l'axe majeur des actions mises en place par la Marque Auvergne en 2022. Cette association, qui a connu une forte croissance de ses adhérents (ils étaient 104 adhérents en 2018, ils sont plus de 375 aujourd'hui), est présidée par Nicolas Nuger. Elle « fédère des adhérents publics et privés auvergnats, qui s'engagent pour faire évoluer l'image de l'Auvergne au profit de son attractivité ». Défendre l'Auvergne Lors de son assemblée générale, les trois axes de travail stratégiques ont été rappelés : « travailler la fierté, travailler avec et pour nos entreprises, travailler nos réseaux ». Recevez par mail notre newsletter éco et retrouvez l'actualité des acteurs économiques de votre région. NL {"path":"mini-inscription/MT_Decideur","accessCode":"14016273","allowGCS":"true","bodyClass":"ripo_generic","contextLevel":"KEEP_ALL","filterMotsCles":"1|13|78|1903|2593|3219|6420|6973","gabarit":"generic","idArticle":"4016273","idArticlesList":"4016273","idDepartement":"282","idZone":"30603","motsCles":"1|13|78|1903|2593|3219|6420|6973","premium":"true","pubs":"banniere_haute|article","site":"MT","sousDomaine":"www","urlTitle":"loperation-lauvergne-recrute-relancee-en-2022-par-la-marque-auvergne"} Bruno Faure, le monsieur Auvergne nommé par Laurent Wauquiez au sein de la Région, a insisté sur une autre mission : « défendre l'Auvergne à l'intérieur d'Auvergne-Rhône-Alpes ». 2022 sera surtout marquée par la relance de l'opération « L'Auvergne recrute », initiée avant la crise du Covid. Pendant cette période du Covid, la Marque Auvergne a mis en place la plateforme achetezenauvergne.fr. La Marque Auvergne mène une campagne de communication nationale sur les milliers d'emplois non pourvus Mais la problématique du recrutement refait aujourd'hui surface. « Nos adhérents nous le disent : on a du mal à recruter, aidez-nous à le faire. Alors on va relancer un plan marketing », explique François-Xavier Montil, en charge de la mission Marque Auvergne. La Marque Auvergne dans le logo du Clermont Athlétisme Auvergne L'assemblée générale de la Marque Auvergne s'est déroulée au stadium Jean-Pellez, à Aubière, au moment où le Clermont Athlétisme Auvergne intègre le visuel de la Marque Auvergne dans son logo. Une opération déjà réalisée par l'ASM, le Stade Aurillacois, Clermont Auvergne Opéra, la marque territoriale Cantal Auvergne...

Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises fixe la relocalisation comme priorité pour le mandat qui débute

Mon, 27 Sep 2021 08:49:22 +0200

Depuis la création des grandes régions, en 2015, elles sont les seules compétentes en matière économique. Créée il y a quatre ans, l'agence régionale Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises a fait le choix d'une gouvernance public-privé : elle est coprésidée par le président du conseil régional, Laurent Wauquiez (LR), et Florent Menegaux, le président de Michelin, premier employeur industriel de la région.La première assemblée générale de ce mandat s'est tenue hier, au campus numérique de la Région, à Charbonnières-les-Bains (Rhône). Elle a été l'occasion pour l'exécutif de réaffirmer la volonté de relocaliser des productions dans une région qui possède déjà le premier tissu industriel de France.La plateforme numérique Phar'éco business Auvergne-Rhône-Alpes est destinée à accélérer le mouvement : elle a l'ambition de mettre en relation des entreprises régionales afin de les inciter à trouver de nouveaux clients ou de nouveaux fournisseurs près de chez elles. « Car on ne dit pas assez que la principale source de gaz carbonique vient des importations », a insisté Laurent Wauquiez.Déjà des projets bien avancésLe président de Région a listé plusieurs grands projets de relocalisation en cours : fabrication de baskets de running en Ardèche, de batteries pour voitures à Lyon, de vélos en Haute-Savoie. Florent Menegaux a rappelé aussi que Clermont avait été choisie par Michelin pour devenir un pôle de biomatériaux et de biotech du groupe.Nouveau président du directoire. Franck Colcombet, PDG de Tecalemit, sous-traitant aéronautique du Rhône, est le nouveau président du directoire d'Auvergne-Rhône-Alpes entreprises, ainsi que son mandataire social. Il est aussi président du cluster Aerospace.Laurent Bernard

Lyon Business #4 : l'invité éco avec Gilles Courteix (président du Medef Lyon Rhône)

Thu, 23 Sep 2021 09:19:45 +0200

VIDEO. Tous les mardis à 17h45, La Tribune et BFM Lyon s'unissent pour proposer le grand rendez-vous de l'économie à Lyon, avec l'émission Lyon Business. Cette semaine, c'est Gilles Courteix, président du Medef Lyon Rhône, qui est revenu sur plusieurs dossiers d'actualité : frémissement de la reprise, réforme de l'assurance chômage, pénurie de compétences, mais aussi vision de l'entrepreneur de demain (qui rythmera la 10e Odyssée des entrepreneurs à venir le 23 septembre prochain) ou encore relations avec les nouveaux exécutifs écologistes...

Laurent Wauquiez promet un nouveau plan de 100 millions d'euros pour la montagne

Mon, 20 Sep 2021 14:45:50 +0200

Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a dévoilé jeudi un nouveau volet du plan montagne. Près de 100 millions d'euros vont être investis pour "tendre vers des stations zéro émission". Publié le 16/09/2021 à 10h05 Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR) a annoncé un nouveau plan de 100 millions d'euros pour la montagne. \b7 © Maxime JEGAT / LE PROGRES / MAXPPP "La casse a été limitée" pour l'économie de montagne la saison dernière, a estimé Laurent Wauquiez jeudi 16 septembre. Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a promis un nouveau plan de 100 millions d'euros pour faire de la région "la première montagne durable d'Europe".L'idée du "plan montagne 2", qu'il doit dévoiler plus tard dans la journée à la station du Grand-Bornand (Haute-Savoie), est de "tendre vers des stations zéro émission", a-t-il déclaré dans un entretien au Dauphiné Libéré.De 10 à 20 millions d'euros iront à des projets innovants qui accompagneront la transition environnementale des stations comme "de l'éclairage public moins consommateur, l'acquisition de dameuses à hydrogène ou encore l'installation de panneaux photovoltaïques sur les canons à neige", a-t-il expliqué.Depuis 2016, 90MEUR ont été investis dans nos montagnes : 120 stations aidées à travers 350 projets. Ce bilan nous a donné l'envie de plancher sur la version 2 du Plan montagne. Objectif : faire d'Auvergne-Rhône-Alpes la première montagne durable d'Europe.https://t.co/mj0AJY9lT3 Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) September 16, 2021 La Région entend aussi travailler sur l'offre des stations hors neige avec "des luges sur rail, des passerelles himalayennes ou des équipements ludiques, qui seront aussi exploitables l'été. Quinze millions d'euros seront dépensés dans ce sens". Des crédits iront aussi à la rénovation des hébergements, centres de vacances, aux "ascenseurs valléens" et pour permettre aux jeunes de découvrir le ski. Les petites stations de moyenne montagne se verront allouer une enveloppe spécifique de 5 millions d'euros."Se tourner vers l'avenir"Laurent Wauquiez s'est félicité que le plan d'urgence de 400 millions d'euros de prêts et d'aides pour la montagne, mis en place l'hiver dernier dans le contexte de fermeture des remontées mécaniques, ait permis de faire face à une "menace considérable" pour l'économie locale."La casse a en tout cas été limitée. Notre plan d'urgence était là pour sauver les entreprises et les emplois. (...) Il faut maintenant se tourner vers l'avenir et c'est là qu'intervient le nouveau plan", a-t-il dit.Interrogé sur l'avenir du ski dans un contexte de réchauffement climatique, il a souligné qu'"on n'abandonne pas du jour au lendemain les 100 000 personnes qui vivent du ski dans notre région. D'autant que le ski a encore de beaux jours devant lui". "Des gens opposent souvent le tourisme et l'environnement, l'emploi et le développement durable. Je n'ai pas envie qu'on transforme la montagne en une réserve indigène", a-t-il conclu. Le Premier ministre Jean Castex avait dévoilé en mai dernier à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) un plan d'investissement de 650 millions d'euros visant à diversifier le tourisme de montagne. Notre sélection d'articles à explorer sur le même thème

Economie de la construction, un secteur en mutation

Mon, 20 Sep 2021 10:31:58 +0200

L'Untec Auvergne-Rhône-Alpes, l'organisation professionnelle des économistes de la construction tient son assemblée générale ce vendredi 17 septembre...

Les Territoires d'industrie hébergent près d'un emploi industriel sur deux

Fri, 03 Sep 2021 09:24:58 +0200

Les dix-huit Territoires d'industrie de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont plus industriels que la moyenne des mêmes territoires de France métropolitaine. Situés en dehors des grands pôles urbains de la région, ils connaissent des évolutions d'emploi et une situation de l'emploi plus favorables qu'au niveau national. Cinq Territoires d'industrie de la région sont sous influence des grandes villes et profitent d'un bon dynamisme économique. Sept autres, constitués autour de villes moyennes, connaissent en revanche des difficultés économiques et sociales. L'emploi se maintient dans cinq territoires, ruraux et âgés, malgré un faible dynamisme démographique. Enfin, la Vallée de l'Arve, Territoire d'industrie assez spécifique, est le plus industriel de la région.

MERCI+ recrute en Aura

Thu, 26 Aug 2021 10:26:54 +0200

MERCI+, réseau national de services à domicile spécialisé dans l'entretien de la maison, prévoit de recruter une centaine d'intervenants pour la...

Les entreprises de charpente et de menuiserie ont beaucoup de mal à se fournir en bois

Wed, 25 Aug 2021 09:34:21 +0200

Des retards de chantiers et des matériaux dont le prix s'envole. En ce moment, la filière bois est en crise, à cause notamment d'une très forte demande du marché américain qui se tourne donc vers l'Europe. Et ce sont les entreprises de charpente et de menuiserie française qui en font les frais.

Services, industrie, bâtiment : toujours des difficultés pour recruter

Wed, 25 Aug 2021 08:58:19 +0200

L'enquête mensuelle sur le niveau d'activité des entreprises d'Auvergne Rhône-Alpes sur juillet menée par la Banque de France confirme une dynamique d'activité depuis le dernier déconfinement. Un redécollage qui reste freiné par les problématiques de recrutement.

Deux entreprises sur trois créées en 2014 sont toujours actives en 2019 - Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes - 126

Wed, 21 Jul 2021 11:08:30 +0200

En 2014, près de 68 000 entreprises ont été créées en Auvergne-Rhône-Alpes. Après un recul en 2013, les créations sont reparties à la hausse avec une évolution deux fois plus marquée qu'au niveau national. Ainsi, le taux de création (encadré 1) en 2014 s'élève à 8,3 % dans la région, troisième taux le plus élevé parmi les régions métropolitaines. Ces nouvelles entreprises sont autant des entreprises créées sous le régime de l'autoentrepreneur (aujourd'hui microentrepreneur, encadré 2) que des entreprises « classiques ». La suite de l'étude ne concerne que ces dernières, en distinguant les sociétés des entreprises individuelles classiques (EIC). Parmi les entreprises classiques créées au premier semestre 2014, 64 % ont atteint leur cinquième anniversaire (figure 1), soit trois points de plus que la moyenne nationale. Cet écart apparaît uniquement après la troisième année d'activité. Les entreprises de la région connaissent en effet la même fragilité dans la phase de lancement de leur activité que leurs homologues françaises, mais elles sont plus résistantes ensuite. Le taux de pérennité de la région figure ainsi parmi les cinq plus élevés de métropole avec celui de Bourgogne-Franche-Comté, de Bretagne, des Pays de la Loire et de Nouvelle-Aquitaine. Graphique Tableau en % Taux de pérennité par année et par catégorie des entreprises créées en 2014 (en %) - Lecture : pour 100 sociétés créées dans la région en 2014, 84 ont atteint leur troisième anniversaire, soit un taux de pérennité de 84 %, contre 81 % en France. Entreprises classiques Sociétés Entreprises individuelles Auvergne-Rhône-Alpes France Auvergne-Rhône-Alpes France Auvergne-Rhône-Alpes France création 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 à 1 an 90,1 91,3 96,3 96,1 82,9 83,7 à 2 ans 80,9 82,4 89,8 89,1 70,7 72,0 à 3 ans 73,9 73,6 84,4 80,6 61,9 62,5 à 4 ans 69,6 66,6 79,4 72,8 58,3 56,8 à 5 ans 64,4 61,3 73,8 66,8 53,6 52,7 Lecture : pour 100 sociétés créées dans la région en 2014, 84 ont atteint leur troisième anniversaire, soit un taux de pérennité de 84 %, contre 81 % en France. Champ : entreprises créées au 1er semestre 2014, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). La catégorie d'entreprise est celle à la création, celle-ci ayant pu changer entre 2014 et 2019. Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014, 2017 et 2019) Lecture : pour 100 sociétés créées dans la région en 2014, 84 ont atteint leur troisième anniversaire, soit un taux de pérennité de 84 %, contre 81 % en France. Champ : entreprises créées au 1er semestre 2014, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). La catégorie d'entreprise est celle à la création, celle-ci ayant pu changer entre 2014 et 2019. Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014, 2017 et 2019) Dans la région, le taux de pérennité élevé est exclusivement porté par les sociétés. Alors que celui des entreprises individuelles (54 %) est très proche du niveau national, il atteint 74 % pour les sociétés, soit sept points de plus qu'en France. Pour autant, dans la région, les sociétés sont sous-représentées parmi les créations d'entreprises, avec une part de 53 % contre 61 % au niveau national. Ceci peut s'expliquer par le cumul de deux facteurs. D'une part, les créations dans la construction concernent davantage des EIC qu'en France (49 % contre 41 % en France). C'est également le cas dans « l'enseignement, santé et action sociale » (85 % d'EIC contre 79 % au plan national). D'autre part, les créations dans ces deux secteurs sont proportionnellement plus nombreuses en Auvergne-Rhône-Alpes qu'en France. Ils rassemblent en effet 33 % des créations, contre 28 % en France. Au sein des entreprises classiques, les sociétés sont globalement plus souvent actives cinq ans après leur création que ne le sont les entreprises individuelles. Ainsi, en France, une société a deux fois plus de chance d'être pérenne à cinq ans qu'une EIC, toutes choses égales par ailleurs (pour en savoir plus). Elles cumulent en effet plusieurs facteurs favorables à une meilleure pérennité. Elles démarrent notamment avec davantage de moyens financiers et humains que les entreprises individuelles et leur statut, jugé plus solide, leur facilite l'accès aux financements. Ce taux de pérennité relativement élevé pour les sociétés s'observe dans tous les secteurs d'activité (figure 2). Cependant, quatre secteurs expliquent 5 points sur un écart total de 7 points entre taux régional et national. Le commerce (contribution de 2,1 points) et les « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (1,3 point) ont à la fois un poids élevé dans les créations et un taux de pérennité nettement meilleur qu'au national. L'hébergement-restauration contribue pour 0,8 point grâce à un taux de pérennité sectoriel de huit points supérieur au niveau national. Enfin, dans la construction (contribution de 0,7 point), les sociétés sont un peu plus souvent actives au bout de cinq ans qu'en France avec un poids important dans les créations (un cinquième des créations). Répartition par secteur d'activité des sociétés créées en 2014, taux de pérennité à cinq ans et contribution à l'écart entre taux de pérennité régional et national, en Auvergne-Rhône-Alpes - Lecture : dans la région, le secteur du commerce concentre 23 % des créations de sociétés en 2014. 70 % de ces sociétés sont encore actives cinq ans plus tard. Ce secteur explique ainsi 2,1 des 6,6 points qui séparent les taux de pérennité régional et national. Secteurs d'activité Part des sociétés à la création (en %) Taux de pérennité à 5 ans des sociétés (en %) Contribution à l'écart au taux de pérennité national Région France Région France Commerce 23,4 23,8 70,0 61,0 2,1 Activités spécialisées scientifiques et techniques 17,2 16,0 81,0 73,0 1,3 Hébergement et restauration 9,1 9,6 73,0 65,0 0,8 Construction 20,7 18,7 69,0 66,0 0,7 Industrie 4,7 4,1 82,0 78,0 0,2 Activités de services administratifs et de soutien 5,7 6,0 68,0 67,0 0,1 Autres (information et communication, activités immobilières, transport entreposage, enseignement...) 19,2 21,8 77,0 70,0 1,4 Total des secteurs 100,0 100,0 74,0 67,0 6,6 Lecture : dans la région, le secteur du commerce concentre 23 % des créations de sociétés en 2014. 70 % de ces sociétés sont encore actives cinq ans plus tard. Ce secteur explique ainsi 2,1 des 6,6 points qui séparent les taux de pérennité régional et national. Champ : sociétés créées au 1er semestre 2014 en Auvergne-Rhône-Alpes, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). Source : Insee, enquête Sine 2014 Dans la région comme au niveau national, les nouvelles sociétés dans l'industrie et les « activités spécialisées, scientifiques et techniques » présentent les taux de pérennité les plus élevés. Pour le premier secteur, les projets demandent souvent un investissement initial important, tandis que le second regroupe des activités requérant un niveau de formation élevé, des connaissances et compétences spécialisées, deux situations améliorant les chances de perdurer. À l'inverse, dans la construction et le commerce, les nouvelles sociétés résistent moins. Leur environnement plus concurrentiel génère plus souvent des cessations d'activité. Toutefois, là encore, leur pérennité est plus importante que la moyenne française, tous secteurs confondus. Cette meilleure pérennité des sociétés ne s'explique pas par une spécificité sectorielle dans les créations régionales ni par une structure économique propre à la région, puisque le poids de chaque secteur dans les créations de sociétés (ou dans l'ensemble des sociétés existantes) est très proche du niveau national. Sur la période 2014-2019, en Auvergne-Rhône-Alpes, les sociétés résistent mieux, en particulier grâce à une conjoncture économique et démographique régionale plus favorable. La reprise et le rebond de l'économie (après la crise de 2008-2009), constatés en fin d'année 2014, se sont prolongés en 2015 et au-delà. Cette reprise a été nationale, mais elle est un peu plus marquée dans la région pour certaines activités. Par exemple, dans le tourisme, le nombre de nuitées dans les campings et les hôtels a légèrement plus augmenté dans la région qu'en France. Le constat est similaire pour d'autres indicateurs comme, dans la construction, le nombre de logements autorisés à la construction ou l'emploi salarié dans les services aux entreprises. Ce climat économique, légèrement plus favorable dans la région, participe à la meilleure survie des entreprises en général, y compris celles récemment créées. De plus, dans la région, la croissance démographique est plus élevée qu'en France, avec une hausse annuelle moyenne de 0,6 % entre 2013 et 2018, contre + 0,4 % au plan national. L'essor démographique génère une hausse de la demande, entraînant une baisse de la concurrence dans certaines activités présentielles, qui crée à son tour un environnement favorable à la création d'entreprise. Par exemple, dans le commerce de détail, les chefs d'entreprises de la région déclarent moins souvent que la concurrence a augmenté entre 2014 et 2017. Fin 2019, les entreprises créées au premier semestre 2014 rassemblent près de 1 % de l'emploi total régional ; leur rôle dans la dynamique locale n'est donc pas négligeable. La meilleure pérennité des entreprises de la région a un effet direct sur le niveau de l'emploi. Les embauches dans les entreprises pérennes compensent largement les pertes d'emploi dues aux cessations. Ainsi, dans la région, pour 100 emplois présents dans les entreprises au démarrage de leur activité, on en comptabilise 120 (figure 3) cinq ans plus tard, contre 112 en France. Cet écart de huit points s'explique par les moindres pertes d'emploi dues aux cessations dans la région : 34 % des emplois présents dans les nouvelles entreprises en 2014 ont depuis disparu suite à la cessation de l'entreprise, contre 38 % en France. Comme au plan national, ces entreprises étaient rarement employeuses au démarrage de leur activité, ce qui fait que six emplois supprimés sur sept concernent des non-salariés. Graphique Tableau Nombre d'emplois en 2019 pour 100 emplois dans les entreprises créées en 2014 - Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises à leur création en 2014, 34 appartiennent à des entreprises disparues depuis, 14 à des entreprises pérennes mais ayant perdu des emplois en cinq ans (elles n'en comptent plus que 8 en 2019). Par ailleurs, 28 emplois dépendent d'entreprises dont l'effectif est le même cinq ans après et 24 à des entreprises qui se sont développées puisqu'elles emploient 85 personnes en 2019. Au total, l'emploi a augmenté de 20 %. Nombre d'emplois dans les entreprises Auvergne-Rhône-Alpes France 2014 2019 2014 2019 dont l'effectif a augmenté 24 85 23 79 est stable 28 28 26 26 a diminué 14 8 13 7 entreprises cessées 34 38 Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises à leur création en 2014, 34 appartiennent à des entreprises disparues depuis, 14 à des entreprises pérennes mais ayant perdu des emplois en cinq ans (elles n'en comptent plus que 8 en 2019). Par ailleurs, 28 emplois dépendent d'entreprises dont l'effectif est le même cinq ans après et 24 à des entreprises qui se sont développées puisqu'elles emploient 85 personnes en 2019. Au total, l'emploi a augmenté de 20 %. Champ : emplois dans les entreprises créées au 1er semestre 2014, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014 et 2019) Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises à leur création en 2014, 34 appartiennent à des entreprises disparues depuis, 14 à des entreprises pérennes mais ayant perdu des emplois en cinq ans (elles n'en comptent plus que 8 en 2019). Par ailleurs, 28 emplois dépendent d'entreprises dont l'effectif est le même cinq ans après et 24 à des entreprises qui se sont développées puisqu'elles emploient 85 personnes en 2019. Au total, l'emploi a augmenté de 20 %. Champ : emplois dans les entreprises créées au 1er semestre 2014, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014 et 2019) Dans la région, pour 100 emplois déclarés dans les entreprises au démarrage de leur activité, 66 sont présents dans les entreprises pérennes cinq ans plus tard. Parmi ces emplois, 6 ont disparu suite à une baisse d'effectif, tandis que 61 ont été créés dans les entreprises les plus dynamiques. Au sein des seules entreprises encore actives en 2019, l'emploi a donc augmenté de 82 % au cours des cinq premières années de vie, soit 2 points de plus qu'au niveau national. Ce faible écart illustre une dynamique des entreprises pérennes similaire aux niveaux national et régional. Parmi les entreprises pérennes, le nombre « d'employeuses », c'est-à-dire ayant au moins un salarié, a doublé entre 2014 et 2019. Ainsi, une sur cinq l'était à la création contre une sur trois fin 2019. Cette hausse est très marquée pour les sociétés, dont la proportion « d'employeuses » passe d'un quart à près de la moitié cinq ans après. En revanche, pour les EIC, l'évolution est très limitée, la part de celles qui ont au moins un salarié oscille autour d'une sur dix, en 2014 comme en 2019. Ces parts sont très proches des niveaux nationaux. L'augmentation des effectifs dans les seules entreprises pérennes est presque entièrement due à celle des effectifs salariés des sociétés. Ainsi, le nombre de salariés a quasiment quadruplé dans les sociétés pérennes (figure 4) alors qu'il doublait dans les entreprises individuelles. Dans le même temps, le nombre de dirigeants progressait très légèrement dans l'ensemble des nouvelles entreprises pérennes. En 2014, les sociétés concentraient 72 % des emplois des entreprises pérennes, avec une majorité de dirigeants. Cette proportion passe à 80 % dans ces mêmes entreprises en 2019, avec une large majorité de salariés. La quasi-totalité (95 %) des embauches de salariés a été réalisée par les sociétés. Graphique Tableau Nombre d'emplois de salariés et de dirigeants à la création et fin 2019 dans les entreprises pérennes (pour 100 emplois sur l'ensemble des entreprises créées en 2014 et toujours actives fin 2019) - Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises pérennes à leur création, 72 sont le fait de sociétés, dont 25 sont des salariés et 46 des dirigeants. 28 sont dans des EIC, dont 25 dirigeants et 3 salariés. Cinq ans plus tard, la croissance de l'emploi concerne presque exclusivement les salariés, notamment dans les sociétés. sociétés entreprises individuelles 2014 2019 2014 2019 salariés 25 98 3 8 dirigeants 46 48 25 29 Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises pérennes à leur création, 72 sont le fait de sociétés, dont 25 sont des salariés et 46 des dirigeants. 28 sont dans des EIC, dont 25 dirigeants et 3 salariés. Cinq ans plus tard, la croissance de l'emploi concerne presque exclusivement les salariés, notamment dans les sociétés. Champ : emplois de salariés et de dirigeants des entreprises créées au 1er semestre 2014 en Auvergne-Rhône-Alpes et toujours actives fin 2019, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). La catégorie d'entreprise est celle à la création, celle-ci ayant pu changer entre 2014 et 2019. Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014 et 2019) Lecture : dans la région, sur 100 emplois présents dans les entreprises pérennes à leur création, 72 sont le fait de sociétés, dont 25 sont des salariés et 46 des dirigeants. 28 sont dans des EIC, dont 25 dirigeants et 3 salariés. Cinq ans plus tard, la croissance de l'emploi concerne presque exclusivement les salariés, notamment dans les sociétés. Champ : emplois de salariés et de dirigeants des entreprises créées au 1er semestre 2014 en Auvergne-Rhône-Alpes et toujours actives fin 2019, exerçant des activités marchandes non agricoles (hors autoentrepreneurs). La catégorie d'entreprise est celle à la création, celle-ci ayant pu changer entre 2014 et 2019. Source : Insee, enquête Sine 2014 (interrogations 2014 et 2019) Cependant, l'emploi salarié n'a augmenté que dans quatre sociétés sur dix entre leur démarrage et fin 2019, faisant passer leur nombre moyen de salariés de 0,7 à 6. Dans les autres sociétés, des embauches ont pu être effectuées, mais au final les effectifs sont soit restés stables (cinq sociétés sur dix), avec en moyenne 0,2 salarié, soit ils ont diminué (une sur dix). Dans les entreprises dont l'effectif a baissé, le nombre moyen de salariés s'est réduit de 3 à 1. Les secteurs du commerce et de la construction sont les plus gros pourvoyeurs d'emplois. Près de la moitié des sociétés de ces secteurs voient leur effectif augmenter. Cependant, ce sont également les secteurs dans lesquelles les cessations (et donc les pertes d'emplois) sont les plus fortes. Fin 2019, les entrepreneurs des sociétés pérennes étaient relativement optimistes pour 2020. Un cinquième pensait embaucher et une grande majorité ne prévoyait aucun licenciement. Mais la crise sanitaire a redistribué les cartes et touché fortement certains secteurs comme le tourisme. L'hébergement-restauration, qui représente une part importante de ce secteur, était alors en pleine expansion dans la région, avec notamment une fréquentation touristique record dans les hôtels. De plus, les sociétés y sont plus souvent employeuses (60 % contre 48 % dans l'ensemble des secteurs). Publication rédigée par : Nicole Danis, Émilie Senigout (Insee)

Bilan économique 2020

Mon, 19 Jul 2021 12:24:40 +0200

Succédant à trois années dynamiques, l'année 2020 restera marquée par le grand coup d'arrêt porté à l'économie régionale. De confinements en couvre-feux en passant par la fermeture de certains établissements, tous les secteurs et tous les acteurs économiques ont été touchés par la pandémie de Covid-19, à des degrés divers toutefois. En Auvergne-Rhône-Alpes, l'emploi salarié baisse de 1,7 % et, dans le même temps, le nombre de demandeurs d'emploi augmente de 6,1 %. Le secteur du tourisme, particulièrement présent dans la région, est durement touché, plus fortement dans les hôtels que dans les campings. Très impacté par la limitation des déplacements, le secteur des transports souffre avec une chute de 68,5 % du trafic aérien, exprimé en nombre de passagers transportés, et une baisse générale du nombre de véhicules neufs vendus. La construction est également concernée par la baisse de l'activité, seul l'emploi du secteur résiste et termine en hausse (+ 2,1 %). Enfin, l'évolution du nombre de créations d'entreprises surprend, battant un nouveau record en dépit des circonstances sanitaires si particulières.

Emploi : l'artisanat a bien résisté en 2020

Fri, 16 Jul 2021 09:42:27 +0200

En 2020, les emplois salariés ont mieux résisté dans l'artisanat (+ 1,7 % par rapport à 2019) que dans l'ensemble du secteur privé (-2 %). Cette tendance positive a été enregistrée sur l'ensemble du territoire. Du côté des indépendants, l'année a été marquée par une très légère augmentation des immatriculations (+1 % par rapport à 2019) malgré la baisse d'activité des microentrepreneurs. L'emploi salarié a résisté partout Malgré l'impact de la crise sanitaire et la crise économique qui en a découlé, l'emploi salarié a bien mieux résisté en 2020 dans l'artisanat (+1,7 % par rapport à 2019, soit 28.000 emplois créés) que dans l'ensemble du secteur privé où les effectifs ont diminué de 2 % (-311.000). Toutes les régions enregistrent une légère croissance des emplois salariés mais la dynamique est moins forte dans les régions du centre-est de la France. C'est en Corse et en Provence-Alpes-Côte d'Azur que l'on observe les plus fortes augmentations (+3%). La création d'emplois a été moins élevée dans le Grand-Est, en Bourgogne-Franche-Comté, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bretagne et en Centre-Val de Loire (+1%), toutefois le solde demeure positif. « Malgré la crise qui l'a touché de plein fouet, et qui pouvait faire craindre un effondrement de l'emploi, le secteur de l'artisanat a prouvé sa grande capacité de résistance et de résilience » a déclaré Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF. « Si certaines activités ont été plus pénalisées que d'autres à l'instar de la coiffure et des soins esthétiques, la faute aux multiples périodes de confinement qui n'ont pas eu les mêmes répercussions selon les secteurs, l'artisanat a réussi à maintenir ses emplois salariés dans toutes les régions, même les plus touchées par la crise.» Le BTP et l'alimentation en tête Au niveau national, c'est l'artisanat du BTP (+3 % d'emplois par rapport à 2019, 24 100 emplois créés) et l'alimentation (+3 %, 5 100) qui sont en tête de la création d'emploi. Cette croissance s'explique par la hausse de la demande en travaux de rénovation et de la consommation à domicile et par le retour vers les circuits courts. Dans l'artisanat des services et de fabrication, les effectifs sont restés stables. Dans le détail, ce sont les secteurs du BTP qui sont les plus créateurs d'emplois en dépit de l'arrêt des chantiers lors du premier confinement : maçonnerie générale/construction (+3%, soit 8 530 emplois créés en 2020), électricité / plomberie (+4%, 7 130 emplois) et travaux de finition du bâtiment (+2%, 6 760 emplois). Viennent ensuite la boulangerie-pâtisserie (+2%, 3 010 emplois), les services automobiles (+2%, 2 590 emplois) et la boucherie-charcuterie-poissonnerie (+3%, 1 610 emplois). A l'inverse, les secteurs les plus touchés par les pertes d'emplois ont été les plus affectés par les confinements successifs : les transports (-4 %, -540 emplois), la coiffure et les soins esthétiques (-2 %, - 2020 emplois). Baisse relative des embauches Les entreprises de l'artisanat ont réduit leurs embauches de 8 % en 2020. Ce recul est dû aux mauvais résultats du 2ème trimestre 2020, période de strict confinement. A ce moment-là, les entreprises de l'artisanat ont réduit leurs embauches de 32 % par rapport à 2019. Un recul observé dans l'ensemble des secteurs : l'alimentation (-44 %), les services (-35 %), la fabrication (- 34%) et le BTP (-23 %). Lors des trois autres trimestres, la dynamique de recrutement est demeurée assez stable en 2020 par rapport à 2019 : -1 % d'embauches au 1er trimestre, +2 % au 3ème et 2 % au 4ème.La reprise des recrutements aux 3ème et 4ème trimestres est tirée par l'artisanat duBTP, avec des recrutements en hausse de 9 % par rapport aux mêmes trimestres de l'année précédente. Dans les autres secteurs, les légers reculs s'expliquent par une baisse d'activité, par la plus grande prudence des entreprises mais aussi par la moindre mobilité des salariés (moins nombreux à changer d'entreprise, moins de remplacements à pourvoir). Seul le secteur de l'alimentation a subi une baisse importante des embauches au dernier trimestre 2020 (- 18 %, surtout des CDD courts). « La baisse globale des embauches dans l'artisanat, en 2020 a été fortement influencée par le coup de frein brutal porté aux recrutements dans la plupart des secteurs d'activité au 2ème trimestre, dans le contexte du premier confinement qui a mis le pays sous cloche et l'économie sur pause. Il faut donc relativiser cette baisse. » a commenté Catherine Élie, Directrice des études de l'ISM « Lorsqu'on regarde l'année dans son ensemble, on constate que la dynamique de recrutement s'est plutôt bien maintenue par rapport à 2019, attestant une nouvelle fois de la bonne résistance du secteur de l'artisanat face à la crise, grâce notamment aux dispositifs d'aide mis en place. » Maintien de la dynamique entrepreneuriale L'incertitude économique due à la crise sanitaire n'a pas freiné la dynamique entrepreneuriale en 2020. Les immatriculations ont continué de progresser, de 1% sur l'ensemble de l'année. Le second trimestre, de strict confinement, fait exception avec alors un recul de 25% des immatriculations. Sur l'ensemble de l'année, la progression des immatriculations concerne surtout l'artisanat de fabrication (+4 %) et le BTP (+2 %). Selon les auteurs du baromètre ISM-MAAF, le léger recul des immatriculations observé dans le secteur de l'alimentation (-2%) peut s'expliquer par une baisse des opérations de transmission-reprise, liée au contexte d'incertitude. Moins couverts par les dispositifs d'aide, les micro-entrepreneurs de l'artisanat ont été sévèrement touchés par la crise. Cela d'autant plus que les chiffres d'affaires déclarés montrent une baisse moyenne de 12 % de leur chiffre d'affaires, en particulier dans les activités de taxis-VTC (-57 %) et de coiffure / esthétique (-32 %). L'équipe Avisé Sources: francetvinfo.fr batiactu.com Crédit photo : Pixabay

L'industrie en Auvergne-Rhône-Alpes

Fri, 02 Jul 2021 08:22:22 +0200

Tous les blogs Nos publications L'industrie en Auvergne-Rhône-Alpes Une industrie forte et diversifiée en Auvergne-Rhône-Alpes, comparée aux autres régions françaiseso Principaux secteurs industrielso Grands acteurs industrielso Projets de recrutements dans les entreprises régionaleso Spécialisations industrielles des grandes zones d'emploi de la région

La filière bois : une fierté régionale à la loupe

Thu, 01 Jul 2021 11:34:19 +0200

Une étude menée par l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec les communes forestières et le réseau professionnel Fibois, confirme le poids de cette filière dans l'économie régionale. Souvent vantée, mais rarement étudiée dans toute sa complexité, la filière bois régionale a fait l'objet d'une analyse approfondie par les statisticiens de l'Insee. Une forêt morcelée. Avec 2,6 millions d'hectares de forêts couvrant 37 % de son territoire, Auvergne-Rhône-Alpes se place à la deuxième position des régions métropolitaines des surfaces forestières. Mais détenue à plus de 81 % par des propriétaires privés, la forêt régionale est également la plus morcelée de France. « Il est parfois difficile de mobiliser les petits propriétaires privés pour les inciter à se regrouper et pour mutualiser l'exploitation de ce patrimoine. Et comme beaucoup de propriétaires sont en indivision et sans compétence particulière dans la gestion forestière, cela devient un enjeu déterminant pour le développement de la filière », commente Guillaume Rousset, directeur adjoint de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt. L'année dernière, 5,2 millions de mètres cubes de bois ont été récoltés dans les forêts de la région, plus particulièrement spécialisée dans le bois d'oeuvre. « La crise du Covid a déstructuré le marché mondial de la production de matériaux. Le bois n'échappe pas à cette situation. Mais les artisans qui se fournissent sur le marché français n'ont pas connu de retards de livraison. En revanche, le prix de cette matière première a pu fluctuer », indique Marinette Feuillade, déléguée générale du réseau professionnel Fibois, partenaire de cette étude Insee. 14 % des emplois de la filière. Avec 44 500 postes dans 21 400 établissements professionnels, Auvergne-Rhône-Alpes est également la région qui emploie le plus de salariés de la filière forêt et bois, à l'échelle nationale (14 %). Ce secteur d'activité se compose essentiellement d'un tissu d'entrepreneurs individuels et de microentreprises qui emploient beaucoup plus d'ouvriers que l'ensemble des autres secteurs (60 % contre 27 %). Les employés de la filière sont surtout des hommes (82 %), âgés en moyenne de 39 ans et percevant un salaire annuel moyen brut de 31 000 euros. L'article La filière bois : une fierté régionale à la loupe est apparu en premier sur La Vie Nouvelle.

L'ADIE a financé plus de 2000 entrepreneurs en Auvergne-Rhône-Alpes en 2020

Fri, 25 Jun 2021 09:32:19 +0200

Publié le 18 juin 2021 - Audrey DESFEVE - Economie J.-D. Rotella - Subventions et micro-crédit de l'ADIE ont permis à Jean-Dominique Rotella de financer son vélo-cargo à assistance électrique. L'ADIE Auvergne Rhône-Alpes a financé en 2020 plus de 2 000 entrepreneurs. Parmi eux, Jean-Dominique Rotella, laveur de vitres à vélo sur Lyon, qui a pu bénéficier d'un micro-crédit pour lancer son activité. 2069 : Tel est le nombre d'entrepreneurs financés, en Auvergne-Rhône-Alpes, en 2020, par l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique). Sa mission : permettre aux personnes qui n'ont pas accès aux prêts bancaires traditionnels de pouvoir créer leur entreprise grâce à une arme : le micro-crédit. Un chiffre presque stable par rapport à 2019, et qui peut surprendre au vu de la crise économique. Dans la région, l'ADIE compte 50 salariés permanents, 140 bénévoles et 20 antennes dans 12 départements. 5 nouvelles antennes vont ouvrir cette année : Aurillac, Montélimar, Oyonnax, Villeurbanne et Montluçon. Si, à partir du mois de mars 2020, l'ADIE a surtout aidé les entrepreneurs à trouver des solutions pour rembourser leur crédit en cours,"c'est à partir des mois de juin et juillet, après le premier confinement, que nous avons répondu aux demandes de ceux qui souhaitent se lancer", explique Etienne Taponnier, directeur de l'ADIE Auvergne-Rhône-Alpes. "Nous leur apportons accompagnement, conseil et financement", précise Mathieu Mazin, conseiller ADIE à Lyon 9. "Le taux de pérennité à trois ans des entreprises financées par l'ADIE est de 85 %" Parmi les personnes accompagnées par ce dernier, on compte Jean-Dominique Rotella, laveur de vitres à vélo. "J'ai lancé mon entreprise à Grenoble en 2019, puis je l'ai délocalisée en mars 2020 à Lyon", explique-t-il. Pour mener à bien son activité, ce dernier avait besoin d'un vélo-cargo à assistance électrique - Lyon comptant collines et faux plats ! Grâce à l'accompagnement de l'ADIE, il a pu bénéficier de deux subventions de 1000 euros chacune et d'un micro-crédit de 2 900 euros à rembourser sur deux ans. De quoi acheter son outil de travail et même d'y ajouter caisson et flocage. Avant de lancer son activité, l'entrepreneur était salarié et opticien. "Je voulais plus de liberté. J'aime mon métier car lorsqu'on lave des vitres, il y a un avant et un après satisfaisant", explique-t-il. Ses clients sont principalement des entreprises, mais aussi quelques particuliers. Jean-Dominique Rotella envisage de continuer sur cette lancée. Sur 2021, il espère un chiffre d'affaires de l'ordre de 25 000 euros. Et il n'est pas le seul à réussir le pari de l'entrepreneuriat. "Le taux de pérennité à trois ans des entreprises financées par l'ADIE est de 85 %", se réjouit Etienne Taponnier. Et 9 entrepreneurs sur 10 se disent satisfaits d'avoir créé leur entreprise. Sur les 2069 entrepreneurs accompagnés en 2020, 48 % vivaient sous le seuil de pauvreté avant le financement (moyenne nationale de 17,5 %), 39 % perçoivent les minimas sociaux (moyenne nationale des créateurs d'entreprise de 8 %) et 17 % ne disposent pas de diplôme (moyenne nationale de 12 %). 22 % habitent en zone rurale (moyenne nationale de 20 %) et 12 % dans des quartiers prioritaires (moyenne nationale de 7 %).

50 postes à pourvoir à l'Apef, entreprise de services à la personne

Fri, 25 Jun 2021 09:23:05 +0200

Umanis recrute 80 collaborateurs en Auvergne-Rhône-Alpes

Wed, 23 Jun 2021 15:29:51 +0200

Umanis, un intégrateur spécialisé dans l'informatique décisionnelle, recrute 80 collaborateurs pour son agence de Lyon, dans le cadre de son plan de recrutements de 1000 salariés en France, Suisse et Luxembourg en 2021. Dans la lignée de l'ensemble des recrutements prévus par Umanis pour soutenir la poursuite de sa croissance, l'agence et le centre de services de Lyon concentrent leurs recrutements sur les métiers de la donnée et de l'infrastructure Cloud/DevOps. Les 80 nouvelles recrues rejoindront les 200 collaborateurs d'Umanis basés en Auvergne-Rhône-Alpes. Les profils recherchés sont de haut niveau technique, fonctionnels ou de pilotage, pour des postes de cadres, tous en CDI : data engineers, data scientists, data analystes, développeurs Big Data, consultants BI, développeurs MSBI, PowerBI, Talend, etc. Guy-Laurent Barcet, directeur Auvergne-Rhône-Alpes chez Umanis déclare : « Spécialiste de la data, du digital, de l'infrastructure Cloud/Devops et des métiers de Life Sciences, notre agence a développé une forte et large compétence dans ses domaines d'expertise, à travers les missions chez ses clients ou en s'appuyant sur le centre de services Groupe basé à Lyon. Cela nous permet de positionner chacun de nos collaborateurs sur des projets d'envergure et à forte valeur ajoutée, que ce soit dans le monde de la data, des solutions digitales e-commerce et marketplace, des activités DevOps ou encore sur tous les sujets règlementaires et de la qualité dans le secteur pharmaceutique. » The post Umanis recrute 80 collaborateurs en Auvergne-Rhône-Alpes appeared first on Informatique.

Nouvelle éco : + 9% d'apprentis dans le BTP en AURA cette année

Thu, 17 Jun 2021 11:46:55 +0200

Malgré la crise du Covid-19, la formation reste un enjeu essentiel pour les entreprises du bâtiment, confrontées à un déséquilibre de leur pyramide des âges. Christelle Rozier, présidente de "BTP CFA Aura", qui rassemble 11 centres de formation, était l'invitée de France Bleu Isère ce mercredi.

Lyon : les PME de la région bien classées parmi les principaux déposants de brevets en France

Wed, 09 Jun 2021 08:52:09 +0200

Le palmarès 2020 de l'INPI sur les principaux déposants de brevet en France est sorti ce mardi 8 juin. En tout, 381 brevets ont été déposés en Auvergne-Rhône-Alpes en 2020. Les PME de la région sont particulièrement bien placées. Chaque année, l'INPI (Institut National de la Propriété industrielle) publie le palmarès des principales entreprises déposantes [...]

Perspectives d'emploi : le secteur de la plasturgie et des composites recrute

Mon, 07 Jun 2021 11:19:23 +0200

Pôle emploi, Polyvia Auvergne-Rhône-Alpes et les entreprises de la filière plasturgie sont mobilisés en faveur de l'emploi dans le secteur des polymères en Auvergne-Rhône-Alpes.

Auvergne-Rhône-Alpes : moins de patrons au chômage

Thu, 03 Jun 2021 09:34:52 +0200

Malgré les mesures gouvernementales et une baisse de près de 40 %, la région reste la deuxième plus impactée par le chômage des entrepreneurs. Ce sont 3 629 chefs d'entreprise auralpins qui ont perdu leur emploi en 2020, selon l'observatoire Altarès-GSC, respectivement collecteur de données et association ayant pour but « d'informer et sensibiliser les chefs d'entreprise sur les risques de perte d'emploi ». La Savoie, la Haute-Savoie et l'Ain comptabilisent respectivement 275, 369 et 283 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle. L'âge médian des dirigeants impactés en région est quant à lui de 48 ans, soit un an de plus qu'en 2019. Ces chefs d'entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise, relève le baromètre. « En 2020, l'économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d'efforts humains et financiers exceptionnels. Heureusement, l'horizon s'éclaircit enfin. La reprise se profile, mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d'emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022 », explique Frédéric Barth, directeur général d'Altarès. Un accès facilité à l'ATI ? Le secteur de la restauration concentre à lui seul les trois quarts des chefs d'entreprise impactés. Il était temps que les enseignes rouvrent leurs portes ! Le commerce arrive en deuxième position dans ce triste palmarès avec 810 entreprises placées en liquidation judicaire en 2020. Le secteur de la construction n'est pas mieux loti, avec 809 chefs d'entreprise impactés (dont 720 dirigeants pour le seul bâtiment). Enfin, les difficultés sont également fortement présentes dans le domaine des services aux entreprises où 497 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi. Des données préoccupantes qui conduisent Anthony Streicher, président de GSC, à demander, entre autres, que « le plafond et les conditions d'accès à l'allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu'au 30 juin 2022 ». Éliséo Mucciante

Le chômage des dirigeants baisse en Auvergne-Rhône-Alpes

Wed, 26 May 2021 11:17:14 +0200

L'association GSC (information aux chef d'entreprise sur les risques liés à la perte l'emploi) et la société Altares ont dévoilé les...

Les entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes reprennent confiance

Thu, 20 May 2021 10:11:50 +0200

La confiance revient au sein des entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes, dont 35 % ne devraient plus être impactées par la crise sanitaire d'ici fin juin, souligne Philippe Guérand, président de la CCI de région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais la hausse du prix des matières première freine la reprise. La confiance revient au sein des entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes, dont 35 % ne devraient plus être impactées par la crise sanitaire d'ici fin juin. ©B.Mortgat Créé par les chambre de commerce et d'industrie d'Auvergne-Rhône-Alpes, avec les sections régionales du Medef et de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), l'Observatoire Covid-19 produit des enquêtes sur la situation des entreprises régionales. Pour Philippe Guérand, Président de la CCI de région Auvergne-Rhône-Alpes, « l'économie reste à deux vitesses mais les mesures progressives de retour à une activité normale et l'accélération de la vaccination sont les deux éléments majeurs qui vont changer la donne et permettre aux entreprises de renouer avec la confiance et la croissance ». La dernière enquête en date a été réalisée au début du mois de mai. Le mois d'avril a été marqué par le troisième confinement et l'économie a encore tourné à deux vitesses. Par rapport à avril 2020, mois du premier confinement, 57 % des entreprises connaissent une hausse de chiffre d'affaires : 10 % sont même en suractivité, alors que 41 % sont sans activité ou connaissent une activité en baisse. Les freins au développement sont plus prégnants : 54 % des entreprises sont fortement touchées par des hausses de prix sur les matières premières qui affectent la quasi-totalité des entreprises industrielles. Ce sont 23 % des entreprises qui sont fortement touchées par des problèmes d'approvisionnement (+ 10 points en deux mois) et 41 % qui sont fortement touchées par des difficultés de recrutement (+ 20 points en deux mois). Début mai, l'appréciation sur la situation économique générale évolue cependant d'une manière positive : 57 % des entrepreneurs se disent plutôt optimistes (+ 19 points en 2 mois).Une large majorité se prononce pour une prolongation des aides jusqu'à la fin de 2021 en ciblant toutefois ce soutien sur celles qui sont les plus en difficultés. The post Les entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes reprennent confiance appeared first on Enviscope.

Ski : la relance des chantiers de remontées mécaniques fait débat

Thu, 20 May 2021 10:10:52 +0200

Dans tous les massifs, ni le déclin du ski de piste, ni le réchauffement climatique n'ont dissuadé la reprise des investissements. Le manque à gagner de la pandémie n'a pas gelé les projets qui misent sur le plan de relance du gouvernement. Au grand dam des partisans d'une transition touristique plus verte.

Les métropoles de Lyon et Saint-Étienne veulent développer l'industrie grâce à un fonds de près de 100 millions d'euros

Tue, 18 May 2021 15:15:52 +0200

Les métropoles de Lyon et Saint-Étienne ont annoncé conjointement, ce lundi 17 mai, leur volonté de développer un fonds de 80 à 100 millions d'euros afin d'aider les entreprises à passer le cap de l'industrialisation. À terme, il pourrait bénéficier à une centaine de sociétés. Lyon et Saint-Étienne travaillant main dans la main pour réinventer [...]

Emploi - Le recrutement des cadres repart timidement à la hausse en région Auvergne-Rhône-Alpes

Mon, 17 May 2021 10:37:12 +0200

Un an après le début de la pandémie, l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publie ses derniers chiffres de conjoncture. Selon l'étude réalisée par l'association, les recrutements de cadres ont reculé de 16 % en région Auvergne-Rhône-Alpes l'an dernier en raison de la crise sanitaire. Une baisse qui s'avère toutefois moins intense qu'au niveau national (- 19 %). Une hausse de 11 % attendue en 2021 En 2021, les entreprises régionales pourraient renouer avec la croissance et recruter 28.350 cadres soit une hausse de 11 %. Un niveau qui reste inférieur à celui d'avant-crise. La situation est nettement plus compliquée pour les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur et les cadres seniors. En décembre 2020, le nombre d'offres publiées sur Apec.fr pour des postes cadres situés en Auvergne-Rhône-Alpes a baissé de 12 % par rapport à décembre 2019. La chute est de 28 % sur la même période pour les offres cadres situées dans la région et accessibles aux jeunes diplômés. Quand le diplôme ne sécurise plus la recherche d'emploi des jeunes dans le Puy-de-Dôme Sur la région AuRA, Lyon et Grenoble ont concentré 66 % des offres d'emploi de cadres publiées sur Apec.fr en 2020, alors que sur Clermont-Ferrand, elles sont de 4 % et de 9 à 10 % sur l'ensemble de l'Auvergne. Les cadres, en Auvergne-Rhône-Alpes, sont aujourd'hui au nombre de 438.420 dont 43 % d'entre eux travaillent dans le Rhône et en Isère, contre seulement 6 % dans le Puy-de-Dôme, 2 % dans l'Allier et 1 % dans le cantal et dans la Haute-Loire. À l'échelle nationale, les recrutements de cadres 2021 sont en progression, mais toujours en retrait par rapport à l'avant-crise. En Auvergne-Rhône-Alpes, la progression des recrutements cadres est plus intense qu'à l'échelle nationale, mais c'est toujours Rhône-Alpes qui concentre l'essentiel des recrutements prévus avec 93 % alors que l'Auvergne affiche 7 %, soit un total de 2.100 emplois. Seulement 6 % des cadres travaillent dans le Puy-de-Dôme. empty (empty) En Auvergne-Rhône-Alpes, 70 % des recrutements de cadres prévus seraient réalisés par une PME (moins de 250 salariés). Les informaticiens et les commerciaux seraient les plus recherchés en 2021. La moitié des recrutements concerneraient des cadres ayant moins de cinq ans d'expérience, « car ils connaissent bien les nouveaux outils et que les salaires sont moindres ». Pratique. Offre d'emploi cadre sur Apec.fr. L'Apec est une structure paritaire privée, gérée par les syndicats de patrons et d'employés, avec mandat de service public. Muriel Pommerol La Montagne Entreprendre : Votre newsletter éco !Retrouvez chaque semaine l'actualité des acteurs économiques de votre région. Inscrivez-vous fermer NL {"path":"mini-inscription/MT_Decideur","accessCode":"13949873","allowGCS":"true","bodyClass":"ripo_generic","contextLevel":"KEEP_ALL","filterMotsCles":"1|10|13|78|3219|6973","gabarit":"generic","idArticle":"3949873","idArticlesList":"3949873","idDepartement":"282","idZone":"30603","motsCles":"1|10|13|78|3219|6973","pubs":"banniere_haute|article","site":"MT","sousDomaine":"www","urlTitle":"le-recrutement-des-cadres-repart-timidement-a-la-hausse-en-region-auvergne-rhone-alpes"} {"path":"mini-thematique-inscription","thematique":"MT_Loisirs","accessCode":"13949873","allowGCS":"true","bodyClass":"ripo_generic","contextLevel":"KEEP_ALL","filterMotsCles":"1|10|13|78|3219|6973","gabarit":"generic","idArticle":"3949873","idArticlesList":"3949873","idDepartement":"282","idZone":"30603","motsCles":"1|10|13|78|3219|6973","pubs":"banniere_haute|article","site":"MT","sousDomaine":"www","urlTitle":"le-recrutement-des-cadres-repart-timidement-a-la-hausse-en-region-auvergne-rhone-alpes"}

Près de Lyon, sept entreprises de la filière "bois-forêt" aidées par l'Etat

Wed, 28 Apr 2021 16:18:21 +0200

Sept entreprises de la filière "bois-forêt" ont remporté aujourd'hui l'appel à projet de l'Etat pour financer le reboisement du territoire. Sous forme de subvention, l'enveloppe d'aides s'élève à 5,5 millions d'euros.

Auvergne-Rhône-Alpes : un état des lieux pour préparer demain − Des enjeux pour demain

Wed, 28 Apr 2021 10:49:42 +0200

Par sa taille, aussi vaste que l'Irlande, sa population de 8 millions d'habitants tout comme la Suisse voisine et son PIB équivalent à celui du Danemark, la région Auvergne-Rhône-Alpes est une des toutes premières régions d'Europe. Son tissu productif varié et fort de 3,3 millions d'emplois se caractérise par une forte présence de l'emploi industriel (490 000 emplois, première région de France en nombre). Les quatre métropoles de Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Clermont-Ferrand, auxquelles on peut rajouter la zone du Genevois, concentrent un emploi métropolitain important, très qualifié et en forte croissance. En conséquence, le niveau de vie annuel (21 500 euros en 2016) est plus élevé de 5 % que celui de la France de province. Le taux de chômage régional (7,0 % au quatrième trimestre 2019) est inférieur de plus d'un point au taux national. Marquée par un patrimoine naturel riche, la région est confrontée à de nombreux enjeux environnementaux. Son attractivité, avec une hausse marquée de la population dans certains territoires, génère un étalement urbain et la multiplication de nombreux déplacements domicile-travail. De même, son économie compétitive pose la question d'un aménagement du territoire qui puisse répondre aux besoins du présent sans compromettre l'avenir des prochaines générations. Cette grande région présente des enjeux de cohérence et de cohésion importants, avec des composantes physiques, humaines et économiques très variées selon ses territoires.

Economie - Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi baisse partout en Auvergne sauf dans le Puy-de-Dôme

Wed, 28 Apr 2021 09:43:45 +0200

Après deux trimestres de baisse, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en Auvergne-Rhône-Alpes et n'ayant exercé aucune activité (catégorie A) repart à la hausse en ce premier trimestre 2021. Il s'établit à 412.000 demandeurs d'emploi sur les trois mois. Ce nombre est en hausse de 1,1 % (+4.340 demandeurs d'emploi) par rapport au trimestre précédent, et en hausse de 9,7 % (+36.380 demandeurs d'emploi) sur un an. En France Métropolitaine, ce nombre a baissé de 0,3 % ce trimestre (+6,8 % sur un an). A côté, la région Auvergne-Rhône-Alpes compte 675.810 personnes tenues de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C). Ce nombre augmente de 0,9 % sur le trimestre (soit +6 150 personnes) et de 6,7 % sur un an. Ex-région Auvergne Dans l'ex-région Auvergne seule, les quatre départements ne sont pas confrontés à la même situation. Seul le Puy-de-Dôme voit son nombre de demandeurs d'emploi augmenter, alors que la Haute-Loire, le Cantal et l'Allier voient les leurs diminuer. Dans le Puy-de-Dôme Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A est de 30.860 dans le Puy-de-Dôme. Un nombre en hausse de 0,8 % sur un trimestre (soit +230 personnes) et de 6,2 % sur un an. Où trouver un job d'été près de Riom (Puy-de-Dôme) ? De l'agriculture à la restauration rapide, tous nos bons plans Le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) est de 53.350. Ce nombre augmente de 0,3% sur un trimestre et de 3,4 % sur un an. En Haute-Loire La Haute-Loire compte 8.970 demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A). Ce nombre connait une baisse de -0,8 % sur un trimestre et progresse de 3,7 % sur un an. Le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s'établit à 16.950. Ce nombre est stable sur un trimestre et progresse de 3 % sur un an.Le Puy-de-Dôme est toutefois loin des +10,8 % enregistrés en Savoie et +4,5 % en Haute-Savoie (photo Rémi Dugne) Dans l'Allier Au premier trimestre 2021, l'Allier compte 17.120 demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A). Ce nombre baisse de 0,3% sur un trimestre (soit -50 personnes) et progresse de 2,6 % sur un an. Pénuries, flambée des prix... « Les délais sont tenables mais tendus » sur les chantiers à Clermont-Ferrand Le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) est de 28.450. Ce nombre baisse de 0,4 % sur un trimestre (soit 120 personnes) et progresse de 1,4 % sur un an. Dans le Cantal Le Cantal recense 4.230 demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A). Ce nombre baisse de 2,1 % sur un trimestre (soit -90 personnes) et progresse de 2,2 % sur un an. Le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s'établit pour sa part à 7.680 au premier trimestre 2021. Ce nombre baisse de 0,9 % sur un trimestre (soit 70 personnes) et progresse de 1,3 % sur un an. {"path":"mini-thematique-inscription","thematique":"MT_Loisirs","_ope":"eyJndWlkIjoiMjQ1NjA4In0%3D","accessCode":"13945947","allowGCS":"true","bodyClass":"ripo_generic","contextLevel":"KEEP_ALL","filterMotsCles":"1|10|13|78|1903|2593|6420|6973","gabarit":"generic","hasEssentiel":"true","idArticle":"3945947","idArticlesList":"3945947","idDepartement":"282","idZone":"30603","motsCles":"1|10|13|78|1903|2593|6420|6973","pubs":"banniere_haute|article","site":"MT","sousDomaine":"www","urlTitle":"chomage-le-nombre-de-demandeurs-d-emploi-baisse-partout-en-auvergne-sauf-dans-le-puy-de-dome","xtor":"EPR-20"}

Guide de l'élève et de l'enseignant

Fri, 01 Jan 2021 00:00:00 +0100

Ce guide permet aux collégiens, lycéens, étudiants, enseignants et parents de s’informer, sous forme de 29 fiches, sur les différentes filières professionnelles et ainsi d’en apprendre davantage sur les métiers exercés, les formations à suivre, les sites utiles ou encore les tendances de l’emploi dans notre région. (D'après la publication)

Le Rhône : Synthèse territoriale emploi formation

Fri, 01 Jan 2021 00:00:00 +0100

Département le plus petit et le plus peuplé de la région, le Rhône est composé de deux collectivités territoriales : la Métropole de Lyon et le Nouveau-Rhône. Sa croissance démographique est davantage portée par les naissances que les mouvements migratoires. Il est aussi le département à la population la plus jeune et la plus qualifiée de la région. Les secteurs d’activités les plus pourvoyeurs d’emploi relèvent du tertiaire, en particulier des services administratifs et de soutien (plus importants dans la Métropole de Lyon) et des transports et d’entreposage (plus présents dans le Nouveau-Rhône). Le secteur du numérique est également davantage représenté dans le département. Les emplois occupés relèvent plus souvent de catégories professionnelles supérieures. Le marché du travail du Rhône est très dynamique, même si le taux de chômage est plus élevé que celui de la région. Doté du plus grand pôle universitaire de la région, plus de la moitié des apprenants en formation initiale se forment à un niveau Bac+3 ou plus, avec une surreprésentation des domaines disciplinaires. Quant aux demandeurs d’emploi plus souvent jeunes et qualifiés, ils suivent davantage des formations certifiantes ou qualifiantes. (D'après la publication)

Observatoire du numérique en Auvergne-Rhône-Alpes

Fri, 01 Jan 2021 00:00:00 +0100

L'observatoire de la filière du numérique est une publication annuelle du Cluster Digital League. Ce suivi a vocation à fournir des informations pérennes et exploitables quant à l’évolution du secteur en Auvergne-Rhône-Alpes, permettant de restituer les problématiques propres aux acteurs, d’identifier les principaux freins, de sensibiliser les décideurs publics et privés aux attentes de la filière et de mettre à disposition de ses acteurs des indicateurs leur donnant la possibilité de se positionner en terme de performance.

La Haute-Loire : Synthèse territoriale emploi formation

Fri, 01 Jan 2021 00:00:00 +0100

Territoire montagneux du sud-est du Massif central, la Haute-Loire est un département à caractère rural, faiblement peuplé. Bien que les naissances ne compensent plus les décès, la population de la Haute-Loire croît légèrement, et ce uniquement grâce aux flux de nouveaux arrivants qui s’installent surtout autour des principaux axes routiers. Les secteurs d’activités les plus pourvoyeurs d’emploi relèvent des services, en particulier de l’action sociale et de la santé humaine qui répondent aux besoins d’une population vieillissante et rurale. L’économie de la Haute-Loire est marquée par l’agriculture (avec l’élevage notamment) et l’industrie, dont deux activités sont très spécifiques au département (la fabrication de produits plastiques et l’industrie du textile). Depuis la crise économique de 2008, l’emploi en Haute-Loire progresse à nouveau mais à un rythme moins élevé qu’au niveau régional. Le taux de chômage fait partie des plus faibles de la région, notamment en raison du départ des jeunes vers d’autres territoires plus attractifs tels que Saint-Étienne, Lyon ou Clermont-Ferrand. Les apprenants de la formation initiale suivent en grand nombre une formation de niveau Bac, avec une surreprésentation d’apprenants dans les domaines des services aux personnes et de la production. Les demandeurs d’emploi en formation continue, souvent peu qualifiés, sont plus représentés dans les formations certifiantes. (D'après la publication)

Guide Après la 3e

Fri, 01 Jan 2021 00:00:00 +0100

Ce guide inventorie l’offre de formation proposée sous statut scolaire, en apprentissage, enseignement à distance et en alternance sous statut scolaire des établissements publics et privés sous contrat des 3 académies de la région Avergne-Rhône-Alpes (Clermont-Ferrand, Grenoble et Lyon). Il présente les différentes possibilités d’études directement accessibles après la troisième comme les classes de seconde professionnelle, de seconde générale et technologique et de première année de CAP, ainsi que les enseignements de spécialité du bac général, des bacs technologiques et les différents bacs professionnels. (D'après la publication)

58 - Mai 2020 - Quelles compétences pour quels territoires ?

Mon, 18 May 2020 00:00:00 +0200

Étude réalisée par Pôle emploi à partir des compétences recherchées et disponibles sur les territoires, et non plus uniquement à partir des métiers. Une nouvelle approche devant permettre aux acteurs locaux de l’emploi de mieux ajuster leurs politiques et mettre en place des actions de formation adaptées aux besoins. Cette étude exploite les données sur les compétences mentionnées dans les offres d’emploi et les profils des demandeurs d’emploi, pour mesurer les écarts de demande et d’offre de compétences sur les territoires.

Les chiffres clés de la VAE en Auvergne-Rhône-Alpes

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Combien de candidats se sont engagés dans un parcours de VAE en 2019 ? Combien ont obtenu un titre ou un diplôme ? Qui sont-ils ? Quelles sont les principales certifications recherchées ? Les données présentées sont celles de l'année 2019 et ont été recueillies auprès des principaux organismes valideurs régionaux.

L'Ain : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Le département de l’Ain se caractérise par une partie ouest constituée de plaines (Dombes, Bresse…) et une partie à l'est composée de vallées et montagnes (Bugey, Pays de Gex). L'essor démographique aindinois, supérieur à celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, résulte principalement de la forte attractivité du Genevois français au nord-est du département et de l’aire urbaine de Lyon au sud-ouest. L’Ain est historiquement un territoire d’accueil pour l’industrie fortement ancrée dans le tissu économique. Cette tendance s’illustre par exemple par la présence de la « Plastics Vallée » dans le Haut-Bugey, 2e bassin d’activité économique du département, avec une spécificité dans la fabrication de produits en plastique. L’Ain se classe d’ailleurs au 1er rang national en matière d’emploi industriel. Après un recul lié à la crise économique de 2008 qui a fortement sinistré le secteur industriel, la progression de l’emploi dans l’Ain renoue avec la croissance à partir de 2010 mais à un rythme moins important que celui de la région. Le taux de chômage du département reste néanmoins l’un des plus faibles de la région. Près de ¾ des apprenants en formation initiale suivent une formation de niveau Bac. Les domaines de formations spécifiques se retrouvent dans les transformations et la mécanique-électricité-électronique. Quant aux demandeurs d’emploi, ils se forment plus souvent à la création d'entreprise.(D'après la publication)

La Loire : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Situé au cœur du Massif Central, la Loire est le 4e département le plus peuplé d’Auvergne-Rhône-Alpes. La croissance démographique ligérienne, plus faible que sur l’ensemble de la région, est portée tant par l’accroissement naturel que les mouvements migratoires. Le nord du département perd des habitants alors que le sud attire de nouveaux arrivants, souvent jeunes. Les secteurs d’activité les plus pourvoyeurs d’emplois relèvent des services et en particulier de la santé humaine et de l’action sociale. Le tissu économique ligérien est également marqué par la forte présence de l’industrie du textile et de la métallurgie. L’emploi se dégrade, et ce depuis la désindustrialisation des années 1970. Le taux de chômage fait partie des plus élevés de la région mais les perspectives de recrutements sont nombreuses dans les domaines de l’agriculture ou encore les services à la personne. Dans la Loire, près de la moitié des apprenants en formation initiale suivent une formation de niveau Bac. Bien que le département soit doté d’un grand pôle d’enseignement supérieur, les niveaux Bac+3 et plus sont moins bien représentés qu’à l’échelle régionale. Les demandeurs d’emploi en formation continue suivent souvent des formations certifiantes et ils sont plus fortement représentés dans les formations aux savoirs de base ou d’élaboration de projet professionnel par rapport à l’ensemble de la région. (D'après la publication)

L'intelligence artificielle en Auvergne-Rhône-Alpes

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Ce panorama dresse un portrait des acteurs de l'intelligence artificielle en région Auvergne-Rhône-Alpes (entreprises, recherche et formation), engagés dans les technologies et usages de l'IA en situant la région dans le contexte français, européen et international. (D'après la publication)

La Savoie : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Avec près de 90% de son territoire en zone de montagne, la Savoie est un territoire contrasté : la population est en déclin dans l’est montagneux alors que l’essor démographique se poursuit dans le nord et l’ouest urbanisés, au cœur du sillon alpin. L’activité économique de la Savoie est dynamique, orientée vers les services (marchands et non marchands). Elle est portée à l’est par le tourisme d’hiver et l’industrie de la métallurgie, à l’ouest par le commerce, les services aux entreprises et les administrations. Le secteur du BTP, important en Savoie, est réparti sur l’ensemble du département. En Savoie, la part des emplois visant la satisfaction des besoins de la population (résidente ou touriste) est la plus élevée de la région (« emplois de la sphère présentielle »). Les spécificités du département en termes d’emploi concernent les métiers du tourisme, saisonnier et plus souvent précaires, pour lesquels les besoins de recrutement sont les plus nombreux. Cette dynamique économique fait de la Savoie le département où le taux d’emploi est parmi les plus élevés et où le taux de chômage est parmi les plus faibles de la région. La formation initiale en Savoie se caractérise par une part importante d’effectifs inscrits en voie scolaire, plus souvent de niveau baccalauréat. En revanche, la formation continue concerne plus souvent des demandeurs d’emploi de niveau de formation supérieur au bac, relativement aux autres départements. (D'après la publication)

L'Isère : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Situé au cœur des Alpes, l’Isère est le 2e département le plus peuplé d’Auvergne-Rhône-Alpes. Son dynamisme démographique est porté essentiellement par la natalité et, dans une moindre mesure, par le flux migratoire. La population iséroise est particulièrement jeune et qualifiée par rapport à la région. La part des diplômés de l’enseignement supérieur est plus élevée en Isère qu’en région. Le tissu économique de l’Isère est tertiarisé, comme en région, mais l’industrie est également fortement présente sur le territoire. L’activité économique se démarque de la région par la recherche, l’informatique, l’électricité et l’électronique. De nombreux pôles de compétitivité et d’organismes de recherches sont implantés sur le territoire. Les emplois occupés en Isère relèvent souvent de catégories professionnelles supérieures. Le marché du travail est très dynamique : les perspectives de recrutement sont nombreuses, notamment sur des postes qualifiés, et le taux de chômage fait partie des plus faibles de la région. L’Isère dispose d’un pôle d’enseignement supérieur majeur en région. Plus de la moitié des apprenants en formation initiale suivent des études supérieures. Les demandeurs d’emploi isérois en formation continue, davantage qualifiés, se forment principalement aux savoirs de base et d’élaboration de projet professionnel par rapport à la région. (D'après la publication)

La Haute-Savoie : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

En Haute-Savoie, la croissance de la population est supérieure aux moyennes nationales et régionale. Elle est aussi bien portée par le solde naturel que migratoire. L’attractivité de ce territoire, surtout pour de jeunes actifs, s’explique non seulement par sa situation frontalière avec la Suisse (plus d’un haut-savoyard sur cinq travaille à l’étranger) mais aussi par le dynamisme de l’emploi local, dont la croissance est plus forte qu’en région. Le niveau de vie des habitants de Haute-Savoie est particulièrement élevé, les salaires y sont plus importants que la moyenne régionale. Le taux d’emploi est également le plus élevé de la région et le taux de chômage plus faible que dans la plupart des départements. Le secteur des services est surreprésenté, notamment en raison de la forte présence du tourisme. Les métiers de l’hôtellerie-restauration ou encore de l’animation culturelle et sportive sont spécifiques et les perspectives d’emplois nombreuses. L’industrie est aussi présente sur le territoire, principalement implantée dans la Vallée de l’Arve. Le travail des métaux, de la mécanique et du bois sont spécifiques au département. En formation initiale, les trois quarts des apprenants sont en formation de niveau bac ou inférieur. Les effectifs en gestion des espaces verts, des services et du travail du bois sont surreprésentés. Quant aux demandeurs d’emploi en formation continue, ils sont plus diplômés par rapport au reste du territoire et suivent plus souvent une formation de création d’entreprise. (D'après la publication)

Le Cantal : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Territoire rural et de moyenne montagne, le Cantal est le département le moins peuplé de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le nombre d’habitants est en déclin, principalement en raison de l’évolution du solde naturel fortement négative et ce, malgré une contribution positive du solde migratoire qui ne suffit pas à le compenser. L’âge moyen de la population est le plus élevé de tous les départements de la région. 90% du territoire du Cantal est consacré à l’agriculture (surface agricole et de forêt). Ces richesses géophysiques rendent spécifiques au Cantal plusieurs activités économiques telles que l’élevage animal ou le travail du bois et les métiers qui leur sont associés. Le secteur le plus pourvoyeur d’emploi est celui des services non-marchands (administration, social et santé). Les métiers du sanitaire sont également surreprésentés et les projets de recrutements y sont relativement nombreux, bien que jugés difficiles à satisfaire (notamment en raison de l’enclavement des bassins de vie). Le taux de chômage du Cantal est le plus faible de la région. Il doit cependant être interprété en lien avec le déclin de l’emploi, la faible attractivité économique, facteurs souvent caractéristiques des territoires ruraux. La formation initiale dans le Cantal se caractérise par des effectifs plus souvent en CAP-BEP ou baccalauréat qu’en région. Quant à la formation continue des demandeurs d’emplois cantaliens, 80% des stagiaires ont un niveau inférieur ou égal au Bac et une part spécifiquement importante d’entre eux se forme aux métiers de la santé.(D'après la publication)

L'Ardèche : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Territoire forestier et montagneux, le département de l’Ardèche se caractérise par une moitié ouest rurale bordée par les hauts-plateaux du Massif Central et une moitié est plus urbaine limitée par la vallée du Rhône. L’essor démographique ardéchois est porté exclusivement par les migrations observées le long de la vallée du Rhône et dans le sud du département. Les naissances ne compensant plus les décès, la population y est vieillissante. L’économie liée à l’action sociale occupe la première place du département. Cependant, les spécificités du tissu économique ardéchois concernent les activités agricoles et industrielles de l’automobile, la fabrication de textiles et l’industrie du papier-carton. Les métiers spécifiques de l’Ardèche sont liés au tissu économique avec les métiers agricoles et les ouvriers du textile et du cuir, ou à l’activité touristique très présente en Ardèche (patrons et cadres de l’hôtellerie et de la restauration). Après un recul lié à la crise de 2008, l’emploi progresse à nouveau en Ardèche depuis 2010. Les perspectives de recrutement se trouvent notamment dans l’agriculture, le tourisme et les métiers liés à l’action sociale et la santé. Le taux de chômage est cependant le plus élevé de la région. Plus des ¾ des apprenants en formation initiale suivent une formation de niveau Bac, avec une prépondérance du domaine des services aux personnes. Quant aux demandeurs d’emploi, ils suivent surtout des formations certifiantes ets’orientent davantage dans les formations agricoles. (D'après la publication)

L'Allier : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Territoire composé de rivières, de bocages et de petites montagnes, l’Allier est un département rural. Bien qu’il continue à attirer de nouveaux habitants, l’Allier voit sa population diminuer en raison d’un déficit de naissances sur les décès, lié notamment au vieillissement de sa population. Le tissu économique du département est marqué par l’agriculture (avec la culture et la production animale) et l’industrie qui y est assez diversifiée (avec la métallurgie et l’industrie du cuir et de la chaussure par exemple). Les emplois occupés dans l’Allier relèvent plus souvent des catégories des employés, ouvriers et indépendants qu’en région. Depuis la crise de 2008, l’emploi de l’Allier se dégrade, notamment en raison de la fragilité de son tissu industriel. Les perspectives de recrutement sont limitées et le taux de chômage fait partie des plus élevés de la région. En lien avec la structure des emplois du territoire, une grande majorité des apprenants en formation initiale suit une formation de niveau CAP-BEP ou Bac. Les demandeurs d’emploi en formation continue se forment davantage aux savoirs de base ou à l’élaboration de leur projet professionnel. (D'après la publication)

Les demandeurs d'emploi bénéficiaires de handicap en Auvergne-Rhône-Alpes

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

45% Des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par pôle emploi à fin décembre 2019. (D'après la publication)

La Drôme : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Département montagneux aux paysages variés, la Drôme connaît une croissance de la population plus soutenue qu’à l’échelle régionale, portée par les mouvements migratoires. L’attractivité démographique se dessine le long de l’axe du Rhône, là où se concentre la majorité des activités économiques. L’est du département plus rural et montagneux favorise le développement d’une activité agricole. Les secteurs d’activités les plus pourvoyeurs d’emplois relèvent des services, en particulier des transports-logistique. L’économie drômoise est également marquée par la culture et la production animale, l’industrie du cuir et de la chaussure (secteur historique) et l'industrie chimique, très liée à l’activité nucléaire. Face à la crise économique de 2008, l’emploi drômois a mieux résisté qu’au niveau régional, notamment dans le secteur industriel. Bien que l’emploi progresse et ce, depuis 2009, les perspectives de recrutements sont plus souvent de courte durée ou saisonnières. Le taux de chômage y est aussi le plus élevé de la région. Près des trois quarts des apprenants en formation initiale suivent un niveau CAP-BEP ou Bac. Les domaines de formation spécifique relèvent de l’agriculture, du génie civil, construction, bois ou encore des transformations. Les demandeurs d’emploi drômois en formation continue sont plus nombreux dans les formations certifiantes, en particulier celles de l’énergie (dont l’habilitation nucléaire). (D'après la publication)

Le Puy-de-Dôme : Synthèse territoriale emploi formation

Wed, 01 Jan 2020 00:00:00 +0100

Le Puy-de-Dôme est le département le plus vaste d’Auvergne-Rhône-Alpes. Les pôles urbains aux densités de population élevées contrastent avec les zones montagneuses plus rurales. La population croît au sein du chef-lieu Clermont-Ferrand et dans sa couronne périurbaine, qui ont une certaine attractivité. Cependant, le reste du territoire perd des habitants. Globalement, la population croît entre 2011 et 2016 essentiellement grâce à l’arrivée de nouveaux résidents. Depuis 2005, l’emploi progresse dans le Puy-de-Dôme mais les impacts de la crise économique de 2008 ont été plus marqués en raison de la présence de l’industrie sur le département. Le taux de chômage est proche de celui de la région. Les professions les plus caractéristiques du Puy-de-Dôme appartiennent essentiellement à l’industrie et à la recherche et développement. Doté d’une grande Université et de plusieurs Écoles d’ingénieurs, le département compte parmi les plus étudiants de la région Auvergne-Rhône-Alpes (après le Rhône). Les apprenants en sciences et spécialités technologiques de la production sont surreprésentés. Les demandeurs d’emploi en formation continue suivent plus souvent des formations qualifiantes et certifiantes, et la part des inscrits en formation de gestion d’entreprises artisanales y est spécifique. (D'après la publication)

5366 - 15 juin 2019 - Energies : les champs des possibles

Sat, 15 Jun 2019 00:00:00 +0200

Dans ce dossier spécial innovation énergétique, certains éléments sont à remarque concernant la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un an après le lancement du Plan national Hydrogène, l’État à décidé d'embarquer avec lui les industriels dans son grand projet de développement d'une filière hydrogène bas carbone. En Auvergne-Rhône-Alpes Hympulsion, société opérationnelle émanant de "Zéro Émission Valley". En juin 2019 la première station sera posée à Chambéry et sera en service fin 2019. Une station provisoire sera inaugurée en août à Clermont-Ferrand. Vingt stations de distribution et quinze électro-catalyseurs pour alimenter 1 000 véhicules légers professionnels à l'horizon 2023. La région AURA concentre 80% des acteurs de la filière hydrogène. Hympulstion est ainsi un outil opérationnelle pour accompagner la filière, la recherche d'emplois et de compétences.

Pourquoi le CDI intérimaire gagne du terrain

Sun, 14 Apr 2019 00:00:00 +0200

Encore peu connu du grand public, le CDI intérimaire, créé en 2014, prend de l’importance dans les agences d’emploi temporaires. Entre l’intérim classique et le CDI, ce type de contrat pourrait séduire à l’avenir. (D'après la publication)